30/06/2013
HIT-PARADE de SALUT LES COPAINS du 15 OCTOBRE 1964
Johnny reprend son trône à Richard Anthony, avec 6 chansons.
2 èmes avec 3 chansons Sylvie Vartan, France Gall, Sheila, Eddy Mitchell et Hugues Aufray.
7 èmes avec 2 chansons Richard Anthony (grosse chute) Claude François, Françoise Hardy, Eddy Mitchell, Monty, Frank Alamo, Jean-Jacques Debout et Les Lionceaux (alors premier groupe français)
15 èmes avec 1 seule chanson Lucky Blondo, Noël Deschamps, Dick Rivers, Jocelyne, Petula Clark, Michel Berger, Danyel Gérard, les Keltons, Michèle Torr, Ria Bartok (qui faisait son entrée) et les Missiles.
Notons la 39ème place de Marie Laforêt (la plage) et la 49ème de Henri Salvador (Zorro est arrivé). Jusqu'en 1969, SLC ne saura pas quoi faire avec ces tubes, qui n'entrent pas dans leur "coeur de cible"...
Côté étranger les Beatles sont toujours en tête avec 3 titres, les Rolling Stones et les Animals sont seconds avec deux titres.
Sinon, pour les "monotitres" Elvis Presley est toujours là, ainsi que Chukc Berry.
Deux nouveaux groupes apparaissent : Manfred Mann (do wah diddy) et les Kinks (You really got me)
18:17 Publié dans Cica-chansons, Hit-parades SLC, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
28/06/2013
Somnanbulisme
On m'en avait parlé, mais je n'en avais pas la preuve formelle.
C'était lundi dernier. Je m'étais sérieusement accroché avec un ami de longue date via la discussion instantanée de Facebook.
Des mots avaient fusé. Qui dépassaient nos pensées. Des mots qui pouvaient être irréparables...
Mon ami, sans doute peiné, ou en colère, a du coup abandonné son ordi et est allé se coucher.
Moi, réalisant que tant d'années d'amitié ne pouvaient pas être effacées, comme ça, juste à cause d'un certain mal-être que j'avais vécu dans la journée, ai continué à lui écrire.
Puis je me suis couché, avec mes copains Témesta, Stilnox et Théralène. Jaune Blanc Rouge, mes trois couleurs du soir....
J'ai dormi comme une masse !
Mais chère et tendre m'a quand même parlé d'un "boucan d'enfer" qui se serait produit vers les 5h du matin. Et aurait ajouté :" même à cette heure-là tu es encore sur ce p... d'ordinateur !!!"
Je souriai, tant je trouvai la chose risible, puis suis allé direct sur Facebook, la messagerie instantanée.
Et là, des mots de mon ami, datés d'une heure du matin, qui m'ont fait l'effet d'un coup de poing.
Un ton à la fois indulgent mais définitif, le pire qui soit. J'aurais mieux apprécié "tu n'es qu'un salaud" !!!
Comme quoi, sans insulter on peut faire très très mal...
Puis, le téléphone aidant, je me suis expliqué avec mon pote. Lequel m'a dit que j'aurais dû lui écrire ce que je ressentais à 5h12, quand j'avais pris connaissance de ses propos.
5h12 ???
J'étais en train de roupiller !!!
Et pourtant, j'étais bien passé à 5h12, pour regarder si des fois il ne m'avait pas répondu...
En dormant...
Alors je vous explique la configuration de la maison :
Pour aller de la chambre où je dors à la "pièce à ordi", il faut déjà que je pousse la porte de la chambre
• Puis descendre l'escalier qui mène au couloir du rez-de chaussée.
• Puis reprendre un nouvel escalier qui mène eu sous-sol.
• Puis prendre le couloir du sous-sol, ouvrir la porte du garage, puis ouvrir enfin la porte de ma pièce !!!
Et faire la même chose en sens inverse.
Les portes étaient toutes refermées !!!
