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17/04/2012

Le Paris d'avant....

1900 : l'abreuvoir à chevaux

paris 1900b.jpg

1925, l'allumeur de réverbères

paris 1900c.jpg

1959, un Paris que j'ai connu, avec d'abord la toute nouvelle boîte aux lettres

paris 1959.jpg

Puis toujours en 1959 les colonnes Morris, dont le maire de Paris a décidé la destruction en 2006, mais qu'on voit de plus en plus dans les grandes villes de province :

paris 1900a.jpg

Je vous embrasse.

17:58 Publié dans histoire | Lien permanent | Commentaires (0)

25/10/2011

Après le printemps Arabe, l'hiver islamiste

En Tunisie, les premières élections libres ont donné vainqueurs des premières élections libres un parti islamiste. "modéré", comme en Turquie.

Pire, après avoir dépensé des sommes colossales pour défaire le dictateur Kadhafi en Lybie, ce sont les barbus qui eux aussi arrivent. Sans qu'il y ait encore eu la moindre une élection. Ca promet pour le reste....

Le président du Conseil national de transition (CNT) Moustapha Abdeljalil a répété dimanche à Benghazi, où la "libération" de la Libye a été proclamée, que la législation du pays serait fondée sur la charia (loi islamique). 

"En tant que pays islamique nous avons adopté la charia comme loi essentielle et toute loi qui violerait la charia est légalement nulle et non avenue", a indiqué M. Abdeljalil devant des dizaines de milliers de personnes réunies pour une cérémonie de proclamation de la "libération" du pays. "Par exemple, la loi sur le divorce et le mariage (...) cette loi est contraire à la charia et elle n'est plus en vigueur", a indiqué M. Abdeljalil. 

Il a également annoncé l'ouverture de banques islamiques en Libye qui, conformément à la loi islamique, interdisent de toucher des intérêts.

Enfin, bonne nouvelle pour les femmes, la polygamie sera restaurée.


Mon âge me permet d'avoir entendu parler, jusqu'à mes 28 ans, du Shah d'Iran.

C'était l'empereur des Perses, qui avait certes certains penchants médiatiques, mais était dans l'ensemble, d'après des sources qui semblent dignes de foi (http://www.rex2000.fr/) un roi progressiste, qui avait fait pas mal élever le niveau de son peuple.

Il n'a pas vu arriver, en 1963, un ayatollah du nom de Khomeiny, et que la France de Giscard va accueillir à Neauphle le Château (78, près du zoo de Thoiry), avant que celui-ci ne prenne le pouvoir, grâce à un coup d'Etat.
De ce jour de 1979, les ténèbres sont tombées sur ce pays, qui est devenu un des pires bastions des islamistes.

Si vous voulez vous faire une idée ce que pouvait être l'Iran au début de l'islamisation, je vous conseille l'excellent bouquin de Betty Mahmmody, Jamais sans ma fille, une histoire vraie.

Donc voilà, les ténèbres vont de nouveau tomber sur ces Pays dont, paradoxalement les seuls remparts étaient des dictateurs parfois de seconde zone (Ben Ali), parfois sanguinaires (Kadhafi).

La démocratisation des peuples est souvent chose très difficile.

Je vous embrasse.



 

14:50 Publié dans actualité, histoire, psy | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : islamisme

19/08/2011

Alain de Carné, le faiseur d'illusions de la généalogie

La généalogie, je m'y suis lancé en 2008, avec quelques bribes d'informations données par ma cousine germaine.

J'ai mis tout ça en ligne, et très vite, grâce à deux personnes (des cousines en fait, plus ou moins éloignées) Geneviève et Florence, j'ai pu faire remonter l'arbre côté grand-père maternel très loin, jusqu'en 1540, jusqu'à un certain Blaise de Montagnac.

Là-dessus, j'ai fouillé sur le net, et me suis aperçu - avec différents sites- que je pouvais remonter beaucoup plus haut, jusqu'au Chevalier Pierre d'Haleyne (1315/1366).

