17/05/2012
Donna Summer
Donna Summer, une des plus grandes chanteuses américaines, vient de mourir à l'âge de 64 ans (Merci Odile !), des suites d'un cancer.
On la présente comme une "chanteuse disco", mais c'est dans un tout autre registre qu'elle a commencé, en 1974, avec the Hostage :
L'année 1975 voit sa consécration avec une chanson très "suggestive" Love to love you baby.
En 1976, c'est could it be magic, qu'Alain Chamfort avait adapté l'anée d'avant sous le titre le temps qui court . Elle sera reprise en 1997 par le boys's band Alliage, puis par les Enfoirés :
L'année 1977 la verra chanter I feel love, qui sera 5ème des ventes en août :
1979 est "son" année. D'abord reprise de Macarthur Park de Richard Harris, adapté en France par Richard Anthony (Séverine) et Nicoletta (Le Luxembourg).
Puis c'est Hot Stuff à l'été :
Puis un duo avec Barbra Streisand, no more tears :
L'année d'après c'est The wanderer.
Petite éclipse de trois ans chez nous (pas chez elle) avant she works hard for the money, 4ème vente de chansons de langue étrangère chez nous en octobre 1983 :
A nouveau une éclipse de quelques années, avant de la voir classée 6ème dans le top 50 (18 juin 1989) avec this time i know it's for real.
La même année elle est 11ème du top avec I don't wanna get hurt, le 5 novembre :
On peut dire que les années suivantes verront la fin de sa carrière française. En 1995 elle tente de relancer I feel love, mais n'obtient qu'une miséreuse 33ème place au top 50.
Enfin, son album The journey, sorti en 2004, ne se vendra chez nous qu'à quelques milliers d'exemplaires. Le "son" a changé avec les années.
N'empêche, Donna Summer restera dans nos mémoires comme une grande Dame de la chanson.
Je vous embrasse.
21:18 Publié dans ceux que j'aime, Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (2)
22/04/2012
les 50 interprètes 1963/1974 selon "salut les copains" : Ringo WILLY-CAT
Dernier volet de cette saga, commencée à l'été 2010 avec Adamo.
Alors, Ringo Willy-Cat, dont certains ont attribué le lancement à celle qui sera temporairement son épouse, Sheila.
Il n'en est rien, et j'irai même jusqu'à affirmer le contraire. On y reviendra.
Ringo, de son vrai nom Guy Bayle (peut-être est-il le cousin de Stendhal ?) a 24 ans lorsqu'il enregistre son premier disque, l'Homme.
Je l'ai entendu après coup (l'année d'après), pour moi c'est une pure merveille. L'homme sort en juin 1971 mais ne passe que très peu en radio.
Le second, en revanche, elle je ne veux qu'elle, sorti en décembre, entrera dans le hit de SLC à la 13ème place en février 1972, puis prendra la première place en mars. Juste devant mon ami Gérard Palaprat, qui le dégommera en avril !
Puis en mai sortira trop belle pour rester seule, qui devra se contenter de la seconde place à l'été, derrière un Kiss me indétrônable...
Ma jalousie, sortie en octobre, aura droit à un podium.
Pour cette année 1972, avec trois chansons occupant les 3 premières places, Ringo arrivera directement 5ème interprète et chanteur. C'est cette année-là qu'il tombera amoureux de Sheila, qui de con côté occupera la 6ème place du classement 1972. On ne pourra donc pas dire que c'est sa relation avec Sheila qui lui aura mis le pied à l'étrier....!
Union célébrée par un mariage, et un disque en duo, les gondoles à Venise, lequel bien évidemment arrivera à la première place, en avril 1973.
Il sortira tout seul une bague un collier au mois de mai, chanson qui se classera 5ème en juillet.
Puis ce sera une heure une nuit en octobre, qui ne dépassera pas la 10ème place.
Ringo est en perte de vitesse, et c'est pour moi "l'effet M.Sheila". Ses admiratrices - dont mon épouse de l'époque - le voyant "casé" et donc frustrées, le plebiscitant nettement moins.
Au top annuel, il perd 7 places. Et Sheila 6....
Alors Ringo a une idée géniale : rompre avec son image de "chanteur à minettes", le temps d'un disque. Et c'est sous le nom de "Ringo Formule 1" qu'il sortira un instrumental, tentation, en décembre.
Cette chanson mettra trois mois pour entrer dans le hit de SLC, alors que dès février elle sera meilleure vente de disques (hors dessins animés, je continue à le préciser !). SLC la couronnera en mars.
Rassuré, Ringo retrouve son répertoire et sort en avril accepte-moi, 8 ème chez SLC en juin, 7ème vente de disques.
Remets ce disque arrivera à la quatrième place en octobre.
1974 le verra remonter de 4 places au classement annuel.
De nouveau, petite faiblesse observée en 1975, la rupture sortie en mars, ne "fera" qu'une 14ème place.
Rossana, sortie en juin, sera certes classée 3 mois d'affilée mais ne fera pas mieux que 12ème en septembre.
Un peu mieux pour fille sauvage, 8ème en décembre.
1976 voit les oiseaux de Thaïlande se classer n°2 au mois d'avril. Comme hier seulement 22ème en juin.
Et commence une petite traversée du désert pour Ringo.
Se quitter est impossible, sorti en août 76 ne sera pas classé.
Les violons de Verlaine, sorti en décembre non plus.
Toi, moi, sorti en avril 77 également.
Pourtant de très belles chansons...
C'est la mort du King qui le fera renouer avec le succès. Pourtant cette mort a été célébrée par de nombreux interprètes, dont Dick Rivers et Pétula Clark, mais curieusement, c'est la version "Willy-Catienne" qui décrochera la timbale. Goddbye Elvis est la meilleure vente de disques en septembre 1977.
