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20/03/2021

Le premier confinement était-il nécessaire ?

J'ai mis du temps à les trouver, mais voici un tableau de l'INSEE (gouvernemental donc) qui donne les chiffres de la mortalité moyennés sur 5 ans avec, mis en évidence, quelques épisodes meurtriers :

insee.jpg

2020 est représentée par la courbe rouge.
Au vu de cette courbe, ma réponse est : oui, mais pas si longtemps.
Déjà on remarquera que le nombre de décès durant la "première vague" est sensiblement le même que la grippe de Hong-Kong de 1969/70 (courbe bleue), laquelle n'a pas donné lieu à des "gestes barrière", fermetures d'école (la moitié des élèves de ma classe était malade) ni autre confinement.
Pas de Salomon quotidien, alors que pendant 10 jours, le pic était de 1000 décès quotidiens...
Au final 35.000 morts pour cette grippe, plus que la "première vague Covid".

Cette "première vague" a très précisément commencé le 12 mars, a culminé le 1er avril et s'est éteinte le 28 avril. C'est là qu'on aurait dû arrêter le confinement.
Car ce n'est pas le confinement qui a fait cesser cette première épidémie, c'est l'évolution normale en courbe en cloche de toute maladie à virus. Comme la grippe de Hong Kong, qui a débuté le 7 décembre 1969 et a cessé le 6 janvier.
Sans confinement, ni gestes-barrière.

Les chiffres de 2020 ont été arrêtés à l'été, donc on ne peut pas tirer de conclusions sur la seconde vague. 

Sinon, dans un tout autre domaine, ce diagramme permet de chiffrer la mortalité de la canicule de l'été 2003. Plus visible dans un second tableau

CANICULE.JPG

qui "jette un froid" car pendant plus d'une semaine c'était autre chose que le covid, plus de 1000 décès par jour avec un pic à 2200 le 12 août ! En tout 17.000 morts, dont deux tiers de femmes.

En tout cas, si la bourse bat des records (elle a toujours été amorale), des milliers de commerçants et de salles de spectacle ont mis la clé sous la porte.
Alors qu'on risque beaucoup plus d'être contaminé dans les transports en commun bondés (j'en viens ....) que dans des salles de spectacle respectant les fameux "gestes-barrière".

Je vous embrasse.

Commentaires

Me concernant c'est surtout vis-à-vis des salles de sport que ces confinements et autres couvre-feux m'agacent ! Parce que cela me manque de ne pas côtoyer d'autres personnes que mes parents et ma grande soeur (La salle de sport est mon seul hobbie). J'ai un oncle qui pense que ces confinements ont été décidés par Bill Gates. Je n'irai évidemment pas jusque-là. Mais cela m'agace que les salles de sport soient fermées depuis si longtemps, notamment à cause de ce que j'ai vécu l'an dernier (Ma chute à vélo juste pendant la période de déconfinement. Ainsi en un an, entre le 14 mars 2020 et aujourd'hui, je n'ai pu aller que 4 fois à la salle de sport.). Et surtout que j'avoue avoir du mal à comprendre, hormis le manque de distance des salles de sport, comment cela se fait qu'elles soient considérées comme les endroits où le virus circule le plus.

Normalement, on ne peut pas aller dans un club sportif comme ceux dans lesquels je vais en-dessous de 18 ans, les personnes qui y vont sont des adultes responsables qui ne vont pas se permettre d'y aller si elles ne se sentent pas suffisamment en forme, si elles ont de la fièvre. Donc, il y a quelque chose qui m'échappe dans le fait que les salles de sport soient fermées, et qui m'agace !

