03/03/2021
ADAMO - mes 25 préférées
A DEMAIN SUR LA LUNE (1969) |
CARESSE (1971) |
COMME TOUJOURS (1965) |
DU SOLEIL DU BOULOT (1966) |
EN BANDOULIERE (1966) |
ENSEMBLE (1967) |
ET T'OUBLIER (1971) |
F COMME FEMME (1968) |
FEMME AUX YEUX D'AMOUR (1972) |
IL Y A JUSTE UN AN (1968) |
INCH'ALLAH (1966) |
J'AI TANT DE REVES DANS MES BAGAGES (1967) |
JE TE TROUVERAI (1972) |
LA NUIT (1965) |
LE CARROSSE D'OR (1969) |
LE NEON (1967) |
LE RUISSEAU DE MON ENFANCE (1968) |
LES GRATTE-CIEL (1969) |
MA LIBERTE MON INFIDELE (1972) |
MANUEL (1977) |
MON CINEMA (1968) |
PAUVRE VERLAINE (1968) |
TENEZ-VOUS BIEN (1966) |
UNE MECHE DE CHEVEUX (1966) |
VIVRE (1967) |
Je débute une nouvelle saga, celle de vous faire partager mes goûts en ce qui concerne les chansons que préfère des chanteurs à longue carrière. Un top 25 et en gras mon top 10.
Mon podium (actuellement) : Manuel - J'ai tant de rêves dans mes bagages - A demain sur la lune.
Prochain artiste : Richard Anthony.
Je vous embrasse.
11:31 Publié dans Cica-chansons, moi, Musique | Lien permanent | Commentaires (17)
27/02/2021
TOP VENTES MENSUEL FRANCAIS FEVRIER 1993
1 | 1 | DUR DUR D'ETRE BEBE | Jordy | 6 |
2 | 2 | LES MARIES DE VENDEE | D. Barbelivien & Anais | 5 |
3 | 5 | LE LION EST MORT CE SOIR | Pow Wow | 5 |
4 | 9 | DES LARMES DES MAUX | Infidèles | 4 |
5 | 3 | POUR L'AMOUR D'UN GARCON | Hélène | 4 |
6 | 7 | IL SUFFIRA D'UN SIGNE (live) | Frederick Goldman & Jones | 3 |
7 | 6 | QUE MON COEUR LACHE | Mylène Farmer | 4 |
8 | 4 | LA LEGENDE OOCHIGEAS | Roch Voisine | 5 |
9 | 23 | AIME-MOI ENCORE | Les Charts | 2 |
10 | 20 | L'OPPORTUNISTE | Dutronc | 2 |
11 | 10 | TOSTAKY | Noir Désir | 4 |
12 | e | L'AUTRE FINISTERE | Les Innocents | 1 |
13 | 8 | CHANGER TOUT CA | Bernard Minet | 5 |
14 | e | ALISON | Jordy | 1 |
15 | e | TEMPS A NOUVEAU | Jean-Louis Aubert | 1 |
16 | 13 | LA GUITARE FAIT MAL | Johnny Hallyday | 2 |
17 | 15 | ANTISOCIAL | Trust | 2 |
18 | r | SUPERFICIEL ET LEGER | France Gall & Michel Berger | 3 |
19 | e | TU VAS ME MANQUER | Pascal Obispo | 1 |
20 | e | UN AMOUR DE VACANCES | Christophe Rippert | 1 |
21 | 14 | CHANSON HARD ROCK | Les Inconnus | 3 |
22 | 24 | LE CINEMA D'AUDIARD | Michel Sardou | 2 |
23 | 11 | L'AUVERGNAT | Enfoirés | 4 |
24 | 25 | QU'EST CE QU'ON A FAIT ? | Florent Pagny | 2 |
25 | e | DEVENIR CHEYENNE | Pow Wow | 1 |
2,9 |
Ca ne bouge pas beaucoup dans les 8 premiers, Jordy battant le record de Richard Anthony avec cinq mois de présence en tête ! Petite remontée de Pow Wow qui grimpe finalement sur le podium.
Ce ne sera pas le cas des Infidèles mais saluons quand même leur parcours. Terminus pour Goldman et sa bande, Sardou et Florent Pagny. Ce dernier aura bien le temps de se rattraper, mais pour Sardou (je pensais un moment l'inclure dans la saga) une certaine traversée du désert a déjà commencé, qui va durer sept ans, jusqu'au succès de cette chanson-là. Ensuite, plus de titre-phare mais une série d'albums très bien classés jusque 2010.
En revanche ça carbure pour Calogero et ses Charts qui ne vont pas en rester là. Idem pour Noir Désir qui descendent d'un cran mais vont remonter assez haut. Johnny aura fait un bide avec la guitare fait mal mais il fait carton plein sur scène en cette année de ses 50 ans. Revoilà Gall / Berger mais ils n'iront pas plus haut. Il y a six autres entrées, qui feront 4 tops 5, dont 3 (ou 4) podiums et un gros numéro un.
