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21/02/2011

Le grand numéro de DSK hier sur France 2

DSK.jpgOn peut l'aimer, ou bien le détester.

On peut hésiter sur le fait qu'il soit, ou non, socialiste.

Mais quelle que soit l'opinion qu'on ait de lui, et même si on trouve à gauche des candidats "qui en veulent" beaucoup plus, il faut bien se dire une chose :
Si on veut éviter à tout prix de se reprendre du Sarkozy pour 5 ans, il va falloir avaler la couleuvre Strass-Kahn.

Car si des sondages plus ou moins fantaisistes prêtent quelques 54% contre 46% à Martine Aubry ou à François Hollande contre le sortant, ce ne sont que des sondages, une photo à l'instant t. Rien à voir avec ce que l'électeur va, solennellement, glisser dans l'enveloppe. Là il sera tout seul et n'aura de comptes à rendre à personne, avec tous ses vieux démons qui seront avec lui dans l'isoloir. Voir la différence entre les vraies intentions de vote FN et les résultats...

En fait il fallait prendre du recul pour décoder la prestation de DSK hier.

La première chose qu'on a vu, c'est qu'il na pas l'air de se prendre pour une merde. Le nombre de fois où il a parlé de lui à la troisième personne ("le directeur du FMI ne doit pas ","le directeur du FMI pense que") on peut dire que par rapport à Sakozy il n'a pas fait "je" égal.... (lol)
Tout y était, le regard grave, la pensée forte, le ton autoritaire...

Mais il faut se dire aussi que c'est un atout pour prétendre incarner la fonction suprême en France. DSK est vraiment, de ce côté, à l'égal d'un Obama ou d'un Poutine. Il n'a pas la dégaine d'un garçon de café endimanché du président actuel. J'ai essayé de m'imaginer DSK lançant "casse-toi pauvre con" ou "descends de là si t'es un homme", je n'y suis absolument pas arrivé.

Pour décoder la démonstration de DSK, il faut penser passé, présent et avenir.

Passé : DSK s'est pris une raclée aux primaires socialistes, et cela lui est resté au travers de la gorge. Pas question donc pour lui d'annoncer ce qui n'est même pas une candidature, mais une velléité de canditure. Car avant d'affrocnter l'électeur, il devra, comme en 2007, affronter les camarades...

Le présent : La fonction de DSK est planétaire, celle de président de la république est nationale. Cela DSK le sent bien, que les rapports avec les autres gouvernants ne sont pas les mêmes.
DSK se sent (et il l'est, de par sa fonction) supérieur à ces gouvernants, et ne veut même pas penser que cela, hélas, ne durera pas.
Il "carpediemise" à fond, en savourant d'être un des Grands de la planète.

Mais d'autre part, je pense qu'il en marre d'être sans cesse à l'étranger. Il n'a même pas pu aller à Sarcelles, sa terre d'élection ! Plein de petites phrases attestent qu'il préfèrerait être à la maison : "La France me manque", "mon épouse ne souhaite pas que je fasse un second mandat à New-York, et je l'écoute toujours".

Mieux : il a un moment donné abandonné sa casquette de dirigeant mondial pour se mettre au niveau de son pays. Se rendre compte de la situation des gens.
 On n'a pas dominé la crise sociale, a-t-il expliqué, On a évité l'effondrement, mais on n'a pas évité les souffrances. (…) Dans la population, il y a une souffrance qu’il n’y a pas ailleurs. "

« En France, plus de 6 millions, un quart des salariés, gagnent moins de 750 euros par mois. Dans cette situation-là, il y a une sorte de mécanique négative qui se met en marche et c'est contre ça qu'il faut lutter"

"ce qui compte, c’est ce qu’il se passe dans la rue pour un monsieur tous les jours qui cherche un boulot, qui ne le trouve pas, qui a du mal à payer ses notes d’électricité, son loyer… "

Cela pour bien montrer qu'il est toujours socialiste. S'il ne pensait pas y aller, aurait-il pris cette précaution ? Il aurait très bien pu ne pas parler des affaires intérieures de la France et rester rivé à sa casquette de président du fonds monétaire interantional.

