15/09/2011
A dans 10 jours....
Depuis 2007 c'était devenu un rite, notre "tour de Bretagne" de mi-septembre.
L'an passé, notre déménagement-surprise avait fait que ce rite s'était interrompu.
Cette fois, nous y retournons, départ tout à l'heure direction Orléans, où nous ferons étape.
Puis demain soir nous serons auprès de notre fille, jusqu'au lundi matin, où nous nous séparerons. Elle filera plein est direction Dinard là où elle travaille et nous sud-ouest - puis ouest (il est des détours obligatoires à faire...) direction Quimper et Pont l'Abbé où nous retrouverons de vieilles connaissances.
Mardi après-midi, cap sur Lorient, où nous poserons nos valises trois jours, allant visiter les nombreux cousins.
Vendredi matin nous reprendrons la route, cette fois sans s'arrêter (en 2009 nous avions fait un arrêt à Vannes, j'en avais été malade) cap sud-ouest où nous pensons arriver à Guéret en fin d'après-midi.Je tiens à montrer à mon épouse la capitale de la Creuse où j'ai passé un week-end d'enfer en 2007.
Samedi matin, retour par Lons le Saunier, où nous nous arrêterons quelque temps avant de reprendre la route du Odou, route bien connue.
Voilà, voilou, je pense qu'il fera beau - même en Bretagne - et je vous dis à dimanche 25.
Pour seulement 4 jours, puisque jeudi nous repartons pour Paris assister à la Nuit Blanche (pour ma part j'ai "fait " toutes les éditions depuis 2004, sauf l'an passé, même raison.
Je vous embrasse.
11:03 Publié dans ceux que j'aime, Voyage | Lien permanent | Commentaires (4)
26/05/2011
Mes rencontres avec Chamonix : 3 (1976)
Là aussi c'est par un hasard inouï que je vais retrouver la cité du Mont-Blanc.
Mont-Blanc que, par beau temps, je vois de la fenêtre de ma cuisine. Un tout petit bout...
J'ai regardé sur les cartes Michelin qui me servent de... tapisserie dans une pièce inoccupée, ça fait 145 km.
J'ai enfin réussi à quitter Paris, et avec ma jeune épouse nous habitons dans un HLM entre Lyon et Grenoble. Je bosse à l'aéroport de Grenoble, à 2km, 3 mn de cyclo. Car nous sommes toujours en cyclo !
Nous prenons des leçons de conduite, et finalement je l'aurai en septembre ce fichu permis, et Mireille, mon ex, ne l'aura qu'en... mai 1979, grâce à moi. Oui, grâce à moi, elle avait passé ses 5 épreuves à Voiron, toutes ratées et en 1977 ne voulait plus entendre parler de l'auto-école du village ni des leçons de conduite.
C'est moi qui, en 1978, l'inscrirai dans une autre auto-école, à 25 km de chez moi. Mise en confiance, elle l'aura alors du premier coup (enfin du 6ème) après seulement 10 leçons. C'est un peu pour ça que j'ai moyennement digéré qu'elle me plaque, 6 mois plus tard...
On n'en est pas là, on est en mai 76 et un soir, vers 21h, j'entends sonner à la porte.
C'est Jean-Yves, mon quasi-frère, avec qui depuis notre majorité j'ai eu des relations oscillant entre chaleur intense et froid glacial. Là je l'avais quitté un an auparavant sur un froid glacial, mal reçu par sa mère (ma cousine germaine) qui ne pouvait pas voir Mireille en peinture. Mireille qui ne s'était pas laissée faire et du coup nous étions tricards à Lorient. Ce sera du reste la plus longue période (avril 1975/juin 1979, 4 ans et deux mois) qui se passera sans que je m'arrête dans la ville de mes vacances d'enfant.
Jean-Yves fait son service militaire. Habitant en Bretagne, on l'a d'abord muté à Mourmelon (c'est logique), puis encore plus loin, près d'Orange ! Du coup il se retrouvait seul lors de ses permissions, et a pensé que je n'étais pas trop loin. C'est vrai que par rapport à la Bretagne, cela n'avait rien à voir.
170 km dont une grande partie sur autoroute ou une trois voies.
