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16/12/2019

A propos de la "grève"

(noter les guillemets)

ENTENDU un cheminot au journal de 13h:

"je me suis mis en grève jusqu'au 24, et ensuite j'ai posé des congés pour les vacances".

QUESTION :

Quand Martinez et Cie clament à cor et à cris "qu"ils arrêteront la grève dans la minute où la réforme est abandonnée" , ne serait-ce pas nous prendre pour des c... puisque certains n'hésitent pas à dire devant les caméras qu'ils se sont déjà octroyé 1 mois de vacances depuis le 5 dont la moitié de "congé sans solde" sous prétexte de "mouvement" ???

Sinon, premier fusible sauté, Delevoye. Casser le thermomètre ne suffira pas à faire baisser la fièvre.

Mercredi sautera le second, Berger, à qui on "accordera" vraisemblablement son "os", à savoir une baisse de "l'âge pivot", mesure "bonus" non prévue qui semble avoir été prise pour mieux ensuite la retirer et faire semblant de reculer...

Pendant ce temps les travailleurs galèrent, les commerçants se désespèrent, les grands-parents sont chagrinés de ne pas pouvoir voir leurs petits-enfants à la Noël (quand ils ont le droit de les voir, mais ça c'est un autre sujet !)

Pendant ce temps les pubs télé nous vantent les SUV et autres hybrides hors de prix, car ils savent que faute de trains, seule la bagnole peut sauver la mise.

Heureusement nos "braves" routiers sont là, qui parachèvent le boulot en commençant à bloquer les routes.

Joyeux Noël quand même !

Je vous embrasse.

09/12/2019

Souvenirs d'enfance : la révélation de la rue Tronchet

Quand j'étais gamin et que le temps le permettait, ma mère venait me récupérer à l'école à 16h30 et nous allions alors chercher mon père à son travail.
Son travail, c'était le Ministère de la Marine où il occupait le poste de chef de bureau.
Le plus souvent nous gagnions les quais de Seine, que nous longions jusqu'au pont du Carrousel, et de là les jardins des Tuileries, où nous attendions 18h30.
J'étais en admiration devant la place de la Concorde, et surtout la rue Royale, au bout de laquelle trônait la majestueuse Madeleine. Je m'étais dit qu'un jour on remonterait la rue pour la voir de plus près...
Mon père "récupéré", on prenait alors le bus qui nous ramenait chez nous.
Il faut dire que, "enfant de substitution" (mon frère est mort à la naissance un an et demie avant que je me pointe), ma mère me "surcouvait", et du coup les seules balades que l'on faisait elle et moi, c'était aller au jardin du Luxembourg, et les samedis soir le ciné rue Champollion où une dizaines de salles obscures proposaient la place au prix d'un sandwich. Bref, le VIème et la lisière du Vème. Montmartre je ne connaissais pas, ni la Tour Eiffel (que je voyais de temps en temps au loin au bout d'une rue) . Les Champs-Elysées c'était tous les 11 novembre où mon père m'amenait voir le défilé. Pas plus.

Mais Noël 58 allait me faire découvrir un nouveau quartier.
Un de mes parrains (j'en ai eu trois !) m'avait offert un projecteur de cinéma. Muet. Mais il fallait louer des films ! 
Une seule adresse : rue d'Amsterdam entre la gare St Lazare et la place Clichy (et non pas de Clichy !!) où pour quelques francs nous pouvions louer des Laurel et Hardy, Charlot et autres films des années 20. Et le soir, c'était ciné à domicile ! J'ai encore en tête le cliquetis du film entre les deux bobines.
Ca ne durait pas plus de 4 minutes, mais on le repassait plusieurs fois et ça faisait l'affaire !
C'était ma balade du samedi soir, dans un quartier très vivant. Nous descendions à Liège (quand elle était ouverte) et repartions par Clichy.

Pour moi, entre le bureau de mon père et le loueur de films, il fallait traverser Paris ! Dans le premier cas c'était direct en bus et pas trop loin à pied, dans le second il fallait prendre le métro et changer deux fois.



