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LE HIT PARADE AURA DU RETARD

Je ne le livrerai que lundi ou mardi, et pour vous faire patienter, ma chanson préférée de Dick Rivers, qui veut bien dire ce qu'elle veut dire !


 

A très bientôt

 

Je vous embrasse

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A dimanche 30 !

Je pars pour 10 jours demain matin de bonne heure, mon parcours habituel depuis septembre dernier, à savoir :

• Chez ma fille dans les Côtes d'Armor (est !!!!!!!!) , jusqu'à samedi.
• Dans ma famille (celle de mon frère-cousin Jean-Yves et de mon filleul, son neveu) à Lorient et environs de samedi à lundi. (je vote - "utile" - par procuration).
• Chez mon ami Bernard de lundi à mercredi.
• A Paris de mercredi à dimanche, avec un immense point d'orgue vendredi.

Déjà, je manque de peu Gérard Palaprat et son épouse Guylaine, avec qui j'aurais pu passer un moment mercredi. Mais mon train arrivant à 19h11, pas possible. Ca sera pour une autre fois (septembre prochain je pense, vers la Bretagne).

Mais vendredi, ce seront de grandes et belles retrouvailles.

Je vous campe le décor (extrait d'une ancienne note) :

En octobre 1970, j'intègre la fac. Changement total d'ambiance avec Louis-Le-Grand, les robes courtes et colorées des jeunes filles tranchent avec les blouses blanches de LLG, la fac est toute neuve (même en construction) ce qui change du bâtiment XVIIème siècle d'où je venais.

Je m'inscrivis tout de suite en section "sport", nanti de mes 10'8'' aux cents mètres qui m'avaient mis "hors-barême" pour le 80m du bac.

C'est un monde nouveau que je découvrais, on pouvait étudier "à la carte" ! Et en dehors des TP et TD notre présence n'était pas obligatoire.
Il y avait, en haut de l'échelle, le cours magistral en amphi, 300 personnes avec un prof très éloigné de nous (dans tous les sens du terme). Puis, les Travaux Dirigés, l'équivalent d'une classe de lycée, avec une vingtaine de personnes. Et enfin, les "colles", dont le sens n'avait rien à voir avec celles du lycée ! C'était des cours presque particuliers à 2, 3 personnes que nous faisaient les étudiants de licence ou de maîtrise.

Il y avait aussi les TP, Travaux Pratiques de chimie, branche dans laquelle je m'étais engagé.

J'eus comme "binôme" une certaine Annie. Avec laquelle je sympathisai immédiatement. Rien de plus, car mon coeur était déjà pris . Du reste pas mal d'étudiantes venaient s'assoir à côté de moi en amphi, pour me faire la conversation !

Je restais sur un énorme échec sentimental, une jeune fille de Franche-Comté pour qui j'avais fait les vendanges et que ses parents avaient enfermée pour ne pas avoir la tentation de poursuivre cette idylle. Je ne pensais qu'au jour où je pourrais y retourner, monté sur un cheval blanc, pour enlever ma belle.

Et je me lançai à corps perdu dans mes études. Ne ratant aucun cours, aucun TD, aucune colle, aucun TP.

Et quand vint le jour du "partiel" de maths, je pensais bien m'être débrouillé, au lycée ce que j'avais fait méritait au moins un 13/20.

Hélas, quand, début novembre, arrivèrent les résultats, je fus très déçu même si j'étais parmi les 50 premiers de l'amphi, je n'avais que 7/20 ! Méthode efficace pour décourager les "première année", qui marche toujours aujourd'hui.

J'avais repris mon entraînement aux 100m, sur un stade près de la Porte de Clignancourt, mais je m'aperçus très vite qu'il fallait que je m'entretienne ! Mes 10'8"" était devenus 12'1"", et peu à peu je recommençai à grapiller les précieux dixièmes.

