Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18/11/2010

L'incroyable...

On est donc en juin 2001, je suis au plus bas, ayant pris conscience que d'une part le vide se fait autour de moi, que c'est tout à fait normal vu que je deviens invivable, et que par conséquent je vais arrêter le seul médicament que je prends encore : l'anticholestérol.

Le 20, notre fille demande la pilule à sa mère sans m'en parler. Alors que, avant cette foutue dépression, j'étais son confident numéro 1...
Du coup je laisse tomber les fameux "neufs ans", les 18 ans de ma fille. Si, par un quelconque miracle, Nathalie me revient, on se marie dans la foulée, sans se mettre de barrières. Ma fille, sexuellement, a l'air majeure.

En attendant, je tombe de plus en plus dans le sordide.
Le 6 juillet, après une dispute avec un de ses grands copains, notre fille sort de la maison, l'air désespéré. A 22h, personne, ni à 23h30, heure où j'appelle les gendarmes, qui feront des barrages sur les routes !
Mais notre chère fifille nous revient à minuit 15, fière d'elle. cet air qui signifie "voyez, je fais ce que je veux"...
Au collège peut-être, avec ses copains peut-être, mais pas avec nous. Elle n'a pas le droit de "jouer" comme elle le fait, et sans réfléchir je lui envoie deux gifles.

Puis, tout de suite après, on finit, autour d'un verre de liqueur, par parler. Mais, une nouvelle fois, j'ai frappé.

Là c'est clair, je ne vais pas attendre la patience d'attendre que M. Cholestérol me prenne, il me faut en finir au plus vite. Je suis devenu non seulement inutile, mais nuisible.

Le 9, je me mets à pleurer, sans raison (apparente) au boulot. C'est la dépression qui, manifestement, prend le pas sur la maniaco...

Le 24, je reçois un mail de mon ami du Jura chez qui nous passions au moins une fois par an, et qui me dit qu'il ne préfère plus me voir.
Encore un de perdu, après ceux de Dinan et celui de Quimper. Me reste celui de Grenoble, mais saura-t'il me supporter ?

En août, vacances prévues dans le Haut-Doubs. C'est là que je retrouverai - et mon épouse aussi - une certaine sérénité. Ce pays nous va, c'est indéniable, même si Mademoiselle râle en permanence, car "ça ne capte pas" !

Retour par Paris, sous une chaleur écrasante (36 degrés) où une fois encore je ressens "sa" promiscuité.


Fin août, je reçois un coup de fil au boulot. Tout de suite Harceleurs I et II se précipitent, comme à chaque fois que j'"ose" téléphoner ou être appelé.

Je les calme quand je leur dis "c'est un collègue".

Oui c'est un collègue, un collègue de promotion. Que je n'ai pas vu depuis....1972 !
- Allo, c'est Michel.
- Michel ???
- Michel L., on était à l'école ensemble.

C'est vrai, mais il ne faisait pas partie de mes intimes, nous avons dû nous adresser la parole quatre ou cinq fois, pas plus. Que me veut-il, 28 ans après ?

- Alors comme ça tu es à Vannes ? Tu as beaucoup bougé, il me semble.

Mais comment il sait ça, lui ?
- Oui, j'ai fait pas mal de centres, c'est vrai. Et toi, tu es où, demandé-je par politesse.
- Moi je suis dans la région Parisienne.
- Roissy, Orly, service central ?
- Non, à Trappes.

Boum !

- heu, à quel endroit ?
- à la bibliothèque, et je suis également conservateur du musée...

Re-boum !

- Hum, hem, heu.... tu connais Nathalie X ?
- Ben oui, je suis son chef !

Re re boum.

Que faire ? Tout déballer à ce mec que je ne connais pratiquement pas ?
Pas question. Je lui dis que nous avons été à Mende ensemble - il le savait - et que Nat était quelqu'un, au niveau travail, d'exceptionnel. Il savait aussi !
Puis quelques réminiscences de 1971/72, quelques amabilités et nous raccrochons.

Je suis troublé. Pourquoi cet appel ? Je ne suis pas un idiot, je sais très bien qu'il a un rapport avec Nathalie. Mais est-ce que c'est elle qui lui a demandé de prendre de mes nouvelles, ou bien lui qui, intrigué par ce que disait sa jeune collègue à mon sujet, a voulu en savoir plus ?

Je serai fixé quelques mois plus tard. Mais pour l'instant mon cerveau est en ébullition. Que faire ? Lui téléphoner ? Je sais son numéro au boulot, 01 65 30 quelque chose. Mais entendre de nouveau sa voix !!! Après quatre longues années...

En attendant, je cède à ce que me demande mon cousin/frère Jean-Yves, à savoir aller à Tahiti chez lui.
Mais au dernier moment, on me fait savoir que le vol est annulé...

