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14/08/2011

Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : MARTIN CIRCUS

Les Martin Circus, composés de Gérard Blanc, né le 08/12/1947, Alain Pewzner, né le 03/04/1948, Sylvain Pauchard, né le 21/09/1950, René Guérin, né le 08/06/1949, Bob Brault, né le 20/08/1945 et Gérard Pisani, né le 10/07/1941, ont fait leur premier 45 tours en 1969. Il sera d'emblée classé dans le hit de SLC. C'est du reste le morceau d'eux que je préfère, tout tremblant de fièvre, n°23 en octobre 1969.

Pour 69, ils sortent également le matin des magiciens, 18ème en février 70.

En 1970 ils ne sortent qu'un disque, Dis-moi, qui n'aura pas l'honneur de figurer dans le hit.

Jusque là les Martin Circus sont tout à fait inconnus du Grand Public.

Mi-71 ils enregistrent je m'éclate au Sénégal, qui comblera cette lacune. Côté hit de SLC en revanche, pas mieux que la 13ème place.

Malgré cette chanson ils ne seront pas dans le classement annuel des interprètes, ni cette année-là, ni les autres.

Certes ils resteront - de justesse - le premier groupe de rock des années 70, devant Triangle, mais sans grand mérite vu que la place était vacante à l'époque. Téléphone n'arrivera qu'en 1978, Trust qu'en 1979. Les Variations sont restés au niveau de la confidentialité.

Toujours en 71, je danse comme un pingouin ne sera pas classée.

En 1972, les indiens du petit matin font un bon petit succès, restent 4 mois dans le hit, dont une belle 10ème place en juillet.

Toujours en 72, sort il faut rêver, qui sera aux frontières du hit (25ème) en janvier 73.

En 73, je me suis retrouvé en tutu ne passionne pas les foules, mais people réveillez-vous a un petit succès (21ème en août).

Martin Circus n'est pas un groupe à tubes, à trois exceptions près, et se balade très souvent tout près de la frontière du hit-parade.  Parfois en dehors, dans l'antichambre (Français français en 73, un coin qui sent le foin en 1974) parfois juste dedans comme l'accident heureux 25ème en novembre 1974.

En cette année 1974 ils enregistrent aussi Docteur, de la même veine que le Sénégal, mais sans succès.

Bref, sur les années 63 à 74, ils se classent 37èmes interprètes, 2ème groupe derrière les Sunlights, précédant Il était une fois.

Et ensuite ?

Ils vont décoller, avec une recette qui ma foi marche assez souvent : massacrer les succès anglo-saxons parvenus jusqu'à nous.

Premier coup, c'est les Beach Boys avec leur magnifique chanson Barbara Ann qui va se faire tronçonner par la reprise Marylène en 1975.
Là c'est le tube, SLC le classera pendant 5 mois, de juin à octobre 75, avec un numéro deux en septembre. Pour moi, qui adorais la musique des Beach Boys, j'ai eu du mal à voir traduire Ba ba ba Barbara Ann par Marylène tu es ma reine....

Voyant que la recette marche, cette fois-ci c'est I get Around des mêmes Beach Boys qui est massacrée. (On peut entendre un morceau de I get Around dans RockCollection de Laurent Voulzy).
Là, ça s'intitule Bye Bye Cherry.  5ème en février 76 :(

Vont-ils persister ? Et oui ! Toujours les Beach Boys (et Frank Alamo). Loop de loop est devenu Si tu me loupes. Ils n'obtiendront cette fois que la 16ème place. Ca ne marche pas à tous les coups...

76, toujours, tu joues ton coeur ne marche pas.

Mais le disque enregistré en janvier 77 restera 8 mois dans les tablettes, de janvier à août 77, avec une 3ème place en avril. Toujours le même style, Drague Party ne sera pas dans l'anthologie des plus belles chansons.

77 toujours, comme au bon vieux temps du rock and roll, mais pas de classement, de même que rock n roll circus.

Rien non plus en 1978 avec j'en perds mes baskets.

Mais quelque chose se produit la même année. Les Martin Circus se (re)mettent à faire des chansons d'amour !
Fini le Sénégal, Marylène et autres Drague Party. Et puis tu t'en vas décroche une 6ème place bien méritée.