Puis arriva la mort de De Gaulle, qui me permit de tenter de revoir ma "promise" en Franche-Comté et qui se solda par un échec magistral.

http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/09/01/premier-baiser-premiere-rupture-1970.html


A mon retour, je n'avais plus goût à rien. Si je continuais à fréquenter les bancs de la fac, c'était pour faire plaisir à ma mère, mon père s'étant une fois de plus montré odieux à l'occasion de ce maudit retour.
Du reste pour moi cette année de fac était du "remplissage", avant l'Essentiel, le concours d'entrée  qui était la porte de l'Ecole Supérieure de la Météorologie, la profession dont je rêvais depuis mes 12 ans. Mon père m'avait dit "passe ton bac d'abord", c'est ce que j'avais fait. Me faisant ainsi rater 3 années de travail, lesquelles m'auraient bien servi actuellement, pour ma retraite.
Je gagnerais environ 30% de plus.... Merci papa !

Les cours n'étant pas obligatoires, je les séchai donc, mais restaient les TD et les TP qui eux l'étaient.
Je dois beaucoup à mon binôme Annie, qui, mise au courant de mes déboires, faisait ce qu'elle pouvait pour me dérider lors de ces fameux TP, n'hésitant pas à mettre n'importe quoi dans les éprouvettes. C'était, 8 ans avant, "les sous-doués"...

Annie avait une amie, sa meilleure amie, qui s'appelait Danielle.
Et je me liai vite d'amitié avec ces deux jeunes filles, à qui je racontai mes malheurs Jurassiens.

C'est après les vacances de Noël que les choses s'accélérèrent. Par, si j'ose dire, "cooptation".

Annie tomba amoureuse d'un grand garçon, hypersympa, prénommé Michel. Et j'avais deux sentiments contradictoires en les voyant, se donnant la main, toujours serrés l'un contre l'autre.

1) que c'est beau, deux êtres qui s'aiment à ce point, mais
2) et dire que pour moi c'était encore ça il y a quelques mois...

La bande des trois devenait la bande des 4. Mais pas pour longtemps, car Michel emmenait dans sa "musette" un grand copain à lui, Clément.
Et de 5.

Mais Clément était amoureux de la "vieille" du TD, Claire. On l'appelait "la vieille" car elle avait  24 ans, ayant essayé diverses voies avant de se retrouver parmi nous. Et Claire vint tout naturellement nous rejoindre, la "bande des six" était née".

Curieuse bande en vérité car constituée de deux couples et d'un duo, Danielle et moi. Danielle qui je crois, n'aurait pas demandé mieux de constituer avec ma pomme un troisième couple.
Danielle ne m'était pas du tout indifférente, mais elle ressemblait énormément à Brigitte, la jeune jurassienne. Et en plus chez moi, les chagrins d'amour durant très longtemps, je n'étais pas prêt pour une nouvelle rencontre.

A partir de ce moment-là, la fac ne nous verra quasiment plus.
Certes pour nos parents respectifs on fera semblant d'y aller, on se lèvera à 7h30 et on prendra le métro, mais pour... se retrouver tous les sur le quai du métro Châtelet, ligne 7 direction Ivry, devant les premières classes.

Et quatre mois se passeront comme ça, de janvier à avril. Nous nous baladerons de tous les côtés dans Paris, et même en dehors. C'est avec eux que j'irai pour la première fois "en boîte", en fait à Paris des caves.
C'est avec eux que je m'initierai au bowling.
C'est avec eux que je vais tâter du fast-food, qui à l'époque ne s'appelait pas MacDo mais Wimpy.

Nous aurons nos quartiers généraux : Le matin, ce sera la brasserie "l'Etoile" où en guise de repas nous mangerons des sandwiches.

L'après-midi c'était le Bar de l'Odéon, juste à côté du Théâtre du même nom, où nous refaisions le monde en buvant des cafés (ce qu'il y avait de moins cher) et écoutant des chansons au Juke-Box. Nos préférées étaient "la vente aux enchères" de Bécaud et "qui a tué grand-maman" de Polnareff.

Danielle et moi regardions les deux couples s'enlacer, se bécoter. Parfois, quand nous nous baladions, nos mains se frôlaient. Mais ça n'allait pas plus loin, je n'étais pas assez "mûr" pour ça. Dans tous les sens du terme.

Un des plus beaux cadeaux que je recevrai de ma vie, c'est à eux que je le devrai. Un simple 45 tours, mais sur lequel tous avaient mis un petit mot.