Le futur :
Son mandat au FMI se termine fin 2012. Vu ses déclarations et celles de son épouse, il ne sollicitera pas un second mandat.
Mais fin 2012 c'est loin, et il se voit mal conjuger sa fonction de dirigeant planétaire et celle de prétendant à une primaire d'un parti français ! S'il veut être respecté pendant les mois qui lui restent avant de quitter sa fonction, il lui faut absolument éviter de se déclarer trop tôt.
Les primaires du PS sont à l'automne, je crois par conséquent qu'il attend l'automne pour y participer.

Donc pour moi, c'est clair, au jour d'aujourd'hui (car tout bouge si vite...) il se sent prêt à y aller.
Mais pas encore à le dire.
Tout juste à le suggérer.

Je vous embrasse.

 

16:32 Publié dans actualité | Lien permanent | Commentaires (4)

15/02/2011

♪♪ un mexicain basané....♪♪

NON LE MEXIQUE NE ME FAIT PLUS SOURIRE

 

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Tout seul, je ne peux évidemment rien, mais contre cette abominable incarcération qui dure à présent depuis plus de 5 ans, les internautes peuvent, eux, faire beaucoup de choses.

Ils ont réussi à dégommer deux dictateurs,

peut-être arriveront-ils à faire plier un état preneur d'otages ???

http://www.facebook.com/ihearts#!/group.php?gid=97958709164

05/02/2011

L'autre visage d'Internet

On parle de plus en plus d'internet, et le plus souvent en des termes pas très flatteurs.

Internet couperait du monde, paraît-il. Ce que disent les parents d'un(e) ado sans cesse sur son ordi.
Moi c'était la radio, mon électrophone avec Jimi Hendrix que je faisais gueuler à fond..
Peut-être faudrait-il s'interroger sur ce que vivent ces ados ?

Internet peut faire basculer la planète. C'est vrai qu'un bon "hacker" peut fouiller dans certains sites, et pas des moindres...

On se fait plumer par Internet. C'est vrai, dans des sites non-sécurisés (il y en a de moins en moins), et si l'on ne dispose pas d'une bonne protection anti-virus et anti-mouchards, il y a danger. Mais n'avez-vous jamais donné votre numéro de CB à un hôtel pour réserver ? Sympho 2 me dira non. Ok mais les autres ???

Internet amène le porno à la maison. Oui, et les logiciels qui prétendent faire échapper les chères têtes blondes à ce spectacle ne sont pas sûrs à 100%. Mais le porno est partout... Dans les magazines féminins surtout. Vous ne me croyez pas ? Faites le test.

Internet est en train de tuer les industries du film et du disque, par le biais du piratage.
Ah bon ???? Le film qui a été le plus piraté (Bienvenue chez les ch'tis) fut aussi celui qui a fait le plus d'entrée en salles ( 20 millions) dans l'hexagone. Cherchez l'erreur.
Les concerts des chanteurs sont toujours complets au moins deux mois avant la date du concert (je sais de quoi je parle, essayez de réserver Sardou à Dijon...) Cherchez l'erreur.

 

Mais Internet c'est aussi autre chose.
Sans Internet, je ne serais pas là aujourd'hui, beaucoup d'entre vous le savent.

Et je ne suis pas le seul, apparemment :

vesoul.png

Je pense, entre 2003 et 2004, avoir contribué à ce que restent en vie une bonne vingtaine de personnes.
Je sais, qu'entre 2003 et 2004, des personnes que je n'avais jamais encore vues m'ont sauvé.

Même si avec certaines d'entre elles nos routes se sont séparées, des mots ont été échangés. Mais je ne l'oublierai jamais.

Voilà pour moi comment je conçois la Toile : un grand lieu d'échange, et aussi de fraternité.

Je vous embrasse.

09:34 Publié dans actualité, Web | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : internet

18/01/2011

Sarkozy : la tentation de Ben Ali

Notre président vient de proposer une série de mesures, sorties de son chapeau, qui devraient certes contenter les riches (idiot, puisque de toutes façons ils voteront pour lui) et affaiblir encore plus les classes moyennes.

