30/11/2020
LES COME-BACKS RETENTISSANTS (tome 2)
Je pense faire plus de 6 notes !
DAVID CHRISTIE. Multirécidiviste. Belle année 68 avec deux tubes marquants, Julie et Belle, toutes deux au sommet des hit-parades. Puis David disparaît une première fois des écrans radar. Pour revenir 5 ans plus tard avec notre premier enfant, belle chanson d'amour. On l'entend beaucoup mais rien de "retentissant" je vous l'accorde. Toujours 5 ans plus tard, c'est sous le nom de Napoleon Jones qu'il revient avec I love to love. Un peu schizo, il enregistre sous son vrai nom toujours la même rumba. Rien de "retentissant" non plus.
Alors après avoir essayé de chanter en anglais sous un faux nom, il va continuer dans cette langue pour interpréter, en 1982, cette fois sous son vrai nom, Saddle up, dont il vendra plus de 500.000 exemplaires !
DEMIS ROUSSOS. Un des plus beaux souvenirs de ma vie. Un soir de mai 1994 où je l'ai vu chanter dans la petite église de Marvejols. Forcément le public était restreint, et il n'était pas sur une scène, il marchait le long des travées pendant qu'il chantait, regardant profondément chacun de nous. J'ai des frissons rien que d'y penser !
Demis Roussos a été le chanteur des Aphrodites child, avec qui il a cartonné pendant trois ans, de rain and tears (qui me rappelle mai 68 !) à spring summer winter and fall (1970) en passant par it's five o clock et i want to live (1969).
En solo ça tout de suite marché très fort, avec we shall dance (1971), my reason (1972 - sa plus grosse vente) , forever and ever (1973) my only fascination (1974), from souvenirs to souvenirs (1975). Un petit passage à vide en 1976, et 1977 le voit exploser avec une chanson en français, mourir auprès de mon amour dont il vendra près de 600.000 exemplaires. Chanter en français lui réussit car ainsi soit-il, son disque suivant, est également un tube. Ca ira ensuite decrescendo et son "désert" débutera à partir de 1982, il n'enregistrera quasiment plus pendant 6 ans.
On le pense perdu pour la chanson, quand, début 88, on le voit pointer à la 48 ème place du top 50. Comme Sheila, un petit coucou et bye bye ? Que nenni ! Il va rester 7 mois dans le top, dont quatre dans les 10 premiers... Quand je t'aime est le tube de la résurrection.
C'est Florent Pagny qui, en avril 88, l'empêchera de décrocher la première place française.
C'est un des plus beaux come-backs retentissants, car deux ans plus tard, nouveau tube on écrit sur les murs, qui sera 4ème du top 50 en mars 1990.
EDDY MITCHELL. Je ne ferai pas l'injure ici de résumer sa carrière des années 60, dont il fut l'un des piliers, mais pour lui les seventies commencent mal. Il ne vend quasiment plus rien après métro boulot dodo (1970) et même si les radios poussent c'est facile (1971), la foi n'y est plus. Signe qu'il sent la fin : le vieux truc, ressortir ses plus gros tubes, en 1974.
C'est un curé qui va le ressusciter ! Sorti en 1976, pas de boogie-woogie est un tube, qui passe encore souvent en radio. 6 mois après il transforme l'essai, avec la fille du motel, 4ème vente française la première semaine de mars 1977. Il revient de loin...
Suivront la dernière séance, il ne rentre pas ce soir (1978, chanson toujours d'actualité, merci le capitalisme sans pitié, et coucou Jean) ne changeons rien (1979), et l'apothéose pour 1980 : couleur menthe à l'eau. Il lui aura fallu attendre 20 ans de carrière pour atteindre enfin la première place...
Cette seconde carrière sera plus longue que la première, car elle s'étendra jusqu'à la fin des années 90 (rio grande, 18 ans demain, les tuniques bleues et les indiens, norman rockwell). S'y ajoutera une belle carrière d'acteur, et surtout d'animateur télé.
Eddy Mitchell, pour moi l'artiste complet du siècle dernier, qui avait commencé sa carrière voilà près de 60 ans avec Maurice Chevalier !
11:08 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (12)
26/11/2020
LES COME-BACKS RETENTISSANTS (1 sur 6)
Ma définition du come-back : un retour au sommet des hit-parades après une "traversée du désert".
