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30/05/2012

Départ en (mini) vacances

Mon épouse est enfin sortie de l'hosto hier (ce ne fut pas facile) et pour éviter qu'elle ne se fatigue trop ici (ce matin, grande lessives, arrosage de jardin, valise - que j'avais pourtant préparée) zou, direct en voiture ! Direction les gorges de l'Ardèche.

Pour l'aller, je prends la route la plus directe pour moi, à savoir Lausanne-Genève-Annecy-Chambéry- Grenoble (où nous coucherons ce soir). Puis demain ce sera Valence - Montélimar - Ardèche Sud.

Au retour, après deux jours de demi-pension, nous comptons remonter le département de l'Ardèche, via Annonay - St Etienne de St Geoirs (souvenirs souvenirs) - Bourgoin - Bourg en Bresse - Lons - Poligny (ou nous récupérerons notre chat) puis maison. Etape ou non, en fonction de la fatigue de mon épouse et du temps.

Bien entendu vous aurez des photos !!

Je vous embrasse.

10:35 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (3)

25/05/2012

Visite nocturne

Non, non rassurez-vous ce n'est pas la visite d'un cambrioleur ! Mais je me demande si cela n'aurait pas été plus souhaitable ?
Non, c'est elle qui est venue, une nouvelle fois dans mes rêves. Alors que je pensais en avoir fini avec elle (Nathalie), que suivant les conseils qu'elle s'était elle-même appliqués dans sa lettre de 2003, je "faisais tout pour essayer de l'oublier".

Mais voilà, une vie qui devient plus paisible, et ça repart :(

Car c'est là que je me rends compte que déjà vivre avec un(e) épileptique n'est pas facile. On a l'épée de Damoclès sans arrêt suspendue au-dessus de sa tête, on ne peut faire aucun projet (la preuve, nos vacances de la semaine prochaine à l'eau) et on doit sans cesse prendre des tas de précautions. Comme celle, par exemple, de ne jamais passer de vacances à moins d'une demie-heure de route d'un hôpital.

Ensuite, vivre avec un(e) aphasique est exténuant. Dans le cas de mon épouse, si avec les autres elle fait - du moins au début - des efforts démesurés pour essayer de se faire comprendre, avec moi c'est tout autre ! Je suis censé traduire immédiatement ses propos, même les plus abscons.
Par exemple, la semaine dernière, il fallait que je traduise (je vous jure que c'est vrai) "y en a une qui est en ville"... par (tenez-vous bien) "il y a un bocal qui est dans l'herbe" !!!
Alors évidemment, le ton monte, elle se renferme sur elle-même pensant que je ne fais aucun effort, moi je m'énerve et m'enferme dans ma cave. Et c'est comme ça depuis le début de ma retraite.

En plus le sentiment qu'elle a de ne pas être comprise est générateur de crises, nouvelle épée de Damoclès ! Heureusement qu'on a nos voisines...

Bref depuis 16 mois, je vis constamment sous pression. Sans finalement trop m'en rendre compte, si ce n'est par des trous de mémoire de plus en plus fréquents, que je mettais sur le compte de l'âge.
Que nenni ! Ces troubles sont, depuis 24h, en train de s'atténuer, c'est tout simplement que mon cerveau est trop pris d'un côté et qu'il compense par un autre. Donc par la mémoire.

1 mois sans mon épouse, et je retrouve ma mémoire légendaire !

Mais je n'y tiens pas. Car si, effectivement, le manque de stress permanent est épuisant au possible, je ne tiens pas trop à retrouver ma mémoire d'avant... Non je ne suis pas maso, mais parmi tous mes souvenirs, il en est que leur effacement m'aide "quelque part".

Je reprends les paroles de Richard Cocciante dans sa chanson "quand un amour" de 1983 :

Parce qu´elle est là collée à toi
Parce qu´elle est là au fond de toi
Parce qu´elle est là quand tu respires
Et jamais plus tu ne pourras l´arracher
Et même si tu changeais de peau
Et même si tu changeais de nom
Et même si tu changeais de ville
Et même si tu changeais de vie
Et même si tu changeais le monde...

Exact. Si je n'ai pas pu changer ni de peau ni de nom, au moins ai-je voulu changer de ville et de vie.