On dit au-revoir à Anne, Dorothée, Tino Rossi, les Musclés, les BB et Elsa.
Je vous embrasse.
17:14 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (23)
23/02/2021
Je suis là !
Merci de vous être inquiétés, je suis là et je vous expliquerai tout en détail cet après-midi.
Je vous embrasse.
13:08 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (17)
06/02/2021
TOP VENTES MENSUELLES FRANCAISES JUILLET 1973
1 | 1 | LA MALADIE D'AMOUR | Michel Sardou | 307 K | 2 |
2 | 9 | J'AI UN PROBLEME | Johnny & Sylvie | 279 | 2 |
3 | 3 | UN CHANT D'AMOUR UN CHANT D'ETE | Frédéric François | 174 | 2 |
4 | 14 | YOU | Pierre Charby | 126 | 2 |
5 | e | SI TU NE ME LAISSES PAS TOMBER | Gérard Lenorman | 118 | 1 |
6 | 13 | JE VIENS DINER CE SOIR | Claude François | 115 | 2 |
7 | 11 | ADAM ET EVE | Sheila | 114 | 2 |
8 | 5 | UNE BAGUE UN COLLIER | Ringo Willy-Cat | 108 | 3 |
9 | 2 | MAMAN | Roméo | 105 | 3 |
10 | e | CHANTE COMME SI TU DEVAIS MOURIR DEMAIN | Michel Fugain | 86 | 1 |
11 | 6 | QUE FAIS-TU CE SOIR APRES DINER | Il était une fois | 85 | 3 |
12 | 25 | I LOVE YOU BECAUSE | Michel Polnareff | 79 | 2 |
13 | e | L'AMOUR EN FRANCE | Alain Chamfort | 73 | 1 |
14 | 18 | EMMENE-MOI DEMAIN AVEC TOI | Mireille Mathieu | 72 | 2 |
15 | e | ADIEU SOIS HEUREUSE | Art Sullivan | 68 | 1 |
16 | e | JE T'AIME JE T'AIME | Joe Dassin | 64 | 1 |
17 | e | RIMBAUD CHANTERAIT | Michel Delpech | 51 | 1 |
18 | e | BELLE | Christophe | 47 | 1 |
19 | e | ELLE CHANTAIT MA VIE EN MUSIQUE | Gilbert Montagné | 43 | 1 |
20 | e | MAIS JE T'AIME | Marie Laforêt | 41 | 1 |
21 | 20 | NI VIVRE NI MOURIR | Nana Mouskouri | 40 | 2 |
22 | 8 | MANHATTAN | C. Jérôme | 39 | 3 |
23 | e | POURQUOI | Daniel Guichard | 38 | 1 |
24 | e | DE JUILLET JUSQU'EN SEPTEMBRE | Crazy Horse | 37 | 1 |
25 | 4 | ET SURTOUT NE M'OUBLIE PAS | Crazy Horse | 34 | 4 |
2,2 |
Ma foutue maladie me ralentissant énormément, j'avais le choix entre proposer des tops 50 tous les 3-4 mois ou des tops 25 deux fois plus fréquemment. Sachant que, si ça n'empire pas trop vite je pourrai compléter ultérieurement avec les 25 chansons restantes, je choisis la seconde solution.
Avec 7 montées et surtout 11 entrées, ce top est très "jeune" ce qui est bizarre pour un mois de juillet où les positions sont en général bien établies.
Les deux tubes de l'été se détachent devant tous les autres, totalisant près de 600.000 ventes. Sardou, impérial, et heureusement pour eux que Johnny et Sylvie ait chanté en duo, ça leur procure une place qu'ils n'ont pas eue depuis longtemps ! Deux ans pour l'un, trois ans pour l'autre. Belle performance de Pierre Charby, qui sera hélas une étoile filante. Terminus pour Clo-clo qui est dans un certain creux, tout comme Sheila et Mireille Mathieu. Polnareff moyen, alors qu'il s'apprête à traverser un mini-désert.
11 entrées donc. Dassin n'ira pas plus loin (d'ailleurs sa chanson n'a apparemment pas franchi la Loire en direction du sud...) Delpech non plus, comme Montagné.
Les autres continueront, feront 6 tops 10, dont deux tops 5 et un podium.
On dit au-revoir à Mike Brant, Charles Aznavour, Stone Charden, Michel Chevalier, Pierre Perret, Patricia Lavila, Gérard Palaprat, Anne-Marie David, Christian Delagrange, Gilbert Bécaud et Patrick Juvet.