Un samedi soir de printemps, alors que nous venions de prendre possession de 200 mètres de Charlot, mon père me demande si je suis fatigué. Je réponds que non et il me dit qu'il voudrait récupérer quelque chose au bureau.
- Mais c'est à l'autre bout de Paris ! m'inquiétai-je.
- Mais non, ce n'est pas loin, tu verras...

Et on descend la rue de Liège. On passe devant St Lazare, et je me dis qu'on n'est pas sortis de l'auberge ! On traverse, et deux cents mètres plus loin, mon père me montre quelque chose:
- Tiens, c'est la Madeleine, toi qui voulais tant y aller...

Je tombe sur le c.... ! En fait, entre le quartier du loueur de films et le bureau de mon père il n'y avait même pas un kilomètre !
C'est la rue Tronchet qui fait le lien, une petite artère de même pas 400 m....
Le lien entre deux mondes complètement différents pour le môme de 8/9 ans que j'étais.

Je vous embrasse.

02/12/2019

les débats sont ouverts !

Sur cette note ceux qui le souhaitent pourront s'exprimer sur des sujets divers et variés.

Je vous embrasse.

12:20 Publié dans Blog, psy | Lien permanent | Commentaires (71)

28/11/2019

Les 50 préférés de SLC : LES CHARLOTS

Les Charlots furent à l'origine les musiciens d'Antoine, qui un an après la percée de ce dernier, se surnommèrent les "problèmes".

Premier disque avec Antoine, en mai 66
. Lui chantait je dis ce que je pense je fais ce que je veux, eux chantaient en face B les contre-élucubrations problématiques.
Verdict de SLC : Antoine arriva 3ème, mais ses musiciens n'étaient pas loin, puisqu'ils occupèrent la 7ème place.

Cela suffit aux Problèmes pour se baptiser les Charlots.

Premier disque en septembre 66, matraqué par les radios, ignoré du hit de SLC : Je dis n'importe quoi, je fais tout ça qu'on me dit. Une phrase de la chanson fera fureur pendant des années : Chauffe Marcel... Plus une imitation réussie du Général de Gaulle qui venait juste d'être réélu, à l'instar de Jacques Dutronc (crac boum huuuue).

Aventures à la télévision, en décembre, fut un bide total.

1967. Même bide en février avec Cet été c'était toi. A la même époque, sortait Hey Joe de Jimi Hendrix, tout de suite récupéré par Johnny, qui avait "découvert" en France le génial guitariste (les spectateurs d'Evreux ont été les premiers à le voir sur une scène française, en première partie de Johnny, le 13 octobre 1966).
Ce fut le déclic pour nos compères, qui comprirent que le pastiche des chansons passait très bien. Hey Max sorti en mai était la copie conforme de la chanson de Johnny !

Johnny : "la vie, c'est le métro à 6 heures, et chacun pour soi."
Les Charlots : "la vie, c'est le gorgeon à 6 heures, et chacun sa tournée".

Une longue carrière couronnera cette chanson, 20 semaines dans le top 25, et une 4ème place en août. Etant déjà classé 7ème en juillet, et 10ème en septembre, Hey Max sera un des tubes de l'été !!! Cette chanson sera parmi celle de nos compères qui marchera le plus.

En septembre, c'est Paulette la reine des paupiettes, dont SLC ne retiendra que la face B, si tous les hippies avaient des clochettes. C'était clair, ce qui n'était pas pastiche chez eux ne marcherait pas à SLC.
Berry Blues, lancé en décembre, fut un bide. Certes classé 3 mois dans les 50, mais pas mieux que la 39ème place en janvier.

1968. Un peu mieux.
Sur la route de Penzac, sorti en mars, ne décrocha que la 20ème place en juin.
Je chante en attendant que ça sèche, sorti en juin, ne sera que 22ème en septembre. Mais la face B je suis trop beau fera mieux : 14ème en décembre. Alors que tu finiras sur les planches était déjà sorti depuis septembre, avec un bide total. En décembre ce sera je m'énerve, qui attendra 1969 pour se classer.
En 1968, les Charlots sont dores et déjà le premier groupe français, mais pas encore dans la "crème" des 20 premiers.