J'étais déjà super-content, quand en regardant plus précisément un de ces sites

http://www.winancetre.com/graph/LD.pdf

J'ai vu que ce Chevalier était lui même ascendant direct de Louis XV, Louis XVI, Louis XVIII et Charles X.
Mes cousins donc. Très éloignés, mais quand même des cousins.


Me manquait deux choses : l'ascendance de ma grand-mère Julie Marcelline Bonnet, née en 1888 à Marseille, et surtout le chaînon manquant en ce qui concerne mon nom de famille.
Je savais que ce nom était Breton, du 22 (est !!!!) très précisément, mais je m'arrêtais à un Alexis, né en 1863/64 et mort en 1903. Mon arrière-grand-père.

C'est récemment que j'ai reçu de la part d'un généalogiste de Rennes la véritable identité de cet arrière-grand-père : Alexis-Marie !

Du coup, grâce aux archives des côtes d'Armor mises en ligne j'ai pu remonter la branche paternelle Bretonne jusqu'en 1580 ! J'ai remonté mon nom de famille sur 13 générations, jusqu'en 1635.

J'étais déjà tout content, quand une "cousine" me signala qu'en fait je ne descendais pas de Pierre Haleyne, mais de Pierre "d'Atayne".
D'après les données du généalogiste Alain de Carné.

Là, très embêté, car ce même généalogiste avait mis en ligne toutes les familles nobles de cette époque sur un autre site, un des sites sur lesquels je m'étais appuyé, et qui ne parlait pas du tout  d'Atayne, mais d'Haleyne.

Ce généalogiste me donnait en fait deux sources différentes !

L'une, moyennement flatteuse car remontant à 1315 (Haleyne) l'autre extraordinaire, puisque ce Pierre D'Atayne avait eu comme ascendants directs des gens très illustres, comme Robert comte d'Auvergne (1150), Aldabert comte du Périgord (1000), Saint Géraud d'Aurillac (856) dont la mère était aussi une sainte, Sainte Adeltrude de Cahors (830).

Ca me donnait l'occasion de revisiter mon histoire/géo, car j'ignorais que Cahors était vieille de 1200 ans.

Et quand on sait que l'arrière-grand-père de Sainte Adeltrude n'est autre que.... Charlemagne, Empereur d'Occident, né le 7 avril 747 et couronné en l'an 800 comme le savent, non le savaient, tous les élèves de primaire, il y a de quoi grimper aux rideaux !!!

Je sais que j'ai plus ou moins démontré mathématiquement que nous descendons tous de Charlemagne, dans une ancienne note http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2011/01/17/nous-d..., mais là, servi sur un plateau, avec tous les intermédiaires, je n'y crois pas.

J'ai écrit par trois deux fois à M. Alain de Carné sur la dualité de ses parutions sur la toile, à ce jour il ne m'a pas répondu.

Je m'autorise à présent à écrire cette note, que je suis prêt à effacer quand M. De Carné me dira si je peux remonter mon arbre (et le sien) jusqu'au XIV ème siècle, ou jusqu'au .... VIème !!!!

Je vous embrasse.

19/05/2011

Ma deuxième rencontre avec Chamonix (1974)

En 1974 je bossais à Roissy. Avant mon (premier) mariage, ma cadence était régulière, comme la plupart de mes collègues, tous des "déracinés de force" : je bossais 50 heures non-stop, puis je partais 6 jours dans les Cévennes retrouver ma fiancée.

Pendant les deux mois d'août et septembre, si j'avais ralenti la cadence, je n'éprouvais pas le besoin de partir, ma promise était désormais avec moi. Mais c'est vrai que je travaillais toujours plus que la normale, remplaçant ceux qui avaient été dans mon cas et qui avaient besoin de quelques jours pour regagner leur province.
Si bien qu'au bout de deux mois, j'avais accumulé une cinquante d'heures supplémentaires (20 "règlementaires" et 30 "au noir" - remplacements non autorisés) et que ma foi, je pouvais prétendre à une bonne quinzaine de repos en octobre, avec 5 jours de congé bien disposés (du lundi au vendredi).

