23/08/2024
Mes chansons olympiques - 3) 2016 / 2024
2016 Rio de Janeiro: Sans les Russes (dopage). L'américain Michael Phelps écrase une troisième fois la natation, de même que sa compatriote Katie Ledecky qui obtient l'or sur 200, 400, et 800m nage libre ! On la reverra... En athlétisme Usain Bolt remporte le 100 et le 200 tandis que Wayde Van Niekerk bat le record du monde du 400 en 43.03 ! En Judo c'est le français Teddy Riner qui se distingue en obtenant une seconde médaille d'or chez les poids lourds; on le reverra lui aussi ! Les Français qui remportent l'or dans leur pré carré (aviron, boxe, canoé, cheval, escrime, judo et voile) mais cette fois pas ailleurs. L'argent pour le perchiste Renaud Lavillénie (5.98m) l'inattendue lanceuse de disque Mélina Robert, le décathlonien Kévin 'bobo" Mayer, le handball H et F, et pour la natation le relais 4 X 100 NL masculin sans oublier Florent Manaudou au 50m, qu'on reverra aussi.
Quant à moi, que de chemin parcouru depuis Londres ! Je vous avais laissés en octobre 2012 abattu, n'attendant plus rien de la vie, m'essayant au jeu "song pop" pour tuer le temps. En toute immodestie, je m'aperçois que j'y domine tout le monde. De l'autre côté de la Méditerranée, une dame de Bastia est dans le même cas ! Jusqu'au jour où on se trouve l'un en face de l'autre... Cela fera des étincelles ! Puis de longues discussions par messages. Nous devenons rapidement amis puis confidents, et nous constatons que nous sommes dans la même situation, à savoir méprisés par nos conjoints qui deviennent de plus en plus menaçants envers nous. En décembre nous ressentons "un peu plus" que de l'amitié, nous nous rendons compte "en même temps" que nous ne sommes pas si nuls qu'"ils" le disent. Cependant si Ouhans-Bastia ce n'est pas Manhattan-Kaboul c'est presque ça ! Alors je programme des vacances Corses pour avril. Là-bas coup de foudre immédiat. Mais chacun la bague au doigt ! Alors, pour préserver nos - grands - enfants nous décidons de ne nous voir que tous les 6 mois, quelques bouts d'après-midi en cachette, tout en préparant nos "comings out"..
Mais en octobre 2013 nos ex-conjoints nous chopent (sans se concerter !) simultanément. "Allez, fini de jouer, retour à la niche" ! Avec gros chantages à la clef. L'erreur...! La niche on en a soupé ! Sans compter le rappel de cette "traîtrise" qui ne manquerait pas désormais de revenir à tout bout de champ... Alors on plaque tout. Laissant maison, duplex, souvenirs. Une valise chacun, point-barre, on leur laisse tout. Notre point de chute sera Toulon, une ville que je connais par coeur. Puis Sanary. En 2015 nous achetons une maisonnette en Auvergne, que nous mettrons 9 ans à retaper, et nous adoptons un petit chat. C'est en Auvergne que nous verrons ces J.O.
2021,Tokyo La moisson de médailles sera nettement moins bonne que la précédente pour les tricolores. L'or retrouvé pour le handball des deux sexes et le volley féminin. L'argent pour Kévin Mayer au décathlon, le basket masculin et en natation, c'est Florent Manaudou qui nous sauve avec son 50m NL. Mais dans ce domaine la France n'a pas dit son dernier mot comme dirait un récupérateur d'extrême droite (la vraie). Aussi pour le rugby à 7 féminin. C'est tout en dehors de notre "pré carré".
Pendant les Jeux de 2016, bien que ruinés par nos divorces (vu nos moyens le F2 - et encore, meublé avec bail précaire - était la limite supérieure) nous étions heureux et nous le savourions. Nous attendions que mon divorce soit terminé pour nous marier. Mais deux bombes nucléaires allaient me tomber dessus. La première explosa sur le moment. C'est Google qui m'apprend... que je suis grand-père ! Ils avaient osé ! Moi qui avais grandi sans fratrie ni grands-parents, j'avais été au comble du bonheur quand ma fille était née, j'avais tellement hâte d'avoir des petits-enfants, de fonder une grande famille... Et voilà qu'on m'en privait. Je n'avais pas pris la menace de ma fille au sérieux (papa, si tu quittes maman tu ne verras jamais tes éventuels petits-enfants), peut-on faire une chose pareille à un père s'il se sépare d'une épouse qui ne le supporte plus ?
Margot a 9 ans, Raphael 6 ans, je n'ai même pas une photo... Je pleure quand j'entends le téléphone de Claude François. Mais en cachette car Chérie pense que si j'ai le manque de mes petits-enfants, c'est que je ne l'aime plus ! Alors, comme pour l'Alsace-Moselle avant la guerre de 14 n'en parler, jamais; y penser, toujours.
