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31/12/2011

Dernière note *

* De l'année lol !

Donc, mes vacances.

A peu près comme je l'avais imaginé.

• le vendredi 23, voiture garée à Valdahon sous la neige, nous prenons le TER dit "des horlogers" (il relie Le Locle à Besançon en passant par Morteau). Attente pénible de 2h et quelque pour récupérer le "nouveau TGV".
Nouveau... hum ! D'abord il vient tout bonnement de la gare "normale" de Besançon, puis passe par la gare nouvelle, fait 50 km de grande vitesse jusqu'à la banlieue de Dijon.
Puis reste en gare pendant 20 minutes.
De là, il repart sur Paris, comme les autres TGV, qui filent à 160 sur la ligne "classique" et à 300 sur la ligne "récente" (elle était nouvelle voici 30 ans).
Mais ce TGV-là, lui, sans aucune raison, va musarder à 90 km/h, en nous faisant admirer la beauté des paysages bourguignons. J'en fais la remarque à un contrôleur, qui m'assure "qu'il n'y a aucun retard".

Il s'offre le luxe de s'arrêter à Montbard, un peu plus de 5500 habitants... Comme on pourrait dire à Lyon, cet "arrêt-Montbard" ne se justifie pas tellement pour un TGV qui part de la toute nouvelle ligne TGV !

Puis il rejoint la ligne "récente" et alors, il fait de nouveau de la grande vitesse. Il a d'ailleurs tout intérêt car sur cette ligne saturée il suit un TGV "Marseille" tracé à 320 et précède un "Genève" qui roule à la même allure. Faut plus plaisanter là...

Et il est effectivement 15h13 pétantes quand notre train arrive en gare. A l'heure. Donc si j'ai bien compris, en ne restant pas 20 minutes à Dijon et en évitant de rouler sur 100 km à l'allure d'un chemin de fer touristique, on pourrait vraiment gagner du temps ! S'il se trouve quelqu'un qui pourrait m'apporter la réponse, j'en serais très content.

A Paris, notre adorable logeuse veut bien nous garder les bagages. Mieux, elle nous propose un dîner-pizza pour le soir ! Entre les deux, nous allons admirer les lumières de la ville. Lumières un peu plus ternes cette année, crise oblige.
Et enfin, dernière ligne droite : Paris-Rennes. Train bondé, passagers fatigués. Et à minuit 20, nous sommes à quelques centaines de mètres de la gare de Rennes. Mais comme il doit arriver à 28, il roule à 5 à l'heure afin de respecter l'horaire. Manquerait plus qu'il arrive en avance, non mais !

Là, belle surprise, nous sommes accueillis par notre fille et son "copain" (les guillemets car je trouve cette dénomination idiote et source de confusion) dès la sortie du wagon.

Et enfin, à 1h40 nous arrivons chez eux.

• Samedi 24

Pas d'imprévu : Ma fille scotchée en permanence devant la télé, à regarder des trucs ricains, et ce durant toute la journée. Je précise qu'il faisait beau !!!
Par chance, je peux, moyennant quelques contorsions, bénéficier de son PC portable, où je fais quelques parties de belote. Le soir, direction chez les beaux-parents, réveillon "ordinaire" où je l'avoue, mon mouchoir à la main (non je ne pleure pas, toujours ma crève), j'attends patiemment l'heure du lit.

• Dimanche 25

Le matin, visite à pied de la banlieue Rennaise, l'après-midi nous faisons quelques jeux de société.
J'ai beau dire à ma progéniture que je voudrais voir la Mer et Dinan, nous éviterons la première et roulerons sans nous arrêter dans cette dernière.

• Lundi 26

Les vacances commencent !!! Non, je suis méchant, je ne pourrais pas rester plus de 4 mois sans voir ma fille, mais je dois avouer qu'elle et moi ne partageons pas trop les mêmes pôles d'intérêt. Bref, que chez elle, je m'ennuie comme un rat mort ! Mais quand même, je suis content de l'avoir vue.

TER à 13h23 pour Lorient, qui file à la vitesse d'un éclair. Moins d'une heure et demie après, je suis chez les Merlus.

Emotion....
Combien de fois l'ai-je fait ce parcours, en étant de plus en plus surexcité à mesure que je m'approchais de la destination ? Je connais presque mètre par mètre les paysages entre Hennebont et Lorient.
Puis, l'entrée dans le passage souterrain pour arriver dans le hall.

Là, mon frère/cousin Jean-Yves vient me chercher en voiture. Depuis quand ça n'était pas arrivé ??? 1981, très exactement !!!
Lui aussi est nostalgique et me fait faire tout un circuit balisant notre jeunesse. Son premier quartier puis son dernier, cette maison de bord de mer qu'il aura été obligé de vendre en catastrophe en 1998 avant de s'exiler pour l'autre bout du monde. Entre les deux, l'ex-camping de Lorient-Plage où nous avons passé des mois de juillet (70) d'août (69) et de septembre (67) aussi magiques que nos Noëls.

Il tournera longtemps dans le secteur de sa maison, sans oser passer devant. C'était l'occasion (car je crois que ma présence est nécessaire) on réessaiera en avril.
Le soir, aller-retour en bus voir mon filleul Willy, content de voir son parrain. Nous sommes invités pour le lendemain soir.

• Mardi 27

Déjeuner chez ma cousine germaine de 81 ans, après-midi passé sur l'ordi de Jean-Yves où il m'explique énormément de trucs intéressants. Le temps passe à une vitesse folle ! Qu'on en a du temps à rattraper... 13 ans, très exactement.
Nous sommes raccompagnés par sa soeur, avec laquelle j'avais été très en froid pendant presque 10 ans pour un malentendu, et le dîner, comme prévu, chez Willy et ses parents.
Second jour magique.