1969 sera leur meilleure année côté SLC.
Je m'énerve, donc, sera 22ème en avril.
Mais leur disque/reprise de Boris Vian restera, au printemps, sur la touche. Et pourtant ils récidivent en juin ! Même punition même motif...
Heureusement ils vont reprendre la chanson de Moustaski, le métèque, qui deviendra le pauvre mec. 24ème en octobre.

L'année se terminera par un succès. On ne jurait à l'époque - bibi y compris - que par Il était une fois dans l'Ouest, tant le film lui-même que la musique.
Alors ce sera Il était une fois dans le sud ! Lancé en décembre il restera dans le "gratin" quelques 17 semaines, avec une belle 8 ème place en février 1970. En revanche peu vendu, pas mieux que la 37ème place en hebdo.
C'est beaucoup grâce à cette chanson qu'ils se hisseront 17èmes interprètes pour cette année-là. Mais meilleur groupe classé.

En 1970 il vont continuer de surfer sur les parodies.

C'est alors la grande période je t'aime moi non plus, que pasticheront également Bourvil et Jacqueline Maillan. Bourvil classé 9ème à salut les copains, un mois avant sa mort...
Nos Charlots, eux, resteront 18 semaines dans le top SLC avec Sois érotique, 12 ème en septembre à SLC, 16ème vente en hebdo.
Parodie d'une très vieille chanson derrière chez moi en octobre, qui aura également un beau succès : 16 semaines dans le top, 8ème en janvier 71. Mais peu vendu, pas mieux que la 36ème place.
Pour cette année, il rétrograderont à la 20ème place chez SLC, restant toutefois premier groupe français si l'on excepte les duos.

A partir de 1971, Luis Rego quitte le groupe. Ils ne sont plus que quatre et se consacreront en même temps à la chanson et au cinéma.
Janvier les verra chanter ouvre la fenêtre, très peu vendu et non classé à SLC.
Mais merci patron, sorti en mars, restera 13 semaines dans le top, avec une belle 6ème place en avril. Côté ventes une belle 7ème place en hebdo. Première chanson revendicative !
L'allumeuse de vrais berbères (juin) sera boudée par SLC mais sera relativement bien vendue.
Et leur film les bidasses en folie sera en revanche un succès !

Pour 1972, bide total pour les fraises et les framboises, mais belle vente de si tu ne veux pas payer d'impôts en juin. Aucune ne sera classée à SLC, qui les boudera de plus en plus.
En décembre sortira au pays des pesetas, bande du film Les charlots font l'Espagne, qui se vendra assez bien (top 12) mais ne dépassera pas la 19ème place à SLC en février 73.
 
En 1973 le pastiche de paroles paroles ne verra pas la queue du hit, et se vendra peu.
En revanche leurs films les 4 charlots mousquetaires et les bidasses s'en vont en guerre feront une belle carrière.

C'est le Madeleine de Brel qui est pastiché en 1974 avec ce soir j'attends Valéry, non classé à SLC (dont le hit ne représente alors vraiment plus grand-chose) et pas trop mal vendu.

Au final, côté SLC, sur les années SLC 63/74 les Charlots y occupent la 26 ème place.
Premier groupe français, et de loin devant les Martin Circus et les Variations.

A partir de là ils comprennent que le cinéma leur apportera plus de popularité que la chanson. Non sans abandonner celle-ci, ils se mettent à beaucoup tourner.
Bons baisers de Hong-Kong sera une très bonne entrée dans les salles obscures.

En 1976, petite percée à SLC avec la biguine au biniou, 18ème en juin. 
1976 sera aussi l'année où Jean-Guy Fechner quitte le groupe. Ils ne sont plus que trois des Charlots d'origine.

