01/02/2021
70 ans en chansons
Les personnes de mon âge ont connu toutes les musiques. Tous ont eu dans leur enfance un vieux poste à lampes avec un cadre qui cachait l'antenne. Et dans ces années-là le choix n'était pas varié, et il fallait souvent puiser dans l'avant-guerre. Ainsi j'ai été bercé par je chante (1937) j'ai deux amours (1930), Valentine (1925), ou y a d la joie (1937) !!
Quand je suis né, le 30 janvier 1951, mes deux "chouchous" tenaient le haut de l'affiche. A savoir André Claveau et Charles Trénet. Ma femme n'aime pas trop, alors pas question de les écouter en voiture !
Ce 30 janvier, Trénet venait tout juste de sortir une chanson le 8 du mois. Ca ne nous rajeunit pas !!!
Pour mes 10 ans, on sentait un léger frémissement. Certes en ce mois de janvier 1961 on entendait toujours Trénet, mais aussi les Compagnons, André Claveau, Edith Piaf, Maurice Chevalier... Mais des petits nouveaux étaient arrivés qui avaient pour nom Dalida, Gilbert Bécaud, Jacques Brel, Sacha Distel, Guy Béart, Georges Brassens, Marcel Amont... D'autres avaient enfin percé après des années de galère comme Charles Aznavour. C'est au cours de cette année 61 que je découvrirai un objet magique, le transistor ! Ainsi plus besoin de se brancher pour écouter des chansons, et pendant très longtemps je ferai des balades à pied avec mon transistor.
Oui, ça frémissait et mon préféré n'était sur les ondes que depuis 3 ans, il n'en avait que 23, ce chanteur-là restera mon préféré jusqu'en 1968 très exactement, jusqu'au moment où il commencera à chanter des trucs insipides. J'ai nommé Richard Anthony, et la chansons que j'adorais ce 30 janvier 1961 était celle-là. Un certain Johnny la reprendra, en moins bien.
Boudiou le raz-de marée entre mes 10 ans et mes 20 ans ! La plupart des "chanteurs à papa" ont été balayés, et je pense qu'on est une génération bénie d'avoir connu cette époque dans nos jeunes années. Alors, quelle était ma folie ce 30 janvier 1971 ? Facile pour moi de le savoir. Deux copines de fac Annie et Danielle voulaient me faire un cadeau. Alors je leur ai demandé celui-ci.
Dix ans plus tard, le paysage était encore chamboulé. La musique avait chopé un sale virus quelques années auparavant : le disco. Même "mes" Bee Gees y avaient participé ! Ce 30 janvier 1981, la fièvre commençait à tomber, et le paysage musical accouchait de quelques pépites. De quelques horreurs aussi mais je ne citerai pas de nom car je sais que là-dessus je suis minoritaire.
Oserai-je le dire ? C'est un groupe qui avait commencé par le disco qui chantait ma folie du moment...
Pour Hasni, je regarde sur la pochette : acheté à Gap le 24/1/81 !
30 janvier 1991, mes 40 ans. Ma vie allait-elle s'arrêter là ? Comme celle des autres habitants de la planète ? Le monde était en guerre, celle du Golfe, et j'étais rivé devant ma télé en espérant que personne n'appuie sur le bouton atomique. Sûr que ça aurait donné autre chose que cette "pandémie" qui ne tue pas tant qu'on le proclame, et qui sert bien certains régimes chancelants.
Clin d'oeil de la vie, c'est au Puy en Velay que j'achèterai mon air préféré de l'époque et qui me pavlove au point de penser à la guerre quand je l'entends !
30 janvier 2001, mes 50 ans. Déjà la musique commençait à s'appauvrir, et du coup je me rabattais sur quelques "anciens" qui ne cédaient pas au rap et autres hip hop ries... Il y avait bien quelques petits jeunes comme Frédéric Lerner ou Calogéro. Et les québécois, qui sauvaient la musique, Céline Dion en tête, mais aussi Garou et Isabelle Boulay. Mais ce que je passais en boucle à cette époque, c'est cette chanson-là.