Car mon Jean-Yves était motorisé ! Il avait "emprunté" la vieille 404 de son père, qui était une nouvelle fois à Tahiti avec ses frères et soeur.
Pour moi, double joie : D'abord - et surtout - de savoir que pour cette fois la période de froid est terminée (la prochaine serait 7 ans plus tard), et ensuite qu'avec une voiture nous pouvions faire des tas de choses. Comme - le plus urgent - faire des commissions lourdes, que nous ne pouvions pas effectuer avec nos cyclos.
Il viendra 2 week-ends de suite, et par chance je serai libre pendant ces week-ends. Enfin, si l'on veut car pour le premier j'aurai à faire la nuit de dimanche à lundi, et pour le second, j'aurai fait la nuit de vendredi à samedi.
Pour ce premier week-end, où il fait une chaleur à crever, d'abord l'utile : les courses !
Et c'est avec un coffre plein à rabord de lessive, boîtes de conserve, bouteilles, que nous revenons le samedi soir.
Pour le dimanche, ce sera une petite montée à Chamrousse, car comme tout habitant de la montagne veut voir la mer, tout habitant du bord de mer - surtout les sud-bretons, qui n'en ont que rarement - veulent voir la neige.
C'est le même dimanche que je lui montre en tout petit le Mont-Blanc.
"Et si on y allait la prochaine fois ?" me demande-t'il.
Il prêche un convaincu !!
Nous voilà donc partis ce samedi après-midi vers Chambéry, puis Altbertville, Megève et enfin Chamonix.
Nous sommes émerveillés. Car tout au bout de la route, de temps en temps le Géant se montrera, de plus imposant. Et quand nous quitterons Megève, le specacle sera tel que nous nous arrêterons.
A Chamonix, photo pour immortaliser la chose
Puis nous prenons la route du Tunnel du Mont-Blanc. Non, pas pour le traverser, j'avais déjà donné, mais pour s'arrêter au dernier lacet et se garer dans un parking. De là un chemin nous amenait vers le glacier des Bossons.
A cette époque, le glacier descendait jusqu'à 1200 m d'altitude environ. Et de notre point de vue, nous pouvions le voir dans toute sa splendeur.
Je dis "à cette époque", car 35 ans après, ce n'est plus du même tonneau ! Le dit glacier ne descend plus jusqu'à 1200 m mais jusqu'à 1500 ! Et à présent, sauf si on est un randonneur chevronné, on ne peut plus l'admirer. Sauf de loin....
Belle preuve du réchauffement de la planète, avec pour nous un climat qui s'approche de plus en plus du climat Québécois. Froid et neigeux l'hiver, caniculaire l'été.
Enfin j'aurai pu voir le Mont-Blanc !!!
Je vous embrasse
18:30 Publié dans beaux moments, ceux que j'aime, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2)
15/05/2011
Mes rencontres avec Chamonix : 1 (1971)
Je ne pensais pas du tout, l'année de mes 20 ans, me retrouver à Chamonix.
A vrai dire, même la veille je n'y aurais jamais songé...
L'histoire commence pourtant bien. Mon père et moi sommes en vacances en Savoie, aux Ménuires, et le temps est parfait. Nous ne nous ennuyons pas car nous disposons de moyens de locomotion.
Non, pas de voiture (mon père n'a jamais eu le permis) mais des cyclos, des "Solex flash"
Ces engins, fabriqués à la fin des années 60, n'ont pas grand-chose en commun avec leurs cousins noirs, si ce n'est la fameuse "solexine" qu'il fallait à tout prix se procurer.
Sinon, la transmission était assurée par arbre à cardan, la vitesse pouvait atteindre (débridé) 60 km/h, les freins étaient à disque et il y avait un "variateur de vitesse" qui répartissait la force du moteur selon le pourcentage de la côte.
Un jour mon père me parla d'une excursion. Il s'agirait de rejoindre l'Italie en passant par le col du Petit St Bernard (2200m); lequel servirait de "juge de paix". Si nous ne pouvions pas monter le dénivelé de 1300 m entre Bourg St Maurice et ce col, nous ferions tout bonnement demi-tour.
