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08/01/2024

Mes années-radio : chapitre 5 (été 82)

Alors ? Mon verdict à l'écoute de cette grande première ?
Déception.
Immense déception sur ces 15 premières minutes enregistrées. Déception par rapport à ce que j’avais moi ressenti au micro. Je me pensais nettement plus à l’aise. Mais il est vrai que je n’avais pas les 2 autres heures 45....
Mais puisque j’ai le feu vert « de la maison mère », je rempile. Et je fixe ça pour le 29. On verra ce que ça donnera. De toutes façons, le « juge de paix », la cassette, sera là.
Je ne dors pas la nuit d’après. J’ai vraiment du mal à réaliser que moi, Patrick Cicatrice, ai fait une émission de radio, même jugée par moi médiocre, que quand même plus de 1000 personnes ont entendue. Moi, qui il y a un an pile, téléphonait à une radio pirate balbutiante de Montpellier afin de me remonter le moral...
Bien entendu je ne souffle mot à la météo. De toutes façons, que ça marche ou pas, je me suis juré de ne rien leur dire. Et de toutes façons ils ne peuvent pas capter.  A Embrun,  seul le haut de la ville (dont mon HLM) se trouve dans la zone d'écoute.

29 juin, Flash-back numéro deux. Paradoxalement je suis plus paniqué que pour le premier ! Parce que j’en avais écouté la cassette. A 11h05 je prends le micro, et c’est parti. Je me sens rapidement mieux que la fois précédente, et fais dérouler mes chansons, avec parfois même quelques commentaires sur celles-ci. Je passe du "pousse-disque" à un semblant d'émission.  Après un repas pris au resto du dessus, je fonce chez moi écouter la cassette:  Nettement mieux.  Encore des erreurs de technique, mais l'animateur s'en sort bien. Désormais je mettrai plus de soin à préparer mes émissions, et je ferai en sorte de créer des liens entre les différentes chansons, à raconter leur histoire, leur contexte. Plus que du « pousse-disques » traditionnel. Par exemple sur la fameuse chanson de Johnny Toute la musique que j’aime, où la « com » du grand Jojo a décidé qu’il avait créé cette chanson à la fin des années 70, sur scène, sans l’avoir enregistrée, à la suite d’un coup de blues. Alors qu'en fait c’est la face B d'une galette sortie début 73 qui n' a pas atteint des sommets. Comme un corbeau blanc ne marquera pas les foules.

Je ne me considère alors pas du tout comme un « bon » niveau animateur - technicien de radio, mais en revanche, je pense en connaître un rayon sur les chansons. Peut-être  même autant que des François Jouffa ou des Michel Lancelot.. Qui eux auraient du mal à déchiffrer une carte «500 millibars » ! Et comme j’ai le bonheur de pouvoir parler au micro, j’en fais profiter les auditeurs.

N’empêche que je reste baba devant la majorité de l’équipe. Pas devant Régis ou Muzol dont c’est quand même le métier (je ne parle pas de Cathy qui fait la potiche) mais de gens, la plupart lycéens, comme les deux Eric, Ange et surtout le jeune Jean-Marc (13 ans). Lui me fascine littéralement. Son émission du mercredi en direct avec des jeunes, me colle depuis des mois au poste, quand je suis chez moi ou à la station (météo).

Et les flash-backs se succèdent, à mon gré. Le 3ème se fait le 3 juillet, puis de plus en plus rapprochés. Pour l’été c’est « self-service ». Si je ne suis pas là, pas de problème, la bande
(musique non-stop) défilera. E c'est vrai que je bougerai pas mal cet été-là : deux semaines à Lorient et 3 semaines à Nice où je suis "en renfort". Avec de belles indemnités...
En Bretagne je fais écouter ma meilleure émission à mes cousins, qui la trouvent très bien. Je serais "spontané, gouailleur, cultivé malgré un certain détachement". N'en jetez plus !

Au retour de Bretagne je me pointe au studio. Muzol me dit alors qu’il y a eu plusieurs coups de téléphone d’auditeurs pour demander ce que j’étais devenu !. Aussi sec je décide de flashbacker le jeudi 29 et également le vendredi 30 !