Nous compulsâmes notre guide des Gites de France pour savoir où nous pourrions poser nos guêtres. La région était déjà choisie : les Alpes. Il fallait donc que l'endroit dispose de deux critères : une gare à proximité (nous étions en cyclo), et un prix ne dépassant pas les 100 F par semaine (70 euros d'à présent) vu que je ne gagnais que 2000 f mensuels (1400 euros actuels) et que j'en laissais 750 dans notre hôtel meublé parisien (525 euros).

C'est du côté de Chamonix que nous trouvâmes l'occasion : Un chalet comprenant une cuisine/salle à manger, deux chambres et une terrasse. Bois gratuit pour manger et se chauffer.

Nous avions demi-tarif pour le train, donc en route pour Chamonix. A Paris il pleuvait avec une petite dizaine de degrés. Au changement d'Aix les bains, il pleuvait toujours mais il les 10 degrés étaient loin...
A St Gervais le Fayet, au moment de prendre le petit train pour Vallorcine, pas plus de 3 degrés.
Puis nous montons vers Chamonix et Vallorcine, tandis que peu à peu, des flocons apparaissent ! Je m'étais pourtant renseigné (c'était mon métier après tout) les premiers flocons tombaient vers le 15 octobre et tenaient au sol vers le 25.
Mais là, pas de doute, c'était bien de la neige, qui tombait, toute seule, en gare de Chamonix, même si elle ne tenait pas.
A Vallorcine, 350m plus haut, ce n'était pas la même chose : 10 cm de poudreuse nous attendaient !

Au début, réaction du citadin typique : oh que c'est beau.... Pourvu que ça tienne.
Puis quand ça tient trop, alors on peste contre cette "merde blanche" qui bloque tout.

En fait, il allait neiger presque sans interruption, et la hauteur allait vite atteindre les 70 cm. Moyenne 40 à 60.
Il n'y a eu que le lundi 7 où la neige avait partiellement fondu et où le thermomètre indiquait 11 degrés.
Mais... nous devions partir ! Notre propriétaire nous prit alors en pitié, et nous octroya une semaine supplémentaire. Nous partîmes le mardi 15, avec -12° au thermomètre !!!

Cela aurait pu "passer" si nous avions été en voiture. Mais nous étions en cyclo, et pour aller faire les commissions, c'était soit à pied au village où les commerçants nous voyaient arriver avec leur massue, soit en train pour Chamonix où se trouvait un supermarché ("Payot-Pertin") pas trop cher pour l'endroit.

Pour le chauffage, c'était au bois le jour, et au grille-pain la nuit. Vous savez, ces premiers convecteurs qui consommaient allègrement leurs 3000 W...
Là nous ne disposions que de 8 kw par jour, le reste étant surfacturé.
Alors pour la nuit, nous mettions ce fameux grille-pain à la position "mini", celle qui ne nous ferait pas trop dépasser notre budget électricité.
Au départ, nous profitions de la chaleur de la maison due à la cuisinère (il faisait 30 degrés dans la cuisine) mais ensuite, la chambre se refroidissait et il ne faisait pas plus de 5 ou 6 degrés au petit-matin.

Notre seule excursion, le fameux lundi 7 : une escapade à Martigny, à 30 km, mais avec une pente raide. Pour ne pas rééditer l'exploit de 1971, je fis un essai sur la fameuse route de la Forclaz : après avoir descendu 500m, nous avons fait marche arrière afin de voir comment se comportaient les machines. Ca allait. 10 km/h en pédalant de temps en temps, mais ça allait. Et à Martigny, ce jour-là, il faisait plus de 20 degrés... quelle différence !
Bien sûr on en profita pour faire le plein de courses (la Suisse allait être attractive jusqu'aux dévaluations de 81) . Ce fut la seule fois où nous avons pu faire du cyclomoteur !

Deux points noirs cependant pendant cette quinzaine : D'abord la grève des banques, qui faisait que mon salaire de septembre n'avait pas été versé, et que nous nous mîmes à vivre à crédit, grâce à notre carte bleue à débit différé.
A la fin de la grève, nos avions 600 francs de dettes (dans les 450 euros) et vous me croirez ou pas, la BNP nous préleva des agios sur ces 450 euros !!!