• Mercredi 28

Jamais deux sans trois pour ladite magie, car cette fois c'est chez mon vieil ami (de 46 ans et demie) Bernard et son épouse que nous sommes invités. Je reconnais bien la maison, car lorsque nous vivions à Vannes, nous y passions un week-end tous les deux mois.
Je peux le dire maintenant, ces week-ends, où d'abord nous jouions à la belote, puis une fois les "femmes" couchées nous parlions beaucoup, un verre (d'alcool avec de préférence un chiffre élévé en ce qui concerne les degrés) à la main -  sans que pourtant je ne puisse arriver à aborder "la" question - je les considérais comme des oasis dans mon désert Vannetais. Les retours étaient silencieux, mon épouse conduisant. Je savais l'enfer qui m'attendait le lendemain dans le secteur du PIBS...

Bref, on se couchera à 4h, et cette fois, enfin, il sait !

• Jeudi 29

Presque 5 heures de TGV entre Quimper et Paris, c'est l'enfer... Où sont mes trains Corail confortables où l'on pouvait se lever, faire quelques pas, se mettre debout dans le couloir ? Et qu'on ne me parle pas de vitesse : en 1982 le rapide Armor mettait 5h15 pour abattre le trajet!
Le soir, de retour chez notre adorable logeuse, nous dînons sommairement, et tombons comme des masses dans le lit de 180 !

• Vendredi 30

Visite de Paris ! au début en bus, mais comme un sur deux voire deux sur trois étaient supprimés (au fur et à mesure, en fonction de l'affluence), c'est sur le métro et nos pieds qu'on s'est rabattus.
Bien entendu Montmartre était au programme, et en cette période de fêtes, le marché de Noël ajoutait encore un peu plus de merveilleux à l'endroit. Puis soirée-couscous à St Michel, avant de revenir dans le lit de 180.

• Samedi 31

Deux heures de TGV seulement pour faire Paris-Besançon, puis une heure de TER pour rejoindre le Valdahon, où nous faisons nos courses avant de revenir dans notre village. Sous la pluie, mais sur la neige. Il en est tombé en effet pas mal hier, et une bonne dizaine de centimètres résistent encore.

Au téléphone, un message. Le consuel, qui sans doute touché par la Nativité nous dit que le dossier est enfin complet, et qu'il passera voir notre installation la deuxième quinzaine de janvier.
Il n'y aura plus qu'à faire les branchements, et ma foi, une mise en service moins d'un an avant la signature du contrat est éventuellement envisageable.

Alleluia !

Sur ce je vous souhaite un joyeux réveillon, les photos ce sera pour une prochaine note, le temps de les faire développer lol !

Je vous embrasse.

22/12/2011

A l'année prochaine !

Départ demain matin 8h30.Image (32).jpg

Gare de Valdahon 9h15, puis Besançon.
Là-bas, deux heures de correspondance dans la nouvelle gare TGV qu'on aura le temps d'admirer, puis le TGV lui-même, qui nous déposera à Paris 3h15 plus tard.

Si j'ai bien compris, le TGV "normal" mettait 2h35 de Besançon Centre pour aller dans la capitale, celui-là, empruntant donc la ligne nouvelle, demande 40 mn de plus.... !

Puis le clou : sept heures d'attente à Paris, afin de récupérer le dernier TGV pour Rennes, le seul qui n'ait pas été complet en réservant pourtant dès le premier jour, nous arrivons là-bas à minuit 28, notre fille viendra nous chercher et on espère être chez elle vers les 1h30 du matin.

Vive la SNCF, pour faire 850 km, 17 heures de trajet. 50 de moyenne.
Ca me rappelle quand, en 1963, j'avais mis 12 h pour traverser le seul département de l'Ardèche !

Comme vous le voyez sur le schéma, nous resterons chez notre fille jusqu'au 26 non sans, entre le 24 et le 25 avoir passé le réveillon à Rennes chez les "beaux-parents".

Le 26, direction Lorient. Voir la famille, dont surtout ma cousine germaine (81 ans) qui hélas n'est pas éternelle, mon filleul Willy et mon frère-cousin Jean-Yves (fils de la première).

Le 28, un peu plus à l'ouest (vous voyez que je continue soigneusement d'éviter le Nord-Bretagne....) à Quimper chez mon ami Bernard.

Départ le 29 après-midi direct Paris, où nous resterons 2 jours, chez notre gentille logeuse du mois d'octobre.

De Paris, départ 11h27 le 31, arrivée Valdahon à 14h45.  Plus rapide qu'à l'aller !!!

Je vous dis donc à l'année prochaine, peut-être aurai-je le droit d'écrire quelques lignes sur le Pc de ma fille ?

Je vous embrasse.

02/12/2011

Vol magique

Image (12).jpg

Je pars
Le vol de nuit s'en va...

Nous étions arrivés très tôt et de ce fait j'avais pu avoir un hublot, ne donnant pas sur les ailes.
J'avais choisi le côté droit pour avoir la vue vers le sud, si jamais le ciel était clair.

Il le sera, tout au long du parcours.

19h40 (heure française), décollage. Le spectacle du Pont Vasco de Gama où passe l'auroroute est déjà magique. Même si je n'ai pas choisi le bon côté pour voir Lisbonne.

