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27/11/2012

Bonjour de Porto

Nous sommes arrives hier soir, sous... la froidure (8 degres) avec une petite alerte a la sortie de l avion : Debut de crise de mon epouse ! Une chance sur 2 de la "recuperer", heureusement ce fut le cas...

Porto tres typique, autre chose que Lisbonne, a ne pa manquer non plus, et ne pas oublier la tablette ou le PC portable pour eviter les cybers aux claviers pourris et surtout QWERTY....

Je vous raconterai donc au retour, avec photos, a dimanche soir je vous embrasse.

19:37 Publié dans moi, Voyage | Lien permanent | Commentaires (1)

25/11/2012

Pour répondre à Teberli...

Son commentaire est intéressant !

Remarque... tu donnes tellement de détails qu'une personne un tant soit peu informée doit te retrouver facilement... (sauf si tu as changé les prénoms et les lieux ;-))

Le mieux, pour le savoir, est de me "Googler" !

Pour ce faire, je tape d'abord mon (vrai) nom et prénom sur Google, entre guillemets pour mieux cibler, et on y va !

1ère page :

• En tête, mon homonyme qui est ingénieur commercial.
• L'inévitable 1 2 3 people..
• Copains d'avant, où je suis inscrit sous ma vraie identité (vaut mieux)
• 123 généalogie, logique pour un généalogiste !
• Elections municipales de la ville où j'habitais en 2008, où je m'étais présenté avec mon épouse.

2ème page :

• un homonyme Facebok (beuh, pas beau !)
• L'école communale que j'ai fréquentée
• encore de la généalogie
• encore l'ingénieur commercial

3ème page :

• Deux articles de deux journaux différents, Franc-Comtois et Basque, au sujet des prévisions que j'avais effectuées (et qui s'étaient révélées justes), les 30 mai 2008 et 29 décembre 2005.
• Copains d'avant, encore
• Encore un homonyme, critique de restaurants !
• Encore de la généalogie

4ème page :

• Porte surtout sur l'ingénieur commercial !
• Un peu de généalogie.
Déjà, ça se disperse, on voit des trucs qui n'ont aucun rapport...

5ème page :

• Surtout l'ingénieur commercial
• Elections municipales 2008.

6ème page :

• Idem

7ème page :

• Toujours les mêmes choses, mais, à la dernière ligne, un site ****.com, qui relie mes activités professionnelles et celles d'animateur. Tiens tiens... Mais pas de blogueur ! Intéressant ce site, car il recense 71 personnes ayant mon nom de famille !

8ème page :

• Mon école supérieure
• Généalogie

9ème page :

• Généalogie
• Copains d'avant

10 ème page, enfin (je m'arrêterai là, vu que je revois toujours les mêmes trucs)

• Généalogie
• Ma mutation à Lons le Saunier....
• Et puis des variantes de mon nom, ça tourne en nouille !

Donc, impossible de remonter à mon blog à partir de mon nom de famille.

Chemin inverse à présent, je tape "blog cicatrice".

• Ah, je vois que j'ai des petits copieurs !!
http://officiel-cicatrice.skyrock.com/

Le blog d'un groupe de rock du 95.... Pourquoi pas les enfants ? Moi ça ne me gêne pas et je ne vais pas vous demander de droits d'auteur !

• Encore des trucs intéressants, et je suis passé à côté :(
Site Blogonet, l'information continue tirée des blogs. Et j'y vois une réaction datant du 25 février 2009 :

Rouspétance type pad (en echo à Cica)

Ajouté le 25-02-2009,

Cicatrice défend le fait que les admin de ce blog feraient bien de se bouger pour que la liste fonctionne normalement (maintenant c'est l'exception quand çà marche ...) Son point de vue dans le lien ci après et mon comm Il a raison , c'est un suicide. Faite comme moi soutenez ce que dit Cica....

