30/04/2012
Remontée dans le temps
Me voilà rentré.
J'avais écrit "à dimanche 30", en fait c'était entre les deux, dimanche 29 en soirée, et reprise du blog le lundi 30.
Mes vacances furent une réussite.
Surprise pour les premières 24h, ça s'est super-bien passé avec ma fille.
24h, pas 24h01... Les 24h suivantes sont à oublier !
Jusqu'à la soirée du samedi 21, bal costumé entre Lorient et Quimper, qui a permis à beaucoup de gens de la famille de se revoir, parfois après 13 ans... Retrouvailles émouvantes pour beaucoup, et ça effacera certains côtés de la "fiesta", comme la mise en scène de la mère de mon filleul, parfois pathétique, et aussi le fait de voir ce même filleul se faire pourrir de cadeaux. Y compris par bibi, mea culpa !
Je découvrirai durant ce week-end électoral que le plus riche membre de la famille allait voter Hollande, votant à droite depuis sa majorité. Ce cousin qui a réalisé qu'en 2007 il avait voté pour un candidat qui avait assuré ne pas toucher à l'âge de départ à la retraite, et que ce candidat, une fois arrivé au pouvoir, s'était empressé de rajouter deux années de plus. Ce sont des choses auxquelles ont est sensibles vers la cinquantaine...
En revanche, mon cousin/frère, qui ne jure désormais que par la pensée positive, est devenu un adepte... du Front National ! Lui qui me disait, à l'époque où, après la faillite de son entreprise, il n'avait plus que le RMi pour survivre avec son épouse et ses 4 enfants, que "voter ne l'intéressait pas" !
Il aurait dû persister dans cette voie, d'autant que l'assistanat ne fait pas trop partie du programme de Marine...
Cette soirée électorale, que j'attendais depuis des mois, je la passerai chez ma cousine germaine, entouré de Sarkozystes et de Frontistes !
Nos voisins Suisses avaient annoncé la couleur sur 20minutes.fr dès 17h, et c'est sans grande surprise qu'à 20h, je verrai Hollande en tête et Marine à près de 20%... Le candidat sortant buvant la grande tasse !
Au moins l'avait-il prévu, il pourra se reconvertir à Météo-France, entreprise publique qu'il a commencé à bien démanteler !
Pour la première fois depuis longtemps (1993), c'est avec le coeur léger que je quitte Lorient, pour aller rejoindre mon ami Bernard à Quimper.
Lui n'est pas Sarkozyste, et du coup, on a pu boire le champagne !
D'abord, une balade vers la pointe du Raz et la baie des Trépassés. Grandiose avec la tempête :
J'aurais pu tricher, ne pas montrer l'essuie-glace, mais j'avoue: j'étais dans la voiture pour prendre ce cliché, dehors les vents dépassaient les 100 km/h.
Bernard avait ensuite prévu un "pélerinage" à Brest, là où on s'est connus voici... 47 ans !
Nous avons revu nos chers quartiers, ceux où nous avons traîné nos guêtres durant les étés 1965, 66, 67, 68 et 69.
Puis direction la plage, celle où j'ai passé 6 étés consécutifs, de 1964 à 1969. Celle où j'étais amoureux d'une fillette qui peu à peu deviendra une belle ado. Où, plutôt, je pensais être tombé amoureux, car... ces amours étaient saisonnières, et le retour des feuilles mortes endormira chaque année ce sentiment, qui renaîtra l'été suivant, sur le quai de la gare de Brest !
Nous étions une bonne dizaine à cavaler auprès de cette allumeuse en maillot bleu turquoise, dont Bernard, bien sûr.
Sur cette plage, j'y suis revenu environ une dizaine de fois depuis ces vacances passées avec mon père. A chaque fois je rentrerai dans le café qui nous abritait, où nous logions sous les toits avec vue sur la plage (et sur Nadine, la jeune demoiselle en question...)
Mais cette fois, ce sera tès différent.
D'abord la présence de Bernard dans ces lieux que nous avons hantés. Bizarre sensation...
Ensuite, quelqu'un qui se souvenait de tout. Une jeune femme effacée âgée d'une d'une vingtaine d'années à l'époque. Laquelle approchait les 70 ans, et avec qui nous avons discuté.
J'étais pour elle "un gamin très vif, qui ne restait pas longtemps dans le meublé et qui passait ses journées à la plage, sauf les jours de de pluie où elle se souvenait très bien des parties de monopoly interminables passées avec la bande, dont faisait partie Bernard, et bien sûr emmenée par Nadine."
Elle se souvenait de mon père, "qui était sans cesse à la fenêtre pour me surveiller. Notamment avec ses jumelles".
Je n'allais pas lui dire que ce n'est pas tant moi qu'il surveillait mais plutôt l'arrivée d'une 4 chevaux noire, conduite par sa maîtresse !!!