Le 30 janvier 2011 me verra partir en retraite. La musique continuait sa déchéance, mais heureusement quelques-uns essayaient de la sauver, comme Bénabar ou Grégoire. Pour savoir quelle était ma folie de l'époque, facile : je consulte mes tablettes, le fichier excel où je notais mes goûts. C'est un jeune inconnu qui aura ma préférence . Chose qui ne s'était pas encore produite jusque-là, elle restera ma chanson préférée pendant trois ans !
Enfin on arrive à ces jours-ci, mes 70 ans. Et là j'ai beau chercher, pas de chanson "actuelle" qui me marque !
Mais je peux toujours écouter celles d'avant...
Je vous embrasse.
19:09 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (15)
30/01/2021
A la manière de Delpech
Qui devient gênant
Ma pauvre Cécile
J'ai 70 ans
Je fais d'la chaise longue
Et j'ai une baby-sitter
Je traînais moins la jambe
Quand j'étais blogueur
Ma pauvre Cécile
J'ai 70 ans
J'ai appris que Georges Pernoud
Est mort dernièrement
J'ai fêté les adieux de Benjamin Griveaux
Pour moi, il y a longtemps que c'est fini
J'arrive plus à grand-chose, aujourd'hui
Mais j'entends quand même des choses que j'aime
Et ça distrait ma vie.
12:23 | Lien permanent | Commentaires (14)
29/01/2021
Pour Michel : Bric à brac musique
Note où tout le monde pourra s'échanger des infos à propos de la musique. A vos claviers !
18:48 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (634)
27/01/2021
LES COME-BACKS RETENTISSANTS (tome 11)
GILBERT MONTAGNE. Sa carrière débute en 1969 sous le pseudo de Lor Thomas. Ses deux premiers disques sous cet alias, quand on ferme les yeux (1969) et the morning comes (1970) ne rencontrent pas leur public (nouvelle expression pour dire "faire un bide"). Alors il chante sous son vrai nom et son troisième disque, the fool, devient le tube de l'été 1971, plus de 800.000 exemplaires vendus, présent dans le top 50 plus de 40 semaines, de juin 71 à avril 72 ! Quand le "follow-up" baby i feel so fine sort en décembre 1971 the fool est encore dans la première moitié du classement ! Ce follow-up aura un certain succès, mais rien de comparable avec le précédent : un pic à la 6ème place en février 1972 derrière Ringo, Stone Charden, Michel Sardou, Gérard Palaprat et Martin Circus. Du beau monde... Aime-moi, sorti en avril 72, ne fera qu'un top 17. Et la descente continue en 1973 malgré sa superbe adaptation de killing me softly qui ne dépassera pas la 21ème place à l'été.
C'est ensuite que commence sa traversée du désert. Une vraie, de dix ans... Du reste il ne sort plus de disques entre 1975 et 1979. Il revient sur la pointe des pieds en 1980, retour encourageant puisque believe in me se vendra à près de 200.000 exemplaires. Les gens ne l'ont pas oublié.
Hélas ce disque se révèlera n'être qu'une oasis puisqu'il n'aura aucun succès en 81 et 82. Là il n'y croit plus et s'essaie à la méthode bien connue que tous pratiquent dans ces moments-là (sauf Palaprat, au contraire) à savoir ressortir le tube des premiers temps. Mais son Fool 82 fera pschitt...
Fin du désert, avec la bien connue on va s'aimer, sortie en 1983, qui sera numéro un en 1984, présente dans le top 50 pendant plus de 20 semaines avec autant d'exemplaires de vendus que the fool.
En 1984 j'ai le blues de toi sera 14ème au top 50, tout comme le suivant au soleil des tropiques.
Plus de top ensuite mais 1985 le verra sortir ses plus belles chansons : au soleil, et surtout quelques notes de musique. A partir de 86 il va se lancer dans la chanson humanitaire, puis sortira encore quelques singles jusqu'en 2012.
Je vous embrasse.
18:19 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (38)
23/01/2021
Qui était numéro un ....
17:56 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (18)
22/01/2021
Mon premier blog : Le harcèlement au travail (mai 2005)
le harcèlement moral au travail
C'est comme les accidents de voiture, on pense que ça n'arrive qu'aux autres... Hélas non, et je vais vous raconter mon expérience, qui sans aucun doute va vous édifier.
Je suis fonctionnaire, depuis 1971, dans une entreprise publique, dont, par charité ( et par prudence aussi ) je tairai le nom.