Deuxième point noir : Nous avions laissé à l'hôpital de Montpellier la grand-mère de Mireille (mon épouse d'alors) qui était la personne qu'elle aimait le plus au monde.
Quand je reçus un télégramme, adressé personnellement à moi.
"Mémé décédée, annoncez-lui la nouvelle avec le plus de ménagement possible. Bon courage. Vos beaux-parents".

J'ignore comment je m'y suis pris, mais il me fallut pas loin de deux heures pour arriver à annoncer la chose à ma jeune épousée. Elle hurla à la mort ensuite pendant un bon moment, puis s'habilla.

"J'y vais", dit-elle, enfourchant sa mobylette.
Et je crois qu'effectivement, s'il n'y avait pas eu 50 cm de neige sur la route, elle aurait pu arriver jusqu'à la gare de Chamonix, distante de 13km (plus de train à cette heure au-delà).

Il est connu que ce sont les messagers qui sont responsables des mauvaises nouvelles, Mireille allait m'en vouloir pendant pas mal de temps...

Quand au Mont-Blanc, là non plus nous ne l'avons pas vu !!!

Je vous embrasse

11:55 Publié dans histoire, moi | Lien permanent | Commentaires (0)

16/05/2011

A la merci des Chinois...

La planète est désormais à la merci des Chinois, la seule puissance mondiale qui ait désormais du poids.

Dans mes jeunes années, c'étaient d'un côté les USA et de l'autre l'URSS qui se partageaient le gâteau.

Puis le Japon renaquit de ses cendres, et ce peuple fier, courageux et travailleur devint alors la 3ème puissance mondiale dans les années 80.

En 1991, l'URSS disparut. Ne restait donc que les USA et le Japon.

Puis, récemment, voici quelques années, la Chine commença à émerger. L'année dernière on pouvait dire sans se tromper que le monde était peu ou prou dirigé par les USA, le Japon et la Chine.

Mais les deux premiers vont être rapidement hors-jeu.

Le Japon, tout d'abord, frappé en son coeur par un tremblement de terre parmi les plus virulents connus et un tsunami qui allait terminer "le travail", en tuant des dizaines de milliers de personnes et surtout déclencher un grave accident atomique.

Out, le Japon, hélas.

Restent les deux autres.

Certes, les USA ont - au bout de 9 ans de guerre - enfin réussi à dégommer Ben Laden.
Et alors ?
Reste qu'un pays où une femme de ménage peut aboutir à l'incarcération d'un des plus grands personnages mondiaux simplement par ses dires et sans le moindre soupçon de preuve, ne peut absolument plus prétendre être une "démocratie", et n'est en fait qu'un colosse aux pieds d'argile, complètement brouillon dans ses actions. On l'avait déjà vu avec la réélection de Bush en 2004...

Reste donc la Chine.

A moins qu'une petite puissance nucléaire ait l'idée de commencer "le grand bal" en balançant une bombinette.

La fin du monde est pour demain...

Et voyant comment évoluent les choses depuis une vingtaine d'années, je n'en suis pas fâché...

Je vous embrasse

17/01/2011

Nous descendons tous de Rois et d'Empereurs

Cela fait deux trois ans que je me suis féru de Généalogie, et que par l'intermédiaire d'Internet, partant de 4 ou 5 générations, je suis arrivé à remonter le plus souvent au XVIème siècle, mais pas mal de fois au XVème, et j'ai 2 branches qui remontent au XIVème.

Le principe est simple : j'avais mis le peu que j'avais en ligne, puis une internaute a vu cet arbre, et m'a tout de suite contacté. En effet, deux personnes de mon arbre coïncidaient avec le sien.
Le sien qui était très fourni, et j'ai pu ajouter d'un coup environ 200 personnes !

Une autre internaute m'a également contacté, qui ne connaissait absolument pas la précédente, et m'a fait progresser de 150 personnes. Et ainsi de suite.

Plusieurs arbres étaient d'accord sur un point : je descendais d'un certain Blaise de Montagnac.