Seconde bombe, à retardement celle-là : Parkinson. Premiers signes en 2017, les fameux tremblements. Hélas ça ne s'arrêtera pas là... En 2018, l'année où je peux enfin épouser Chérie - après 4 ans et demie de vie commune - les symptômes s'accélèrent (peur en conduisant, ralentissement de mes mouvements qui deviennent désordonnés, voire confus) mais mes muscles n'ont pas commencé à fondre : fin 2019, quand nous quitterons Sanary pour Aiguilhe (un quartier du Puy en Velay) je ferai - et soulèverai - une quarantaine de cartons, souvent lourds.
Le coup de grâce se fera début janvier 2020 avec une double hernie discale. Là j'arrêterai la conduite automobile, c'est la fin de mon autonomie. Le confinement Jupitérien m'empêchera de me soigner, et, assez vite (voir photo, prise en juillet 2020) je vais avoir de plus en plus de mal à me déplacer. Adieu les séjours à Paris !
Paris où se passent les Jeux de 2024. Exceptionnels ! Au niveau international, pour moi qui ai été sprinter, la finale du 100m m'a bluffé. Si le chrono du vainqueur (9.79) est remarquable, il n'est pas exceptionnel. Ce qui l'est, en revanche, c'est la moyenne des finalistes : 9.84 !! Le dernier a fait 9.91.. Il aurait obtenu l'or à Séoul, devant Carl Lawis himself. Autre exploit, en natation cette fois, les 46.40 du chinois Pan, qui écrase son propre record de 40/100èmes. Duplantis, qui à la perche bat les records du monde à la demande. Comme Bubka, à chaque record c'est le jackpot... Et puis, cocotico, notre nageur Léon Marchand est le nouveau Phelps : 4 médailles d'or dont 2 espacées de moins de deux heures ! Et aussi notre vététiste Pauline Ferrand Prévot, qui met près de 3 minutes à la 2ème ! Si elle va sur la route, je connais certaines bataves qui vont trembler...
Je ne vais pas énumérer toutes nos médailles, google le fera mieux que moi, mais je voudrais évoquer trois médailles d'argent imméritées. En football d'abord, je ne comprends pas comment cette équipe de "pieds cassés" a pu arriver en finale. L'équipe du Puy joue mieux ! A l'inverse, au 100m haies féminin, Cyrena Samba Mayela est pour moi arrivée en même temps que sa concurrente. Ce qui explique ses sanglots de déception. Enfin nos basketteuses ont été privées de l'or olympique par un arbitrage très discutable.
Ne pas oublier la 4ème médaille sur 4 olympiades de Florent Manaudou, comme pour l'immense Teddy Riner en judo.
Quand à moi ces jeux je les suivrai de bout en bout. Bien obligé car désormais mes pas sont comptés. Cela fait deux ans bientôt que je ne prends plus le train, un an que ne vais plus au supermarché. C'est soit le lit soit le fauteuil. Le roulant au-delà de dix mètres. Je ne peux plus écrire, heureusement qu'il y a le clavier (jusqu'à quand ?). C'est Chérie qui m'habille, me déshabille, me coupe ma viande, me lave... Jamais au grand jamais je n'aurais pensé que quelqu'un puisse faire tout ce qu'elle fait pour moi, jusqu'au moins ragoûtant ! Sans elle, je suis mort, et ce n'est pas une image. C'est elle qui me maintient dans cette chienne de vie, qui n'est désormais pour moi qu'un parcours du combattant. J'ai de quoi me "libérer", mais elle - qui a tout quitté pour moi - aurait une peine immense, à la mesure de son Amour. Alors je reste, en augmentant les doses de dopamine (ça booste la libido, je confirme) pour essayer d'atteindre la fameuse "lune de miel"...
Je vous tiens au courant.
Et je vous embrasse.
18:51 Publié dans Cica-chansons, détripage, Marie, moi, Musique, Sport | Lien permanent | Commentaires (25)
15/08/2024
Mes chansons olympiques : 2) 1996 / 2012
1996, Atlanta , où enfin les Français se distinguent : 37 médailles, dont 15 en or. Marie-Jo Pérec à nouveau au 400m, plus le 200 ! La série des perchistes en or continue avec Jean Galfione et ses 5m92, douze ans après Pierre Quinon. Et bien sûr notre fameux "pré carré". Sinon, Carl Lewis remporte l'or pour la 4ème fois consécutive et Bailey abaisse le 100m en 9'84 !