Puis arrivèrent les vacances de Pâques, le break nécessaire pour faire le point
. Ce furent 15 jours en Lozère, comme l'année d'avant. Quinze jours merveilleux que je passai avec mon père qui voulait se racheter de sa conduite immonde de l'automne. Ma mère nous rejoignit pour 8 jours, et nous étions cette fois motorisés. Que des Solex, certes, mais nous n'étions plus tributaires des horaires de car.

En plus il fera beau et doux quasiment tous les jours, ce fut une parenthèse bienvenue.

Au retour, ce n'était plus ça. Les couples en avaient marre de "la bande" et préféraient - je les comprends - se retrouver en tête à tête. J'irai alors très souvent chez Danielle, écoutant Iron Butterfly (une chanson de 18 minutes) , Elvis et quelques autres. Nous discuterons énormément elle et moi. J'essayais de lui faire comprendre avec mes mots, mes pauvres mots de mec, que pour moi ce n'était pas facile, que j'aimerais tellement tomber dans ses bras mais que "quelque chose" m'en empêchait. Mais je ne connaissais rien de la psychologie féminine...
A tel point que vers la fin Danielle aura des doutes sur mon hétérosexualité ! Et il faudra que je m'invente un coup de foudre bidon pour une autre fille du TD pour faire stopper la rumeur naissante...!

De temps en temps quand même nous nous retrouverons à 6, dans un quartier où - je l'ignorais complètement, mon père me l'ayant caché - habitait celui qui allait devenir le parrain de ma fille.

Puis mai vit l'éclatement du groupe. Annie et Michel tinrent à m'accompagner pour passer mon concours professionnel, d'où dépendait ma future carrière.
Je devais les revoir trois ans plus tard, avec ma toute jeune première épouse, où nous partagerons un repas dans un resto sympa de la gare Montparnasse ("le Grenier") disparu depuis. Ils étaient toujours ensemble.

Et plus de 35 ans ont passé...

C'est par le site "copains d'avant" que je remarquai une certaine Annie N... qui avait fréquenté un lycée du XXème entre 67 et 70. A tout hasard, style Dubosc dans Sophie Boustier, je lui envoyai un message dans lequel je lui demandais grosso-modo si c'était pas elle la Annie avec qui nous allions au bar de l'Odéon avec 4 autres étudiants.
Et le lendemain elle me répondit, me disant que oui, c'était bien elle, et qu'elle était mariée avec deux enfants.

Et là, le plus beau. Un truc qui me fait rêver, moi la midinette masculine des blogs.
Car elle s'est mariée... avec Michel, celui de la fac. Le couple que j'ai vu se former sous mes yeux en 1970 est toujours là, 40 ans après... !
Il y a des choses qui vous réconcilient avec la vie. Ces deux-là n'auront donc jamais connu d'autre "partenaire" (beuark ce mot, c'est un terme de belote, pas d'amour...) de toute leur vie.

Et donc, il est convenu que vendredi 27 à 19h45 on se retrouve devant la fontaine St Michel.
41 ans après, je reverrai 4 membres de la bande des 6.

On aura des choses à se dire, car ces 41 ans ont été très différents pour les uns et pour les autres !

Je vous raconterai...
Et je vous embrasse.

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La bande des 6 (1970/1971)

La période est en partie à-cheval sur l'époque de la note précédente.

En octobre 1970, j'intègre la fac. Changement total d'ambiance, les robes colorées des jeunes filles tranchent avec les blouses blanches Louis-Le-Grandesques, la fac est toute neuve (même en construction) ce qui change du bâtiment XVIIème siècle d'où je venais.

Je m'inscrivis tout de suite en section "sport", nanti de mes 10'8'' aux cents mètres qui m'avaient mis "hors-barême" pour le 80m du bac.

C'est un monde nouveau que je découvrais, on pouvait étudier "à la carte" ! Et en dehors des TP et TD notre présence n'était pas obligatoire.
Il y avait, en haut de l'échelle, le cours magistral en amphi, 300 personnes avec un prof très éloigné de nous (dans tous les sens du terme). Puis, les Travaux Dirigés, l'équivalent d'une classe de lycée, avec une vingtaine de personnes. Et enfin, les "colles", dont le sens n'avait rien à voir avec celles du lycée ! C'était des cours presque particuliers à 2, 3 personnes que nous faisaient les étudiants de licence ou de maîtrise.