Bref, un retour aux années 64/69, ne manquait plus que la musique qui allait avec, de una lacrima sul viso en 1964 à que je t'aime en 1969 en passant par sunny afternoon en 1966 ou a whiter shade of pale en 1967. Premier slow sur cette chanson là-bas, avec une jeune fille dont j'ai oublié le nom...
Mais l'apothéose - prévue - sera les retrouvailles avec 3 des 5 copains de fac qui formaient la "bande des six", dont je parle dans la note précédente.
Dans le restaurant les couples de l"époque se reformeront, à savoir le légitime, Annie et Michel d'un côté de la table, et l"inachevé", Danielle et moi de l'autre. Danielle avec qui j'aurais pu me marier si je n'avais pas eu à cette époque le coeur marqué au fer rouge par ma première rupture sentimentale...
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/09/01/premie...
Danielle qui me dira "finalement Pat a raison, les Sous-Doués n'ont rien inventé, 7 ans avant nous faisions mieux...."
Dommage qu'on ne se soit pas vus en tête à tête, j'aurais aimé avoir une conversation plus approfondie, notamment sur ce rendez-vous raté, voici 41 ans...
Mon épouse a "subi" cette soirée, pendant que nous évoquions nos souvenirs d'anciens combattants.
Je terminerai en parlant de notre adorable logeuse, qui est en passe de devenir une véritable amie. En plus nous sommes du même bord politique, et c'est tous les trois que nous avons regardé, jeudi soir, des paroles et des actes sur France 2.
Là j'avoue que j'ai hâte que ça finisse, car la campagne de Sarko n'est même pas nulle, elle est largement au-dessous du zéro... Un type complètement aux abois à l'idée de perdre son jouet, et prêt à faire n'importe quoi pour le garder, même les choses les plus pourries.
Je pense que cette campagne restera dans les annales...
Quelques photos de Paris, pour terminer :
Pris de la chambre, une preuve du réchauffement climatique accentué par l'effet de ville
Présent/Passé, à 1 km de notre meublé, à gauche les vestiges du tunnel du chemin de fer de la Bastille, la promenade plantée commençant à l'autre bout du tunnel, à droite le RER A se dirigeant vers Nation.
Témoin du passé, la dernière vespasienne de Paris, située devant la prison de la Santé. L'affiche témoigne que la photo est vraiment prise cette semaine (oui, vraiment une campagne de chiottes...!)
Une vue inhabituelle de la Butte Montmartre, prise de la cité Bergeyre, près des Buttes-Chaumont.
Voilà, je vous embrasse.
16:29 Publié dans actualité, beaux moments, ceux que j'aime, Voyage | Lien permanent | Commentaires (10)
22/04/2012
les 50 interprètes 1963/1974 selon "salut les copains" : Ringo WILLY-CAT
Dernier volet de cette saga, commencée à l'été 2010 avec Adamo.
Alors, Ringo Willy-Cat, dont certains ont attribué le lancement à celle qui sera temporairement son épouse, Sheila.
Il n'en est rien, et j'irai même jusqu'à affirmer le contraire. On y reviendra.
Ringo, de son vrai nom Guy Bayle (peut-être est-il le cousin de Stendhal ?) a 24 ans lorsqu'il enregistre son premier disque, l'Homme.
Je l'ai entendu après coup (l'année d'après), pour moi c'est une pure merveille. L'homme sort en juin 1971 mais ne passe que très peu en radio.
Le second, en revanche, elle je ne veux qu'elle, sorti en décembre, entrera dans le hit de SLC à la 13ème place en février 1972, puis prendra la première place en mars. Juste devant mon ami Gérard Palaprat, qui le dégommera en avril !
Puis en mai sortira trop belle pour rester seule, qui devra se contenter de la seconde place à l'été, derrière un Kiss me indétrônable...
Ma jalousie, sortie en octobre, aura droit à un podium.
Pour cette année 1972, avec trois chansons occupant les 3 premières places, Ringo arrivera directement 5ème interprète et chanteur. C'est cette année-là qu'il tombera amoureux de Sheila, qui de con côté occupera la 6ème place du classement 1972. On ne pourra donc pas dire que c'est sa relation avec Sheila qui lui aura mis le pied à l'étrier....!
Union célébrée par un mariage, et un disque en duo, les gondoles à Venise, lequel bien évidemment arrivera à la première place, en avril 1973.
Il sortira tout seul une bague un collier au mois de mai, chanson qui se classera 5ème en juillet.
Puis ce sera une heure une nuit en octobre, qui ne dépassera pas la 10ème place.
Ringo est en perte de vitesse, et c'est pour moi "l'effet M.Sheila". Ses admiratrices - dont mon épouse de l'époque - le voyant "casé" et donc frustrées, le plebiscitant nettement moins.
Au top annuel, il perd 7 places. Et Sheila 6....
Alors Ringo a une idée géniale : rompre avec son image de "chanteur à minettes", le temps d'un disque. Et c'est sous le nom de "Ringo Formule 1" qu'il sortira un instrumental, tentation, en décembre.