Ces jeux, je les verrai de loin, du fond de mon lit, trempé de sueur. Bouffé par les antidépresseurs, je suis un zombie sur lequel les gosses des rues jettent des cailloux ! Bien entendu je ne conduis plus. Ceux qui ont lu mon blog depuis le début savent pourquoi j'en suis arrivé là, pour les autres rendez-vous là. De cet été 96, j'ai quelques images d'Alsace, de Jura, et un souvenir précis de mes paroles alors que nous rentrions sur Mende : "non, je ne veux pas y aller"... Devant ma fille de douze ans !
2000, Sidney Le triathlon devient (enfin) sport olympique, tandis que les femmes sont (enfin aussi) admises au saut à la perche et lancer du marteau. La France espérait le triplé avec Pérec mais celle-ci a fui 48 h avant son entrée en piste ! Sinon pas d'exploit mais trois médaillés de cette année-là deviendront...ministres ! (de Sarkozy, Hollande et Macron) l'actuelle - ne faisant pas partie des trois - ayant été tenniswoman.
En ce qui me concerne, "tortionnaire" a réussi à me faire quitter Mende, j'habite désormais la Bretagne - j'y resterai 6 ans - et j'ai arrêté brutalement les médocs l'année précédente. De dépressif je deviens bipolaire ! Avantage : mes "hauts" durent plus longtemps - j'en profiterai pour tout rattraper côté boulot, réapprendre à conduire, devenir vice-président de la FCPE 56 et surtout délégué de classe ce qui me permettra de "sauver" deux fois ma fille. Inconvénient : mes "creux" sont très profonds. L'ensemble étant dominé par une incessante envie d'en finir. Je tiendrai quand même 4 ans...
2004, Athènes : Ces jeux sont marqués par le nageur Michael Phelps qui remporte 8 médailles dont 6 d'or. Emulation? En tout cas pour la France commence un nouvel âge d'or en natation, où la famille Manaudou va couvrir 6 olympiades ! C'est Laure qui ouvre le bal en remportant le 400m nage libre, l'argent sur le 800, le bronze sur le 100 m dos devant les yeux émerveillés de son petit frère de 13 ans, Florent, qui ne se doute pas alors que lui aussi sera médaillé, en 2012, 2016, 2021 et 2024 !! En athlé, notre 4 X 100 remporte le bronze. Moi j'ai touché le fond en février 2023, et en juin Internet m'a sauvé, j'ai pu m' y épancher. J'ai aussi enfin pu quitter cette Bretagne qui ne me souriait pas pour aller à Biarritz. Au moment des Jeux ma bipolarité avait fortement diminué, j'étais dans une belle région, j'avais un joli petit magot et côté boulot j'étais revenu au niveau et mes collègues m'appréciaient, je m'étais fait un tas d'amis, j'étais presque bien. Presque...
2008, Pékin: Usain Bolt pulvérise le record du 100m : 9'69" sans dopage (20 ans auparavant le Canadien Ben Johnson - chargé - avait réalisé 9'79") et récolte l'or aussi au 200m. En natation ce sont 25 records du monde qui ont été battus, dont 7 par le seul Michael Phelps ! Mais l'épreuve Reine, le 100m nage libre, est remportée par un français : Alain Bernard. Les frenchies décrochent aussi le titre en 4 X 100, l'âge d'or se précise. En handball nouveau titre olympique. Pas d'or pour l'athlétisme.
Pour ce qui est de ma vie, 2008 est mitigée. J'habite désormais le Jura, où j'ai enfin pu obtenir un poste de brigadiste polyvalent. Au moment des Jeux je suis en mission à Strasbourg. J'irai ainsi jusqu'à Guéret, Le Havre, Lille, et surtout l'Alsace. Comme à Biarritz on me félicite partout pour mon travail. En 2005 j'ai fait construire une belle maison près de Pontarlier que j'habiterai - dans 4 ans normalement - quand je serai à la retraite. Et, surtout, je pense avoir réussi à tourner une certaine page. Mais en 2006, mon épouse d'alors se fera trépaner, le neurochirurgien croyait dur comme fer pouvoir lui enlever son foyer épileptique, mais une erreur médicale a fait rater l'opération. Non seulement son foyer est toujours là mais elle est devenue aphasique. Devenant orthophoniste à plein temps, je mettrai 6 ans à pouvoir la guérir.
2012, Londres : Apparition du golf et du rugby à 7. En athlétisme Renaud Lavillénie obtient l'or à la perche avec 5,97m. Suffisant pour l'emporter. Et le bronze, une fois de plus, pour notre 4 X 100. La série aurifère continue pour le handball, de même que pour la natation : 50m NL (Florent Manaudou) 200m NL (Yannick Agnel), 400m NL (Camille Muffat) et 4 X 100.
