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05/02/2011

L'autre visage d'Internet

On parle de plus en plus d'internet, et le plus souvent en des termes pas très flatteurs.

Internet couperait du monde, paraît-il. Ce que disent les parents d'un(e) ado sans cesse sur son ordi.
Moi c'était la radio, mon électrophone avec Jimi Hendrix que je faisais gueuler à fond..
Peut-être faudrait-il s'interroger sur ce que vivent ces ados ?

Internet peut faire basculer la planète. C'est vrai qu'un bon "hacker" peut fouiller dans certains sites, et pas des moindres...

On se fait plumer par Internet. C'est vrai, dans des sites non-sécurisés (il y en a de moins en moins), et si l'on ne dispose pas d'une bonne protection anti-virus et anti-mouchards, il y a danger. Mais n'avez-vous jamais donné votre numéro de CB à un hôtel pour réserver ? Sympho 2 me dira non. Ok mais les autres ???

Internet amène le porno à la maison. Oui, et les logiciels qui prétendent faire échapper les chères têtes blondes à ce spectacle ne sont pas sûrs à 100%. Mais le porno est partout... Dans les magazines féminins surtout. Vous ne me croyez pas ? Faites le test.

Internet est en train de tuer les industries du film et du disque, par le biais du piratage.
Ah bon ???? Le film qui a été le plus piraté (Bienvenue chez les ch'tis) fut aussi celui qui a fait le plus d'entrée en salles ( 20 millions) dans l'hexagone. Cherchez l'erreur.
Les concerts des chanteurs sont toujours complets au moins deux mois avant la date du concert (je sais de quoi je parle, essayez de réserver Sardou à Dijon...) Cherchez l'erreur.

 

Mais Internet c'est aussi autre chose.
Sans Internet, je ne serais pas là aujourd'hui, beaucoup d'entre vous le savent.

Et je ne suis pas le seul, apparemment :

vesoul.png

Je pense, entre 2003 et 2004, avoir contribué à ce que restent en vie une bonne vingtaine de personnes.
Je sais, qu'entre 2003 et 2004, des personnes que je n'avais jamais encore vues m'ont sauvé.

Même si avec certaines d'entre elles nos routes se sont séparées, des mots ont été échangés. Mais je ne l'oublierai jamais.

Voilà pour moi comment je conçois la Toile : un grand lieu d'échange, et aussi de fraternité.

Je vous embrasse.

09:34 Publié dans actualité, Web | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : internet

18/12/2010

La Révélation (été 2003)

Je reprends là ma "saga", profitant du cyber Jurassien. Le trajet fut assez épique pour arriver à Lons, mais partant de chez moi à 15h, pour arriver à 19h, grâce aux bons soins des autocars Mont-Jura et de la SNCF, j'y suis parvenu. Je n'aurais pourtant pas parié un kopek sur mes chances de "réussite".
Idem pour parvenir du taf jusqu'au cyber, la neige s'étant tassée : 35 minutes chrono pour 650m.
Vive les services de déneigement de M. Pélissard, Président des maires de France !


Saga donc.
Si le mois de juillet 2003 va me voir réconcilier avec les gens via internet, média qui me prouvera que je ne suis pas si horrible que je peux le penser, le reste de ma vie ne sera pas très cool.

Mi-juillet, mon père doit se faire amputer, cause diabète. Il a trop attendu, et cette amputation qui ne devait concerner qu'un orteil, puis le pied, portera en fait sur la jambe toute entière.
Là je suis partagé entre deux sentiments contradictoires : Le fait de savoir mon père dans cet état, qui le prive désormais de toute autonomie, mais aussi de le savoir définitivement parti de "chez lui" me rassure, lui qui ne voulait pas entendre parler de maison de retraite va devoir y passer.

