Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/03/2011

Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : Frédéric FRANCOIS

Frédéric François est une exception dans cette saga. Car s'il se retrouve au milieu du classement sur la période considérée (1963/1974) sa carrière se prolongera jusqu'à... nos jours ! Il a sorti un CD en 2010 et était encore dans le top 50 en 1992 !

Mettons les choses au point tout de suite : je n'aime pas du tout son style. Et parmi mes quelques 15.000 chansons, je n'ai aucun titre de lui. Ce qui m'autorise à en dire du bien...

1er disque : Jean en 1970. Lequel va figurer dans le hit de SLC ! 18ème en février 70, rares sont ceux qui ont réussi à "caser" ainsi leurs premières productions.

1971, en revanche, ne lui sourira pas.
Il love you je t'aime au printemps et Ma chance c'est de t'avoir à l'automne resteront inconnues du grand public.

Pour 1972, ça sera sensiblement différent.
En avril il sort je voudrais dormir près de toi, lequel entrera dans le hit en mai, sera 8ème en août.
Début de sa période faste, celle où il va rivaliser avec les plus grands.

Septembre : son plus grand tube, laisse-moi vivre ma vie. Entré dans le hit en octobre, il y restera jusqu'au début mars, avec une place de numéro 1 à la clé, en décembre.

Mais cela n'est pas assez pour qu'il entre dans le Saint des Saints, le top 20 annuel des interprètes.

Il commence 1973 avec quand vient le soir on se retrouve, dont le refrain doit beaucoup à Jean-François Michaël (Ladybelle).
Direct numéro 2 en mars, ne pouvant doubler le prix des allumettes de Stone/Charden, il restera dans le hit jusqu'à début juin.
Numéro 2 également pour le disque suivant, un chant d'amour un chant d'été, qui restera dans le top25 pendant quand même presque 20 semaines.
Viens te perdre dans mes bras ne sera "que" 6ème en décembre et janvier 74.

Et pour cette année 1973, Frédéric François arrive à la 6ème place du classement annuel des interprètes, manquant de peu passer devant son homonyme Claude, 5ème cette année-là (si j'ose dire).

Si je te demande, sortie en février 74, va, comme ses petites copines, se retrouver à la seconde place fin avril. 16 semaines de présence dans le hit quand même.

Il est déjà trop tard ne restera en revanche que 5 semaines entre juin et juillet, avec une 5ème place.
Tu veux rester libre restera plus longtemps (de novembre à janvier) avec une 7ème place en décembre.

Pour cette période 1963/1974, il arrive 33ème. Mais cela ne signifie pas grand-chose, car il est nettement dans le peloton de tête entre 1972 et 1974, et surtout sa carrière ne va pas s'arrêter là, loin de là.

Je vous embrasse.

 

09/03/2011

Ouhans : le village des traditions

Hier soir, j'étais sur mon ordi, profitant goulûment de mon ADSL tout neuf.

Quand mon épouse est venue me chercher.
"Monte, des jeunes gens et jeunes filles veulent te voir".

Maugréant je ne sais quoi, je monte mon étage, et là je me dis qu'effectivement, si mon épouse ne m'avait pas appelé, j'aurais manqué quelque chose.

Hier, c'était mardi-gras, et ces enfants n'ont pas manqué à la tradition :

 

DSCN7293.JPG

 

Je ne sais pas vous, mais pour moi qui ai été élevé dans un placard à balais au sixième étage d'un immeuble Parisien, de voir que ces vieilles traditions sont toujours là (une des jeunes filles m'a dit "à partir de demain, on mange moins pendant 40 jours") m'a touché.

Les nouvelles modes artificielles n'ont pas pris ici : pas de sorcière le 31 octobre, ni de St Patrick le 17 mars.

Et c'est tant mieux.

Je vous embrasse

19:32 Publié dans beaux moments | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : ouhans

08/03/2011

La Marine gonfle sa voile

Dimanche, un sondage mettait Marine Le Pen en tête pour le premier tour avec 23%, devant ex-aequo Martine Aubry et Nicolas Sarkozy.

Mais ce sondage n'a que peu de valeur dans la mesure où ce ne sera pas nécessairement Martine Aubry qui représentera le PS.

Du coup, un nouveau sondage a été fait avec DSK au lieu de Martine.

Ca ne changerait rien, Marine encore en tête avec 24%, suivi de DSK à 23%, on se dirigerait vers un 21 avril 2002 à l'envers.