Hélas, le public ne suivra plus. Pour lui, Martin Circus c'est de la chanson pour noces et banquets, rien d'autre. Pour m'en aller plus loin en 1978 ne marchera pas, ni la même année - pour essayer sans doute de renverser la vapeur - notre meilleur copain c'est Tintin.

A partir de là, leurs disques vont devenir des "collectors". Shine baby shine, de 1979 se négocie dans les 5 euros...

Bains-douches, de 1980, 8 euros. Idem pour Bingo-Banco sorti en 1981.

Tous ces disques connaîtront un bide éclatant, et j'en serai une preuve vivante quand, animateur de radio en 1983 on me demandera leur disque Solange... J'étais très étonné que Martin Circus fasse encore des disques !!! Et pourtant Solange a existé.... De même que, deux ans plus tard Trop sentimental.

Le groupe se délite. Sylvain Pauchard et Alain Pewzner quittent le navire en 1985, alors que Bob Brault est devenu depuis quelque temps le guitariste d'Hervé Cristiani.

C'est donc la séparation...

Et le seul "vestige" du groupe se nomme alors Gérard Blanc (décédé en 2009) Qui se met à chanter de fort belles chansons, presque à l'opposé de celles du Circus.
Pourquoi ?

Ca, c'est une autre histoire....

Rendez-vous la semaine prochaine pour un "cas", que je traiterai en deux parties.
Un "cas", car cette dame a quand même vendu de par le monde plus de disques que Johnny Hallyday. Mais à SLC on ne savait pas où la "caser"... Tout comme Dalida. Aussi, dans le classement par interprètes vais-je la semaine traiter de la numéro 43 pour SLC entre 63 et 74. Alors que, côté ventes de disques en France elle est numéro 1 pour cette époque !

J'ai nommé Mireille Mathieu.

Je vous embrasse

12/08/2011

sortie demain finalement

C'était prévu pour cet après-midi, mais ils ont encore quelques examens supplémentaires à faire.

hier, j'ai été la voir deux fois. Limitées à 1h20 pour cause de disque de stationnement (ne me parlez pas du parking souterrain de l'hôpital de Pontarlier !!) .

Première fois, balade dans les couloirs.
Seconde fois, sortie dans la cour de l'hôpital. L'air frais lui a filé une bonne claque.

Entre les deux fois, balade autour de Pontarlier.

J'ai voulu revoir un endroit où j'avais traîné pour la première fois mes guêtres voici 41 ans. C'était en solex.   http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/09/01/premie....

J'avais 19 ans et demie, et j'avais cru apercevoir derrière les sapins un espèce de truc blanchâtre.

Depuis, vu tous les belvédères que j'ai arpentés dans la région, je peux dire que je suis un fan du "truc blanchâtre" !

Mais hier, j'avoue que j'en suis resté sur le cul. Voilà (le zoom est très très raisonnable) ce que j'ai vu, sur le sommet de l'Herba (1302m), inconnu des guides :

DSCN0013.JPG

Encore mieux qu'à Lons le Saunier, où j'étais pourtant plus près, mais aussi beaucoup moins haut. Et le Géant ressortant derrière une forêt de sapins, c'est là qu'on peut vraiment dire que la Nature est belle...

je vous embrasse.

11:23 Publié dans beaux moments | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : épilepsie

10/08/2011

Mes moments de vie tranquille

Je viens de faire le compte, mes moments de vie tranquille, pépère, ne représentent que 30% de celle-ci !

Décompte :

- Néant pendant mes années école-lycée (jusqu'à mi 1970), que j'ai toujours considérées comme un stress permanent.
- Ce fut cool pendant la fac (mi 70/mi 71), mais j'étais sous le coup de ma première rupture sentimentale.

- En revanche, oui pour mon année d'école pro, puis l'été le plus fabuleux que j'aie connu, suivi de trois mois de rêve à bosser dans un endroit magique (le Mont-Aigoual), avec le soleil levant sur les Alpes et le soleil couchant sur les Pyrénées ! septembre 1971 à novembre 1972 : 15 mois.

- Puis ce fut l'année horrible du service militaire, jusqu'à fin novembre 1973.