Départ des Menuires vers 10 h (nous n'étions pas matinaux), et belle descente de 1600m vers Moûtiers.
Puis, du semi-plat pendant 27 km jusqu'à Bourg St Maurice où l'on s'offre un bon resto, et ensuite la montée. 31 km de grimpette pour arriver là-haut. Soit du 4.2 % de moyenne, ce que nos montures avalent sans broncher.
Une photo immortalisera l'exploit !
Pour la première fois de ma vie, j'entrai en Italie.
Et le premier village rencontré avait des consonances bien françaises : "La Thuile".
Mais la cuisine et l'ambiance était typiquement italiennes, et pour une bouchée de pain, nous fîmes étape dans cette auberge appelée "Albergo Nazionale".
Le lendemain, enhardis par l'exploit de la veille, considérant que l'on n'était qu'à 42 km d'Aoste (ville Italienne qui n'a rien à voir avec le jambon du même nom, fabriqué à Aoste près de Chambéry) et que ma foi, rien ne pressait et que l'on pouvait tenter le coup.
La route descendait moyennement pendant quelques kilomètres, puis la pente devenait nettement plus raide sur 5 km. C'était le moment d'essayer nos fameux freins à disque !
Sans le savoir, nous étions tombés dans une nasse...
En bas de la vallée, une bonne moyenne de 40 km/h nous mena pour l'heure du déjeuner à Aoste, grâce à une route toute neuve, jonchée de tunnels. Ah que je n'aimais pas ça les tunnels...
Nous quittons Aoste vers 16h, en sens inverse. Mais était prévu un petit crochet vers Courmayeur, au pied du Mont-Blanc. Crochet de 10 km.
Là, nous trouvons tous les hôtels complets, et c'est dans un **** que nous dormirons ! Le budget des vacances sera sérieusement écorné cette nuit-là...
Le lendemain, départ vers le col du Petit St Bernard.
Mais.... les solex ne voulaient rien savoir devant la pente de plus de 10% que nous avions dévalé avec insouciance à l'aller.
Trois solutions s'offraient à nous :
- Monter à pied en poussant les machines sur les 5 fameux kilomètres
- Repasser un autre col, mais en regardant la carte, nous ne voyions que des cols à forte pente.
- Prendre le train en mettant les solex dessus, en passant par Turin, le tunnel du Mont-Cenis et Modane où nous reprendrions nos montures.
Mon père avait une autre idée...
Retour vers Courmayeur, où il commeçait à pleuvoir, puis, il continuait la route !!! Route qui pour moi était en cul-de sac puisque elle menait au Tunnel du Mont-Blanc.
Nous arrivons à l'entrée du fameux tunnel, et je vois le paternel, qui parlait assez couramment l'Italien, parlementer avec un mec du péage. Il désignait nos engins et disait "motocicletta francese, si !!!"
Puis je le vis faire une démonstration avec une pointe à 60 km/h.
Le gars dit "va bene", et donna deux bouts de papier à mon père.
Les bouts de papier, que j'ai gardés, étaient... des tickets pour franchir le Tunnel du Mont-Blanc ! Rien que ça...
Mon père était devenu fou. Et moi inconscient car j'ignorais ce que ça pouvait représenter...
Et nous voilà partis.
Le bruit était dantesque, un camion était audible à plusieurs kilomètres. En plus l'éclairage était faiblard, et un trottoir attendait le moindre faux pas que nous ferions.
Mon père m'avait dit qu'il avait graissé la patte au péagier pour qu'il attende deux minutes avant de lâcher un camion. Deux minutes, s'il faisait du 70 et nous du 50, ça nous laissait une petite marge.
Donc, ne pas quitter des yeux le rétroviseur, voir si mon père était toujours derrière moi, et voir également si un camion se rapprochait.
Le début fut "facile". L'aiguille rivée sur 50, je voyais défiler les panneaux, énormes à l'époque : KM 11, KM 10, KM 9...
Puis ça commença à aller moins bien. J'étais obligé de ralentir de temps en temps pour laisser se rapprocher mon père, et les kilomètres paraissaient une éternité. KM 8, KM 7, KM 6.... Tout ça encore! Et le pire c'est que je voyais se rapprocher derrière un camion... Je calculais qu'il serait sur nous d'ici peu, à moins d'un miracle.