Quand je pense que j'aurais pu 100 fois me casser une jambe dans ces escaliers, j'en frémis rétrospectivement !!!
Faudra que je me méfie, désormais, quitte à fermer la porte qui va au sous-sol à clé !
Je vous embrasse.
18:36 Publié dans détripage | Lien permanent | Commentaires (9)
26/06/2013
Je vous ai écoutés !
Ce matin, à la suite d'une cascade de malentendus, je décidais de fermer mon blog.
Enfin, la partie "intime" de mon blog, celle où je me raconte depuis 8 ans et plus, de plate-forme en plate-forme.
Ne gardant que la partie "technique" (hit-parades, coups de gueules, âge des chanteurs, arnaques...)
Mais j'avoue qu'en lisant vos commentaires, je me suis demandé si finalement je ne faisais pas une connerie.
Certes, en le fermant je voulais marquer solennellement que j'avais rompu avec une "certaine" partie de mon passé.
Mais quid de mon présent ? Sachant que le futur passera obligatoirement par la case "présent" au départ ?
CriCri et Captainelili me l'ont dit "des coups de mou je pourrai encore en avoir, et pas seulement liés au passé"... je veux bien les croire, surtout si je m'en réfère à une certaine note écrite fin février...
Cristophe est je crois le mieux placé pour en parler de cette note.... ;-)
Et son com est plus que pertinent : Ce n'est pas à cause d'une "crise interne" (je sais ce qu'il a voulu dire....) que je dois priver les lecteurs, et moi me priver.
Donc, non seulement je ne ferme pas mon blog, mais je remets en ligne la note qui a été à l'origine de toute cette aventure : Song Pop.
Sans les trois dernières lignes, écrites en rouge, qui étaient, elles, du n'importe quoi ! (il faut savoir reconnaître ses erreurs)
Je vous embrasse.
23:58 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (7)
25/06/2013
La preuve que je vieillis...
Je me souviens du temps où lorsque je recevais un choc grave, et quand finalement les choses s'arrangeaient, après le coup au coeur venait le "ouf", suivi d'une période plus ou moins euphorisante.
Par exemple, en février 1984, alors que je reçus un coup de fil de mon père m'annonçant que ma mère avait eu un infarctus, je fus d'abord tétanisé. Je le restai, sans pouvoir dire un seul mot, pendant près de 24h, le temps d'arriver au chevet de ma mère et de la savoir hors de danger.
Oui, 24 heures, et je n'étais qu'à 300 km de l'hôpital, mais il était tombé 80 cm de neige, et les routes étaient impraticables, seul le train - à faible allure - pouvait avancer.
Je me souviens du reste avoir écrit un roman à ce sujet dans mes jeunes années, qui se révéla rejeté par la plupart de mon entourage !!
Donc, une fois ma mère sauvée, je me souviens avoir fêté la chose dans un resto gastronomique !!!
Là, c'est différent.
Quand je reçois une très mauvaise nouvelle, pas de changement au niveau de la tétanisation.
Sauf que..... quand les choses s'arrangent, je cesse certes d'être tétanisé, mais j'encaisse le choc durant plusieurs jours. Je me ressasse l'origine du truc, je pense comme les enfants qui viennent de casser leur jouet "si je pouvais remonter le cours du temps et effacer ce moment...".
Ou remonter la bobine du film : ◄◄.....
Ou comme sur facebook, pouvoir "modifier" cet instant de sa vie. Certes on verra que ça l'a été, modifié mais on verra que l'intention y était.
Je vous embrasse.
19:32 Publié dans détresse | Lien permanent | Commentaires (2)
23/06/2013
HIT-PARADE de SALUT LES COPAINS du 15 SEPTEMBRE 1964
C'est la consécration de Richard Anthony !!! Quatre chansons classées, dont deux occupent les premières places...
En second, Johnny, toujours "prisonnier en Allemagne", avec aussi 4 chansons, mais nettement moins bien placées, accompagné de sa promise Sylvie.