J'ai tout sur moi : ma montre qui me donne à la fois l'heure et l'altitude et qui en plus fait boussole !
Plus ma carte Michelin Europe et un rapporteur ! Oui, je sais je suis maniaque en avion !

Pendant la première heure, on sent que la péninsule Ibérique est quasi-désertique. J'arrive quand même à un moment donné à distinguer Madrid, l'altitude de 12.000 m permettant de voir jusqu'à 400 km !!
Depuis le départ ma boussole indique le cap 060 degrés soit est-nord-est. Je n'ai qu'à tracer un trait sur ma carte pour voir par où on va passer.  Mais Bâle étant quand même plus au Nord, je sais qu'à un certain moment il faudra "tourner à gauche".


• 20h40, repère 1 sur la carte. Après avoir survolé des contrées avec de temps en temps des lumignons éparpillés, des lumières de plus en plus nombreuses apparaissent. J'ai d'abord du mal à distinguer, mais d'après mon trait, ce ne peut être que Lourdes que nous survolons.

Puis, progressivement, je vois de plus en plus de villes. Des petites, des moyennes, jusqu'à l'horizon. Mais rien de très important.

• 20h50. Le choc. Nous passons au-dessus de Toulouse. Repère 2 sur la carte. Magnifique, Toulouse vu à 12.000 mètres ! On distingue nettement la courbe de la Garonne et le Périphérique...

Quelques minutes après, c'est Albi, on suit toujours la fameuse ligne. Et au-delà d'Albi, je vois d'autres villes : Castres, Carcassonne, Narbonne, Béziers !!!

Un peu après, c'est Millau, à la forme si caractéristique. Et au-delà, je vois distinctement les villes du littoral, de Perpignan à Montpellier.

Bing !
Il nous reste quand même plus de 500 km à faire, mais le cadran de mon altimètre m'annonce que la descente est déjà entamée. Elle sera d'à peu près de 150 mètres/minute, régulière...

• 21h05, autre choc. Repère 3.
Je l'avais prévu sur ma carte, c'est bien Mende que je vois en-dessous de moi. Dieu que ça s'est agrandi.... Je distingue le rond des boulevards de ceinture et la route vers la "banlieue" nord-ouest, toujours très éclairée.
Et au-delà, des villes "fétiches", comme Alès et Nîmes.  Avec toujours en toile de fond cette ceinture lumineuse du littoral... Comme le faisait remarquer Carla, le Golfe du Lion se distingue assez bien, de Toulon, très loin, à Perpignan en passant par Marseille (énorme) et Montpellier.

Mais ce qui me surprend, c'est toujours cette direction est-nord-est.... On fonce droit vers le Mont-Blanc, bien plus au sud que Bâle (même si on le voit des alentours de cette ville - cf ma note "photos").

C'est à présent la Vallée du Rhône que nous apercevons. Les villes s'enchaînent, petites et grandes : la plus proche est Valence, mais on distingue Montélimar, Orange, Avignon.... J'ai bien pris des photos mais elles ne donnent rien, hélas...  On survole Valence à 21h20, à 9.000 m d'altitude.

• 21h30, amorce de virage vers la gauche (repère 4)
J'ai juste le temps de voir Grenoble en forme de triangle. Rien derrière, les villes sont à présent nichées dans des fonds de vallée.

Chambéry est survolée quelques minutes plus tard, à une altitude de 6.500 m. On distingue à ce niveau de vol beaucoup plus de choses, notamment les places.

Puis c'est Annecy, chose confirmée par le co-pilote. Au loin de moins en moins de lumières, les Alpes cachent tout.

• 21h45, nous survolons Genève (repère 5) à 4500 m d'altitude. Le littoral du Léman est très visible. Mais rien d'autre au-delà, car déjà, nous arrivons au-dessous des sommets des Grandes Alpes Valaisannes et Bernoises.

• Quelques minutes plus tard, c'est Pontarlier !!! (Repère 6) La forme de la ville (une sorte de fourche) est très facile à reconnaître, surtout 2000 m au-dessus ! Il faudra que je sorte, les lundis, mercredis et vendredis vers 21h50 pour essayer d'entendre un avion....

• Toujours plus bas, et sur les coups de 22h, c'est l'immense agglomération de Belfort-Montbéliard (repère 7) survolée à environ 1000 mètres.  On a l'impression de faire du rase-mottes !

• Puis c'est Mulhouse (repère 8) d'où j'arrive à lire les enseignes des hypermarchés !!

On descend encore, les voitures deviennent très visibles, les gens aussi. Y ayant travaillé en 2007, je sais que l'on va passer au-dessus de la voie ferrée avant d'amorcer l'entrée de piste.

22h10, on est posés, à l'heure.

Bravo, Easy Jet !

Et surtout Merci...

Je vous embrasse.

22/11/2011

A jeudi 1er !

Je pars demain pour Lisbonne. Séjour d'une semaine dans une des villes les plus magnifiques d'Europe (pour moi Rome est très pâle à côté...).

Peut-être aurai-je l'occasion de venir vous faire un petit coucou dans un cyber, j'en connais quelques-uns là-bas.

Portez-vous bien en attendant.

Je vous embrasse.

15/11/2011

photos !!