ANNIE CORDY. Podium dès 1956 avec Davy Crokett, numéro un dès 1958 avec Hello le soleil brille, elle s'est maintenue au sommet jusqu'au tournant des années 60. Ce sera une décennie blanche pour Annie, mais l'année 1974 la verra réapparaître en tête avec la bonne du curé, 14 ans après banjo boy. Sa seconde carrière va durer 11 ans, jusqu'à cho ka kao en 1985.
BEE GEES. Double come-back ! Au début fut la période 1967/1970, avec en point d'orgue un n°1 à SLC en avril 69 i started a joke, parmi une quinzaine de succès dont Massachussets, sir Geoffrey save the world, world, first of may, saved by the bell, lonely days, etc.
C'est le disco qui, après 6 ans de traversée du désert (chez nous) va les propulser de nouveau sur le devant de la scène. Ballon d'essai avec you should be dancing (n°13 en 1976), puis consécration de février 1978 à décembre 1979 avec deux numéros un, deux numéros deux et un numéro trois.
Nouveau "désert" ensuite, qui durera près de 8 ans, jusqu'à you win again en 1987 qui ira chercher une 14ème place au top 50 en janvier 88.
C. JEROME. Son succès démarre en 1967 avec le petit chaperon rouge est mort. Après une période 1968/1970 très honorable, son année 1971 sera blanche. On ne peut pas parler de "désert" car en 1972, il laisse tomber la chanson triste romantique pour des bluettes insipides. Et ça marche ! Entre l'été 72 (kiss me) et mars 76 dix tops 10 dont sept tops 5, cinq podiums et un numéro un. Seul OK Miami (1975) entache cette belle série. Ensuite c'est la dégringolade. Si la vague rétro de 1978 lui vaut un top 10 (rétro c'est trop) il ne vendra que peu de disques à partir de 1979. On croit C. Jérôme enterré, quand....
Le 23 septembre 1985 il surgit dans le top 50 avec un slow d'enfer, et tu danses avec lui. Rien à voir avec ses bluettes insipides genre Julie à la folie. C'est une nouvelle génération qui découvre l'interprète de mélancolie, les lilas ou quand la mer se retire. En 5 semaines il est déjà numéro 7, du jamais vu pour lui depuis dix ans. Mais ce n'est pas fini ! Après une petite descente il atteint la seconde place le 9 décembre, qu'il gardera un mois derrière un Goldman indétrônable. Pas de chance, JJG avait sorti un single avec deux tubes, dont un véritable diamant, confidentiel.
Revenons à C. Jérôme. Au vu du succès de et tu danses avec lui, il sort comme si en 1986, qui se révèle un copié-collé de son précédent tube. Pourtant encouragé par les radios, il s'en vendra peu. Puis il va adapter sealed with a kiss, un derniers baisers de plus après les Chats Sauvages, les Surfs et Nancy Holloway. Elle ne fera qu'un top 22 mais c'est la version que je préfère de toutes.
Que dites-vous de cette saga ? Stop ou encore ? En attendant,
je vous embrasse.
17:10 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (67)
22/11/2020
TOP MENSUEL FRANCAIS NOVEMBRE 1992
1 | 1 | DUR DUR D'ETRE BEBE | Jordy | 3 |
2 | 7 | LES MARIES DE VENDEE | D. Barbelivien & Anais | 2 |
3 | 5 | LA LEGENDE OOCHIGEAS | Roch Voisine | 2 |
4 | 13 | LE LION EST MORT CE SOIR | Pow Wow | 2 |
5 | 6 | BOUSCULE-MOI | Elsa | 2 |
6 | 2 | LE CHAT | Pow Wow | |
7 | 12 | CHANGER TOUT CA | Bernard Minet | 2 |
8 | 4 | TRUE TO YOU | Johnny Hallyday | 3 |
9 | e | POUR L'AMOUR D'UN GARCON | Hélène | 1 |
10 | e | L'AUVERGNAT | Les Enfoirés | 1 |
11 | e | DONNE-MA CHANCE | Les BB | 1 |
12 | e | QUI SEME LE VENT RECOLTE LE TEMPO | MC Solaar | 1 |
13 | 14 | LES VOYAGES IMMOBILES | Etienne Daho | 2 |
14 | e | QUE MON COEUR LACHE | Mylène Farmer | 1 |
15 | 3 | RESTE AVEC MOI | Francis Lalanne | |
16 | e | LAISSE LES FILLES | Johnny Hallyday | 1 |
17 | 17 | LA BALADE NORD-IRLANDAISE | Renaud | 2 |
18 | e | TOSTAKY | Noir Désir | 1 |
19 | e | DES LARMES DES MAUX | Infidèles | 1 |
20 | e | EXISTE | François Feldman | 1 |
Un top qui se rajeunit encore avec 9 entrées. On passera sur les deux premiers. Pow Wow ne sera pas numéro un cette fois. A ce sujet je voudrais parler de l"un d'eux, Ahmed Mouici. En 2002, j'ai fait des pieds et des mains pour obtenir le titre regarde-moi, j'ai écumé tous les disquaires du Morbihan ! Cette chanson - qui résumait ma vie de l"époque - me mettait à chaque fois dans un état second... J'ai enfin fini par l'acquérir et la passer en boucle pendant des mois.