Mais elle est toujours là, tapie dans un coin, prête à ressurgir dès que la voie est libre.

J'ai donc rêvé de Nathalie cette nuit.
La dernière fois, c'était il y a un an et demie, alors que j'étais à Lons, coincé par la neige pendant 5 jours. Et j'avais peu à peu retrouvé une certaine sérénité, cette même sérénité que j'ai aujourd'hui.

On m'objectera : "mais la dernière fois, en août 2011, 13 jours d'hosto, ça aurait dû faire la même chose non ?"

La dernière fois ils me l'avaient collée à Dole (100 km) et ma voiture avait des soucis. Je partais donc le matin par l'autocar de Besançon pour prendre le TER de Dole, puis le bus de ville (quand il y en avait) et rebelote au retour, j'arrivais chez moi, exténué, vers 21h...
Pas trop eu le temps de "souffler !

Donc le rêve.

Un peu le même que la dernière fois. Ce coup-là j'étais dans une grande ville, dans le métro, et un groupe de jeunes entre dans une station. Parmi les jeunes : Nathalie. Nathalie à 25 ans, coiffée de la même façon, avec toujours les mêmes vêtements : pull blanc très large, jean bleu délavé et chaussures noires. Laquelle n'arrête pas de me fixer, avec un air de reproche. Moi, je me demande si c'est vraiment elle, et c'est quand elle parle à une copine que je reconnais sa voix, très caractéristique.

Bien sûr réveil immédiat, 7h10, je n'ai d'autre solution que de me lever....
Combien de temps ce rêve va me perturber ? la dernière fois ce fut 48 heures !

Et autre question qui se pose: Que vais-je devenir si mon épouse disparaît ? Dans le cas contraire, facile : elle revend la maison et s'en achète une dans sa Normandie natale, où lestée de son "boulet" (moi) on l'accueillerait les bras ouverts.
Mais moi ?

J'avais pensé, vu que mes nombreux cousins sont tous du côté de Lorient, que j'ai un ami de 50 ans à Pont l'Abbé, un ami du net à Quimper, et surtout ma fille vers Lamballe, aller habiter en Bretagne, dans une ville d'où je pourrais - en train car je ne tiens pas à conduire au-delà de 75 ans - rejoindre ces trois villes en moins de deux heures.

Et j'ai trouvé.... Morlaix ! Morlaix qui est la ville Bretonne que je préfère, avec son vieux quartier qui a échappé aux hordes touristiques, une ville blottie dans sa vallée, avec la mer qui y commence, tout doucement...
Morlaix où je peux trouver des appartements au prix d'une bouchée de pain
http://www.seloger.com/immobilier/achat/immo-morlaix-29/b...

Ce qui me constituerait un petit pécule non négligeable en plus de ma retraite et je pourrais me payer une petite résidence secondaire dans mes chères montagnes...


Seulement voilà... Morlaix-Lannion, c'est 37 km !!! Et même sans voiture, c'est 42 minutes de train !!!

Alors je ne sais plus, avec cet élément nouveau, que je viens de réaliser : quoi que je fasse, même en ne voulant plus regarder un film d'amour, ni lire un roman d'amour, ni écouter "nos" chansons, encore moins regarder "notre film", celui que j'avais fait lors de la communion de ma fille juste avant que l'on ne se déclare et que j'avais voici quelques années transféré sur DVD puis sur clé USB (Le jeter ? Pas question, je jetterais les 9 ans de ma fille avec !!!) quoi je que je fasse donc, elle est en moi jusqu'à ma mort, ce qui est somme toute logique si je tiens à ce qu'elle y soit après...

Bon, j'attends donc avec impatience le retour de mon épouse, afin qu'elle recommence à me prendre la tête, et que Nathalie ne puisse plus avoir de prise sur la tête en question (!!)

Je vous embrasse.

17:01 Publié dans psy | Lien permanent | Commentaires (2)

22/05/2012

Le "trou de la Sécu": une vaste fumisterie...

Il vient d'où le "trou de la Sécu" ?

A droite on dira "de la CMU, très coûteuse".
A gauche et ailleurs on dira : du vieillissement de la population.