- Ensuite, de nouveau de super-mois, alors que je bossais à Orange (il faudra que je vous raconte l'anecdote) en décembre 73 et janvier 74. 2 mois.

- Puis ce fut le retour forcé vers la capitale, que je pensais avoir quittée pour de bon, cela jusqu'en septembre 1975 où enfin je rejoignais mon affectation obtenue pourtant.... à l'été 73.

- Suivent là, ma plus grande période "pépère", 4 ans de vie commune avec ma première épouse, malgré les menaces de nos parents sur notre jeune couple et la vache enragée que les mêmes parents se faisaient un plaisir de nous voir avaler. Là on comptera 50 mois, jusqu'en novembre 1979.

- Ma première épouse m'abandonne fin décembre, et je vis une année de cauchemar jusqu'à l'arrivée à Embrun dans les hautes-Alpes en 1980. Mais tout seul, c'était un calvaire. Puis rencontre avec une petite garce qui m'a pris le temps de faire revenir son mari volage, la vie recommence à être sympa vers février 1982.

- Suit le temps de la radio (82/83) la rencontre avec ma seconde épouse (83) la lune de miel, la naissance de notre petite fille (84).

- En septembre 1985 cette belle série s'interrompt avec d'une part la sale maladie de mon épouse et d'autre part, le harcèlement dont je suis l'objet de la part de la belle-famille. Phénomène récurrent, à chaque fois pour la même raison : les parents n'acceptent pas que leur fille, qu'ils ont toujours considérée comme une ratée ayant besoin de leurs crochets, puisse trouver le bonheur avec un homme. Ce fut le cas avec mes deux épouses, mais avec Nathalie aussi.

Donc, la "belle période" a duré de février 1982 à août 1985. 42 mois.

Ce n'est vraiment qu'en 1988 que les crises s"espacent et que les beaux-parents me lâchent. Nouvelle période "pépère" jusqu'en août 1992. Date où je rencontre Nathalie.
Cinq ans magiques d'intensité amoureuse, mais très stressantes !

Janvier 1988 à août 1992 : 56 mois.

1997/2003  : harcèlement à Vannes.

2003/2005 : maniaco-dépression.

2006 : terrible opération de mon épouse, viol de mon blog par ma hiérarchie, éjection du Pays Basque.

De nouveau, en mars 2007, avec mon arrivée à Lons le Saunier, a commencé une belle période.
Qui dure encore aujourd'hui.

53 mois.

Total : 18 ans et 2 mois. Soit tout juste 30% de ma vie.

Et donc, 70% vécus dans le stress !

Je vous embrasse.

10:36 Publié dans beaux moments, moi, psy | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : bonheur

08/08/2011

Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : Herbert LEONARD

Herbert Léonard est né le 25 février 1947.

Premier disque, en 1967, et déjà dans "l'antichambre" ! Il rate de peu le top avec une 26ème place en août avec si je ne t'aimais qu'un peu. La face B est beaucoup passée en radio : il serait doux d'être aimé par vous.

Le disque suivant, sorti en septembre, entre lui dans le top. Il avait choisi d'adapter une chanson anglaise très populaire, somebody to love, qui est devenu pour un peu d'amour. 11ème en décembre.

1968. Toujours à l'affût des cartons anglais, il adapte cette fois herman's hermits avec quelque chose tient mon coeur, en janvier. Gros tube à la clé avec pas moins de 6 mois de présence dans le hit, jusqu'à la fin de l'été, avec une probable troisième place fin mai.

Mais ce n'est pas fini. Le disque suivant est bien français, celui-là. Pour être sincère sort justement en mai, et se retrouve 4ème en août. 2 chansons dans les 15 premiers du top du 15 juillet !

Et ce n'est toujours pas fini... les yeux de la nuit se classeront 17èmes.

Il neigeait sur le Danube bleu, sorti en septembre, ne sera pas classé.

Pour cette année 1968, Herbert Léonard est le nouvel arrivant du top des interprètes, où il figure désormais à la 12ème place. Mais ce sera la seule année où Herbert figurera dans ce classement SLC.

Sorti l'année d'avant, mais comptant pour 1969, oui dans ma vie se classera 9ème.