Sinon, pour en revenir au hit, mon tiercé c'est 20 - 19 - 7.
Neuf entrées dont deux reprises. Parmi ces entrées un top 5 et un podium.
"Frissonnent" plus que tout au monde (22), panne de coeur (23) et superficiel et léger (24).
Je vous embrasse.
16:59 Publié dans Cica-chansons, moi, Musique | Lien permanent | Commentaires (12)
17/11/2020
LES NUMEROS UN DE 1974
LES DIVORCES (Michel Delpech)
8 semaines depuis décembre
TITI A LA NEIGE (Titi et Sylvestre)
7 semaines de février à avril
QUELQUE CHOSE ET MOI (Gérard Lenorman)
3 semaines en avril
MON VIEUX (Daniel Guichard)
5 semaines d'avril à juin
WATERLOO (Abba)
1 semaine en juin
SEASONS IN THE SUN (Terry Jacks)
1 semaine en juin - plus "petit" numéro un avec 350.000 ventes.
POT POUR RIRE MONSIEUR LE PRESIDENT (Green & Lejeune)
10 semaines de juin à août
SUGAR BABY LOVE (Rubettes)
3 semaines d'août à septembre
LE PREMIER PAS (Claude-Michel Schonberg)
1 semaine en septembre
NABUCCO (Waldo de los Rios)
4 semaines en septembre - octobre
LE TELEPHONE PLEURE (Claude François)
6 semaines d'octobre à décembre
NE FAIS PAS TANGUER LE BATEAU (Sheila)
3 semaines en décembre
VANINA (Dave)
8 semaines de décembre à février 1975
PLUS INTERESSANTS SONT LES NUMEROS 2 masqués par les "poids lourds"
CHANSON POPULAIRE (Claude François) janvier
TENTATION (Ringo) février
VIENS CE SOIR (Mike Brant) mars
LADY LAY (Pierre Groscolas) avril
PRENDS MA VIE (Johnny Hallyday) mai
JE VEUX ETRE UN HOMME (Roméo) juin
TU ES LE SOLEIL (Sheila) juin
C'EST MOI (C. Jérôme) juin juillet
IL EST DEJA TROP TARD (Frédéric François) juillet
JE VEUX L'EPOUSER POUR UN SOIR (Michel Sardou) juillet
AMOUREUX DE MA FEMME (Richard Anthony) septembre
KUNG FU FIGHTING (Karl Douglas) octobre
REMETS CE DISQUE (Ringo) octobre
BABY BOY (C. Jérôme) novembre
TO NIGHT (Rubettes) décembre
ET AUSSI LES NUMEROS 3
MELANCOLIE (Sheila) janvier
LA FETE (Michel Fugain) janvier février
GENTLEMAN CAMBRIOLEUR (Jacques Dutronc) février
SHALALA (Claude François) mars
SERENADE (Christian Vidal) avril
SI JE TE DEMANDE (Frédéric François) avril
TITI AU MEXIQUE (Titi et Sylvestre) mai
SWEET WAS THE ROSE (Velvet Glove) juillet
LE MAL AIME (Claude François) août
ROCK YOUR BABY (George Mc Crae) septembre
Belle année 1974 pour Claude François qui classe ses 4 disques sur le podium (2 - 3 - 3 - 1).
On trouve ensuite Sheila (3 - 5 - 2 - 1) Johnny (1 - 2 - 5 - 6), Sardou (4 - 6 - 2 - 2).