Il y avait aussi les TP, Travaux Pratiques de chimie, branche dans laquelle je m'étais engagé.

J'eus comme "binôme" une certaine Annie. Avec laquelle je sympathisai immédiatement. Rien de plus, car mon coeur était déjà pris (voir note précédente). Du reste pas mal d'étudiantes venaient s'assoir à côté de moi en amphi, pour me faire la conversation !

Je restais sur un échec sentimental, une jeune fille de Franche-Comté pour qui j'avais fait les vendanges et que ses parents avaient enfermée pour ne pas avoir la tentation de poursuivre cette idylle. Je ne pensais qu'a jour où je pourrais y retourner, monté sur un cheval blanc, pour enlever ma belle.

Et je me lançai à corps perdu dans mes études. Ne ratant aucun cours, aucun TD, aucune colle, aucun TP.

Et quand vint le jour du "partiel" de maths, je pensais bien m'être débrouillé, au lycée ce que j'avais fait méritait au moins un 13/20.

Hélas, quand, début novembre, arrivèrent les résultats, je fus très déçu même si j'étais parmi les 50 premiers de l'amphi, je n'avais que 7/20 ! Méthode efficace pour décourager les "première année", qui marche toujours aujourd'hui.

J'avais repris mon entraînement aux 100m, sur un stade près de la Porte de Clignancourt, mais je m'aperçus très vite qu'il fallait que je m'entretienne ! Mes 10'8"" était devenus 12'1"", et peu à peu je recommençai à grapiller les précieux dixièmes.

Puis arriva la mort de De Gaulle, qui me permit de tenter de revoir ma "promise" en Franche-Comté et qui se solda par un échec magistral.

http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/09/01/premier-baiser-premiere-rupture-1970.html


A mon retour, je n'avais plus goût à rien. Si je continuais à fréquenter les bancs de la fac, c'était pour faire plaisir à ma mère, mon père s'étant une fois de plus montré odieux à l'occasion de ce maudit retour.
Du reste pour moi cette année de fac était du "remplissage", avant l'Essentiel, le concours d'entrée  qui était la porte de la profession dont je rêvais depuis mes 12 ans. Mon père m'avait dit "passe ton bac d'abord", c'est ce que j'avais fait. Me faisant ainsi rater 3 années de travail, lesquelles m'auraient bien servi actuellement, pour ma retraite future. J'aurais pu alors partir sans "décote"... Merci Papa !

Les cours n'étant pas obligatoires, je les séchai donc, mais restaient les TD et les TP qui eux l'étaient.
Je dois beaucoup à mon binôme Annie, qui, mise au courant de mes déboires, faisait ce qu'elle pouvait pour me dérider lors de ces fameux TP, n'hésitant pas à mettre n'importe quoi dans les éprouvettes. C'était, 8 ans avant, "les sous-doués"...

Annie avait une amie, sa meilleure amie, qui s'appelait Danielle.
Et je me liai vite d'amitié avec ces deux jeunes filles, à qui je racontai mes malheurs Jurassiens.

 

C'est après les vacances de Noël que les choses s'accélérèrent. Par, si j'ose dire, "cooptation".

Annie tomba amoureuse d'un grand garçon, hypersympa, prénommé Michel. Et j'avais deux sentiments contradictoires en les voyant, se donnant la main, toujours serrés l'un contre l'autre.

1) que c'est beau, deux êtres qui s'aiment à ce point, mais
2) et dire que pour moi c'était encore ça il y a quelques mois...

La bande des trois devenait la bande des 4. Mais pas pour longtemps, car Michel emmenait dans sa "musette" un grand copain à lui, Clément.
Et de 5.

Mais Clément était amoureux de la "vieille" du TD, Claire. On l'appelait "la vieille" car elle avait  24 ans, ayant essayé diverses voies avant de se retrouver parmi nous. Et Claire vint tout naturellement nous rejoindre, la "bande des six" était née".