D'abord  Epinal, une maison de 1600 que j'adore, mise en valeur par les éclairages :

DSCN0409.JPG

Puis le lendemain au ballon d'Alsace. Superbe vue, avec le Jura droit devant, et une chaîne de montagnes derrière :

DSCN0412.JPG

Dessous, les nuages avaient 500 m d'épaisseur. Ils commençaient à 400 m d'altitude et leur sommet était à 900. Mais la chaîne de montagnes derrière ? Zoomons et contrastons :

DSCN0414a.jpg

300 km d'Alpes de la frontière Italo/Autrichienne jusqu'au Mont Blanc. Voire plus ? J'ai un petit doute au sujet de la Vanoise mais sans preuve. Bref, à plus de 200 km de distance, grâce à la limpidité de l'air et à la réfraction (et à Orange, aussi..), j'ai pu saisir ce panorama que j'ai cherché environ 50 fois dans ma vie depuis les années 80 ! On m'avait dit qu'on voyait bien les Alpes depuis les Vosges, j'avais effectivement vu des photos éblouissantes, mais là j'en étais le témoin !!!!

Pour finir, une photo-carte postale :

DSCN0425.JPG

Sous le soleil, la "côte" que vous voyez est la chaîne du Ballon d'Alsace.

Quand à ce qu'il y a au loin, sur la gauche, je vous laisse le soin de deviner, sachant qu'à cette époque le soleil se couche au sud-ouest !

Mais oui, c'est bien ça... :)))

Allez, on termine par une petite dernière :

DSCN0424.JPG

 

Je vous embrasse

14/11/2011

Me revoilà...

D'abord, mes excuses plates à mon épouse.

Il est vrai que le moment où ma livebox a fait "tilt" et le moment où mon épouse a fait sortir les fils du téléphone ont coïncidé.

J'ai tenté, via mon portable ORANGE (le seul qui passe chez moi) d'appeler la hotline.  En ce 11 novembre, c'était "votre temps d'attente est estimé à plus de 10 minutes". Ce qui ma foi ne veut rien dire...

Enfin, vers 21h, j'ai pu avoir un conseiller. Il paraît qu'ils s'appellent comme ça.

Il m'a fait faire un tas de manips, en a fait lui-même (m'a-t'il dit) pour, au bout de 25 mn, que "pour lui tout était OK, que ça venait de mon installation téléphonique".

Ce qui me confortait dans mon idée.

Il m'a programmé une "intervention de technicien" pour demain, "entre 13 et 18h", pour la modique somme de 149 euros.

Samedi 12, mon épouse me demande si on ne pourrait pas s'échapper un peu, pour un ou deux jours ? Elle me connaît par coeur, et sait que la Toile est un peu pour moi un fil à la patte. Mais là, plus de fil !

Alors bingo ! Le temps était superbe, on a confié le chat à des voisins, et direction Besançon. Là, arrêt dans un cybercafé pour prévenir "tout le monde" de mon silence, puis direction plein nord.

J'avais prévu de coucher à Luxeuil, superbe ville, dans un petit hôtel que je connaissais, sympa et pas cher. Mais apparement je n'étais pas le seul à connaître l'adresse, c'était complet.

Je pense alors à Plombières les Bains. Oui, j'ai toujours adoré les stations thermales... De là, le lendemain on passerait le col de Bussang et on reviendrait par l'Alsace.

Mais à Plombières, tout était fermé :(.

ll était 16h, le jour commençait à décliner et comme je ne conduis pas la nuit, je commençais à paniquer sec. D'autant que mon hernie discale recommençait à faire parler d'elle...
C'est un panneau EPINAL 38 qui me donna la solution : Dormir là-bas, au "Quick Palace", où j'avais passé la moitié de mon été voici deux ans.

Et là je fonce, regardant le soleil qui tombait, tombait.... Et c'est au moment où il se couchait que j'arrivais dans la Cité de l'Image.

Hôtel ouvert, bingo ! Mais il fallait attendre 17h...

Au passage, je remarquais que le Restaumarché juste à côté avait disparu, remplacé par une autre enseigne des mousquetaires. Même salle, mêmes menus. Juste le prix du menu de base qui était passé de 10.50 à 12.90 !!!

Bref, tant qu'on était dans les restaurants, j'avais avec moi un petit guide miracle (Passeport gourmand) qui permettait de prendre un repas à moitié prix en Alsace. Je réservai pour le lendemain midi à Colmar.

17h, arrivée de la réceptionniste, prise de possession de la chambre (toujours extra) et direction "en bas", la ville d'Epinal que je connaissais presque par coeur. DSCN10233.jpgEpinal était encore plus belle en cette période que pendant l'été. 

Les décors de Noël étaient déjà en place, et j'eus même la surprise de voir... un sapin illuminé !! Un 12 novembre, fallait le faire... Mais cela allait très bien avec l'atmosphère, cette atmosphère particulière de décembre.

Nous n'eûmes aucun mal à trouver un resto, cette ville en regorge.

Je dois le confesser : mon dos me faisait de plus en plus mal, et c'est très péniblement que je parcourus (en voiture quand même) les 3 km qui me menaient à l'hôtel.

Le lendemain je me réveillai à 10h, juste le temps d'aller à Colmar. Le crachin avait remplacé le soleil de la veille, et c'était pareil en Alsace. Entre les deux, soleil et monde fou. Les bords du lac de Gérardmer étaient aussi fréquentés qu'en plein été.

Après le repas Colmarien à demi-tarif, direction les crêtes Vosgiennes, car je savais que le paysage y serait fabuleux. Je ne m'étais pas trompé (demain photos), et on s'y attarda tellement que nous passâmes la nuit en route. Dans un Formule 1 de Belfort. Mon dos me faisait toujours mal, mais ça passait après.

Ce matin, direction la maison, où nous retrouvons notre chat, où je retrouve mon PC. Que j'allume, en même temps que la Livebox.

Et celle-ci se met à fonctionner !!!!

