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31/07/2012

Nouvelle escapade !

Je fais comme en 2004 : Dès qu'il y a un problème, je fuis !

Cette fois, le problème, c'est Lucienne. Enfin, non, l'absence de Lucienne, l'amie de mon épouse.
Vaincue par : la mort de son petit-fils il y a 3 semaines, la découverte du cancer de son mari, et l'accident terrible qui a failli coûter la vie à son neveu (ça fait longtemps que j'ai envie de faire une note sur les "205 A" qui sèment la terreur sur nos routes....) elle a capitulé est a décidé d'aller se ressourcer chez sa mère pour 15 jours.

Chose que mon épouse ne peut plus faire, ayant perdu sa mère voici 16 ans...
Donc, face à face avec elle-même, avec moi et mes "nouveaux ennuis de santé" (de me savoir désormais menacé est loin de la rassurer), je la vois qui pique du nez. Par exemple ce soir elle a refusé de s'alimenter :(

Alors, grâce au site Booking.com qui chaque vendredi me propose des hôtels à moitié prix, nous voilà repartis demain.
Toujours dans les environs, vu l'état de ma torpédo. Après l'Alsace, les Vosges, l'Autriche, la Bourgogne et la Suisse, place à la Haute-Savoie.
Demain soir et après-demain soir, ce sera aux Gets que nous dormirons dans un hôtel *** au prix d'un Formule 1 situé dans une zone industrielle du Nord-Pas de Calais.

Je sais, je "fuis en avant", mais n'est-ce pas au fond ce que je fais depuis 9 ans ???

Pour vous faire baver, je vais même vous mettre la photo de l'hôtel !

hotel stella.jpg

A vendredi !

Je vous embrasse.

22:29 Publié dans moi, Voyage | Lien permanent | Commentaires (3)

Les anonymes

Je suis mal à l'aise avec les anonymes.

La plupart apprécient ce que je fais, et ne tiennent pas trop à laisser leur mail.

D'autres me critiquent.

Mais je ne peux les "modérer" (verbiage informatique qui signifie "virer"), ni les uns ni les autres car cela vexerait les premiers et rendraient encore plus fous furieux les seconds.

J'ai donc décidé de leur répondre (à moins qu'on entre dans le trop grossier, comme un certain "Fils de Dieu" voici pas mal d'années sur une précédente platerforme. Répondre à ce genre d'illuminé, rongé par la jalousie - (il y avait une histoire de couple là-dessous - ce n'était vraiment pas la peine.).

Comme je viens de le faire avec ce M. IZ qui dit que je suis prétentieux, car j'oserais "prétendre" donc que je descends de Clovis - et de bien plus loin : 220 si vous vous voulez tout savoir.

A raison d'un enfant par couple en moyenne, on arrive à des centaines et des centaines de milliards après 70 générations.
Bien sûr 99% sont morts, mais il est évident que les autres sont tous là, et qu'à différents niveaux, nous descendons tous de rois, de reines, d'empereurs, y compris Romains, voire de Pharaons.

Dont M. IZ (nogoud ??) qui en plus d'être insultant est soit ignorant, soit tout simplement cossard. Ca fait quand même 4 années que je me consacre à ça, et je vous garantis que dans les premières générations ce n'est pas de la tarte !

Je vous embrasse

12:53 Publié dans Blog, moi, Science | Lien permanent | Commentaires (11)

27/07/2012

Ma généalogie au fil des années

Fils d'une dame née en Tunisie et y ayant vécu jusqu'à ses 35 ans, et d'un monsieur certes né à Marseille, mais ayant grandi à Tunis, me parlant toujours de ses ancêtres bretons, j'avoue que pendant des années, un peu paumé, je n'ai pas trop été préoccupé par ce genre de choses.

Puis, vers mes 15 ans, alors que je m'étais fait un ami Corse parmi mes camarades, alors pour lui je deviens Breton. Parisien, à l'époque, ça vous valait toutes sortes d'injures dès que vous passiez ce qui est devenu aujourd'hui "le périph"...
Attention, c'était vrai pour lui et moi, nés tous deux en 1951 dans la capitale, nos ascendances était vraies. Enfin, en ce qui me concernait, une partie, un quart, du côté du père de mon père, vu la consonance de notre nom de famille. Pour lui, sans doute il était Corse par tous ses ascendants.
François Santini il s'appelait. Il a mal tourné, il est devenu chef-inspecteur à l'antigang... puis commandant au R.A.I.D ;) Il a même joué un rôle essentiel dans l'affaire de la maternelle de Neuilly.

Mais quand même en grandissant  je me posais de plus en plus de questions sur mes origines.
Passée la "croûte" pied-noire qui ne dépassait pas un siècle, d'où venaient-ils, ces ancêtres ?

• côté maternel, son père s'appelait Bastide et ma mère avait toujours entendu dire qu'il était né à Mèze (34) au bord de l'étang de Thau.
Sa mère restait une énigme : Stéphanie Pofilet, j'ignorais alors d'où elle pouvait bien venir. Si j'avais pu savoir, à l'époque.... !