Notre fille n'a pas perdu de temps sur Internet car elle y a trouvé une maison à Biarritz pour nous dépanner. Une maison que la propriétaire envisage de louer l'été à des touristes - et à un prix.... basque ! - mais qui restera vide de septembre à juin. Pour 700 euros mensuels, elle veut bien de nous pendant la saison morte.
Le 14 on fonce là-bas la voir, bingo, c'est juste ce qu'il nous faut !
Au passage je m'attendais à la canicule, laquelle avait commencé à Paris et même en Bretagne, mais mon thermomètre de voiture marquera 24 petits degrés quand nous arriverons là-bas....
En même temps on va voir mon père dans sa clinique. Idem pour le temps, pas de pic de chaleur non plus.
Tant mieux...


Le reste de l'été va voir à la fois la vente de la maison et les cartons. Plus internet pour moi.

La maison finira par partir (une affaire pour les acquéreurs, 20% de moins que le prix du marché, une affaire pour nous, 30% de plus que son prix de revient. Sans compter les quelques 40.000 euros que nous avons économisés en loyer....) mais les cartons se feront dans la douleur. Certes je ne suis pas le dernier à les faire, mais chère et tendre voudrait m'y voir tout le reste du temps où je ne bosse pas. Mais ça, pas question... j'ai trouvé enfin du réconfort, je ne vais pas m'en priver. Ce que ma fille comprend, vu que l'ordi est à elle et que ça se passe dans sa chambre.

Et j'y passe de longues soirées. Mon "post" sur le forum de Psychologies a beaucoup de succès, les gens me demandent ce qui s'est passé, et je leur fais un bref résumé. La plupart sont émerveillés par cette histoire d'amour, même si je n'y ai pas forcément le beau rôle. Mais ce forum est composé de gens intelligents et compréhensifs.

Sinon...j'aurai une dernière fois l'occasion de parler avec Nathalie !

Une énième crise d'hystérie de mon épouse, qui hurle "si tu ne descends pas faire les cartons, j'appelle Nathalie" !

C'est si saugrenu que je ne réponds même pas. C'est quand j'entends, en bas, mon épouse parler, que j'ai des soupçons. Elle a bel et bien appelé Nat !

Je lui arrache le combiné et mon premier réflexe, digne, est celui de m'excuser. En traitant - devant elle - mon épouse d'hystérique. Laquelle prend une nouvelle fois la voiture pour se défouler.

On peut discuter ainsi pendant 10 bonnes minutes, pendant lesquels je suis accablé de reproches : mon CD n'était pas le bienvenu, la lettre de ma fille était d'une méchanceté extrême (vrai), et elle ne tient pas à être appelée au téléphone pour un oui pour un non.
Je respecterai son souhait. Depuis, je ne l'ai jamais appelée, bien que sachant par coeur son numéro pro.


Le propre des forums, c'est de discuter. Et quelques-uns, rares il est vrai, n'y vont pas avec le dos de la cuillère ! Et me demandent sur quoi je me base pour dire que ce n'est pas en sorte, un amour "ordinaire" que j'aurais idéalisé, embelli. Et moi, embarrassé, je parle des poèmes que l'on s'était écrit pendant plus d'un an.

Où sont-ils d'ailleurs ces poèmes, enregistrés sur une disquette, laquelle est je ne sais pas trop où? Dans le meilleur des cas elle a passé quatre ans dans une cave humide et cinq ans dans le garage, avec des températures oscillant entre -5 et +40.
Dans le pire des cas, cette disquette n'a pas fait partie du déménagement de Mende... Et c'est du reste ce que je pense.

Début août, grande première : coup de fil entre moi et une internaute. Une certaine Christine, de Nice, qui va ENFIN me permettre de "dégorger". De dire tout ce que j'ai sur la patate. Elle me donnera même son numéro de portable quand elle partira en vacances, et me dit.... qu'elle serait bien contente que l'on se rencontre à 4, elle et son mec, moi et chère et tendre.
Et le hasard fait bien les choses, parce que depuis début juillet, j'ai planifié un voyage à Rome et Naples, ayant réservé un hôtel à Nice fin septembre.
Je lui donne mes dates : ça concorde.
Ce sera la première fois que je rencontrerai quelqu'un du net en chair et en os. J'ignore complètement ce que ça pourra produire !
Trente rendez-vous de ce genre plus tard, je ne peux que dire : c'est magique !!