Tout à fait d'accord, et du reste j'ai eu raison, que reste-t'il des blogs Psycho ???
Merci Tendremanspice, je suis vraiment passé à côté de toi durant ces années-là....

• Sinon, beaucoup de liens sur les cicatrices en général, quelques reprises de mes notes, mais rien qui puisse trahir mon identité.

Démonstration faite, désolé Teb, rien à voir ! Et je n'aurai donc pas besoin de faire ce que préconise Cristophe !!

Je vous embrasse.

18:27 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1)

23/11/2012

Changement d'adresse ?

Déjà, je m'étais assez étonné que le directeur de l'entreprise m'ayant monté (très laborieusement) mes panneaux solaires me téléphone un jour pour me dire qu'une de mes notes lui faisait beaucoup de tort.
il s'agissait de "photovoltaïque ou le parcours du combattant". Note effacée depuis.
Il m'a encore plus étonné quand il m'a dit qu'en tapant sur Google le nom de son entreprise, on aboutissait tout droit sur mon blog !

J'ai, c'est vrai, autour de 120.000 visiteurs annuels, mais c'est un chiffre ridicule non seulement sur le net par rapport à certains sites, mais également côté blogs. Pour vous faire une idée, sur la plateforme Hautetfort, je pointe allègrement à la 120 ème place !!!

Ensuite, ce fut une dame de la Banque Postale qui répondit en direct sur une note où je me plaignais de certains procédés...
Là encore, je m'étonnai.

Tout comme j'avais été étonné quand une voisine, voici deux ans, alors que nous venions d'emménager, m'avait dit "je suis contente que vous soyez finalement venus, car j'ai vu que sur ton blog, voici 3 ans (2007 donc) tu n'étais plus très chaud..."
Peu importe finalement que ces voisins-là aient fait semblant de découvrir le dit blog le 14 août dernier, c'est leur problème, et la question n'est pas là.

La question est que mon épouse ait téléphoné tout à l'heure au parrain de ma fille, Georges.

Cela faisait quelques années que l'on ne s'était pas parlés (alors qu'on s'apprécie) lui n'étant pas, comme moi, fana du téléphone.
Mais une des premières choses qu'il m'a dites, c'est "et puis j'ai vu que tu avais un blog"...

Alerte rouge !!!!

Car s'il est des personnes que je connais dont je me fiche - à présent - éperdument de savoir s'ils lisent ou pas mon blog, même si au sens propre "j'en ai fait une maladie" à l'époque, mon cousin Georges, alors là je tique.

Car je sais qu'il a été un des tout premiers à voir que je me mourais d'amour pour ma voisine du dessous, également ma collègue, une certaine Nathalie....

Il avait été invité pour la communion de sa filleule (ma fille) et avait donc partagé pas mal d'heures avec nous. Et Nathalie, puisque je la suivais partout. C'était l'époque où j'étais raide d'elle depuis 10 mois (quand même) et que je n'avais pas osé me déclarer.

Georges, lui, l'avait tout de suite repéré.
Normal, j'avais des attitudes "relou" comme disent les djeunns des annés 2010.
Comme une scène (que je filmais au camescope et que je viens de regarder) où je n'arrête pas de lui faire de grosses allusions, et où à un moment il s'arrête net devant moi, et me dit (je suis toujours à la caméra) :
"tu ne vas pas la lâcher ?"...

Certes, pour lui qui "débarquait" dans mon histoire, dans notre histoire, cela pouvait être choquant de voir que je draguais ma jeune collègue. Non pas par le fait qu'elle avait 17 ans de moins que moi (sa femme avait 20 ans de moins que lui) mais par rapport à mon épouse.
Il ignorait les 10 mois d'avant, où même à un moment donné j'étais tombé gravement malade à cause de ce sentiment qui me rongeait.
Il ignorait également que mon couple "légitime" battait sérieusement de l'aile, et que c'était mon épouse elle-même qui avait donné le premier coup de canif au contrat de mariage, avec le facteur ! Ce dont je me fichais éperdument....

