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29/04/2011

Doit-on piquer mon chat Bob ?

DSCN7292.JPGJ'ai fait faire une nouvelle analyse de son sang, afin de voir si les croquettes anti-diabète avaient fait baisser son taux de glycémie.

Le résultat n'est guère encourageant : 3, 92 g soit une augmentation de 20% par rapport à la dernière fois...

Et pourtant, il fait "bonne figure", son comportement a l'air tout à fait normal, mis à part qu'à la différence des autres années, aller dehors n'est plus pour lui une récompense, mais une punition.

Mon épouse est passée d'un extrême à l'autre, tolérant il y a encore 6 mois que le chat dorme avec nous dans la chambre, alors que là, elle lui fait passer les 3/4 du temps dehors.

Tout ça parce que la pauvre bête avait fait un jour ses besoins dans la salle de bains. Du reste elle avait été en rage ce jour-là, puisqu'elle l'avait balancé par la fenêtre, oubliant qu'on était au premier étage. J'en avais fait une note, que vous êtes toujours nombreux à lire (en moyenne une vingtaine de fois par mois).

Alors la question est celle-ci. Sachant qu'un chat "prend sur lui" et ne montrera jamais qu'il est malade, si ça se trouve il est déjà très mal, et le prolonger serait inhumain.

Mais d'un autre côté, mon vétérinaire m'a dait que le début de la fin commençait avec les pattes arrières (chez nous, c'est les pieds, mon père qui fut amputé en savait quelque chose).
Or, il arrive encore à sauter pour aller boire à la cuisine. Un bon mètre....

Alors j'aimerais avoir vos conseils. Mon épouse voudrait le faire piquer tout de suite (il est vrai que nous serons bientôt en balade) quand à moi, j'applique un peu le principe du "cocotier" chez les peuplades primitives, qui voulait que l'on sacrifie les personnes qui tombaient d'un cocotier vigoureusement secoué, à savoir que tant que ses pattes arrières lui permettent de sauter, il est urgent d'attendre avant de le tuer. Il faut appeler un chat.. un chat !

Je sais que la plupart d'entre vous ont un chat. Qu'en pensez-vous ?

Je vous embrasse

10:17 Publié dans ceux que j'aime, détresse | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : bob

25/04/2011

Frontières bouclées ?

Aux dernières nouvelles, Xavier Dupont De Ligonnès, le père fortement soupçonné du meurtre de son épouse et de ses quatre enfants est toujours introuvable.

A mon avis, cela fait belle lurette qu'il n'est plus en France.

Si d'un côté la France a des frontières hermétiques (notamment celle de Menton/Vintimille entre la France et l'Italie, ceux qui sont un peu "bronzés" passent difficilement, même en règle), en revanche dans l'autre sens la France est une vraie passoire.

Quand j'étais à Biarritz, j'ai dû passer la frontière au moins une cinquantaine de fois vers l'Espagne sans qu'on me demande quoi que ce soit.

Voici trois ans et demie, j'étais à Lille pour une mission, et ma femme s'est retrouvée hospitalisée à Tourcoing. Sans le savoir, je m'étais restauré en Belgique ! La frontière est invisible par là-bas, et une rue de Toucoing se transforme en rue de Mouscron.

A la même époque, j'avais bossé à l'aéroport de Bâle-Mulhouse, et je m'étais étonné que le bus Distribus qui toutes les 20 mn relie St Louis au centre de Bâle ne subisse absolument aucun contrôle à la frontière.

L'an passé, j'étais - toujours en mission - à Strasbourg. Idem, une ligne des bus Strasbourgeois vout permet de passer la frontière comme une fleur.

Mais là, me direz-vous, le contexte a changé. On recherche activement une personne, on ne doit plus passer comme ça ?

Dans certains coins, si.

Tout à l'heure, mon épouse m'a pris au dépourvu et a voulu qu'on se rende en Suisse, vu qu'il n'y a rien de plus mortel qu'un jour férié chez nous.

Pas rasé de trois jours - ça a son importance - j'opine du chef, et même du sous-chef, et on monte dans la voiture.

On a pris la route reliant Paris à Neuchâtel. Pas une de ces petites routes de contrebandier, comme j'en connais des dizaines pour aller "de l'autre côté". Non, une belle nationale.

Devant moi, aux abords de la frontière, plusieurs voitures. Qui roulaient lentement. C'est fou ce que les gens ont tendance à lever le pied aux abords des frontières !
Me précédait un véhicule 17 (ancienne plaque) et un 92 (idem). Devant, c'était des nouvelles plaques je ne pouvais pas lire.