Arrive à la 4ème place avec trois chansons Eddy Mitchell.
5ème Claude François avec deux chansons, accompagné de France Gall, Françoise Hardy, Danyel Gérard, Sheila, Frank Alamo et..... Christine Lebail, qui sera aussi à son sommet.
12èmes Avec une chanson Lucky Blondo (sa plus connue, quand même) Hugues Aufray, Jean-Jacques Debout, Monty, Dick Rivers, Marie Laforêt, Pétula Clark, les Gam's, Michel Berger, Jacky Moulière, Les Missiles, Marianne Mille, Vic Laurens, Michèle Torr, les Surfs, Billy Bridge et les Chats Sauvages.
On note l'arrivée de Noël Deschamps, qui sera parmi les 10 chanteurs les mieux classés en 1965.
Egalement (SLC ne savait pas quoi faire avec ces chanteurs, pas tout à fait dans con coeur de cible...) Alain Barrière à la 30ème place avec Ma vie, Henri Salvador à la 39ème avec Zorro est arrivé, Claude Nougaro à la 46ème avec Il y avait une ville. Je me suis toujours posé la qustion de l'utilité de classer de tels chanteurs dans un hit-parade de "variétés", et surtout de leur donner des places aussi ridicules ! 50 ans après, tout le monde se souvient de Zorro est arrivé malgré sa 39ème place, alors que Les garçons pleurent, pourtant n°1, est devenu confidentiel !
Côté étranger, les Beatles explosent et classent 4 titres sur 15. Ils sont suivis des Rollings Stones, Elvis Presley et de Chuck Berry (2 titres) Puis viennent les Animals (première place avec the house of the rising sun).
On note l'arrivée de Diana Ross et de ses Supremes à la 8ème place.
A dimanche prochain pour octobre 64.
Je vous embrasse.
16:44 Publié dans Cica-chansons, Hit-parades SLC, Musique | Lien permanent | Commentaires (3)
22/06/2013
♫ Song Pop ♫
C'est bien beau d'écrire des notes sur les chanteurs et les chansons, encore faut-il savoir de quoi l'on parle ! Je pense à la plupart des critiques de films qui ne se sont jamais trouvés derrière la caméra, ou alors à Laurent Roumejko présentant la météo !!
Donc, en octobre 2012 je me lance dans un "blind-test" de chansons, le jeu consistant à deviner une chanson à l'aide d'un extrait le plus rapidement possible.
Tout de suite j'ai été rassuré sur mon compte. Et ma modestie bien connue m'empêche de révéler la place que j'occupe dans les tournois. Pour l'instant du reste, car j'ai finalement trouvé mon maître, ou plutôt ma "maîtresse", qui est plus rapide que moi, presque aussi calée mais qui se déconcentre trop facilement. Et je sais que le jour où elle aura réglé ce problème, je serai dépassé, même si "sur le papier" elle refusera de passer devant moi.
Mais là n'est pas l'objet de ma note, plutôt de voir mon évolution dans les différentes catégories depuis le début du jeu. Et là, c'est parlant !
• Les années 50, je les ai toujours connues, chez moi le "poste" était toujours allumé et j'ai été bercé toute mon enfance par Aznavour, Bécaud, Brel, Claveau, Montand, Piaf, Lasso, Salvador, Trenet et quelques autres...
Dans cette catégorie-là, j'étais "bon" en octobre, et je reste "bon" en juin.
• Les années 60. Là, mon fief absolu. Quand j'étais ado, pas question de louper une seule fois "salut les copains", ou les hit-parades ! Y compris le hit-parade anglais, que je me suis mis à écouter à partir de 1966, et qui a été beaucoup plus efficace dans l'apprentissage de cette langue que les différents enseignants que j'ai pu avoir.
J'étais "excellent" en octobre, et je le reste. Aïe mes chevilles !