Au vu de ce qui a été déjà détruit - sous le joli nom de "réformes" - et étant donné qu'il persévère dans sa folie, je ne peux m'empêcher de penser que NS a un problème psy.

Soit il veut savoir jusqu'où peuvent aller ses concitoyens jusqu'à l'explosion - qui sera d'autant plus violente qu'elle aura été mûrie.
Soit, sachant très bien qu'il n'a aucune chance de gouverner en 2012 (il peut être réélu - les français sont des veaux disait De Gaulle - mais les députés UMP et consorts se verront renvoyés à leurs chères études) il va de plus en plus loin dans ses folies, n'yant dès lors plus rien à perdre.

Mais, résumons quand même, pour ceux qui n'auraient pas tout suivi depuis 2007 .

CE QU'IL A PROMIS :

- Déduire les intérêts d'un emprunt immobilier du revenu imposable.
Abandonné.
- Exonérer les droits de succession de 95% des Français.
Abandonné.
- Défiscalisation totale des emplois à la personne.
Au contraire, ces services seront taxés de 15% supplémentaires.
- Améliorer le remboursement des soins dentaires et optiques.
Jamais appliqué.
- Maintien des services publics dans les zones rurales en difficulté.
Le pire mensonge, à mes yeux. 50% des bureaux de poste ont été supprimés - notamment dans mon village - et je ne parle pas de l'hôpital, de l'école, des gares fermées, des lignes SNCF non entretenues, et même de Météo-France qui devra fermer la moitié de ses stations et centres départementaux..
- Améliorer les retraites des femmes ayant cessé leur activité professionnelle pour éduquer leurs enfants.
No comment ! Les femmes en question apprécieront.
- Etendre les allocations familiales aux familles avec un enfant.
Jamais appliqué.

Etc etc, cette liste n'est pas exhaustive.

CE QU'IL N'AVAIT JAMAIS DIT :

- Relèvement de deux ans de l'âge de la retraite.
- Que le SMIC serait gelé, ainsi que le salaire des fonctionnaires.
- Que les livrets A ne seraient plus compétitifs.
- Télé publique : suppression des ressources publicitaires, qui va de pair avec la tutelle du président de la République qui nommera lui-même les différents PDG.
- Changement du système d'immatriculation des voitures, mesure coûteuse, inutile, et surtout jacobine.

Et dernières en date, ce qui me fait écrire cette note :

- Suppression de l'impôt sur la fortune.
- Taxation des plues-values réalisées lors de la vente de l'habitation principale.

Ce qui signifie, en clair, 20% de baisse de pouvoir d'achat si on veut changer de résidence.

C'est la première fois que je fais une note où je parle en termes très précis des dégâts du Sarkozysme, mais là il y a vraiment le feu...

Je vous embrasse.

23/12/2010

Boulot : je rajeunis de 40 ans !

Et oui.... Je suis "célibataire géographique" depuis le 22 octobre, jusqu'au 7 mars, jour de ma retraite le 7 mars prochain.

Et je me revois effectuer le même genre de parcours, comme si "entre les deux" rien ne s'était passé...


Fin 73, j'étais à Orange, en affectation provisoire. J'étais alors le plus heureux des hommes, car je pensais échapper au couperet prévu : Roissy. Ce qui était pris à Orange ne serait plus à prendre là-bas...

Mais j'habitais chez mes parents, au Vigan dans les Cévennes. Et je ne disposais pas de voiture.

Alors le trajet était celui-ci :
- Départ du vigan à 17h30 par le car.
- Arrivée normalement prévue à Nîmes à 19h, ma micheline pour Avignon partait à 19h10. Je ne vous raconte pas les sprints entre la gare routière et la gare tout court ! Mais je ne l'ai jamais ratée, cette micheline.
- Départ de la micheline à 19h10 donc, directe Avignon à 19h45.
- Là, j'avais le temps de visiter la cité des Papes, car le train pour Paris était prévu à 21h54. Le plus souvent je me payais un resto. Mais quand, même, 2h06 d'attente !
- Départ d'Avignon à 21h54, arrivée à Orange à 22h28.
- De là, c'était à pied que je rejoignais mon lieu de travail distant de 4 km. Une fois cependant, alors qu'il pleuvait des cordes, j'avais pris le taxi.
- J'arrivais donc dans ma chambre vers 23h/23h15. Soit quand même plus de 5 heures et demie pour faire 140 km !