Nouvelle traversée du désert, avec des ventes d'estime pour ma Pompadour (janvier 78), fais-le moi savoir (mai 78), darlin' (septembre 78), tu veux que je te quitte (janvier 79).
En attendant, c'est Sheila qui le quitte !
Pas de grand succès non plus pour c'est bon de te voir - à mon sens une très belle chanson - en mai.
Mais une chanson bizarroïde du groupe les Buggles, video kill the radio star (ce qui s'avérera faux) sera une oasis avec l'adaptation - dont les paroles n'ont rien à voir avec celles de l'original - qui est ce grand corbeau noir ? 4 ème en janvier 1980.
Hélas, ni allo l'OVNI (avril 80), un homme ne pleure pas (octobre 80), tendrement (1981) l'ange exterminateur la voix du magnétophone (1982) et j'ai toujours besoin d'amour (1983) n'auront de succès.
Ringo arrête donc, après 12 ans de carrière.
Pour l'anecdote, il ouvrira un resto à Toulouse en 2000, et je peux vous dire qu'à l'époque on y mangeait très bien ;-)
Fin de cette saga des chanteurs les mieux classés dans le hit de SLC de 1963 à 1974.
Dans 15 jours début d'une nouvelle série, consacrée aux tubes de l'été, et ce sera, cette fois, pour éviter toute contestation, basé sur les ventes de disques.
D'ici quelque temps, je vous proposerai également une nouvelle série sur les chanteurs - et chanteuses - français(e)s, mais portant cette fois sur les 50 années 1963/2012, et basée également sur les ventes de disques.
Je vous embrasse.
18:10 Publié dans ceux que j'aime, Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (3)
15/04/2012
les 50 interprètes 1963/1974 selon "salut les copains" : Hervé VILARD - II
II - LA RESURRECTION.
Mais pas tout de suite...
1972.
Après cette année 1971 de folie , Hervé Vilard va connaître de nouveau une traversée du désert.
Je tutoie les anges, sorti en avril, n'aura aucun succès.
En revanche, amore caro amore bello, qui sortira en octobre, sera classé. Oh, pas terrible, une miséreuse 15ème place.
Pas de classement dans le top annuel SLC pour 1973, ni du reste les années suivantes.
1973.
Aucun succès pour pour toi ce n'était rien et elle reviendra.
1974.
Pas de classement pour elle était belle, mais quand même une 22ème place pour amoureux d'un soir, en août. Ce sera sa dernière chanson classée, avant de nombreuses années.
En ce qui concerne la période étudiée sur SLC, 1963/1974, Hervé Vilard se place... à la 25ème place !
Et ensuite ?
Ensuite, donc, un long désert de 4 ans.
Passeront inaperçus - sauf pour ses fans - ses 4 disques de 1975, à savoir si tu ne m'aimes plus, champagne, histoire de Vito Corleone et ma chanson de liberté.
Idem pour ses deux chansons de 1976, Si et belles.
Pas de sorties en 1977.
Mais un bon succès pour 1978, avec Rêveries. Mais qui ne sera cependant pas classé. Rappelons qu'entre 1976 et 1984, seuls pourront apparaître les 8 ou 9 meilleures ventes françaises. Il se peut très bien que rêveries ait été classé 10ème...
Hervé, qui n'y croyait sans doute plus, est réconforté par le succès relatif de cette chanson, et sort un second disque en décembre 1978.
Bingo !!! Là c'est le jackpot.....
Hervé Vilard, qui avait obtenu au cours de sa carrière deux podiums en 1971 (on laisse toujours quelqu'un derrière soi et les enfants ont besoin d'amour) et une médaille d'argent avec son fameux Capri c'est fini en 1965, va enfin classer une de ses chansons à la première place ! 14 ans après le début de sa carrière...
Voilà qui doit encourager pas mal de gens, un tel come-back n'est pas impossible, et a déjà été réussi par Michel Berger (désert de 8 ans entre 1963 et 1972), Christophe (5 ans entre 1966 et 1972), C Jérôme (7 ans entre 1977 et 1985) France Gall (5 ans entre 1968 et 1974) Chantal Goya (10 ans entre 1966 et 1977), Herbert Léonard (9 ans entre 1971 et 1981), Demis Roussos (9 ans entre 1978 et 1988) et Michèle Torr (9 ans entre 1966 et 1976).
Bref, la chanson en question, Nous, attendra février 1979 pour arriver dans la classement des meilleures ventes, à la 4ème place, et sera enfin meilleure vente française en mars. Puis en avril !! Seul est devant lui le fameux Born to be alive, sans quoi Nous aurait été numéro un toutes catégories...
En mai aussi !!! Au final, 10 semaines de présence au sommet.
Ironie de l'histoire, Nous sera le second 45 tours français le plus vendu pour 1979 avec plus d'un million d'exemplaires, le numéro un étant.... Aline, de Christophe !
La "vague rétro" était alors à son sommet. La preuve étant le retour de Chantal Goya et de Michèle Torr...
Du reste, il va reclasser Capri c'est fini numéro 5 en octobre...
A partir de là, la carrière d'Hervé Vilard est relancée. Si j'ai mal je t'aime n'est pas dans les 10 meilleures ventes françaises, j'm'en balance sorti en décembre sera classée 7ème en janvier 1980.
Très bonne année 1979 pour Hervé Vilard, et ce n'est pas fini.
Reviens sera à son tour numéro un, mais une semaine "seulement" à l'été 1980 et Pas pleurer sera classée 9ème en février 1981.
Je l'aime tant sera 6ème en mai 82.
Méditerranéenne 4ème en juin 1983.
Fin de sa "résurrection"....
Il faut quand même noter une belle "dernière salve" , la 17ème place pour mamma mia, le 29 mars...1992 !