Que nenni !! Le trou de la Sécu, il vient... de la politique du parapluie !

Ma femme est épileptique depuis 1985.

Au début, dans les années 80, dès qu'elle avait une crise, on appelait le médecin, qui lui faisait une piqüre de Rivotril et le lendemain, tout allait bien.

A présent, c'est tout autre chose...

16h cet après-midi.

"Quelque chose" me dit qu'il faut que j'aille voir mon épouse.
Effectivement, je la trouve sortant de la douche, tenant un sous-vêtement à la main, qu'elle essayait en vain d'enfiler.

Vu que la nuit dernière elle n'avait pas fermé l'oeil, tout de suite j'ai été sur mes gardes.

Je l'allonge aussitôt sur le canapé, attendant que le malaise se passe, mais à 16h20, je vois son bras gauche se lever, ses yeux se révulser : elle commençait une crise.

Là, tout de suite, j'ai appelé le docteur, à 4 km de là.

"Venez vite Docteur, ma femme fait une crise...
- Mais je ne peux pas, faites le 15...
- Ecoutez, je sais qu'avec une piqûre de Rivotril ça passera, vu qu'elle commence tout juste son malaise.
- Non, ce n'est pas dans la procédure (sic), Epilepsie, dorénavant, c'est le 15..."

J'appelle donc le 15.

Qui ne répond pas.

Il finira par répondre à 16h30.
"appelez les pompiers, me dit-on, et s'ils n'arrivent pas à enrayer les symptômes, rappelez-nous..."

Les pompiers arrivent à 16h40, constatent qu'ils ne peuvent rien faire, et à 16h50 rappellent le 15.
Qui dépêchent un véhicule de secours.

Qui arrive à 17h10 (19 km quand même).

Là, ils.... font la fameuse piqüre à mon épouse, mais à présent c'est trop tard. 50 minutes - et surtout 8 crises - se sont passées, alors boum ! Comme en août dernier (sauf que là il n'y a pas urgence) coma artificiel !
Pratique. Comme ça ils seront "couverts" jusqu'à l'arrivée au CHU.

La suite, je ne la connais que trop.
Pendant trois jours elle sera intubée, incapable de dire un seul mot.
Rien que pour sortir du fameux coma, il faudra bien compter 4 à 5 jours, date à laquelle elle sera "transportable" et pourra intégrer une unité de neurologie au CHU.

Puis (je l'espère) d'ici 8 jours, on pourra envisager un transfert à Pontarlier, d'où elle pourra peut-être sortir avant le le premier tour des législatives.

Bilan pour la collectivité (mon petit cas perso, devant rester tout seul pendant 15 jours n'est pas à prendre en ligne de compte) : 5 jours de soins intensifs (2200 euros la journée) plus 10 jours d'hospitalisation "normale" (850 euros la journée) plus le transport en ambulance, soit environ 20.000 euros !

Prix d'une visite à domicile du médecin : 33 euros.
Coût d'une piqûre de Rivotril : 4.71 euros.
Total : 38 euros.

A rapporter aux 20.000 dépensés selon le fameux "principe de précaution".

En d'autres termes : le parapluie.

Qu'on ne me parle plus du trou de la Sécu !!!!

FACEBOOK en bourse : je suis puni, y a t'il une raison ??

Le fait est que ma note "I love your attitude de Facebook, ou le miroir aux alouettes " est la seconde la plus lue de mon blog depuis sa sortie voici un an.

J'y mettais en garde les personnes ayant un grand besoin de reconnaissance d'éviter cette application; plus d'infos ici http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2011/06/14/i-love...

Peut-être (comme dirait Carla qui en voit partout !!) n'est-ce qu'une coïncidence, mais dès le jour de l'entrée en bourse je recevais une interdiction de demande d'amitié.... alors que je n'avais fait aucune demande !

Ce matin, je vois une vieille connaissance, Sylvie M.C., une de mes plus grandes suiveuses de mon blog psychologies, et je lui demande d'être son ami.