• côté paternel, la figure du grand-père d'ascendance Bretonne et c'est tout. Mon père n'a jamais voulu me parler de sa mère, qui paraît-il, "l'avait abandonné"
En fait j'apprendrai plutôt que c'était le contraire, que mon grand-père le professeur de médecine renommé avait bien voulu reconnaître son fils mais avait confié à sa grand-mère son éducation.
Quid de ma grand-mère ?

 

Bref, on arrive en 1983. Ma promise me présente à sa belle-famille, des normands fermés du Pays de Caux, et lorsqu'on me demande mon "pedigree", je réponds que je suis né à Paris d'un père d'ascendance Bretonne né à Marseille d'ascendance Bretonne et d'une mère née en Tunisie.

Ils ne retiennent que ce mot, Tunisie".

La grande fille de 20 ans me toise "tu es pratiquant ?"
Je réponds sans avoir compris de quoi elle parlait que j'avais fait mes deux communions mais que depuis mon adolescence, ça ne me dit plus rien d'aller à la messe.
Là elle paraît suffoquée.
" A la messe ? Mais tu n'as pas dit que tu était arabe ???"
Ben oui, pour ces gens ignorants, les natifs des anciennes colonies sont tous des indigènes ! Comme Camus, qui descend des Berbères, ou Bertrand Delanoë, dont les aïeux venaient des touaregs !


Pour moi ce fut le déclic.

Mes parents habitaient le Vigan, à un jet de pierre de Méze. Où j'allai en 1985 à la mairie demander un extrait de naissance.  C'est là que je sus que mon grand-père était né d'un Barthélémy Bastide, né à Aniane (34) en 1844, et de Justine Escande, née en 1850 à ...?

Mèze-Aniane ça fait environ 30 km. Mairie d'Aniane !
Là on me dit que le père de Barthélémy Bastide (vous me suivez ?) était Pierre Bastide, agriculteur, né en 1813 toujours à Aniane et sa mère Marie-Marguerite Coste, née au même endroit en 1820.

Donc, de ce côté-là, réglé : Aniane. En fait ce sera au fil des âges St Guilhem le désert.

Ma grand-mère paternelle était née Pofilet, en Algérie en 1879. D'un "Pofilet Achille" et d'une Eugénie Daigneau. Je n'en savais pas plus.

Côté paternel, mon père né à Marseille mais d'ascendance Bretonne ("du côté de Lamballe" me précisait-il) par son père et... c'est tout ! Si, une de ses cousines germaines portant notre nom tenait un poste important au Lycée Lesage de Vannes.

Maigre bagage pour faire de la généalogie...

 

Les années passent encore, on arrive en 1997, mutation à Vannes, et là, tous mes voisins avaient entendu parler de la fameuse cousine, qui jusqu'à l'orée des années 80 avaient sévi sur les lycéens du Lycée Lesage en tant que surveillante générale. Et quand, en 2001, ma fille entrera elle-même dans ce lycée, beaucoup de profs tiqueront à l'énoncé de son nom ! Je me demanderai d'ailleurs toujours si ce facteur n'a pas joué quand elle a réussi à passer des classes avec de 8/20 ! Je sais qu'en tant que vice-président de la FCPE j'avais un certain poids, mais qui n'aurait peut-être pas suffi ???

Du coup on a explorer les cimetières, dans le village indiqué par mon père, et effectivement nous voyons pas mal de tombes avec notre nom de famille.

Réglé aussi de ce côté-là : Bretagne validée.


En 2006 mon père décéda et c'est là que je découvris le nom de sa mère : Julie Bonnet, née en 1888. Sans plus... J'en suis toujours là aujourd'hui :(


Tout a démarré réellement en 2008. Quand ma cousine m'a remis une feuille où elle avait regroupé toute sa (et donc ma) généalogie. Ca remontait jusqu'en 1750, et ma foi ça pouvait servir à établir de bonnnes bases.

Je me suis inscrit sur une site non pas de rencontres mais de généalogie, et très vite, il s'est avéré que deux dames (qui ne se connaissaient pas) avaient la même ascendance à partir d'un certain niveau sur la branche de l'Hérault. Je recopiai donc fidèlement ces données, et par Google j'essayais d'en savoir plus. Un certain Alain de Carné me fit remonter très très loin, et un autre arbre allait me faire sauter de joie !

En effet, il est apparu que par le truchement d'une dame ayant vécu vers 1300, j'étais cousin des Bourbons, roi de France ! Cousin au 32ème degré, mais déjà j'étais tout fier...
j'ignorais encore ce que j'allais découvrir.

Restaient les côtés Bretons et les Pofilet.

C'est un généalogiste de Pontarlier (!) JM Thiebaut qui en 2010 m'aida en me donna la lignée des Pofilet et des autres branches. J'appris alors que toute cette partie de la famille était... du Haut-Doubs, côté Maiche !
J'appris alors que j'avais un ancêtre Hugues Poutier, habitant à Vercel (c'est par là-bas que je prends le train) qui, dans les années 1500 était secrétaire de Charles-Quint ! Puis un autre chirurgien à Maiche.... (Brigitte, si tu me lis !). J'allai ainsi jusqu'en 1400 avec une certaine Isabelle Deschamps.