Belle carrière quand même :)
A dimanche prochain pour le dernier épisode de cette saga commencée en 2010, où nous retrouverons "M. Sheila", alias Ringo Willy-Cat.
Je vous embrasse.
16:15 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
08/04/2012
les 50 interprètes 1963/1974 selon "salut les copains" : Hervé VILARD - I
Hervé Vilard, de son vrai nom Villard, est né en 1946 à Paris.
Il aura une carrière en zig-zag, avec des périodes fastes entrecoupées de traversées du désert. Il lui faudra quand même attendre....1979 (!) pour qu'il classe enfin une chanson en tête des ventes..
Mais on y reviendra.
C'est à 19 ans qu'il enregistre son premier 45 tours, une voix qui t'appelle, début 1965.
Ce disque, que je possède (et que je vends sur Price Minister pour les amateurs...) et qui est introuvable ne marchera pas.
Seconde chance en mai, avec Capri c'est fini. Un des trois tubes de l'été, seconde vente de disques en août derrière Mes mains sur tes hanches d'Adamo et devant Aline de Christophe.
Mais Salut les Copains le boude, dans son hit Capri n'a droit qu'à la 27 ème place le même mois (!), et il ne dépassera pas la 15ème place en septembre.
Le décalage est moins flagrant pour le disque de novembre, fais-la rire, qui sera 7ème des ventes en janvier 66, et même 4ème pour les chansons "style SLC".
SLC qui ne lui octroiera qu'une 10ème place.
Dans ces conditions, il est normal qu'Hervé Vilard n'intègre pas le top des 20 meilleurs interprètes de l'année...
1966.
Un cran de plus pour mourir ou vivre, sorti en février. 4ème des ventes en avril, 6ème chez SLC. L'écart se réduit...
Et enfin, avec Pedro sorti à l'été, SLC consent à donner leur vraie place aux chansons du jeune chanteur. Il aura droit à la 5ème place en septembre.
Troisième chanson classée de l'année : jolie ou pas jolie, qui sera 8ème au début de 1967.
Au final, Hervé entre au top annuel à la 15ème place, 12ème chanteur.
1967.
Seulement deux chansons seront classées.
A cloche-pied à cloche-coeur sera 4ème en avril.
Ma maison qui monte jusqu'au ciel 5ème fin décembre.
Mais Monsieur Yamamoto, sorti en juin, restera dans l'antichambre.
Pour l'année, une 16ème place au "général". Avant de disparaître temporairement du classement.
1968.
Pour moi, sa plus belle chanson, il va la sortir en février.
Mais elle ne tardera plus longtemps ne sera que 23ème dans le hit, avant la première traversée du désert du jeune chanteur.
Ainsi chante avec moi et une ile de tes bras ne seront pas classées.
1969.
Il revient avec Sayonara, 5ème vente de disques français à l'été 69, seulement 22ème chez SLC, qui visiblement lui en veut...
En plus il sort de moins en moins de disques, citons pour l'année c'est toi la mariée, non classé.
1970.
SLC pour une fois sera précurseur en classant dès sa sortie (juillet) les anges du matin, numéro 15. Puis elle rétrogradera 18ème avant de remonter, se classant 5ème en septembre. Elle restera au final 6 mois dans le hit ! Bon présage...
Seul 45 tours sorti dans l'année...
1971.
L'année du retour.
Elvira, sortie en mars, arrivera 11ème après 3 mois de présence dans le hit.
Puis son plus gros tube chez SLC : on laisse toujours quelqu'un derrière soi, sortie en juin.
Elle arrive 18ème en juillet. Puis 14ème en août. Puis 10ème en septembre. 5ème en octobre, et le podium en novembre !! Si les enfants ont besoin d'amour n'étaient pas sortie, qui sait ce qu'il serait advenu ?
On a vu souvent rejaillir le feu de l’ancien volcan qu’on croyait trop vieux....
Ce nouveau disque ne sera pas en reste, entré dans le hit en décembre, il restera jusqu'en avril. Avec un nouveau podium en mars 72.
Du coup, avec ses deux numéro 3, Hervé Vilard se faufile à la 8ème place des interprètes, 6ème chanteur. Ce sera sa meilleure place.
Rendez-vous pour la suite des seventies dimanche prochain.
Je vous embrasse.
11:19 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (1)
01/04/2012
Les 50 interprètes 1963/1974 d'après salut les copains : Sylvie Vartan IV
Une commentatrice me demandait tout à l'heure pourquoi je parlais tous les mois des notes les plus lues. Une des réponses peut être celle-ci : Ceux qui ont lu ma dernière note sur Sylvie Vartan savaient-ils qu'ils avaient été ainsi 27 par jour à s'intéresser à cette chanteuse que beaucoup pensent - à tort - comme has been ? A présent ils le savent. C'était un des buts de ma note.
Bref, passons sur ce détail, je vais à présent aborder la dernière partie de la carrière de Sylvie, celle d'après 1971.
1972 sera une année "sans" pour elle.
Si mon père, sorti à l'été, se classe directement n°2 en octobre, elle dégringole aussi vite dans le hit le mois suivant.
Mais Dilindam, sorti à l'automne et beaucoup entendu à la radio, sera son premier 45 tours non classé :(
Et pour la première fois depuis le début de sa carrière, Sylvie Vartan n'est pas dans le "top" annuel...
1973 débute avec, en février, non je ne suis plus la même, qui ne récoltera qu'une 13ème place en mai.
Il lui faudra le secours de son mari (alors que le couple commence à battre de l'aile) pour la voir de nouveau figurer en bonne place avec j'ai un problème : 7 semaines numéro 2 derrière le tube de la décennie : la maladie d'amour de Sardou.
Et de nouveau, le bide avec la vie c'est du cinéma, et je chante pour Swanee. Que se passe-t'il chez SLC ?