Sinon, je dois être à Nice le lundi 2. Je me suis renseigné sur les horaires des trains, ce n’est pas simple. Il me faut passer par Marseille, donc doubler la distance routière. Je décide de prendre ma GS, que j’ai à présent bien en main (déjà quelques aller-retour Embrun-Gap) ainsi je pourrai me balader quand je voudrai. J’ai décidé de prendre la route vers 14 heures le 31, afin de prendre mon temps. Toujours une journée d’avance mais c’est plus sûr. Ma valise est bouclée et je mets ma télé à 13h pour les infos. L’horreur vient de se produire. Un car a cramé sur l’autoroute la nuit. 53 morts dont 46 gamins brûlés vifs. Saleté de route ! Ce que je me dis en grimpant dans ma GS, me dirigeant illico vers... la gare. Où je prends un billet pour le lendemain matin. Oui, je sais, 8 h de train en comptant le changement ! Mais je ne veux plus rouler après ce qui s’est passé. Je sais que ça va me compliquer la tâche mais ma décision est ir-révo-ca-ble. 

Quand j’arrive à la station de Nice je me rends compte tout de suite de deux choses: l’une positive: il y a une piaule où je pourrai dormir, je n’aurai pas besoin de squatter la chambre de veille ! Mais aussi une désagréable, où je vois que vraiment je joue là les bouche-trou. Car sur le tableau de service je suis marqué le 2, puis... le 7, la nuit du 8 au 9, le 10 et la nuit du 11 au 12. Après le tableau n’est pas encore fait. Donc si j’ai bien tout saisi, j’ai 4 jours de libre du 3 au 6. Qu’en faire ? Et du 7 au 12 l’enfer, 48 heures...
C’est la température minimale qui me le dira ce que je dois faire ! Car les nuits à Nice sont quasi tropicales. Il est très rare que le thermomètre y descende au-dessous des 20 degrés. Et de plus c’est très humide, bord de mer oblige. Alors les 4 jours je les passerai chez moi, dans ma Montagne. Je sais bien que sur les 4 deux seront consacrés au transport. Mais en train c’est agréable. Et ne pas oublier aussi que Muzol m’a dit «de ne pas trop rester sans faire d’émissions, car l’auditeur se fidélise ». Petite menace déguisée, si tu veux un truc stable, ne pas trop t’absenter ! Donc c’est vu, je pars le 3, vais à Radio 5 les 4 et 5, et repars le 6. Le boulot à Nice est à peu près comme à Roissy. Comme là-bas on est deux sur le poste la nuit, cool quoi. En plus ma première journée en double je la fais avec un « collègue », un météo-animateur, qui lui, se fait payer. Sa radio se nomme Radio Baie des Anges, RBA pour les initiés. Il me fait écouter, effectivement ça sent le pro. Rien à voir aves moi, ni même Régis.

Pour repartir dans mes montagnes, je prends « le train des pignes », qui me raccourcit pas mal. Et quand j’annonce à Muzol que je viens exprès pour faire deux émissions. Il est scié !
Et me voilà donc avec ma petite mallette, pour effectuer mon Flashback Souvenir numéro 8, en ce 4 août 1982. Sans me douter qu’elle sera pour moi une émission historique, qui va conditionner totalement le reste de ma « carrière » d’animateur radio, et aussi donner des idées à Muzol. Je pourrai même dater ce 4 août mon premier « véritable » jour de radio.

Je raconte. J’ai toujours la cassette, que j’ai vite considérée comme une relique, classée dans mes archives comme telle (encore une preuve) et je l’écoute donc pour ne rien déformer. Déjà, grand jour car j’ai décidé de programmer Spacer de Sheila ! Début de l’émission à 11h et des poussières. Vers 11h15 se pointe Eric, un jeune "collègue", qui me propose carrément un dialogue avec lui à l’antenne, lui parlant du studio !
« Tu rigoles, je n’y arriverai jamais ! » me lamenté-je piteusement. Et pourtant je sais que c’est l’étape obligatoire pour arriver un jour au Couronnement, le dialogue avec l’auditeur.
« C’est facile.. Comme pour passer un disque. Sauf que ce bouton-là correspond à mon micro. Pareil que pour les disques, on fait des essais de voix avant (ça c’est le plus dur) et c’est parti... »

Pour lui, oui c’est facile ! Mais comme je ne veux pas passer pour une anndouille d’une part et que tôt ou tard il me faudra bien m’y mettre, autant que ce soit ce jour-là . Il me dit comment faire, je sais passer des disques, un bouton sur la table correspondant à une platine. Là un bouton correspond à un micro. Et un autre aux fameux inserts téléphoniques. On essaie, ça marche ! Mais ce n’est pas fini. 4 chansons plus tard, il revient à la charge.
« Patrick, maintenant que tu es « chaud » on va passer à l’étape suivante.
- quoi donc ?
- Tu vas parler à un auditeur.. »

Mon rêve. Il ne le sait pas, pour lui c’est quelque chose de machinal, alors que pour moi ce serait l’extase. Je décline quand même...