Ces J.O. je les verrai... à l'hôpital, suite à une bonne hémorragie consécutive à un pic de tension. Quand j'ai vu la mère de ma fille non seulement ne pas venir à mon secours mais regarder la scène d'un air jouissif, j'ai compris que notre médecin traitant avait raison : il devenait dangereux pour moi de rester avec elle. Son opération ratée l'avait rendue infirme, enfermée en elle-même et surtout désinhibée, sans filtre. Depuis 15 ans elle m'en voulait à mort de l'avoir "trompée" et allait me le faire payer au prix fort. Désormais je n'avais plus la protection du boulot, j'étais fait comme un rat dans ma belle maison. A la sortie de l'hôpital j'avais non pas des idées noires, mais grises. Une sorte de fatigue, une envie de dormir sans réveil, je la ressens encore quand j'écris ces lignes, vieillard grabataire et inutile.
Me restait Internet. Et justement, Facebook venait de lancer un jeu de chansons, song pop...
17:21 Publié dans Cica-chansons, détresse, détripage, moi, Musique, Sport | Lien permanent | Commentaires (16)
08/08/2024
Mes chansons olympiques. 1) 1964 / 1992
J'insiste sur "mes". Il ne sera pas ici question des numéros un de l'époque, facilement consultables sur la Toile, mais de mes chansons préférées à l'époque de ces J.O.
1964 Tokyo. Pour la chanson, l'exception qui confirme la règle ! Mes premiers J.O. que je suivrai avec passion. Mon père m'avait donné le virus, m'emmenant souvent à Charléty. Des médailles d'or ne pouvaient pas nous échapper : en athlétisme Jazy évidemment, mais aussi Bernard l'autre Michel, et également Maryvonne Dupureur. En natation la belle Christine Caron dont tous les garçons étaient amoureux...
Finalement, tous échoueront ! A la veille de la cérémonie de clôture, zéro médaille d'or. Ce sera... un cheval (!) , Lutteur B, qui nous sauvera la mise le dernier jour.
1968 Mexico. Toujours aussi passionné. On attendait les cyclistes, on a eu les cyclistes. En athlétisme on avait un bon 4 X 100, ils ont fini "bronzés"; pas mal ! On n'espérait rien d'autre mais je ne sais pourquoi j'étais devant mon écran le 16 octobre à 2h du matin, malgré un contrôle de physique six heures plus tard. Bien m'en a pris, car sur le 400 m féminin je verrai une course de légende : Colette Besson, la championne de France, fait une dernière ligne droite de folie et doublera une à une ses concurrentes et décrochera l'or. En dehors du milieu, personne ne la connaissait ! Dans la plus grande discrétion elle battra le record du monde l'année d'après. Cette modeste prof bordelaise ne prenait pas la lumière...
A Mexico pas mal de records battus, mais qui n'auraient pas dû être homologués : Mexico est à 2260m, donc la résistance de l'air - est diminuée de plus de 20%, ça joue !
1972 Munich. Rien vu ! Il faut dire que là où j'étais, le poste de télé le plus proche se situait à dix kilomètres... Non, pas dans le désert de l'Arizona, mais bien en France, dans le Gard à près de 1600m d'altitude. On retiendra surtout de ces jeux la prise en otage d'athlètes Israéliens par des terroristes palestiniens, qui en exécuteront onze.. Le sport passera au second plan, malgré les 7 médailles d'or du nageur Mark Spitz, le Léon Marchand de l'époque. Côté français la voile et l'aviron nous sauveront du ridicule.
Ma chanson est interprétée par un inconnu, Jean-Pierre Savelli, qui devra attendre douze ans pour connaître le succès grâce au duo qu'il formera avec Chantal Richard pour interpréter besoin de rien envie de toi...
1976. Montréal : Guy Drut, en argent à Munich, devient champion olympique du 110m haies. Pas d'autre médaille d'or pour nous en dehors du cheval ! A noter l'époustouflante prestation de la Roumaine Nadia Comaneci (14 ans) en gymnastique.
1980. Moscou, où une bonne partie de la planète sera absente, emmenée par les Américains pour cause de guerre contre l'Afghanistan. Double chance d'avoir des médailles, surtout en athlétisme. Chance que nous ne saisirons pas, nous contentant en dehors des "habituels" escrime, judo et cyclisme, du bronze au 4 X 100. Sans les Américains...
Côté perso, ce seront les seuls jeux que je regarderai seul, ma première épouse m'ayant abandonné la veille de Noêl, pour cause d'adultère. Non, pas moi, c'est elle qui m'avait trompé ! Réaction féminine bizarre et pourtant fréquente.