A la fin de l'année elle sort l'amour au diapason, qui va la remettre en selle : 6ème fin février 1974.
1974 où bye bye leroy brown est par contre un grand succès : 20 semaines dans le hit, de juin à octobre, 12 semaines dans les 10 premiers mais seulement une 7ème place en juillet et une 6ème en août.
Ouff !
En octobre elle sort une reprise de Dadouronron, qui n'aura pas le même succès de la version que son mari avait faite 11 ans plus tôt: seulement la 16ème place.
Néanmoins pour cette année 74 elle se classe 11ème, de nouveau première chanteuse.
Et ensuite ?
1975 sera l'année du retour.
Certes une 23ème place en janvier pour les chemins de ma vie, mais en revanche the shang a lang song, qui marque le début de la mode rétro de la fin des années 70, ira jusqu'à la seconde place en avril.
Et c'est par un.... tango (!) qu'elle va squatter les sommets à l'automne : La drôle de fin arrivera numéro 6 début septembre.
Enfin elle termine l'année en beauté, danse-la chante-la sera classée durant 4 mois, avec un podium début novembre. Renouera-t'elle avec les numéro un ? Son dernier remonte quand même à 1967 avec Baby Capone, et encore une seule semaine...
La réponse est oui !
C'est avec qu'est-ce qui fait pleurer les blondes ? sorti en janvier 1976 que Sylvie renoue avec la première place.
Puis, toujours en 1976, l'amour c'est comme les bateaux se classera n°2 fin juillet, juste derrière son mari.
A présent, plus de SLC, place au classement des ventes.
Ta sorcière bien-aimée sera 3ème entre novembre et décembre.
En 1977, Petit rainbow décrochera une belle seconde place en octobre, derrière... Ringo Willy-Cat !!
La troisième place pour solitude, adpatation du tube Substitute des Clout en août 1978.
Nicolas, sorti à l'automne 1979 se classera 2ème en février 80 derrière Chantal Goya.
Encore un podium à l'été 81 avec l'amour c'est comme une cigarette.
Nouveau duo, avec Michel Sardou cette fois (la première fois qu'on s'aimera) qui va les propulser numéro 3 en août 1983 derrière jackie Quartz et Indochine.
Puis c'est de nouveau une grosse traversée du désert. Il lui faudra attendre 8 ans pour revenir dans les 25 premiers. La 18ème place le 10 mars 1991 pour sa reprise de quand tu es là.
Nouvelle reprise, a cappella, de tes tendres années qui lui vaudra la 8ème place le 19 septembre 1993.
Une 5ème place le 25 octobre 1996 pour je n'aime encore que toi.
Les robes, sorti en 1996 n'aura droit qu'à l'antichambre.
Suivent encore 13 ans... Jusqu'à
La 5ème place le 20 septembre 2009 pour je chante le blues !
2009 qui décidément sera une année faste, car elle décrochera la 10ème place pour son single suivant, l'un part l'autre reste, le 20 novembre.
2010 n'est pas en reste, live olympia est 8ème le 21 mars.
Et la 5ème le 12 décembre avec je me détacherai.
50 ans de carrière, on attend la suite ! Chapeau Madame !
A dimanche prochain pour Hervé Vilard, première partie.
Je vous embrasse.
18:01 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (2)
25/03/2012
Les 50 interprètes de 1963 à 1974 d'après SLC : Sylvie VARTAN - III
1968 - 1971
L'année 1968 commence bien avec un doublé : Comme un garçon, sorti en décembre 1967 arrivera numéro 2 fin janvier, entre deux chansons d'Adamo (!) et le jour qui vient sera 16ème en février.
Février où elle sort l'oiseau, qui obtiendra une 4ème place en juin.
Pendant les "évènements", même si elle a ses opinions politiques bien ancrées (elle a fui le régime communiste en Bulgarie, et par réflexe sera toute sa vie anti-gauche) elle ne commet pas les erreurs de son mari, de Frank Alamo ou de Sheila, et se garde bien de les exprimer dans ses chansons.
En mai 68 sort "the" 45 tours" !!
C'est baby capone qui ouvre le bal avec une 7ème place d'entrée en juin. 3 places de gagnées en juillet, tandis qu'Irrésistiblement se pointe dans l'antichambre à la 31ème place. Mi-août, Baby Capone est numéro 2, Irrésistiblement arrive péniblement 22ème.
C'est le dernier dimanche d'août que baby Capone prend la tête, pendant une seule semaine.
Mi-septembre, Baby capone est à la seconde place, irrésistiblement se pointe 14ème.
Mi-octobre, c'est la chute pour BC alors qu'irrésistiblement arrive, 5 mois après sa sortie, sur le podium.
Et se retrouve numéro 2 en novembre.
La sortie de la Maritza la fait chuter ensuite, mais quelle carrière ! Un numéro 1 et un numéro 2 sur ce disque, le mieux classé de Sylvie depuis bien longtemps.
La Maritza, sortie en octobre, est très connue mais ne fera pas une immense carrière à SLC. Tout juste un podium début janvier 69.
Pour cette année 1968, Sylvie remonte. Toujours seconde chanteuse derrière Sheila, mais 5ème au général.
1969.
On a toutes besoin d'un homme, sortie en janvier, prendra la seconde place début mars. Sa face B - que j'adore - face au soleil, prendra la succession et arrivera 13ème en juin.
Ralentissement de sa production, un jour à rester couché ne sortira que début juillet. Mais là, un semi-bide, une 13ème place en octobre ! Doublé quand même, car la seconde chanson consacrée à son fils, le roi David (avec la musique de sur le pont de Nantes...!) sera 19ème.
Encore un cafouillage de programmation pour le disque sorti en décembre : Apprends-moi arrive direct à la 16ème place, puis disparaît.