Le résultat ne s'est pas fait attendre :

facebook.JPG

En clair, un langage de prof a un élève (en classe d'anglais bien sûr, à présent , forts d'un potentiel de 104 milliards de dollars, ils ne vont pas s'amuser à s'exprimer dans la langue de chaque pays !) qui signifie en gros :
Vous avez déjà reçu un avertissement comme quoi vous invitiez des personnes que vous ne connaissiez pas, vous avez donc été interdit de demandes pendant 14 jours.

Puisque vous avez "enfreint la loi", vous serez bloqué 13 jours et 6 heures de plus.

Soit 4 semaines.

 

Question à la con : Quand vous demandez à quelqu'un à être votre ami, par définition, sur Facebook vous ne le connaissez pas !! Comment faire alors ????

J'espère que cette note aura autant de succès que "i love your attitude", peut-être que ma "punition" sera levée ?
En tout cas, dès ce jour, je promets de ne pas être tendre avec Facebook.

Je vous embrasse.

12:46 Publié dans arnaques, Web | Lien permanent | Commentaires (3)

Parité en politique : pas si simple...

J'ai entendu l'inérrable François Copé annoncer qu'il (je cite) préférait payer des millions d'euros d'amende prévus en cas de non-respect de la loi sur la Parité (on présente autant d'hommes que de femmes aux élections) plutôt que de perdre des circonscriptions "sûres" tenues par des hommes.

Ce genre d'argument aurait tendance à me révolter, oui aurait, si à une certaine époque, je n'étais pas passé par là...

Je sais que cette note (pour laquelle j'invente une nouvelle catégorie "non-poliquement correct") ne va pas plaire aux dames, aux féministes en particulier, dont Captainelili qui va me gratifier d'un com vengeur.
Mais j'assume.

Voilà l'affaire, comme disait Gainsbourg.

En 2007 je suis entré au Modem du Jura. J'étais content qu'on nous propose une autre alternative que les voraces de l'UMP (qui à l'époque s'appelait encore Union pour la Majorité Présidentielle - le "mouvement populaire" viendra ensuite comme ce fut le cas dans les années 60 avec l'UDR passée en 69 de l'Union pour la Défense de la République - mai 68 leur avait fait si peur ? - à l'Union des Démocrates de Progrès) et les mous du PS, tel Perny dans le département, qui n'avait que "non" à la bouche, quelle qu'était la question.

Mais, quelques semaines plus tard, je vis arriver chez moi le directeur de l'Office HLM de LONS (dépendant donc de la mairie UMP de Jacques Pélissard) qui, ex-UDF, s'était retrouvé modem.
Et il me dit en substance que bon, l'épisode Bayrou c'était bien, mais qu'à présent il fallait "grandir", et penser aux réalités. Lesquelles réalités étaient les cordons de la bourse, tenus par l'ex-UDF, qui n'entendait pas rester si "ex" que ça...
Bref, que dans le Jura, si on n'était pas viscéralement de gauche, il fallait rentrer dans le giron de la droite. Après certes, une belle parenthèse, me reprécisa-t'il.

Après l'avoir mis - en douceur - à la porte, je renvoyai aussi sec ma carte du Modem.

Le jeune homme chargé du Modem m'en demanda alors les raisons, que je lui expliquai.

J'avais bien l'intention de clôturer une expérience politique venue sur le tard (57 ans) et brève, quand il me fit part d'une liste qui était en train de se constituer.
La "liste indépendante et citoyenne pour un souffle nouveau", dans laquelle seraient groupées toutes les sections politiques, du PS à l'UMP en passant par ceux qui comme moi avaient cru au centrisme.

Première réunion en décembre.

Et c'est là que le "problème" a commencé.

On devait être 33 candidats. 17 hommes et 16 femmes, ou l'inverse.
En un tour de table les 17 candidats furent trouvés.
Mais pour ce qui est des candidates, on arrivait difficilement à 5. En comptant mon épouse, qui au départ, n'avait pas voulu se lancer dans l'aventure...

Et on se mit à chercher des femmes....

Bien sûr, les jeunes mères de famille se retranchèrent derrière leurs charges, s'occuper de leurs gamins tout en bossant. Pas possible de participer à des réunions quotidiennes.
Ma foi, c'est un argument qui tient la route...
Tout en sachant que pas mal des mecs de la liste bossaient à parfois 50 bornes de chez eux, et qu'ils étaient partis à 7h le matin pour rentrer à 19h le soir. Mais bon...