Je deviens accro au forum, et me lance dans d'autres catégories, où je pose plein de questions. Comme celle du suicide, celle des appels au-secours sans réponse...
En un mois, je me suis déjà fait un nom dans ce forum qui est en soi une curiosité pour les non-initiés. On y trouve de tout, comme aux galeries Farfouillette. Des bons et des méchants, des sympa et des jaloux, mais en majorité des femmes. 90% de nanas et 10% de mecs, dont les deux tiers, sinon les trois quarts, sont uniquement là pour draguer !
Et certains y réussiront, comme le copain de la Christine dont je parlais tout à l'heure.
Les filles aussi draguent, mais plus soft !

Fin août ma fille vient me voir, alors que je suis en train de "cartonner", et me tend quelque chose.
"Tiens, je crois que c'est à toi..."

Une disquette.

LA disquette !!!

Tout tremblant de la revoir après tout ce temps, mon premier réflexe est de voir si elle est lisible.

Elle l'est !
Mais apparaissent alors des caractères qui ressemblent à des hiéroglyphes...

J'y suis ! Nous n'avions pas écrit cette disquette sous Windows, mais avec quelque chose d'ancien, le "MS DOS", qui avait disparu depuis des années. Le traitement de texte de l'époque, "sprint", était devenu illisible...




Et c'est le jour du départ.
Pas de regrets pour moi de quitter cette Bretagne qui n'a jamais voulu de moi, qui a pris la femme de ma vie, et qui me prendra - je le sais - la chair de ma chair.

Chair de ma chair qui est d'ailleurs partagée entre deux sentiments contradictoires. D'abord la beauté de ce pays, de cette ville qu'est Biarritz.
Ensuite l'éloignement de son petit copain. Ils se connaissaient depuis deux ans, mais c'était toujours resté au stade platonique...
Et aussi de quitter sa petite maison de banlieue (de Vannes) pour atterrir dans une agglomération de 300.000 habitants !
Idem pour aller au lycée : elle mettait 5 minutes à pied, là il lui faut une heure d'autobus...


Côté boulot, je ne suis pas fier quand je pénètre dans mon nouveau centre. Mais cette fois-là n'est pas comme les autres, car déjà je ne suis plus un boulet, je sais bosser, et surtout je ne la ramène pas.
Je vais très vite être adopté, et par mes collègues, et par le personnel de l'aéroport. Tous m'appelleront "Patxi" (Patrick en basque).

Mais quelques jours après notre emménagement, mon beau-père meurt. Mon épouse prend le train pour assister à ses obsèques, mais cette fois elle tient le choc. Elle s'y attendait, à ce décès, et j'oserais même dire l'espérait, mon beau-père étant atteint à la fois d'Alzheimer et de Parkinson.

J'ai peur qu'elle ne fasse une crise, mais le pronostic des professeurs se révèlera une nouvelle fois exact : elle est non pas guérie, mais "en rémission" depuis à présent 9 ans et demie. A tel point qu'on va lui enlever le médicament principal, le gardénal.

Je sympathise très vite avec le plus âge de mes collègues, dont bizarrement la première question concernera mon grade. Et ma réponse le verra fort contrarié... L'équivalent de commandant de police en haut de l'échelle.
Je sympathise à tel point que je lui parle de ma disquette, et lui me propose de tenter quelque chose.

J'ignore comment il s'y est pris, mais à la disquette était devenue lisible. Disons à peu près déchiffrable. Des caractères sont évidents, mais il me faudra deviner pour d'autres. Un travail qui va me tenir pendant deux mois...

Et, au fur et à mesure que la déchiffrerai, je m'apercevrai, en la lisant, que non seulement je n'avais pas enjolivé notre amour, mais qu'au contraire il était plus beau et plus pur que je ne me le rappelais.
En lisant la partie où je lui avoue mon amour, j'ai les larmes aux yeux en y lisant sa réaction.

Idem quand on se séparera pour les vacances, cela lui donnera l'occasion de faire de très beaux poèmes...