1984. Los Angeles. Là c'est l'inverse ! C'est le bloc communiste quoi boycotte, réponse du berger à la bergère. Encore plus de médailles à récolter pour ceux de "l'Ouest". Qui ne s'en priveront pas, nous compris.
Il y aura des exploits, comme ceux de Carl Lewis (100m, 200m, saut en longueur, et 4 X 100) et Valérie Brisco-Hooks (200m, 400 et 4 X 400) en athlétisme. La France, entre sa 4ème place à la Coupe du Monde de football en 82 et sa 3ème en 86 sera championne olympique de ce sport en 84 ! Préfigurant les années 1998/2022 où elle sera au sommet avec deux victoires et deux finales sur six coupes.
Perso moi aussi serai au sommet : habitant une région paradisiaque et sur le point d'être papa. Seule ma santé me donne des petits soucis, typhoïde en 82, mononucléose en 84, les trente kilos perdus les cinq premiers mois de 1980 y sont sûrement pour quelque chose.
1988. Séoul. Marqués par le dopage de Ben Johnson. 9'79 c'était trop beau, trop tôt. Il faudra attendre quelques années pour y arriver "naturellement". Côté français rien de saillant, citons quand même le bronze au relais 4 X 100. Côté perso, mon épouse d'alors se découvre épileptique, maladie cachée par ses "chers" parents. Je vivrai désormais dans l'angoisse permanente. De plus son caractère a énormément changé, elle est loin la douce jeune femme connue un jour de mai 83...
1992. Barcelone. Enfin les Français ne se contentent pas de leur "pré carré" (cyclisme, escrime, judo, équitation) et Marie-José Pérec, un quart de siècle après Colette Besson, décroche l'or au 400m. Et médaille du même métal pour nos handballeurs, une première ! Côté perso ça ronronne, les crises de mon épouse s'espacent, côté boulot j'ai réussi un concours interne en 89, à 38 ans je suis arrivé au plus haut niveau de la catégorie B, l'équivalent de commandant dans la police. Ca ronronne, mais plus pour longtemps, dès septembre ça va swinguer !
La suite après une page... Je plaisante ! La suite - et fin - dimanche.
Je vous embrasse.
11:26 Publié dans Cica-chansons, détripage, moi, Musique, Sport | Lien permanent | Commentaires (4)
30/12/2022
Pelé : au risque d'écorner la légende...
J'ai eu la télé en 62 et je ne ratais pas un match où jouait Pelé.
C'est vrai que dans la première moitié des années 60, il était époustouflant.
Il est beaucoup question de ses trois coupes du monde victorieuses (58, 62 et 70)avec la Séléççao.
Cette dernière coupe du monde, je l'avais suivie de bout en bout malgré les horaires décalés. Pas de bahut les lendemains, révisions du bac obligeaient. La finale m'avait séduit, j'avais même trouvé le score (4/1) injuste pour les italiens. Et il ne m'avait pas semblé voir un Pelé exceptionnel. Mais c'était le jugement du jeune homme de 19 ans, fou de foot et très sévère sur la question.
Mais qu'en pense le vieillard de 72 ans, qui depuis 70 a vu douze coupes et des joueurs sortant du lot, comme Platini, ou Mbappé ?
Je vais à tout hasard sur youtube, et bingo ! je trouve la finale ! Et en couleur... Elle est ici.
Je viens de la visionner et mon impression d'il y a 52 ans s'est confirmée: du très beau jeu de part et d'autre, des Italiens qui n'ont pas démérité et des Brésiliens intouchables. Leurs 4 buts sont magnifiques.
Pelé a marqué le premier. Mais il n'a pas écrasé ses coéquipiers, c'était encore un bon joueur, mais rien à voir avec le Pelé 58. Il a laissé passer pas mal de balles et se roulait par terre plus que de raison.
Si vous avez une heure et demie devant vous (c'était un temps où les matchs duraient 90 minutes, pas 105 et où les joueurs n'étaient pas remplacés hors blessure) je vous invite à visionner ce (beau) match et à me dire ce que vous en pensez, si comme moi vous trouvez que feu le Roi Pelé était déjà en fin de règne..
18:39 Publié dans actualité, Sport | Lien permanent | Commentaires (5)
25/12/2022
LES MEILLEURES EQUIPES EN COUPE DU MONDE : actualisation
1) BRESIL *****
1958
1962
1966
1994
2002
2) ITALIE ****
1934
1938
1982
2006
finaliste en 1962, 1974, 1994 et 2010
3ème en 1990
4ème en 1970
3) ALLEMAGNE ****
1954
1974
1990
2014
finaliste en 2002
3ème en 2006 et 2010
4) ARGENTINE ***
1978
1986
2022
Finaliste en 1930, 1990 et 2014
5) FRANCE **
1998
2018
Finaliste en 2006 et 2022
3ème en 1958 et 1986
4ème en 1982
6) URUGUAY **
1930
1950
4ème en 1954 , 1970 et 2010
7) ESPAGNE *
Z010
8) ANGLETERRE *
1966
Le classement reste le même, nous sommes toujours en 5ème position depuis 1930, mais depuis 1998, avec deux victoires et deux finales, nous gardons la tête (2 étoiles sur 7 possibles)
Cocorico !