Lequel se produisit.
A un moment donné, je vois le panneau FRANCE et la route commencer à descendre. Cette fois nous étions à près de 70, et la distance avec le bahut restait stable.
Mais je commençais à m'asphyxier grave... Et machinalement j'appuyais à fond sur l'accélérateur. Je pense être arrivé à 85 quand je sors du tunnel côté français, devant des douaniers médusés. Je fais encore quelques centaines de mètres, et je m'arrête, pour reprendre mes esprits et attendre mon père.
J'avais été tellement crispé que j'avais cassé mon guidon...
Ds policiers arrivèrent, et nous demandèrent nos papiers.
"La traversée du tunnel est interdite en cyclomoteur...
Mon père était trop dans le coltard pour répondre, c'est moi qui le fit.
"Ce ne sont pas des cyclomoteurs, mais des prototypes. Aptes à 60 km/h.
- Je ne vous crois pas.
- Regardez notre heure d'entrée dans le tunnel, et vous verrez.
Nous avions mis un peu moins de 13 minutes....
Le flic revient à la charge.
"Attendez là.
Et moi, pas dans mon état normal, je commence à détaler sur la descente. Mon père me suit. Délit de fuite ! Au bout de quelques 500m, après un virage, un sentier nous tend les bras. Nous quittons alors la route, et nos engageons dans le sentier, tandis que je vois les flics, sirènes hurlantes, passer en trombe pour nous pourchasser.
Nous resterons une bonne demie-heure dans ce sentier, avant de tenter notre chance sur la grande route.
Il pleuvait des cordes, et c'est sans doute ce qui nous avait sauvés. Les flics n'avaient pas insisté.
Premier contact avec Chamonix, où j'essaierai vainement de faire réparer mon guidon. Trop de travail pour les garagistes.
Il faudra aller jusqu'à Sallanches, 28 km après, pour que l'on me fasse une soudure au gaz, le temps de me faire dépanner plus "sérieusement".
Du coup, le Mont Blanc, je ne l'ai même pas vu...!
Je vous embrasse
12:21 Publié dans moi, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2)
14/05/2011
De retour
Première "fin de vacances de retraité".
C'est un sentiment étrange.
J'ai connu des rentrées déchirantes, notamment lors de mes "Noëls magiques", ces vacances de fin d'année que je passais chez mes cousins de Bretagne. Chaque jour était rempli, je n'en perdais pas une miette, je savais que ces 13 jours-là m'étaient dévolus pour gommer les 352 autres.
Dans le train du retour il m'arrivait de verser ma larme, surtout à l'approche de la capitale. Une chance pour moi, l'arrivée par Montparnasse se faisait par des paysages assez jolis et vallonnés, pas comme l'arrivée par la gare d'Austerlitz, où le béton succédait directement aux champs de blé.
J'ai connu en revanche des rentrées de joie. Notamment en avril/mai 1993, où j'étais sur les mêmes lieux que lors de mes vacances magiques (Lorient) mais où me manquait l'être aimé. Déjà 24h sans elle c'était dur, je vous raconte pas deux semaines...
Mais là ?
Oui, j'étais à Chamonix. Oui j'avais devant moi des paysages de rêve. Voici ce que je voyais de mon balcon :
Mais contrairement aux fois que je citais, il y a eu peu de contraste entre ces "vacances" et ce qui les entouraient. Quand j'allais en Bretagne, je quittais un monde gris, puant, avec des heures de classe interminables et éprouvantes, ponctuées des disputes incessantes entre mes parents, pour arriver dans une ville alors pimpante, joliment parée pour les fêtes, avec la mer en toile de fond, tout cela au milieu de mes cousins, de la joie de vivre qu'il y avait dans la famille qui m'accueillait.
Là je quittais mon village, ma belle maison, où je pouvais faire de belles balades, écouter de la musique et surfer sur la Toile, pour arriver dans un endroit certes unique au monde, que la planète nous envie, mais qui, finalement, au bout de 48 heures s'est révélé... ennuyeux !