Histoire merveilleuse en 1977 se vendra un peu, mais marquera le début de leur traversée du désert.
Laquelle durera 5 ans.
Ils sortiront trois 45 tours : Rio (1978), à l'ANPE (1979), t'es à l'usine Eugène (1981) qui seront tous des bides.
Pendant ce temps-là, sur les écrans étaient sortis Et vive la liberté (1978), les Charlots en délire (1979), Les Charlots contre Dracula (1980).

Alors, morts les Charlots chanteurs ? Non car le pastiche de chacun fait ce qui lui plaît, chagrin d'labour les remettront en selle en 1982. Top 11 hebdo des ventes à l'été.

Ils attendront un an pour sortir leur disque suivant, succès lui aussi, top 12 hebdo en juin 1983 avec plus de 250.000 exemplaires vendus.

J'ouvre ici une parenthèse à ce propos. Je n'évoque que très rarement le chiffre total des ventes de disques parce qu'à mon sens il ne représente pas grand-chose. Chante des Forbans s'est par exemple vendu 70 fois plus que Imagine de John Lennon ! 

En décembre de la même année sort c'est trop c'est trop, qui sera "déconseillé d'antenne". Néanmoins côté ventes il fera un top 18 hebdo en mars 1984.
Beau succès aussi de leur film Charlots connection cette année-là.

ils continueront sur cette pente "osée", avec Ah viens en 1985, qui ne passera pas en radio et ne se vendra pas.

1986 voit le départ de Gérard Rinaldi et la fin des Charlots "historiques".

Le pastiche de Jeanne mas Toot toot première fois ne marchera pas, et ceux qui restent termineront leur carrière discographique avec deux bides : pour pas que l'amour capote en 1989 et la pétanque en 1991.

Gérard Rinaldi quand à lui va faire une "seconde carrière" de 1987 à 1991 en incarnant à la TV le Marc de Marc et Sophie.

Il nous quittera prématurément en 2012 à l'âge de 69 ans.

Je vous embrasse.

17/11/2019

Trop d'hommes blancs de plus de 50 ans !

C'est la nouvelle patronne de France-Télévisions, Delphine Ernotte, surnommée "l'Attila des vieux animateurs" qui a pondu cette phrase.
Patrick Le Lay avait donné 'le temps de cerveau disponible pour Coca-Cola", Ernotte veut apparemment concourir à ce jeu-là !

Donc, pour mettre ses paroles en accord avec ses actes, la charrette a commencé dès son arrivée.

Et d'abord des "piliers". Michel Drucker s'est vu éliminer du dimanche après-midi, où pourtant il avait réussi à succéder à l'icône Jacques Martin. Prétexte : trop vieux !  Remplacé par le "jeune" (50 balais quand même) Laurent Delahousse.

Autre "monument", Julien Lepers a dû quitter "questions pour un champion", qu'il animait avec brio depuis 28 ans, pour le même motif ! 

Idem Patrick Sébastien, à qui la chaîne avait fait signer une "clause de non-dénigrement", prévoyant que le Briviste n'allait pas se laisser faire sans répliquer. Moi qui achète ses bouquins les uns après les autres, j'ai effectivement vu qu'il n'avait pas encore sorti ses griffes. Mais dans son prochain, sans chaînes, je pense qu'il va enfin se défouler comme il l'avait fait dans Putain d'audience voilà une quinzaine d'années.

Exit aussi William Leymergie, celui qui a accompagné nos petits déjeuners depuis presque 35 ans.

Idem Georges Pernoud, éjecté de Thalassa, qu'il avait créée.

D'autres ont préféré négocier, et jouer à ceux qui partent volontairement. 

Ainsi Gérard Holtz et surtout Thierry Beccaro, dont je regardais le motus depuis que j'étais trentenaire.


Finalement les téléspectateurs étant de moins en moins des veaux et ayant exprimé leur mécontement, le jeune loup Delahousse a été obligé de rendre sa place à Michel Drucker.

Mme Ernotte n'est pas non plus de la première jeunesse, elle a 53 ans, et devra quand même se méfier, d'ici moins de 10 ans, de ne pas tomber sur quelqu'un de son acabit...