Il n'y avait pas que les jeunes mères de famille. restaient quand même celles qui n'avaient pas d'enfant, celles dont les enfants étaient élevés, et les retraitées. Du reste, l'âge moyen des mecs dans la liste était de 58 ans !!! Une grande majorité de retraités.

Alors on chercha la femme...

Et ce n'est finalement qu'au bout de deux mois, la plupart d'entre elles ayant annoncé la couleur ("on veut bien être un nom, mais sans plus, vous ne me verrez pas") qu'on arriva à notre quota réglementaire de 16 femmes.

La plupart tinrent parole. Lors des réunions quotidiennes, entre 19 et 20h, environ une dizaine de personnes participaient, 7 à 8 mecs, 2 à 3 dames.

Lors de nos 6 "meetings", la même chose.

Quand même, je les interrogeai l'une après l'autre, une fois quelques lien tissés. Lesponses étaient toujours les mêmes : "la politique c'est un truc de mecs, ça ne nous intéresse pas" ou"on n'a pas le temps de venir, on doit s'occuper de nos maris-nos enfants-nos petits enfants (rayez la mention inutile)" mais la pire raison, souvent invoquée, fut celle-ci "pour faire quoi ? je ne me vois vraiment pas au conseil municipal, c'est une affaire d'hommes"...
Et oui, Lons le Saunier, c'est une ville à la campagne avec certes tous les avantages mais aussi, on le voir, tous les inconvénients !

Notre liste, qui s'est créée sur le tas, obtiendra 10% des voix.
Quitte à me faire incendier, je maintiens que si on n'y avait mis que des personnes ayant un projet et qui voulaient sy' impliquer à fond, on en aurait eu le double, et Pélissard, pour la première fois, était en ballotage...

Je trouve absurde cette histoire de "quotas", quels qu'ils soient. Il faut laisser les gens aller vers leurs aspirations, sans chercher de quel sexe ou couleur de peau ils sont.

Par exemple, je suis permanent à la bibliothèque du village. Nous sommes une douzaine, 2 mecs et 10 femmes. Elles font ça très bien. L'une des femmes a mis au vote une propisition visant à instaurer la parité parmi ces permanents, afin de mieux refléter les différents lectorats.
Refus à presque l'unanimité ! Et oui, chacun son truc...

Dans cette affaire, Hollande a su manoeuvrer avec habileté avec sa parité absolue. Sauf si on fouille on peu trop ! Les hommes ont 10 ministères et 7 sous-ministères. L'inverse pour les femmes...

Attendant de pied ferme les commentaires féminins, je vous embrasse.

21/05/2012

Coup de foudre

Non, ce n'est pas ce que vous pensez...

J'ai filmé un orage samedi soir, sans me douter que la foudre tomberait sur la maison (plutôt "sortirait" de la maison ! ) 6 images très parlantes !!

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Je vous embrasse

11:40 Publié dans météo | Lien permanent | Commentaires (7)

19/05/2012

Lettre à ma fille

Ma fille,

Le jour où tu trouveras que j'ai vieilli,
aie de la patience envers moi
et essaie surtout de comprendre ce que je traverse, de me comprendre.

Si lorsque nous parlons, je répète la même chose des dizaines de fois, ne m’interromps pas pour me dire: "Tu as dit la même chose il y a une minute". Écoute-moi s'il te plaît.
Souviens-toi quand tu étais petite, tu voulais que je te lise la même histoire, soir après soir, jusqu’à ce que tu t’endormes.

Si je ne souhaite pas prendre un bain, ne te mets pas en colère et ne me mets pas mal à l'aise en disant que c’est une honte.
Souviens-toi combien de raisons je devais inventer pour te faire prendre un bain quand tu étais petite.

En voyant mon ignorance vis-à-vis des nouvelles technologies, ne te moque pas de moi, mais laisse-moi plutôt le temps d’assimiler tout ça et de comprendre.

Je t’ai appris tant de choses: comment te tenir à table, t’habiller, te coiffer, comment appréhender les défis de la vie...