Je passe sur mes 22 premières années de carrière qui se sont déroulées façon "long fleuve tranquille".
Pourtant, durant ces 22 ans, j'avais pas mal bourlingué, des Cévennes à la Région Parisienne en passant par les Alpes et l'Aveyron. Pour finir en Lozère. J'avais enfin atteint mon but, et je pensais y finir ma carrière. Le pied, quoi !
J'y débarquai en mars 87, et d'entrée je me mis au diapason avec les collègues, et les différents chefs qui se succédèrent.
Pour le dernier je n'eus aucun problème vu que c'était... moi !
Je m'étais retrouvé dans ce rôle très précipitamment, le dernier boss en date ayant réussi un concours et étant parti au triple galop .
Ce rôle de chef, je l'assumais bien, mais il était quand même relativement éprouvant. J'avais "sous mes ordres" deux femmes, et le courant passait bien entre elles et moi ( mais pas du tout entre elles ). Ce n'était pas de travailler avec des femmes qui rendait ma tâche éprouvante, bien au contraire ( c'était des bosseuses hors pair ) mais plutôt de devoir me taper 50 à 60 heures hebdomadaires. Et surtout l'une de ces collègues était l'élue ( interdite ) de mon coeur, j'intégrais donc très mal le fait d'être l'homme de sa vie "à la ville" et son supérieur hiérachique "à la scène" et je me résolus à demander quelqu'un pour me remplacer dans ce rôle.
J'aurais dû m'abstenir... C'était un "jeune" ( de 32 ans quand même ) , sorti à peine de l'école, qui d'entrée de jeu à commencé à se prendre la grosse tête.
Une des mes deux collègues, à l'annonce de son arrivée demanda illico sa mutation.
Elle fut remplacée par deux hommes, numériquement on y gagnait...
Logiquement cette petite équipe de 5 aurait dû tourner comme une horloge, mais c'était sans compter sur la personnalité de mon "remplaçant". Il avait compris tout de suite qu'il fallait diviser pour régner, et il appliqua très vite ce précepte.
Il commença à nous diviser en deux clans, les "jeunes" - les deux nouveaux arrivants - et les "anciens", soit moi et ma collègue de même pas 26 ans... Le fait que cette jeune femme ait repoussé ses avances n'a certainement pas dû être étranger à cet état de fait.
Et le harcèlement commença.
D'abord contre le "maillon faible", c'est à dire la jeune femme, bien entendu, par besoin de basse vengeance. Il n'arrêtait pas de la critiquer pour un oui pour un non, alors qu'elle était arrivée au "top" de la profession. A l'inverse de notre tortionnaire, dont nous nous demandions elle et moi comment il avait pu arriver à ce grade.
Je pris bien évidemment la défense de ma bien-aimée ( mais j'aurais fait pareil pour n'importe quel autre collègue, je déteste l'injustice ) et c'est alors c'est sur moi qu'il concentra le tir.
Il avait bien saisi - les regards ne trompent pas - dans quelle situation bancale je me trouvais, et bien entendu en a profité à fond.
Ce fut très exactement le 8 juillet 1994.
Sur le moment, c'est la colère qui me submergea. Puis l'inquiétude. Et enfin la terreur.
Il mit rapidement au point un stratagème imbattable : des réunions mensuelles, qui ne servaient à rien sinon qu'à régler ses comptes. Pendant deux heures on débattait " du sexe des anges", puis quand venaient les fameuses "questions diverses" c'était alors l'assaut !
Tant ma collègue que moi en prenions plein la poire. Il nous humiliait devant les autres en se délectant. Le must pour lui c'est quand il arrivait à faire pleurer la jeune femme...
Donc, comme je l'explique sur ma note "dépression", je me mis à avaler des kilos de comprimés, jusqu'à 14 par jour. Pas question de nous arrêter ni l'un ni l'autre car nous savions que dans ce cas celui ou celle qui resterait prendrait double ration...
Au bout de deux ans, miraculeusement, nous tenions encore sous ces "bombes". Car si nous ne voulions pas quitter ce département si cher à notre coeur, nous tenions encore moins à nous faire séparer.
Cercle vicieux, mon travail bien évidemment s'en ressentait, et les reproches pleuvaient encore plus. D'où une plus forte prostration, etc. En septembre 1996, il n'hésita pas à virer - par la force - mon épouse qui était venue me voir au boulot...