Or, selon moi, le premier tour verra s'affronter DSK (sans cela le PS n'a plus qu'à se dissoudre), notre Marine qui pète le feu, et.... Juppé.
Juppé qui n'a l'air de rien, mais qui petit à petit en poste à différents ministères, commence à faire son trou.
Mieux : c'est le seul qui oserait répliquer à Sa Majesté Sarko dans les débats officiels.

Je vais vous livrer mes pronostics, 14 mois avant l'échéance :

LE PEN - AUBRY (ou Hollande) - SARKO : second tour Le Pen - Aubry (ou Hollande)

LE PEN - DSK - SARKO : second tour Le Pen - DSK

LE PEN - AUBRY(ou Hollande) - JUPPE : second tour Le Pen - Juppé.

LE PEN - DSK - JUPPE : Vu que les trois arriveraient quasiment ensemble avec 23/24%, j'avoue que je ne me prononce pas, sur cette éventualité qui pour moi a toutes les chances de se réaliser.

Je vous embrasse.

 

14:38 Publié dans actualité | Lien permanent | Commentaires (4)

Un truc qui ne m'était jamais arrivé depuis 32 ans...

La photo de famille de mes collègues, chef compris. (mon épouse à droite)

 

DSCN7277.JPG

 

Mon dernier pot de départ date de septembre 1979, à Grenoble.
Millau (79/80) j'en suis parti dans un triste état (moins 30 kilos de janvier à juillet).
Embrun (80/87) j'aurais pu le faire mais dans le contexte de fermeture programmée du centre je n'en ai pas eu le courage.
Mende, inutile d'en dire plus..
Vannes, je voulais faire un pot, pour bien savourer mon départ, mais je savais que personne ne viendrait.
Quand à Biarritz, alors que j'avais été le seul à avoir tous mes collègues à ma table, il a suffi du retour d'une brebis galeuse et d'un néo-chef vraiment pas fait pour la fonction pour que je parte en courant.
Je reçois d'ailleurs toujours des mails du personnel de l'aéroport...

Enfin, ici, ayant été admis, respecté, aidé, j'ai pu terminer ma carrière en beauté.
Cette photo-là je vais la faire encadrer, tant je suis content qu'elle ait pu être prise.

Je vous embrasse

07/03/2011

4 mois et demie de bas-débit : étendue des dégâts

Cica-Liméro est de retour !

A présent que j'ai retrouvé l'ADSL, je me sens un peu comme un conducteur de Ferrari sur une départementale. A savoir que, pendant ces 4 mois et demie où j'ai été, entre mon bas-débit et mes aller-retours à Lons le Saunier, coupé du monde virtuel, très absent par rapport aux mois précédents.

Et que parmi ceux qui me suivaient, ça a fait de gros dégâts, peut-être irréparables.

Certes, si je regarde le nombre de visiteurs et de pages lues, je n'ai pas de quoi m'affoler, malgré une lègère baisse ce mois-ci. Mais je reste avec une "courbe de tendance" en montée. Ce qui me rassure quand au contenu de mon blog, qui n'est donc pas en cause.

Mais c'est quand je regarde ce que sont mes amis (par ce vocable je désigne ceux qui venaient et me commentaient) devenus, ceux qui m'avaient suivis dans l'entreprise périlleuse Hautetfort, plus ceux qui m'avaient rejoints, captivés par mes humbles écrits, un doute effroyable me vient.
Je ne citerai pas leur nom, ne voulant stigmatiser personne.

Déjà, quitter Psychologies.com avait signé pour moi la perte de pas mal d'amis. D'une centaine j'étais passé à une trentaine.
Ceux-là savaient pourquoi j'étais parti, et que ce n'était pas une foucade de ma part.

Là, j'avais en trois mois (de mi-juillet à mi-octobre) réussi à intéresser cette trentaine de personnes, à laquelle s'est ajouté une bonne vingtaine - dont CriCri qui a été vraiment mon pilier numéro 1 -  qui m'ont fait l'honneur de me lire et de me commenter.

Je ne les oublie pas et je leur dis un grand merci.

Certes, depuis ce 21 octobre, quelques-uns sont venus. Même revenus. Comme Sympho 2.

Mais en revanche, beaucoup sont partis.

De la cinquantaine ne me reste plus que 10 amis....

Sans doute les autres se sont-ils lassés de mon blog, que je n'alimentais plus comme avant, ou alors ils m'en voulaient (certains l'ont carrément écrit) de ne pas passer sur le leur.