Je saurai dans l'heure qui suit que vendredi et samedi, personne n'avait d'Internet autour de moi... Problème Orange. Orange que j'ai appelé illico pour annuler leur dépanneur à 149 euros, et dont la pauvre "conseillère" que j'ai eu en a pris plein la tronche.

Puis j'appelai le CONSUEL EDF pour savoir quand il viendrait, quand l'électricité que mon toit produit depuis 5 mois finirait enfin par aller dans le réseau, lequel m'a répondu que des pièces manquaient à mon dossier.... Voir note précédente !

La séance de kiné prévue à 16h30 m'a remis le dos en place, et me voilà face à mon clavier.

Jusqu'à la prochaine panne...

Je vous embrasse.

27/10/2011

Easy go easy jet

Vous connaissez Easy Jet ? C'est une compagnie aérienne à bas coût, qui propose des voyages moins chers que le taxi pour se rendre à l'aéroport.

Par exemple dans 4 semaines je pars à Lisbonne, pour.... 99 euros les deux aller-retours !

Comment font-ils, me suis-je demandé ? Bien sûr, il y a le Yeld Management, c'est à dire que le but est de remplir les avions. Par exemple, sur le trajet que je vais faire, Bâle-Mulhouse/Lisbonne, je ne pourrais déjà pas partir demain - vol complet - (il n'y a que 4 vols par semaine) mais que dimanche, et pour 133 euros 62 l'aller simple 1 personne.

Pour payer moins, il me faudra attendre le lendemain, où je m'en tire à 101 euros 06.

Mercredi ce sera encore moins, avec 82 euros 22.

Puis il faudra attendre dimanche 6 pour avoir un vol à 78 euros 78.

Bref, vous m'avez compris, pour avoir le vol le moins cher, il me faudra attendre le....6 février où là c'est 23 euros 94.

Soyons honnêtes, je peux voyager dès le 16 novembre pour 41 euros, et - toujours en réservant aujourd'hui - le 21 novembre me sont proposés des prix de 27 euros 37.

Vous en conviendrez avec moi, cela n'est pas cher. A titre de comparaison, en train, moyennant 27 euros 37, je peux tout juste faire Paris-Blois ou Marseille - Montpellier en corail !

Donc, comment font-ils ?

Simple, ils font payer les bagages au prix fort. 34 euros si vous avez lu les petits caractères et ne vous êtes pas enregistré en ligne, sinon, c'est 50 euros si vous vous présentez à la porte d'embarquement muni de votre carte que vous aurez imprimée chez vous.

Donc il faut savoir qu'au minimum, c'est 68 euros en sus du vol. Sauf si vous vous contentez d'un bagage à main n'excédant pas 56 x 45 x 25 cm. Sachant que les "petites valises " à roulettes de 50 cm en mesurent en réalité 57 !!! Ils sont pas fous...

Je ne classerai pas cette note dans les "arnaques", car il suffit de lire leurs fameuses CGV, les "conditions générales de vente". Mais sachez quand même que si vous êtes un couple avec 2 enfants, vous devrez raquer 272 euros de bagages !!!

Je vous embrasse.

18:02 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (5)

06/10/2011

Paris, septembre/octobre 2011

Ca va mieux (le matin ça va toujours mieux) et je m'autorise donc à publier mon séjour Parisien.

Jeudi, premier jour : à la fois une immense satisfaction et une profonde déception. La satisfaction vient de la demoiselle qui nous louait, laquelle s'est déplacée à la station de RER Vincennes - nous étions en retard, TGV Lyria...! - pour nous donner en toute confiance les clés de son appartement.
Dans lequel rien n'avait été enlevé, même son argenterie (dont elle me dira plus tard ignorer l'existence !)
Une confiance pareille, dans le Paris de 2011 m'a scié !

A ce propos, je tiens à féliciter le conducteur de la rame TGV, malgré qu'il ait pris un retard de 35 minutes entre Pontarlier et le départ de Dijon, qui a fait son possible pour le rattraper, et.... passer sous la barre de la demie-heure (28 mn) à l'arrivée.
Comment ça pour éviter le dédommagement "horaire garanti ?" Mauvaises langues !!

Mais, quelques heures après, grosse déception, pourtant prévisible. C'est à cause de cet épisode que je voulais faire baisser le thermomètre avant d'en parler, ayant déjà été trop "franc" avec quelqu"un qui l'a mal pris sur mon séjour en Bretagne.
Là, rien à voir, pourtant. Un couple dont j'avais suivi, voici 41 ans, la formation. Ils étaient jeunes, pas très beaux, mais adorables. Avec trois autres copains nous avions été inséparables pendant 6 mois.
Ils ne connaîtront jamais d'autre partenaire, et seront l'un pour l'autre l'homme et la femme de toute une vie. Pour moi c'était magique... Et je voulais le leur dire. J'avais souvent hésité, connaissant leur adresse, mais le hasard m'ayant cette fois place à 400 m de chez eux, je n'ai pu résister.

Hélas, devant un immeuble cadenassé, j'ai quand même téléphoné à la dame devant la porte, qui me raconta des histoires à dormir debout avec des beaux-parents à placer dans des maisons de retraite, et que vraiment elle n'avait pas, en ce moment, une seule minute à me consacrer. Même pour un coucou furtif.
Néanmoins, nous resterons en bas de sa porte 25 minutes à nous téléphoner....