Je vous embrasse.

12:24 Publié dans actualité | Lien permanent | Commentaires (4)

02/11/2019

REDIFFUSION : HIT-PARADE SLC 15 DECEMBRE 1967

6712.jpg



J'ai vu que récemment une discussion s'était formée à partir du hit de juillet 67.
Alors l'idée m'est venue d'aller sur mon google analytics voir un peu comment était lus mes hits SLC.

Et là, surprise, le hit de décembre 67 vient - sur les 30 jours précédents - en 4ème position avec 154 vues !

Alors le voilà...
Avant le top 30 de janvier 1962 demain ou lundi.

Bonne (re)lecture !

28/10/2019

TOP ETRANGER VENTES MAI 1973

1 2 GET DOWN Gilbert O Sullivan 112 K 2
2 1 FOREVER AND EVER Demis Roussos 87 4
3 12 MONEY Pink Floyd 51 2
4 e MAMA LOO Humphries Singers 26 1
5 6 MY LOVE Paul Mc Cartney 25 2
6 3 WHY CAN'T WE LIVE TOGETHER Timmy Thomas 24 3
7 14 THIS WORLD TO DAY IS A MESS Donna Hightower 22 2
8 e ROYAL SUMMER Anarchic System 21 1
9 e THANK YOU MY LORD Petula Clark 19 1
10 e GIVE ME LOVE George Harrisson 17 1
11 e MASTERPIECE Temptations 16 1
12 e WOMAN FROM TOKYO Deep Purple 15 1
13 e HELLO HURRAY Alice Cooper 13 1
14 e SOUVENIR OF LONDON Procol Harum 11 1
15 4 POWER TO ALL YOUR FRIENDS Cliff Richard 10 2

Un hit étranger encore plus "dégagiste" que le français, avec 8 entrées sur 15 chansons. J'aurais personnellement pensé que Lobo serait encore bien classé !
Sinon, je ne connais que 8 des 15 chansons, les disques étrangers se vendaient vraiment peu...
Avec 50.000 unités vendues dans le mois on était sur le podium, avec 20.000 on était dans les 10 premiers, et le "ticket d'entrée" était de seulement 10.000 !

A vos commentaires

Je vous embrasse.

