15/12/2024
hit-parade des "chansons de papa" pour MARS 1963
1 | 2 | TELSTAR | 3 |
Compagnons de la chanson - 43 k | |||
2 | 8 | A LA GARE ST LAZARE | 2 |
Colette Deréal – 40 k | |||
3 | 1 | LA PECHE AVEC 2 GAULES | 3 |
Henri Tisot – 32 K | |||
4 | 3 | LES BIGOTES | 4 |
Jacques Brel - 29 k | |||
5 | e | FRANCOISE AUX BAS BLEUS | 1 |
Marcel Amont – 26 k | |||
6 | 6 | LA PARTIE DE FOOTBALL | 2 |
Dalida – 23k | |||
7 | 10 | JE T’ATTENDS | 2 |
Charles Aznavour – 23 k | |||
8 | 9 | LE DROIT D’AIMER | 2 |
Edith Piaf - > 13 k | |||
9 | e | MINNIE PETITE SOURIS | 1 |
Henri Salvador – > 12K | |||
10 | e | DONNE TES SEIZE ANS | 1 |
Charles Aznavour | |||
11 | 7 | LE JOUR LE PLUS LONG | 6 |
John William | |||
12 | 12 | JE T’ATTENDS | 2 |
Gilbert Bécaud – | |||
13 | 4 | QUE SONT DEVENUES LES FLEURS | 6 |
Dalida | |||
14 | e | FOR ME FORMIDABLE | 1 |
Charles Aznavour | |||
15 | 5 | CROIS-MOI CA DURERA | 4 |
Nana Mouskouri |
Ce qui frappe en premier lieu, c'est la prédominance d'Aznavour, en 7) 10) et 14). Deux tops 10 et un n°1. Attention ! Ce n'est pas forcément celle à laquelle vous pensez ...
Les Compagnons raflent la mise, la gare St Lazare de ma chouchoute Colette Deréal obtenant une belle seconde place. Une gare que je fréquentais beaucoup les dimanches après-midi pour aller rendre visite à Annie la filleule de mon père qui habitait Suresnes.
Autre montée, celle d'Edith Piaf qui ne fera pas mieux.
4 entrées :
- Françoise aux bas bleus, de Marcel Amont. Le seul twist qu'il a chanté et qui devrait faire un podium
- Minnie petite souris d'Henri Salvador. Le grand virage du chanteur qui désormais va chanter pour les enfants, et ça lui réussira. A commencer par celle-ci qui sera numéro 1.
- Numéro un aussi (je pense) une des deux entrées d'Aznavour.
4 sorties :
- Sherry de Salvador, un demi-échec qui ne dépassera pas le top 4 et les 70.000 ventes.
- Les comédiens version Compagnons, 5 mois de présence, ex n°3 et plus de 120.000 ventes.
- Le jour le plus long, version James Award.
- Take five qui à l'époque n'aura pas fait grand-chose.
Pour nous les jeunes on avait
1) tous les garçons et les filles, 84 k ventes
2) le temps de l'amour, 59 k, beau doublé de Françoise Hardy
3) donne-moi ma chance, 55 k
4) vilaine fille mauvais garçon, 51 k
5) belles belles belles, 50 k
Moi j'étais heureux avec mon chat, les ennuis financiers de mes parents - qui ne me le cachaient pas - me tracassaient quand même. Ma mère dut se résoudre aux "petits boulots". Elle commencera par garder des gosses, deux pestes qui "me volaient ma mère". Au lycée le catéchisme était facultatif et nous avions un aumônier de choc, l'abbé Norget, qui adorait le foot et y jouait en soutane ! Ce prêtre cherchait des volontaires pour un pélerinage à Lourdes pendant les vacances de Pâques, matinée totalement consacrée à Marie et ses malades, les après-midi étant "de repos". Je mourais d'envie d'y aller, le prix du séjour (hôtel ***) étant en grande partie pris par le diocèse, mes parents acceptèrent.
Ma mère gardant les deux pestes, je devins 1/2 pensionnaire. La grande mode pour la récré du midi était les billes à l'époque. C'est ainsi qu'entre 11h30 et 13h30 on pouvait voir une alignée de garçons qui proposaient de gagner des billes avec des difficultés différentes : ça allait de "la bille à 3" (à un mètre) à "la bille à 10" (à 3 mètres). Moi, j'avais déniché un trou, où la bille pouvait entrer aisément, et je proposais une "bille à 10" où je me les faisais en or, car s'il était déjà assez difficile de faire entrer la bille dans le trou, le plus souvent elle en ressortait, poussée par son élan.
Nous avions notre jargon. Ainsi, la bille devait être touchée "sans rex, piquette pure, on ne rend pas les billes de semi" ! Traduire interdiction de les faire rouler, et un seul coup était autorisé.
Le week-end je "scoutais", on se réunissait dans les sous-sols de mon ancienne école. J'avais passé ma "promesse" et j'étais promu topographe du camp que nous allions passer ... dans le Doubs l'été suivant, il s'agissait de descendre la Loue en radeau. Deux soirs par semaine, mes parents me payaient des cours particuliers de natation à la Piscine Lutétia, aujourd'hui disparue. C'est mon prof du lycée qui me les donnait, il acceptait de faire crédit à mes parents.
A dimanche prochain pour avril 1963.
je vous embrasse.
14:21 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
Écrire un commentaire