Je me disais, vu les propos de notre cher Président, je sens qu'on va poireauter à la frontière.

Mais, au fur et à mesure que l'on avance, pas la queue d'un quelconque bouchon.

Verrières de Joux. Frontière.
Personne dans les cahutes, toutes les voitures passent sans s'arrêter !

Côté Suisse, pareil.

Je ne voudrais pas avoir l'air de donner des conseils à des gens en cavale, mais à mon avis, personne n'a pensé une seconde que l'on puisse se sauver du territoire par la Suisse !

Notamment le meurtrier présumé. Pour eux, sa voiture a été retrouvée dans le Var, c'est donc par là qu'il passera, vers l'Italie.

Je dois dire que personnellement, si j'avais été dans ce cas (recherché par la police) et que j'avais eu l'intention de passer la frontière au Pays Basque, j'aurai laissé ma bagnole en Alsace ou en Savoie.

Je suis sûr et certain que notre zig est déjà hors de France.

Je vous embrasse

19:37 Publié dans actualité | Lien permanent | Commentaires (0)

21/04/2011

La prophétie

Ceux qui m'ont lu le savent, j'ai habité Mende (Lozère) pendant 11 ans, de 1987 à 1997.

Ceux qui m'ont lu le savent, est arrivé au boulot en mars 1994 un sinistre individu qui nous a fait tomber "elle" et moi en grave dépression, puis nous faire partir.

Ceci pour fixer les idées.

J'adorais ma ville d'adoption, et tout comme je le fais ici à Ouhans je me suis précipité à la bibliothèque afin de glaner le plus d'informations possibles sur la capitale du Gévaudan.

Et j'ai lu à peu près ceci : "Quand le démon se déchaînera, Marvejols périra par les flammes et Mende périra par l'eau".

Hou la la ! Par l'eau ? Je m'enquis tout de suite auprès des vieux Mendois, qui me répondirent qu'en effet de l'eau souterraine coulait sous le massif de calcaire qui surplombait Mende, et il suffisait d'une petite secousse tellurique pour que les premières hauteurs de Mende ressemblent (normalement  j'aurais dû, comme Bouvard, écrire "ressemblassent" mais bon, faut pas pousser) à la source de la Loue, et que l'eau dévale ensuite à travers toute la ville. En outre plusieurs ouvrages "sérieux" décrivaient cette possibilité.

Et moi, ingénu : Et le Lot ? Il ne peut pas déborder ?

Là je voyais quelques ricanements. Le Lot était en effet proche de sa source à Mende, et par conséquent les crues ne pouvaient pas être spectaculaires. Aucune personne âgée (qui pourtant ont toujours tout vu, tout entendu) ne m'a parlé d'une quelconque inondation qu'il aurait connue.

Là encore je me plongeai dans les bouquins, et je vis en effet que la dernière "grosse" crue datait d'un siècle, de 1890, et que de toutes façon elle n'avait pas dépassé 2m40. Les maisons qui bordaient la rivière avaient été touchées, mais même pas un hectare n'avait été sous l'eau.

Et pourtant...

Un jour de 1989, je vis le Lot se gonfler dangereusement. Il montait environ de dix centimètres par heure. Et je me précipitai vers le Pont Notre-Dame, vieux de 8 siècles, qui avait dû en voir passer des crues. Je n'étais pas le seul, beaucoup de monde était rassemblé, nous étions tous des badauds voyeurs...
L'eau avait commencé à envahir les berges, la route qui longeait le Lot sur sa rive droite, une maison avait déjà les pieds dans l'eau.

Et ce fut tout.

Crue d'1m90, qui marqua quand même l'esprit des gens.

J'aime bien l'hydrologie, et muni de ma carte IGN je calculai combien de pluie il fallait en amont de Mende pour qu'une crue comme celle de 1890 se produise.
Je tombai sur un chiffre astronomique. Effectivement, il n'y avait pas de danger de ce côté-là...


Et les années passèrent.

89,90,91,92,93...

Le 24 septembre 1994, rebelote. Le Lot montait, et cette fois plus rapidement qu'en 89. De nouveau tout le monde était sur le pont pour assister au "spectacle", quand les policiers arrivèrent et nous demandèrent de déguerpir, d'aller vers le haut de la ville.