Curieuse bande en vérité car constituée de deux couples et d'un duo, Danielle et moi. Danielle qui je crois, n'aurait pas demandé mieux de constituer avec ma pomme un troisième couple.
Danielle ne m'était pas du tout indifférente, mais elle ressemblait énormément à Brigitte, la jeune jurassienne. Et en plus chez moi, les chagrins d'amour durant très longtemps, je n'étais pas prêt pour une nouvelle rencontre.

A partir de ce moment-là, la fac ne nous verra quasiment plus.
Certes pour nos parents respectifs on fera semblant d'y aller, on se lèvera à 7h30 et on prendra le métro, mais pour... se retrouver tous les sur le quai du métro Châtelet, ligne 7 direction Ivry, devant les premières classes.

Et quatre mois se passeront comme ça, de janvier à avril. Nous nous baladerons de tous les côtés dans Paris, et même en dehors. C'est avec eux que j'irai pour la première fois "en boîte", en fait à Paris des caves.
C'est avec eux que je m'initierai au bowling.
C'est avec eux que je vais tâter du fast-food, qui à l'époque ne s'appelait pas MacDo mais Wimpy.

Nous aurons nos quartiers généraux : Le matin, ce sera la brasserie "l'Etoile" où en guise de repas nous mangerons des sandwiches. Cette brasserie a d'ailleurs une histoire, que je vous raconterai un jour.
L'après-midi c'était le Bar de l'Odéon, juste à côté du Théâtre du même nom, où nous refaisions le monde en buvant des cafés (ce qu'il y avait de moins cher) et écoutant des chansons au Juke-Box. Nos préférées étaient "la vente aux enchères" de Bécaud et "qui a tué grand-maman" de Polnareff.

Danielle et moi regardions les deux couples s'enlacer, se bécoter. Parfois, quand nous nous baladions, nos mains se frôlaient. Mais ça n'allait pas plus loin, je n'étais pas assez "mûr" pour ça. Dans tous les sens du terme.

Un des plus beaux cadeaux que je recevrai de ma vie, c'est à eux que je le devrai. Un simple 45 tours, mais sur lequel tous avaient mis un petit mot.

Puis arrivèrent les vacances de Pâques, le break nécessaire pour faire le point
. Ce furent 15 jours en Lozère, comme l'année d'avant. Quinze jours merveilleux que je passai avec mon père qui voulait se racheter de sa conduite immonde de l'automne. Ma mère nous rejoignit pour 8 jours, et nous étions cette fois motorisés. Que des Solex, certes, mais nous n'étions plus tributaires des horaires de car.
En plus il fait beau et doux quasiment tous les jours, ce fut une parenthèse bienvenue.

Au retour, ce n'était plus ça. Les couples en avaient marre de "la bande" et préféraient - je les comprends - se retrouver en tête à tête. J'irai alors très souvent chez Danielle, écoutant Iron Butterfly (une chanson de 18 minutes) , Elvis et quelques autres. Nous discuterons énormément elle et moi. J'essayais de lui faire comprendre avec mes mots, mes pauvres mots de mec, que pour moi ce n'était pas facile, que j'aimerais tellement tomber dans ses bras mais que "quelque chose" m'en empêchait. Mais je ne connaissais rien de la psychologie féminine...
A tel point que vers la fin Danielle aura des doutes sur mon hétérosexualité ! Et il faudra que je m'invente un coup de foudre bidon pour une autre fille du TD pour faire stopper la rumeur naissante...!


De temps en temps quand même nous nous retrouverons à 6, dans un quartier où - je l'ignorais complètement - habitait celui qui allait devenir le parrain de ma fille.

Puis mai vit l'éclatement du groupe. Annie et Michel tinrent à m'accompagner pour passer mon concours professionnel, d'où dépendait ma future carrière.
Je devais les revoir trois ans plus tard, avec ma toute jeune première épouse, où nous partagerons un repas dans un resto sympa de la gare Montparnasse ("le Grenier") disparu depuis. Ils étaient toujours ensemble.

Et plus de 35 ans ont passé...