Écrit par : Hug | 21/03/2021

Avec le recul je me rends compte que le confinement strict surtout lorsqu'il est long apporte plus d'in convénients que d'avantages, là dessus je te rejoins Patrick, je pense personnellement qu'il faut apprendre à vivre avec le virus en respectant scrupuleusement les gestes barrières, le port du masque et en accélérant les vaccinations toujours en priorisant les personnes à risque. Il y a trop de secteurs d'activités qui souffrent comme les salles de sport qu'évoque Hug, les musées, les théatres et autres lieux de culture, je pense aussi avec les beaux jours qui arrivent que les restaurants pourraient recommencer à ouvrir tout au moins pour les déjeuners le midi en terrasse. Cela dit je me garderais bien de donner des leçons à ceux qui nous gouvernent car ce covid nous apporte tellement de surprises et rebondissements, la prise de décisions est vraiment difficile et complexe, certes il faudra sans doute revoir l'organisation hospitalière et ne plus supprimer des lits comme on en fait ces 15 dernières années. Amitiés à tous, Renaud.

Écrit par : Renaud | 21/03/2021

Patrick, tu rappelles 2003; cette effroyable mortalité due à la canicule. J'ai lu ton com avec intérêt ainsi qu'ensuite ceux de Hug et Renaud. J'ai un ami en Normandie qui ne s'en est toujours pas remis de ce meurtrier virus; sinon, parmi mes connaissances, personne n'en a été gravement atteint. Ici les restaurants restent fermés, sinon ça va. La Fnac et autres librairies restent ouvertes. Pour Hug, je comprends qu'il s'impatiente... Renaud, oui, les précautions, masques, distances, désinfectants sont essentiels. Pour le vaccin, je suis hésitant. Ici nous avons le Pfizer et le Moderna; j'ai lu ou entendu que si l'on n'a pas d'effets secondaires après 10 jours, c'est ok!
Patrick, ''tu évoques aussi la grippe de Hong-Kong dont je n'ai pas le moindre souvenir... Naïvement, sachant que l'été sera chaud, comme l'a chanté Charden, je compte sur lui, l'été, pour nous débarrasser de ce covid.
Amicalement Cédric

Écrit par : Cédric | 22/03/2021

Concernant Bill Gates, ça c'est vraiment du complotisme pur et dur ! Quand à moi je ne nie pas le virus, mais je suis effaré de constater la différence entre les chiffres donnés en temps réel et les vrais chiffres de surmortalité constatés après coup.
Amitiés

Écrit par : Cica pour Hug | 22/03/2021

Renaud, les "rebondissements" sont surtout dus aux gouvernants (pas que les nôtres) qui en dehors des Chinois et Coréens ont montré leurs limites face à une crise qui aurait pu être mieux gérée. Masques inappropriés, puis obligatoires, vaccins salvateurs, alors que le statisticien que je suis observe avec effroi que pour l'instant il ne s'est produit aucun frémissement des courbes officielles (oui, je sais, sont-elles vraies ??) donc aucune efficacité. Astra Zénéca à éviter, puis finalement bon... Plus l'usine à gaz pour les départements confinés...
Perso mon scepticisme est positif, car atteint de 3 pathologies "comorbides" et âgé de 70 ans, je persiste à ne pas paniquer !
Amitiés

Écrit par : Cica pour Renaud | 22/03/2021

La grippe de Hong Kong a été meurtrière (autant que la "première vague") mais apparue dans une société différente. Actuellement tout est monté en épingle par Internet et les gens sont devenus trouillards n'acceptant plus le moindre risque.
En 1969, c'était l'inverse, la guerre n'avait qu'un quart de siècle et la plupart relativisaient par rapport à ça. Et ne se méfiaient pas d'une maladie dont Dassin avait pourtant souligné la dangerosité dans "la Marie-Jeanne" !
Amitiés

Écrit par : Cica pour Cédric | 22/03/2021

Patrick, oui, je la connais par coeur, la Marie-Jeanne! .... La grippe est passée par chez nous et mon père en est mort en Janvier.... Ah! Tu sais habilement relier les choses! Merci de ce clin d'oeil à l'une de mes chansons préférées! Cordialement. Cédric

Écrit par : Cédric | 22/03/2021

Pour Patrick et Cédric : Joe Dassin ne peut évoquer la grippe de Hong-Kong dans sa chanson "La Marie-Jeanne"-titre effectivement réussi- puisque le 45 tours est sorti en 1967, au moins un an avant le début de l'épidémie.