Cette fois ça ne rigolait pas. 89 était dépassée, et 1890 ne tarda pas à l'être. L'eau montait, montait, envahissant des quartiers entiers. Le Super U était sous un mètre d'eau... Le spectacle était dantesque. Au total l'eau avait atteint 3m10, une crue "bicentennale".
Quand l'eau se retira, c'était un spectacle de désolation.

Une "chance" tous les deux cents ans, et ça s'était produit quand j'y étais....

 

La préfecture, avec "les services concernés" mit alors au point un système de prévention, au cas où une inondation recommencerait.
Le service des crues avait remarqué deux choses :

- que dans une station thermale située à 25 km plus en amont, la crue s'était produite pile une heure avant.
- et que la crue y avait été également supérieure à celle de 1890.

J'ignore par quels calculs ils arrivèrent à trouver ça, mais il était désormais facile de prévoir une nouvelle montée des eaux à Mende. Côté timing, une heure après le passage à la station thermale, et côté hauteur, un coefficient la donnerait à partir des infos de ladite station.
Au cas - fort improbable - où Mende devait à nouveau se trouver sous les eaux, la sirène retentirait de façon continue, tandis que les pompiers, munis de porte-voix, avertiraient les gens dans la rue. Et la radio où je faisais quelques émissions était "réquisitionnée", ordre était donné par les autorités si la sirène retentissait de se brancher sur Eaux-Vives FM.

Comme on dit, c'est toujours après qu'on trouve des remèdes. C'est toujours après une dizaine de morts sur un méchant virage qu'on pense à rectifier le virage. Là c'était pareil..
Mais statistiquement, on n'était pas près de revoir ça...


5 semaines.

5 semaines plus tard, hurlement des sirènes. Branle-bas de combat. J'étais chez moi, et je me branchai sur ma radio.

Une nouvelle vague arrivait. Plus forte que celle de septembre. On attendait plus de 3m50...

De ma fenêtre je voyais les gens courir, affolés. Moi je pensais à Nathalie, qui travaillait ce jour-là, le bureau étant situé non loin du Lot. Intouchable à priori, car il aurait fallu une crue de quatre mètres pour que l'eau arrive dans notre centre.   

3m90.

crue mende l.jpg

 

crue mende m.jpg

3m90, une valeur qui était impensable. On a estimé que 30% de la superficie de la ville a été noyée. Environ 500 maisons se sont retrouvées inhabitables.

Mais heureusement, aucun mort "direct" * n'a été déploré.

La prophétie s'était réalisée.

Je vous embrasse.

 

* "direct" car une personne s'est suicidée en voyant son commerce anéanti.

20/04/2011

Moment de doute...

C'est bien, un blog.

Quand on ne sait pas à qui se confier, alors on écrit tout sur son blog. La blogothérapie.

Pour la première fois, depuis six semaines, je me pose des questions sur mon avenir avec mon épouse.

Pourtant, voici quelques jours, j'avais eu l'intention d'écrire une belle note sur la retraite, sur ma retraite,  disant que pour la première fois je prenais conscience de ce qui se passait autour de moi, notamment les paysages. Hier, par exemple, je me suis surpris à photographier une fleur ! Un truc que j'aurais jugé impensable voici peu d'années.
Pour la première fois depuis...1994, je regarde l'évolution de la nature, si rapide en cette saison. Les couleurs des arbres qui changent en même pas 24h, les champs qui passent du vert sombre au vert tendre, puis vient s'y ajouter des jonquilles, lesquelles cèdent le pas aux fleurs de pissenlit...

Quand on travaille, on ne pense pas à tout ça. Une partie du cerveau est prise par ça, même si ce travail se passe bien, comme c'était le cas pour moi ces 4 dernières années, si j'excepte novembre et décembre 2009. Désolé M. Henri Salvador, le travail n'est pas la santé, il est même nuisible à ladite santé dans une certaine mesure.

Alors, me direz-vous, la vie est belle ?

Non.

J'ai "chère et dure" qui ne me facilite pas la chose.

Elle oscille entre engouement de gamine et la tronche dans sa plus belle expression.
Je pense - je vais lâcher le mot - qu'elle est maniaco-dépressive.

En la regardant, je me vois dans les années 2000.

Des problèmes, on en a, comme tout le monde, mais elle, se les crée.