Pour les Bretons, ce fut encore plus beau ! Je cherchais vainement mon arrière-grand-père Alexis qui pourrait faire le joint entre la multitude de Cicatrice * que je voyais pulluler.
Et un jour, un notaire me demanda si j'étais bien Patrick, fils d'Ernest, petit-fils d'Ernest-Pierre, arrière-petit-fils d'Alexis-Marie !!
Alexis-Marie ! Bon sang mais c'est bien sûr !!!!

Du coup je tapai Alexis-Marie Cicatrice dans Google, et tout un arbre me tomba dessus ! J'eus aussi la preuve que c'était bien lui car il était mentionné le nom de son fils, professeur d'épidémiologie à Marseille, ainsi que son mariage avec ma grand-mère Anna !

Là encore mon arbre est immense, avec 500 personnes, remontant mon nom de famille jusqu'en 1350. Je pouvais voir mon patronyme jusqu'en 1610, mon aïeul David et sa femme Julienne ayant péri dans l'incendie de leur maison à Lamballe.

J'étais vraiment comblé, mis à part pour ma grand-mère Julie Bonnet.

Je faisais le Kékou avec mon cousinage avec les derniers Bourbons, de Louis XV à Charles X, sans savoir ce qui m'attendait !


C'est un mail de généanet daté du 5 juillet qui déclencha beaucoup de choses.
Je ne l'ai pas lu sur le coup, car c'était le jour "de la révélation", où j'appris que mon épouse avait failli être internée par sa famille. J'avais d'autres chats à fouetter.

Ce n'est que quelques jours plus tard que je repris le mail, où s'étalait devant moi une vraie mine d'or !

C'était du côté Franc-Comtois.
Ma fameuse Isabelle Deschamps avait une belle ascendance !
Sa grand-mère se nommait Catherine de Thurey, et là j'ai commencé à aller sur Google.
Plein d'arbres la mentionnaient, et étaient tous d'accord que sa mère était Gisle (ou Gilette) De Coligny.

Grâce à Google, qui me donnèrent des indications de plus en plus précises, notamment grâce à l'arbre de la famille de Coligny et au travail extraordinaire de GénéalogieQuébec-info, je ne tardais pas à voir apparaître, comme le disait Dalida dans sa chanson en parlant de son petit maquereau Un ciel magnifique.

Et c'est ainsi que, comme beaucoup de monde, je me retrouve descendant direct des Carolingiens (et donc des Mérovingiens).
Avant-hier, j'ai découvert que grâce au couple Eleonor de Thoire-Villars et Etienne de Coligny, je descends également d'Hugues Capet !!!
Et hier, j'ai vu que je descendais aussi de.... Guillaume le Conquérant !

Que le monde était petit dans ces années-là...

J'ai donc laisse tomber mon cousinage éloigné avec les derniers Rois de France pour quelque chose d'un peu mieux je crois :

Descendant en ligne directe d'autres Rois et Empereurs :

• Charlemagne (et avant, Pépin le Bref, Charles Martel...)
• Louis 1er
• Charles II
• Louis II
• Charles III
• Louis IV
• Hugues Capet
• Robert II

Période qui s'étend de 450 à 1031.

Pour le fils d'une dame née à Tunis, c'est pas mal, non ???

Faudra que je dise ça en Normandie !

Je vous embrasse.

* Cicatrice : je ne mets évidemment pas mon nom de famille !

12:47 Publié dans moi, Science | Lien permanent | Commentaires (7)

26/07/2012

Jeux Olympiques : grandeur et décadence

Tommie-Smith_-John-Carlos.jpg

1968 : Bien que la forme soit discutable, début d'un immense espoir qui aboutira à la fin des ghettos et à une grande diminution de la discrimation raciale.


JO-2012_Londres_femmes_arabie-saoudite_sport_interdict.jpg

2012 : Dans certains pays décadents *, si les hommes ont choisi de se sacrifier dans ces Jeux pour des questions religieuses, pour de plus en plus de femmes, fin de leur liberté.


Je vous embrasse.

 

 

* Pour moi un pays est forcément décadent (comme nous l'avons été, comme hélas l'Allemagne l'a été, comme l'Espagne, la Grèce et le Portugal aussi l'ont été - et là ce n'est pas très vieux...) à partir du moment où il est dirigé soit par une dictature, soit par des autorités religieuses, et non pas par les représentants de leur peuple.

23/07/2012

Comment passer une frontière

Delpech chantait voici 33 ans qu'il y a "30 manières de quitter une fille", moi je dirai qu'il y a au moins 17 manières de franchir une frontière.

• à pied. 1963, la première fois de ma vie, entre la France et l'Espagne, alors que j'étais en colonie de vacances. Quelques mètres dans la neige en territoire étranger, territoire ennemi puisque dirigé par le dictateur Franco qui fermait alors ses frontières.

• en autocar. 1970, entre Les Fourgs (25) et l'Auberson (Suisse), avec le "car des frontaliers", dont le chauffeur passait sans arrêt Darladirladada de Dalida.

• en cyclomoteur. 1970, toujours sur le même parcours. Puis en 1971 de France en Italie. Ne me parlez surtout, mais surtout pas du retour !

• en avion. 1972 entre Paris et Malte.

• en train. 1974, d'abord France/Italie puis Italie/Autriche, lors de mon premier voyage de noces.