Cette chanson mettra trois mois pour entrer dans le hit de SLC, alors que dès février elle sera meilleure vente de disques (hors dessins animés, je continue à le préciser !). SLC la couronnera en mars.
Rassuré, Ringo retrouve son répertoire et sort en avril accepte-moi, 8 ème chez SLC en juin, 7ème vente de disques.
Remets ce disque arrivera à la quatrième place en octobre.
1974 le verra remonter de 4 places au classement annuel.
De nouveau, petite faiblesse observée en 1975, la rupture sortie en mars, ne "fera" qu'une 14ème place.
Rossana, sortie en juin, sera certes classée 3 mois d'affilée mais ne fera pas mieux que 12ème en septembre.
Un peu mieux pour fille sauvage, 8ème en décembre.
1976 voit les oiseaux de Thaïlande se classer n°2 au mois d'avril. Comme hier seulement 22ème en juin.
Et commence une petite traversée du désert pour Ringo.
Se quitter est impossible, sorti en août 76 ne sera pas classé.
Les violons de Verlaine, sorti en décembre non plus.
Toi, moi, sorti en avril 77 également.
Pourtant de très belles chansons...
C'est la mort du King qui le fera renouer avec le succès. Pourtant cette mort a été célébrée par de nombreux interprètes, dont Dick Rivers et Pétula Clark, mais curieusement, c'est la version "Willy-Catienne" qui décrochera la timbale. Goddbye Elvis est la meilleure vente de disques en septembre 1977.
Nouvelle traversée du désert, avec des ventes d'estime pour ma Pompadour (janvier 78), fais-le moi savoir (mai 78), darlin' (septembre 78), tu veux que je te quitte (janvier 79).
En attendant, c'est Sheila qui le quitte !
Pas de grand succès non plus pour c'est bon de te voir - à mon sens une très belle chanson - en mai.
Mais une chanson bizarroïde du groupe les Buggles, video kill the radio star (ce qui s'avérera faux) sera une oasis avec l'adaptation - dont les paroles n'ont rien à voir avec celles de l'original - qui est ce grand corbeau noir ? 4 ème en janvier 1980.
Hélas, ni allo l'OVNI (avril 80), un homme ne pleure pas (octobre 80), tendrement (1981) l'ange exterminateur la voix du magnétophone (1982) et j'ai toujours besoin d'amour (1983) n'auront de succès.
Ringo arrête donc, après 12 ans de carrière.
Pour l'anecdote, il ouvrira un resto à Toulouse en 2000, et je peux vous dire qu'à l'époque on y mangeait très bien ;-)
Fin de cette saga des chanteurs les mieux classés dans le hit de SLC de 1963 à 1974.
Dans 15 jours début d'une nouvelle série, consacrée aux tubes de l'été, et ce sera, cette fois, pour éviter toute contestation, basé sur les ventes de disques.
D'ici quelque temps, je vous proposerai également une nouvelle série sur les chanteurs - et chanteuses - français(e)s, mais portant cette fois sur les 50 années 1963/2012, et basée également sur les ventes de disques.
Je vous embrasse.
18:10 Publié dans ceux que j'aime, Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (3)
18/04/2012
A dimanche 30 !
Je pars pour 10 jours demain matin de bonne heure, mon parcours habituel depuis septembre dernier, à savoir :
• Chez ma fille dans les Côtes d'Armor (est !!!!!!!!) , jusqu'à samedi.
• Dans ma famille (celle de mon frère-cousin Jean-Yves et de mon filleul, son neveu) à Lorient et environs de samedi à lundi. (je vote - "utile" - par procuration).
• Chez mon ami Bernard de lundi à mercredi.
• A Paris de mercredi à dimanche, avec un immense point d'orgue vendredi.
Déjà, je manque de peu Gérard Palaprat et son épouse Guylaine, avec qui j'aurais pu passer un moment mercredi. Mais mon train arrivant à 19h11, pas possible. Ca sera pour une autre fois (septembre prochain je pense, vers la Bretagne).
Mais vendredi, ce seront de grandes et belles retrouvailles.
Je vous campe le décor (extrait d'une ancienne note) :
En octobre 1970, j'intègre la fac. Changement total d'ambiance avec Louis-Le-Grand, les robes courtes et colorées des jeunes filles tranchent avec les blouses blanches de LLG, la fac est toute neuve (même en construction) ce qui change du bâtiment XVIIème siècle d'où je venais.
Je m'inscrivis tout de suite en section "sport", nanti de mes 10'8'' aux cents mètres qui m'avaient mis "hors-barême" pour le 80m du bac.
C'est un monde nouveau que je découvrais, on pouvait étudier "à la carte" ! Et en dehors des TP et TD notre présence n'était pas obligatoire.