De toutes façons, avec le recul, je me dis que nos yeux (les siens et les miens) nous trahissaient et que seuls ceux qui voulaient vraiment se voiler la face pouvaient passer à côté de cet amour.

Mais à présent ?

Je n'ai pas osé lui demander comment il savait que j'avais un blog. Encore moins lui poser la question de savoir quels paragraphes il avait lu.
Mais je sais désormais que ce blog est quasiment un secret de polichinelle, et que, ne serait-ce que par rapport à Elle, qui je le sais essaye péniblement de se reconstruire (si tant est qu'on le puisse tous les deux ....) depuis 15 ans et trois mois, je devrais peut-être déménager avec un autre pseudo ??
Qu'importe finalement l'audience, face au danger qu'elle puisse me lire ?

Je ne sais pas, j'avoue que ce soir je suis dans le doute le plus total, les primaires de l'UMP ne sont rien à côté, je pense que je prendrai une décision dans une dizaine de jours, à mon retour du Portugal.

Je vous embrasse.

12:33 Publié dans Blog, moi | Lien permanent | Commentaires (6)

22/11/2012

Le lièvre et la tortue

Il y a quelque temps de cela, j'avais pris le TER Paris-Dijon. Lequel roule très vite sur sa voie (160 km/h sur le plat) mais s'arrête un peu partout. Il ne met que 2h40 pour faire Paris-Dijon, un temps assez proche du "Mistral" avant qu'il soit remplacé par un TGV.

Le TGV Paris-Dijon (-Pontarlier) est dans les mêmes horaires. Lui part de Paris une heure plus tôt et arrive 3 minutes plus tard.  Mais il coûte la peau des fesses, si on achète le billet moins de deux mois avant. Alors que le TER, lui, est à tarif constant, soit 21.40 euros au tarif Senior.

La politique des correspondances à la SNCF est qu'il doit y avoir 10 mn au moins entre chaque train.

De fait, il est impossible de commander sur le même billet un aller Paris-Dijon en TER suivi d'un Dijon - Pontarlier en TGV, vu que la correspondance n'est que de 7 minutes....

Alors j'avais feinté. Pris les deux billets séparément, et tenté ma chance. Sachant que même si le TER avait 2 h de retard je n'avais que mes yeux pour pleurer, et une arrivée très tardive à destination.

Le TER est un train tout neuf, capable de grandes accélérations. Ce que j'ai tout de suite vu en partant de Paris.
A la gare de Montbard (Côte dOr), il était à l'heure à 14h53. Alors que le TGV, logiquement, était encore 10 minutes derrière.

Et là ce fut la course-poursuite ! A partir d'Alésia, les trains pouvaient se doubler entre eux. Cela datait des années 1850, où la montée pouvait être fatale aux trains qui n'avaient pas assez pris d'élan, tractés bien sûr par une loco à vapeur...
Montée d'abord douce (3 m par kilomètre), puis de plus en plus dure (8 m par kilomètre), jusqu'au tunnel séparant les eaux de la Manche des eaux de la Méditerranée.  Après, descente continue jusqu'à Dijon, mais en double voie, sans possibilité aux trains de se dépasser.

Pour moi, si mon TER arrivait à ce tunnel en premier, ma correspondance était garantie. Le TGV étant forcément derrière...

C'est pour cette raison que je scrutais la voie contigue, en priant le ciel que le TGV ne nous dépasse pas !
Las..... Peu après Alésia, je vis le nez du TGV arriver sur la vitre de gauche, et celui-ci commença à nous doubler. La différence de vitesse n'était pas grande. 10 km/h tout au plus... Nous devions être à 150, et lui 160. Et finalement, il passa devant nous. Il restait encore 20 km avant le tunnel, et malgré que le TER continuait à vitesse constante, une simple règle de trois m'indiquait que fatalement le TGV serait bien avant nous au fameux tunnel et que nous devrions stopper au feu rouge, attendant que Sa Majesté déblaie le terrain.