Les hommes qui n'ont plus rien à perdre arrivera 3ème en janvier, et culminera 2ème derrière Polnareff et sa maison vide.
Et cette fois-ci, Sylvie repasse devant Sheila, 4ème au général.
1970.
Premier single avec, en avril aime-moi, qui prendra une belle seconde place en juin.
Mais le single suivant, sorti en juillet, va durer... 8 mois !
D'abord j'ai deux mains deux pieds va se classer 26 semaines dans les 20 premiers, de juillet à décembre, avec la première place en octobre.
Suivra la face A, la chasse à l'homme, qui arrivera 17ème en décembre, et sera classée jusqu'en février 1971, avec une 12ème place en janvier. Tout le monde pensera qu'il s'agit de deux disques différents !
Exploit, avec seulement deux singles, Sylvie Vartan ne rétrogradera que de 3 places au général, re-cédant la première place à Sheila...
1971.
Elle revient au super 45 tours en avril, avec je t'appelle qui sera 7ème en juin, de loin ma chanson préférée d'elle pour cette époque
Et loup qui se classera 15ème en juillet.
Retour au single avec en octobre parle-moi de ta vie qui arrivera numéro 5.
Pour 1970, Sylvie Vartan, toujours derrière Sheila, rétrograde à la 10 ème place. Avant de disparaître du classement l'année suivante, sa "traversée du désert".
Rendez-vous dimanche prochain pour la dernière partie.
Je vous embrasse.
17:36 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (8)
16/03/2012
Les 50 interprètes de 1963 à 1974 d'après SLC : Sylvie VARTAN - II
1965 - 1967
On avait laissé Sylvie Vartan en 1964, sa meilleure année.
En janvier 1965 doublé pour elle avec en face A dans tes bras, qui arrivera n°2 fin mars 1965 juste derrière celui qui est en passe de devenir son mari johnny Hallyday, et en face B Histoire ancienne qui sera dans les 15 premiers entre le 15 mars et le 15 avril.
Doublé encore pour le disque sorti en avril. Hésitation de nouveau au départ pour la programmation avec le 15 mai je le vois en tête avec la 8ème place, et cette lettre-là 16ème. Qui revient finalement à la 2ème place du 15 juin au 15 juillet (derrière son mari) alors que je le vois plafonne à la 8ème place.
Pas de souci pour le disque d'été qui sera son carton de l'année. Quand tu es là, adaptation de Game of love, méga tube éphémère passé en boucle sur toutes les radios, après des débuts poussifs (19ème en juillet, 5ème en août) arrive sur la seconde marche du podium en septembre et décroche tout juste une semaine la première place entre les deux tubes d'Adamo, mes mains sur tes hanches et comme toujours. Elle cessera d'être dans le top fin novembre, belle longévité...
17ème place pour j'ai fait un voeu, doublé donc pour ce 45 tours. A noter qu'une de ses plus belles chansons - selon moi - se trouve dans ce disque : ce jour-là.
Cette fois elle attendra la fin du succès de quand tu es là pour enregistrer son disque d'hiver. Qui sort en novembre avec c'était trop beau, qui n'ira pas plus loin que la 6ème place en décembre et janvier.
L'oiseau rare sera 21ème en décembre, mais une troisième larronne, Dis-lui qu'il revienne, va passer trois mois d'ans l'antichambre, et arriver n°22 en avril, alors qu'est déjà sorti son disque suivant !!
Au final pour cette année 65, Sylvie se maintient première chanteuse mais descend à la 4ème place toutes catégories, Eddy Mitchell et Claude François, de vieilles connaissances, lui passant devant.
1966.
Fin janvier sort il y a deux filles en moi, qui ne dépassera pas la 4ème place en mars, tandis que l'autre face le pays que j'ai inventé se contentera de la 21ème place.... en juin !!!
Enceinte de son fils David, elle va espacer ses disques, le suivant ne sortant qu'en juillet. Mr John B, adaptation de Sloop John B des Beach Boys sera le premier bide de sa carrière. Seulement la 12ème place en juillet... L'autre adaptation de cette chanson américaine, seul dans la nuit par Ronnie Bird fera pire encore.
Elle va consacrer plusieurs chansons à son fils David. La première, Ballade pour un sourire, qui sort juste après sa naissance - et juste après la tentative de suicide de Johnny, sauvé in extremis par le regretté Ticky Holgado - n'aura droit qu'à un furtif podium en novembre.
A mon goût, sa plus belle chanson elle va la sortir en décembre : Par amour par pitié qui arrivera à décrocher une seconde place début février 67.
Garde-moi dans ta poche sera quand à elle 17ème en février
Inexorablement, bien que toujours au sommet, Sylvie entame sa descente. Certes elle est toujours chanteuse n°1 de l'année chez SLC mais recule dans le "général" d'encore deux places.
1967.
Encore un numéro deux (en avril) avec 2'35 de bonheur, où elle change carrément de style. C'est à cette occasion qu'on entendra Carlos - son secrétaire - pour la première fois.
La face B moi je danse sera classée 4 mois dans le hit (de mars à juin) sans dépasser la 20ème place.
Sortie en juin, un peu de tendresse ne parviendra pas à décrocher un podium, 4ème en août.
En septembre est dans les bacs le Kid, qui sera 3ème en novembre. La face B moi arrivera 18ème le même mois.
Pour l'année, Sylvie descend d'un cran, tant niveau chanteuse, à présent dépassée par Sheila, et tant au général, où elle arrive 7ème.
Que donneront la fin des années 60 ?
Vous le saurez dimanche 25.
Je vous embrasse.
13:53 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (2)
11/03/2012
Hier soirée avec Gérard Palaprat
D'abord mes excuses aux fans de Sylvie Vartan, mais place à l'actualité !
