13/01/2024
Le top 10 de... mes lieux de vie (choisis)
1/ MENDE 10 ans 6 mois
2 appartements
2/ SANARY SUR MER 5 ans 6 mois
1 appartement
3/ SENE (56) 4 ans 9 mois
1 maison
4/ SAINT ETIENNE DE SAINT GEOIRS (38) 4 ans
1 appartement
5/ EMBRUN 3 ans 10 mois
2 appartements
6/ LONS LE SAUNIER 3 ans 8 mois
1 maison
7/ CHATEAUROUX LES ALPES (05) 3 ans 7 mois
1 maison
8/ AIGUILHE (Le Puy en Velay) 3 ans 3 mois
1 maison
9/ BOUCAU (agglomération Bayonne/Biarritz) 3 ans 2 mois
1 maison
10/ OUHANS (25) 3 ans 1 mois
1 maison
En gras où j'habite actuellement, en montée, qui atteindra (it) :
- la 7ème place en février 2024
- la 6ème en mai
- la 5ème en juillet
et j'espère
- le top 4 en septembre.
Je vous embrasse.
14:53 Publié dans beaux moments, les délires de Cica, Voyage | Lien permanent | Commentaires (14)
13/10/2018
La vente aux enchères des billets à la SNCF
Avant-hier matin, nous étions debout à six heures du matin pour essayer d'avoir les meilleurs tarifs SNCF pour les vacances de Noêl. Car c'est devenu un rituel : désormais pour cette période-là, les billets ne sont pas vendus comme d'ordinaire 3 mois à l'avance jour par jour, mais dès le 11 octobre, pour 8 mois.
Ouigo, la "troisième classe" TGV, qui promet des prix alléchants (10 euros) pour nous transporter de Marseille à Paris (enfin pas tout à fait, à Disneyland !) affichait dès 6 heures du mat 70 euros le voyage !!! Les autres prix démarrant dans les mêmes eaux. Je vous laisse imaginer les tarifs pour ceux qui n'avaient pas mis leur réveil !
Cela fait 6 ans que cela dure. Aussi ne résisté-je pas à la tentation de vous faire un copier-coller d'une note que j'avais écrite en 2012 à ce sujet. C'était apparemment encore pire !
____________________________________________________________________________
Je pars pour la Bretagne demain matin, puis Paris, puis retour le 2.
Déjà c'est la SNCF qui a décidé de nos dates !
Ils avaient fixé au 11 octobre à 6h la vente de leurs billets. Debout bien avant, je guette ! S'agit pas de rater son coup !!
5h57. Le "guichet" ouvre. Vite, je me précipite pour un Frasne-Lamballe le 22.
Accès impossible. L'Ouest est encore fermé !
5h59. Frasne-Paris pour le 22 : 130 euros !!!
Pour le lendemain, 56 euros !!! Je ne réfléchis pas, j'achète !
La Bretagne n'est toujours pas ouverte, va pour le retour..
Paris-Frasne, départ le 2 janvier 110 euros !!! Alors je décompose : J'ai mes Paris-Dijon pour 44 euros (le prix le plus bas) puis un Dijon-Frasne, toujours en TGV, pour 25 euros 40. 3 heures d'arrêt à Dijon, mais ce n'est pas grave, j'achète !
6h04, j'ai mes billets aller-retour Paris !
6h12. La Bretagne "ouvre".
Le Paris-Lamballe de 14h10 est déjà (???) à 120 euros. En revanche, celui de 19h n'est qu'à 65 (toujours pour deux).
Je réserve.
Enfin le retour Bretagne-Paris.
(...)
Le TGV est à 100 euros le 30 et le 31. Mais encore à son prix le plus bas le 29, soit 60 euros. Quimper 14h30, Lorient 15h10, Paris 19h11.
Du coup, 6 nuits seulement en Bretagne au lieu de 9 !!!