C'est par le site "copains d'avant" que je remarquai une certaine Annie N... qui avait fréquenté un lycée du XXème entre 67 et 70. A tout hasard, style Dubosc dans Sophie Boustier, je lui envoyai un message dans lequel je lui demandais grosso-modo si c'était pas elle la Annie avec qui nous allions au bar de l'Odéon avec 4 autres étudiants.
Et le lendemain elle me répondit, me disant que oui, c'était bien elle, et qu'elle était mariée avec deux enfants.

Et là, le plus beau. Un truc qui me fait rêver, moi la midinette masculine des blogs.
Car elle s'est mariée... avec Michel, celui de la fac. Le couple que j'ai vu se former sous mes yeux en 1970 est toujours là, 40 ans après... !
Il y a des choses qui vous réconcilient avec la vie. Ces deux-là n'auront donc jamais connu d'autre "partenaire" (beuark ce mot, ça me rappelle la belote) de toute leur vie.

Hélas, apparemment ils ne tiennent pas trop à me revoir, les appels du pied que je leur ai fait restant sans réponse. Mais je les comprends, nou nous étions quittés jeunes et insouciants (sauf moi lol), à présent nous sommes des presque-sexa avec un vécu très différent. Que pourrions-nous nous dire en dehors de "tu te rappelles à la fac quand..."

Je sais leur adresse mais je n'irai en aucun cas forcer leur porte !

Je vous embrasse.

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HIT-PARADE de SALUT LES COPAINS du 15 AVRIL 1965

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Je vous explique pourquoi beaucoup de hits sont de travers. Il se trouve que dans les années 2000;, j'avais acheté à un margoulin (il faut bien appeler un chat un chat) certains hits manquants pour 1 euro pièce ! Et voilà comment j'ai reçu la plupart de ces hits. Ceux du "margoulin" sont reconnaissables au numéro en haut à droite...

Bon, le hit proprement dit :

"Schmoll" alias Eddy Mitchell incontestablement numéro 1 avec 5 chansons classées.

Médaille d'argent Claude François avec 4 chansons.

A la 3ème place on trouve Johnny Hallyday, Frank Alamo et France Gall avec 3 chansons.

La jeune mariée Sylvie fait les frais de son mariage auprès des jeunes filles car elle se retrouve 6 ème avec deux chansons. Au même titre que Sheila, le jeune Adamo lui en pleine ascension, Dick Rivers, Françoise Hardy, Monty, Gillian Hills et Richard Anthony.

Monty traverse non pas encore l'enfer mais un petit désert ainsi que Hugues Aufray et Petula Clark avec une seule chanson classée, donc en 14 ème position.  Avec une seule chanson on trouve Sandie Shaw, Michèle Torr, les Faux Frères, Guy Mardel, Olivier Despax, Larry Greco, Tiny Yong, Ronnie Bird, Noël Deschamps, les Lionceaux et Michel Laurent.

Classés pour la première fois dans le hit : Lorne Greene, avec son célèbre Ringo, puis Laura Ulmer, la fille de...

Côté étranger les Beatles n'écrasent plus le hit, premiers bien sûr mais avec deux chansons.

Deux chansons aussi pour Georgie Fame (2ème) puis Roger Miller (3ème) .

Puis suivent les Stones, Herman's hermits, Diana Ross et ses Supremes, Wayne Fontana, Les Animals, les Kinks, Little Stevie Wonder, et deux nouveaux : Marianne Faitthfull et Bob Dylan.

Rendez-vous dimanche prochain pour mai 1965.

Je vous embrasse.

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HIT-PARADE de SALUT LES COPAINS du 15 MARS 1965

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Je l'avais scanné ainsi (voilà déjà quelques années) veuillez m'excuser de la présentation !

C'est Eddy Mitchell le king de ce mois-là avec 5 chansons.

2èmes avec 4 chansons Johnny Hallyday et Claude François.

4èmes avec 3 chansons Richard Anthony, Monty, Françoise Hardy, Ronnie Bird (au somment de sa gloire) et Pétula Clark.

9èmes avec 2 chansons Frank Alamo, Sylvie Vartan et Sheila.

12èmes avec une seule chanson Michel Paje, Michel Laurent, Hugues Aufray, Larry Greco, Dick Rivers et France Gall (tous les deux en pleine traversée du désert juste avant un come-back fantastique), Noël Deschamps, les Lionceaux, Jocelyne, Olivier Despax, Tiny Yong, Thierry Vincent, Gillian Hills et Danyel Gérard.