Une de mes chansons préférées à l'époque (j'achèterai le disque) sortira à l'été 69 : où est la fête suzie ? Mais ne sera pas classée. Avec la face B, il participe lui aussi à la vogue "Hair".

Le printemps ne viendra pas, sorti en décembre, obtiendra tout juste une 21ème place.

Les seventies.
Pauvres pour Herbert Léonard qui va accomplir une terrible traversée du désert.

Pour 1970, seule Corrina sera classée, tout juste (24ème) en novembre.

Pour 1971, du blé du jonc des radis semblera être un come-back d'Herbert, puisque classé 4 mois, entre novembre 71 et février 72, 15ème pour ce mois.

Terminé pour la première partie....

Pour ce qui est des années 63/74, il se classe...35ème !

 

Et ensuite ?

Ensuite, après une longue traversée du désert, Herbert Léonard fera un retour incroyable.

Mais ses disques des années 70 ne se vendent pas. Comme Notre histoire et mon amour d'hier (1971), puisque je t'aime ma vie recommence, si on te laisse, une fille en mon coeur et je cherche un visage (1972).

Trois ans d'interruption pour le retrouver en 1975 avec Sky mon vieux cheval, en 1976 mon fils et j'appelle, en 1977 je suis Dieu dans mon Eglise.
Il n'échappera pas aux réenregistrements de ses vieux tubes pendant la mode rétro de 78/79, en vain.

On croit Herbert Léonard mort et enterré au début des années 80.

Mais en mars 81, il fait appel à un auteur assez spécial.
Il a animé le hit parade de RMC.
Il est - actuellement - animateur de l'émission la plus célèbre du petit écran.
Je suis, je suis.... Julien Lepers !!!
Lepers qui avec deux autres auteurs compositeurs lui écrira pour le plaisir. Sortie en mars donc, cette chanson arrive 2ème en mai, et décroche enfin la première place en juin !

C'est un disque que ma foi, j'ai dû écouter environ 500 fois ! Non, pas pour le plaisir ! L'autre face...

Herbert est remis en scène. Les années 80 seront ses meilleures.

L'année suivante - désolé M. Lesueur - il est dans le peloton de tête dans à peu près toutes les radios avec ça donne envie d'aimer.

Drame de ma vie (d'animateur): Alors que sort ça pleure pas un homme, fin 82, son agent vient voir la petite radio où j'officie comme "interwiever de vedettes" (entre autres) et nous promet sa participation. Hélas, il ne viendra pas..

Premier duo en 1983 avec Julie Pietri (amoureux fous). Encore numéro 1, en octobre.
1984, des raisons d'espérer, toujours avec des paroles de Julien Lepers.

1984, second duo, cette fois avec avec Nathalie Lhermitte, Tendrement.

Puis la bande originale du Dallas Français, Châteauvallon : Puissance et gloire. 6ème du top 50 français le 10 mai 1985.

Après une nouvelle éclipse de deux ans, Léonard trouve un filon : la chanson érotique suggestive.

Quand tu m'aimes est ainsi n°2 derrière la jeune Vanessa Paradis le 12 octobre 1987.
Pour celles qui ne connaissent pas, morceaux choisis :
Je n'ai qu'un pays / Celui de ton corps / Je n'ai qu'un peché / Ton triangle d'or
(...)
Et soudain tu trouves / La caresse ultime / Qui arrache en moi / Un cri de victoire...

Le disque suivant, sur des musiques érotiques est du même tonneau. 16ème seulement le 24 janvier 1988.

Qu'importe, il continue ! 8ème le 21 août 1988 avec tu ne pourras plus jamais m'oublier.

9ème le 28 novembre de la même année avec laissez-nous rêver.

En 1989 12 ème place le 7 juillet pour Jaloux de vous.

En 1990 11ème place le 2 septembre pour finir la nuit ensemble.

Il frôle la correctionnelle le 20 janvier 1991, arrivant de peu (24ème) dans le top avec entre tes mains.

En 1992 il est 15ème le 19 janvier avec Parlons d'amour.

Parenthèse de 3 ans, puis il sort un album-canon (que je possède) d'où est extraite je serais fou de l'oublier, qui arrive à la 6ème place le 30 juin 1995.