Donc demain matin départ à 9h23 de la gare de Frasne, à 25 mn de là. On aura 9 heures d'attente à Paris !
_____________________________________________________________________________
J'ai bien envie de lancer une pétition contre cette "vente aux enchères" qui incite les petits malins à acheter 10 ou 20 billets d'un coup pour les revendre ensuite sur "le bon coin" !
Je vous embrasse.
12:32 Publié dans arnaques, Voyage | Lien permanent | Commentaires (1)
11/09/2013
Départ en mini-vacances
Comme tous les ans à cette époque, les plus grandes vacances de l'année.
Soit, et ce depuis 2007 :
• 3 jours pleins chez ma fille, à Lamballe (22), pour son anniversaire
• 3 jours pleins à Lorient, dans ma famille
• 2 jours pleins à Quimper, chez mon ami Bernard
• 4 jours pleins à Paris
Plus les délais de route, soit 2 jours pour aller chez ma fille, 1 journée de chez elle à Lorient, 1 journée de Lorient à Quimper, une journée de Quimper à Paris, et une journée de Paris à Ouhans.
Soit 18 jours, en général du 15 septembre au 3 octobre, voire plus tard, si la "nuit blanche" parisienne a lieu plus tard.
Cette année, les 18 jours sont ramenés à 4 !
Je pars chez ma fille demain, je couche à Paris, mais vu qu'elle travaille, je n'y reste que deux jours pleins, le week-end.
Pas de Lorient cette fois.
J'ai trouvé certaines attitudes de membres de ma famille assez cavalières, allant jusqu'au méga-lapin de Noël chez les uns (alors que j'avais reçu leurs deux enfants pendant 10 jours lors de leurs vacances de février, soit mon filleul et sa soeur, qui m'a récompensé en... me virant de ses amis Facebook !)
Idem une cousine, qui toujours sur le même Facebook n'a pas arrêté de me chercher des poux, pas seulement à moi, mais aussi en s'attaquant à quelqu'un de très cher pour moi et à sa région, sans aucune raison.
Quimper, rayé aussi, comme mon ami de 48 ans Bernard m'a rayé de ses amis Facebook. Je lui en ai demandé la raison, j'attends encore la réponse !
Quand à Paris, Là aussi quelques déceptions, comme par exemple une jeune femme de 28 ans, qui nous a toujours considérés comme sa "seconde famille", et dont j'ai appris la naissance de son fils sur.... Facebook !!
Donc, cette fois, retour de Lamballe direct Ouhans lundi.
D'autres facteurs entrent en jeu.
Par exemple le budget. Il faut savoir que dans ma famille à Lorient nous ne sommes pas reçus pour dormir !! La dernière fois (je ne rigole pas...) c'était en 1988 !!!
Donc 4 nuits d'hôtel plus au moins 5 doubles repas au resto.
Idem pour Paris, 5 jours de "logement", le logement étant en général un appartement où on peut faire sa cuisine. Et par définition plus cher qu'une chambre seule.
Et le manque à gagner pour nous, car nous faisons aussi chambres d'hôte.
Soit dans les 600 euros en tout quand même !
Sachant d'autre part que, 4 semaines après, nous nous envolons pour Bastia, où cette fois, nous allons passer des vacances de nabab. Du moins si je m'en réfère à la dernière fois, soit en avril dernier.
Avec notre budget de retraité il faut se montrer raisonnable, d'autant qu'aller dans des endroits où ne nous sommes pas si attendus que cela n'est guère enthousiasmant.
Nous reverrons Lorient (peut-être Quimper) et Paris aux fêtes de fin d'année. Là nous prendrons notre temps, avant de repartir pour de nouvelles vacances au soleil une semaine après !
Elle est pas belle la vie ?
Je vous embrasse.
12:51 Publié dans moi, Voyage | Lien permanent | Commentaires (5)
22/12/2012
Avis d'absence
Je pars pour la Bretagne demain matin, puis Paris, puis retour le 2.