Puis avec 3 titres C. Jérôme (2 - 2 - 4), Frédéric François (3 - 2 - 4), Ringo (2 - 5 - 2) et Mike Brant (2 - 5 - 5)
Come-back de Richard Anthony avec la reprise de baisse un peu la radio de Dalida (1966)
Stone & Charden entament leur descente avec seulement 2 titres classés, un 10 et un 6.
Je vous embrasse.
18:38 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (20)
15/11/2020
Anniversaires
Deux anniversaires en ce 15 novembre.
D'abord voilà 50 ans mon premier chagrin d'amour.
Pour rester dans l'année 67, je donne raison à Cat Stevens qui chantait First cut is the deepest ....
J'avais 19 ans, elle 15. Première fois pour tous les deux.
Attention ! C'était il y a un demi-siècle, donc on n'avait pas dépassé le stade des baisers enflammés. Mais que c'était doux, que c'était beau. Je la revois me caressant les cheveux...
Une parenthèse inoubliable que cette "amourette de vacances" (dixit mon père) qui nous avait fait faire de beau serments. On va se marier disait-elle, ignorant comme moi que les jeunes filles de la montagne n'épousaient que très rarement des parisiens promis à être fonctionnaires. Et inversement.
Sa famille fit des pieds et des mains pour qu'on ne se revoie plus, après ces merveilleuses vacances. Pourtant, après avoir accompli des exploits surhumains pour la revoir quelques jours, je voulus lui en faire la surprise.
Elle était de mariage, avec une robe qui mettait en valeur sa beauté. Avec un paysage de neige comme décor, normal dans ces montagnes du haut Doubs. Quand elle me vit, elle me tourna le dos. Je me retrouvais comme une pomme avec mon bouquet de roses. Un gentil membre de sa famille l'avait mise au courant de ma venue, parce que j'étais jaloux...
Je porterai la blessure en mois pendant longtemps. Blessure qui se traduira par un tic, qui me durera 30 ans : me passer ma main droite dans les cheveux...
Et toujours pour rester dans l'année 67, j'écouterai à en pleurer cette chanson de Hugues Aufray.
Le temps va passer...
Ma vie sera riche et exceptionnelle. Trouver de nouveau l'amour dans un observatoire perdu dans les nuages, devenir l'animateur radio le plus écouté d'un département entier, vivre une passion impossible sous les coups de hache d'un tyran pas tout à fait fini, faire le tour d'Europe en solex avec mon père âgé de 60 ans, tout cela je le raconte au début de ce blog, qu'au départ j'avais créé pour ça : me raconter. La musique est venue après, bien après..
On saute ainsi 43 ans.
Le 15 novembre 2013 "je m'évade". Je quitte un foyer où ma vie était en péril, en emportant une valisette et un sac à dos. Maison, voiture, souvenirs, disques (!), je laisse tout le reste.
En péril, je le savais depuis août 2012 où la mère de ma fille m'a vu me vider de mon sang sans prévenir les secours (c'est une voisine qui le fera) avec le sourire aux lèvres.
C'était une question de vie ou de mort, j'ai fini par choisir la vie.
Malgré les pressions de ma fille qui m'avait menacé "de ne jamais voir mes futurs petits-enfants".
C'est une femme de parole, elle l'a fait.
C'est par internet que j'ai appris l'existence de Margot (5 ans) et Raphael (2 ans).
Pas question pour moi d'aller troubler l'existence de ces deux bouts de chou. Alors que ce serait si facile...
2 heures 10 de train depuis Paris, leur maison est à 600 m de la gare.
Pas question de menacer leur équilibre, à partir du moment où j'ai été gommé de leur existence par leurs parents. Dieu sait si j'aimerais les serrer dans mes bras... Mais à bientôt 70 ans il me faut agir en adulte responsable.
D'autant que la vie m'a fait un beau cadeau pour le "dernier acte", une femme aimante, courageuse, dévouée auprès de qui je coule des jours paisibles, dans une ville magique. Puisse le Ciel nous accorder encore quelques années de bonheur.
Je vous embrasse.