Et voici ce que j'ai trouvé :

http://www.winancetre.com/graph/AA_chrono.pdf

En agrandissant, j'ai trouvé mon Blaise de Montagnac dans les "cheminées" du haut de l'arbre. J'ai bien vérifié que tous ses descendants étaient les miens - du moins jusqu'à un certain niveau - et ayant bien la preuve que c'étaient mes descendants, j'ai pu ajouter de nouvelles générations sur mon arbre.
8 très exactement, qui m'ont fait remonter au Chevalier Pierre Haleyne, qui a vécu dans le haut Moyen-äge.


Mais en bon scientifique, je ne me suis pas contenté de ça. J'ai de nouveau tapé sur gogol "Blaise de Montagnac", et je suis tombé sur une liste, dite d'Aboville.

http://www.winancetre.com/graph/LD.pdf

Là aussi j'ai pu vérifier que j'avais les mêmes personnes , même si le classement était fait de manière différente.
Je retrouvais donc mon Pierre Haleyne tout en haut, et ses descendants.
Et donc mon Blaise de Montagnac 9 générations en-dessous.

Mais un truc m'a frappé.
La petite-fille de Pierre Haleyne, Marguerite de la Chassaigne, a eu pour enfants avec son mari Jean 1er de Montaignac d'abord mon Guillaume qui a donné naissance à toute ma famille.
Mais aussi, juste avant, un dénommé Guy 1er, frère de l'autre donc.

Et si on suit la descendance de ce Guy 1er, on tombe sur des gens assez connus, que je vous laisse donc découvrir.
Dont quelques Louis (XV, XVI et XVIII)...

A ce moment je m'imaginais sorti de la cuisse de Jupiter, j'étais ravi, et le Roi n'était pas mon cousin.
Heu, si, justement ! Cousin éloigné mais cousin quand même.

 

Mais vous aussi !!!

Et je vais le démontrer mathématiquement.

Au lieu de procéder comme la religion catholique, qui prétend que nous descendons tous d'Adam et Eve, je vais faire la démarche inverse.

Sachant, au départ, que nous descendons tous obligatoirement d'un père et d'une mère, et que chaque génération est d'en moyenne 25 ans :

- Voici 25 ans, nous descendions donc environ de quatre personnes (nos grand-parents). Vous me suivez ?

- Voici 50 ans, de 8 personnes

- Voici 75 ans, de 16.

- Voici 100 ans, de 32.

Je laisse maintenant Excel faire le boulot, et je saute les étapes.

A l'aube de la Révolution, c'est de 1024 personnes que chacun de nous descendons.

Quand Louis XIV a construit le château de Versailles, près de 33.000 personnes sont nos ascendants directs.

Sous François 1er, ce chiffre grimpe à plus de deux millions.

33 millions sous Jeanne d'Arc.

Et près de 540 millions en 1310, voici sept siècles.

STOP !

Le monde, à l'époque, était peuplé par "seulement" 400 millions d'individus.

Et parmi ces individus, fatalement se sont trouvés englobés les plus grands empereurs, rois, etc.

Nous pouvons donc dire avec certitude que nous sommes les descendants directs de ces personnes.

Certes à des degrés divers.

Pour certaines, c'est assez récent, comme le Comte de Paris.

Mais pour d'autres, c'est plus ancien, mais si l'on pouvait remonter TOUTES nos branches, on aurait des surprises !

Je vous embrasse.

 


11:21 Publié dans histoire, moi, Science | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : généalogie

13/09/2010

Carrefour Grenoble, 20 novembre 1975

En fait à Grenoble cohabitaient deux "carrefours" à cette époque : Meylan et Echirolles. C'est dans ce dernier que je me trouvais, ce 20 novembre 1975, avec mon ex, étant arrivés là avec une combinaison assez bizarre : Cyclomoteur jusqu'à la gare la plus proche (Rives) puis train jusqu'à la gare de Grenoble, et enfin trolleybus, qui nous déposait au centre commercial "Grand Place".

Bref, j'étais en train de farfouiller au rayon "45 tours", quand j'entends une rumeur. Comme dans un stade, et cette rumeur allait en s'amplifiant, couvrant la musique d'ambiance.

Elle venait du rayon TV Hifi, où se trouvait déjà mon ex. Tout l'hyper avait convergé vers ce rayon, et l'on entendait se répéter cette phrase, parmi les plus anciens : Franco est mort...