• Les années 70. Là aussi j'étais rivé à la radio, mais un peu moins que précédemment. En plus c'était des années un peu grises, correspondant à "la vache enragée".
Je suis parti de "bon" et suis arrivé, peu à peu à "très bon".
• Les années 80. Je n'écoutais plus trop la radio. Mais je ..... la faisais !!! A partir de 1982 je suis devenu animateur bénévole, je passais les disques de "ma jeunesse" ( j'avais 31 ans !) mais je me mettais au parfum de ce qui sortait, grâce à un autre animateur, André Victoor, qui avec sa voix envoûtante (la mienne ressemblait à celle de Garou à côté !) et ses immenses connaissances, fut pour moi mon "maître à penser" dans ce domaine.
Donc, bien sûr, excellent j'étais , excellent je reste.
• Les années 90. Une certaine période, dont j'ai longtemps parlé dans mon blog, mais aussi les "années-harcèlement", les "années-dépression", et la mort de ma mère. Rien que d'écouter des chansons de cette époque me remplissait soit de nostalgie, soit d'amertume, soit de tristesse.
En octobre j'étais "très mauvais". Ma mémoire, bienveillante, avait bien voulu effacer ces années-malheur, jusqu'à ce que j'en sois complètement guéri.
Ce qui est presque fait en juin. Certes j'ai encore en mémoire la mort de ma mère, certes me trouvant en retraite, mes harceleurs me font désormais plus de pitié qu'autre chose. Plus d'envie de meurtre, mais plutôt envie de plaindre les Eric, Guy, Philippe, Jean-Paul, Jean-Marc et autres Daniel. Et quand au "reste" j'ai fait comme elle : je l'ai oublié !!!
En juin je suis devenu "très bon"...
• Ne parlons pas des années 2000, qui représentent encore le pire pour moi.
D'abord ma maladie, la dépression qui avait évolué en maniaco du fait du brusque arrêt des médocs. Puis ce nommerai mon "trip", de croire encore à une histoire à laquelle j'étais seul à croire, qui devenait en fait une névrose obsessionnelle.
Le harcèlement, débuté en 1994, continuera jusqu'en 2003, jusqu'à ce que je puisse partir de cette station bretonne où je me demande encore pourquoi j'y ai mis les pieds. J'en verrai de nouveau un autre morceau en 2006, venant de l'incapacité d'un chef à gérer une équipe, et surtout quelqu'un de plus gradé que lui (ma pomme) mais qui ne voulais rien. Juste être peinard ! Ce n'est qu'à partir de 2007 que je connaîtrai les plus riches moments de ma vie professionnelle. Encore un grand merci aux collègues de Lons Le Saunier, que j'ai connus hélas trop tard...
La maladie de mon épouse ensuite. Trépanée en urgence un dimanche matin à la suite d'une erreur médicale, elle se retrouve désormais infirme. Une infirmité pas très connue, l'aphasie, qui consiste à avoir toute sa tête, de comprendre tout ce qui se dit, mais de ne plus avoir le vocabulaire pour s'exprimer. L'horreur pour celui qui en est atteint, mais l'horreur aussi pour le conjoint, celui qui se trouve en "première ligne"...
Voici un peu plus d'un an, le 6 juin, j'ai failli encore une fois attenter à mes jours, cette fois par découragement face à cette terrible maladie.
Les années 2000 c'est aussi le départ de ma fille. Brutal, en 2004, à 800 km, ce qui me provoqua une sorte de crise entre les mois de mai et décembre. Je partirai tous azimuts dès que j'aurai quelques jours de libre, ne voulant pas rester dans la maison qui avait vu la fuite de la chair de ma chair. J'organisai alors une "fuite en avant", en achetant un terrain à l'opposé géographique de l'endroit d'où elle était partie (Biarritz) et l'endroit où elle était arrivée (la Bretagne). Ainsi, en entreprenant d'y construire une maison, je me créerai une occupation de façade, pour oublier ce que j'avais au fond de moi
Mais je lui répondrai qu'on ne peut se construire un bon futur qu'en ne s'inspirant des leçons du passé..