Pourtant, pourtant, la ligne à cet endroit étant sineuse, je voyais toujours le TGV au loin, qui avait l'air de marquer le pas.
Nous, nous contiuions notre vitesse de croisière... J'attendais le ralentissement fatal, mais le TGV allait cette fois nettement moins vite.  Ces TGV sont d'anciens TGV orange, qui accusent 30 ans d'âge. Alors que notre TER est lui, des années 2005/2007.

Et le miracle se produit.

Toujours sur la voie de gauche, je vois la queue du TGV, que l'on commence à notre tour à dépasser à faible vitesse, d'abord, puis à vitesse de plus en plus élévée.

La montée de 8 m par kilomètre avait eu raison du Seigneur du Rail, qui s'essouflait, et notre jeune TER en profitait pour accélérer encore plus !
Si bien qu'au tunnel, nous arrivâmes en tête...

Et je pus avoir à l'aise ma correspondance à Dijon.

Etait-ce prévu par la SNCF ? Qui devait savoir que le TGV accusait un certain âge, et bourré jusqu'à la gueule, aurait un certain mal à gravir les derniers kilomètres, et que ce dépassement dans les deux sens était calculé dans les horaires ?

Ou alors c'était "chacun sa chance"... Premier arrivé, premier servi ! Il y avait 40 km de quadruple voie entre Alésia et le tunnel, la bataille se livrerait là-dessus en fonction de l'arrivée à Alésia. Peut-être qu'en cas de léger retard du TER, le TGV passe devant et y reste ?

Quoi qu'il en soit, les deux trains entrèrent pile à l'heure en gare de Dijon !

Je vous embrasse.

12:45 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (3)

20/11/2012

HIT-PARADE de SALUT LES COPAINS du 15 NOVEMBRE 1963

6311.jpg

Côté blog :

• mai 63 a été lue 84 fois
• juin 63 107 fois
• juillet 63 119 fois
• aout 63 41 fois
• septembre 63 46 fois
• octobre 63 21 fois.

Après un très bon début, on descend au-dessous de la barre des 30 lectures que je m'étais fixée.
Le 15, sans état d'âme, je n'avais pas publié le hit-parade de novembre.

Mais finalement je crois en un sursaut salutaire...

Côté hit, Johnny (5 chansons) est battu, par Claude François (6). Puis viennent Richard Anthony (4) Françoise Hardy, Frank Alamo, Eddy Mitchell, Danyel Gérard et Michel Laurent (3) Sylvie Vartan, Henri Salvador et Sheila (2). Dick Rivers n'obtient qu'un titre.

Côté étrangers, apparation (enfin) des Beatles, et encore à une timide 5ème place !

A (peut-être) samedi 15 décembre pour finir l'année 1963.

Je vous embrasse.

19/11/2012

inflation....

JANVIER 2011

Image (126).jpg

OCTOBRE 2011

gaz 2011.jpg

Ils sont plus discrets.... je les comprends !

Je vous embrasse.

18:27 Publié dans arnaques | Lien permanent | Commentaires (3)

15/11/2012

Retour de Lons

24 h de coupure, ça fait du bien :)))

Surtout en ce moment, où je commence à me poser certaines questions...
Les dernières fois je n'étais presque jamais chez moi, devant rendre visite tous les jours à mon ex à l'hôpital. En 2011 c'était  Dole, je partais alors à 11h pour choper le car pour Besançon à la gare de Pontarlier, puis mangeais un casse-crôute à Besançon avant le TER qui m'amenait à la gare de Dole où j'attendais le bus qui me portait à l'hopital.
Le retour était plus calme, avec le TER direct Pontarlier où, à 20h, je récupérais ma "caisse".