Non je ne fais pas le difficile. Simplement, il faut le savoir (ce qui expliquait sans doute le tarif sans concurrence du gîte) en mai, tout, mais absolument tout est fermé là-bas. Le train, que la propriétaire nous vantait "en bas de sa porte", fermé, soi-disant pour travaux
Le tramway du Mont-Blanc, serpentant de St Gervais jusqu'à mi-hauteur du Mont-Blanc, fermé.
Le téléphérique de l'aiguille du Midi, fermé aussi.
Idem pour accéder au glacier des Bossons, lequel a reculé de près de 500 m par rapport à la première fois que je l'ai vu, le télécabine était en travaux.
La mer de Glace (ou plutôt ce qu'il en reste) était certes approchable en train, mais pas plus. Fermé aussi.
Le téléphérique du Brévent, closed également.
En fait, ne restait que les balades à pied dans les quelques endroits emménagés, ou la bagnole.
Si bien que dès le mardi, si certes je n'éprouvais pas de hâte à rentrer comme en 1993, je ne peux pas dire que j'aurais été déçu si j'avais dû rentrer dans la minute...
Bref, bien content de retrouver - même sous la pluie - mon village, les paysages du Haut-Doubs peut-être moins majestueux, mais qui ont aussi leur charme, mon chat, mes voisins, mon chez-moi, vous....
Je me suis aperçu que finalement, j'ai connu Chamonix par 3 fois dans ma jeunesse, en 1971, 1974, 1976, dans des conditions particulières que bien entendu je vous narrerai.
je vous embrasse.
19:21 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (5)
07/02/2011
Le crêt Monniot : un panorama remarquable
A seulement 14 km de chez moi, on y accède par une route tout à fait correcte.
Ce lieu est connu pour sa vue exceptionnelle du Mont-Blanc.
Et c'est vrai que le sommet des Alpes y apparaît dans toute sa majesté.
Mais si vous ne venez que pour ça, certes vous verrez le Mont-Blanc, mais aussi ce paysage :
Paysage Jurassien typique, mais qu'on pourrait qualifier d'assez commun.
Néanmoins, certains jours (jamais en été) l'air est si limpide que, avec une bonne paire de jumelles, on peut voir plus de détails :
Et là, le Mont-Blanc, il passe en seconde zone ! Car les glaciers que vous voyez au loin sont à plus de cent, voire cent cinquante kilomètres !
Sur la photo ci-dessus on peut voir respectivement de gauche à droite (pour les principaux):
L'Eiger, le Finsterarrhorn (4274m), la Jungfrau (4158m), l'Aletchshorn (4182m), Le Weishorn (4505m), le Mont Rose - frontière avec l'Italie - (4634m) et le Cervin (4478m).
Bien entendu, la vue porte largement au-delà de la photo, qui commence à gauche par le Titlis et à droite par les Dents du Midi et le Mont Blanc. Bref, pas loin de 180 km de massif !
Mais, étant bien connu qu'un petit croquis vaut mieux qu'un long discours, voici une carte qui illustrera parfaitement mon propos :
(le trait en pointillé représente le grosso-modo le sud-est, c'est à dire la direction de la ferme)
Sur ce je pars faire mes deux jours à Lons, à mercredi soir.
Je vous embrasse.
15:19 Publié dans beaux moments, Loisirs, Voyage | Lien permanent | Commentaires (6)
11/12/2010
un bonjour de Bretagne
Un bonjour de chez ma fille.
Le voyage s'est bien passé, avec la combinaison voiture + TGV + métro + TGV + autocar + voiture. Départ dela maison à 9h10, arrivée chez ma fille à 18h15.
Sinon, je ne pourrai pas, d'ici, répondre à vos commentaires.
Car bonjour la discrétion...
Le Pc de ma fille est relié à la télé, une télé de 104 cm, et ce que j'écris s'affiche en grand écran au milieu de la pièce !!!
Donc, je préfère m'abstenir jusqu'à vendredi prochain. A moins que je trouve d'ici là un cyber plus discret!
Je vous embrasse
12:37 Publié dans moi, Voyage | Lien permanent | Commentaires (3)
06/11/2010
Lons la belle
Mes allées et venues font que je redécouvre la ville où j'ai pourtant passé 4 ans.