• en voiture. 1975, entre Annemasse et Genève, tout fier d'arborer mon nouveau permis.

• en poussette. Ma fille l'a fait en 1985 entre Montgenèvre (05) et Claviere (Italie).

• en ski. 1985, toujours entre Montgenèvre et Claviere. Les douaniers faisaient ch.... tout le monde sur la route, en ski, on pouvait ramener ce qu'on voulait. Et on l'a fait !

• en camion. 1989, entre les USA qui nous avaient refoulés et le Canada !

• en bus. 2007 entre St Louis (68) et Bâle (Suisse). Puis 2008 entre Strasbourg et Kehl (Allemagne).

• en tram. 2009 entre Bâle et Veil am Rhein (Allemagne)

• à vélo. Pas fait. La honte !!!!

• en métro. Pas fait. Pas encore.

• A cheval. Pas fait. Et pas près de le faire.

• En parapente. Idem.

• En hélico. J'espère ne jamais avoir à le faire si c'est un hélico jaune et rouge...

• Sur un fil, surplombant les chutes du Niagara entre les USA et le Canada. Pas fait non plus.

Mais.... en télésiège, fait voici quelques jours !!!

Je vous embrasse.

22/07/2012

Une première : un anglais gagne le tour de France !

Un long aboutissement...

Souvenez-vous :

• 1903 : un Français gagne pour la première fois le tour de France. (un peu normal..)

• 1909 : c'est au tour d'un luxembourgeois.

• 1912 : Cette fois, la Belgique arrive.

• 1924 : avec Bottechia, l'Italie a son premier vainqueur

• 1950 : Ferdi Kubler, un Suisse, l'emporte à son tour. Si j'ose dire :)

• 1968 : Profitant d'un intervalle entre la période Anquetil et la période Merckx, c'est un Hollandais, Jan Janssen, qui remporte la grande boucle.

• 1973 : On lui avait "volé" son tour en 1971 (j'y étais), cette fois, l'Espagnol Luis Ocana prend sa revanche.

1985 : Arrivée du câble et du satellite.

• 1986 : Greg Le Mond, un Américain, remporte la boucle pour la première fois.

• 1987 : C'est au tour d'un Irlandais, Stephen Roche.

• 1996 : Un Danois, Bjarne Riis, l'emporte pour le première fois.

• 2011 : C'est cette fois le tour d'un Australien, Cadel Evans.

• 2012 : Et là, c'est un Anglais. Enfin, deux Anglais, l'"adjoint" ayant dû s'arrêter en montagne pour attendre "le chef" !!

RESUMONS :

En 83 ans de Tour, 7 nationalités.

Puis arrivée de la télé, du câble, du satellite.

En 27 ans, 5 nationalités, dont deux différentes les derniers Tours.

En 2013 je vois très bien un Kazakh (Janez Brajkovic a fini 9ème), ou un Russe (Denis Menchov a fini 15ème, Eduard Vorganov 19ème) ?


Hein ? Comment ? Un Français ??? Pour sa première participation Thibaut Pinot a fini dans les 10 premiers et c'est Voeckler qui a le maillot à pois ?

 

Pfff... Vous n'y pensez pas !!!! En cette période de crise, pas bon pour l'international, Coco !

Je vous embrasse.

 


2 ans de blog Hautetfort

J'ai intégré les blogs Hautetfort d'abord en janvier 2010, parallèlement à un ultime essai sur Psychologies.com : Cica2010.
Là je m'appelais Lionel, et mon but était de voir si j'étais lu chez Psycho à cause de ma "notoriété" et de mon "ancienneté" sur le site (6 ans et demie), ou bien alors pour le contenu.

En fait, il apparut que ce fut la seconde hypothèse qui se révéla la bonne : ma vie, que je racontais de A à Z, intéressait beaucoup de gens.
Mon premier com fut de quelqu'un que je connaissais bien, mais qui lui ne savait pas qui j'étais. Son blog sur Hautetfort s'intitulait "je sais rien mais je dirai tout". Qui n'était autre que notre regretté Psyblog qui s'y faisait appeler Doumig !

Mais au bout de quelques mois, j'arrivai à la fin du récit de ma vie, et j'essayai d'embrayer par des notes "au jour le jour". Mais inexorablement le lectorat s'amenuisa, et j'abandonnai ce blog au printemps. Comme Psyblog.

A l'été, il m'apparut évident que les blogs de Psycho allaient changer et que 1) il me fallait sauvergarder tout le blog sous word (bonjour le travail) ne connaissant pas l'"aspirateur", et que 2) il me fallait arrêter là-bas.

C'est donc la queue pendante que je revins ici, le 18 juillet, sous mon vrai pseudo de Cicatrice.

Mon but était clair : refaire la même chose qu'avec "lionel", c'est à dire raconter ma vie de A à Z, le tout ponctué de quelques notes de circonstance. Mais en plus étoffé.

Cela démarra très laborieusement.
Alors que sur Psycho j'avais eu jusqu'à 15.000 visiteurs/mois, le cap des 5.000 visiteurs fut atteint ici le 10 octobre, presque 3 mois après ma première note. Néanmoins c'était en montée à peu près régulière, et je continuai.