Plus rien pendant 4 ans ensuite, en 1999 il adapte ils s'aiment, qui ne sera que dans l'antichambre.

4 ans se passent de nouveau, et on le retrouve en 2003 avec Julie Pietri - comme 20 ans auparavant - mais cette fois, pas de numéro 1 à la clé, ça ne marche pas pour Orient-Express, toujours dans la fameuse antichambre.

Et malheureusement, il rejoint en 2010 l'hospice à chanteurs, la tournée Age tendre et tête de bois, qui signifie qu'il se tourne désormais vers le passé.
Illustre passé, car Herbert Léonard est un des 13 interprètes français à avoir couvert 5 décennies.

A la semaine prochaine pour le plus grand groupe des années 70, Martin Circus.

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Pour en revenir à "autre chose", tout va bien pour mon épouse, qui devrait arriver à Pontarlier demain.
Je vous embrasse.

Nous ne finirons peut-être pas nos jours à Ouhans

Note certainement écrite sous le coup de la colère, que peut-être j'effacerai, mais ce soir, vu le peu de sollicitude apporté par le voisinage, je pense que la messe est dite.

Certes, les premiers jours, sous le coup de l'émotion, c'était presque le défilé. Les voisins, ayant vu le samu, les pompiers et l'hélicoptère, sont venus poliment m'assurer de leur soutien.

Mais depuis deux jours, rien.

Enfin si. Un seul. Quelqu'un qui ne nous adressait que rarement la parole quand tout allait bien, et qui, régulièrement (il est encore venu tout à l'heure) vient prendre des nouvelles.

Sinon, rien.
La "grande amie" de mon épouse ne donne pas signe de vie.
Le voisin serviable d'à côté (il nous a pas mal de fois dépannés) est invisible, alors que d'habitude on le voit avec son épouse devant sa maison.
Les voisins de l'autre côté, qui pourtant nous avaient fait passer la soirée avec eux il y a à peine 10 jours, silence radio.

Etc etc....

Je ne pense pas que ce soit dirigé contre nous. C'est dirigé "contre la maladie", un truc qui est hors normes dans les petits villages. Jadis, les épileptiques étaient brûlés, là ils ne le sont plus mais ignorés, redoutés.

Je me souviens de là où nous avons vécu "avant".

Lons le Saunier, je n'avais pas une minute à moi quand mon épouse était à l'hôpital, tant mes voisins venaient demander des nouvelles. Et aussi des collègues.

Biarritz, ou plutôt Boucau. Nos voisins immédiats - avec lesquels nous correspondons toujours - étaient aux petits soins pour moi , et pour elle quand elle revenait.

Vannes ? RAS, pas de crise.

Mende. Là aussi, on voyait le "réseau" se créer autour de cette sale maladie. Et j'avoue que je n'ai pas honte de dire que c'est notre voisine du dessous, côté gauche, qui rendait le plus souvent visite à mon épouse malgré sa hantise des hôpitaux. Comment s'appelait-elle déjà ? Ah oui, Nathalie...

Bref, cet "épisode" surgissant alors que nos sommes des "jeunes" retraités me fait trop souvent penser à l'égoïsme des gens du Sud, qui savent ouvrir les bras mais pas les refermer.
2 personnes à l'enterrement de ma mère, 0 à celui de mon père.


Si la même chose arrivait dans 20 ans, c'est à dire à un moment où je ne pourrai plus (raisonnablement, certains dangers publics octogénaires voire + me font préciser la chose) conduire et donc aller voir mon épouse quand elle sera hospitalisée, me font dire qu'à cette date-là, si nous sommes encore en vie, nous aurons quitté le village, sauf miracle.

Oui, il peut y avoir un miracle, comme celui, demain, d'une fraternité retrouvée. mais au fond de moi je n'y crois plus. Nous ne sommes pas d'ici, nous sommes de nulle part finalement.

Si, mon épouse est Normande, mais je ne la vois pas revenir dans un endroit où, par deux fois, en 1982 et 2004 on l'a fichue dehors.

Moi je puis parisien, mais comme je l'ai écrit voilà peu, je ne reconnais plus ma ville.

Voilà ce que je ressens profondément en ce 8 août 2011 où je suis tout seul dans ma cave, où personne - sauf l'ami Claude dont je parle un peu plus haut - n'est venu prendre de nouvelles.