Hier soir, nous nous sommes rendus au concert de Gérard Palaprat, en Alsace. Concert dans une petite salle de 250 personnes, prévu de longue date.
Quand j'ai pris les billets, voici de cela.... 10 mois (le 26 mai !) je pensais aller à un concert "normal" d'un de mes chanteurs préférés. C'est à dire faire sagement faire partie du public - à mon avis on refuserait du monde donc arriver de bonne heure, écouter Gérard en espérant que sur scène il ne soit pas devenu comme Sardou (qui devrait arrêter, c'en est pitoyable) puis en regagnant sagement l'hôtel que j'avais réservé à 15 km..
Or sur FaceBook je suis devenu l'"ami" de Gérard Palaprat (comme j'étais "ami" - notez bien les guillemets) avec une vingtaine de chanteurs et chanteuses.
A ces chanteurs et ces chanteuses, dès que je "pondais" une note dominicale sur eux, je leur envoyais le lien afin qu'ils me disent si j'avais dit des c... ries ou non.
Pas à Sheila car avant d'avoir fini ma copie sur elle, je me suis fait tomber dessus par sa secte, celle des adorateurs de Sheila, qui m'a agoni d'injures
lire http://forum.lixium.fr/d-1854641585.htm et la suite...
Ils m'ont même, sous le pseudo d'"Annie Chancel", poursuivi jusqu'à mon blog, il a fallu que je bloque leur adresse IP... !
Bref, revenons à nos moutons, aucun(e) ne m'a répondu.
Sauf Gérard Palaprat. Qui fait partie de mon Panthéon musical.
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2011/10/28/les-50...
C'était le 30 novembre.
Du coup on sympathise sur Fb, enfin disons que de temps en temps j'ai droit à des réponses personnelles de sa part, ce qui me remplit de joie.
Puis quelques messages personnels, ce qui me remplit encore plus de joie. Puis son numéro de téléphone perso !! Sans doute le fait que nous ayions grandi dans la même ambiance (à 500m l'un de l'autre et à quelques mois d'écart) a- t'il joué.
Mais je manque défaillir quand j'écoute la messagerie de mn portable hier midi ! C'est Gérard lui-même, qui...me tutoie (!) et qui me dit qu'il sera content de me voir avant son spectacle et qu'on pourra se parler, et même manger un morceau !!!
Je suis sur un petit nuage, et le Roi n'est pas mon cousin ! Enfin si, il l'est... mais ça ne change rien !
Je réponds tout je suite et je tombe sur sa femme. Qui confirme, qui me dit que dès notre arrivée, je l'appelle et qu'elle nous fera assister à sa répétition !
A 17h05, nous arrivons là-bas, en Alsace, et comme prévu, Mme Palaprat nous accueille et nous avons l'immense privilège de pouvoir assister aux "réglages" de Gérard.
Je m'aperçois très vite que Gérard est un perfectionniste, et qu'il veut avoir un son absolument parfait. Y compris pour des petites salles de 250 places comme celle-là...
Les réglages finis, il se penche vers moi, et me dit "Patrick, tu restes là pendant le spectacle, et tu me rejoins avec ta femme après..."
OK, le rêve continue, le Grand Gérard, qui a sûrement autre chose à faire, tient à échanger quelques mots (et peut-être quelque nourriture) avec un de ses innombrables fans.
Son show, je l'attendrai quand même un certain temps....
D'abord, à 20h20 (au lieu de 20h) la première partie, un mec qui chantait hyper-bien pendant la répétition et qui a perdu tous ses moyens devant le public.
Le public.... Peut-être 150 personnes, dont pas mal de "gratuits", alors que le concert est affiché depuis 11 mois ! Comment va réagir Gérard ? Je me souviens, en 1983, de la chanteuse brésilienne Nazaré Pereira, que je venais d'interwiever, et qui s'est retrouvée chanter à Gap davant... 50 personnes !
Imaginez Johnny allez chanter au Brésil dans les mêmes conditions...
Elle a chanté poliment 3 chansons, puis elle est partie, très déçue.
Donc, qu'allait faire Gérard Palaprat, qui a aligné tube sur tube dans les années 60/70, devant ce que j'appelle, moi, un affront ?
En attendant, à 20h40 (c'est bien les numériques, ils datent les photos, donc les évènements) arrive une chanteuse, Lily Road, qui elle en revanche se débrouille super-bien.
Sauf que dans sa fougue elle casse une corde de sa guitare !
Du coup le meneur de jeu, un mec dont je me demandais ce qu'il faisait là tant il était nul, essaie de meubler. Et une dame, venue du public, s'imagine dans un karaoké et monte sur scène ! Elle avait sa bande-son avec elle, et tente de se mesurer à Piaf.
Par charité je n'en dirai pas plus, et heureusement, je vois Lily Road (qui avait dû entendre le massacre en réparant sa guirare) qui revient presque en courant finir son tour de chant.
A 21h10, c'est un groupe oriental. J'aime bien la musique orientale. Mais 45 minutes de musique orientale, c'est pour moi un peu trop !
C'est à 21h50 que le meneur de jeu va nous entraîner dans une tombola qui va durer une bonne demie-heure, et nous annonce l'entracte.
Lequel va durer presque autant que la tombola.
C'est à 22h45 que Gérard apparaît. Et là je me pose deux questions :
1) Va't-il faire un "vrai" tour de chant ou alors se contenter de 6 chansons sur une bande préenregistrée ?
2) Se souviendra-t'il de ce qu'il m'a dit tout à l'heure ?
Pour la première question, la réponse sera oui. Quand au départ je le vois chanter avec sa bande, je me dis que c'est mal barré. Mais quand je le vois prendre sa guitare, alors là je respire.