7 ans après, ce jour de son 42ème anniversaire, l'âge que j'avais quand je l'ai connue, que penser ?
Si les poèmes en question avaient révélé que je me consumais pour rien, mon deuil aurait été certes plus vite fait, et j'aurais abrégé mes souffrances. Même si celles-ci s'estompent et deviennent douce mélancolie.
Mais en revanche, je n'aurais pas eu cette sensation d'avoir vécu quelque chose d'extraordinaire, et qui arrive à si peu de gens...

Mon "succès" dans les forums de Psychologies viendra en grande partie de là.

(à suivre)

18:10 Publié dans moi, Web | Lien permanent | Commentaires (4)

09/12/2010

Sauvé par le gong (juin/juillet 2003)

Demain, je pars pour une semaine.

Par conséquent, pour celles et ceux qui s'intéressent à mon Histoire, il m'a paru opportun d'écrire cette note - capitale - avant ces vacances.

Donc, en cette mi-juin 2003, je voyais mon avenir complètement bouché. Certes je quittais la Bretagne, mais "elle" y arrivait !
D'autre part je n'avais désormais plus personne à qui me confier. Tous avaient baissé les bras... Seul paradoxalement, mon collègue Jean-Paul, celui qu'au début j'appelais Harceleur I, avait réalisé qu'effectivement j'étais à deux doigts de me fiche en l'air, que la vie ne m'intéressait pas. En cela il avait déjà une belle preuve...

C'était le 30 septembre 2002. A 8h45, je sens le sol bouger. Ca devient de plus en plus violent, des cartons tombent des armoires, et le chef crie "ON EVACUE", voulant nous faire rejoindre ceux qui étaient déjà dehors.
C'était un tremblement de terre, de magnitude 5.4 et tout le monde dans le bâtiment se bousculait pour sortir, pour sauver leur peau.

Pas moi...

J'étais resté, attendant enfin que quelque chose se passe. Une délivrance. C'est un peu ridicule, 8 ans après, de le dire, mais je pensais à une intervention divine, un truc qui enfin me "rappellerait" ...

Je n'ai rien eu, du reste le bilan a été très léger, mais tout le monde avait compris que je ne tenais plus à la vie. Notamment Jean-Paul. Oui, je sais, cela ne l'empêchera pas, 6 mois après, d'écrire son fameux mail "game over" qui a déclenché mon processus d'autodestruction, comme on dit. Et je pense qu'il avait du remords...

Bref, mon pronostic vital était bien engagé en cette mi-juin 2003.

J'étais, depuis 5 ans, abonné au magazine Psychologies, et j'avais lu qu'une certaine Claude H... pouvait apporter une solution aux cas les plus désespérés. J'écrivis donc une lettre à Madame Claude, qui ne daigna pas s'intéresser à mon cas. Cas sans doute assez fréquent pour ce genre de personne overbookée.

Plus rien ne pouvait donc me sauver quand ma fille me demanda d'avoir Internet.

"Mais ma chérie, on déménage dans 2 mois et demie...
- Justement, ce sera l'occasion de me faire des connaissances..."

Vu qu'elle avait finalement accepté de nous suivre - pour un an - à Biarritz, j'écrivis à F**E pour avoir une connexion.

Et le 27 juin, c'était fait. Ma fille m'a dit, solennellement "papa, ça y est, nous sommes reliés au monde."
Moi je souriais... 

Et c'est en lisant mon Psycho dans les WC que je vis qu'il existait une rubrique du mag sur le net. Notamment un forum. Enfin, des forums, une bonne vingtaine allant de la sexualité au régime en passant par les crises de couple.

J'allai voir, mais vraiment sans arrière-pensée. Je ne m'imaginais pas une seule seconde que ma survie était là-dedans.
Et pourtant...

Je vis qu'un forum était intitulé "vivre une séparation".