Je sais très bien qu'à son retour, les grands fla-flas reviendront, tout le monde sera autour de mon épouse, lui disant "on a beaucoup pensé à toi, tu sais..."

Oui, mais peu sont venus faire les 180 km de Dole pour voir quelqu'un dans le coma.
Peu sont venus à Besançon pour voir la résurrection de mon épouse.

Un seul : moi. Et c'était mon devoir.

Mes soutiens ? Ils sont venus, comme depuis 8 ans, du Net. De ce fameux "ordinateur" qui est la hantise de mon épouse et qui pourtant nous a bien des fois sauvé la mise.
Même Caroline Moireaux, la jeune Jurassienne qui a entrepris de faire le tour du monde à pied en 10 ans nous a soutenus !!!
http://www.facebook.com/patrick.cicatrice#!/caroline.moir...

Je pense qu'en revanche, pour préserver l'avenir, ils seront quelques-uns à venir la voir à Pontarlier. Ma foi, passer à l'hosto après les courses chez Leclerc, ça ne mange pas de pain...

Je vais me coucher, je suis fatigué. Et de toutes façons, en dehors du chat qui miaule 24h/24 (sans aucune raison) personne ne me dérangera...

Je vous embrasse.

16:54 Publié dans détresse, détripage | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : ouhans

07/08/2011

Retour de Besançon

Bonnes nouvelles de retour du CHU de Besançon.

CHU dont les panneaux n'incitent pas à y aller

minjoz.jpg

Surtout si on a droit à tout ça dans l'ordre !!!

Elle reparle normalement (enfin, comme "avant" sa crise et "après" mars 2006) a repris totalement ses esprits et s'alimente également normalement.

Ne reste plus pour elle à sortir de son lit, ce qui sera vraisemblablement fait demain, avant son transfert à Pontarlier mardi ou mercredi, avec un retour espéré vendredi soir.

Il ne lui restera plus aisni qu'une grosse semaine avant l'arrivée de notre fille, puis ce sera notre "tour de Bretagne", suivi de peu par la Nuit Blanche à Paris. Elle aura de quoi se changer les idées.

Normalement (je les ai menacés de poursuites judiciaires dans un courrier posté le jour de la crise de mon épouse, le raccordement des panneaux sera fait demain.

A tout à l'heure pour Herbert Léonard. The show must go on !

Je vous embrasse.

18:48 Publié dans actualité | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : hôpital

06/08/2011

Fausse note

Il est assez cocasse de s'apercevoir que c'est un "truc" créé et financé par les Etats-Unis (les agences de notation) qui vont dans un premier temps provoquer une crise majeure aux Etats-Unis (l'une d'entre elles vient de s'apercevoir que les USA était criblés de dettes. Moins qu'en 2008....), puis par effet de domino la planète sauf les Créanciers en Chef dont la Chine, qui sait y faire dans le jeu trouble.

Voyons. Imaginez que vous créiez une entreprise. Et que dans cette entreprise vous créiez un "évaluateur", genre 60 millions de consommateurs, dans le but d'estimer le potentiel des autres entreprises. Pour vous alerter, au cas où....

Vous, pendant ce temps, vous accumulez dette sur dette, vous vivez aux crochets de pas mal de banques.

Et O surprise, votre évaluateur, le vôtre, celui que (directement ou indirectement) vous avez financé, vous crache dessus et se met à vous saquer !

Tu quoque, fili ?

C'est ce qui se passe aux USA. Des entreprises privées (les agences de notation) qui font joujou, qui se permettent non seulement de cracher sur ceux qui les ont créées, mais qui ont le pouvoir de déclencher une crise financière, une crise mondiale, voire une guerre....

Ne serait-il pas temps d'arrêter tout cela ? Non pas de virer les notateurs (ça ne donne rien de casser le thermomètre), mais de s'apercevoir que vivre à crédit c'est dangereux. Combien dépensent les USA pour leur guerre en Afghanistan, version nouvelle de celle du Vietnam que j'ai connu étant jeune ?

Je ne sais pas trop en chiffres, mais en victimes ça fait 31 aujourd'hui...