Il y avait, en haut de l'échelle, le cours magistral en amphi, 300 personnes avec un prof très éloigné de nous (dans tous les sens du terme). Puis, les Travaux Dirigés, l'équivalent d'une classe de lycée, avec une vingtaine de personnes. Et enfin, les "colles", dont le sens n'avait rien à voir avec celles du lycée ! C'était des cours presque particuliers à 2, 3 personnes que nous faisaient les étudiants de licence ou de maîtrise.
Il y avait aussi les TP, Travaux Pratiques de chimie, branche dans laquelle je m'étais engagé.
J'eus comme "binôme" une certaine Annie. Avec laquelle je sympathisai immédiatement. Rien de plus, car mon coeur était déjà pris . Du reste pas mal d'étudiantes venaient s'assoir à côté de moi en amphi, pour me faire la conversation !
Je restais sur un énorme échec sentimental, une jeune fille de Franche-Comté pour qui j'avais fait les vendanges et que ses parents avaient enfermée pour ne pas avoir la tentation de poursuivre cette idylle. Je ne pensais qu'au jour où je pourrais y retourner, monté sur un cheval blanc, pour enlever ma belle.
Et je me lançai à corps perdu dans mes études. Ne ratant aucun cours, aucun TD, aucune colle, aucun TP.
Et quand vint le jour du "partiel" de maths, je pensais bien m'être débrouillé, au lycée ce que j'avais fait méritait au moins un 13/20.
Hélas, quand, début novembre, arrivèrent les résultats, je fus très déçu même si j'étais parmi les 50 premiers de l'amphi, je n'avais que 7/20 ! Méthode efficace pour décourager les "première année", qui marche toujours aujourd'hui.
J'avais repris mon entraînement aux 100m, sur un stade près de la Porte de Clignancourt, mais je m'aperçus très vite qu'il fallait que je m'entretienne ! Mes 10'8"" était devenus 12'1"", et peu à peu je recommençai à grapiller les précieux dixièmes.
Puis arriva la mort de De Gaulle, qui me permit de tenter de revoir ma "promise" en Franche-Comté et qui se solda par un échec magistral.
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/09/01/premier-baiser-premiere-rupture-1970.html
A mon retour, je n'avais plus goût à rien. Si je continuais à fréquenter les bancs de la fac, c'était pour faire plaisir à ma mère, mon père s'étant une fois de plus montré odieux à l'occasion de ce maudit retour.
Du reste pour moi cette année de fac était du "remplissage", avant l'Essentiel, le concours d'entrée qui était la porte de l'Ecole Supérieure de la Météorologie, la profession dont je rêvais depuis mes 12 ans. Mon père m'avait dit "passe ton bac d'abord", c'est ce que j'avais fait. Me faisant ainsi rater 3 années de travail, lesquelles m'auraient bien servi actuellement, pour ma retraite.
Je gagnerais environ 30% de plus.... Merci papa !
Les cours n'étant pas obligatoires, je les séchai donc, mais restaient les TD et les TP qui eux l'étaient.
Je dois beaucoup à mon binôme Annie, qui, mise au courant de mes déboires, faisait ce qu'elle pouvait pour me dérider lors de ces fameux TP, n'hésitant pas à mettre n'importe quoi dans les éprouvettes. C'était, 8 ans avant, "les sous-doués"...
Annie avait une amie, sa meilleure amie, qui s'appelait Danielle.
Et je me liai vite d'amitié avec ces deux jeunes filles, à qui je racontai mes malheurs Jurassiens.
C'est après les vacances de Noël que les choses s'accélérèrent. Par, si j'ose dire, "cooptation".
Annie tomba amoureuse d'un grand garçon, hypersympa, prénommé Michel. Et j'avais deux sentiments contradictoires en les voyant, se donnant la main, toujours serrés l'un contre l'autre.
1) que c'est beau, deux êtres qui s'aiment à ce point, mais
2) et dire que pour moi c'était encore ça il y a quelques mois...
La bande des trois devenait la bande des 4. Mais pas pour longtemps, car Michel emmenait dans sa "musette" un grand copain à lui, Clément.
Et de 5.
Mais Clément était amoureux de la "vieille" du TD, Claire. On l'appelait "la vieille" car elle avait 24 ans, ayant essayé diverses voies avant de se retrouver parmi nous. Et Claire vint tout naturellement nous rejoindre, la "bande des six" était née".
Curieuse bande en vérité car constituée de deux couples et d'un duo, Danielle et moi. Danielle qui je crois, n'aurait pas demandé mieux de constituer avec ma pomme un troisième couple.
Danielle ne m'était pas du tout indifférente, mais elle ressemblait énormément à Brigitte, la jeune jurassienne. Et en plus chez moi, les chagrins d'amour durant très longtemps, je n'étais pas prêt pour une nouvelle rencontre.
A partir de ce moment-là, la fac ne nous verra quasiment plus.
Certes pour nos parents respectifs on fera semblant d'y aller, on se lèvera à 7h30 et on prendra le métro, mais pour... se retrouver tous les sur le quai du métro Châtelet, ligne 7 direction Ivry, devant les premières classes.