18:29 Publié dans ceux que j'aime, détripage, moi | Lien permanent | Commentaires (9)
13/11/2020
TOP 30 VENTES MENSUELLES MAI 1962
1 | 21 | LA DEPIGEONNISATION | Henri Tisot | 1 | 2 | |
2 | 1 | LA LECON DE TWIST / LE VAGABOND | Richard Anthony | 2 | 4 | |
3 | 2 | RETIENS LA NUIT | Johnny Hallyday | 3 | 5 | |
4 | 10 | UN CLAIR DE LUNE A MAUBEUGE | Pierre Perrin | 4 | 3 | |
5 | 6 | A LONDON | Petula Clark | 5 | 3 | |
6 | 8 | ALLELUIA | Charles Aznavour | 6 | 3 | |
7 | 3 | L'AUTOCIRCULATION | Henri Tisot | 7 | 8 | |
8 | 17 | ESPERANZA | Nino de Murcia | 1 | 2 | |
9 | 20 | UN CLAIR DE LUNE A MAUBEUGE | Bourvil | 8 | 2 | |
10 | 4 | UN MEXICAIN | Marcel Amont | 9 | 4 | |
11 | 5 | UN MEXICAIN | Compagnons de la Chanson | 10 | 2 | |
12 | 22 | WONDERFUL LAND | Shadows | 2 | 2 | |
13 | 7 | LES ENCHAINES | Chaussettes Noires | 11 | 3 | |
14 | 24 | UN PREMIER AMOUR | Isabelle Aubret | 12 | 2 | |
15 | 23 | ON SE REVERRA | Colette Deréal | 13 | 2 | |
16 | 26 | UN CLAIR DE LUNE A MAUBEUGE | Fernand Raynaud | 14 | 2 | |
17 | e | QUAND TU DORS PRES DE MOI | Anthony Perkins | 15 | 1 | |
18 | 28 | LE TOURBILLON | Jeanne Moreau | 16 | 2 | |
19 | 15 | TWIST A ST TROPEZ | Chats Sauvages | 17 | 3 | |
20 | 13 | I GOT A WOMAN | Johnny Hallyday | 3 | 2 | |
21 | 14 | PEPPERMINT TWIST | Chaussettes Noires | 4 | 2 | |
22 | e | SERRE LA MAIN D'UN FOU | Johnny Hallyday | 18 | 1 | |
23 | e | STOP | Danny Boy & ses Pénitents | 19 | 1 | |
24 | 11 | LE LION EST MORT CE SOIR | Henri Salvador | 20 | 5 | |
25 | e | UN CLAIR DE LUNE A MAUBEUGE | André Verchuren | 21 | 1 | |
26 | e | LE DIABLE EN PERSONNE | Fantômes | 22 | 1 | |
27 | e | LE PETIT GONZALES | Dalida | 23 | 1 | |
28 | e | UNCHAIN MY HEART | Ray Charles | 5 | 1 | |
29 | e | DOMINIQUE | Soeur Sourire | 24 | 1 | |
30 | e | CAN'T HELP FALLIN IN LOVE | Elvis Presley | 6 | 1 |
Je reviens "dans le rang" avec ce top d'il y a 58 ans. Je me souviens d'une phrase de Frédéric Dard : "Grâce à San Antonio qui assure ma subsistance, je peux satisfaire ma passion, publier mes Frédéric Dard"...
Ce n'est pas un pensum - loin de là j'adore ça - que de faire ces compilations mais j'avoue que j'aurais espéré plus de lecteurs sur mes notes non musicales... Syndrome Brigitte Bardot qui se rêvait danseuse, syndrome Jacques Martin qui se voulait comédien.
Ce top 62 est une sorte de passage de témoin. Les "chanteurs à papa" ont presque disparu - même si on verra un clin d'oeil de Maurice Chevalier le mois d'après - ne restent que les Compagnons, Bourvil, Verchuren et Aznavour. Pour la première fois la moyenne d'âge des interprètes est inférieure à 30 ans !
Maubeuge voit ses (rares) clairs de lune passer à la postérité, et les Mexicains sont toujours là. Johnny truste 3 places, et les Chaussettes 2.
Mes préférées : 15, loin devant 3 et 24. Que soit à l'époque ou aujourd'hui.
Grand balayage, je l'ai dit, avec 9 entrées, plutôt dans le bas du classement. Parmi ces entrées deux seront numéro un, faciles à deviner...
17:34 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (22)
10/11/2020
Le VRAI bilan du Covid
565 morts dans les dernières 24 h annoncés par Salomon, rien que pour les hôpitaux.
Le même qui annonçait 1438 morts le 15 avril...