Malgré des conditions de plus en plus difficiles : j'allais déménager à Ouhans, où il n'y avait pas l'ADSL, et travailler à Lons le Saunier, où bien sûr je n'avais pas le droit de surfer...
Je pouvais quand même lire mes commentaires grâce à mon mail.

Le 20 septembre, j'étais arrivé au stade de ma vie le plus fort, mes "années-Nathalie".
Certes les gens s'y intéressaient, je voyais des commentaires encourageants mais je n'atteignais pas une audience formidable.

Les 10.000 lecteurs furent atteints le 14 décembre 2010, ce qui faisait environ 67/jour.
Pas de quoi pavoiser, mais j'avais de l'inspiration !
Pourtant j'avais fini de raconter Nathalie, et j'avais craint un moment que le "soufflé" retombe, mais non, j'avais quelques fidèles de l'époque, soit anonymes, soit commentateurs patentés comme bien sûr les plus fidèles Teb et Captainelili mais aussi Siams, connue dans l'autre blog et qui n'allait pas tarder à aller lire autre chose que mes écrits, et CriCri, une très jeune femme (22 ans) à l'époque, qui appréciait les belles histoires d'amour et continue encore à me lire. Christel, puis Cristophe, puis Renaud, allaient les rejoindre, puis plus tard quelques "revenants"de Psycho.
Car pour tout avouer, j'avais à cette époque perdu environ 95% de mon lectorat "psychologique"...

J'avais pourtant essayé pas mal de choses, en leur parlant de dont j'étais passionné.
A part Nathalie il y avait la météo, ma profession, mais dure à mettre en page vu la façon dont je racontais certains faits qui s'y étaient passés. On met des pompiers bizuteurs en prison, c'est à l'échafaud qu'auraient dû aller certains responsables de ma boîte !

Le chemin de fer aussi est ma passion, mais dure à faire partager sur un blog ! Peu de gens seraient je crois intéressés par le prolongement de la ligne TGV Paris-Strasbourg avec le percement d'un tunnel de 4 km, que les TGV duplex quadricourant de 8.000 chevaux pourraient parcourir à 350 km/h avec la signalisation TVM430...

Restait la chanson. Certes je ne peux pas "animer" d'émissions ici mais au moins faire part de ma connaissance.
Ce que j'entrepris très tôt (le 29 août) avec ma saga des 50 chanteurs les mieux classés entre 1963 et 1974 selon le magazine Salut les Copains.

Pendant ma période "Va-et- vient", d'octobre 2010 à mars 2011, le lectorat baissa.
Néanmoins je franchis le cap des 15.000 lecteurs le 15 février, soit 72/jour. Toujours pas terrible...

Les 20.000 furent atteints le 6 avril, 76/jour.

Mais le 15 mai, ayant beaucoup d'inspiration, je racontai le même jour :
• ma première rencontre avec Chamonix en 1971, après avoir traversé le Mont-Blanc en solex.
• mes impressions sur la campagne présidentielle qui se profilait
• et dans la série "chanteurs", la période 1973/1979 de Johnny.

Du coup, ça repartit.
Et ça continue...

Le 31 mai la barre des 25.000 visiteurs (79/jour) était atteinte et j'eus l'idée, à force de chercher sans cesse sur Google quel âge avaient les chanteurs et les chanteuses, de m'en occuper personnellement !
Je mis 12 jours pour mettre à terme ce travail, mais depuis, c'est la note de mon blog qui est lue le plus. 60 fois par jour actuellement...

C'est le 3 décembre que je franchis à la fois les barres des 50.000 visiteurs et des 100 par jour depuis le début !

Le 23 juin que j'arrivai aux 100.000 lecteurs.

Et, aujourd'hui, deux ans après l'ouverture de mon blog, il "navigue" en moyenne autour des 300 par jour. Blog finalement assez varié, avec bien sur le socle intimiste, puis la partie musicale - énorme, une partie "arnaques" bien fournie, à tel point qu'une entreprise avec laquelle j'avais eu des déboires, constatant que ma note arrivait en tête sur Google m'a proposé 300 euros pour enlever ma note !
Et bien sûr je continue à raconter mes joies et mes peines, mes voyages, publier des photos...

Je pense que j'ai retrouvé, sur une plate-forme plutôt intellectuelle et politisée, mon niveau de Psycho, qui était très ciblé.
Et, autant le dire après tout, les 10 premiers jours de juin, j'étais dans les 50 blogs les plus lus de Hautetfort, encore plus lu que Vanessa ! C'est tout dire...

Voilà, sur cette note pas très modeste j'en conviens, je vous laisse avec les 5 jours de soleil continu qui nous attendent, jusqu'à jeudi. Sainte-Nathalie va casser tout cela ;-)

Je vous embrasse.

12:31 Publié dans Blog, Merci, moi | Lien permanent | Commentaires (4)

20/07/2012

Parlons franchement

On l'a sans doute remarqué, souvent reproché, mais j'ai une âme de statisticien.

De plus, j'ai plein de bouquins de médecine, offerts par mon père qui aurait rêvé de faire le métier de son propre père, professeur de médecine, spécialiste des maladies infectieuses.

Bref, j'en arrive à penser, que je ne sais pas ce que je veux !!!