Et quatre mois se passeront comme ça, de janvier à avril. Nous nous baladerons de tous les côtés dans Paris, et même en dehors. C'est avec eux que j'irai pour la première fois "en boîte", en fait à Paris des caves.
C'est avec eux que je m'initierai au bowling.
C'est avec eux que je vais tâter du fast-food, qui à l'époque ne s'appelait pas MacDo mais Wimpy.
Nous aurons nos quartiers généraux : Le matin, ce sera la brasserie "l'Etoile" où en guise de repas nous mangerons des sandwiches.
L'après-midi c'était le Bar de l'Odéon, juste à côté du Théâtre du même nom, où nous refaisions le monde en buvant des cafés (ce qu'il y avait de moins cher) et écoutant des chansons au Juke-Box. Nos préférées étaient "la vente aux enchères" de Bécaud et "qui a tué grand-maman" de Polnareff.
Danielle et moi regardions les deux couples s'enlacer, se bécoter. Parfois, quand nous nous baladions, nos mains se frôlaient. Mais ça n'allait pas plus loin, je n'étais pas assez "mûr" pour ça. Dans tous les sens du terme.
Un des plus beaux cadeaux que je recevrai de ma vie, c'est à eux que je le devrai. Un simple 45 tours, mais sur lequel tous avaient mis un petit mot.
Puis arrivèrent les vacances de Pâques, le break nécessaire pour faire le point. Ce furent 15 jours en Lozère, comme l'année d'avant. Quinze jours merveilleux que je passai avec mon père qui voulait se racheter de sa conduite immonde de l'automne. Ma mère nous rejoignit pour 8 jours, et nous étions cette fois motorisés. Que des Solex, certes, mais nous n'étions plus tributaires des horaires de car.
En plus il fera beau et doux quasiment tous les jours, ce fut une parenthèse bienvenue.
Au retour, ce n'était plus ça. Les couples en avaient marre de "la bande" et préféraient - je les comprends - se retrouver en tête à tête. J'irai alors très souvent chez Danielle, écoutant Iron Butterfly (une chanson de 18 minutes) , Elvis et quelques autres. Nous discuterons énormément elle et moi. J'essayais de lui faire comprendre avec mes mots, mes pauvres mots de mec, que pour moi ce n'était pas facile, que j'aimerais tellement tomber dans ses bras mais que "quelque chose" m'en empêchait. Mais je ne connaissais rien de la psychologie féminine...
A tel point que vers la fin Danielle aura des doutes sur mon hétérosexualité ! Et il faudra que je m'invente un coup de foudre bidon pour une autre fille du TD pour faire stopper la rumeur naissante...!
De temps en temps quand même nous nous retrouverons à 6, dans un quartier où - je l'ignorais complètement, mon père me l'ayant caché - habitait celui qui allait devenir le parrain de ma fille.
Puis mai vit l'éclatement du groupe. Annie et Michel tinrent à m'accompagner pour passer mon concours professionnel, d'où dépendait ma future carrière.
Je devais les revoir trois ans plus tard, avec ma toute jeune première épouse, où nous partagerons un repas dans un resto sympa de la gare Montparnasse ("le Grenier") disparu depuis. Ils étaient toujours ensemble.
Et plus de 35 ans ont passé...
C'est par le site "copains d'avant" que je remarquai une certaine Annie N... qui avait fréquenté un lycée du XXème entre 67 et 70. A tout hasard, style Dubosc dans Sophie Boustier, je lui envoyai un message dans lequel je lui demandais grosso-modo si c'était pas elle la Annie avec qui nous allions au bar de l'Odéon avec 4 autres étudiants.
Et le lendemain elle me répondit, me disant que oui, c'était bien elle, et qu'elle était mariée avec deux enfants.
Et là, le plus beau. Un truc qui me fait rêver, moi la midinette masculine des blogs.
Car elle s'est mariée... avec Michel, celui de la fac. Le couple que j'ai vu se former sous mes yeux en 1970 est toujours là, 40 ans après... !
Il y a des choses qui vous réconcilient avec la vie. Ces deux-là n'auront donc jamais connu d'autre "partenaire" (beuark ce mot, c'est un terme de belote, pas d'amour...) de toute leur vie.
Et donc, il est convenu que vendredi 27 à 19h45 on se retrouve devant la fontaine St Michel.
41 ans après, je reverrai 4 membres de la bande des 6.
On aura des choses à se dire, car ces 41 ans ont été très différents pour les uns et pour les autres !
Je vous raconterai...
Et je vous embrasse.
17:41 Publié dans beaux moments, ceux que j'aime, moi, Voyage | Lien permanent | Commentaires (3)
La dernière ARNAQUE de la Banque Postale
Fin mars, je reçoins un courrier de cet établissement, concernant le compte de mon épouse, qui ne sert plus depuis longtemps :
Nous avons constaté que le compte n° xxxxx était inactif. Aussi vous conseillerai-je de clore ce compte dans un délai de 30 jours, car désormais à la Banque Postale, les comptes inactifs sont taxés de 35 euros par an.