Savent-ils, ceux-là, ce qu'est le bas débit ?
Pour en avoir une idée il faut savoir que pour écrire une note et la vérifier, la corriger éventuellement il me fallait au minimum 1h30 !

Bref, je n'insisterai pas sur ceux qui ont "quitté le navire", mais en revanche, je dis un grand merci aux dix d'entre eux qui sont restés. Encore un et on peut faire une équipe de football !

Je vous embrasse.

 

18:29 Publié dans Blog, ceux que j'aime, moi | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : internet

06/03/2011

Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : Claude François - III

On a vu que Claude François avait réussi à bien passer l'écueil de l'année 72, qui a vu tant de talents éclore mais aussi pas mal de stars confirmées trébucher.

En février sort Celui qui reste, qui fera moins bien que son lundi au soleil, 3ème en mai.

Je viens dîner ce soir, chanson complètement formatée dans le moule musical 1973 sort en mai, et ne restera pas moins de 22 semaines dans les 10 premières ! Avec à la clé une médaille de bronze en septembre.

En revanche, A part ça la vie est belle ne restera qu'un mois dans les 25 premières, avec juste une 6ème place express en novembre.

Pour clore cette année 73, il va frapper un grand coup, qui va sauver son année.
Chanson populaire (plus connue sous le titre ça s'en va et ça revient) sort en décembre. Sur le podium mi-janvier, numéro 1 ensuite pendant 4 semaines.

Mais en cette année 73, il recule à la 5ème place des interprètes, derrière... Stone et Charden et Patrick Juvet, un classement qui verra l'arrivée de Frédéric François (mon prochain "client") Michel Chevallier, Alain Chamfort, Crazy Horse, Daniel Guichard, Pierre Charby et Art Sullivan. que du sang neuf, et c'est déjà beau que Clo-clo ait pu s'accrocher aux branches.

Il n'attend guère entre deux disques, et c'est en février que sort une de mes préférées, Shalala, adaptation des Carpenters. 19 semaines dans le hit, mais seulement une 4ème place, dès sa sortie.

Le mal-aimé sort en juillet, et arrivera premier en septembre.

Enfin le téléphone pleure, sorti en octobre, restera dans le hit de SLC jusqu'au début mars, numéro 1 bien sûr, en décembre.
Mais juste un mois, alors que niveau ventes, c'est le record absolu pour Claude François : près 3 millions de disques vendus. On sent déjà qu'il y a un léger décalage entre les ventes et le classement SLC.

Dans ce classement, il est  4ème interprète de l'année 1974.

Et pour la période 63/74, il est évidemment numéro deux, derrière l'inatteignable Johnny.


Et après, fini !
Il ne sera plus classé dans le hit, qui pourtant va durer jusqu'à mi-76.
La raison ? Cloclo avait créé le magazine Podium, qui commençait à piquer des parts de marché de plus en plus importantes à l'institutionnel Salut Les Copains, lequel a purement et simplement décidé de boycotter de son hit tous les tubes de Claude François !!

Et c'est la raison pour laquelle ma "saga" ne porte que sur les années 63 à 74, car ensuite on ne peut plus comparer.

Toi et moi contre le monde entier aurait , en mars 75, mérité d'être classé (les chansons gna gna ça marche toujours) de même qu'en juin le chanteur malheureux. Où s'en aller, à l'automne aurait aussi été dans les 25, pourquoi pleurer sorti en décembre également.

De même pour 1976 que 17 ans sorti en février, Sale bonhomme sorti en mai et surtout cette année-là, qui à coup sûr aurait mérité la première place. Du reste reprise avec succès dans les années 2000. Et, tant qu'on y est, sur le même disque, la solitude c'est après....

Rendez-vous dimanche prochain pour un homonyme, Frédéric François, qui lui aussi continue de sortir des disques !

Je vous embrasse

04/03/2011

ADSL : C'est bon !

Malgré ce que m'avait dit une conseillère Orange tout à l'heure, j'ai quand même voulu voir si, pourquoi pas, ma ligne ADSL était mise en service.

Je rebranche la box, et O surprise, je vois un voyant vert s'allumer sur "connexion internet".

N'en croyant pas trop mes yeux, je me connecte.

Youpi ! C'est bon....

Je mesure le débit de ma ligne  : 16 méga !!

Mais, quand même un petit hic : pas de téléphone...

Pas trop grave dans la mesure où je suis dans la même configuration qu'avant : soit téléphone soit internet. Sauf qu'Internet me sera servi 300 fois plus vite !

DEMONSTRATION : pour arriver à cette page, auparavant je devais patienter au moins 4 à 5 minutes.