Pour le retour c'était plus facile :
Je partais du boulot à pied (la plupart du temps après avoir bossé toute la nuit) à 8h30/8h45.
Puis je prenais à la gare la micheline pour Nîmes à 9h35.  Puis celle pour Montpellier à 10h20 où j'arrivais à 11h.
Départ du car à midi pile, arrivée au Vigan à 13h20.
En tout plus de 4h et demie de voyage.

 

A présent, étant hors de question que je prenne la voiture vu l'état des routes (et des conducteurs qui l'empruntent...) Je n'ai que 96 km à parcourir.
De cette façon :

- Départ de chez moi entre 17h et 17h20 suivant le temps, direction la gare de Pontarlier.
- Puis TER à 18h03 pour Mouchard où j'arrive à 18h49.
- Nouveau TER à 19h28 pour arriver à la gare de Lons à 20h15.
- Arrivée sur mon lieu de travail, où je vais passer la nuit, entre 20h30 et 21h.
Soit 4 h pour même pas 100 km.

Mais pour le retour, c'est franchement pire.

- Départ de mon travail à 17h.
- Car SNCF à 18h40, direction Mouchard, où j'arrive à 19h55 pétantes, quel que soit le temps. La neige ne pose pas de problème au conducteur, qui devrait être embauché à Paris !
- Là, normalement, TGV à 20h18 pour Frasne, où j'arrive à 20h46. De là je prends un train Suisse à 20h52 qui me mène à la gare de Pontarlier à 21h03.
Je mets quelques minutes pour rejoindre ma voiture garés sur un parking gratuit à 500m, et toujours normalement j'arrive chez moi vers 21h30.
Normalement...
Car depuis que je fais ce trafic-là, si jusqu'à Mouchard c'est nickel, le TGV "le Valais" a en moyenne 40mn de retard. Entre 10 dans le meilleur des cas, et 70 dans le pire.
Donc,en moyenne ce TGV arrive à 20h55, et je suis à la gare de Pontarlier à 21h40.
Là, encore deux solutions / Soit il a neigé, et je mets 10 bonnes minutes jusqu'au parking (21h50) où je dégivre ma voiture en en bon quart d'heure (22h05) et je parcours en 3e/4e les 19km qui restent, arrivant alors chez moi vers 23h.

Soit, quand même, sans compter l'attente du car (que je passe généralement au cyber) 4h20 pour faire 100 bornes !

Mais, finalement, ça ne me dérange pas trop.
De me revoir dans ces moyens de transport me rajeunit d'une manière incroyable. J'ai alors 22/23 ans et j'ignore de quoi sera faite ma carrière naissante, et ma vie d'homme.

Parfois je me dis que je préfèrerais être dans le car pour Nîmes, tantôt je suis content d'être dans celui qui va à Mouchard...

Je vous embrasse.

 





08:56 Publié dans actualité, moi | Lien permanent | Commentaires (3)

20/12/2010

Neige : pourquoi un tel chaos ?

D'abord, que l'on s'entende sur un point : Depuis que les relevés existent (1860) il n'a jamais autant neigé sur la moitié nord de la France au cours de cette période (mi-novembre - mi-décembre).
De quoi rabaisser le caquet des croulants du café du commerce qui prétendent que les hivers de leur enfance étaient toujours blancs, et qu'à présent ce n'est plus ça ma bonne dame !

Mais bon. 10 ou 15 cm de neige suffiraient donc à paralyser les airs, les voies ferrées et bien sûr les routes ?

Oui. Parce que nous avons changé de monde, et surtout, de mode de vie..

A présent - et j'ai eu l'occasion de le voir sur les blogs - les gens pensent désormais que tout est planifiable.
Faux ! Certes nous avons fait marcher des hommes sur la lune (voici quand même 41 ans et demie...) nous faisons rouler des trains à 350 km/h. Mais la nature restera toujours maîtresse du jeu.