???? Ah booon ??? Les comptes dont la Banque Postale n'a pas à s'occuper sont taxés à 35 euros par an ?
Immédiatement, je téléphone à mon centre financier pour leur dire que je clôturais le compte en question.
"Désolé, mais il nous faut une demande écrite...."
Là mon petit côté parano me dit que cette demande, si ça se trouve, ils feront ceux qui ne l'ont pas reçue, et un mois après, boum ! 35 euros !
Mais, une fois de plus, je choisis de "faire confiance". Il ne faut pas voir le mal partout !
Hélas....
Ce matin, en regardant mes comptes sur Internet, je vois que le compte de mon épouse a subi une ponction de 0.85 euros. Bizarre pour un compte vidé par mes soins dès le 30 mars et qui est censé être clôturé !
Je rappelle mon centre financier, et au bout de 14 minutes de "musique postale", je tombe sur un conseiller qui me dit que non, ils n'ont rien reçu de ma part...
Je lui précise que j'avais mis mon adresse au dos, et que si la lettre s'était égarée, elle me serait revenue.
Peine perdue, il me faut refaire un autre courrier...
Qui risque fort de subir le même sort que le précédent, ce que je dis au conseiller, qui me raccroche au nez !
C'est que les courriers non reçus, je commence à en avoir ma dose ! L'an passé, entre la société qui m'a posé des panneaux photovoltaïques, ERDF et son bras armé le consuel, c'est environ une dizaine de lettres qui s'était perdues...
Bref, il n'y a pas 36 solutions : le recommandé.
Tout bénef pour la Poste...!
Mais j'ai oublié qu'on est mercredi :(
Et que le mercredi, dans la France profonde en général et mon village en particulier, c'est "jour sinistré" !! Pas de poste, pas de médecin, pas de pharmacien...
Donc, du coup il va me falloir poster mon recommandé à Paris, demain entre mes deux trains !
Bougez avec La Poste !!!!
Avec un frisson rétrospectif, je me dis que si leur système informatique n'avait pas vendu la mèche en me ponctionnant de 0.85 euros pour "frais de tenue de compte", et que donc par là ils ne m'avaient pas signalé que le compte en question n'avait pas été clôturé, les 35 euros m'auraient été extorqués !
Vu qu'ils n'avaient rien reçu..
"Faire confiance" à une entreprise, est-ce vraiment encore possible de nos jours où tous les (bons) coups sont permis ???
Je vous embrasse.
15:42 Publié dans arnaques | Lien permanent | Commentaires (19)
17/04/2012
Le Paris d'avant....
1900 : l'abreuvoir à chevaux
1925, l'allumeur de réverbères
1959, un Paris que j'ai connu, avec d'abord la toute nouvelle boîte aux lettres
Puis toujours en 1959 les colonnes Morris, dont le maire de Paris a décidé la destruction en 2006, mais qu'on voit de plus en plus dans les grandes villes de province :
Je vous embrasse.
17:58 Publié dans histoire | Lien permanent | Commentaires (0)
16/04/2012
Facebook qui pleure et facebook qui rit
Tout à l'heure, avant d'aller dîner, j'avais le coeur en berne. Facebook, encore...
Puis je suis revenu, ai jeté un oeil et j'ai vu ça :
Oui, en bas, à gauche...
Je n'avais rien demandé, et je suis encore plus étonné d'avoir obtenu ce titre, venant de gens formidables, incarnant le talent et la générosité...
Du coup, mon moral est repassé au vert :)))
Pourquoi "en berne" tout à l'heure ?
Oh, ça ne vaut pas le coup de le raconter...
Trop triste, trop nul !
Je vous embrasse.
21:07 Publié dans détripage | Lien permanent | Commentaires (4)
15/04/2012
les 50 interprètes 1963/1974 selon "salut les copains" : Hervé VILARD - II
II - LA RESURRECTION.
Mais pas tout de suite...
1972.
Après cette année 1971 de folie , Hervé Vilard va connaître de nouveau une traversée du désert.
Je tutoie les anges, sorti en avril, n'aura aucun succès.
En revanche, amore caro amore bello, qui sortira en octobre, sera classé. Oh, pas terrible, une miséreuse 15ème place.
Pas de classement dans le top annuel SLC pour 1973, ni du reste les années suivantes.
1973.
Aucun succès pour pour toi ce n'était rien et elle reviendra.
1974.
Pas de classement pour elle était belle, mais quand même une 22ème place pour amoureux d'un soir, en août. Ce sera sa dernière chanson classée, avant de nombreuses années.
En ce qui concerne la période étudiée sur SLC, 1963/1974, Hervé Vilard se place... à la 25ème place !
Et ensuite ?
Ensuite, donc, un long désert de 4 ans.