21:40 Publié dans actualité, beaux moments, Sport | Lien permanent | Commentaires (1)
09/12/2022
LES MEILLEURES EQUIPES EN COUPE DU MONDE
1) BRESIL *****
1958
1962
1966
1994
2002
2) ITALIE ****
1934
1938
1982
2006
finaliste en 1962, 1974, 1994 et 2010
3ème en 1990
4ème en 1970
3) ALLEMAGNE ****
1954
1974
1990
2014
finaliste en 2002
3ème en 2006 et 2010
4) ARGENTINE **
1978
1986
Finaliste en 1930, 1990 et 2014
5) FRANCE **
1998
2018
Finaliste en 2006
3ème en 1958 et 1986
4ème en 1982
6) URUGUAY **
1930
1950
4ème en 1954 , 1970 et 2010
7) ESPAGNE *
Z010
8) ANGLETERRE *
1966
Demain face à l'équipe principale des anglais (qui en ont 3, dont 2 ont joué dans ce mondial) ce ne sera pas une partie de plaisir. S'ils l'emportent ils rencontreront en demie le vainqueur du match Maroc / Portugal.
La seconde demie finale opposera les deux vainqueurs d'aujourd'hui.
15:36 Publié dans actualité, Sport | Lien permanent | Commentaires (13)
07/07/2022
L'étape du jour en chansons
Remportée par Taddei Pogaçar
qui prend le maillot jaune au dépens de Wout Van Aert qui n'a pas démérité,
sous l'oeil des organisateurs !
17:48 Publié dans actualité, les délires de Cica, Sport | Lien permanent | Commentaires (1)
04/08/2021
Mes olympiades à moi
Pour ceux qui s'intéressent uniquement au côté sportif, j'avais pondu voilà 5 ans une note sur ce seul sujet.
Mais là je voudrais expliquer (et illustrer en chansons) comment j'avais vécu ces épreuves en leur temps.
- TOKYO 64. Paris. J'étais en 3ème, "petit chose" de 13 ans, malmené par des mastards d'une tête de plus que moi. Nous avions reçu durant quelque temps un cousin Toulousain, qui m'offrira mon premier Teppaz, sur lequel j'écouterai en boucle Romuald, Alain Barrière, les Beatles et Johnny Hallyday.
La chanson qui, en ces deux semaines d'octobre, était en tête des ventes était celle-ci
- MEXICO 68. Paris. Côté harcèlement plus de problème puisque je redoublerai ma 3ème (volontairement) et ma seconde (la marche entre la 3ème classique à Montaigne et la seconde C à Louis-le-Grand était vraiment très haute). Donc première D pour moi, cette fois très à l'aise avec 13 de moyenne.
A l'époque les épreuves d'athlétisme se passaient l'après-midi, donc la nuit pour les français cause décalage horaire. Nous n'aurons qu'une médaille d'or, mais pas n'importe laquelle, celle du 400 m féminin où une jeune prof bordelaise inconnue, Colette Besson, remontera une à une ses concurrentes... J'étais là, à 3h du matin, pleurant en écoutant la Marseillaise, hymne qui en cette année secouée, était pourtant pour moi le symbole de la répression !
Pendant cette quinzaine, la chanson en tête des ventes était un slow d'enfer !
MUNICH 1972. Mont-Aigoual. Enfin dans la vie active. Après avoir eu mon bac sans problème en 1970, après un an de tourisme à Jussieu, j'ai intégré l'école de la Météorologie. A ma demande expresse et avec le piston de mon père, je bosse dans un endroit magique : le Mont-Aigoual. Mais là-bas voilà 49 ans pas de télé, et c'est à la radio que je suis ces JO marqué par la boucherie palestinienne.
Radio qui passait en boucle ceci je ne vous apprendrai rien !
MONTREAL 1976. Saint Etienne de Saint Geoirs, petit village de l'Isère où se situe l'aéroport de Grenoble, après avoir essuyé les platres de celui de Roissy en 1974/75. Je suis marié et enfin, j'ai les toilettes chez moi, et même une salle de bains dans mon HLM que je considère comme un petit palais. Côté chanson, là encore pas de discussion !