A la suite de l'hospitalisation de mon épouse, en mai dernier, ils me l'ont rendue dans un état épouvantable.
Déjà hyper-fatigué des aller-retours sous une chaleur accablante, ne voulant pas prendre ma voiture car le parking était à dache, et payant, j'ai tout fait en transports en commun.

Puis, afin de lui changer les idées, j'ai maintenu nos vacances en sud-Ardèche qui se sont révélées catastrophiques, du fait de la canicule de là-bas et de son état qui faisait penser à de l'ébriété.
Plus une grosse panne d'automobile qui n'a rien arrangé non plus.

C'est dans un état désespéré que je suis rentré de ces vacances le samedi 2 juin, devant une épouse avec laquelle plus aucune communication était possible.

En plus j'étais déprimé à mort, la preuve en était à l'importance exagérée que je donnais à un espace privé sur Facebook. Je n'y supportais plus la moindre remarque, surtout venant de gens que j'appréciais depuis longtemps.

Le lundi 4 je suis allé chercher le chat chez sa gardienne, et une fois de plus j'ai dû enlever des choses trop chères de son panier. Désormais nous n'avons droit qu'aux promotions, (y compris les hôtels *** Suisses et Autrichiens). Là encore j'ai mal réagi, en allant pleurer dans les WC du supermarché. Je trouvais profondément injuste de priver mon épouse, elle qui déjà n'avait plus droit à pas grand-chose.

Le mardi 5 ça allait de moins en moins, j'avais des envies de plus en plus noires, je me sentais incapable de supporter la cohabitation avec mon épouse si elle devait rester comme ça à vie.

Si vous ne voulez plus lire ces lignes, déjà maintes fois répétées, tapez sur la touche "dièse" la prochaine fois ;-)))..

Le déclic, car il y a toujours la fameuse "goutte d'eau", ce furent des mots amers de ce que je croyais une amie sur mon mur Facebook ("je constate que finalement tu n'as pas changé") mots qu'elle coucha juste avant de quitter l'espace privé dont je parlais peu avant.

Et là, une envie irrépressible de me fiche en l'air me vint, fruit d'une longue réflexion, comme le fut ma TS ratée de 2003. Un peu les mêmes causes : fatigué je n'en voyais pas le bout !

Réflexe de survie et non pas appel au-secours, je l'écrivis sur mon blog, et les mots de raison que j'y reçus me calmèrent, me firent entrevoir un espoir et surseoir à ma décision.

Parallèlement, et je ne le savais pas, un ami blogueur était aussi dans le même état que moi, et passera à l'acte le soir même...


Depuis, j'ai lutté à fond pour sortir de là. Pour d'abord sortir de la dépendance vis à vis de Facebook. J'y joue en revanche de plus en plus ! C'est moins "dangereux" !!!!

Avec l'accord du médecin nous avons baissé peu à peu le gardénal qui rendait mon épouse telle une ivrogne qui cherchait ses mots.

Nous avons été en Autriche passer quelques jours pour lui changer les idées.

Mais hélas, j'ai découvert un passé horrible chez elle : sa famille avait voulu l'interner en hôpital psychiatrique, et cela m'a fait un véritable choc.

Nous avons tous les deux remonté la pente, l'état de mon épouse s'est amélioré, elle est revenue au niveau d'avant son hospitalisation.

On pouvait donc souffler. Et pour fêter l'évènement, j'ai réservé deux nuits en Suisse voisine, du 16 au 18.

 

Mais, le dimanche 15, alors que je grimpais mon escalier, je fus d'un coup au bord de l'évanouissement.

Il s'avéra que c'était un pic de tension, qu'un médoc devait faire passer.

Hélas...
Si le médoc a bien fonctionné au début, depuis avant-hier ce n'est plus ça.
Hier matin, réveil à 4h, alors que me sentais pris comme dans un étau : 18/11 de tension...

Baisse dans la journée, grâce au médoc mais remontée à 17 l'après-midi.
Appel au toubib qui me dit de doubler la dose (un épicier je vous dis...) et si ça ne va pas mieux, RDV dans 8 jours, en vue de prendre encore RDV pour des examens qui n'auront sûrement pas lieu d'ici un mois...
En attendant encore un 18 ce matin...

On en revient au début de ma note. Statistiquement, mes pics deviennent de plus en plus rappochés, malgré des doses de médocs de plus en plus fortes.
J'ai discuté avec un copain toubib, qui m'a dit qu'avec le cholestérol que j'avais (entre 3 et 4), l'hypothèse d'une artère bouchée n'était pas à excure. L'effort de monter l'escalier aurait provoqué le phénomène, qui aurait pu m'être fatal si je n'étais pas hypotendu de nature.

Parlons franchement : le 5 juin je voulais mourir.

Aujourd'hui je ne suis plus en dépression, je ne veux plus mourir, mais je sais que je vais mourir. Comme tout le monde me dira-t'on, mais ce que je ressens chaque matin est indescriptible. Enfin si, il a été décrit par des gens qui ont eu des attaques. Si rien ne change, je ne passerai pas l'été.
Et ce serait dommage car j'ai réservé un charmant studio à Paris pour septembre...