Déjà c'est la SNCF qui a décidé de nos dates !
Ils avaient fixé au 11 octobre à 6h la vente de leurs billets. Debout bien avant, je guette ! S'agit pas de rater son coup !!
5h57. Le "guichet" ouvre. Vite, je me précipite pour un Frasne-Lamballe le 22.
Accès impossible. L'Ouest est encore fermé !
5h59. Frasne-Paris pour le 22 : 130 euros !!!
Pour le lendemain, 56 euros !!! Je ne réfléchis pas, j'achète !
La Bretagne n'est toujours pas ouverte, va pour le retour..
Paris-Frasne, départ le 2 janvier 110 euros !!! Alors je décompose : J'ai mes Paris-Dijon pour 44 euros (le prix le plus bas) puis un Dijon-Frasne, toujours en TGV, pour 25 euros 40. heures d'arrêt à Dijon, mais ce n'est pas grave, j'achète !
6h04, j'ai mes billets aller-retour Paris !
6h12. La Bretagne "ouvre".
Le Paris-Lamballe de 14h10 est déjà (???) à 120 euros. En revanche, celui de 19h n'est qu'à 65 (toujours pour deux).
Je réserve.
Enfin le retour Bretagne-Paris. D'où du reste ? A cette époque mon ami Bernard n'a pas encore donné signe de vie, ni pour qu'on aille chez lui comme les autres fois, ni pour qu'il vienne chez nous comme l'an passé. Mais ce n'est pas grave, car le TGV de Quimper passe aussi à Lorient ! On verra par la suite.
Le TGV est à 100 euros le 30 et le 31. Mais encore à son prix le plus bas le 29, soit 60 euros. Quimper 14h30, Lorient 15h10, Paris 19h11.
Du coup, 6 nuits seulement en Bretagne au lieu de 9 !!!
Donc demain matin départ à 9h23 de la gare de Frasne, à 25 mn de là. On aura 9 heures à Paris, puis direction les côtes d'Armor, chez notre fille. Où, pour la première fois, je pourrai arriver le coeur léger...
6 nuits seulement sont donc prévues pour la Bretagne. Comme les répartir ?
2 - 2 - 2 ? soit deux chez notre fille, deux à Lorient et deux à Quimper ?
3 - 1 - 2 ?
3 - 2 - 1 ?
Ce sera finalement 3 - 3, mon ami Bernard, qui a sans doute ses raisons, ne s'est pas manifesté.... J'ai attendu la dernière minute pour retenir l'hôtel de Lorient, où l'on sera du 26 au 29.
Puis Paris, chez l'habitant(e), une occasion en or à 30 euros par jour pour un appartement de 28 mètres carrés tout confort à seulement 200 m d'une station de métro !!!
Notre ex-amie Gaelle ayant préféré louer à un étudiant, plus question d'y retourner...
Et donc, réveillon à Paris !!! ENFIN je connaîtrai, moi, Parisien de naissance, la joie d'être sur les Champs avec une coupe de Champ' à la main quand retentiront les douze coups de minuit.
Bonne année !!!
J'espère qu'elle sera bonne celle-là, très très chaotique - cahotique aussi - mais elle s'est très bien terminée. Cependant je me méfie : 1993 s'était elle aussi très bien terminée.
A mercredi 2.
Je vous embrasse et
19:30 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (9)
27/11/2012
Bonjour de Porto
Nous sommes arrives hier soir, sous... la froidure (8 degres) avec une petite alerte a la sortie de l avion : Debut de crise de mon epouse ! Une chance sur 2 de la "recuperer", heureusement ce fut le cas...
Porto tres typique, autre chose que Lisbonne, a ne pa manquer non plus, et ne pas oublier la tablette ou le PC portable pour eviter les cybers aux claviers pourris et surtout QWERTY....
Je vous raconterai donc au retour, avec photos, a dimanche soir je vous embrasse.