Passeront inaperçus - sauf pour ses fans - ses 4 disques de 1975, à savoir si tu ne m'aimes plus, champagne, histoire de Vito Corleone et ma chanson de liberté.
Idem pour ses deux chansons de 1976, Si et belles.
Pas de sorties en 1977.
Mais un bon succès pour 1978, avec Rêveries. Mais qui ne sera cependant pas classé. Rappelons qu'entre 1976 et 1984, seuls pourront apparaître les 8 ou 9 meilleures ventes françaises. Il se peut très bien que rêveries ait été classé 10ème...
Hervé, qui n'y croyait sans doute plus, est réconforté par le succès relatif de cette chanson, et sort un second disque en décembre 1978.
Bingo !!! Là c'est le jackpot.....
Hervé Vilard, qui avait obtenu au cours de sa carrière deux podiums en 1971 (on laisse toujours quelqu'un derrière soi et les enfants ont besoin d'amour) et une médaille d'argent avec son fameux Capri c'est fini en 1965, va enfin classer une de ses chansons à la première place ! 14 ans après le début de sa carrière...
Voilà qui doit encourager pas mal de gens, un tel come-back n'est pas impossible, et a déjà été réussi par Michel Berger (désert de 8 ans entre 1963 et 1972), Christophe (5 ans entre 1966 et 1972), C Jérôme (7 ans entre 1977 et 1985) France Gall (5 ans entre 1968 et 1974) Chantal Goya (10 ans entre 1966 et 1977), Herbert Léonard (9 ans entre 1971 et 1981), Demis Roussos (9 ans entre 1978 et 1988) et Michèle Torr (9 ans entre 1966 et 1976).
Bref, la chanson en question, Nous, attendra février 1979 pour arriver dans la classement des meilleures ventes, à la 4ème place, et sera enfin meilleure vente française en mars. Puis en avril !! Seul est devant lui le fameux Born to be alive, sans quoi Nous aurait été numéro un toutes catégories...
En mai aussi !!! Au final, 10 semaines de présence au sommet.
Ironie de l'histoire, Nous sera le second 45 tours français le plus vendu pour 1979 avec plus d'un million d'exemplaires, le numéro un étant.... Aline, de Christophe !
La "vague rétro" était alors à son sommet. La preuve étant le retour de Chantal Goya et de Michèle Torr...
Du reste, il va reclasser Capri c'est fini numéro 5 en octobre...
A partir de là, la carrière d'Hervé Vilard est relancée. Si j'ai mal je t'aime n'est pas dans les 10 meilleures ventes françaises, j'm'en balance sorti en décembre sera classée 7ème en janvier 1980.
Très bonne année 1979 pour Hervé Vilard, et ce n'est pas fini.
Reviens sera à son tour numéro un, mais une semaine "seulement" à l'été 1980 et Pas pleurer sera classée 9ème en février 1981.
Je l'aime tant sera 6ème en mai 82.
Méditerranéenne 4ème en juin 1983.
Fin de sa "résurrection"....
Il faut quand même noter une belle "dernière salve" , la 17ème place pour mamma mia, le 29 mars...1992 !
Belle carrière quand même :)
A dimanche prochain pour le dernier épisode de cette saga commencée en 2010, où nous retrouverons "M. Sheila", alias Ringo Willy-Cat.
Je vous embrasse.
16:15 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
Nouvelle saga
Ayant reçu quelques commentaires et de nombreux mails, au sujet de mes sources concernant ma saga des 50 chanteurs des années 63/74 selon le Hit parade mensuel de Salut Les Copains, beaucoup m'ont confié qu'ils auraient aimé avoir en leur possession ces vieux classements, même s'ils étaient biaisés.
Au moins avaient-ils le mérite de faire connaître aux lecteurs quelles étaient les chansons entendues à telle époque.
Au début, j'avais envisagé un "deal", à savoir envoyer ces hit-parades par mail, soit quand même 170 pages, moyennant rétribution. Légère rétribution, qui compensait le temps passé à les scanner.
Autant ne rien vous cacher, je vendais les 170 hit-parades 17 euros ! Alors que personnellement j'ai dû dépenser environ 100 fois plus pour arriver à reconstituer - depuis 2000 - ma collection de SLC.
Bizarrement, je n'ai plus eu de signe de vie de ces demandeurs. Qui ne sont finalement pas si passionnés que ça ! Perso, j'aurais dépensé 100 euros pour avoir cette mine.
Aussi ai-je eu une autre idée. Mettre en ligne ces hit-parades, à raison d'un par mois.
Tous les 15 du mois vous aurez le hit-parade d'il y a 49 ans !
Vous aurez.... si vous les lisez ! Parce que si ces hits n'intéressent pas grand-monde (allez, je fixe la barre à 50 lectures) j'arrête cette saga.
Donc, aujourd'hui 15 avril 2012, voici le hit du 15 avril 1963.
Je vous embrasse.