Au tout début, alors qu'on cherchait à se loger à Lons Le Saunier, je penchais non pas pour un appartement, mais pour une petite maison de ville avec jardinet de l'autre côté.
Avantages : une maison, donc l'indépendance, le côté jardinet et surtout... habiter le centre-ville. VILLE étant du reste un peu exagéré, pas de circulation infernale dans ce centre-là, ni de problèmes de stationnement.
Et puis, j'ai fini par céder à Madame : une "vraie" maison, avec quelques mètres carrés de pelouse, dans un lotissement à... 2 km du centre en question.
En contrebas une route communale qui, par la grâce d'un bon goudronnage est devenue une excellente déviation pour la nationale. Environ 2000 voitures par heure, et pas mal de camions!
Au début, on a essayé de faire un peu de marche à pied. Mais on s'est vite aperçus que sans une "approche" en voiture, c'était plus pénible qu'autre chose. Et surtout dangereux car pas de trottoirs !
Et du coup on est restés chez nous, mises à part quelques sorties (3 en tout sur 3 ans et demie) et on n'a pas vu Lons évoluer.
Pour mon épouse, ce qu'elle voyait de la ville c'était la rocade à 4 voies qui la menait à Géant ou à Inter.
Et pour moi, la même rocade plus quelques feux tricolores.
Au tout début, j'ai bien essayé, au sortir du taf à 17h, de me balader dans la ville. Mais je me suis fait prestement rappeler à l'ordre par ma chère et tendre, qui soupçonnait là quelque rendez-vous galant...
Et pourtant, tout de suite nous sommes tombés amoureux de cette ville. C'était il y a pile 25 ans. A l'époque je savais que le centre des Hautes-Alpes était condamné, aussi regardai-je où nous pourrions poser nos sacs. Mais hélas, Lons était inaccessible, et le restera. Y compris en 1997 où je pensais pouvoir enfin décrocher la timbale.
J'y viendrai souvent en vacances. Mais l'été seulement. Chez un ami/collègue qui n'habitait pas le centre-ville.
La seule fois où mon épouse et moi aurions pu nous rendre compte de l'ambiance de Lons le Saunier, c'était quand nous cherchions à nous loger, fin 2006.
Mais on était le 31 décembre et depuis 16 heures, tout était fermé ou presque, et le restera durant notre séjour. Lugubre, pour tout dire, et le réveillon se fera... dans une pizzéria !
C'est donc à présent que je n'y habite plus (même si j'y travaille encore) que non pas je découvre, mais je redécouvre Lons le Saunier. Suivant mon programme électoral de mars 2008 (je m'étais présenté aux municipales... oui !) une grande partie des ruelles a été piétonnisée. Le plan de circulation "en entonnoir" que vitupérait l'automobiliste que j'ai été, fait que finalement le centre se trouve à l'écart de toute circulation. Et que dans le calme on peut y trouver une certaine paix, jusqu'à 23h, heure où - comme partout - les loubards des cités viennent fiche leur bordel.
Ainsi je redécouvre cette splendide Rue du Commerce toute en arcades, également les rues adjacentes, avec leurs "traboules" comme à Lyon la voisine. C'est à dire que d'une rue on peut passer à une autre à travers des cours, voire des escaliers.
Le parc des Thermes, dont je m'aperçois tardivement qu'il possède deux petits ruisseaux !
Les petits chemins près de mon lieu de travail tracés au milieu des anciennes vignes...
Hier j'ai découvert au centre-ville un "resto à pâtes" ou, tenez-vous bien, vous pouvez faire un repas complet (avec boisson et dessert, dont des petits fours) pour même pas 6 euros !!
J'y retourne tout à l'heure...
Et puis cette ambiance, cette ambiance dite "provinciale" que seuls les anciens parisiens peuvent apprécier, goûter.
Depuis 12 ans j'habite certes une maison (Séné, Biarritz, Boucau, Lons, Ouhans) mais pour la majorité d'entre elles situées en banlieue. Banlieue de Vannes pour Séné, donc voiture indispensable après les heures des bus. Banlieue de Bayonne à Boucau, même chose. Et idem pour la dernière maison, les confins de Lons le Saunier.