19:37 Publié dans moi, Voyage | Lien permanent | Commentaires (1)
22/11/2012
Le lièvre et la tortue
Il y a quelque temps de cela, j'avais pris le TER Paris-Dijon. Lequel roule très vite sur sa voie (160 km/h sur le plat) mais s'arrête un peu partout. Il ne met que 2h40 pour faire Paris-Dijon, un temps assez proche du "Mistral" avant qu'il soit remplacé par un TGV.
Le TGV Paris-Dijon (-Pontarlier) est dans les mêmes horaires. Lui part de Paris une heure plus tôt et arrive 3 minutes plus tard. Mais il coûte la peau des fesses, si on achète le billet moins de deux mois avant. Alors que le TER, lui, est à tarif constant, soit 21.40 euros au tarif Senior.
La politique des correspondances à la SNCF est qu'il doit y avoir 10 mn au moins entre chaque train.
De fait, il est impossible de commander sur le même billet un aller Paris-Dijon en TER suivi d'un Dijon - Pontarlier en TGV, vu que la correspondance n'est que de 7 minutes....
Alors j'avais feinté. Pris les deux billets séparément, et tenté ma chance. Sachant que même si le TER avait 2 h de retard je n'avais que mes yeux pour pleurer, et une arrivée très tardive à destination.
Le TER est un train tout neuf, capable de grandes accélérations. Ce que j'ai tout de suite vu en partant de Paris.
A la gare de Montbard (Côte dOr), il était à l'heure à 14h53. Alors que le TGV, logiquement, était encore 10 minutes derrière.
Et là ce fut la course-poursuite ! A partir d'Alésia, les trains pouvaient se doubler entre eux. Cela datait des années 1850, où la montée pouvait être fatale aux trains qui n'avaient pas assez pris d'élan, tractés bien sûr par une loco à vapeur...
Montée d'abord douce (3 m par kilomètre), puis de plus en plus dure (8 m par kilomètre), jusqu'au tunnel séparant les eaux de la Manche des eaux de la Méditerranée. Après, descente continue jusqu'à Dijon, mais en double voie, sans possibilité aux trains de se dépasser.
Pour moi, si mon TER arrivait à ce tunnel en premier, ma correspondance était garantie. Le TGV étant forcément derrière...
C'est pour cette raison que je scrutais la voie contigue, en priant le ciel que le TGV ne nous dépasse pas !
Las..... Peu après Alésia, je vis le nez du TGV arriver sur la vitre de gauche, et celui-ci commença à nous doubler. La différence de vitesse n'était pas grande. 10 km/h tout au plus... Nous devions être à 150, et lui 160. Et finalement, il passa devant nous. Il restait encore 20 km avant le tunnel, et malgré que le TER continuait à vitesse constante, une simple règle de trois m'indiquait que fatalement le TGV serait bien avant nous au fameux tunnel et que nous devrions stopper au feu rouge, attendant que Sa Majesté déblaie le terrain.
Pourtant, pourtant, la ligne à cet endroit étant sineuse, je voyais toujours le TGV au loin, qui avait l'air de marquer le pas.
Nous, nous contiuions notre vitesse de croisière... J'attendais le ralentissement fatal, mais le TGV allait cette fois nettement moins vite. Ces TGV sont d'anciens TGV orange, qui accusent 30 ans d'âge. Alors que notre TER est lui, des années 2005/2007.
Et le miracle se produit.
Toujours sur la voie de gauche, je vois la queue du TGV, que l'on commence à notre tour à dépasser à faible vitesse, d'abord, puis à vitesse de plus en plus élévée.
La montée de 8 m par kilomètre avait eu raison du Seigneur du Rail, qui s'essouflait, et notre jeune TER en profitait pour accélérer encore plus !
Si bien qu'au tunnel, nous arrivâmes en tête...
Et je pus avoir à l'aise ma correspondance à Dijon.