Sur chaque page s'étalaient environ 20 lignes, qui correspondaient à des sujets. Et, bizarrement, en face de chaque ligne se trouvait un chiffre, variant de 0 à 50 environ. Je ne mis pas longtemps à comprendre que les sujets étaient presque tous des appels au-secours, et que le chiffre en face était le nombre de réponses. Pourquoi cette compétition dans pareil site ? Je me pose encore aujourd'hui la question... Celui qui "lance un post" (c'est comme ça qu'on disait) et récoltait une roue de bicyclette en guise de réconfort devait être encore plus mal après.

Je m'inscrivis, en prenant le pseudonyme de Pompon. C'était le cochon d'Inde de Nathalie, l'être qu'elle aimait le plus au monde quand je l'avais connue.

Je savais donc ce que je risquais, en "postant" cet appel au-secours,daté du 8 juillet. Sans le faire exprès, cela faisait pile 9 ans que Tortionnaire avait entamé son travail de sape...

 

je me traine.jpeg

 

Effectivement, pendant 24 heures, mon "post" resta sans réponse.
Au lieu de me lamenter (je m'attendais à ce silence) je lisais les autres "cas", et cela eut pour effet de me dire que si j'étais malheureux, j'étais loin d'être le seul.
Et - l'hôpital qui se fout de la charité - dès que je voyais que je pouvais apporter une réponse à quelqu'un, j'y allais. Je me rappelle d'une nana qui doutait depuis 6 mois de la fidélité de son mec, marié. Lequel affirmait ne plus toucher sa femme depuis belle lurette. Laquelle femme était... enceinte de trois mois !
Bien entendu je répondis à la jeune femme, qui me remercia tant et plus.

Et puis mon "post" commença à avoir des branches. Quelques "remises en place", bien sûr, comme "et ta femme dans tout ça ?" mais pas mal d'encouragements de la part des internautes, qui étaient à 90% des femmes. Donc pas forcément dans le camp de la "maîtresse" que pouvait représenter Nathalie.

Pendant 15 jours, on me répondait, je répondais à ces personnes et en même temps, j'essayais d'apaiser de mon mieux les peines qui me paraissaient les plus hurlantes.

Fin juillet, devant mon "post" s'inscrira le chiffre 254 ! Un record me dira-t'on pour ce genre de forum qui n'attire pas les foules.
Mieux, j'eus des adresses mail. Des numéros de téléphone...

Je n'étais plus seul.

Et du coup, je laissai définitivement tomber les passages à niveau !

(à suivre, quand je reviendrai)

 

 

 

01/12/2010

Non je ne boudais pas....

Mais de chez moi, impossible de poster le moindre commentaire !

Pourtant j'avais vu les premiers, hier après-midi, auxquels j'avais essayé de répondre, mais maccache !

P... de bas débit...

Je suis donc parti hier soir pour un nouveau séjour à Lons (pas mal de boulot aujourd'hui) tout en ayant programmé ma note partie ce matin à 5h40.

Pas question bien entendu d'aller sur Hautetfort du boulot, alors je me suis décidé à descendre...
Descendre à pied sur le verglas occasionné par la neige piétinée, direction mon cybercafé, le seul endroit où je pouvais vous expliquer mon silence.

Voilà, je m'en vais de ce pas répondre à ceux qui ont eu la gentillesse de me commenter.

Je vous embrasse.

17:40 Publié dans Blog, Web | Lien permanent | Commentaires (3)

29/11/2010

Mes commentaires ne passent plus !

Et sans doute est-ce aussi le cas pour les autres, ce qui expliquerait partiellement que le nombre de mes commentaires correspondent de moins en moins au nombre de mes visiteurs (121 hier).

Cela fait 4 fois que j'envoie une réponse au com de Christel, je clique, "votre commentaire a été enregistré", et... que dalle !

J'espère que cette panne ne va pas durer, j'ai déjà donné "ailleurs" avec les pannes !!

Je vous embrasse.

10:49 Publié dans Blog, Web | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : hautetfort

25/11/2010

Racolage par mail

J'en suis encore sur le cul !

Voici quelques jours, une certaine Sarah m'envoyait un mail, me disant texto "je viens de lire votre annonce. Pourquoi ne pas faire connaissance ?"