Plus d'une heure de vraie magie. Gérard Palaprat n'a pas perdu une once de ses capacités vocales. Et quand il parle entre les chansons, je m'aperçois - en fait je le savais déjà en le lisant sur FB - que c'est quelqu'un de très humain et de très généreux. Ce concert, il ne sera pas payé pour le faire. Tout ira à une association caritative, ayant pour but d'épargner la rue à quelques SDF. Peut-être une goutte d'eau dans la mer, mais une idée généreuse et déjà un commencement. Si 10 personnes peuvent être sauvées de la rue, c'est déjà beaucoup.
Il parviendra même... à me faire chanter ! Nous devions êtres 3 ou 4 mecs à chanter "fais-moi un signe" !
Et cette si belle chanson, qui me rappelle tant de choses :
Pour la seconde question, en revanche, ce sera non.
Je verrai Gérard, comme tout le monde, assis à sa table de dédicaces, me jetant un regard furtif en signant son dernier CD.
Mais il était minuit 10, et certainement qu'il avait plus envie d'aller se coucher que d'évoquer quelques vagues souvenirs d'enfance avec un Facebookien Lambda.
C'est à la fois très déçu (pour mon égo) et sous le charme (de ses chansons) que j'ai rejoint, à 80 km/h de moyenne, mon hôtel de Belfort.
Je guette quand même la prochaine fois où il passera à moins de 200 km, je pense que j'irai. Et cette fois sans le lui dire. En spectateur anonyme. Et s'il me reconnaît, ce sera un super-bonus...
Je vous embrasse.
____________________________________________________________________________
REACTUALISATION DU LUNDI 20h30
Gérard m'a.... téléphoné !!! Oui, oui, à moi ! Pour me dire qu'il aurait voulu me voir après sa séance d'autographes, et qu'il serait content de me voir si je passe près de chez lui. Il a même lu ma page Fb (on est quand même des centaines à être de ses "amis" ! ) et m'a parlé du radar qui m'a chopé -voir note suivante.
Non, je vous dirai plas où il habite, mais je suis prêt à faire un méga-crochet pour aller le voir en septembre prochain lors de ma virée Bretonne. Et qui sait, peut-être qu'enfin nous parlerons de ce jardin du Luxembourg qui a bercé nos deux enfances...
17:58 Publié dans beaux moments, ceux que j'aime, Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (9)
04/03/2012
les 50 interprètes des années 1963/1974 d'après SLC : Sylvie VARTAN - I
"D'après SLC", je le répète ici, afin d'éviter d'éventuelles prises de bec avec des esprits tâtillons.
Scoop : il n'est pas exclu que je reprenne cette saga l'année prochaine, mais :
• de 1963 à 2012, soit 50 ans
• avec les ventes réelles de disques.
Pour l'instant, je termine ma saga "SLC" !
Sylvie Vartan a sorti son premier disque à 17 ans. Un "dépannage" suite au désistement de Gillian Hills, un duo avec Frankie Jordan proposé par son frère Eddie, panne d'essence. C'est en juin 1961.
Ce fut un assez bon succès, qui l'encouragea à continuer dans la chanson, alors qu'elle avait toujours rêvé d'être actrice.
Ainsi en 1962 sortiront
- quand le film est triste, en mars.
- est-ce que tu le sais, en avril.
- gong gong, en mai.
- Madison twist en juillet.
- le locomotion en septembre.
- tous mes copains en décembre, première chanson de Sylvie classée en solo (Locomotion était couplé dans le hit avec la version de Little Eva) qui ne dépassera pas le 10ème place en février 63.
1963.
Il revient sort en février, qui fera mieux que la précédente, tout en ne pouvant dépasser la 5ème place en mars et avril, le podium étant alors dévolu au duo Johnny Hallyday/Claude François, Sheila squattant la 4ème place (l'école est finie en mai, pendant les vacances en juillet et août) Notons la face B réponds-moi, 13ème en mars.
En écoutant la pluie va également prendre la 5ème place en juin, mais restera présent dans le hit durant 5 mois...
Là SLC fait une grosse erreur. A partir de juillet il classe séparément les chansons étrangères et les chansons françaises. Fort bien. Mais il va.... mélanger ! Françoise Hardy en fera les frais avec Catch a falling star, classée chez les français de février à avril 64, puis chez les étrangers de mai à juin !
La première chanson de Sylvie en anglais, Watching you, sortie en juin, ne sera classée que dans les chansons françaises et arrivera numéro 2 derrière son futur mari Johnny en août et septembre, puis enfin numéro un en octobre !
Pour elle, pas de doute c'est bien un numéro 1 toutes catégories, mais Pauvre petite fille riche de Cloclo aurait logiquement dû avoir la première place des chansons françaises en octobre, Sylvie étant alors numéro 1 dans l'autre catégorie, privant Elvis de sa première place et reléguant la première chansons des Beatles classée dans le hit SLC (twist and shout) à la 9ème place...
Bref un beau numéro un pour Sylvie. En outre, la face B, ne t'en vas pas, arrivera à la 9ème place en septembre.
Mais les disques s'enchaînent pour elle à une cadence infernale, et l'adaptation des Beatles Twiste et chante sort... en juillet !! Du coup, il sera occulté par le précédent et n'obtiendra qu'une misérable 24ème place le mois de sa sortie.
En septembre sort Si je chante, qui elle aussi devra attendre la fin du succès de Watching you et n'entrera dans le hit qu'en décembre, puis première en janvier 64, restant en février et mars n°2 derrière son fiancé Johnny et son excuse-moi partenaire.
Triplé pour ce disque avec lalala, qui restera classée 13 semaines dans les 10 premières (!) avec une belle 6 ème place en mars.
Enfin fini de pleurer aura droit à la 25ème place.