Par exemple nous avions décidé de faire une terrasse avec des amis. Sable commandé, et livré, dalles commandées, livrables hier à 10h.
Mais ces dalles "1er prix" n'étaient pas arrivées. Du coup, depuis avant-hier soir, on vit avec les dalles non arrivées. C'est l'obsession du jour. Sa vie n'est plus que dalles non arrivées.

Hier son amie Lulu est venue lui tenir compagnie (faudra que lui décerne un prix, à celle-là, car elle m'évite pas mal de face-à face pénibles avec chère et dure), et quand elle est partie, je l'ai emmenée en balade. C'est là que j'ai pris les photos des fleurs.

Elle qui d'ordinaire est partante pour ce genre de choses, n'arrêtait pas de maugréer. Elle avait chaud, puis elle avait froid, la route montait...Et bien sûr, la conversation était jonchée de dalles non livrées.

Ce matin, coup de fil du chef de chez Brico : "vos dalles vont partir de Bordeaux (!) demain, elles seront là mardi, mercredi on vous livre".

Fureur noire de chère et dure, alors que finalement ça ne pose pas tant de problème que ça, la semaine prochaine ça pourra autant se faire que cette semaine, nos amis sont d'accord.

Tout à l'heure, avec sa copine Lulu, je les ai emmenées à Besançon. Surtout pour leur faire plaisir, car les villes j'aime bien les visiter, mais sous le cagnard, pas trop.

Mais, sitôt rentrés, sitôt la copine chez elle, c'est reparti avec les dalles.

Là je vous parle des dalles.
Mais en fait, c'est valable pour la moindre chose. Une petite contrariété se transforme en catastrophe.
Je connais, je suis aussi passé par là.

Et je pense que si j'étais resté comme ça, il y a belle lurette que nous ne serions plus ensemble.

Je sais ce qui lui manque.
Sa santé d'abord. Pouvoir dire ce qu'elle pense, au sens brut. C'est à dire pouvoir traduire ses pensées en paroles. Mais le vocabulaire lui manque, et ses phrases sont sans cesse ponctuées de comment qu'on dit...
Je ne voudrais pas être à sa place.

Lui manque aussi notre fille.

Et ça je n'y peux rien. Ni elle non plus, c'est le destin qui a voulu ça.

Mais moi en attendant, je commence à me faire du souci pour mon avenir.
Tant qu'elle s'entend avec sa copine, ça pourra le faire. Mais si jamais ça casse, alors le "on fout l'camp", litanie que j'entends quand même depuis...1985, depuis sa maladie, depuis sa "transformation", sera de nouveau sur le tapis.

Sincèrement, ce soir, j'ai peur...

Je vous embrasse.

16/04/2011

ECOUTEZ-MOI !!!

J'ai beaucoup parlé dans ces colonnes de mon passé d'animateur, de 1982 à 1997.

Mais jusqu'à présent, il m'était impossible de vous faire écouter un échantillon de ces émissions.

A présent, les choses ont changé.

J'ai fait l'acquisition d'un convertisseur cassette/Mp3, et s'il est certain vu la qualité du son qu'il délivre que je pourrai pas, comme j'en avais l'intention, faire une sauvegarde générale de mes émissions de radio sur Cd-Rom, au moins pourrai-je vous faire découvrir une nouvelle facette de votre serviteur.

Donc, voici la "chose", un conseil, montez le son, et si vous le pouvez, mettez des aigus.


podcast

Je vous embrasse.

15:44 Publié dans moi, Musique | Lien permanent | Commentaires (4)

10/04/2011

Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : DANIEL GUICHARD

Daniel Guichard a été connu en 1972, grâce à sa chanson La tendresse. Mais sait-on qu'il avait déjà enregistré cinq 45 tours, et ce depuis 5 ans ?

Le premier - introuvable - se nomme Faut-il être et date de 1967.

Le second - un peu moins introuvable - s'intitule N°1 et date de 1968.

Pas de disque en 1969.

En 1970, une chanson qui déjà passe dans les radios : C'est parce que je suis né à Paname.

1971 verra Chez toi Nicole et Marinette.

Et enfin, la tendresse en 1972. Bien passée dans les radios mais pas encore classée chez SLC.
De même que bien sûr, de la même année.

C'est en janvier 1973 qu'il enregistre le titre qui va le faire décoller : Faut pas pleurer comme ça.
11 semaines de présence au hit entre mars et mai, une 9ème place en avril.

Pourquoi, sorti en juin, va faire un peu mieux : 12 semaines dans le hit de juillet à septembre, n°7 en septembre.