Avec une chanson classée toujours le fameux "Chouchou" (!).
Puis arrivée de trois petits nouveaux :
Les Faux Frères (top 32 avec mieux que ça) dont ce sera l'unique apparition.
Sandie Shaw (top 48 avec mais tu l'aimes) qui aura une carrière de 5 ans dans le hit, jusqu'en 1969 inclus.
• Et un certain... Adamo, qui n'était pas encore Salvatore, et qui déboulait direct au top 25 avec la nuit.

Côté étranger, les Beatles bien sûr (3 chansons)

Suivent à la seconde place les Rolling Stones, Les Kinks et Georgie Fame (2 chansons)

5èmes les Righteous Brothers, Pétula Clark, Roger Miller, Brenda Lee, Les Animals et Del Shannon.

A dimanche prochain pour avril 65.

Je vous embrasse.

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HIT-PARADE de SALUT LES COPAINS du 15 FEVRIER 1965

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A la première place Johnny retrouve son trône avec 4 chansons , toutes classées dans les 13 premières. Consécration pour Frank Alamo à la seconde place avec 4 chansons classées (dont un duo) et surtout la pole position, à mon avis sa plus belle chanson. Médaille de bronze pour Françoise Hardy, 4 chansons aussi. Et 4ème pour Pétula, 4 chansons dont une dans le hit étranger.

5èmes avec avec 3 chansons Richard Anthony et Monty.

7èmes avec 2 chansons Eddy Mitchell, Claude François, Sylvie Vartan, Thierry Vincent, Sheila, Dick Rivers et Ronnie Bird qui peu à peu gravit les échelons.

14èmes avec 1 seule chanson France Gall entre deux disques, idem pour Hugues Aufray. On trouve aussi Michel Paje (avec un "j"), Jean-Jacques Debout, Danyel Gérard, Noel Deschamps, Jacky Moulière, Aldo Frank, Christine Lebail, Guy Mardel, les Lionceaux, Audrey et Jocelyne.
Plus le fameux "Chouchou" !

28ème avec une place en duo le Petit Prince, que SLC a du mal à imposer....

Enfin, Henri Salvador à la 41ème place avec Cléopâtre, no comment !

Côté étranger, bagarre entre les premiers Les Beatles (3 titres classés) et les Rolling Stones en second (2 titres).
Suivent les Kinks, Chuck Berry, Roger Miller, Ricky Nelson, Brenda Lee, les Righteous Brothers, Del Shannon, les Animals.

A dimanche prochain pour mars 1965.

Je vous embrasse.

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avec un peu d'avance le HIT SLC d'AVRIL 1964

Oui, je pars quelques jours en vacances et le 15 je ne serai donc pas là...
Or je sais que certains attendent cette date avec impatience et je ne veux pas les faire languir !

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Le roi Johnny est toujours sur son trône mais avec seulement 6 chansons, et pas des mieux classées...
Sylvie à égalité avec aussi 6 chansons , Eddy Mitchell et Richard Anthony 3èmes avec 4 chansons,

Puis en 5) Cloclo, France Gall, Frank Alamo, Françoise Hardy, Pétula Clark, les Gam's, Jacky Moulière avec 2 chansons,

et en 11ème position  avec une seule chanson on trouve parmi les vedettes Danyel Gérard, Dick Rivers, Monty, Billy Bridge, Hugues Aufray les Surfs Lucky Blondo Jean-Jacques Debout Les Lionceaux et... Sheila, victime d'une campagne calomnieuse dans la presse de caniveau :(

Parmi les étoiles filantes, une chanson aussi pour Marianne Mille, les Keltons, le Petit Prince et Ariane.

Pas d'arrivée en ce mois d'avril 64 somme toute assez pauvre.

Côté "étranger", à présent que les français ont enfin découvert les Beatles, ceux-ci se taillent désormais la part du lion avec 3 chansons (sur 15) et les autres (Presley, Chuck Berry, Trini Lopez, Ray Charles, Cliff Richerd, Dusty Springfield, Gicliola Cinquetti et Buddy Holly) n'ont qu'une seule chanson de classée !