• Les hits actuels : ma vie actuelle, qui n'est vraiment pas des plus cool... Et du coup, sur cette série je suis nul !
Donc, Song Pop, jeu idéal pour tester ses connaissances musicales, mais aussi pour pouvoir tourner des pages qu'on était seul à lire.
Je vous embrasse.
12:01 Publié dans Cica-chansons, Marie, Musique | Lien permanent | Commentaires (9)
19/06/2013
Si j'avais un ordi portable ....
.... et que je puisse taper mes notes au fur et à mesure de mon inspiration !!
Souvent ça me vient le soir, alors que la lumière est éteinte. Là je me dis "bon sang mais c'est bien sûr ! il faudrait que j'écrive une note sur ce truc ! Demain je m'y attelle..."
Et le lendemain, j'ai beau scruter tous les replis de ma mémoire, rien. Nada. Le trou !!!
C'est sûr, j'aurais pu à ce moment-là (vers les 1h du mat) sauter de mon lit, puis descendre les deux étages qui me séparent de mon ordi, et, avec le sentiment du travail bien fait, me recoucher ensuite.
Là j'imagine Chère et Tendre me demandant ce qui m'a pris, et moi lui disant la vérité. Elle me répondrait à tout coup "elle est blonde ou elle est brune ta note ? "
Je pourrais certes lui répondre "brune avec des mèches rousses", je ne sais pas si elle réagirait avec totale zénitude !
Aussi, dans le train. Il me vient des idées, dans le train, comme il arriva à Sardou un soir de 1973, qui imagina des projets de vacances méridionales à l'hôtel avec Bobonne. Il ne devait pas avoir la même que la mienne lol !
Mais, pareil, pas de portable ! Alors là aussi je me dis que c'est sûr, dès que je serai devant mon PC, là je me souviendrais de tout...
Macache !
Je pourrais faire ça façon journaliste, écrire ces idées sur un post-it. Mais si ça peut marcher dans le train, je ne vois toujours pas comment régler le problème à 1 h du matin dans le lit dit "con-jugal"...
Ou alors un bloc-notes dans les WC, sur lequel je pourrais vite jeter mon idée lumineuse tout en satisfaisant mon besoin naturel ??
A étudier...
Je vous embrasse.
17:25 Publié dans les délires de Cica | Lien permanent | Commentaires (14)
10/06/2013
HIT-PARADE de SALUT LES COPAINS du 15 AOUT 1964
L'été "Richard Anthony" se poursuit, avec encore la première place avec 5 chansons classées dans le hit (dont 3 dans les 8 premières !) .
2ème Sylvie avec 5 chansons aussi mais assez mal classées en moyenne.
3ème, qui rétrograde encore, Johnny malgré deux 45 tours mais seulement 4 titres classés. Dur dur le Service militaire !
4ème France Gall, qui monte toujours, avec 3 titres ainsi qu'Eddy Mitchell.
6ème avec 2 titres, Claude François, accompagné de Sheila, Danyel Gérard qui fait un petit come-back, Françoise Hardy, Frank Alamo et Dick Rivers.
Puis le peloton des 12èmes avec 1 titre pour quelques-uns en perte de vitesse, dont Hugues Aufray, Monty, Lucky Blondo, Jacky Moulière, Petula Clark, Michel Berger, Michèle Torr, les Gam's, Billy Bridge, les Surfs et Vic Laurens.
Marie Laforêt revient avec "viens sur la montagne". Les Chats Sauvages se maintiennent avec un seul titre mal classé, ainsi que les Missiles, Jean-Jacques Debout et Aldo Frank.
Arrivée d'une petite nouvelle, Christine Lebail à la 46ème place.