« Non mais là t’es malade ! Je vais me vautrer comme c’est pas permis...Et Muzol ne veut pas !
- Muzol, Muzol, il mange Muzol à cette heure-là . C’est pas bien compliqué, comme tout à l’heure sauf que ce n’est pas le même bouton. 

Là j’ai vraiment la trouille. Trouille surtout que Muzol écoute.
-  Allez, vas-y...tiens, fais un jeu par exemple ! »

Et c’est là que de « pousseur de disques » je vais devenir vraiment animateur. Ce jour là je vais d’une part réaliser mon premier insert téléphonique d’auditeur et aussi du même coup lancer la mode des jeux en direct à Radio 5.
11h39. J’y vais.
« Toujours Flashback Souvenir, et là on va voir si les auditeurs de Radio 5 en général et ceux de Flashback Souvenir en particulier sont forts. Qui chante la chanson anglaise que je vais passer maintenant pour 1979 ? Je ne demande pas le titre mais l’interprète...  ».

Ironie de la vie, c’est juste quand enfin je me décide à passer Spacer que ça se produit ! Ma chanson-séparation que j’ai mis un certain temps avant de pouvoir la réécouter. Spacer, qui signe la fin de mon couple, le sordide du divorce. Millau, tout ça ! Et Spacer qui va consacrer ma véritable naissance radiophonique… C’est Sheila qui chante, et c’est vrai que je réalise que c’est pas du tout cuit à trouver... Même si des gens écoutent, ils n’ont pas forcément la culture nécessaire. J’aurais dû commencer plus petit pour une grande première comme celle-là...
La chanson tourne, Eric et moi on scrute le téléphone. S’il sonne trop tard, je ne pourrai même pas faire l’insert. Hourra, ça sonne enfin. On l’entend du reste à l’antenne car.... j’avais oublié de couper le micro, tant j’étais ému.!

C’est une fille.

Qui s’appelle Nathalie.

Elle a la bonne réponse, et je m’apprête à la faire passer à l’antenne. Surtout ne pas oublier les manips.
Fin de Spacer. Je me mets tout de suite au micro, en priant le ciel que mon auditrice réponde. Car c’est également pour l’auditeur un cirque pas possible. Il - ou elle le plus souvent - doit baisser la radio, m’écouter par ce moyen (au téléphone elle n’entendra rien) et me répondre sur le combiné ! On voit que c’est facile... J'enchaîne :
« Alors ça a été trouvé finalement. C’est Nathalie qui a trouvé, il s’agit de Sheila. Nathalie, est-ce que tu m’écoutes ? »
Grand moment. Transpiration. Suspense. Et j’entends sa voix qui passe à l’antenne.
« Oui...
Un accouchement, c’est le mot ! Cette jeune Nathalie qui ne doit pas avoir guère plus de 13/14 ans m’a fait non pas devenir père, mais entrer dans le cercle restreint de ceux qui peuvent dialoguer avec les gens à travers la radio. J’ai peur que ma voix chevrote tant je suis ému.
- Comment ça t’est venu, Sheila ? Parce quand même, c’est pas évident !
- J’ai le disque à la maison.
- Ah ouais ( ton jovial, je respire, ça va mieux..) d’accord.... »

Et là on papote, pendant près de deux minutes où j’expose ma science. Au passage je cite « Patrick mon chéri », ce qui fait rigoler Nathalie ! Et - là aussi c’est important, comme lot, je la fais dédicacer une chanson, tout de suite après, à la personne de son choix.!
Première donc à Radio 5. Non pas qu’il n’y ait pas de dédicaces, au contraire, trop même, mais jamais encore en direct. C’est moi qui lancerai la mode !

Quand je prends ma GS, là je me sens un autre homme. Par le truchement d’une jeune fille que je ne verrai jamais.. M. Cica est mort, Patrick est né ! Patrick de radio 5...
Je passerai un mois de rêve. Alterneront les séjours - grassement payés - sur la côte et les émissions de radio.