Etait-ce prévu par la SNCF ? Qui devait savoir que le TGV accusait un certain âge, et bourré jusqu'à la gueule, aurait un certain mal à gravir les derniers kilomètres, et que ce dépassement dans les deux sens était calculé dans les horaires ?
Ou alors c'était "chacun sa chance"... Premier arrivé, premier servi ! Il y avait 40 km de quadruple voie entre Alésia et le tunnel, la bataille se livrerait là-dessus en fonction de l'arrivée à Alésia. Peut-être qu'en cas de léger retard du TER, le TGV passe devant et y reste ?
Quoi qu'il en soit, les deux trains entrèrent pile à l'heure en gare de Dijon !
Je vous embrasse.
12:45 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (3)
30/09/2012
Mes vacances d'automne 2012
Globalement : réussies.
• Dimanche 16, nous prenons le TGV pour la Bretagne. Accueillis par notre fille et son (pour l'instant) copain. Pour l'instant car je vois que ma fille est sans cesse plongée dans un bouquin "le mariage de A à Z".
C'est là que j'apprends.... qu'elle se marie l'an prochain !
• Lundi 17 : la future mariée sachant que nous finirons nos jours à Morlaix (29), elle s'empresse de nous y amener. Mon épouse s'affole quelque peu lorsqu'elle voit les panneaux LANNION 46, puis LANNION 32 et enfin LANNION 18 mais je la rassure en lui disant qu'il n'y a strictement rien à voir avec le choix de Morlaix et la présence de Nathalie à coté. D'ailleurs sera-t'elle encore là d'ici 5 ans ???
Il faut savoir tourner la page, même si ladite page a quand même duré 20 ans...
Le soir, notre fille souffle ses dernières bougies (28) de demoiselle...
• Mardi 18 : Tour des plages des côtes d'Armor, déjà désertes à cette époque de l'année. Nous découvrons même un site gallo-romain ! Corseul.
• Mercredi 19. C'est devenu une habitude : mon futur gendre se fait rouler dans la farine, et désormais ne rentre chez lui que le week-end, son patron l'expédiant à St Nazaire du mardi au vendredi sans compensation financière ! Du coup notre fille nous accompagne à Lorient.
• Jeudi 20. Lorient, où je retrouve mes repères. Nous déjeunons avec ma cousine germaine (82 ans bon pied bon oeil, elle sait se servir de la Toile aussi bien que moi !) mon frère-cousin Jean-Yves et son épouse. Ma tension (il faut que je vous en parle un peu quand même) qui se maintenait vers 16/11 baisse à 12/8 !
• Vendredi 21. Lorient again, invités le midi chez les parents de mon filleul. Lequel, lorque je lui parle du cadeau "royal" (j'avais mis le paquet) que je lui avais fait pour son anniversaire en avril me dit "je ne m'en suis servi qu'une semaine, après ça m'a gavé". Bien compris, ça me fera des économies dans l'avenir ! Le soir chez - encore - des cousins, férus de généalogie, ravis d'apprendre qu'eux aussi descendaient en ligne directe de Charlemagne, Charles Martel, Hugues Capet et Clovis ! Il fait un temps de chien, pas plus de 10 degrés sous la pluie en plein après-midi...
Ma cousine insiste que le fait qu'il faut tout de suite déménager à Morlaix !!! Pas question, j'ai vraiment encore l'intention de profiter d'ici... Et surtout je ne veux pas voir l'air de fuir à cause de trois voisins, comme cela ne manquerait pas de se dire !
• Samedi 22. Vannes le matin, où nous pensons assister à une exposition sur l'arrivée du train dans le Morbihan, mais où nous apprenons que cette exposition.... ne concerne pas les week-ends !
Bien pour une exposition...
Sans doute réservée aux non-actifs, aux retraités et aux enfants ! Pour moi, c'est plutôt le week-end qu'une expo doit avoir lieu...