TOP 50 FRANCAIS DES VENTES MAI 1973

1 1 RIEN QU'UNE LARME Mike Brant 312 K 3
2 3 MADE IN NORMANDIE Stone & Charden 284 2
3 8 ET SURTOUT NE M'OUBLIE PAS Crazy Horse 235 2
4 e MAMAN Roméo 161 1
5 11 TU TE RECONNAITRAS Anne-Marie David 132 2
6 27 NOUS IRONS A VERONE Charles Aznavour 110 2
7 4 VIENS VIENS Marie Laforêt 109 5
8 7 REVIENS MON AMOUR REVIENS Christian Delagrange 107 2
9 e HEY MANHATTAN C. Jérôme 105 1
10 21 JE VAIS ME MARIER MARIE Patrick Juvet 104 2
11 5 CELUI QUI RESTE Claude François 101 2
12 18 FIO MARAVILLA Nicoletta 89 2
13 47 LE PLOMBIER Pierre Perret 74 2
14 15 J'AI RENCONTRE L'HOMME DE MA VIE Diane Dufresne 72 3
15 2 LES GONDOLES A VENISE Sheila & Ringo 70 4
16 25 POUR TOI CE N'ETAIT RIEN Hervé Vilard 65 2
17 13 SALUT LES AMOUREUX Joe Dassin 59 3
18 e L'AMOUR EST TOUJOURS EN VACANCES Patricia Lavila 52 1
19 e L'INDIEN Gilbert Bécaud 46 1
20 e UNE BAGUE UN COLLIER Ringo Willy-Cat 45 1
21 28 AU REVOIR Pierre Groscolas 43 2
22 e QUE FAIS-TU CE SOIR APRES DINER Il était une fois 41 1
23 e HEY MAMA Michel Chevalier 40 1
24 e IL ETAIT ECRIT Gérard Palaprat 35 1
25 10 UN ENFANT Michel Sardou 33 3
26 19 LES AVEUX Michel Delpech 32 2
27 e NI VIVRE NI MOURIR Nana Mouskouri 31 1
28 e UN CHANT D'AMOUR UN CHANT D'ETE Frédéric François 31 1
29 9 PETITE FILLE AUX YEUX BLEUS Art Sullivan 31 5
30 6 QUAND VIENT LE SOIR ON SE RETROUVE Frédéric François 29 4
31 e LA FRANCE DEFIGUREE Jacques Dutronc 26 1
32 14 COMME UN CORBEAU BLANC Johnny Hallyday 23 4
33 e HASTA LUEGO Hugues Aufray 23 1
34 e IAN MORRISON REEL Alan Stivell 22 1
35 30 UN TRAIN QUI PART Marie 21 2
36 44 ACCROCHE UN RUBAN Sacha Distel 21 2
37 48 CHOUANS EN AVANT Jean-François Michael 20 2
38 e YOU Pierre Charby 19 1
39 31 AN AMERICAN TRILOGY Poppys 19 2
40 45 MARILOU Dick Rivers 18 2
41 46 DES LENDEMAINS QUI CHANTENT Monty 17 2
42 e L'AMOUR C'EST LA MUSIQUE DE LA VIE Shuki & Aviva 16 1
43 e ROSIE ROSIE Charlotte Julian 15 1
44 e LE SOLEIL SE LEVE A L'EST Johnny Hallyday 14 1
45 e LA MALADIE D'AMOUR Michel Sardou 14 1
46 12 JE VEUX T'AIMER Michel Chevalier 14 4
47 20 C'EST MA TOURNEE Joe Dassin 13 4
48 16 FAUT PAS PLEURER COMME CA Daniel Guichard 13 5
49 17 SIGNE DE VIE SIGNE D'AMOUR Alain Chamfort 12 4
50 e MAIS IL Y A L'ACCORDEON Dalida 11 1
           
        2717 3,0

Vous avez attendu mais ça valait le coup ! Grâce aux nombreuses chansons françaises présentes dans les tops hebdos, j'ai pu élaborer un hit à la "salut les copains". La (petite) partie étrangère viendra demain.
Hit "jeune" avec 20 entrées, la moyenne de durée des chansons étant de 3 mois pile, avec comme plus anciennes viens viens, petite fille aux yeux bleus et faut pas pleurer comme ça (5 mois). 3 millions de disques vendus ce mois-ci grosso-modo, le disque se démocratise !

On commence par les entrées :
- Maman de Roméo en 4, 160.000 ventes pour le mois ce gosse ira très loin.
- Hey Manhattan de C Jérôme en 9, toujours dans sa guimauve qui lui réussit si bien, 105.000 ventes, il fera un podium.
- L'amour est toujours en vacances de Patricia Lavila en 18, elle ira un peu plus loin.
- L'indien de Gilbert Bécaud en 19, qui ne devrait pas aller plus haut et qui sera sa seule vente conséquente en 73.
- Une bague un collier de Ringo en 20, Ringo qui marchait plus que sa femme, et qui fera - au moins - un top 10.
- Que fais-tu ce soir après dîner de il était une fois entre en 22 et va aussi faire un top 10;
- Hey Mama de Michel Chevalier entre en 23 et fera moins bien que je veux t'aimer.
- Il était écrit de Gérard Palaprat, entrée 24, bien trop près de sais-tu ses grands voyages devrait faire un top 20;
- Un chant d'amour un chant d'été, de Frédéric François en 28, fera un top 5
- La France défigurée, une des plus belles chansons de Jacques Dutronc, n'ira pas bien haut à cause de ça. Du reste les radios passeront de plus en plus sa face b!
- Hasta Luego, du plus ancien de nos chanteurs Hugues Aufray (actuellement) sera dans le milieu du classement.
- Ian Morisson reel de Alan Stivell fera un tout petit peu mieux que Tri Martolod. La "vogue Bretonne" apparue dans les années 80/90 n'était pas encore là.
- You de Pierre Charby fera un top 10.
- En 44 on trouve le soleil se lève à l'est, sans doute le premier gros bide de Johnny. Il faudra que Philips demande au couple de faire un duo pour rattraper cette catastrophe.
- En 45 c'est la maladie d'amour de Michel Sardou, sans doute le plus grand tube français de l'année !!!
- En 50 Dalida avec son accordéon, qui n'ira pas bien haut. Mais 74 sera son année.