 

Oui je sais, cela pourrait être bidon, je pourrais par exemple raconter que j'étais au Mammouth de Montpellier quand le mur de Berlin a été détruit, et si cela n'avait pas eu lieu en pleine nuit, j'aurais pu faire croire que j'étais aux Galeries Lafayette pour le premier pas sur la lune !

Mais où serait l'avantage ? Se mentir à soi-même ? Juste pour le plaisir de faire une note sur Hautetfort.com, qui sera lue par quelques dizaines d'internautes ?
Non. Car à l'époque, je ne savais que très vaguement qui était Franco, ce qu'il représentait, et ce qu'il avait fait en 36. Mais vraiment vaguement, des souvenirs de terminale...

J'ignorais alors qu'il était haï à ce point. Si bien que, aiguillonné par mon ex, hypercalée en Histoire, je me mis en devoir de me documenter sur ce cher Général.

Effectivement, après avoir lu son "pedigree", je comprends mieux le mouvement de foule de Carrefour!

Je vous embrasse.

21:15 Publié dans histoire, moi | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : général franco

11/09/2010

Les raccourcis de l'Histoire

C’est l’histoire d’un médecin qui était né en 1835.

A l’âge de vingt ans il rencontra, aima et épousa une femme qui avait vingt ans de plus que lui. Ils vécurent heureux, elle mourut, et le médecin continua sa carrière...
Il devint professeur, et à soixante-dix ans, il tomba amoureux d’une de ses élèves qui en avait vingt-cinq.
Il l’épousa. Il mourut à son tour et sa femme vécut jusqu’à un peu plus de quatre-vingt ans.

Au début des années 60, durant un concert de Johnny Hallyday, elle fit son petit effet quand elle dit:

« la première femme de mon mari était née sous Napoléon 1er...

 

Remerciements à un natif de Lons le saunier, qui m'a inspiré l'hisoire : Jean Amadou.


21/08/2010

Nous revenons tous vers nos racines

... même quand elles nous sont inconnues !

D'abord ma mère, qui, en 1970 avait été tellement enchantée par la Suisse qu'elle songeait - avec mon père - y finir leurs jours.

Mais ma première affectation provisoire fut les Cévennes, eux pensant que le provisoire serait définitif s'instalèrent là-bas.

Et définitivement, puisque ma mère y sera restée 26 ans, et mon père 34 !

Ensuite ma fille, qui avait passé son adolescence en bretagne, voulout à tout prix aller à la fac là-bas. La fac ne marcha pas mais elle y rencontra un jeune homme, avec qui elle est depuis plus de 5 ans. Le jeune homme dut quand même quitter son Rennes natal, pour aller 80 km vers le nord-ouest, à Lamballe.

C'est là qu'ils sont depuis 4 ans à présent.

Et bibi, qui, en 2004, complètement crevé par un été torride à Biarritz où j'habitais, abruti par le brouhaha de la circulation qui n'avait rien à envier à celle de la région parisienne, avait pris une semaine de vacances près de Morteau, aux Gras.

Cette semaine fut géniale. Soleil aussi, mais 25 degrés au lieu de 40, un calme que l'on avait oublié depuis bien longtemps, des paysages magnifiques...

Si bien qu'en janvier 2005, nous achetâmes un terrain dans le secteur, que nous y fîmes construire une maison, que nous allons habiter dans deux mois, pour ma future retraite.

 

Je suis - depuis  3 ans - féru de généalogie.

 

Si je savais que du côté de mon père ses racines étaient de Lamballe, je n'imaginais pas une seconde que ma fille s'y installe ! Comme elle dit "papa c'est le seul endroit où je n'ai pas besoin d'épeler mon nom de famille" (un nom breton pas facile à écrire)

Mais, mieux : Le berceau de ma mère côté paternel (elle s'appelait Bastide), là où sur mon arbre j'ai des dizaines et des dizaines de naissances, de mariages et de décès, c'est Aniane dans l'Hérault, à 35 km d'où elle s'était retirée avec mon père ! Et elle ne le savait pas !