Je lui réponds aussitôt ceci :

"Bonjour
Je suis désolé, mais en dehors d'achat de disques, je n'ai déposé d'annonce nulle part.

Cordialement."

Hier, même topo, cette fois la fille s'appelait Christine.
Même mail, même réponse.

Et aujourd'hui, nouveau mail de la fameuse Christine que je vous livre in extenso :

 

raco.jpg

Que dire ?

je ne vais pas jouer les pères la Pudeur. Et dire  que ce genre d'annonce est immonde, inexcusable, inacceptable, indamissible.

Non, et je dirai même plus : ce genre d'annonce est bénéfique pour celui qui est un peu trop porté sur la chose, ou qui est en manque total et qui hésitera longuement avant de faire le premier pas pour aller trouver une prostituée (ça se dit "escorte" apparemment).

Là il suffit d'aller sur le site de la dame, et pour 45 euros le gars a sa petite heure de bonheur.

 

Non, là où je ne suis absolument pas d'accord, c'est l'entrée en matière.

Les mails de la dame qui prétendaient répondre à une annonce. Non seulement c'est archifaux, mais imaginez un couple qui ait une adresse mail en commun ? C'est le cas de la moitié des couples, et vraiment, j'imagine la tronche de Monsieur en train d'expliquer à Madame qu'il n'a jamais passé d'annonce auprès d'une agence de prostituées !!
Même si la dame dit "je ne suis pas très loin de vous", je doute que dans mes montagnes Jurassiennes ce genre d'agence puisse exister.

Mesdames qui êtes dans ce cas, vous pouvez croire votre jules sur parole :)

Je vous embrasse.


21:05 Publié dans arnaques, Web | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : internet

La complainte du "bas-débiste"

Fut jusqu'au 21 octobre la période "ADSL" où je n'imaginais pas le bonheur que j'avais, de pouvoir à la fois surfer à ma guise et rapidement, et de laisser la ligne téléphonique libre.

Puis vint la période "rien". Ce que dans une note j'appelai ma "nuit virtuelle". Ne pouvant pas aller sur vos sites du boulot (j'ai payé cher, en 2006, pour le savoir...), il me restait la solution cybercafé à Lons. Une demie-heure par jour, deux jours par semaine. Là je m'estimais vraiment coupé du monde.

Puis j'arrivai à me connecter via le bas débit. Suivit une période - courte - d'allégresse, de revoir sur mon PC la page d'accueil de Google.

Puis arriva la période actuelle, celle où je me rends compte qu'avec ce bas débit

1) Il me faut des plombes pour charger la moindre page

2) Je bloque la ligne téléphonique (et le portable ne passe pas à Ouhans... du moins le Bouygues et le SFR)

3) Je ne peux pas aller chez les autres.

Lesquels autres me le font savoir, à leur manière, par leurs commentaires. Leur absence de commentaire plutôt . Alors que je suis - pour moi - en train d'écrire des notes "majeures", et que j'aimerais, sur ces notes-là, avoir l'avis de ceux qui pour la première fois, prennent connaissance de mon Histoire. Les autres, c'est vrai, doivent penser que je radote copieusement !
Je ne leur en veux pas, je comprends totalement cette réaction, qui du reste est souvent inconsciente.

Mais je me pose la question de savoir si finalement, je n'aurais pas dû attendre l'ADSL pour entamer cette série de notes. D'après France-Télécom, c'est prévu pour le 28 janvier. D'après certains conseillers municipaux, ce serait un cadeau de Noël de la part de notre maire.

En attendant, je ralentis le rythme de mes notes, peut-être aussi que celui-ci vous fait étouffer ?

16h13, il faut que je laisse libre ma ligne, je dois donc me déconnecter.

A un de ces jours...

Pat

16:15 Publié dans Blog, Web | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : internet

19/11/2010

Connexion améliorée :)

Ce n'est pas pour critiquer Pontarlier, mais essayez de trouver dans cette ville de 30.000 habitants, un modem bas débit qui marche sur les ordinateurs les plus récents.

Pour les pros : un modem bas débit compatible avec Windows 7.