Le jour où tu trouveras que j'ai vieilli,
aie de la patience envers moi
et essaie surtout de comprendre ce que je traverse, de me comprendre.

S’il m’arrive à l’occasion d'oublier ou de ne pouvoir suivre une conversation, laisse-moi le temps nécessaire pour me souvenir et si je n’y parviens pas, ne te montre pas irritée, impatiente ou condescendante: le plus important pour moi, c’est d’être avec toi, de partager des moments avec toi.

Quand mes jambes ne me permettront plus de me déplacer comme auparavant, tends-moi la main comme je te l'ai tendue pour t’apprendre à faire tes premiers pas.

Quand ces jours approcheront, ne sois pas triste. Sois tout simplement avec moi et comprends-moi alors que je m'approche de la fin de ma vie, avec amour et gratitude.

Je te chéris et te remercie pour les moments passés ensemble et la joie éprouvée.

Avec un sourire et tout l'amour que je ressens pour toi, je souhaite juste te dire ma fille:
je t'aime.


Auteur inconnu
Source : http://epanews.fr/profiles/blogs/lettre-a-ma-fille

17/05/2012

Donna Summer

donna_summer_2.jpg

Donna Summer, une des plus grandes chanteuses américaines, vient de mourir à l'âge de 64 ans (Merci Odile !), des suites d'un cancer.

On la présente comme une "chanteuse disco", mais c'est dans un tout autre registre qu'elle a commencé, en 1974, avec the Hostage :


L'année 1975 voit sa consécration avec une chanson très "suggestive" Love to love you baby.


En 1976, c'est could it be magic, qu'Alain Chamfort avait adapté l'anée d'avant sous le titre le temps qui court . Elle sera reprise en 1997 par le boys's band Alliage, puis par les Enfoirés :


L'année 1977 la verra chanter I feel love, qui sera 5ème des ventes en août :


1979 est "son" année. D'abord reprise de Macarthur Park de Richard Harris, adapté en France par Richard Anthony (Séverine) et Nicoletta (Le Luxembourg).

Puis c'est Hot Stuff à l'été :


Puis un duo avec Barbra Streisand, no more tears :


L'année d'après c'est The wanderer.

Petite éclipse de trois ans chez nous (pas chez elle) avant she works hard for the money, 4ème vente de chansons de langue étrangère chez nous en octobre 1983 :


A nouveau une éclipse de quelques années, avant de la voir classée 6ème dans le top 50 (18 juin 1989) avec this time i know it's for real.

La même année elle est 11ème du top avec I don't wanna get hurt, le 5 novembre :


On peut dire que les années suivantes verront la fin de sa carrière française. En 1995 elle tente de relancer I feel love, mais n'obtient qu'une miséreuse 33ème place au top 50.

Enfin, son album The journey, sorti en 2004, ne se vendra chez nous qu'à quelques milliers d'exemplaires. Le "son" a changé avec les années.

N'empêche, Donna Summer restera dans nos mémoires comme une grande Dame de la chanson.

Je vous embrasse.

16/05/2012

L'agonie du forum de Psychologies.com

Le forum de Psychologies.com, c'est par là que je suis entré dans le monde des blogs, voici presque neuf ans.
En 2003, ce forum (ou "ces forums", il y a plusieurs appellations) grouillait de monde. Chaque "post" avait en moyenne une vingtaine de réponses (le record est de 1.354... !) et rarement un sujet abordé ne restait vierge plus de quelques heures. Y compris les plus "ardus".

Il y avait les "piliers", comme Murielle, Papaya, le faux-méchant Loubou, Emmanuel, ma pomme et j'en oublie.
Et des centaines d'autres (j'en dénombrerai 500 différents sur une même journée) qui participaient plus ou moins activement.

Dans ce forum beaucoup d'amitiés se nouaient (je suis encore en relation avec 10 internautes de ce forum, alors que nous l'avons quitté voici pas mal d'années), des inimitiés aussi. Inévitable.

Des couples se formaient, parfois de manière sérieuse, parfois beaucoup moins.

J'ai parlé de "l'affreux jojo Loubou". Je dois reconnaître qu'il n'y allait pas de main morte (une fois il me dira carrément, "au lieu de parler tout le temps de te suicider fais-le une bonne fois, on sera tous tranquilles"... ) mais en lui se cachait une intelligence exceptionnelle.