J'en connais qui vont tout de suite bondir, et me dire, par exemple :

Peut-être les pensées et les émotions vécues auparavant ne sont plus au rendez-vous ? Peut-être ont-ils des problèmes que tu ignores et qui font que ? Peut-être ne faut-il pas prendre comme un rejet ou comme un abandon ce qui ne l'est pas ? Peut-être faut-il que tu cesses un jour de prendre pour toi (ou plutôt contre toi) ce qui se passe autour de toi et qui ne t’appartient pas? Les vies des gens sont bien souvent en roue libre, elles se croisent, se suivent, se décroisent, se parallèlisent, se recroisent à nouveau ou jamais, sans que l'on sache bien pourquoi, sans que l'on puisse dire pourquoi, sans qu'il y ait d'autres "explications" que la vie elle-même. L' "investissement" que l'on place des les gens que l'on rencontre est parfois fort, certes, et la rencontre ne survient véritablement que s'il y a accord et désir. Il suffit parfois -souvent- d'une étincelle pour qu'elle ait lieu, et parfois aussi d'un coup de vent pour que la flamme s'éteigne. Que ce soit en amour ou en amitié, les "gens" passent, les histoires vivent et parfois meurent. Ou prennent momentanément la tangente, au grand étonnement de l'un des partenaires...

Ce qui serait rigoureusement exact s'il n'y avait pas eu mensonge : pas une seule minute à me consacrer, et pourtant 25 minutes de conversation téléphonique que ma batterie a abrégé...
Je pense qu'ils vivaient leur propre vie bien pépère et qu'ils n'avaient pas envie de revoir le miroir que je serais devenu. Elle et moi avons 60 ans, plus 20....

Donc la passe de trois n'a pas eu lieu.

Cela sous un cagnard incroyable : A 20h, 27 degrés là-bas


http://www.meteociel.fr/temps-reel/obs_villes.php?code2=2&jour2=29&mois2=8&annee2=2011&envoyer=OK


et 13 degrés ici - d'après ma station !!!

Vendredi, second jour : un truc à faire, qui ne vous ruinera pas, c'est de descendre le canal St Martin, depuis les grands bassins de la Villette jusqu'à la Seine, qu'on longe jusqu'au louvre. Magique !

Ce jour là, 28 degrés à 20h, 12 ici.

Grande première pour moi : nous avions des tickets de cinéma à tarif réduit, et j'ai choisi la nouvelle guerre des boutons. Logiquement je ne devais pas pleurer, me souvenant de la première version.

Mais l'histoire n'était pas la même, et entre les conneries des gamins on voyait se profiler l'occupation et se nouer des ydilles. On voyait des scènes bouleversantes avec la musique qui allait avec.
J'avais toujours mon "truc" dans ces cas-là : à la première montée de larmes, m'enfoncer un ongle dans le bras, jusqu'au sang.
Hélas, ça ne marcha pas, et à la fin du film, le bras en sang et moi en pleurs, je mis au moins deux heures à "récupérer". Séquelle de mon Histoire d'Amour : je suis définitivement perdu pour le cinéma...

Le samedi c'était la Nuit Blanche. Avec toujours la crève, et je dois dire que c'est la dernière fois que j'y viendrai. Ca devient invivable, comme la fête des Lumières à Lyon. Pour ceux qui aiment être noyés dans la foule, et adorent faire des queues de 45 mn pour voir une attraction, allez-y.
Moi, c'est fini.
J'ai quand même réussi à prendre en photo le cloître des Billettes (1427)

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Là encore, 25 degrés à 22h (en dehors de la foule) alors que c'était 9° chez moi....
On a essayé l'autre "pôle", Montmartre, kif kif bourricot ! à des presque minuit, des queues de 500m...

On aurait mieux fait d'aller au Festival des Vendanges de Suresnes, qui proposait aussi des attractions nocturnes, mais moins bondées, avec des chaises au milieu des cours.

Mais le dimanche il y aura là-bas une session de rattrapage, avec d'aussi beaux spectacles :

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Sans filet, je précise....

Le lendemain c'était jour du départ, mais le TGV était à 17h, aussi avons-nous profité des "heures fraîches" de la matinée. C'est à dire en-dessous de 25 degrés. Soit avant 11h.... Ensuite il faut attendre 21h pour retrouver les 25 degrés.

Nous sommes allés sur un des sommets de Paris, non pas Montmartre, mais Porte des Lilas (je n'ai pas vu Henri), et je pouvais voir, tel un feu de forêt, la masse de pollution dans la banlieue nord :

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photo sans retouche  !!!

Puis nous avons quitté la ville-lumière à 17h avec les 29 degrés habituels, et nous sommes arrivés à Pontarlier à 21h avec vingt degrés de moins....

A retenir : Paris restera toujours aussi beau, la confiance formidable de la demoiselle de la location, et le fait qu'une amitié ça se cultive, et que le "coucou c'est moi, tu te rappelles d'il y a 40 ans", ça ne marche que dans les films US à fort budget.

Je ne peux résister à vous joindre l'appréciation de la demoiselle de la location sur le site où l'on a réservé :

Un couple merveilleux d' humanité , de reconnaissances et de respect de la situation et de la maison. Leur présence m' a réchauffé le coeur. Je souhaite à chacun d' accuellir des personnes si prévenantes. Un grand merci.

Nous pensons la même chose d'elle....

Je vous embrasse.

27/09/2011

Mon voyage en Bretagne : 3) la divine surprise

Et nous voilà prêts, vers 16h, à partir le mardi pour Lorient.

Lorient.
C'est un peu mon port d'attache.
Cette ville et moi avons grandi ensemble, nous avons le même âge, à peu de choses près.