Les déceptions :
- Celui qui reste, de Claude François, qui n'aura pas réussi à aller plus haut que la 5ème place.
- Les aveux, très belle chanson de Delpech, qui aura fait au mieux un top 19;
- Un train qui part, de Marie, pas mieux que le top 30
Nos anciens sont maL en point ! Pas mieux que la 40ème place pour le come-back de Dick Rivers, et que la 41ème pour Monty !

Les "classiques" :
- Belle 6ème place pour Charles Aznavour
- Top 13 pour le plombier de Pierre Perret, promis à de plus hautes sphères
- Sacha Distel patauge dans les profondeurs, avec ses adaptations littérales de standards américains. Il fera une chanson originale couronnée de succès en 74 mais ça sera l'exception !

A demain pour les 15 étrangers.

Je vous embrasse.

21/10/2019

Otages de la SNCF

Parti mercredi matin de bonne pour quelques jours de vacances Parisiennes (mon épouse allant de son côté en Corse) je ne rentre que maintenant, merci la SNCF !

J'aurais dû me méfier, déjà le vendredi 5 juillet, jours de grandes vacances, une grève sauvage m'avait obligé à coucher à Nîmes, en compagnie du maire de mon petit coin d'Auvergne, lui aussi piégé. 

Mais cette fois, c'est sans prévenir que les cheminots se sont mis en grève, le vendredi des vacances. Motif invoqué : droit de retrait suite à une agression d'un des leurs mercredi.
Je veux bien, mais dans ce cas pourquoi ne se "retirer" que le surlendemain, qui tombait pile le jour de la sortie des classes ? Et surtout, pourquoi une grève illimitée ?

Je vous raconte mes "tribulations" !

Ce qui était prévu : Chérie venait de Bastia en avion Easy Jet jusqu'à l'aéroport de Lyon St Exupéry. De mon côté je faisais Paris - Lyon en TGV, puis tram jusqu'à l'aéroport.
Ensuite TGV à deux direct St Exupéry-Toulon, TER Toulon-Sanary. Départ St Exupéry 19h15, arrivée finale à Sanary 22h35.

Pas déjà simple, on le voit.

Pour moi - chance - mon TGV faisait partie des 10% qui circulaient. Donc pas de problème pour arriver à Part-Dieu.
Idem pour chérie l'avion était à l'heure malgré l'atterrissage au milieu des cumulonimbus.

Mais.... TGV St Exupéry - Toulon supprimé !!!

De la gare de Lyon, sur une borne SNCF, je regarde les rares solutions qui s'offraient.

Miracle, il y en avait une ! TER Lyon - Marseille à 17h20, qui au bout de trois heures et demie et 15 arrêts (!) nous permettait d'avoir celui de Sanary douze minutes après, arrivée 21h48. Et si on le ratait, un autre était également maintenu une heure après. Au moins les cheminots provençaux avaient un peu pitié des gens et évitaient de les laisser traîner à St Charles, une gare pas très sûre.

Mais : quand même 105 euros à débourser, et chérie devait - toute seule - se rendre par le tram de l'aéroport à la Part-Dieu avec sa valise .
Et là, bravo, elle l'a fait  

17h22, nous partons donc avec notre TER composé de wagons corail des années 70, bourré jusqu'à la gueule.
Nous pouvons au passage admirer quelques gares bucoliques, comme Le Péage de Roussillon, Tain l'hermitage,  Bollène, Pierrelatte.
Mais - il faut être juste - quand on entendait les grêlons tomber sur le toit du wagon, et qu'on voyait, sur l'autoroute que l'on longeait, les bagnoles aller aussi vite que le train, et de nuit, ma foi j'étais content d'être dans mon petit compartiment plutôt qu'à la place du mort !