Il n'y qu'à Biarritz (2003) où j'ai pu goûter aux charmes de la ville.
Là, j'habite Ouhans, dans le Odou, dans un petit village où il y a de la vie. C'est un village, avec des maisons du XVème siècle, avec une âme et un passé.
Pas de ces banlieues qui sont considérées comme "cambrousse" par les citadins, et comme "faubourg" par les vrais ruraux. A Ouhans, tout est authentique, et de mon balcon je vois de vraies vaches, et non pas l'usine de la Vache qui rit, longée au hasard des courses.
Je vous embrasse.
17:40 Publié dans beaux moments, moi, Voyage | Lien permanent | Commentaires (4)
21/10/2010
Dernière note avant le Bas Débit :(
De retour, hyper-crevé.
Demain, nouveau lever de bonne heure because déménagement.
Sinon, Malte c'était super. Mais il fallait "forcer le destin" pour y arriver.
Je m'explique. La note qui a eu ici le plus de commentaires fut "destinée".
J'y expliquais, en gros, que l'avenir ne nous appartient pas, que les grandes lignes de notre vie étaient déjà tracées, et que si on pouvait agir, c'était sur des choses "secondaires".
Par exemple, mon séjour Maltais.
J'avais tout prévu depuis des mois et des mois, train à 15h20, avion 9h55 le lendemain, retour 10h30 à Lyon, train 15h58 Lons le Saunier.
Tout prévu.... sauf la grève des trains !!!
Alors, si je m'étais contenté de me faire balloter par les évènements, comme le pensent certains qui n'ont pas compris ma théorie, j'aurais dit "bon, pas la peine d'insister, on reste là".
Mais je me suis accordé une chance supplémentaire. A savoir prendre la voiture pour aller à Lyon. La garer à l'hôtel, puis prendre l'avion.
Je téléphone à l'hôtel le mercredi soir, je tombe sur une centrale de réservation qui me dit que le parking est complet. Aïe... Ca se précise !
Mais le lendemain, jour du départ, c'est sur un employé de l'hôtel que je tombe, lequel me dit que oui, il y a des places.
Départ donc pour Lyon.
Puis envol comme prévu pour Malte.
Là où j'aurais pu me dire que "je ne devais pas y aller", c'était tout simplement si le vol avait été purement et simplement annulé. Là effectivement je n'aurais pas insisté, "c'était écrit" que je devais rester dans l'Hexagone pendant cette semaine de vacances.
Donc, mon séjour, en images, pour cette dernière note ADSL :
Personnellement, j'aime bien la troisième, les matelas de plage à baldaquin !
Je vous embrasse.
19:19 Publié dans Loisirs, moi, spiritualité, Voyage | Lien permanent | Commentaires (4)
Greetings from Malta
C est bien la que je suis alle en vacances. Scuse me for ponctuation but using QWERTY clavier !
The big bordel comme la conduite a gauche pour un pieton !
La j attends non pas Madeleine mais mon vol qui va passer par le chemin des ecoliers : Toulouse et Lyon ou j arriverai vers 10h30, ce me fera environ 13h30 - 14h chez moi, ou je vous ferai une note plus longue et ou je repondrai a tous vos commentaires. Tout ce aue je peux dire c est que ce sejour a calme Madame!
D autant que la saga ne s arrete pas la, je n atteindrai le fond du trou qu en fevrier 2003. De nombreuses notes en perspective.....
A cet apres midi , dernier jour avec ADSL avant un bon moment.
Je vous embrasse
05:36 Publié dans actualité, moi, Voyage | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : malte
13/10/2010
Vacances !
Je pars tout à l'heure pour Lyon, où je coucherai, avant de prendre l'avion demain.
En voiture, because grève SNCF.
Où vais-je ?
Ceux qui me connaissent le savent, ma destination d'octobre favorite.
Pour les autres, un indice :
Supposons que je parte de Paris en avion.
Je survolerai alors Auxerre, Bourg en Bresse, Chambéry, Briançon.
Et quand je serai à Briançon, je n'aurai fait que le tiers du parcours !!
A vos cartes...
Je vous embrasse, à jeudi prochain (si j'ai encore internet)
14:04 Publié dans Loisirs, Voyage | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : malte