A présent, en même pas une seconde c'est fait.

 

Enfin !!

 

Je vous embrasse

 

03/03/2011

Ce soir c'est la quille !

Ma carrière s'est terminée tout à l'heure à 17 heures.

Tel que je me connais, je m’étonne de mon relatif détachement…
Il fut un temps où j’aurais solennellement fait le compte à rebours.

Mon dernier voyage à Lons pour aller bosser, la dernière fois que je me réveille pour accomplir ma journée, mon dernier repas pris là-bas, mon dernier bulletin (et oui, l’avantage de la retraite c’est que dorénavant je suis libéré de toute obligation de réserve. Mais soyons prudent quand même dans un premier temps…), la dernière fois que je classe les papiers avant de partir…

Oui, il fut un temps où j’aurais ressenti tout ça, où cette journée m’aurait torturé, soit en bien soit en mal. Où j’aurais fixé l’horloge.

Or là je me sens détaché, vraiment. Cette journée fut pour moi presque ordinaire, le trajet du retour comme d’habitude.

Du reste tout le monde me le dit, à commencer par ma fille : « alors, comment tu te sens ? » Comme si je venais de passer une épreuve difficile.

 

J’ai quelques éléments de réponse.

La première, la fondamentale, c’est que si professionnellement j’ai fini ma carrière, je n’ai rien accompli d’irréparable.

Je m’explique.
D’abord, pas de déchirement. Cette fin de carrière fut douce, et demain sera la première fois depuis…1979 (!) où je ferai un pot de départ. Je sais que je peux retourner voir les collègues quand je veux, je serai toujours bien accueilli.

Ensuite pas d’éloignement. Je bossais en Franche-Comté, j’habite toujours en Franche-Comté.

Egalement, grâce à Internet, je pourrai – un peu moins bien, c’est vrai – continuer à pratiquer un métier qui a toujours été une passion depuis mes 11 ans.

 

Et puis aussi, j’ai le cuir un peu tanné !

1997, je quittais, par un coup de pied au cul, le département (la Lozère) que je chérissais à l’époque le plus au monde depuis qu’à mes 19 ans je l’avais découvert et où je comptais finir mes jours.

1998, j’allais enterrer ma maman. Je reverrai également toute mon existence ce voyage interminable en deux étapes, passant par Nantes, Niort, Limoges, Brive, Rodez, Millau. 
Cafetaria à Niort, je peux presque détailler le menu, Hôtel à Rodez, je peux aisément décrire la chambre.
Inlassablement, j’avais une petite voix intérieure qui me répétait  «tu es désormais orphelin »
Et oui, même à 47 ans on peut être orphelin. Il n’y a pas d’âge pour de telles choses.
Je reverrai toute ma vie cette camionnette Renault Express grise, de laquelle on a extrait le cercueil, à côté duquel je suis resté assis pendant toute la messe, à côté de mon père et de ma filles effondrés et en larmes. Moi je ne pleurais pas, j’avais dépassé ce stade. Il me faudra attendre quelques mois avant d’y arriver. Je serai du reste un vrai pro ensuite !

Je savais donc que plus jamais je ne pourrai parler avec elle, l’embrasser.

2003. Le jour où j’ai décidé de quitter cette vallée de larmes. La suite logique des deux épisodes précédents.
Certes, quand j’ai avalé – en trois étapes – mes 35 comprimés, je n’avais pas reculé. Mais au moment où je commençais à « plonger », alors là j’ai pris conscience que plus jamais je ne reverrais ma fille. C’était la seule chose qui à l’époque pouvait m’accrocher à la vie. Je me suis alors levé et suis allé dans sa chambre pour l’embrasser. Elle dormait, n’a rien vu. Je pleurais…

Alors, quand on a subi de tels chocs, le reste est finalement secondaire.

Aujourd’hui, si certes une page se tourne, il n’y a pas de véritable «plus jamais ».

Peut-être que je réaliserai dans quelques mois, quand je me dirai que finalement, ces vacances sont vraiment longues…
Mais pour l’instant, pas d’état d’âme. Je ne me sens pas soulagé comme j’aurais pu l’être à Vannes, je me sens pas frustré non plus comme j’aurais pu l’être voici deux ans, quand je pouvais faire mon métier à fond.

Ne manque plus que l’ADSL ! Mme Orange devait m’appeler à 19h, j’ai attendu longtemps son coup de fil…

Demain ça va ch… !

Je vous embrasse. 

21:17 Publié dans moi, psy | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : retraite