Bien évidemment, avec 9 chansons classées pour cette année 63, Sylvie prend la première place des chanteuses, et la troisième toutes catégories derrière Johnny et Cloclo.
1964.
Cette année sera son point culminant.
Elle démarre en fanfare en mars avec la plus belle pour aller danser, 1ère en avril, 2ème en mai, 3ème en juin et 8ème en juillet !
Grande première pour un 45 tours : les 4 chansons seront classées ! la 13ème place pour un air de fête, la 20ème pour ne l'imite pas et la 25ème pour dum di la !
Son disque d'été n'aura pas de numéro un, parce qu'il n'a pas au départ de "locomotive".
C'est Shalala qui ouvre le bal à la 10 ème place en juillet, La vie sans toi n'étant que 45ème. Puis cette dernière passe devant en août, prenant la 7ème place, alors que Shalala rétrograde à la 9ème. En septembre, La vie sans toi s'impose et est tardivement consacrée n°2 en octobre. Sans cette valse-hésitation, nul doute qu'elle aurait eue la première place.
Même erreur avec le disque d'automne !
Seul n'oublie pas qu'il est à moi est classé en septembre. Puis monte à la 5ème place en octobre. Mais.... l'autre face, l'homme en noir, est passée devant, à la 2ème place. Cette fois, la première chanson va s'effacer et laisser l'homme en noir prendre la 1ère place.
L'homme en noir que tout le monde connaît, grâce à un film qui est sorti 26 ans après, en 1990, et dont la musique date, justement, de 1964. Sylvie avait alors adapté cette Pretty Woman de Roy Orbison sans savoir que cet air ressortirait beaucoup plus tard :
Cette année 1964 voit le sommet de Sylvie Vartan, bien sûr chanteuse n°1 mais surtout n°2 pour les interprètes, derrière celui qu'elle allait épouser quelques mois plus tard.
A dimanche prochain.
Je vous embrasse.
15:55 Publié dans ceux que j'aime, Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (2)
26/02/2012
Les 50 interprètes 1963/1974 d'après "Salut les Copains" : les Sunlights
Qui à présent se souvient des Sunlights ?
Et pourtant, leur explosion entre 1966 et 1968 m'oblige à les inclure dans cette "saga".
Les Sunlights sont un groupe Italo/Belge (comme Adamo et Frédéric François) fondé en 1962/63. En même temps que Sheila ;-))
Leurs premiers 45 tours passent inaperçus en France. C'est le cas de :
• Day train en avril 63
• Les cavaliers du ciel en juillet 63
• Les malheurs de Sylvie en septembre 63
• Surf beat en février 64
Devant ce peu de succès, Decca les vire, puis éclipse de deux ans avant d'être récupérés par AZ, avec la reprise du déserteur de Boris Vian en avril 1966.
Là SLC accroche, et cette chanson, bien que culminant à la 4ème place fin août, sera toute de même classée 12 semaines dans le hit !!
Les Sunlights sont lancés.
Le disque que je préfère d'eux ne marchera pas. Grand Jacques, reprise de Jacques Brel, mais avec plus de force, sortira en octobre mais ne sera pas classé.
Pas de classement non plus pour eux parmi les 20 interprètes de l'année.
1967.
En mars sort en Belgique Ne jouez pas aux soldats, dont la la version française sera ne joue pas au soldat.
Bon accueil dans SLC, qui le classe 5 mois dans ses pages hit-parade, d'avril à août, avec la 10ème place en juin.
Toujours pas de classement dans les 20 meilleurs interprètes de l'année.
1968.
Au début de cette année-là, j'ignore pourquoi, mais c'est l'année....1926 qui sera à l'honneur!!!
Grâce d'abord aux Sunlights qui firent une merveilleuse reprise des roses blanches, que SLC classa, le cul entre deux chaises, à la 13ème place en mars, alors que côté vente de disques, elle se classera 3ème en février derrière comme un garçon de Sylvie Vartan et l'amour te ressemble d'Adamo.
La numéro 4 étant elle aussi une chanson de 1926, Riquita, chantée par une dame de 51 ans, Georgette Plana, ayant eu son heure de gloire dans les années 40 et qui, à 95 ans, est aujourd'hui la doyenne des chanteuses françaises !
Bref, SLC ne sait pas quoi faire de ces Roses Blanches, qui n'entrent pas tout à fait dans le cadre de l'émission !
Forts de leur succès, ils reprennent en avril une chanson de 1958, maman la plus belle du monde.
Classée 4ème avec la version de Dalida à l'été 58, ils feront mieux dix ans plus tard, 3èmes derrière Nana Mouskouri et Adamo ! SLC ne leur accordera que la 10 ème place...
Au niveau (comme on commeçait à dire à l'époque !) SLC, leur disque suivant sera un succès ! sorti en août, Quand on est musicien restera 16 semaines dans le hit, avec une 4ème place à la clé en décembre.
Fort logiquement, les Sunlights s'emparent de la 1ère place des groupes pour 1968, juste devant les Charlots.
1969.
Dernière année pour eux dans SLC.
• Les majorettes n'auront qu'une 25ème place (juste!) en mars.
• Sortie en juin, nous deux on s'aimera ne sera que 19ème.
Ensuite, on notera la sortie en 1970 de Rendez-vous à demain, papa est en voyage et tzeinerlin.
En 1971 de loin des yeux loin du coeur.
Enfin, en 1973, avec Aldo maccione, de arrêtez les aiguilles.
Inévitable tentative de come-back en 1975 avec les roses blanches, en 1983 avec le déserteur, et en 1991 avec un medley des deux chansons. Sans aucun succès...
Voilà pour les Sunlights, qui s'éteignent à présent (lol), rendez-vous la semaine prochaine avec du "costaud" : le premier tome consacré à Sylvie Vartan !
je vous embrasse.
16:17 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)