Je suis quitte à la fin du mois, et rejoins définitivement Embrun. Sur le tableau de service je suis en mission jusqu’au 29. Arrivée d'un nouveau, et  on bossera désormais une nuit sur 6 et une journée sur 7. Mais en s’arrangeant on peut ne faire qu’une 24 et avoir ensuite 5 jours de libre. Ce qui va énormément m’aider pour la radio.  C’est encore l’été, et sur les programmes Muzol est assez tolérant. Mais il parle sans cesse de « la nouvelle grille » de septembre, qui « fera grincer bien des dents ». Cette grille sera annoncée dans les studios lors d’une réunion vers le 20 septembre.

On va beaucoup m’entendre. Outre mes trois heures réglementaires, je vais souvent dans les émissions des autres, où on déconne. On en profite avant la fameuse réunion. On sait que les heures  d'antenne  ne sont pas extensibles à l’infini. Il n’y a, de 7h à 20h, que 91h à se partager. Et si on enlève les « poids-lourds, Cathy, Régis et Muzol, on voit que des coupes sombres vont être faites.

Les Flashback-Souvenir se succèdent donc, et un jour me vient l' IDEE. Je demande à Muzol si je pourrais m’installer les dimanches après-midi, libres jusqu’à 17h30, heure des résultats sportifs. Il fait mine de réfléchir et me dit « Tant que la grille de l’année n’est pas sortie, tu eux y aller...Mais tu prêcheras dans le désert, les gens sont soit en balade soit devant Martin ! »
J’ai donc 3 dimanches pour faire mes preuves: le 29, 5, et 12. J’ai alors l’idée d’aguicher « le client » par un feuilleton. Etant gosse, dans les années 50 j’avais vu que le feuilleton empêchait de « zapper » sur une autre poste. Là il faut du costaud. Et du long.
J’ai ! 
Fanny.de Pagnol en double 33 tours. J’avais réussi plus tard à enregistrer Marius. Pas César, hélas... Mais quand même en tout 4 bonnes heures, que je partagerai en 8 morceaux. Ensuite des chansons en vrac, comme ça me chante, des jeux aussi. Et enfin des « spéciaux » sur les chanteurs. Et le premier spécial, le 29/8, porte sur mon Idole, le Grand Johnny.
Quand je quitte le studio à 17h30, pour les résultats sportifs, je vois pas mal de mes « pairs » qui font le geste de m’applaudir...

Je vais toujours voir Jacqueline, car je suis assez paniqué à l’idée de cette « nouvelle grille ». Muzol a l’air de dire que, bon on a fait les essais, et à présent on va faire du pro. On élimine les zigotos. Et c’est vrai que des bruits courent que Muzol va engager un professionnel. Ce qui signifie encore moins d’heures d’antenne. Je ne demande pas l’impossible. Au moins un ou deux flash-back par semaine, même raccourcis et le dimanche après-midi. C’est tout.


Elle finit donc par arriver la fameuse réunion. D’entrée Muzol annonce la couleur. Radio 5 n’est pas seule en piste, elle est concurrencée par « Fréquence 101 » qui cartonne pas mal. Il faut donc changer tout ce qui a été fait jusque là. Il a décidé d’axer les programmes sur 4 piliers, dont il ne fait pas partie.
« J’ai conscience que dans cette radio je n’ai pas trop ma place, en dehors bien sûr de la diriger ».
Et surtout je veux du temps pour faire des petites visites à Jacqueline me dis-je in petto.

Et, tel du temps de Robespierre, des têtes tombent. Sauf Cathy et Régis qui gardent leurs matinées.
Les très mauvais, puis de moins mauvais. Restent quelques-uns que Muzol apprécie "hors antenne" et les "spécialistes" tel un certain Marius incollable sur le jazz et la salsa. 

Et arrivent les choses sérieuses. On verra arriver un nouveau, le fameux professionnel, du nom d’André Victoor (avec deux « o » ) qui va chambouler les programmes. Il sera à l’antenne tous les jours de 17 à 18h, plus les jeudis de 14 à 17h. Je vois les mines renfrognées, dont la mienne car pour l’instant bernique, Muzol n’a pas fait la moindre allusion à bibi. Mais quand même je pense qu’il me gardera un os à ronger vu que c’est quand même grâce à moi qu’il a retrouvé Jacqueline. Mais faut pas rêver mon gars tu t'es bien éclaté pendant un été, et peut-être qu'on me proposera de temps en temps de boucher un trou...