C'est l'occasion d'arpenter les rues de la ville où j'ai le plus souffert de mon existence, et de reprendre le train, le coeur joyeux, vers Lorient !
Où Jean-Yves me parle de mon blog. J'évoque son déclin, et là, il va dans le "code-source" de la page, remplace quelques mots HTML par par d'autres, et me dit "tu vas voir à présent le nombre de tes visiteurs...! "
Effectivement, mon blog n'est plus en danger, il est à présent lu par deux à trois mille visiteurs quotidiens, et classé dans les 50 plus lus de Hautetfort !
La notoriété d'un blog dépendrait donc plus des connaissances informatiques de son auteur que de son contenu ??? Pas très moral ça...
• Dimanche 23. Direction Quimper pour voir mon ami Bernard, et son épouse qui ne m'aime pas.
Pincement au coeur lorsque je débarque, pensée pour un ami qui s'est donné la mort en juin dernier.
Encore plus quand l'après-midi sous la pluie battante (ici il a fait 26 degrés...) nous longeons la côte jusqu'à Pont-Aven, en passant par l'endroit où il est inhumé. L'épouse qui ne m'aime pas (elle le fera savoir le lendemain soir) tient quand même elle aussi à nous pousser vers Morlaix dans les mois qui viennent. Non et non ! J'expliquerai alors à Bernard que je ne changerai pas d'endroit tant que mon épouse fera ses crises, sachant bien que nos déboires "Ouhanesques" viennent plus de son état que de certaines notes de mon blog...!
• Lundi 24 : la pluie continue à être battante, mon ami Bernard nous mène à Brest, où circule désormais le tram. Que de choses ont changé depuis que, voici 47 ans, nous arpentions tous les deux les rues de Recouvrance et de St Marc.
• Mardi 25 : La pluie s'est estompée et nous en profitons pour aller à Morlaix. Quimper-Morlaix, 90 km avec des paysages presque de montagne ! Sublime... A faire pour ceux qui ne connaissent pas. Notamment le Roc Trévezel, d'où la vue porte sur 50 km de côtes.
Pour Morlaix aussi :
• Mercredi 26 : Direction Paris, chez Nathalie. Non ! Pas celle à qui vous pensez, mais notre logeuse du moment, dans la rue la plus authentique de Montmartre, pourtant très belle mais sans touriste ou presque. Logement très exigü, qui me rappelle ma douce enfance. Mais la vue du haut des 5 étages (sans ascenseur) est superbe.
Montmartre toujours aussi photogénique :
(photo : Cicatrice - vous pouvez la prendre)
• Jeudi 27 : Direction Montreuil. Pour avoir des nouvelles de Gaelle, la jeune femme si gentille qui nous avait hébergés l'an passé et en avril dernier pour une bouchée de pain symbolique, de qui nous étions presque devenus des amis, et qui n'avait plus donné signe de vie depuis le mois de mai.
Elle est très contente de nous voir, et nous explique que cette période avait été noire pour elle : D'abord des locataires indélicats - du coup elle avait arrêté ses hébergements - puis la mort de sa meilleure amie et le piratage de sa boîte mail !
Ella récupéré son "appartement-location" mais nous assure que nous, et nous seuls, y serons à nouveau les bienvenus.
Mieux : Elle a trouvé du travail avec une dame du Jura je crois, attendez je regarde, non, du Doubs, de Montarlier, ou plutôt Pontarlier !
Ah ces "coïncidences" !!!!
• Vendredi 28 : Il ne pleut plus sur Paris aussi nous baladons-nous avec notre ticket à touristes "mobilis", contribuant ainsi à financer l'abonnement presque gratuit des autochtones !
Le soir, dîner spectacle de l'autre côté de paris, avec un groupe dont l'une des chanteuses est également la plus talentueuse des blogueuses du site Psychologies !
• Samedi 29 : après une autre balade dans le Paris Historique, la même que, dix ans pile auparavant, j'avais faite avec ma fille et Nathalie (pas la logeuse), afin de me "tester", direction notre TGV qui nous ramène chez nous.