Le coup de grâce fut porté en mars 1997, où ce triste sire envoya un rapport circonstancié - et entièrement mensonger - à la Direction de la boîte pour demander une mutation disciplinaire contre ma petite collègue.
Celle-ci dut alors se résoudre à partir, et moi, ne pouvant envisager d'être l'un sans l'autre sous la coupe de notre tortionnaire, demandai à mon tour une mutation. Que j'obtins facilement, vu mon ancienneté.
L'histoire aurait pu s'arrêter là. Du moins du côté strictement professionnel. Mais non.
Je pensais naïvement que de changer d'endroit allait tout faire rentrer dans l'ordre, pour moi c'était évident, plus de harceleur = plus de harcelé...
Déjà, mes nouveaux collègues ne furent pas ravis de voir arriver l'incapable que j'étais devenu. Dans mon métier, il faut se recycler en permanence, et ma dépression m'avait fait perdre 3 années, pas évidentes à rattraper. J'étais en quelque sorte "le boulet" de l'équipe, celui derrière lequel il fallait tout le temps repasser...
Ils commirent l'erreur de ne pas m'en parler, de ne pas me demander si j'avais un problème ( pourtant ma démarche et mon élocution étaient assez éloquentes ). Au lieu de ça, ils "prenaient leur mal en patience", n'attendaient qu'une seule chose, c'est que je m'en aille.
Hyper intuitif, je ressentais ce rejet, et je serais bien parti si... mon épouse, profitant du fait que j'étais - sous l'effet des antidépresseurs - incapable de prendre une décision, n'avait entrepris de construire une maison ! Et donc, pour le coup, j'étais vraiment coincé...
D'autant que pour ma fille, je jouais en permanence la comédie. Du Dany Boon avant l''heure. En rentrant du boulot, je disais que la journée s'était super bien passée, alors que personne ne m'avait adressé la parole, si ce n'est pour me reprocher quelque tâche mal effectuée.
Elle était si contente que j'aille mieux...
Sur ces entrefaites je perdis ma maman, qui était devenue désespérée de me voir parti à l'autre bout de la France. Cela n'arrangea pas tellement mon moral...
Et je finis quand même par craquer un an après la mort de ma mère, lorsque, en avril 99, le chef décida de me "rétrograder".
Sentant que je ne pourrai faire face tout seul je mis alors ma petite famille au courant, et parallèlement je stoppai tout médicament. Par effet rebond s'ensuivit une maniaco-dépression, où alternèrent des périodes d'hyperactivité ( que je mis à profit pour récupérer mon retard professionnel ) et d'abattement total où je ne pensais qu'à une chose, me tuer.
Cela dura 4 années. Jusqu'au 23 février 2003 où, tranquillement, sereinement même, j'avalai 35 comprimés de rohypnol.
A présent je suis dans une autre région, j'ai intégré une nouvelle équipe qui n'est pas au courant de mon "passé" et je pense être plus ou moins admis.
D'autant que... on me proposait la place de chef, et là, pas par intérim, mais de façon définitive.
Directeur de Biarritz, quelle belle carte de visite...
Mais je préférai refuser, ne voulant plus m'exposer. Cependant, je reste sans cesse aux aguets. Je guette le moindre signe qui pourrait annoncer un retour à ces 9 années pourries. J'ai bien pris soin cette fois de ne pas acheter un bien immobilier, prêt à me faire muter à la moindre alerte. Même si je n'ai que 6 ans à faire, je sais que je ne pourrai jamais revivre ce que j'ai vécu.
Visiblement, cette cicatrice-là ne s'est pas encore refermée...
Merci d'avoir pris la patience de me lire.
Rédigé le 04 mai 2005 à 15h32 dans Elle, Moi, Psy | Lien permanent | Commentaires (1)
_______________________________________________________________________________________________________________________________________
Un commentaire "de charité" sur cette note où je me livrais à fond. En ce début mai, où je sentais que ma dépression était derrière moi, avec ma maison en construction j'étais résolument tourné vers l'avenir, que j'imaginais tout rose.