MOSCOU 1980. Millau. Ces jeux-là je les regarderai en couleur, via un poste de location. Médaille d'argent des JO les plus tristes de mon existence, car ma jeune épouse m'a quitté. 30 kilos de moins depuis son départ, donc adieu mes cheveux (qui repousseront) et mes défenses immunitaires. Cela va commencer par une grippe carabinée qui me clouera au lit, et du coup je ne louperai aucune épreuve. Côté chanson, celle-ci en tête des hit-parades.
LOS ANGELES 1984. Châteauroux les Alpes. Toujours malade, mais d'une mononucléose. JO roses en revanche car je m'apprête à être papa. Sinon la musique commençait à être pauvre...
SEOUL 1988. Mende. RAS, existence "pépère" sans grand relief en dehors de visites aux urgences tous les mois pour mon épouse qui a une saloperie de maladie. Pas d'amélioration côté musique ....
BARCELONE 1992. Mende. Existence toujours aussi "pépère", au point que j'ai failli repartir à St Etienne de St Geoirs, mais cette fois en tant que chef. J'ignore encore que ma vie s'apprête à bouger grave. En attendant je me passionne pour les exploits de Marie-Josée Pérec, double médaillée d'or, alors que côté chanson ça a l'air de s'améliorer...
ATLANTA 1996. Mende toujours. Après avoir été chef (la gloire !) je demanderai à être relevé n'aimant pas trop le travail de bureau. Arrivera un jeune c... bête méchant et sadique. je serai l'objet d'une persécution de sa part, qui me fera tomber en grave dépression. C'est dans la brume occasionnée par les anti-dépresseurs et antianxyolitiques que je verrai - de loin - ces jeux. La chanson de ces jeux, c'est sans surprise celle-là.
SYDNEY 2000. Séné. J'ai fini par demander ma mutation pour la Bretagne, où je pourrai retrouver mon cousin/frère Jean-Yves. Qui filera aussitôt à Tahiti, car pas de travail. Ma mère est morte deux ans auparavant, et ma fille, méprisée par sa mère, commence à mal tourner. Je prie le Ciel de ne pas connaître les jeux de 2004... Seule chose positive : la musique !
ATHENES 2004. Biarritz. J'ai failli ne pas les voir, et une nouvelle mutation me remet provisoirement d'aplomb, avec des collègues "normaux". Ca change ! Provisoirement car ma fille quitte notre foyer, ce qui va me destabiliser grave entre avril et décembre. Mais la chanson qui ponctue ces jeux est plaisante.
PEKIN 2008. Lons le Saunier. Enfin une belle année olympique pour moi ! J'ai fait construire une maison dans le Haut-Doubs pour ma retraite, en attendant je finis ma carrière au bas des montagnes, avec un poste d'itinérant" qui flattera mon égo et mon compte en banque ! C'est moi le Gérard Klein de la maison Grenouille..
Avec une chanson assez ensoleillée.
LONDRES 2012. Ouhans. Ma retraite commence mal. On a trépané mon épouse six ans auparavant pour essayer de lui enlever sa sale maladie, mais ça a foiré et elle est devenue méchante, envers moi et aussi les voisins. Pire, le 14 août, je découvrirai qu'elle ne rêve que de me voir disparaître. Notre médecin traitant aussi le découvrira, m'enjoignant de mettre les bouts le plus vite possible !
C'est à l'hôpital que je regarderai ces jeux, où je me retrouverai après ce que j'ose qualifier de tentative de meurtre par conjoint. La musique aussi se portait mal.
RIO 2016. Sanary. J'ai suivi les conseils du docteur et j'ai refait ma vie avec une femme aimante et dévouée. Le divorce m'aura coûté 170.000 euros, les ponts coupés avec ma fille et des petits-enfants que je ne connaîtrai jamais. Mais en cette année 2016 je suis en forme... olympique, et me sens plus jeune que jamais.
Mais de pire en pire côté musique.
TOKYO 2021. Le Puy. Encore un déménagement ! Le dernier j'en ai bien peur. A mon tour d'avoir la santé en compote, entre deux hernies discales, un diabète, une tachycardie et parkinson. J'ai épousé celle qui a bien voulu finir sa vie avec le vieux ronchon ne tenant plus debout que je suis devenu. Elle m'aide à m'habiller, me coupe ma viande, est aux petits soins pour moi, dont elle devine que je ne ferai pas de vieux os.
Moi qui voulais mourir en 2003 et ai tout fait pour ça, là je veux vivre, mais quand je compare 2016 à 2021, je suis lucide et réalise que je n'aurai que très peu de chances d'être là pour PARIS 2024, que j'attendais depuis des années...
Je vous embrasse.
17:13 Publié dans Cica-chansons, moi, Sport | Lien permanent | Commentaires (11)
20/07/2021
Tour de France : a star is born
J'attendais Julian, mais ce ne fut pas lui.