Bref, le train était à peu près à l'heure jusqu'aux abords de la gare de St Charles quand il s'est mis à ralentir sur les 5 km restants.
On est finalement arrivés à 20h58, on avait juste 4 minutes pour prendre notre train, que l'on voyait, de l'autre côté de la gare, sur un quai destiné aux banlieusards.
On réussit à monter dedans quand on s'avise que ce train allait à Nice !!!! Direct Toulon.
Alors que ce n'est JAMAIS le quai de ces trains-là.

Plus de train pour Sanary, ces vicieux les avaient supprimés à la dernière minute.

Sans billet, nous voilà partis pour Toulon. Et c'est à 160 à l'heure que je verrai la gare de Sanary !

Heureusement nous avons pu dormir à Toulon chez notre cousine qui, malgré une méga crève, nous a attendus jusqu'à une heure relativement tardive.

Ce matin nous avons pu regagner Sanary grâce à un des rares TER qui n'étaient pas supprimés !

UN CONSEIL : Si vous devez prendre le train entre le 20 et le 24 décembre, sachez qu'ils se mettront en grève !
Et "à la sauvage" en plus....

Donc je n'ai pu ouvrir l'ordi qu'après avoir mangé un morceau. Priorité aux mails, dont l'un m'indique le montant de ma taxe d'habitation, qui a allègrement augmenté de 30 % ! Gommant l'"effet-Macron"...
Heureusement que c'est la dernière ! Merci Mr le Maire de Sanary qui clame "haut et fort" dans son bulletin municipal que la fiscalité y est plus basse qu'ailleurs....

Puis l'absence de mail concernant les déménagements CHANUT du Puy qui, juré-craché, devaient me donner une date avant le 22 octobre. Joints au téléphone, on m'apprend qu'ils sont en vacances ! Certes pour eux un petit déménagement de onze mètres cubes (1300 euros quand même) nous sommes "des petits clients" !

Puis direction les "indésirables", puisque Hotmail a décidé que les commentaires de mon blog seraient illico dirigés vers cette boîte. Et là j'ai vu 25 commentaires ! Visiblement il s'est passé des choses pendant mon séjour.

Je vais prendre mon temps et répondre à chacun. 

Je vous embrasse.

17:54 Publié dans Ras-le bol | Lien permanent | Commentaires (2)

15/10/2019

Les soi-disant goûts des jeunes 11 ans après

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11 ans après, rien à voir ! Et là on voit bien que le "référendum" est bidon. Johnny devant Sardou et Clo-clo en 1973/1974, n'importe quoi ! 
Mais là où c'est le plus flagrant c'est chez les filles. Ok pour Sylvie et Sheila, mais que vient faire Stone (sans Charden) en 1973 ? Elle n'a jamais classé un titre à SLC dans les années
70 ! Idem Patricia Lavila, 4ème en 1973 et 3ème en 1974... Elle n'a jamais dépassé la 13ème place ces années-là.
Michèle Torr "buvait la tasse" et n'a pas été classée par le journal après dom dom (1966). Non classées aussi mais pourtant dans le top 10 Marie, Mireille Mathieu et Mina.
La troisième catégorie mélange les groupes et les étrangers. Elvis Presley 4ème et 6ème ces années-là, bizarre. 
En revanche Pink Floyd seulement 8ème en 1973, l'année de Money !! Mais le clou reste - toujours pour 73 - l'absence des Stones, qui ont pourtant accompli une prouesse cette année-là : trois fois de suite numéro un avec Angie d'octobre à décembre, du jamais vu je crois.

L'ami Renaud voyait la fin de ces "référendums" en 1970, je crois qu'ils auraient mieux fait...

Je vous embrasse.