Ce qui sera vrai au niveau travail, mes 4 dernières années seront les meilleures de ma carrière, retrouvant sur ma feuille de notation annuelle, l'appréciation "excellent élément", renouant avec 1994. Je serai le Gérard Klein de Météo-France, polyvalent pour remplacer des collègues aux 4 coins de la France et dans tous les métiers. Mon graal sera atteint à Guéret en aout 2007 où je serai amené avec un ancien collègue de Mende, un autre Gérard, qui me félicitera d'avoir pu remonter cette pente qui semblait insurmontable.
Quand je ferai mon pot de retraite, le directeur interrégional se déplacera.
12:36 Publié dans moi, Mon premier blog | Lien permanent | Commentaires (4)
19/01/2021
TOP MENSUEL FRANCAIS JANVIER 1993
1 | 1 | DUR DUR D'ETRE BEBE | Jordy | 5 |
2 | 2 | LES MARIES DE VENDEE | D. Barbelivien & Anais | 4 |
3 | 5 | POUR L'AMOUR D'UN GARCON | Hélène | 3 |
4 | 3 | LA LEGENDE OOCHIGEAS | Roch Voisine | 4 |
5 | 4 | LE LION EST MORT CE SOIR | Pow Wow | 4 |
6 | 7 | QUE MON COEUR LACHE | Mylène Farmer | 3 |
7 | 12 | IL SUFFIRA D'UN SIGNE (live) | Frederick Goldman & Jones | 2 |
8 | 6 | CHANGER TOUT CA | Bernard Minet | 4 |
9 | 14 | DES LARMES DES MAUX | Infidèles | 3 |
10 | 11 | TOSTAKY | Noir Désir | 3 |
11 | 9 | L'AUVERGNAT | Les Enfoirés | 3 |
12 | 13 | QUE FERA LA BELLE | Anne | 2 |
13 | e | LA GUITARE FAIT MAL | Johnny Hallyday | 1 |
14 | 20 | CHANSON HARD ROCK | Les Inconnus | 2 |
15 | e | ANTISOCIAL | Trust | 1 |
16 | 19 | TOUTES LES GUITARES DU ROCK N ROLL | Dorothée | 2 |
17 | 10 | PETIT PAPA NOEL- | Tino Rossi | 2 |
18 | 16 | ANTOINE DAICONE | Les Musclés | 2 |
19 | 15 | DONNE-MA CHANCE | Les BB | 3 |
20 | e | L'OPPORTUNISTE | Dutronc | 1 |
21 | 17 | PLUS QUE TOUT AU MONDE | Pascal Obispo | 3 |
22 | 8 | BOUSCULE-MOI | Elsa | 4 |
23 | e | AIME-MOI ENCORE | Les Charts | 1 |
24 | e | LE CINEMA D'AUDIARD | Michel Sardou | 1 |
25 | e | QU'EST CE QU'ON A FAIT ? | Florent Pagny | 1 |
2,6 |
Vous avez demandé la musique ? Ne quittez pas ! Ce hit est très vieillissant, avec seulement 6 entrées dont deux "fausses" (la 15 et la 20) et 8 montées.
Mais il est intéressant dans la mesure où on y trouve les chanteurs de référence pour chaque décennie : Johnny pour les années 60, Sardou pour les 70, Goldman pour les 80, Pagny pour les 90, et Calogéro (via son groupe les Charts) pour les 2000.
Parmi les montées, terminus pour Hélène (beau podium quand même), Mylène Farmer, Goldman, Anne, les Inconnus et Dorothée.
Pow Wow, pourtant en descente, n'a pas dit son dernier mot, ni Noir Désir, et surtout les Infidèles, qui pourraient rêver à un podium...
Parmi les 6 entrées, seulement 2 tops 10. Et pas du tout ceux qui pourraient venir à l'esprit !
Je vous embrasse.
14:20 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (25)
15/01/2021
Ma famille se rétrécit...
Foutu mois de janvier....
Celui de 2019 m'avait enlevé un cousin. Frère de celui que depuis 59 ans je considère comme "le frère que je n'ai jamais eu" comme le chantait Maxime.
Je le connaissais depuis sa naissance, en 1960. C'est chez eux que je passais "mes Noëls magiques".
Pour être franc, c'est celui de la fratrie avec qui j'ai eu le moins de rapports.