Inutile de chercher dans le podium, entre les deux jeunes qui ont pris de la potion magique et qui ne savent pas encore doser ses effets et le "bourrin" qui occupe la 3ème place, un pur grimpeur mais qui hélas en dehors des cols est aux abonnés absents.
Pour moi un grand champion doit bien sûr savoir grimper, mais il doit aussi être le meilleur aux contre-la-montre, et bien sûr pouvoir gagner au sprint.
On ne lui demandait pas de gagner aux Champs mais il l'a fait :
Ce champion s'appelle Wout Van Aert, et s'il n'a fait parler la poudre que ces dernières semaines, c'est qu'il n'a pas un dossard se terminant par 1 et que jusque-là il devait servir la soupe à son leader.
Le leader ayant fait faux bond, il a pu alors gagner l'étape du "double Ventoux', puis le chrono de St Emilion et finir en beauté aux Champs.
Ca me me ramène quelques années en arrière, où le meilleur du Tour, Mikel Landa, a dû se dévouer pour son leader, Christopher Froome, bien moins fort que lui.
Le "grand public" n'a probablement rien vu de tout ça.
Dommage....
15:56 Publié dans beaux moments, ceux que j'aime, Sport | Lien permanent | Commentaires (5)
02/07/2021
J'aime toujours le Tour... quand même !
Tout d'abord je précise que j'ai été amené à fermer (provisoirement) les commentaires de la note sur l'âge des chanteurs à cause d'un troll qui commençait à me pourrir la vie, et dont les coms étaient de plus en plus agressifs.
"quelle méconnaissance musicale ! " a été la phrase de trop. Le regretté Gérard Palaprat assurait que j'étais meilleur que Fabien Lecoeuvre, je pense qu'il exagérait, mais de là à dire que je suis nul ! Tapez sur votre moteur de recherche "âge des chanteurs" et vous verrez qui arrive en premier...
Mais ce genre de "chasse à l'homme" me fait poser la question de rester l'un des rares blogs "sans modération"....
Sinon donc, le Tour de France.
J'aime bien "quand même"....
Ce n'est pas la question du dopage qui me gêne, à partir du moment où la santé du coureur n'est pas mise en danger.
Pas non plus l'argent qu'ils gagnent, car c'est peanuts à côté de ce que touche un footballeur qui rate un pénalty.
Mais je déplore que ça soit devenu un spectacle dont on tire plus ou moins les ficelles.
Avec comme scénario, immuable, dans une étape sans intérêt, l'échappée d'un coureur dont l'avance maximum sur le peloton est fixée par les directeurs sportifs, le ou les échappé(s) ayant le temps de montrer leur maillot à la télé.
Plus les chances que l'échappée soit couronnée de succès, plus nombreuses sont les "respirations" (nouveau nom donné à la pub, après avoir usé du mot "pause" jusqu'à la corde). Et puis bien sûr, la masse sprinteuse finit par revenir, forcément.
Les annonceurs doivent trouver mauvaise l'absence de grand champion chez les tricolores.
Ma génération a frémi devant Anquetil, Poulidor, Thévenet, Hinault et Fignon.
Depuis, fini. Pas que chez nous d'ailleurs !
Les chaînes du service "public" estimant quand même gagner de l'argent, on fait garder le maillot jaune à des coureurs tricolores moins "capés" en les laissant miroiter la victoire à Paris.
Hélas la "vilaine" étape contre la montre la veille vient tout chambouler...
Je l'avoue, voilà 11 ans, j'ai cru aux chances de Thomas Woeckler. J'en avais même fait une note. Mais j'étais encore assez naïf.
Mais rien n'est perdu ! Il arrive qu'un champion gaulois se révèle sur le Tour. Ce fut le cas en 2019 avec Julian Alaphilippe.
Mais apparemment il n'était pas prévu au programme, car après qu'il eût porté 14 jours la tunique jaune, il était parti pour la garder jusqu'à Paris. Mais un orage (!) bienvenu à Val d'Isère fit stopper opportunément la course alors qu'il était victime d'une défaillance.
Il prendra sa revanche l'année d'après en devenant champion du monde.
Et gagnera la première étape du Tour de cette année, malgré des routes non adaptées et OPI / OMI.
Pour moi, il est de la trempe des anciens "grands" et je suis persuadé que s'il a lui aussi une équipe de grimpeurs à son service, il peut gagner un jour le Tour.
Et c'est voir évoluer ce genre de champion généreux dans tout ce qu'il entreprend qui me fait "malgré tout" regarder le Tour.
Et puis surtout... les images de notre si belle France !
Je vous embrasse.
18:29 Publié dans actualité, beaux moments, Sport | Lien permanent | Commentaires (24)