En toute amitié,

Écrit par : Leroy | 25/03/2021

Bonjour Patrick,

Marie Jeanne, une belle chanson reprise aussi par Jean Louis Murat en 1993 sur ’le cd « L’equipe à Jojo » hommage à Joe Dassin.
Quand je dis belle chanson, c’est plutôt un talking blues et surtout une belle adaptation (sport national dans les années 60) de l’originale « Ode to Billy Joe » que composa et enregistra la chanteuse de country Bobbie Gentry dans l’été 67. qui détrôna même Sgt Pepper dans les hits aux US ;
Mais la version de Joe Dassin garde bien l’esprit du texte original : Authenticité , chronique rurale et commentaires distanciés, voir indifférents lors du repas familial alors qu’un des membres de la famille semble personnellement touché par le suicide dont on parle.
Bien sûr au jeu des différences, on peut remarquer que dans la version originale autour de la table c’est une jeune fille et son frère qui rentrent diner après avoir ramassé du coton ( on est dans le sud profond), deux frères dans la version française qui s’occupent l’un de la vigne l’autre du foin, qu’au menu il y a des pois noirs alors qu’ici on mange du gratin. Le fils d’un pasteur dans l’une un jeune curé dans l’autre. Ont ils un rôle ?
Et surtout que Billy Joe, celui qui se jette du pont Tallahatcheee (qui existe vraiment ) est un garçon.
Quant à la maladie qui emporte le père au printemps l’originale ne parle pas de grippe mais simplement d’un virus qui trainait (There was a virus goin' round ) Ca peut aussi bien être l’hépatite, la poliomyélite, la rougeole ou la grippe, mais en 67 pas de Vih ni de Covid .
Ce que l’on ne saura jamais c’est ce qu’est ce qu’ils ont bien pu jeter du haut de ce pont la veille du suicide ( leurs illusions perdues, leur promesses, leurs enfances ,) et la raison du suicide de Billy Joe ( ou de Marie Jeanne )

Refermons la boite à secret de cette chanson qui gardera son mystère et bonne journée à tous. JF

Écrit par : Hypothetique | 26/03/2021

Ah David, ne lis pas mes notes en diagonale ! Ode to Billie Joe étant sortie en 67, cette chanson ne pouvait évidemment pas évoquer ce qui se passerait 2 ans plus tard !
En revanche elle apprendra à beaucoup de gens - dont moi - que la grippe pouvait être mortelle.
Amitiés.

Écrit par : Cica pour Leroy | 26/03/2021

Nouveau changement d'heure d'été cette nuit, mesure remise en place par Giscard en 1976 et qu'il serait bon d'enterrer avec lui. Bien sûr, ce ne serait pas Sarkozy qui l'aurait enterrée cette mesure, au contraire. Heureusement, celui qui s'est cru être le meilleur président de France a bien des problèmes en ce moment. Il y a une justice.

Écrit par : Hug | 27/03/2021

Heu pas trop d'accord là. C'est l'heure d'été qu'il faut garder... Demande aux Alsaciens et aux Chtis ce qu'ils pensent de la nuit qui tombe à 16h30 dès la mi-novembre !

Écrit par : Cica pour Hug | 27/03/2021

En fait, ce sont les changements d'heure quels qu'ils soient qui m'agacent. Dans le fond, je suis d'accord avec toi. C'est vrai le changement d'heure d'été risque encore de me fatiguer cette année, mais ce qui m'agace c'est aussi le changement quand on repasse à l'heure d'hiver. Je n'aime pas le manque de soleil qui a des répercussions sur mon moral pour moi qui préfère vivre la nuit que le jour (Comme ça j'évite de rencontrer les personnes qui m'ont fait du mal par le passé) donc ainsi je préfère les longues soirées d'été que celles d'hiver où le doleil tombe trop tôt. Mais justement, ce qui m'agace, c'est que j'ai appris que ce n'est pas non plus pour cette année encore que l'on va rester à l'heure d'été.