Alors je vais mettre ma casquette de "vieux con", et vous dire que, par exemple, durant l'hiver 62/63, où il y avait eu 30 cm de neige sur la France pendant près de deux mois, les transports, après un léger flottement, s'étaient très bien adaptés à la chose.

Vous dire qu'ayant bossé à Roissy en 1973/74, j'y avais connu des chutes de neige comparables à celles-là, et que le trafic aérien n'a jamais été trop perturbé.

Vous parler du Québec ou de la Russie, où ces conditions-là sont la norme, et où tout a toujours fonctionné normalement.

Vous dire, enfin, que sans aller si loin, il existe des coins en France où 40 cm de neige, même si ça tombe très tôt dans la saison, ne paralysent pas les activités.
Dans mon nouveau chez moi, par exemple.

Voici une photo datant d'un siècle environ, prise à Pontarlier.
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Je l'admets, ça ne se passe pas comme ça à chaque hiver, mais les habitants du Odou savent que ça peut exister.

 

 

 

Alors, les raisons de ce chaos ?

Mulitples, selon moi.

D'abord la difficulté pour l'être humain d'abandonner un certain confort, que peu à peu il a gagné.

Premier visé : ma pomme ! Et oui, je trouvais normal d'insérer, avec l'ADSL, des chansons dans mes notes en une quinzaine de secondes. A présent que je suis en bas débit, je n'ose même pas essayer cette opération, qui me prendrait au bas mot... presque 20 minutes !
Je m'étais habitué au confort de l'ADSL, et ne songeais même pas que le monde civilisé puisse exister sans ce haut débit !

Idem pour certains Franciliens ou Normands qui se retrouvent désemparés devant un truc qu'ils n'ont pas vu depuis pas mal de temps...

Ensuite, le changement de matériel.

Avant, les trains, avions, voitures étaient certes rustiques, mais ils étaient efficaces. A présent, l'électronique et l'informatique embarquées font que le premier grain de sable rencontré dérègle la machine.
Exemple : un train de voyageurs des années 70 pesait dans les 700 tonnes. Un TGV en pèse la moitié !
Les trains de marchandises n'ont été ralentis par la neige qu'à cause des trains de voyageurs qui, devant eux, leur bouchait la voie...
Idem pour les voitures, et bien sûr les avions.
Quand je bossais à Roissy, voici près de 40 ans (j'en avais fait l'ouverture, en mars 1974) les avions certes volaient moins vite - sauf le Concorde - mais pouvaient atterrir et décoller par presque tous les temps.

Enfin, selon moi, dernier responsable : les pouvoirs publics.

Pas d'argent pour dénéiger. Pas d'argent pour payer les fonctionnaires de l'EX-DDE qui manient les tractopelles. Pas d'argent pour entretenir les voies de chemin de fer.

A force de vouloir faire des économies (sur le dos de la population) on est en train de casser tout le système...

Sans parler de la panique des tout-puissants qui, malgré leurs hélicos, leurs voitures avec girophares/sirène ou leur avion dernier cri avec piscine, se retrouvent au niveau du pékin ordinaire quand la neige tombe.
Et oui, même avec piscine leurs avions sont cloués au sol, et si les routes sont impraticables leurs bagnoles avec chauffeur ne passeront pas.

Et je ne parle pas des médias (du reste, en écrivant cette note, j'en fais partie) qui sont bien contents d'avoir du grain à moudre.

Je sais que beaucoup ne seront pas d'accord avec mon analyse, mais du moins j'espère avoir quand même lancé quelques pistes.

je vous embrasse.

 

 

 

22:14 Publié dans actualité, psy | Lien permanent | Commentaires (6)

17/12/2010

de retour

Arrivé hier sous la tempête de neige, je dois logiquement repartir pour Lons cet après-midi.

Mais vu les conditions atmosphériques (vue prise de mon balcon à l'instant)

DSCN7187.JPG

Je ne sais pas encore si je vais pouvoir sortir du lotissement et surtout faire les quelques 20 km qui me séparent de la gare la plus proche.