Car je considère toujours là où j'habite comme "chez nous", même si je sais que cela ne sera pas - en principe - celui où nous poserons nos paquets pour la dernière fois.
Enfin, des nouvelles de ma tension :
- chez ma fille, entre 14 et 17.
- à Lorient, entre 12 et 13.
- chez Bernard, entre 15 et 17.
- à Paris, entre 13 et 15.
Pas de doute, c'est bien lié au stress !
Je vous embrasse.
19:21 Publié dans beaux moments, ceux que j'aime, Loisirs, Voyage | Lien permanent | Commentaires (5)
08/09/2012
La chapelle de mon village, prise à l'instant
(que je ne citerai pas, Google ne pourra pas moucharder lol)
Le village, que j'aime bien (même si 1.3 % des habitants ne m'aiment pas) est vraiment sympa dans ces couleurs pré-automnales.
Sous le trait rouge, ma maison.
Je vous embrasse.
17:37 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (10)
06/08/2012
Le train est-il cher ?
En cette période de vacances, il est bon de se poser la question.
Pour ce qui est de la voiture, la réponse est.... non !
Et oui, en 1985 le super plombé valait plus de 6 francs, soit 1.50 euro 2012. Moins cher, donc, mais de peu.
En revanche, l'achat d'une voiture compensait largement le prix de l'essence. J'ai acheté ma Ford Fiesta, de base, sans clim, ni ABS, ni lève-vitre électrique, au prix de 35.000 francs 1983.
Ce qui fait 9950 euros 2012. Pour le même prix, vous avez un modèle beaucoup plus sobre, confortable, avec tous les équipements que je viens de citer.
La suivante fut en 1990, la première Clio. "de base" dite "RL", qui elle aussi ressemblait aux premières Logan en ce qui concerne les équipements.
61.000 francs de l'époque soit 13.200 euros 2012. Y a pas photo !
Le train à présent.
Je viens d'acquérir un horaire de trains 1965, qui mentionne en plus les tarifs.
Il ne faut comparer que ce qui est comparable, aussi ne parlerai-je que des lignes "non TGV-isées", dont le prix est très variable.
On commence par le Nord, en tournant ensuite dans le sens des aiguilles d'une montre.
• PARIS-AMIENS. 131 km.
En 1965, le train le plus rapide mettait 1h05 et il en coûtait l'équivalent de 17 euros 2012.
En 2012, il faut .... 1 minute de plus (!) pour 21 euros.
• PARIS-BOULOGNE. 255 km
En 1965, 2h30 tout pile pour 32 euros 2012
En 2012, 2h38 pour 36 euros.
• PARIS-TROYES, 167 km.
En 1965, 1h28 pour 21 euros 2012
En 2012, 1h22 pour 26 euros.
• PARIS-VESOUL, 381 km.
En 1965, 3h30 pour 49 euros 2012
En 2012, 3h16 pour également 49 euros.
• PARIS-CLERMONT FERRAND, 420 km
En 1965 5h20 pour 53 euros 2012
En 2012 3h28 pour 56 euros.
• PARIS-LIMOGES, 400 km
En 1965, 3h46 pour 51 euros 2012 (2ème classe)
En 2012, 3h01 pour 56 euros.
• PARIS- TOULOUSE, 713 km.
En 1965, 7h55 pour 90 euros 2012 (2ème classe)
En 2012, 6h29 pour 80 euros.
• PARIS-CAEN, 239 km
En 1965, 2h26 pour 30 euros 2012
En 2012, 1h56 pour 34 euros.
• PARIS-CHERBOURG, 371 km
En 1965, 4h04 pour 47 euros 2012
En 2012, 3h06 pour 48 euros.
• PARIS-LE HAVRE, 228 km
En 1965, 2h52 pour 29 euros 2012
En 2012, 2h04 pour 33 euros.