Idem pour nous, qu'avons-nous à faire "là-bas", dans un conflit qu'on peut finalement commencer à mener "ici" ? Mais ça, peu oseront le dire tant les esprits sont frileux.

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Sinon, mon épouse : Elle est à Besançon et n'a pas de séquelles. Après être restée 5 jours allongée elle n'arrive pas encore à sortir du lit, mais demain ce sera chose faite.

je vous embrasse.

20:28 Publié dans actualité | Lien permanent | Commentaires (0)

05/08/2011

Ca va mieux !

Encore un chassé-croisé aujourd'hui !

Ce matin l'hôpital de Dole me dit qu'elle va être transférée à Besançon en début d'après-midi.

Parti par le car jusqu'à Besançon (arrivée 13h10) j'y mange un morceau et prends ensuite le bus urbain direction le CHU, après avoir eu confirmation auprès d'eux. Il est 14h15.

14h20. Coup de fil de Dole, me disant qu'elle ne partira qu'à 16h30, en raison de la demande d'ambulances. Arrivée prévue à Besançon 17h30.

Mon car de retour est à 18h25...

Je descends alors en catastrophe, et attend en priant qu'un autre bus arrive dans l'autre
sens ! Car si je veux voir mon épouse, le seul train qui me le permette part à 46....

Il y a un Dieu pour les époux d'hospitalisées, car dans la minute je suis dans un autre bus en direction de la gare, où j'arrive à choper "le 46". Qui partira avec 10 minutes de retard et arrivera avec 3 minutes d'avance. En certains endroits, le TER a frôlé le 200 ! Je l'ai chronométré...

Bref, 16h je suis à Dole, devant une épouse qui a bien récupéré. Elle rouspète (bon signe) contre tous ces trucs qui lui encombrent le nez. Elle sait où elle est. Me parle de son frère (que je n'ai pas prévenu, suite à sa réaction devant la crise de mon épouse chez lui en 2004). Se souvient de ma visite hier. Me parle de gens qui devaient venir déjeuner le lendemain (c'est vrai). Dit que l'endroit est climatisé.

Bref, en dehors d'une élocution rendue difficile par l'intubation, c'est une épouse tirée d'affaire que je retrouve. Ce soir elle dort à Besançon, dans un service spécialisé, et la semaine prochaine elle passera par la case "Pontarlier" avant de revenir chez nous.

Ce sera le record : probablement 10 jours d'hospitalisation !
Le "record" inverse revient sans contexte au CHU Charles Nicolle de Rouen, où - en 2004 - admise à 18h, on l'a priée de sortir - faute de place - à 23h !!!!

Il est des endroits où il est préférable d'être bien portant que d'autres...

Je vous embrasse.

20:51 Publié dans actualité, moi | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : épilepsie

04/08/2011

Dole II

Je me répète, merci à mes commentateurs. Surtout ceux (enfin "celle") qui sont revenu(s) à cette occasion.

Je pensais avoir trouvé la bonne combinaison, à savoir le TER Valdahon (18km de chez moi) - Besançon, puis le TER Besançon-Dole. L'avantage, c'était le départ à 13h23, donc une possibilité d'éviter le sandwich.

Mais, horreur ! J'avais oublié ce qu'était un "Car SNCF".
Car la ligne, connue sous le nom des "horlogers", qui relie Besançon à La Chaux de Fonds (clin d'oeil à Mélissa si elle me lit encore) par Morteau, hypertouristique car hyper-jolie, est en travaux !!! C'est certain, d'après nos crânes d'oeuf de la SNCF, l'hiver tombe juste le 1er septembre dans nos contrées. Le 15, il y a d'ailleurs souvent 50cm de neige...

Quels c..... !

Comme s'ils ne pouvaient pas la "remettre en état" en septembre et octobre, mois encore très doux ici !!

Bref, comme pour le car que je prenais pour rentrer de Lons, le principe du car TER est le suivant :

Bourrer comme un fou entre les villages (je voyais souvent l'aiguille dépasser le 100), puis entrer dans le village, se le taper intégralement dans les deux sens pendant au moins 4 bornes pour desservir la gare SNCF, toujours implantée à dache !