Blague à part, je "sens" la mort arriver, mais je ne la souhaite pas. Je n'en ai pas peur, surtout a vu de mes croyances dont j'ai pas mal parlé dans mon blog, mais je ne la souhaite pas. Pas maintenant. Mon épouse a besoin de moi. Beaucoup plus que je n'aurai pu l'imaginer voici un mois...

Alors voilà ce que je ressens, bien que je ne me classe pas parmi les hypocondriaques mais déjà de voir la façon dont me regardent les gens, j'ai compris. Le même regard qu'à l'hôpital de Montpellier où à l'été 1981 j'avais une vilaine tuberculose.

Je vous tiendrai au courant, je vous embrasse.

19/07/2012

De sommet en sommet....

De retour hier soir, mais trop fatigué (je continue à faire le yo-yo avec ma tension) pour écrire. J'ai fait un commentaire à Renaud, car ce com m'est venu sans souci, mais incapable de faire une note, ni même de regarder mes photos et vidéos.

Bref, entre deux "journées-voiture" (la première étant relativement courte, notre hôtel se situant à 145 km de là, dont 100 par autoroute) une journée d'exception.

145 km qui furent effectués en 3 bonnes heures compte tenu des bouchons et de la vitesse réduite que je pratiquais lorqu'il y en avait pas.

Mais là-bas, décor de rêve :

les crozets.jpeg

Dans un hôtel de rêve.
Un trois étoiles facturé ... 101 francs suisses les deux nuits,  pour deux personnes, petits-déj inclus !
Soit par nuit 50.40 FS, petit déj inclus, soit par personne 25.25 FS petit déj inclus, et au vu du petit-déj (un must) celui-ci valant facilement dans les 10 FS, et encore, la chambre nous est finalement revenue à 15 FS par nuit et par personne, soit dans les 12 euros...

Côté repas, hélas, pas de réduction, et bien évidemment pas question de manger au resto, le seul du village ouvert le soir. Mais nous avons prévu de pique-niquer, ce que nous faisons dans la chambre même le soir, vu la température qui règne à l'extérieur (moins de 10 degrés).

Par contre, le village se trouvant dans le domaine des "portes du soleil", moyennant 2 francs Suisses (9 si on ne loge pas dans le domaine - mais c'est vraiment dérisoire) on a droit à un forfait qui nous permet d'accéder à la piscine, aux musées, aux petits trains, aux téléphériques et télésièges du domaine.

Si bien que dès le matin, nous prenons place à bord d'un téléphérique, bondé de VTTistes. Il nous monte jusqu'à 2000m. Puis de là-haut, je vois une quantité énormes de départs de télésièges. Une immense gare de correspondance, le Châtelet-Les Halles de la remontée mécanique !

J'avise une pancarte "AVORIAZ" au milieu de tas d'autres directions, et nous montons (comme nous pouvons !) sur la banquette, en refermant bien la barre de sécurité sur nous. Banquette qui descend.

Double impression : D'abord un peu de trouille, vu la vitesse où l'on est propulsés au départ. Puis une sensation de calme, de plénitude. Nous sommes assis sur une chaise où devant nous, de chaque côté de nous, au-dessus de nous (et surtout au-dessous) c'est la Montagne, dans toute sa splendeur...

Ca ne dure que trois minutes, on y prend goût, et comme dans un parc d'attractions, cherchons la direction AVORIAZ dans la gare de correspondance située dans la vallée.

Nous trouvons, et hop ! on embarque sur un siège plus petit et moins rapide. La montée est plus longue qu'a été la descente précédente, et, à mesure que l'on se commence à se cailler les miches, le panorama devient de plus en plus splendide.

POINTE DES MOSSETTES, 2277 m.
Je resterais bien à contempler le panorama, mais il fait vraiment froid.... 8 degrés m'indique un panneau.

Grande "gare" à nouveau car ça descend de tous les côtés...

Mais je repère bien vite notre "quai", où est affiché "EXPRESS FRANCE - 8 minutes".

Allons-y pour l'express ! Quand on est au bal c'est pour danser...

Mais là, l'embarquement se fait très mal, et mon épouse manque de tomber. Du coup, c'est.... toute seule qu'elle fera la descente...

Et quelle descente !!! 700 m de dénivelé....

Au début, j'avoue que je suis grisé par le panorama. Je crois même apercevoir le Léman au loin...
Et, bravant le froid, je sors mon appareil et prend un cliché. Histoire d'immortaliser l'instant.

DSCN1421.JPG

Mine de rien, je commence à paniquer....L'enthousiasme des premières montées/descentes a fait place à de l'inquiétude. Et si mon épouse paniquait ? Si d'un geste insensé comme elle avait le secret elle levait la barre de protection ? Sans parler d'une éventuelle crise d'épilepsie !

Dieu comme ces 8 minutes sont longues... je compte les poteaux : 23, 22, 21....
A chaque fois je crois deviner l'arrivée, mais ce n'est qu'une crête de plus, et la "ligne" continue de s'enfoncer vers le bas...

Finalement je vois la gare d'arrivée. J'entends mon épouse qui hurle au préposé "aidez-moi à descendre", et le système s'arrête net.
Du coup, mon siège devient une balançoire et je commence à avoir le mal de mer !

Puis c'est à mon tour d'arriver, c'est pas terrible non plus mais au moins je ne freine pas trop le système !