Ainsi, Lorient et moi avions une petite dizaine d'années quand nous nous sommes rencontrés, en 1962.
Contraste saisissant, pour moi, le petit parigot-tête de veau, habitué aux immeubles austères et crades (et oui, en 1962 Paris était noir, noir de suie !) entre les maisons et immeubles tout blancs, flambant neufs d'un côté de l'artère principale, et les baraques en bois de l'autre côté...

Et au bout, tout au bout, l'océan. Que je voyais pour la première fois...

Mais c'est pendant notre adolescence que nous nous sommes le plus fréquentés.
1963, 64, 65, 66, 67 (deux fois !) 68, 69 (trois fois !) 70 (trois fois aussi) , 71 (idem) 72 (quatre fois !).

Nous avions nos Noëls enchantés, c'était un rêve pour moi de me balader au milieu de ses rues toutes illuminées. Ca aussi je ne connaissais pas. Ne manquait que la neige...
Je me souviens de quinzaines commerciales extraordinaires, à faire pâlir la Rue de Buci parisienne où je (sur)vivais.

C'est vers cette ville aussi que je me suis réfugié un week-end de janvier 73, alors que je faisais mon service militaire, lors d'une permission non prévue. Lorient, bien qu'elle en ait beaucoup vécu, n'aime pas trop les militaires. Comme moi. Elle en garde un mauvais souvenir, un truc d'avant-naissance.
Et du coup, elle m'avait comprise, et avait fait donner son magnifique ciel bleu d'hiver exprès pour ma venue.

Mais Lorient c'est donc d'abord mes Noëls magiques (http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/08/24/mes-no... ), qui n'auraient pas été si magiques sans la présence de celui que j'appelle depuis le tout début mon "frère-cousin" Jean-Yves.

Dans mon autre blog (qui va fermer, chose que j'avais pressenti depuis déjà 3 ans) Je parlais presque autant de lui que d'elle dans mes notes.

Presque frère, plus qu'ami, en tout cas cousins - donc du même sang - , comment définir le lien qui nous lie lui et moi ?
Et cela, avec quelques interruptions dues à nos "nanas" respectives, depuis près de 50 ans.

6206a.jpgPremière photo de nous ensemble, prise en juin 1962, au zoo de Vincennes.

D'entrée, nous avions "flashé" l'un sur l'autre, lorsque je le vis pour la (vraie) première fois. J'étais le grand frère qui lui avait toujours manqué, il était le frère que j'espérais encore.

C'est avec lui que j'ai appris à faire de la bicyclette.
C'est à lui que j'ai confié mes premières amours (et aussi mes dernières).

J'oserai dire qu'à 554 km de distance, nous avons grandi ensemble.

Lui aussi me confiera ses tourments de coeur, et ses tourments "tout court" d'ailleurs.

Ados complexés, nous nous rassurions l'un l'autre. L'absence criante de nanas dans notre univers sentimental nous laissaient penser que nous étions à la fois repoussants et c...s
En fait nous étions simplement romantiques, ce qui dans ces années-là constituait un véritable handicap.

Egalement, ce que l'un avait fait, l'autre se devait de le faire !

Les vendanges par exemple, je lui en avais tant parlé que lui aussi tentera l'expérience, 4 ans plus tard - mais au même âge - chez le même viticulteur !
En revanche le virus du "deux roues", c'est lui qui me l'avait inoculé...

Depuis les années 80, il insistait de toutes ses forces pour que j'achète un ordinateur. A l'époque, jeune père de famille, je pensais qu'il y avait d'autres priorités.
Puis il y a eu le net, qu'il m'a fait découvrir dès 1995. Il me montrait des photos de gens, des internautes du bout du monde avec qui il correspondait régulièrement, chez qui, même, il passait ses vacances ! Moi, je ne le croyais pas... J'imaginais cela impossible.
A cette époque, j'avais les moyens de me payer un PC, mais à cause d'un sinistre personnage dont je parle aussi pas mal au fil de ces colonnes, le mot "ordinateur" me faisait monter la tension...

C'est dire qu'il jubilait quand de temps en temps je l'avais sur aime-est-ce haine, et qu'on discutait lui et moi des derniers logiciels arrivés sur le marché...
Car il est parti.
Loin.
Beaucoup plus loin que le TGV puisse aller. Même le Transsibérien. 17 heures d'avion pour arriver chez lui, à Tahiti où un beau jour de 1998 il a posés ses valises là-bas.
Alors que je venais d'arriver en Bretagne....
Et quand j'en partirai, c'est Nathalie qui y arrivera !

Bref, si les années 60 nous ont vu beaucoup ensemble (j'ai compté, mis bout à bout, plus de 8 mois ), ce ne fut pas le cas pour les "seventies" où nos femmes respectives étaient d'accord sur un point : sous séparer le plus possible.
La décennie 80 vit nos existences très agitées, surtout la mienne, et c'est au tout début de ces années-là que nous nous sommes le plus apportés.
Puis, une nouvelle fois, nos nanas - qui n'étaient plus les mêmes - ne supportèrent pas cette presque "rivalité", et il y eut beaucoup de creux à partir de 1983.

Puis ce fut ma dépression, en 1994. Il n'hésita pas - début 95 - à me proposer de venir passer dix jours chez lui pour me remonter le moral, pour me changer les idées. Il savait que j'étais persécuté par mon chef, il savait aussi que j'étais très mal de devoir malgré moi mener ce que dans les magazines on appelle une double vie.

Quand ma chérie a cédé sous le poids du harcèlement, en mars 97, demandant alors une mutation, j'ai mis Vannes sur la liste, me disant que si c'était là que j'atterrissais - en fait je pensais aller à Lons le Saunier - , le fait de savoir mon presque-frère à 3/4 d'heure de route pourrait en partie compenser le manque d'elle, manque que je pensais (naïvement)  temporaire.