Je fais partie de la "génération Tchernobyl", celle qui entendait tous les soirs que, dormez braves gens, le nuage n'a pas franchi la frontière...
A Météo-France, on savait pertinemment que le nuage radioactif nous avait enveloppés, nous pouvions accéder aux données des capteurs de radioactivité, lesquels avaient commencé à s'affoler sur l'est du pays dès les premiers jours de mai.
Et nous, nous avions ordre, à la fin de chaque bulletin météo, de dire qu'aucune trace de radio-activité n'avait été relevée dans le département !
J'habitais à cette époque dans les Hautes-Alpes, donc aux premières loges.
Revenons au COVID.
J'avoue qu'il y a de quoi s'emmêler à force d'entendre des infos contradictoires. Le virus toucherait les anciens, les déjà malades, les obèses. Puis ce fut les enfants, "porteurs sains" mais très contaminants. Puis finalement non, c'étaient les jeunes parisiens qui se regroupaient dans les parcs, ou alors ceux qui faisaient la nouba chez eux...
Les sites eux-mêmes se contredisaient, il y avait les morts sans EHPAD, avec EHPAD...
Certains sites - y compris gouvernementaux - affirmaient que l'âge médian des décès COVID était plus élevé que celui des décès "tout court", et que donc il fallait diviser le chiffre des décès par deux pour avoir le "bon" chiffre.
Bref, Jean ne me contrariera pas, tout cela c'était de la politique.
Alors, comment savoir ?
C'est le hasard qui m'a fait trouver la solution. J'étais en train de lire un article sur la canicule de 2003, qui avait fait 15.000 morts en 3 semaines.
Entre parenthèses, ça ne monopolisait pas les journaux, de presse, de radio ou de télé !
Et là, j'ai vu effectivement sur le site de l'INSEE la courbe de 2003 se décrocher de la courbe "moyenne" des décès journaliers pour cette période de l'année, qui est d'environ 1500.
Bon Dieu ! Mais c'est bien sûr !
J'ai donc tapé "INSEE DECES COVID".
Et je suis tombé sur ça
Alors déjà : question pour un cycliste !
Je monte un col situé à 2258 m d'altitude. Je suis déjà à 1600. Quel dénivelé me restera-t'il ?
1438, me répond Salomon !!!
Hé oui mes enfants, à l'heure ou beaucoup de monde dispose d'Internet et d'un peu de cervelle, il devient de plus en plus dur de prendre les gens pour des crétins...
Cela s'appelle la surmortalité. Et dès lors que l'on dispose des chiffres pour une journée donnée, il suffit d'additionner pour en avoir le bilan total. Bilan qui ne sera pas dû au seul coronavirus. Il peut aussi être dû aux effets du confinement (suicides, dépression, offre de soins "hors covid" réduite au strict minimum - j'en sais quelque chose).
J'ai fait les additions et les soustractions, je vous les épargnerai, et je vous livre les résultats :
- BILAN DU MOIS DE MARS : environ 8000 décès.
- AVRIL : environ 17.000 avec un "pic" à 1150 le 1er. Pour info le 15 on était loin des 1438 annoncés par Santé Publique France, c'était plutôt 650....
BILAN DE LA PREMIERE VAGUE 25.000, qui je le rappelle ne sont pas que des victimes directes du virus;
- DE MAI à JUILLET pas de surmortalité.
- AOUT environ 2000 morts avec un pic de 380 le 12.
- SEPTEMBRE environ 1000 morts
- OCTOBRE (jusqu'au 26) environ 3000 morts avec un pic de 365 le 21.
Cette "seconde vague" a fait, jusqu'à la fin de la semaine dernière, 6000 morts. On est loin des chiffres claironnés par Véran...
Au total 31.000 décès "anormaux".
Ces courbes mettent d'autres choses en évidence.
La grippe du début 2018 aurait fait 10.000 victimes rien que pour mars et avril.
Mais pas vendeur ça, Coco.
Dans mon domaine on voit le pic rouge du 25 juillet 2019 : Près de 1900 décès de plus ce jour-là, où la température a explosé à 42°6 dans la capitale.
Affaire à suivre, le lien que J'ai mis se mettra toutes les semaines à jour.
Je vous embrasse.
16:06 Publié dans actualité, arnaques, non politiquement correct, Science | Lien permanent | Commentaires (10)