15:05 Publié dans Hit-parades SLC | Lien permanent | Commentaires (3)
14/04/2012
Comme un lapin de six semaines...
C'était l'expression favorite de "la terreur des forums" de Psychologies, entre 2003 et 2004 (il fut "viré" après) un certain Loubou, qui à mon avis faisait partie de l'équipe de modération, en poussant les gens dans leur retranchements. Après tout, le site était particulier, et ceux qui y allaient étaient soit des voyeurs, soit des malades. Rares sont ceux qui ont passé plus de quelques semaines chez Psycho en ne faisant pas partie de ces catégories-là.
Bon.
Mais je m'égare totalement, ce préambule n'a rien à voir avec la note que je suis en train d'écrire, qui traite de
...belote !
Je joue à la belote sur Internet (déjà 480 parties) avec de "vraies" gens, et ma foi, je me débrouille de mieux en mieux.
J'étais une brêle quand une amie du Jura m'a inscrit, à présent je me défends honorablement.
Il y a trois façons de former une table :
• Soi-même contre des robots. C'est là qu'on mesure sa véritable valeur. Mais aucun dialogue, la partie est fade même si c'est dans ce contexte que je m'en sors le mieux.
• Jouer contre de parfaits inconnus entre eux. Là aussi je m'en sors pas trop mal, disons à "niveau" équivalent (le niveau va de 0 pour la brêle à 2000 pour le bon joueur. Et au-delà pour les surdoués de la belote. Moi j'ai 1300. Pas mal, après être tombé à 450 vers le mois de novembre !
• Jouer contre des gens qui se connaissent.
Et là, si en règle générale je me débrouille également pas trop mal, parfois il arrive que je me prenne des branlées monumentales !
C'est seulement hier qu'un de mes adversaires - qui jouait avec sa femme - et qui était dans un certain état d'ébriété, a éclairé ma lanterne, après deux capotes successives : Lui et sa femme trichaient !!
Et c'est là que je me suis retrouvé comme un lapin de six semaines ! Pour moi on ne pouvait pas tricher à la belote...
Et bien si, par Internet on peut !
Il suffit que les deux partenaires soient reliés par téléphone (ou pas msn) et que chacun dise à l'autre les cartes qu'il a en mains... Ainsi ils "prennent" ou pas, sans aucun risque. Et jouent en fonction de ce qu'ils ont à eux deux.
Bien entendu j'en ai tiré la leçon, et désormais j'éviterai de m'inviter dans les "tables" où les gens se connaissent. Sachant que je peux faire de même avec mon ami Bernard !!!
Mais je ne pense pas qu'il soit d'accord pour ça !
Je vous embrasse.
09:38 Publié dans arnaques, Web | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : belote
13/04/2012
mini mini mini
... ♪ tout est petit dans notre vie ♪ , chantait Jacques Dutronc voici déjà presque 50 ans.
Mais il ne pensait pas si bien dire, regardez l'évolution en 30 ans :
1981
la "floppy disc", pouvant contenir 1 photo de qualité moyenne...
1987
La disquette rigide, qu'on ne fabrique plus depuis l'année dernière, 4 fois plus de stockage en 6 ans, celle-ci peut contenir 4 photos de qualité moyenne, 1 photo de bonne qualité.
1988
Le CD-R, Le grand bond en avant, comme disent les Chinois, capacité de stockage multpilée par près de 500.
On peut y mettre près de 2000 photos de qualité moyenne, près de 500 de bonne qualité, 150 de qualité professionnelle.
En outre on peut y loger 200 chansons au format mp3, ou un film en format DiVix.
1995
En 7 ans, "seulement" 7 fois plus de stockage.
On peut y mettre 13.000 photos de moyenne qualité, 3500 photos de bonne qualité, 1000 photos de qualité pro, 1350 chansons au format mp3, 30 albums, 6 films en DiVix ou un film de qualité professionnelle.
2002/2010
Un bond en avant progressif. En 2002 une clé USB avait moins de capacité de stockage qu'un DVD.
Mais les plus récentes peuvent aller jusqu'à 64 Gb, soit l'équivalent d'un disque dur de PC vendu en 2004 !
Ces clés-là peuvent contenir :
• 180.000 photos de qualité moyenne.
• 45.000 photos de bonne qualité.
• 13.000 photos de qualité pro.
• 18.000 chansons au format mp3
• 400 albums (en fait toute une discothèque)
• 90 films en DivX
• 15 films de qualité professionnelle.
2011
Enfin, le dernier cri, la micro sd, qu'on trouve dans les portables, qui peut contenir 128 Go, soit la capacité d'un disque dur de la fin des années 2000.
Le double de ce que peut contenir la clé USB (360.000 photos prises d'un portable par exemple).
Et avec des dimensions qui n'ont rien à voir avec la "floppy disk", laquelle mesurait près de 21 cm de long....
Et qui contenait 355.000 fois moins de données !
La prochaine étape c'est quoi ???
Je vous embrasse.
14:55 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (4)