Rendez vous le 15 mai avec l'arrivée - discrète - de Thierry Vincent.

Je vous embrasse.

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HIT-PARADE de SALUT LES COPAINS du 15 JUIN 1965

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DEUX GROUPES SE FORMENT ...

Eddy Mitchell garde sa couronne avec 5 chansons classées.
Suivi par Johnny, Sylvie et Claude François avec 4 chansons classées.

5ème avec trois chansons Monty.

6 èmes avec avec 2 chansons Frank Alamo, Hugues Aufray, Françoise Hardy, Sheila, Richard Anthony, France Gall, et  Ronnie Bird.

13èmes avec 1 seule chanson Dick Rivers, Adamo, Petula Clark, les Surfs, Noël Deschamps, Jocelyne, Guy Mardel, Thierry Vincent, Yves et Patricia, Sandie Shaw, Laura Ulmer, Michèle Torr et Lorne Greene.

Quand aux "nouveaux", on note l'apparition du comédien Jean-Pierre Allane, mais aussi du compositeur Michel Legrand, et surtout d'une jeune femme de 23 ans, Chantal Goya...


Côté étranger, suprématie des Rolling Stones avec le numéro 2 et le numéro 12 (Satisfaction, qui sera leur plus gros tube) .
Viennent ensuite les Who (5èmes et 13èmes places), les Beatles se retrouvant avec la médaille de bronze.
Suivent Wayne Fontana, Tom Jones, Sounds Orchestral, Bob Dylan, Georgie Fame, les Kinks, les Everly Brothers, Martha and the Vandellas et les Searchers.

Nouveaux venus dans ce hit : les Moody Blues, qui allaient faire parler d'eux.

Je vous embrasse.

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HIT-PARADE de SALUT LES COPAINS du 15 OCTOBRE 1963

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Edith Piaf était morte 5 jours auparavant, Kennedy allait être assassiné 7 jours après...

En ce qui concerne le hit, côté français on note toujours la suprématie de Johnny (7 chansons classées). Sheila est 2ème avec 5 chansons. Sylvie Vartan est 3ème avec 4 chansons. Claude François, Eddy Mitchell, Dick Rivers, Lucky Blondo et Richard Anthony sont 4èmes avec 3 chansons.
Les 19 autres sont réparties entre des "grands" (Frank Alamo, Michel Laurent, Billy Bridge, Michel Paje, Danyel Gérard, Leny Escudero) et des espoirs, comme Michel Berger (!) Evy, Jacky Moulière.

Côté étranger, aucun artiste n'a plus de une chanson classée. Notons que les Beatles sont passés de la 10ème à la 8ème place !!! Ca tue les idées reçues ce genre de choses...

Rendez-vous le 15 novembre prochain.

Je vous embrasse.

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15/10/2012 | Lien permanent

HIT-PARADE de SALUT LES COPAINS du 15 DECEMBRE 1964

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Consécration de Richard Anthony qui garde la tête avec 4 chansons classées. Suit  Claude François avec 4 chansons aussi, mais moins bien classées, Dick Rivers Eddy Mitchell et Françoise Hardy

5 èmes avec 3 chansons Johnny, Sylvie Vartan (dont le n°1), Claude François, Monty, Frank Alamo (en duo)

10 èmes avec 2 chansons, Sheila (toujours victime de la fameuse "rumeur")  Hugues Aufray, France Gall, Pétula Clark et Danyel Gérard.

15 èmes avec 1 seule chanson Jean-Jacques Debout, Les Lionceaux, Michel Paje, Ria Batok, le Petit Prince, Jocelyne, Thierry Vincent, Guy Mardel, Noël Deschamps, Jocelyne et Michèle Torr.

Pas de nouvel entrant ce mois-ci.

Côté étranger, carton plein pour les Beatles avec 4 titres classés (sur 15). suivis des"Rollingstones" (sic) avec 3 titres, et en troisième les Animals avec deux titres. Un tiercé qu'on va retrouver longtemps... Elvis également 3 ème. Suivent Chuck Berry, Ray Charles et les Supremes.

A dimanche prochain pour janvier 1965.

Je vous embrasse.

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