J'ai fait tous les hypers, magasins spécialisés, boutiques France-Télécom, Emmaüs, rien !

C'est alors que je me suis souvenu qu'à Biarritz, entre mon ADSL free de Vannes et mon ADSL Club Internet de Bayonne, j'avais eu une période de bas débit avec AOL. 500 heures gratuites pour essayer le fournisseur d'accès américain.

Et que par conséquent, j'avais dû faire l'emplette d'un modem.

Je fouille et farfouillle les cartons estampillés"informatique" et je trouve ce petit truc.
Tout de suite, je l'essaie, par je ne sais quel miracle, il trouve illico ses "pilotes" (Drivers en français), bref ses trucs pour le faire marcher,  et c'est parti mon kiki.

Mais le problème (j'en avais même fait une note) c'est que déjà pour se connecter, bonjour !

 

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Mais le pire c'est que la ligne était susceptible, et à la moindre contrariété tout se coupait. Comme par exemple le convecteur qui se remettait en marche, un interrupteur éteint ou allumé... Et il ne s'agissait surtout pas de toucher au fil du téléphone !


Et hier après-midi, dans mon cyber de Lons, qui en même temps était une boîte d'informatique, je me suis risqué à demander si, par hasard, des fois, il n'y aurait pas l'éventualité d'une possibilité qu'ils aient un modem bas débit compatible windows 7 ?

- mais bien sûr monsieur...

Et je trouve enfin la perle tant recherchée !

Comme quoi, Michel Fugain l'avait dit voilà 39 ans, on cherche à tour de bras ce que l'on a sous ses pas !

J'ai donc branché cette petite merveille, et depuis, Youpi, ça marche. Certes, je vais toujours 30 fois moins vite qu'à Lons, je mets toujours 1h 30 pour écrire une note, mais au moins ça reste stable... !

Je vous embrasse.

 

21:27 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : internet

27/10/2010

Nuit virtuelle

On s'aperçoit de l'importance de l'électricité quand on a une panne.

On s'aperçoit de l'importance d'un amour quand il vous a quitté.

Là, c'est pareil, depuis mon installation à Ouhans, je suis coupé virtuellement du monde, je suis coupé de mon blog, de vous qui me lisez et me commentez.

Là-bas que du bas débit, mais qui nécessite 1) que déjà ça marche - merci SFR... - 2) que le téléphone soit coupé dans la maison. De toutes façons je n'ai pas encore réussi à me connecter.

Par "chance", à Lons se trouve un cyber qui peut m'accueillir jusqu'à 18h30.  Ce qui veut dire que, 1 ou 2 fois par semaine, je pourrai poster une note.

Heureusement, au boulot j'ai le droit de regarder mes mails, ce qui fait que je peux accéder à vos commentaires. Et y répondre par ce même biais.

Sinon, le déménagement/aménagement a été horrible. A tel point que je considère mes jours de boulot ici comme "reposants"...

Si chère et tendre est épouvantable, la maison, elle, est conforme à mes attentes. Mieux même, dirai-je, et ce fut une belle surprise de la voir avec tous nos meubles.

Bon...
J'ai encore 14 minutes avant la fermeture !


Bien évidemment, vous comprendrez - Sylvie surtout - que ma saga sur les interprètes est momentanément interrompue..

Pour cela, j'ai un truc ! Je taperai mes notes du boulot, mais sur ma boîte mail, puis arrivé ici, copier/coller ! Bah, faut bien se débrouiller, non ?

Donc, à demain, et ensuite à mardi prochain.

Je vous embrasse.

18:20 Publié dans Blog, ceux que j'aime, Web | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : internet

20/09/2010

question aux lecteurs

Une lectrice assidue vient de me dire qu'il lui était impossible de me commenter, ce qui expliquerait le ratio visites/commentaires très bizarre.

Je vous demanderai, si jamais vous voulez me commenter sur telle ou telle note, et que vous n'y arrivez pas, de me le dire par mail

pomponbasque@hotmail.fr

Merci d'avance de votre aide.

Cicatrice.

 

17:32 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : internet