On est au "Refuge de l'abricotine".
En France !!

On décide de marcher un peu pour nous remettre de nos émotions, et c'est comme ça qu'on arrive au hameau des Lindarets, où plusieurs restos nous attendent.

Et là je cogite de plus en plus....
Car finalement, nous sommes arrivés ici par la voie des airs, et si d'aventure nous devions retourner par la route à notre hôtel, cela nécessiterait une boucle de.... 87 km !!!

Je me revois 41 ans plus tôt, à Courmayeur avec mon père, tenant à la main nos solex et nous apercevant que si la descente depuis le col du Petit St Bernard avait pu se faire facilement, nos engins ne voulaient plus accomplir la montée de 18% !!! Et il n'y avait que trois solutions :
- Soit passer par Aoste - Turin - Briançon - Grenoble, c'est à dire dans les 400 km.
- Soit faire à pied en traînant nos engins les 6km de montée.
- Soit passer par le Tunnel du Mont-Blanc !

La première solution étant d'emblée écartée, j'optai bien évidemment pour la seconde, mais mon père, ne se sentant pas la force de monter les 12 épingles à cheveux nous fit faire la 3ème !

Je lui en ai longtemps voulu de m'avoir fait traverser ce tunnel de 11km500 en deux-roues. D'autant que lui avait 59 ans, ce n'était plus trop de son âge.
J'ai tellement été traumatisé par cette traversée que je n'en parle qu'occasionnellement. Je n'en ai jamais fait de note.


41 ans plus tard, l'histoire se répète. Si nous devons regagner notre hôtel, pas d'autre solution que d'aller de cime en cime à travers la frontière !

Je demande quand même à mon épouse si ça va. Sachant que dans la vallée du milieu nous pouvons regagner notre hôtel par des bus. Cela ferait deux "tronçons" de moins...

Mais non, elle est partante ! Et se régale même de pouvoir se payer ça, elle qui n'a pas le droit de conduire sa voiture pour aller chercher le pain ! Là elle se balade à 200 m au-dessus des rochers et ça lui plaît !

Donc, retour par l' "EXPRESS -FRANCE".
Je remarque au passage qu'on ne nous demande pas une seule fois nos papiers d'identité, et que par conséquent, si nos gabelous font les marioles aux grandes douanes en occasionnant des bouchons de 5 km (ce qui fut le cas à l'aller et sera le cas au retour), là n'importe qui peut passer d'un pays à l'autre, pourvu qu'il ait un forfait.... lequel n'est pas nominatif !!!!

Donc, en avant pour la longue montée, qui me paraît interminable. Là mon épouse est à mes côtés, et semble ravie du paysage, vraiment lunaire. Des cailloux, des rochers, des crevasses, des plaques de vieille neige. Et là.... c'est moi qui déconne, c'est moi qui fais un pic de tension !!!

Image (61).jpg

Je vois tout tourner autour de moi, et j'arrive blanc comme un linge à la pointe des Mossettes.

De nouveau en Suisse...

Second télésiège, après une "halte-récupération" de 20 minutes, vers la vallée Suisse du milieu, où là je panique moins, le "pic" étant passé.

Je ne panique plus du tout quand j'emprunte le dernier télésiège qui nous mène à la station de téléphérique. Dans lequel je monte, alors que je vois des papys et mamys affolés dès le moindre tremblement de l'engin...

Là, je me sens fier ! J'ignore si je serai aussi trouillard dans 15 ou 20 ans mais je pourrai dire qu'à bientôt 62 balais j'ai réalisé - avec mon épouse - un petit exploit !

Hier, ce fut déjà le départ.
Mon épouse voulait qu'on fasse le grand tour par Chamonix, ce qu'on fit. Mais pas moyen de se garer là-bas, tout était complet et j'ai même vu deux camping-caristes en venir aux mains parce qu'ils avaient lorgné la même place....

Puis ce fut la descente par la vallée de l'Arve, via Genève, d'où j'ai pu prendre cette photo insolite :

DSCN1461.JPG

Embouteiilage de voitures, embouteiilage de corps avec les 35 degrés qui régnaient dans la ville de Calvin.

10 de plus que dans mon petit village que je retrouvai avec plaisir, même si le plus haut sommet de la commune ne culmine qu'à 1045 m !
On y est quand même bien...

Je vous embrasse.

12:17 Publié dans Loisirs, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)

16/07/2012

HIT-PARADE de SALUT LES COPAINS du 15 JUILLET 1963

J'avais dit que je poursuivrai cette entreprise (qui ne me prend que 2 minutes, les scans étant déjà dans mon PC) si cela intéressait les gens. J'avais fixé une barre symbolique de 50 visites/mois.

• Seulement 14 visites pour celui d'avril 1963, mais il fallait "roder" la chose.
• 54 visites pour celui de mai, objectif atteint.
• Et même 29 visites pour le "non-hit parade" de juin, qui n'était pas paru. J'avais retranscrit les 15 premiers.

Donc, je continue, avec celui de juillet, que j'aurais du vous livrer hier mais que je n'ai pas pu car j'étais "sous haute tension" !!! (là ça va, je suis revenu à mes chiffres normaux).

hit SLC juil 63.jpg

A mercredi, je vous embrasse :)