Je n'entends plus Muzol, prêt à quitter cette réunion, où d'ailleurs je n'avais pas ma place. Faut atterrir mon vieux ! 

« Et voici mon joker... »
Tout le monde - dont moi - alors regarde Cathy, l’éventuelle future belle-fille de Muzol, celle qui de nature est la voix de la station. Celle-ci rigole et fait « non » avec les doigts.

« Le Joker, c’est Patrick. »

 

 

 

 

 

(à suivre)

Commentaires

Comme d'habitude c'est toujours bien écrit , cela me rappelle mes années de notre radio locale . Mon ami animateur avait un bagou pas possible , bon il était dans le commerce mais quand même , même avec des artistes ... J'ai été amené donc à faire le programme avec bien sur des anecdotes pour lui , car lui aurait passer du Johnny sans arrêt , d'ailleurs chaque mois il faisait un spécial Johnny . Par contre chaque animateur avait un technicien , le plus souvent jeune d'ailleurs . Chez nous aussi il y avait une autre radio , les deux le Dimanche matin c'était accordéon et ça marchait bien ! lui aussi enregistrait tout sur cassettes donc Beaucoup de similitude avec toi et ta radio . Bons souvenirs . Amitiés à tous . Jean

Écrit par : jean | 08/01/2024

à la lecture de cette note fort bien racontée concernant les discussions, les bruits qui courent pour le passage à la nouvelle grille, puis la fameuse réunion avec Muzol, j'ai l'impression de retrouver à l'échelle d'une radio locale ce qui se passe dans les radios nationales avec les rumeurs de transferts, de départs et d'arrivées que l'on spécule dés la fin du printemps pour préparer la nouvelle grille de rentrée, et où certains animateurs qui n'ont pas démérité se retrouvent écartés de l'antenne pour favoriser l'arrivée d'un nouveau qui a les faveurs de la direction des programmes. J'attends la suite bien sûr... Amitiés, Renaud.

Écrit par : Renaud | 09/01/2024

C'est un véritable bouquin que nous écrit là !
Impossible de tout commenter ...
Ta déception du départ, avec cette tendance que chacun d'entre nous peut avoir à ne s'attarder que sur les points négatifs.
J'ai noté que tu prenais grand soin à cacher ce "2eme job" auprès de tes collègues de la météo.
J'ai particulièrement aimé le moment où tu évoques le stress qui précède ta première interview avec la jeune Nathalie, étape où tu es passé de pousseur de disques à animateur !
Bigre, c'est un repère de pros ton blog... Michel, Hug également animateurs dans des stations. Pas facile de s'aligner !!!
Amitiés Marc

Écrit par : Marc | 09/01/2024

Effectivement, mes collègues ne sauront rien au début, mais je commencerai à m'inquiéter quand on changera d'émetteur, lequel, bien plus puissant, fera capter la radio beaucoup plus loin. Muzol voulait à terme une radio commerciale, et donc toucher le plus de monde. Et de fait en dehors du Briançonnais, on arrosera tout le département et dans le 04 la vallée de la Durance jusqu'à Sisteron.

Sinon je n'ai pas de mérite à écrire : ce sont des extraits condensés de mes "mémoires" écrits entre 2000 et 2003 !

amitiés

Écrit par : Cica pour Marc | 09/01/2024

Pas facile de s'aligner, dit Marc... Et il dit vrai! Néanmoins je lis avec plaisir et intérêt cette chronique très bien rédigée où l'on se familiarise peu à peu avec les protagonistes. Quelle merveilleuse aventure, à suivre, bien sûr.
Merci Patrick, à bientôt. Cédric

Écrit par : Cédric | 09/01/2024

Pour ne pas interférer dans le sujet de Patrick, je vous raconterai de manière très parcellaire mes expériences RADIO dans mon bric à brac musical.
Et je vais continuer de lire les aventures de Patrick dont j'ai partagé les mêmes émotions lorsque la petite lumière rouge s'allume et qui veut dire " vous êtes à l'antenne " Brrrrrr........

Écrit par : boixiere | 09/01/2024

Après Patrick, ... si Michel, voire Hug, nous font partager leurs expériences RADIO, on met le pas dans un sujet qui deviendra hyper intêressant...
Comme je n'y connais rien (absolument rien), ne soyez pas vexés les amis, je ne commenterai pas beaucoup, ... mais à coup sûr je VOUS LIRAI, et je ne serai pas le seul !!!
Amitiés Marc

Écrit par : Marc | 10/01/2024

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