Et grâce à ces deux chansons, Guichard se classe 18ème interprète français pour l'année 73.

Il classe en janvier 1974 T'en souviens-tu Marie-Hélène, à la 20ème place.

Jusque-là, Guichard a un public relativement restreint.  Mais c'est une chanson qu'il avait composé 11 ans plus tôt pour la mort de son père (il avait alors 15 ans) qu'il enregistre en mars 1974.

18 semaines de présence d'avril à juillet, et la consécration en juin avec la première place. Mon vieux fait connaître Daniel Guichard à la France.

Ce sera un peu moins bien pour Les secondes, qui seront 17èmes en septembre.

En octobre, il enregistre une chanson qui va provoquer un déclic en moi. J'avais vaguement entendu parler du Journal d'Anne Frank, mais sans plus. Chanson pour Anna résume ce journal, et du coup je l'achète pour en savoir un peu plus sur le sujet.
Pendant très exactement 10 heures, je ne le quitterai pas. Impossible pour moi de refermer le bouquin en me disant "la suite demain". Non, c'était tellement poignant que je n'arrivais pas à faire ce geste.
Et du coup, je vais commencer à lire, à énormément lire. Autre chose que les lectures habituelles, soit San Antonio, Pagnol ou Pierre Daninos, ma "trilogie" de l'époque.
Merci à daniel Guichard de m'avoir donné le goût de la lecture, même si déjà j'avais celui de l'écriture.

Hit-paradement parlant, Chanson pour Anna sera 6ème en décembre, pour couronner une année 1974 qui le voit second interprète français de l'année. Derrière un Johnny en perte de vitesse.

Et sur l'ensemble des années 1963/1974, il ne se classe que 47ème, mais comme pour tous les interprètes sortis dans les années 70 ça ne veut pas dire grand chose !

Je vous embrasse.

09/04/2011

Ma désintoxication

La France est un des plus gros consommateurs d'antidépresseurs et autres antianxiolytiques.

Moi-même, depuis près de 40 ans, je participe au mouvement, cause travail posté. J'ai fait des nuits jusqu'à l'âge de 57 ans, et le début des journées est fixé à 5h45...

Je passe sur ma période 1994/2000, où je prenais 14 comprimés par jour, mais pas n'importe quels comprimés. Par exemple un comprimé de médicament A dosé à 0.75 vaudra trois comprimés dosés à 0.25. Donc, c'est par dizaines qu'il faudrait compter...

Mai 99, j'arrête tout. y compris les somnifères.

Ne tarde pas à arriver une maniaco-dépression, durant laquelle je dois dormir environ 3 à 5 heures maxi par nuit !

Ce n'est qu'après ma TS (février 2003) que je reprends mes doses d'avant 93, mon médecin m'ayant assuré que s'il le fallait, il me mettrait en congé maladie jusqu'à mon départ pour Biarritz.

Biarritz où je suis bien accueilli, ce qui me fait prendre juste une dose de 2.50 de médicament A.
A comme antianxiloytiques.

En octobre 2004, je réussis même un prodige. Ayant fui femme et enfant pour aller me ressourcer dans ma ville natale (la femme était en cure, l'enfant s'était barrée étudier en Bretagne), je me mis à diminuer les doses de A. 2.50 le premier jour, puis 2, puis 1.50, puis 1, puis 0.50 puis...zéro !!!

Ce sera la seule fois de ma vie professionnelle où j'arriverai à cette victoire.
Que je comptais bien exploiter...

Hélas, au boulot la situation se dégrade. D'où un médicament B dosé à 100, en plus de mes 2.50 de A.

En 2005, je commence carrément à grincer des dents ! D'où second médicament B à 100 qui vient s'ajouter aux autres.

2006 : c'est
- la mort de mon père
- la trépanation de mon épouse
- le viol de mon blog au boulot
- l'obligation de partir du Pays Basque.

Là va s'ajouter 1 comprimé de somnifère C et un second A 2.50

Je résume.

A la veille de prendre ma retraite, j'avais

5 mg de A
200 de B
50 de C (somnifère).

A présent que le boulot est fini, je suis en train de redescendre.

Pour B, le plus facile, je suis passé à 175 de B début mars, puis à 150 début avril.

Si tout se passe bien, je devrais me sevrer ainsi :

mai : 125 de B + les autres
juin : 100 de B + les autres
Juillet : 75 de B + les autres
Août : 50 de B + les autres
Septembre : 25 de B + les autres

Fin septembre, ne resteraient que A et C.

octobre et novembre je passerais de 50 à 25 de C.