L'été dernier, ce n'était "que" Besançon, mais quand même, pas possible d'y aller en voiture because travaux tramway, donc j'y passais l'après-midi. Et puis les voisins me parlaient, m'invitaient, même au restaurant, car ils savaient que "je la sautais" souvent le soir.

"je la sautais".... Cette phrase a été le prétexte pour un couple de voisins de couper les ponts avec nous. Elle signifie - tout le monde le sait d'ailleurs - "sauter un repas. Mais bon, je les comprends, mon épouse est de plus en plus ingérable, désagréable avec tout le monde, oscillant avec une fausse bonhomie où elle ne s'empêche pas de lancer des vannes plus ou moins grasses et l'hystérie totale.

C'est du reste la première chose que m'a dite Marie-France, la "nounou-chat", quand je suis arrivé. Que je devais respirer, car déjà elle avait du mal à la supporter une demie-heure avec ses blagues oiseuses.
La dernière fois, c'avait été plus fort qu'elle, Marie-France - avec un grand sourire - l'avait traitée de "pétasse" ! Mon épouse a aussitôt cloué son bec... Mais ce genre de choses, moi je ne peux me le permettre...

Puis ce fut Lons le Saunier, Lons la Belle, comme j'aime à dire. Dans le brouillard, comme à chaque fois que l'anticyclone pointe son nez...

En deux ans, pas mal de progrès... Notamment les bus (bien qu'on ne comprenne toujours rien sur les plans, même pas le tarif à payer) qui à présent desservent le centre météo toutes les heures. Si j'avais connu ça il y a deux ans !

Je suis aussi allé chez mon "bar à pâtes".
Là aussi du changement. Et pas du bon...
En 2010 il démarrait, et je me souviens de ses prix : N'importe quelle pâte (du spaghetti au ravioles) vendue à 3 euros le format M (largement suffisant pour un soir) 4.50 euros le L (les dents du fond baignaient...) et 5.50 et XL (que personne ne prenait, sauf pour manger à deux). Certes on était servis dans des boîtes cartons avec des couverts en plastique, mais c'était bon et pas cher.
Verre de vin 1 euro, formule "verre de vin + dessert" 3 euros. En gros, un plat de raviolis, arrosé d'un bon verre avec un dessert, 6 euros !
Puis il s'est mis à faire des frites..
Puis il s'est mis à faire des pizzas...

Quand j'ai vu clignoter une enseigne PIZZA au-dessus de son petit restaurant, je n'ai pas été étonné en voyant les nouveaux tarifs.
Déjà, deux tailles seulement.
Certes les spaghetti et les nouilles sont toujours à 3 euros (3.25 exactement) pour la plus petite taille. Mais ensuite, se trouve une hiérarchie où les raviolis se trouvent à 6.50 ! Toujours la formule "verre de vin + dessert" à 3.25, mais si l'on veut "taper dans le ravioli", le menu complet est à près de 10 euros.
Encore 40% moins cher que la pizzeria à deux rues de là, mais ce pourcentage est orienté résolument à la hausse...

L'hôtel, de pire en pire !
J'avais connu l'hôtel des Sports en 1985, déjà c'était limite pouilleux. Mais vraiment pas cher... 60 francs la chambre (soit 15 euros actuels).
Plus tard, vers 2007 j'y suis revenu. L'hôtel était en partie rénové et ses prix aussi, mais toujours compétitifs : 22 euros.
Là c'était 30.50 euros, avec télé et douche, donc pas cher non plus, mais alors d'une crasse ! La fenêtre était en simple vitrage, donnant sur la rue, l'éclairage au-dessus du lit ne marchait pas, et surtout, surtout... il faisait 15 degrés à mon arrivée, chauffage à bloc. Chauffage éteint pendant la nuit car ce matin, treize petits degrés !
La toilette fut vite faite :)

Mais Lons reste quand même Lons, une cité vraiment à découvrir si vous passez dans le secteur.
J'ai ensuite pris la route menant à Pontarlier, et comme d'habitude j'ai quitté la grisaille à une quinzaine de kilomètres, retrouvant à Ouhans le soleil radieux que j'avais laissé hier.
15 degrés à l'heure actuelle...