Mais à une époque où "je sentais le gaz", soit juste après ma fuite fin 2013, alors que je présentais mes voeux à sa mère, ma cousine germaine qui était alors très tiède avec le déserteur de foyer que je devais représenter à ses yeux, lui a demandé à me parler, à m'exprimer les siens.
C'était la première fois...
Par ce geste il tenait, je pense, à m'accorder son soutien.
Il ne fumait pas, était sportif, ne faisait pas d'excès et ne buvait pas une goutte d'alcool.
Un méchant crabe l'a emporté en six semaines...
Ce matin, à 10h30, à quelques kilomètres du bourg cévenol où vivaient mes parents, on enterrait un autre de mes cousins. Georges.
Lui, même si nos routes ne se croisaient que tous les dix ans, je le connaissais beaucoup mieux.
Premier contact dans les années 50. Assez "houleux", car je n'avais que 4 ans, lui 11, et il n'appréciait que modérément mes crises de nerfs, dues à mon enfermement parisien. Lui avait grandi dans une belle villa de Toulon avec de l'espace.
Second contact, en 1963. A l'époque j'étais choriste et il m'avait accompagné à la guitare électrique alors que je chantais le temps de l'amour et les bras en croix. Enregistré sur magnétophone (pas encore de cassette à l'époque), je donnerais très cher pour avoir cette bande.
Nos contacts s'étaient bien améliorés !
Mon père ne l'aimait pas. Au point de me cacher qu'il habitait à quelques kilomètres de chez moi...
Pour moi il était toujours à Toulon.
Il ne l'aimait pas parce qu'il avait "osé" ne pas rempiler dans l'armée, où il avait fait 3 ans. Il était devenu marionnettiste, un métier de saltimbanque qui n'était pas bien vu dans les "bonnes familles". Il était perçu - juste après moi, météo ce n'était pas un métier dans les seventies - comme le raté de la famille.
Jusqu'au 3 avril 78.
Pendant 4 ans la moitié des gamins de France le verront bougonner en sortant de sa poubelle, il était le chien Mordicus dans 1 rue Sésame sur TF1.
Il était devenu plus "présentable" aux yeux de la famille avec ce rôle, qui lui ouvrira les portes de la profession. Il deviendra un décorateur de films renommé, et aussi sculpteur.
En 1984, il viendra me rendre visite à Embrun, et sera aux petits soins avec mon petit bébé, au point que nous le choisirons comme parrain.
Il sera évidemment là pour sa première communion, à Mende où il viendra passer une quinzaine de jours avec leur petit bout de chou. C'était en 1993, et je me souviens d'une phrase qu'il m'a lancée alors que je me montrais empressant avec une jeune collègue prénommée Nathalie :
"tu vas la lâcher ?"
Je serai de son mariage en 1995, célébré dans les Cévennes où il avait choisi de s'établir. C'est avec moi qu'il prospectera les agences immobilières de Ganges (34).
La fin des années 90 nous serons fatales à tous les deux. Sa jeune épouse va le quitter, emmenant les deux gamins à Paris.
Dès lors, il va vieillir de 20 ans. La dernière fois que je le verrai, en novembre 2001, j'aurai du mal à le reconnaître, tant il semblait "éteint". Lui qui, peu de temps auparavant, jeune papa, mordait la vie à pleine dents.
Il se retirera dans "ses" Cévennes, complètement démoralisé. Il aura deux cancers et deux infarctus.
Plus parkinson, qu'il m'annoncera en mars dernier.
Je l'appelais une ou deux fois par an, et peu à peu je sentais sa voix faiblir. En 2016 je suis passé à 10 km de chez lui. Mais ce n'était pas moi qui conduisais, et surtout dirigeais.
J'avais prévu d'aller le voir, Alleyras n'étant pas si loin des Cévennes. Quand ? Cette année, aux beaux jours, ayant enfin trouvé une dame qui garderait minou (Cédric doit comprendre...)
Oui, on le dit, mais on dit toujours ça (Jean-François Michael).
Bien sûr, je suis peiné, énormément même.
Mais pas surpris.
Tout seul dans sa maison ravitaillée par les corbeaux, loin de ses enfants, malade, dépressif, je savais que mon vieux Georges filait du mauvais coton.
Quand je l'ai eu au téléphone voilà 4 semaines, il m'avait dit "être philosophe", au vu de qu'il avait subi.