Et le téléphone de Nat à son boulot me nargue. Il me nargue de plus en plus. Mais vas-y Bon Dieu, appelle-la ! C'est peut-être ce qu'elle attend !
01 65 30......
De toutes façons, je dois attendre d'être seul pour appeler. Ici le téléphone "perso pendant le boulot" est considéré comme un crime. Du moins quand c'est moi le criminel !

L'occasion va se produire le mardi 11. Pas de collègue avec moi, et le chef part l'après-midi en mission. Voie libre. Ce sera aujourd'hui ou jamais. Allez mon vieux, fonce, dis-lui que tu l'attends dans sa belle robe blanche, dis-lui que cette fois c'est bon, qu'il n'y a pas besoin attendre encore un an, que notre purgatoire est fini....

Je fais le numéro.

Et j'entends sa voix. Une voix comme désespérée, qui me dit simplement "oui ?"
Elle répète son "oui ?" pendant que moi, tétanisé, je n'arrive pas à articuler un seul son.
Elle finit par raccrocher, juste au moment où le chef revient.
Fausse sortie, comme d'hab. Et pour qu'il voie que je ne suis pas dupe, je regarde ostensiblement la pendule.
14h46.....

Heure Française.

Ah j'oubliais. Ca se passait en septembre.


(à suivre)

18:21 Publié dans actualité, moi | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : dieu

21/10/2010

Greetings from Malta

C est bien la que je suis alle en vacances. Scuse me for ponctuation but using QWERTY clavier !

The big bordel comme la conduite a gauche pour un pieton !

La j attends non pas Madeleine mais mon vol qui va passer par le chemin des ecoliers : Toulouse et Lyon ou j arriverai vers 10h30, ce me fera environ 13h30 - 14h chez moi, ou je vous ferai une note plus longue et ou je repondrai a tous vos commentaires. Tout ce aue je peux dire c est que ce sejour a calme Madame!

D autant que la saga ne s arrete pas la, je n atteindrai le fond du trou qu en fevrier 2003. De nombreuses notes en perspective.....

A cet apres midi , dernier jour avec ADSL avant un bon moment.

Je vous embrasse

05:36 Publié dans actualité, moi, Voyage | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : malte

12/10/2010

Fillonneries

manif lycéens.jpgLes lycéens sont dans la rue !

Saine révolte d'une jeunesse qui ne veut pas hypothéquer son avenir à cause d'un roitelet campant sur ses positions.

Pour 68 ça avait été pareil, très vite nous nous étions joints aux étudiants (j'allais sur mes 18 ans) et ça a donné le mouvement que l'on sait.

 

Mais avez-vous entendu l'incommensurable connerie que Fillon a déclamée voici quelques heures ?


"Il est irresponsable de la part du parti socialiste de mettre des gosses de 15 ans dans la rue".

Oui je le mets en gros, car c'est vraiment gros.

Car cela voudrait dire :

1) que tous les lycéens sont des "gosses".

2) que ces gosses-lycéens ne sont pas capables d'avoir des idées personnelles, mais doivent prendre leurs ordres au...parti socialiste !

Ce genre de phrase bête au possible, proncée par quelqu'un que j'estime assez habile, montre bien un gouvernement aux abois, prêt à dire n'importe quoi dans l'affolement.

La porte est entrebaîllée, il faut l'enfoncer ! C'est le moment...

14:14 Publié dans actualité | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : sarkozy

06/10/2010

Kerviel : la grosse hypocrisie

Jugement rendu à l'encontre du trader Jérôme Kerviel : 3 ans de prison ferme et 4,9 milliards de dommages-intérêts.

Trois ans ferme, j'approuve. Ce trader était complètement inconscient et maniait les milliards d'euros avec une incommensurable légèreté.

Mais pour le reste, non !

Savez-vous ce que représentent 4,9 milliards d'euros ?

Une ville de 150.000 habitants, ou une ligne de TGV reliant, par exemple, Marseille à Bordeaux !


Autre comparaison : En admettant qu'il se fasse 10.000 euros mensuels. On lui en ponctionne 90% pour ne lui laisser qu'un smic. En admettant encore qu'on le fasse bosser.... pendant 50 ans (on n'est plus à une énormité près) il aurait remboursé.... 1/1000 ème de sa dette !!

La France vient d'inventer la perpétuité sans prison...

 

Pour moi, trois hypothèses :

1) la plus optimiste : En appel la Générale retire sa demande de dommages/intérêts, et c'est en bondissant de joie que Kerviel ira faire ses trois ans !

2) il reste avec sa dette, et n'a plus.... qu'à se suicider.

3) Pire, n'ayant désormais plus rien à perdre, qui pourrait l'empêcher de faire un gros casse, et de passer le restant de ses jours au soleil des Amériques ?


J'espère qu'en appel, les décisions du tribunal seront plus sages, et surtout plus...exécutables!

C'est le système qu'il faut condamner, ces traders qui jouent notre argent au monopoly. Mais rien ne sert de tuer un bouc émissaire.

Je vous embrasse

17:56 Publié dans actualité | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : banques