Globalement, ces chiffres montrent qu'en dehors de quelques relations concurrencées par le TGV, le train dit "classique" est beaucoup plus rapide qu'il y a 47 ans où encore pas mal de lignes n'étaient pas électrifiées. Paris-Le Havre déjà....
Plus cher sur les petites distances, moins cher à partir de 400 km.
Nettement plus confortable aussi, pour qui a connu les "wagons" qui dataient de la dernière guerre et qui tanguaient dangereusement dans certaines courbes.
Et le TGV ?
Pas si cher en fait. En dehors des grands départs et arrivées.
En 1965, la relation la plus rapide sur Paris-Marseille (863 km) en seconde classe était de...8h18 pour l'équivalent de 108 euros 2012.
En première, avec "le Mistral" il ne fallait "que" 7h10 pour la modique somme de 163 euros 2012 !
En 2012, Paris-Marseille se fait entre 3h13 et 3h26 par TGV, et ne coûte pas si cher : entre 76 et 93 euros selon le moment de la journée.
Le gros problème, ce sont les "pointes" estivales et hivernales, où le prix du train s'envole littéralement.
L'exemple le plus concret que je peux apporter, c'est Paris-Rennes.
Si je décidais d'acheter un billet le jour même pour Rennes le samedi d'un départ en vacances, en 1965 il me fallait débourser l'équivalent de 47 euros 2012, le trajet durant 3h30.
Là, déjà je ne pourrais pas le faire, tous les TGV étant complets. Je me souviens que l'année dernière, ayant réservé deux mois auparavant, dès les premières heures de mise en ligne, j'avais dû me contenter du train de... 22h20, arrivée 0h48, pour la modique somme de 125 euros.
Les trains "normaux" frisant les 200.
C'est je crois le seul grief majeur qu'on puisse faire à la SNCF.
Avec le train, on arrive à destination plus reposé, plus rapidement qu'avec la route.
A retenir ce chiffre : L'an passé "seulement" 3959 personnes sont mortes sur la route (soit plus de 14 par jour...)
Sur le rail : zéro....
Je vous embrasse.
12:47 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (11)
31/07/2012
Nouvelle escapade !
Je fais comme en 2004 : Dès qu'il y a un problème, je fuis !
Cette fois, le problème, c'est Lucienne. Enfin, non, l'absence de Lucienne, l'amie de mon épouse.
Vaincue par : la mort de son petit-fils il y a 3 semaines, la découverte du cancer de son mari, et l'accident terrible qui a failli coûter la vie à son neveu (ça fait longtemps que j'ai envie de faire une note sur les "205 A" qui sèment la terreur sur nos routes....) elle a capitulé est a décidé d'aller se ressourcer chez sa mère pour 15 jours.
Chose que mon épouse ne peut plus faire, ayant perdu sa mère voici 16 ans...
Donc, face à face avec elle-même, avec moi et mes "nouveaux ennuis de santé" (de me savoir désormais menacé est loin de la rassurer), je la vois qui pique du nez. Par exemple ce soir elle a refusé de s'alimenter :(
Alors, grâce au site Booking.com qui chaque vendredi me propose des hôtels à moitié prix, nous voilà repartis demain.
Toujours dans les environs, vu l'état de ma torpédo. Après l'Alsace, les Vosges, l'Autriche, la Bourgogne et la Suisse, place à la Haute-Savoie.
Demain soir et après-demain soir, ce sera aux Gets que nous dormirons dans un hôtel *** au prix d'un Formule 1 situé dans une zone industrielle du Nord-Pas de Calais.
Je sais, je "fuis en avant", mais n'est-ce pas au fond ce que je fais depuis 9 ans ???
Pour vous faire baver, je vais même vous mettre la photo de l'hôtel !
A vendredi !
Je vous embrasse.
22:29 Publié dans moi, Voyage | Lien permanent | Commentaires (3)