"la seule chose qui m'embête un peu, c'est de monter à l"échelle pour me coucher car mon lit est sur une mezzanine".
C'est en tombant de cette échelle que, vendredi, il a trouvé la mort...
Oui, la famille se rétrécit.
22:23 Publié dans détripage | Lien permanent | Commentaires (11)
TOP 30 VENTES MENSUELLES JUIN 1962
1 | 22 | SERRE LA MAIN D'UN FOU | Johnny Hallyday | 1 | 2 | |
2 | 1 | LA DEPIGEONNISATION | Henri Tisot | 2 | 3 | |
3 | 2 | LA LECON DE TWIST / LE VAGABOND | Richard Anthony | 3 | 5 | |
4 | 3 | RETIENS LA NUIT | Johnny Hallyday | 4 | 6 | |
5 | 4 | UN CLAIR DE LUNE A MAUBEUGE | Pierre Perrin | 5 | 4 | |
6 | 27 | LE PETIT GONZALES | Dalida | 6 | 2 | |
7 | 6 | ALLELUIA | Charles Aznavour | 7 | 4 | |
8 | 5 | A LONDON | Petula Clark | 8 | 4 | |
9 | 7 | L'AUTOCIRCULATION | Henri Tisot | 9 | 9 | |
10 | 8 | ESPERANZA | Nino de Murcia | 1 | 3 | |
11 | 9 | UN CLAIR DE LUNE A MAUBEUGE | Bourvil | 10 | 3 | |
12 | 28 | UNCHAIN MY HEART | Ray Charles | 2 | 2 | |
13 | 30 | CAN'T HELP FALLIN IN LOVE | Elvis Presley | 3 | 2 | |
14 | 25 | UN CLAIR DE LUNE A MAUBEUGE | André Verchuren | 11 | 2 | |
15 | 29 | DOMINIQUE | Soeur Sourire | 12 | 2 | |
16 | e | LE TWIST DU CANOTIER | Maurice Chevalier & Chaussettes Noires |
13 | 1 | |
17 | 10 | UN MEXICAIN | Marcel Amont | 14 | 5 | |
18 | e | TWIST DE PARIS | Les Pirates | 15 | 1 | |
19 | 12 | WONDERFUL LAND | Shadows | 4 | 3 | |
20 | 11 | UN MEXICAIN | Compagnons de la Chanson | 16 | 3 | |
21 | r | LES BOURGEOIS | Jacques Brel | 17 | 2 | |
22 | e | JE REVIENDRAI BIENTOT | Chaussettes Noires | 18 | 1 | |
23 | e | LE PETIT GONZALES | Danyel Gérard | 19 | 1 | |
24 | e | DELIVRE-MOI | Richard Anthony | 20 | 1 | |
25 | 23 | STOP | Danny Boy & ses Pénitents | 21 | 2 | |
26 | 17 | QUAND TU DORS PRES DE MOI | Anthony Perkins | 22 | 2 | |
27 | 13 | LES ENCHAINES | Chaussettes Noires | 23 | 4 | |
28 | 14 | UN PREMIER AMOUR | Isabelle Aubret | 24 | 3 | |
29 | 16 | UN CLAIR DE LUNE A MAUBEUGE | Fernand Raynaud | 25 | 3 | |
30 | e | PAS CETTE CHANSON | Johnny Hallyday | 26 | 1 | |
2,8 |
Top vieillissant, comme c'est souvent le cas avant l'été, avec 6 montées, 6 entrées et une ré-entrée.
Deux grands gagnants en ce mois de juin : le twist et Johnny Hallyday. Ce dernier classe 3 chansons dont une au sommet, avec une progression de 21 places. Comme Dalida, qui va poursuivre sur sa lancée et dégommer Johnny. Lequel ne retrouvera pas la pole position avant un bon moment !
C'est Nino de Murcia qui reste en tête des "étrangers". Terminus pour Ray Charles, Elvis, Verchuren, et Soeur Sourire (que j'aurais pensé arriver plus haut).
7 entrées ou ré-entrées. La plus haute est signée Maurice Chevalier et les Chaussettes Noires. J'avais fait une note sur cette chanson, mais je reviens quand même dessus car ce twist du canotier est la chanson qui va rassembler au moins 5 générations !