Écrit par : Hug | 27/03/2021

En tout cas, je te pose la question parce que mes parents ne m'en parlent que rarement, mais toi tu as eu la chance de connaître la France sans changement d'heure. Est-ce que les gens râlaient autant quand le mois d'octobre venait ? Est-ce qu'on se plaignait aussi d'avoir des printemps et des étés moins ensoleillés qu'à partir de 1976 ? Me concernant, j'ai connu l'époque avant 1996 où je ne sais plus comment c'était pour l'heure d'été, je pense qu'on y passait déjà dès la fin mars, mais où, en tout cas, l'heure d'hiver jusqu'en 1995 comprise était mise dès le mois de septembre. Elle fut reculée au mois d'octobre en 1996, dans le but de pouvoir la mettre durant les vacances de la Toussaint, ce qui était peut-être mieux pour les enfants, mais peut-être pas vraiment quand même.

Car quand on passait à l'heure d'hiver fin septembre on devait sans doute avoir plus d'ensoleillement et ne pas retomber dans la nuit tout de suite (Au pire, le soleil se couchait à partir de fin septembre comme il se couche maintenant fin octobre avant le passage à l'heure d'hiver) que maintenant où on tombe dans la nuit la plus noire possible depuis qu'on passe à l'heure d'hiver fin octobre. Doncc, ce sont les changements d'heure en eux-mêmes qui m'agacent. Mais je serais aussi pour conserver l'heure d'été, comme ça on ne retomberait pas si vite dans la déprime automnale ou hivernale dès la fin octobre.

Écrit par : Hug | 27/03/2021

J'ai connu en effet l'heure d'hiver toute l'année durant mes 25 premières années. Déjà un premier avantage : pas de changement d'heure, qui bouffe une heure de sommeil au printemps, et qui vous précipite dans la nuit à la Toussaint.
Ensuite, l'été, et surtout au mois d'aout les après-midi n'étaient pas très longs. Après le 15 aout il faisait nuit dès 20h30.
Sinon tu fais une erreur en disant que le soleil se couchait à la même heure fin septembre avant comme fin octobre actuellement. A Paris, fin septembre il se couchait à 18h35 (heure solaire), et là fin octobre c'était une heure plus tôt !

Écrit par : Cica pour Hug | 28/03/2021

Cica : Merci de ta réponse. Alors, certes, l'heure d'hiver toute l'année qui faisait qu'il faisait nuit dès 20 h 30, ce n'était peut-être pas un avantage. Mais c'est bien ce que je disais, finalement, ce que j'ai connu, c'est-à-dire l'époque, où jusqu'en 1996 non inclus, l'heure d'hiver revenait dès la fin du mois de septembre était bien mieux.

D'ailleurs, parfois, comme 1996 est l'année (de mes 14 ans) où mes soucis d'agoraphobie, de stress permanent parce que je me faisais harceler moralement en classe ont vraiment commencé, si le changement d'heure d'hiver qui a été pour la première fois plus tardif n'a pas eu une part sur ma vie.

Enfin, pas vraiment, ma déprime de 1996 a plutôt commencé vers le mois de mars. Je me souviens que je n'avais pas envie d'avoir 14 ans. J'avais l'impression que je devenais adulte, sans l'être vraiment. Enfin, je pense que beaucoup d'adolescents ont dû ressentir cela.

Moi, j'avais un corset pour scoliose, des appareils dentaires, et surtout, j'étais en cinquième, et la fille que j'aimais bien (C'était peut-être un peu plus que de l'amitié) était partie du collège en février.