La Rédaction finit par le virer, et à partir de là la guerre des chefs commença. Une place, celle de Chef, qui d'ailleurs n'avait pas lieu d'être dans un espace comme celui-là.
Chef mâle, car côté dames (90% du forum) le tandem Murielle/Papaya fonctionnait à merveille.

Je ne citerai pas de nom, mais certains pour arriver à leurs fins, commencèrent à utiliser plusieurs pseudos simultanément. J'ai même vu un fil avec le même pseudo qui se répondait à lui-même !!!

Le climat se dégradait sérieusement, et au même moment arriva l'épopée des blogs du même site.
La moitié des forummeurs s'y précipita, mais n'y trouvant pas leurs marques, une immense majorité en repartit.

C'est le 11 septembre 2006 que je fis mes adieux au forum. Je reçus à cette occasion beaucoup de témoignages de sympathie, le plus fort émanant d'une certaine Chloé qui, pour des raisons bizarres, devient à présent hystérique à l'énoncé de mon pseudo ! Dommage....


6 ans après, afin d'y exposer le problème de mon épouse aphasique, je pris un nouveau pseudo (je ne tenais pas à ce qu'on fasse le rapport avec "Pompon") et voici une semaine, je postai sur le forum.

Je regardais chaque jour, et... aucune réponse !

Une semaine après, idem.
Je me mis alors à regarder les autres posts, et je m'aperçus que 80 % d'entre eux n'avaient aucune réponse non plus. Un bref calcul me fit découvrir que la moyenne des réponses par post était voisine de 2 ou 3... On était loin des 50 de 2003/2004 !

Voilà quatre jours, j'ai remarqué une fonction :

"pour voir la liste des connectés enregistrés, cliquez ici".

J'ai cliqué, et je peux vous dire les résultats. Le nombre varie entre 15 et 30 suivant l'heure de la journée !!! Et ce sont souvent les mêmes...

Ce forum est à l'agonie, pour une seule raison : la suppression de l'arborescence.

Auparavant, on pouvait suivre facilement le fil de chaque discussion, avec toutes les ramifications.
A présent, ce forum est organisé comme tous les autres forums de discussion, que tout le monde peut d'ailleurs créer.
Avec un fonctionnement plutôt lourd, style

Zoulou38 : demain il risque de faire beau, mais sait-on jamais la météo se trompe tellement souvent..

Puce695 : Zoulou 38 a dit : demain il risque de faire beau, mais sait-on jamais la météo se trompe tellement souvent..
Pas d'accord, la météo ne se trompe pas si souvent.

Zoulou 38 : Puce695 a dit : Pas d'accord, la météo ne se trompe pas si souvent.
Désolé, mais à regarder la télé, c'est le sentiment qu'on en a...

Citizen24 : Zoulou 38 a dit : demain il risque de faire beau, mais sait-on jamais la météo se trompe tellement souvent..
On s'en fout du temps qu'il fera !!!

Etc etc...

Enfin bref, une véritable usine à gaz, qui casse les discussions !

Je vous embrasse

11:31 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (2)

15/05/2012

HIT-PARADE de SALUT LES COPAINS du 15 MAI 1963

Voici un mois, j'avais lancé cette "saga", à savoir publier tous les mois les hit-parades du mensuel SLC, étant donné le nombre de gens demandeurs, et qui sont obligés - comme moi - d'acheter les numéros du mensuel pour avoir ces précieuses feuilles. Or ces numéros sont devenus hors de prix, se négociant aux alentours de 10 euros du numéro, avec des pointes à plus de 45 euros pour les derniers.

Je m'étais fixé un minimum de lectorat de 50 pour chacun des hits, j'en suis à 15....
Mais je pense qu'il faut le temps nécessaire à ce que les gens sachent que dans mon blog, ils peuvent désormais avoir ces fameux hits....49 ans après ! Il est évident que si ça n'intéresse pas grand-monde, si les 50 lecteurs ne sont pas atteints d'ici la fin de l'été, alors je stopperai cette "saga".

Voilà pour le bla-bla, place au hit proprement dit :

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Je vous embrasse.