Je vous embrasse.

13/11/2012

Arnaques-SNCF.com

Hier j'ai acheté un billet de train sur le net.

TGV de chez moi à la gare X : 68 euros.
TGV de chez moi à la gare intermédiaire : 11.20 euros.
TER de la gare intermédiaire à X : 21.40 euros.

Je récapitule : dans le premier cas, je paye 68 euros et je vais vite, dans le second cas je paye 32 euros 40 et je perds deux heures...

Certes le temps c'est de l'argent mais moi j'ai tout mon temps !

Alors j'achète, sur le même dossier, mon billet par TGV + TER.

A retirer au guichet.

Aujourd'hui c'est la journée de la gentillesse, paraît-il. C'est donc détendu que je me pointe au guichet de la gare de Pontarlier.

- Normalement c'est pas nous, c'est par la borne...
- mais j'ai choisi l'option "retrait au guichet". Les bornes peuvent être en panne, pas vous, fais-je avec un large sourire.
- Moouais, enfin bon ça vous fait 21 euros 40...
- Comment ça 21 euros 40 ?
- Oui, TER de X à Y, 21 euros 40.

Je ressors de ma poche le récépissé du net, et je vois bien qu'il est inscrit 2 voyages, celui en TER qu'on m'a donné, plus le TGV à 11.20.

La dame ne veut rien savoir, me montre son écran :

- Moi j'ai rien, voyez ça avec internet...

Malgré la journée de la gentillesse, je commence à m'exciter...

- Je vois quoi sur Internet ? J'ai commandé deux trajets, dont je dois retirer les billets ici, et vous me dites que vous n'en avez qu'un ???
- Ben oui, moi j'ai rien. Voyez avec Internet, puisqu'apparemment vous préférez acheter vos billets là-bas...

Je pense très fort à Laspallès/Chevallier...

- Vous fermez à quelle heure ?
- 18h30.
- Internet ne ferme pas, Madame. Et en plus j'évite 40 km de voiture, plus éventuellement 30 mn de queue.
- En tout cas j'ai pas votre billet...
- Bon, alors je vais l'acheter ici le billet !
- D'accord... Ca vous fera 14 euros 20.
- Comment ça 14 euros 20 ? moi j'ai commandé pour 11 euros 20.
- Oui mais ça c'était les prix d'hier, aujourd'hui c'est plus cher...

Là je n'ai plus rien dit, et tout de suite j'ai pigé la combine. 3 euros par ci, 3 euros par là...
Bien sûr ce n'est que 3 euros. Mais 3 euros ça fait aussi un repas pour les restos du coeur...

Je pourrais essayer de me plaindre par un mail au site, mais c'est une telle usine à gaz que j'y renonce par avance. Il y a quelques mois, je voulais faire le contraire, signaler le geste d'une jeune employée de gare qui a permis à ma fille de ne pas rater le TGV, mais ça n'a jamais abouti...

Donc sachez-le, si vous commandez par le net, vous avez intérêt à retirer votre billet en gare le jour même !!!

Je vous embrasse.

16:10 Publié dans arnaques | Lien permanent | Commentaires (6)

Mon épouse est partie....

..... quelques jours chez notre fille.
J'avoue que je vais pouvoir enfin souffler, même si habiter tout seul une si grande maison n'est pas des plus rigolos.

C'était je crois (sans exagérer) une question de vie ou de mort voici quelques jours (le titre de certaines notes en font foi) et heureusement, heureusement que j'ai pu décompresser grâce au virtuel, et en particulier à un certain jeu, qui d'une part me donne le sentiment d'enfin briller sur quelque chose, et aussi de faire de superbes connaissances.