Je me demande toujours comment j'ai fait pour passer ces douze mois horribles (octobre 97/ septembre 98) où se sont succédés : l'abandon de la femme de ma vie, la mort de ma maman, la reprise du harcèlement par les nouveaux collègues, et le départ de Jean-Yves...
Ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort. Là je me suis tué (en 2003) et je me sens plus fort.

J'ai cessé les tchats, lui étant passé sur Skype, que mes différents antivirus successifs trouvaient dangereux.

Bref, pour moi, pas de doute, Lorient c'est Jean-Yves, et Jean-Yves c'est sa maman (81 ans) sa maison, que j'ai vu toute neuve en 1974.
Quand je sonne à la porte, comme je l'ai fait un très grand nombre de fois depuis 1998, je m'attends toujours à voir son visage apparaître....
Mais ce n'est (si j'ose dire) que sa mère, que j'adore. Je profite d'elle au maximum, sachant à quel âge est morte ma maman, et que j'aimerais bien faire taire les statistiques !

Chez elle, je me ressource. Voici un mois j'ai été dans mon ex-quartier de Paris et j'en suis parti en courant tant ça avait changé. Là-bas, en revanche, tout est resté pareil depuis 1974, mis à part certains éléments inévitables d'électro-ménager.
Et le vide qui s'est peu à peu installé aussi. En 1974 c'était la ruche, à présent, je penserais presque à la chanson de Bénabar quatre murs et puis un toit. Et je redoute le jour où se pointera ce maudit agent immobilier...

Mais je digresse.

Il est 17h13 quand je sonne.
Et que je vois Jean-Yves ouvrir la porte....

Il est revenu. Avec son épouse et leur plus jeune fille. Ils ont abandonné Tahiti et rejoint la Terre qui est la leur.

Que dire ? Que nous n'avons pas changé. Que nous discutons toujours aussi ardemment. Qu'il est toujours aussi généreux pour les autres en refusant catégoriquement de penser gauche et droite.

Pour lui, je le sais, c'est un échec. Pour moi, je pense plutôt à une victoire de sa part, d'avoir osé "rentrer la queue basse" face à 3 frères et soeurs qui ont plus ou moins réussi.

Voici quelques mois, je me disais que la Bretagne m'avait pris les deux femmes de ma vie.

Lundi elle m'a rendu un ami de 46 ans.

Mardi un presque frère de 49.

Je sens que je vais faire tourner la carte senior....

 

Je vous embrasse.

26/09/2011

Mon voyage en Bretagne : 1) le pire

Amis lecteurs, retenez bien ce que j'écris, car avec 38°6 de fièvre, ce qu'on écrit est beaucoup moins inhibé qu'avec une température normale. Beaucoup moins rapide aussi, car je dois revenir sur pratiquement chaque mot, que ma fièvre a fait escagasser.

Orléans le jeudi soir, ce fut bien. Je dois dire que je me suis presque réconcilié avec la ville qui m'y a vu y bosser voici près de 36 ans...

Pas de souci de route, si bien qu'on était "sur place" en Bretagne le vendredi  à 16h30.

Le soir, dîner avec notre fille. L'avant-dîner s'était presque bien passé, car j'avais eu comme idéed'offrir à ma fille des CD qui montraient son jeune âge ( 0 à 18 mois), puis sa communion 1993 où j'avais mis près de 3 heures à expurger Nathalie, et sa communion 1966 que, bien qu'en étant le caméraman, je découvrais.

Puis cela devint, hélas, comme d'habitude. Ma fille et son mec vautrés sur le canapé en regardant des chaînes TV à pleurer. Quand, par hasard, je demandais bêtement s'il n'y avait pas d'autres châines à voir, la réponse était "oui", mais la télécommande ne bougeait pas.

Le lendemain, le souci étant la balade de l'après-midi. Ma fille voulait aller à Dinan (8km), son mec et elle au Mt St Michel (50km). Mon épouse, comme à chaque fois qu'elle était chez sa fille, ne pipait mot.
Bref sans doute devant la tronche de ceux qui étaient logiquement pour elle les deux hommes de sa vie, le Mont St Michel fut décidé.

Le lendemain , les beaux-parents étaient là. Quel contraste avec l'ambiance des deux jours précédents...
On riait, on jouait, notamment à des jeux télévisés dont j'ignorais l'existence.

Un choc pour moi, qui avais toujours pensé que la présence des beaux-parents cassaient l'ambiance !
Là c'était l'inverse. Merci encore à eux....

Le lundi matin allait nous délivrer de tout ça. Entre autres des remarques douces-amères quand il s'agissait de s'essuyer les pieds venant de dehors (il y a des mémoires courtes...) Je sais que ma fille m'en veut parce qu'avaec moi elle a eu une adolecence de merde, j'espère que cela un jour s'arrangera.

Un lundi qui ira crescendo, avec deux visites, l'une somme toute amicale avec quelqu'un que nous connaissions déjà et qui aurait préféré une - ou deux belles nanas - à notre place, et celle du soir un peu surréaliste, qui alait préparer celle du jeudi, sincèrement inimaginable....

Voilà, je n'arrive plus à écrire sans trébucher 4 à 5 fois par mot, je vais donc me coucher en vous disant à demain pour la suite de mes aventures bretonnes.

Je commenterai demain mes commentatrices je n'ai plus aucune force.

Je vous embrasse.

20:45 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (3)