De celle des octo/nona de l'époque (nés avant 1890), qui a suivi le Grand Maurice dès ses débuts dans les années 20, et qui du coup ont découvert Eddy Mitchell en 62.
A celle des teen-agers actuels (dont fait partie Hasni) qui eux n'avaient certainement pas entendu chanter l'homme au canotier mais connaissent Eddy, notamment par "les vieilles canailles".
Et bien sûr les générations intermédiaires, dont la mienne, bercée par Chevalier pendant leur enfance et qui a suivi Schmoll durant toute sa carrière.
Cette chanson aura un certain succès. Parmi les 6 autres entrées ou réentrées, deux futurs n°2, un n°9, un n°11 et un n°13.
Enfin, le top 30 de juillet verra l"arrivée de trois petits nouveaux dont on entendra beaucoup parler par la suite.
Je vous embrasse.
16:56 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (15)
14/01/2021
Mon premier blog : Je suis fan de Patriiick (avril 2005)
Je suis fan de Patriiiiick !!!
Patrick Cauvin, le romancier !
J'ai découvert ce Marseillais de 67 ans en 1982, quand une copine à laquelle je tenais particulièrement ne consentait à me revoir que lorsque j'aurais lu nous allions vers les beaux jours.
Pour moi, qui ne jurais alors que par Daninos, Barjavel et Bouvard, je pensais aller vers un calvaire de 375 pages, mais bon, qui veut la fin, hein ???
D'entrée je fus conquis. Déjà l'histoire, un amour extraordinaire entre deux jeunes gens que tout sépare, notamment...le fait que l'un et l'autre sont prisonniers des nazis dans un camp d'extermination. Mais aussi, le style...! Cauvin se met à la place de chacun de ses personnages, et raconte ce que chacun ressent. C'est là qu'on s'aperçoit vraiment que les choses sont vues très différemment selon les personnes. Que les femmes et les hommes n'ont pas du tout le même ressenti. Et dans son roman, j'ignore s'il a été conseillé, mais à le lire, on a du mal à réaliser que c'est un mec qui écrit les dialogues de la jeune héroïne !
A partir de là - ma copine entretemps m'avait laissé choir ( pas grave, une de perdue un Cauvin de trouvé ) je me mis à arpenter les bibliothèques - j'adooore ces endroits - à la recherche des Cauvins précédents. Et, une fois digérés, j'attendis fébrilement chaque année la sortie du Cauvin nouveau. ( Oui, je sais, désolé, mais j'ai pas pu résister.. ).
Vous êtes morose, vous voulez vous fendre la poire ? Alors sans hésitation, lisez E=MC2 mon amour, Monsieur Papa ou Pourquoi pas nous ? - hélas très médiocrement rendu au cinéma :(
Vous êtes mystique, vous croyez à la réincarnation ? C'est Laura Brahms qu'il vous faut lire. Vous ne connaissez pas Marseille ? Rue des Bons Enfants est encore mieux que le Guide du Routard...
Vous voulez vous évader, oublier votre grisaille quotidienne ? Huit jours en été s'impose. Vous voulez trembler ? La SF vous passionne ? Alors Jardin Fatal ! Je vous jure que vous ne regarderez plus une fleur de la même façon ensuite...
Je pourrais également citer C'était le Pérou, Belles Galères, Menteur, Tout ce que Joseph écrivit cette année-là, Présidente...
J'ai évoqué Huit Jours en été. Lisez-le. Absolument. Il faut avoir lu ce bouquin pour comprendre pourquoi je me suis fait appeler Cicatrice...
Rédigé le 13 avril 2005 à 23h58 dans ARCHIVES depuis avril, Culture, ceux que j'aime | Lien permanent | Commentaires (3)
C'est jeudi, le jour du "premier blog". Cette fois je parlais de mes goûts littéraires (et je constate que j'évoquais Barjavel) avant de parler de mes goûts musicaux : ce sera une note - très maladroite - sur Johnny. Toujours aussi peu de commentaires, et je continuais de penser qu'avant de me livrer, de passer au vif du sujet, il me faudrait être plus lu que ça (je n'avais pas de statistiques sur l'audience). Sinon je note au début une grosse faute de français !!!
Bonne lecture !
15:03 Publié dans moi, Mon premier blog | Lien permanent | Commentaires (8)