Côté étrangers, en tête les Rolling Stones (!) avec les n° 2 et 4, suivent en 2ème les Beatles qui occupent les 1ère et 8èmes places. Arrivée des "troisièmes larrons" les Animals en 6ème position (the house of the rising sun, que Johnny reprendra ensuite avec Le pénitencier). Ces trois-là se feront une bagarre montre pendant les 3 années qui suivront. N'oublions pas Chuck Berry, troisième avec les hits 5 et 13. Elvis toujours sur le podium, et restent toujours Ray Charles, Jerry Lee Lewis et Louis Armstrong.
Rendrez-vous non pas dimanche prochain (je serai chez ma fille) mais dimanche 23 pour septembre 64.
Je vous embrasse.
00:22 Publié dans Cica-chansons, Hit-parades SLC, Musique | Lien permanent | Commentaires (7)
06/06/2013
Anniversaire
Je vais encore parler du passé, mais du passé très récent. Certaines personnes pourraient penser que ma "Cicatrice" n'est peut-être pas si refermée que je le prétends si j'évoque encore le passé, mais je voudrais leur dire que justement, évoquer ce passé permet de mesurer le chemin parcouru depuis. Et quel chemin pour moi !!!
Vous l'aurez compris, ce n'est pas le débarquement allié que je veux commémorer (l'année prochaine, les médias s'en chargeront à tour de bras, ça fera 70 ans pile) mais du 6 juin 2012.
Meurtrier.
Je venais de me taper la navette pendant 10 jours entre l'hôpital de Besançon et chez moi, des journées harassantes sous une chaleur accablante. Une crise d'épilepsie comme les autres, sauf que là, pour jouer avec leurs places libres, les médecins avaient fait traîner mon épouse 4 jours en réanimation (alors qu'elle était "sortante" au bout de 2) puis 5 de plus dans un service. Comme elle en avait marre, elle s'était manifestée à sa façon et ils l'avaient calmée à coups de gardénal. 2 fois la dose !
C'est donc une épouse à l'apparence complètement bourrée qui revint à la maison le 29 mai.
Pour lui changer les idées, alors que j'étais déjà crevé, je lui proposai 3 jours de vacances en Ardèche.
L'horreur !
D'abord le cagnard, 30 degrés dans une chambre exposée plein sud. Puis les moqueries des gens devant son état. Un gamin dira même à ses parents "elle est saoûle, la dame ?"...
Puis un voyage pour la journée qui s'achèvera par mes freins qui lâchent, nous obligeant à faire une noria en taxi du garage à l'hôtel le soir puis de l'hotel au garage le lendemain matin, départ ensuite directement vers la maison, toujours sous le cagnard (35 degrés le plus souvent).
Encore plus crevé, je voyais avec désespoir l'état de mon épouse, que je pensais définitif, jusqu'à ce qu'une voisine regarde attentivement la notice du gardénal et s'aperçoive qu'à trop haute dose, ça pouvait donner une impression d'ébriété.
Avec l'accord du médecin, je baisserai progressivement la dose pour arriver à la "normale", la moitié, mais il faudra attendre deux mois pour ça !
En attendant, ce 6 juin j'étais à bout. Et alors me vint un de ces coups de calgon dont j'ai le secret et qui me firent, pendant deux heures, envisager la pire des solutions.
Par chance, je l'avais publié, et une magnifique chaîne de solidarité se forma, me réconforta et me fit renoncer à ces funestes projets.
Le soir j'étais sauvé, de nouveau tourné vers la vie.
Ce qui ne fut pas le cas d'un blogueur que je connaissais depuis 6 ans, et qui était vite devenu un ami. Il était venu hez moi, et moi plusieurs fois chez lui. Je le faisais parler, ce qui devait le changer, lui qui par sa profession devait faire parler les autres pour les soulager...
Ce blogueur était très populaire car il avait "le goût des autres". Mais, il était encore plus à fleur de peau que moi, et s'enflammait facilement.
Il avait eu une énorme déception trois mois auparavant, dont je tairai ici les raisons, mais apparemment cette journée du 6 juin allait lui en apporter une encore plus douloureuse, dont il ne devait pas se remettre.