Comme j'ai dit ce midi à un des chauffeurs (un "boeuf!") pourquoi, dans ces temps de cars de substitution, ne pas mettre un panonceau à la gare (à 95% désaffectée) stipulant que l'arrêt de ces cars se ferait au centre du village ? Pas mal de distance économisée à l'usager, pas mal de temps aussi...
Mais le "boeuf" de ce midi m'a répondu en touchant sa casquette - ça les empêche de réfléchir -  "on dessert toutes les gares SNCF. c'est comme ça ! Z'avez qu'à prendre votre bagnole".

Bref, après une heure passée dans ce car (la distance est de 32km) ma religion était faite : plus jamais ça !

Bon, je vous passe tous les détails du voyage, pour arriver au vif du sujet : mon épouse.

Quand je suis arrivé auprès d'elle, il n'y avait pratiquement plus de tuyaux, mais elle dormait encore.
Je lui ai alors pris la main, et là elle a entr'ouvert un oeil. Puis sa main droite a essayé de bouger, puis elle est retombée dans le sommeil.

Le principal est qu'elle se soit réveillée de cette anesthésie générale de forte puissance, administrée par deux petites nanas du SAMU qui ont "appliqué les consignes".

Il fut un temps, une crise d'épilepsie, c'était une nuit à l'hôpital (et encore, en 88 on a réussi à l'éviter) et basta. Là, c'est 2 jours aux urgences, 4 en réanimation, 3 en neurologie et encore quelques-uns en médecine. La bonne nouvelle c'est qu'elle va se rapprocher. Dès après-demain au plus tard elle sera admise à Besançon, et dès lundi ou mardi ce sera Pontarlier. J'ai espoir de la revoir ici dans 8 jours...

Bref, entre les" bouchers" de Paris (Cochin) qui l'avaient shootée à mort puis l'avaient laissée dans le couloir et dans la nature 36 h après, là c'est l'inverse.

Enfin bon, disons que ça va mieux qu'hier, on est sur la bonne pente.

J'aurai la charité d'éviter de parler des bus urbains de Dole, ce n'est pas le moment pour le faire. Mais j'y viendrai un jour...

Je vous embrasse en attendant.

21:27 Publié dans Merci, moi | Lien permanent | Commentaires (5)

02/08/2011

Re-des nouvelles

D'abord merci à tous mes commentateurs.

J'y suis allé, et là-bas, on m'a annoncé... qu'elle avait été transférée sur Dole à 2h du matin !

Pourquoi Dole ? Mystère des administrations, comme le dit si justement Chris. Quand même, pour m'éviter 150 km supplémentaires, ils m'ont prévenu que de toutes façons elle est "stabilisée", et ne serait réveillée que demain.

Retour ici, et je regarde la situation.

Via Michelin m'annonce 88 km et 1h50 de trajet.

Que me propose la SNCF ?

Je consulte le site voyages.sncf.com, en leur demandant quels étaient les TER reliant Pontarlier et Dole, deux des plus grandes villes de la Franche-Comté.

La sentence est sans appel : 3 TER seulement permettent de relier Pontarlier et Dole :

Le premier à... 5h01 ! No comment.
Le second à....5h41 !! Bis.
Et ensuite, celui que je prenais pour aller bosser, 18h03.

Donc, râpé par Pontarlier. Je félicite la SNCF au passage, qui a déjà sucré 75% des TGV passant par Pontarlier, mais qui oblige à prendre ceux-ci (les rares qui restent) pur un parcours régional. J'en avais fait l'expérience quand je bossais : départ de Lons le Saunier à 18h40, arrivée à Pontarlier entre 21h15 (mon record) et 23h...

Mais je ne m'avoue pas vaincu !

Grâce aux cars "Mobidoubs", je peux prendre un de ces cars à 9 km de chez moi, lequel m'amène à Besançon, de là TER Besançon-Dole. Puis bus de ville.

C'est ce que je ferai demain. Départ 12h26, retour 19h18. Pour voir mon épouse.... moins de deux heures !

Et après on s'étonne du trafic automobile ???
Faudrait pas prendre les gens pour plus cons qu'ils ne le sont !

Je vous embrasse

20:47 Publié dans arnaques, moi | Lien permanent | Commentaires (4)