Je vous tiendrai au courant.

Je vous embrasse.

 

11:52 Publié dans actualité, moi | Lien permanent | Commentaires (6)

09/12/2010

Avis de ouacances

Départ demain direction la Bretagne. Puis Paris, retour le 16 au soir.

Donc (à moins que j'arrive à me connecter chez ma fille) je serai virtuellement absent jusque cette date.

Sinon, j'en ai appris de belles ! Il a neigé sur Paris au mois de décembre... Ca alors ! Et c'est "la chute du siècle" : 11 centimètres ! La chute du siécle comme l'avaient titré les journaux en 2005, 2003, 1997, 1987...

Aujourd'hui j'aurai appris deux choses :

- D'abord que les Français (enfin une certaine catégorie) se sont de plus en plus habitués au confort.

- Ensuite que notre premier ministre, non content d'avoir été une potiche pendant 3 ans et demie, se révèle à présent une cruche de première catégorie...
Je pense que si un jour il a de la fièvre, il doit casser cette saloperie de thermomètre qui l'a averti :)

Bon, à bientôt et je vous embrasse.

21:03 Publié dans actualité | Lien permanent | Commentaires (4)

18/11/2010

L'incroyable...

On est donc en juin 2001, je suis au plus bas, ayant pris conscience que d'une part le vide se fait autour de moi, que c'est tout à fait normal vu que je deviens invivable, et que par conséquent je vais arrêter le seul médicament que je prends encore : l'anticholestérol.

Le 20, notre fille demande la pilule à sa mère sans m'en parler. Alors que, avant cette foutue dépression, j'étais son confident numéro 1...
Du coup je laisse tomber les fameux "neufs ans", les 18 ans de ma fille. Si, par un quelconque miracle, Nathalie me revient, on se marie dans la foulée, sans se mettre de barrières. Ma fille, sexuellement, a l'air majeure.

En attendant, je tombe de plus en plus dans le sordide.
Le 6 juillet, après une dispute avec un de ses grands copains, notre fille sort de la maison, l'air désespéré. A 22h, personne, ni à 23h30, heure où j'appelle les gendarmes, qui feront des barrages sur les routes !
Mais notre chère fifille nous revient à minuit 15, fière d'elle. cet air qui signifie "voyez, je fais ce que je veux"...
Au collège peut-être, avec ses copains peut-être, mais pas avec nous. Elle n'a pas le droit de "jouer" comme elle le fait, et sans réfléchir je lui envoie deux gifles.

Puis, tout de suite après, on finit, autour d'un verre de liqueur, par parler. Mais, une nouvelle fois, j'ai frappé.

Là c'est clair, je ne vais pas attendre la patience d'attendre que M. Cholestérol me prenne, il me faut en finir au plus vite. Je suis devenu non seulement inutile, mais nuisible.

Le 9, je me mets à pleurer, sans raison (apparente) au boulot. C'est la dépression qui, manifestement, prend le pas sur la maniaco...

Le 24, je reçois un mail de mon ami du Jura chez qui nous passions au moins une fois par an, et qui me dit qu'il ne préfère plus me voir.
Encore un de perdu, après ceux de Dinan et celui de Quimper. Me reste celui de Grenoble, mais saura-t'il me supporter ?

En août, vacances prévues dans le Haut-Doubs. C'est là que je retrouverai - et mon épouse aussi - une certaine sérénité. Ce pays nous va, c'est indéniable, même si Mademoiselle râle en permanence, car "ça ne capte pas" !

Retour par Paris, sous une chaleur écrasante (36 degrés) où une fois encore je ressens "sa" promiscuité.


Fin août, je reçois un coup de fil au boulot. Tout de suite Harceleurs I et II se précipitent, comme à chaque fois que j'"ose" téléphoner ou être appelé.

Je les calme quand je leur dis "c'est un collègue".

Oui c'est un collègue, un collègue de promotion. Que je n'ai pas vu depuis....1972 !
- Allo, c'est Michel.
- Michel ???
- Michel L., on était à l'école ensemble.