Il allait se donner la mort le soir même....:(
Les jours qui suivirent me donnèrent le regret de ne pas avoir "réussi" comme lui. Cela plus le choc d'apprendre sa mort, plus les attaques dont je fus l'objet de la part de certains qui se posaient en "gardiens du temple" et m'accusaient (oui !) de vouloir faire de l'audience avec ce malheur...
Le mois d'après, mon corps devaient céder, et une sévère hypertension aigue me tomba dessus. Je n'ai pas su tout de suite ce que ça signifiait jusqu'au jour où pour une énième raison chère et tendre me sauta dessus. J'étais tellement à bout que je me mis à sangloter, et s'ensuivit une sévère hémorragie nasale où je devais perdre 20% de mon sang avant que les secours n'arrivent. Sous ses yeux presque ravis, simplement contrariée que... je salope son carrelage (sic)
Puis 15 jours d'hôpital d'où je ne voulais plus sortir, ayant désormais peur du "dehors...."
J'avais atteint le fond, et toujours je pensais à mon ami blogueur qui lui au moins était tranquille....
Un an après, vu ce qui devait m'arriver à partir du moins de décembre, et dont un jour je vous parlerai plus en détail, je me dis que mon ami a eu tort de désespérer. Que tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir et que surtout, surtout, personne ne sait de quoi demain sera fait.
Oui, un amas de clichés et de poncifs sans doute indignes de mon blog, mais croyez-moi, si ce 6 juin 2012 j'avais eu une boule de cristal qui m'aurait prédit mon avenir, alors déjà je n'aurais pas été tenté d'en finir, et surtout, j'aurais tellement relativisé que mon corps m'aurait laissé tranquille.
Ma tension serait restée à 11/6, sans l'apport de médicaments aux effets secondaires assez lourds.
C'est pour ça que je me permets ce conseil à ceux qui pensent être au bout du rouleau à cause d'un poids qu'ils estiment trop lourd à supporter
Espérez..... Et vous verrez que la Vie vous récompensera.
Je vous embrasse.
19:13 Publié dans détripage, Marie, moi | Lien permanent | Commentaires (8)
02/06/2013
HIT-PARADE de SALUT LES COPAINS du 15 JUILLET 1964
Grosse surprise pour ce hit-parade ! Johnny fléchit, ne classe plus que 5 chansons (mais occupe quand même 2 places sur le podium) et se fait doubler par Richard Anthony (6 chansons) !!! "Effet service militaire", qui a vu le déclin de la carrière de Danyel Gérard et qui verra celui de Frank Alamo ?
Suit en troisièmes Sylvie Vartan, et la jeune France Gall avec 4 chansons.
Claude François est 5ème avec 3 chansons, en compagnie d'Eddy Mitchell et Hugues Aufray
8èmes avec 2 chansons : Sheila, Frank Alamo, Françoise Hardy.
11èmes avec seulement 1 chanson : Monty en perte de vitesse, tout comme Jacky Moulière, Danyel Gérard, la regrettée Jocelyne, les Surfs, Billy Bridge, Pétula Clark et Dick Rivers.
Egalement pour Michèle Torr, Michel Berger, les Gam's, Aldo Frank, Les Lionceaux, Thierry Vincent.
Une petite nouvelle : Agnès Loti, qui arrive en 47ème position, et dont la chanson "c'est toi mon idole" restera dans les mémoires !
Enfin "l'opération Chouchou" n'a pas marché, une seule place pour le fétiche de SLC.
Côté étrangers, tout le monde à égalité, une place chacun, avec - enfin - les Stones en tête. Les Beatles sont 2èmes, Elvis 3ème et Chuck Berry 4ème.
Rendez-vous dimanche prochain pour le mois d'août.
Je vous embrasse.
11:59 Publié dans Cica-chansons, Hit-parades SLC, Musique | Lien permanent | Commentaires (2)