Puis avant la fin de l'année j'éliminerais le C

Reste le A, que 40 ans de travail posté m'ont obligé à prendre.

Mon but c'est de passer de 5.00 à 2.50. Peut-être moins mais ça serait inespéré

Donc, janvier 4.50
février 4
mars 3.50
avril 3
mai 2.50.

Cela est bien sûr un programme "idéal", qui verrait tout ces mois comme un long fleuve tranquille.

Une crise de mon épouse peut ralentir cette progression.

Mais pour l'instant je suis fier du début de progrès que j'ai fait.

 

Pour les éventuels médecins : A = Témesta, B = Atarax, C = Stilnox.

Je vous embrasse.

 

17:25 Publié dans psy | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : volonté

07/04/2011

Sur une idée de Manoudanslaforêt : du virtuel au réel...

Image (13).jpg

 

04/04/2011

1 mois de vacances, déjà...

Quand je pense que - d'après les dernières statistiques - il m'en reste encore 263 !!!

Et si je tiens de mon père, mort à 94 ans, il m'en reste 407 !!!!

N'empêche, c'est vraiment génial, la retraite.
On peut prendre son temps, beaucoup moins s'énerver aux caisses de supermarchés ou à la file d'attente d'une gare ou d'un aéroport.

Là, ce n'est pas du temps libre qu'on est en train de gaspiller, mais "c'est offert".

Ainsi mes rythmes de sommeil.

3 cas se présentaient :

1) je n'avais pas travaillé et je devais me lever le matin à 5h.

Vous dire le mal que j'avais à me coucher à pas plus que 21h, pour avoir au moins un minimum de sommeil. Je n'y arrivais pas tout seul, d'où les somnifères obligatoires, depuis 1985, depuis qu'un sombre crétin des bureaux parisiens a décidé qu'on ne travaillerait plus en 2 x 12, mais 4 jours par semaine de 5h45 à 18h15.

2) je venais de travailler la journée et je devais me lever à 5h.

Plus facile, déjà... Là je n'avais pas trop de mal à m'endormir, mais en revanche, bonjour quand le réveil sonnait ! Je mettais au moins 10 mn pour m'extirper du lit !

3) Je n'avais pas travaillé et je ne travaillais pas le lendemain.

Là, pas une minute à perdre ! Comme je n'étais plus obligé de servir d' "homme de compagnie" à mon épouse grâce à la télé, a moi les soirées, que je prolongeais très tard. Par exemple, à Biarritz, 3 h du matin était la règle. A Lons, c'était souvent vers 1h que je coupais l'ordinateur.
D'où un réveil très "tardif" le lendemain (vers midi), d'où un début de décalage.

C'est ce qui se passait quand j'étais en congé chez moi : J'arrivais à vivre à l'heure Canadienne!
Couché vers 3-4h, debout vers midi, ma matinée était en fait l'après-midi, mon après-midi étant la soirée, ma soirée une bonne partie de la nuit !

Là, depuis que je suis en retraite, j'ai pris deux résolutions :

1) me coucher à heures fixes, pas plus tard que 23h.
Réveil libre.

2) Diminuer ma dose de somnifères car (je fais abstrastion de ma dépression) depuis 25 ans j'avais augmenté les doses.
Là, tous les mois je diminuerai d'environ 5%, pour essayer d'arriver au sevrage complet en environ 5 années.

Le pourquoi de cette note ???

On s'habitue vite aux bonnes choses.

Ce matin, en tant qu'un des permanents de la bibliothèque municipale, je devais être là-bas à 10h, pour accueillir le bibliobus.
Quand, à 9h15, le réveil a sonné, ce fut pour moi une agression ! Cette "chose" qui ne m'emmerdait plus depuis 30 jours recommençait à me harceler ? Non, c'était une erreur, me disais-je dans mon brouillard. Ce doit être pour ma femme.
Ah non, c'est vrai, lundi 4 (là aussi j'ai du mal avec les jours de la semaine, je les ai complètement zappés. Il n'y a que le dimanche que je retiens, car tous les magasins sont fermés), 10h pour le bibliobus...
Quand je pense qu'il y a encore un mois, la moitié du temps je bossais depuis près de 4h à cette heure-là !!

Voilà les nouvelles du front !

Je vous embrasse

 

12:51 Publié dans beaux moments, Loisirs, moi | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : retraite