Pus fort encore, si je savais que j'avais des racines bretonnes, marseillaises et languedociennes, je ne savais rien du côté de la mère de ma mère. Stéphanie P....

Et c'est en fouillant sur mon site de généalogie que peu à peu je découvris des choses. Notamment que le berceau de ma grand-mère maternelle, c'est.... le Haut-Doubs !  J'ai même découvert hier qu'un de mes aïeux (14ème génération)  habitait Vercel, à quelques jets de pierre de mon futur village, et était... secrétaire particulier de l'empereur Charles Quint, en 1555 !

 

Je vous encourage à fouiller votre passé. cela ne coûte pas grand-chose pour s'abonner à un site généalogque (une trentaine d'euros par an) et vous pourrez comparer votre arbre à des tas d'autres, lesquels vous feront progresser d'une manière vertigineuse !

Et puis, c'est passionnant de voir les prénoms de ses ancêtres, surtout dans les années 1400/1600, comme Alix, Ponceote, Ligier, Ponceote, Oudette, Claude-François (et oui !!!) Claude-Françoise aussi, Foy...

Rien de mieux que de se plonger dans son passé pour se consoler d'un présent pas très génial !

 

Je vous embrasse.

28/07/2010

Souvenirs d'enfance: vision d'horreur (1956)

Après cette triste année scolaire vinrent de nouveau les grandes vacances. Nous étions pour la 2ème fois consécutive à St Gence (87)

Notre location se trouvait sur le bord d’une route, rectiligne et très belle (pour l’époque) mais que les gens n’empruntaient pratiquement jamais. Très peu de voitures, alors que c’était logiquement la route la plus directe pour Limoges. Ils préféraient prendre une petite route étroite et tortueuse. D’un côté ça arrangeait mes parents car je pouvais y jouer en toute tranquillité.

Tout de même, un jour j’interrogeai mon père sur cette route mystérieuse. D’un air grave il me dit que j’étais trop petit pour que je comprenne. Cela bien sûr ne fit qu’attiser ma curiosité et j’en parlai aux gosses avec qui je m’étais lié.

 

Peine perdue, on leur avait fait quasiment la même réponse. Certains parlaient même de «route maudite».

 

Un jour pourtant mes parents prirent cette route en voiture avec des amis. J'insistai lourdement pourqu'il m'amènent, pour que je sache ce qu'il y avait au bout de cette fameuse route. Mon père céda. Il n'aurait pas dû....


Le voyage fut rapide, il n’ y avait qu’une dizaine de kilomètres.

Dès que je descendis, je compris....Je me mis illico à pleurer et voulus tout de suite remonter dans la voiture. Mes parents étaient blêmes et nos amis, bien qu’habitués, ne valaient guère mieux.


D’abord l’odeur,  Une odeur de brûlé qui vous prenait à la gorge, très discrète mais insistante.

 

Mais il y avait surtout la vision, une vision de cauchemar...

oradour.JPG

Des centaines de maisons calcinées, au milieu desquelles trônaient des outils brûlés, des jouets d’enfant et autres objets à moitié consumés.


D’instinct je cherchais des cadavres, qui auraient été tout à fait à leur place dans cet endroit. Heureusement  point de cadavre bien sûr. Ils avaient été enlevés 11 ans auparavant.



Se dressaient aussi d’immenses pancartes, partout, avec des énormes lettres noires sur fond blanc, et le fait que je n’arrivais pas à les déchiffrer m’angoissait encore plus. Je demandai quand même à mes parents quelles étaient ces inscriptions, ils me répondirent :

«  SOUVIENS-TOI ».


Je m’en suis souvenu, je n’oublierai jamais, surtout ayant appris plus tard ce qui était arrivé. Au début j’en ai voulu à mes parents de m’y avoir emmené, mais avec le recul je crois qu’il n’y a pas d’âge pour faire voir à un enfant de quoi peuvent être capables certains êtres humains avec leurs semblables, avec des gens qui ne leur avait jamais rien fait....


Depuis j’y suis retourné plus de cent fois, à Oradour sur Glane, nom de ce village-martyr.

 

(à suivre)