Bien évidemment, je ne vais pas rester là jusqu'à lundi, date où mes deux nanas reviendront ensemble.

Déjà demain je porte Minou chez sa nounou à Poligny, et j'ai décidé (en le disant à mon épouse) de pousser jusqu'à Lons et d'y coucher. Tout seul bien entendu, ce n'est pas à 62 balais que je me concocte des rendez-vous galants.
Non, le plaisir de flâner la nuit dans cette superbe ville, où j'ai habité 3 ans.
J'en parle d'ailleurs ici : http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/11/06/lons-l...

Puis retour le jeudi matin, je dois aller chez la kiné l'après-midi, ce qui rassure "chère et dure" qui se doute que je vais m'escaper mais avec au moins ce jeudi qui réduit l'escapade.

Je ferai le point ensuite, à savoir si je passe le week-end ici ou si je m'offre une nouvelle escapade.

J'ai pris des billets (remboursables jusqu'à la veille) en ce sens, on verra comment sera mon moral.

Je vous embrasse.

10:55 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (4)

12/11/2012

"les compagnons de la Loue"

Samedi dernier, alors que je faisais ma permanence mensuelle à la bibilothèque du village, je vis, dans le rayon des ados, un bouquin qui me rappelait quelque chose :

compagnons de la loue.jpg

On est en octobre 1962. Je viens d'intégrer les Scouts de France, et nous forgeons le projet de "camp" pour l'été suivant.
Le chef de troupe avait été en vacances à Ornans, et l'endroit lui avait énormément plu. Il avait  remonté la rivière Loue qui la traverse jusqu'à Mouthier, jusqu'au moment où on ne peut plus la suivre de la route, et où elle entre dans des gorges de plus en plus profondes.
J'ignore s'il avait cherché à voir la source - donc s'il était passé dans mon village - mais le peu qu'il en avait vu l'avait emballé.

Le but du camp 1963 était trouvé : descendre en radeau de notre fabrication la Loue, de Mouthier à Ornans.
C'était moi, en tant que topographe de la Troupe qui devait décrire les endroits infranchissables, où nous devions prendre nos radeaux, les ramener à terre jusqu'à ce que la rivière soit devenue calme.

A priori, ce n'était pas trop dur. Nous partions de 370 m d'altitude pour arriver à 320, en quelques 30 km, soit du quasiment plat.

Pour nous mettre dans l'ambiance, nous devions lire ce fameux bouquin, écrit 8 ans plus tôt, dans le plus pur style du "club des cinq" que je dévorais à l'époque. Style "boy-scout", l'histoire se passant dans un monde complètement asexué (pas d'interférence amoureuse éventuelle dans l'histoire des héros du récit !!) les quelques femmes ou jeunes filles étant là pour faire de la décoration.
L'histoire se passe surtout à Ornans, appelé "St Vernier", le bourg où j'ai été hospitalisé cet été.

Je le dévorais en une après-midi, celle du jeudi où tous les 15 jours je faisais la queue 5 heures de rang pour faire régler mon appareil dentaire.

Bref, après l'avoir lu j'étais emballé, et je comptais les jours qui me séparaient de cette descente mémorable.

A la sortie des classes, je piaffais d'impatience.

Et c'est là que va se produire un de ces aiguillages dont la Vie a de ces secrets. Et qui me font affirmer "haut et fort" qu'on peut prévoir tout ce qu'on veut des mois et des mois à l'avance, si ça ne doit pas se faire ça ne se fera pas.

Je vais choper une grippe carabinée, laquelle m'empêchera de partir avec la troupe.

La suite, qui aurait pu être triste (mes parents étaient fauchés comme les blés et ma mère avait trouvé une place de concierge près de l'opéra) sera très belle, encore plus belle qu'on puisse ne l'imaginer.

Elle est ici : http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/08/19/marite...

Je vous embrasse.