C'est vrai, mais il ne faisait pas partie de mes intimes, nous avons dû nous adresser la parole quatre ou cinq fois, pas plus. Que me veut-il, 28 ans après ?

- Alors comme ça tu es à Vannes ? Tu as beaucoup bougé, il me semble.

Mais comment il sait ça, lui ?
- Oui, j'ai fait pas mal de centres, c'est vrai. Et toi, tu es où, demandé-je par politesse.
- Moi je suis dans la région Parisienne.
- Roissy, Orly, service central ?
- Non, à Trappes.

Boum !

- heu, à quel endroit ?
- à la bibliothèque, et je suis également conservateur du musée...

Re-boum !

- Hum, hem, heu.... tu connais Nathalie X ?
- Ben oui, je suis son chef !

Re re boum.

Que faire ? Tout déballer à ce mec que je ne connais pratiquement pas ?
Pas question. Je lui dis que nous avons été à Mende ensemble - il le savait - et que Nat était quelqu'un, au niveau travail, d'exceptionnel. Il savait aussi !
Puis quelques réminiscences de 1971/72, quelques amabilités et nous raccrochons.

Je suis troublé. Pourquoi cet appel ? Je ne suis pas un idiot, je sais très bien qu'il a un rapport avec Nathalie. Mais est-ce que c'est elle qui lui a demandé de prendre de mes nouvelles, ou bien lui qui, intrigué par ce que disait sa jeune collègue à mon sujet, a voulu en savoir plus ?

Je serai fixé quelques mois plus tard. Mais pour l'instant mon cerveau est en ébullition. Que faire ? Lui téléphoner ? Je sais son numéro au boulot, 01 65 30 quelque chose. Mais entendre de nouveau sa voix !!! Après quatre longues années...

En attendant, je cède à ce que me demande mon cousin/frère Jean-Yves, à savoir aller à Tahiti chez lui.
Mais au dernier moment, on me fait savoir que le vol est annulé...

Et le téléphone de Nat à son boulot me nargue. Il me nargue de plus en plus. Mais vas-y Bon Dieu, appelle-la ! C'est peut-être ce qu'elle attend !
01 65 30......
De toutes façons, je dois attendre d'être seul pour appeler. Ici le téléphone "perso pendant le boulot" est considéré comme un crime. Du moins quand c'est moi le criminel !

L'occasion va se produire le mardi 11. Pas de collègue avec moi, et le chef part l'après-midi en mission. Voie libre. Ce sera aujourd'hui ou jamais. Allez mon vieux, fonce, dis-lui que tu l'attends dans sa belle robe blanche, dis-lui que cette fois c'est bon, qu'il n'y a pas besoin attendre encore un an, que notre purgatoire est fini....

Je fais le numéro.

Et j'entends sa voix. Une voix comme désespérée, qui me dit simplement "oui ?"
Elle répète son "oui ?" pendant que moi, tétanisé, je n'arrive pas à articuler un seul son.
Elle finit par raccrocher, juste au moment où le chef revient.
Fausse sortie, comme d'hab. Et pour qu'il voie que je ne suis pas dupe, je regarde ostensiblement la pendule.
14h46.....

Heure Française.

Ah j'oubliais. Ca se passait en septembre.


(à suivre)

18:21 Publié dans actualité, moi | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : dieu

21/10/2010

Greetings from Malta

C est bien la que je suis alle en vacances. Scuse me for ponctuation but using QWERTY clavier !

The big bordel comme la conduite a gauche pour un pieton !

La j attends non pas Madeleine mais mon vol qui va passer par le chemin des ecoliers : Toulouse et Lyon ou j arriverai vers 10h30, ce me fera environ 13h30 - 14h chez moi, ou je vous ferai une note plus longue et ou je repondrai a tous vos commentaires. Tout ce aue je peux dire c est que ce sejour a calme Madame!

D autant que la saga ne s arrete pas la, je n atteindrai le fond du trou qu en fevrier 2003. De nombreuses notes en perspective.....

A cet apres midi , dernier jour avec ADSL avant un bon moment.

Je vous embrasse

05:36 Publié dans actualité, moi, Voyage | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : malte