En réalité, je savais qu'elle allait partir depuis quelques mois plus tôt, et un jour, assis à côté d'elle en classe, je lui avais fait "du pied", en essayant carrément de mettre mon pied sur le sien. Je n'avais aucune notion que cela pouvait être considéré comme quelque chose de sexuel !

Bien sûr, elle n'avait pas apprécié et me l'avais fait savoir. Mais pour moi, c'était une façon de lui dire : "Reste. Ne me laisse pas devoir affronter tout seul les moqueries dont je suis victime de la part d'autres camarades.". Parce que je m'étais déjà rendu compte depuis déjà l'année de 6ème que certains camarades de classe se moquaient de moi, et elle s'en était rendue compte aussi. Donc, tant qu'elle était là, j'arrivais à supporter les moqueries que je subissais.

Quand elle est partie, cela a été beaucoup plus dur pour moi. D'autant plus qu'elle a été remplacée par un petit con qui, me semble-t-il, m'a un jour craché au visage, et dont j'ai su plus tard, par mon père qui connaissait sa mère, qui était une de ces collègues, que ce gars et ses frères avaient fait de la prison. C'était un peu un "petit voyou".

De toutes façons, quand je repense à mes années de collège, comme je sais que certains fumaient, je pense, puisqu"il y avait des élèves qui avaient dessiné le visage du proviseur avec des dessins légendés de façon sexuelle sur la façade de l'entrée du collège quand j'étais en 4ème et qu'aussi quand j'étais en 3ème, il y avait un élève qui avait déclenché un incendie dans la salle de cours de musique, si bien qu'après on faisait les cours de musique dans la salle du foyer en pré-fabriqué et qu'ensuite cette salle de foyer avait été incendiée elle aussi, je pense qu'il n'y avait pas que du tabac light qui circulait dans ce collège.

Si ce changement d'heure plus tard a réellement pu modifier quelque chose dans mon humeur, c'est peut-être, plus sérieusement, après les vacances de Noël que j'ai pu le ressentir chaque année à partir de 1996.

Depuis mon plus jeune âge, comme effectivement, je l'ai déjà dit, ma mère est alsacienne et que mon père est vendéen, que je suis né en Vendée et n'ai toujours que vécu en Vendée et y vis toujours aujourd'hui, en revanche, durant des années, j'ai passé mes étés (Mes mois de juillet surtout) en Alsace, et mes Noëls aussi (Et ce jusqu'à Noël 2008). Mais, jusqu'à Noël 1999, nous étions logés chez mes grands-parents alsaciens.

Pour moi, le décès de a grand-mère maternelle alsacienne en avril 1992 a été très dur à vivre, car je n'avais que 10 ans. Et ensuite, j'ai eu des problèmes d'entente avec mon grand-père maternel alsacien. J'avais l'impression de faire 1.000 kilomètres pour aller me faire engueuler. Sujet sensible quand j'en parle encore avec ma mère.

En fait, je crois qu'après la mort de ma grand-mère maternelle, mon grand-père maternel, qui a dû se débrouiller tout seul la plupart du temps, aurait préféré que ma mère habite plus près. Donc, inconsciemment, il était je pense jaloux de moi, parce que ma mère, à chaque fois qu'on allait en Alsace, était obligée de retourner en Vendée pour moi et mon père, les deux hommes qui la maintenions en Vendée. Alors qu'il avait besoin d'elle en Alsace.

Donc à partir de 1992, je n'aimais plus aller en Alsace, non à cause de la région mais à cause de mon grand-père.

Et je me souviens qu'à partir de Noël 1996 justement,, c'était encore plus difficile pour moi de reprendre les cours après les vacances de Noël que durant les années précédentes.

Je me souviens aussi d'une fois, à Noël 1998, où, alors que mon grand-père maternel était malade (Il est décédé en juin 2000), et où ma mère aurait préféré que l'on passe Noël avec lui, nous avions été obligés de passer Noël en Vendée, parce que ma tante, ma marraine, la deuxième soeur de mon père, organisait la journée de Noël chez elle, parce qu'elle venait d'être grand-mère pour la première fois, et ainsi invitait tout le monde pour Noël mais aussi pour la présentation de sa première petite fille, donc de ma première petite-cousine.

Cela m'avait gonflé un peu comme cela avait gonflé ma mère (Les réunions familiales dans la famille de mon père n'ont jamais été très amusantes. C'était un peu un concours de qui serait le mieux habillé et en se regardant en chiens de faïence et parlant politique ! En papotant et en bouffant. Peu de jeux de société et quasiment jamais de musique. (C'est pour cela qu'aux dernières réunions de famille qui ont pu se faire avec mes deux grands-parents encore vivants entre 2007 et 2009, j'avais apporté mon synthé !). Mais bon, là du coup, on avait dû rester en Vendée jusqu'au 25 décembre 1998 compris.

Je crois qu'on avait dû partir en Alsace le 26 ou le 27, en tout cas, du coup, on avait passé, à défaut de Noël, le réveillon 1998-1999 chez mon grand-père maternel. Et nous étions revenus d'Alsace le samedi 2 janvier 1999. Tout ça pour reprendre les cours le lundi 4 janvier 1999. Et j'étais hyper fatigué, m'étant fait opérer des dents de sagesse durant les vacances de la Toussaint précédentes, et en plus j'étais en première année de seconde, mon passage de la 3ème à la seconde avait été très difficile.

En gros, on me proposait de redoubler ma troisième, mais j'étais tellement mal dans ce collège (C'était là qu'en troisième, j'avais craqué en disant un jour à la prof titulaire d'histoire-géo que je n'aimais pas que j'en avais ras-le-bol d'être victime de moqueries en classe, parce que je sentais bien que cela avait des répercussions (Agoraphobie, hypocondrie) de plus en plus gênantes pour moi dans ma vie de tous les jours, mais je lui avais dit cela pour qu'elle en parle en conseil de classe, mais j'aurais préféré en parler à un autre prof qu'elle. Je lui en avais parlé uniquement parce qu'elle était la prof titulaire. Et qu'au lieu d'en parler en conseil de classe, elle en avait parlé devant la classe entière en me mentionnant, ce qui, je le sais pour avoir lu une histoire similaire de la part d'une élève victime de moqueries similaire il y a peu, peut être traumatisant. Me concernant, bien sûr, j'étais le fayot qui avait cafté. Cela s'est donc retourné contre moi, alors que cela faisait depuis plus d'un an (Le début de la quatrième) que les moqueries que je subissais en classe étaient devenues dures à vivre pour moi.) que je suis passé devant un comité de profs, ce qui m'a fait passer en seconde en juin 1998, mais avec à la rentrée, option théâtre et musique. Et en plus, avec le prof de musique qui nous avait fait répéter la messe Nelson de Haydn pour un concert de chorale. Très fatiguant !

Donc, en janvier 1999, après les vacances de Noël, j'étais très fatigué, et 1999 a été pour moi l'année de ma première vraie déprime. Qui était plutôt un burn-out, et s'est calmée après de bonnes vacances d'été reposantes. Mais aussi un traitement de Prozac (à 17 ans) administré par ma psychiatre de l'époque.

Mais après ces vacances de Noël 1998-1999, j'appréhendais toujours le retour en classe en janvier, et ce jusqu'aux vacances de Noël 2004-2005, les dernières durant lesquelles j'étais scolarisé (Mais cette fois, à la fac, dans cette super fac où je me suis ennuyé à fond à faire des études de LEA après avoir obtenu mon bac L ! Et ai retrouvé, entre 21 ans et 23 ans, des élèves qui se sont foutus de ma gueule comme au collège, ce que j'espérais ne plus avoir à vivre.)

Écrit par : Hug | 28/03/2021

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