Pour finir je vois qu'en cette année 73 les Michel sont en nombre, déjà dans ce hit apparaissent Sardou, Fugain, Polnareff et Delpech, un top 50 aurait rajouté Chevalier, et on n'oublie pas Berger (qui va arriver en octobre), et Jonasz !
Je vous embrasse.
17:35 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (38)
01/02/2021
70 ans en chansons
Les personnes de mon âge ont connu toutes les musiques. Tous ont eu dans leur enfance un vieux poste à lampes avec un cadre qui cachait l'antenne. Et dans ces années-là le choix n'était pas varié, et il fallait souvent puiser dans l'avant-guerre. Ainsi j'ai été bercé par je chante (1937) j'ai deux amours (1930), Valentine (1925), ou y a d la joie (1937) !!
Quand je suis né, le 30 janvier 1951, mes deux "chouchous" tenaient le haut de l'affiche. A savoir André Claveau et Charles Trénet. Ma femme n'aime pas trop, alors pas question de les écouter en voiture !
Ce 30 janvier, Trénet venait tout juste de sortir une chanson le 8 du mois. Ca ne nous rajeunit pas !!!
Pour mes 10 ans, on sentait un léger frémissement. Certes en ce mois de janvier 1961 on entendait toujours Trénet, mais aussi les Compagnons, André Claveau, Edith Piaf, Maurice Chevalier... Mais des petits nouveaux étaient arrivés qui avaient pour nom Dalida, Gilbert Bécaud, Jacques Brel, Sacha Distel, Guy Béart, Georges Brassens, Marcel Amont... D'autres avaient enfin percé après des années de galère comme Charles Aznavour. C'est au cours de cette année 61 que je découvrirai un objet magique, le transistor ! Ainsi plus besoin de se brancher pour écouter des chansons, et pendant très longtemps je ferai des balades à pied avec mon transistor.
Oui, ça frémissait et mon préféré n'était sur les ondes que depuis 3 ans, il n'en avait que 23, ce chanteur-là restera mon préféré jusqu'en 1968 très exactement, jusqu'au moment où il commencera à chanter des trucs insipides. J'ai nommé Richard Anthony, et la chansons que j'adorais ce 30 janvier 1961 était celle-là. Un certain Johnny la reprendra, en moins bien.
Boudiou le raz-de marée entre mes 10 ans et mes 20 ans ! La plupart des "chanteurs à papa" ont été balayés, et je pense qu'on est une génération bénie d'avoir connu cette époque dans nos jeunes années. Alors, quelle était ma folie ce 30 janvier 1971 ? Facile pour moi de le savoir. Deux copines de fac Annie et Danielle voulaient me faire un cadeau. Alors je leur ai demandé celui-ci.
Dix ans plus tard, le paysage était encore chamboulé. La musique avait chopé un sale virus quelques années auparavant : le disco. Même "mes" Bee Gees y avaient participé ! Ce 30 janvier 1981, la fièvre commençait à tomber, et le paysage musical accouchait de quelques pépites. De quelques horreurs aussi mais je ne citerai pas de nom car je sais que là-dessus je suis minoritaire.
Oserai-je le dire ? C'est un groupe qui avait commencé par le disco qui chantait ma folie du moment...
Pour Hasni, je regarde sur la pochette : acheté à Gap le 24/1/81 !
30 janvier 1991, mes 40 ans. Ma vie allait-elle s'arrêter là ? Comme celle des autres habitants de la planète ? Le monde était en guerre, celle du Golfe, et j'étais rivé devant ma télé en espérant que personne n'appuie sur le bouton atomique. Sûr que ça aurait donné autre chose que cette "pandémie" qui ne tue pas tant qu'on le proclame, et qui sert bien certains régimes chancelants.
Clin d'oeil de la vie, c'est au Puy en Velay que j'achèterai mon air préféré de l'époque et qui me pavlove au point de penser à la guerre quand je l'entends !
30 janvier 2001, mes 50 ans. Déjà la musique commençait à s'appauvrir, et du coup je me rabattais sur quelques "anciens" qui ne cédaient pas au rap et autres hip hop ries... Il y avait bien quelques petits jeunes comme Frédéric Lerner ou Calogéro. Et les québécois, qui sauvaient la musique, Céline Dion en tête, mais aussi Garou et Isabelle Boulay. Mais ce que je passais en boucle à cette époque, c'est cette chanson-là.
Le 30 janvier 2011 me verra partir en retraite. La musique continuait sa déchéance, mais heureusement quelques-uns essayaient de la sauver, comme Bénabar ou Grégoire. Pour savoir quelle était ma folie de l'époque, facile : je consulte mes tablettes, le fichier excel où je notais mes goûts. C'est un jeune inconnu qui aura ma préférence . Chose qui ne s'était pas encore produite jusque-là, elle restera ma chanson préférée pendant trois ans !
Enfin on arrive à ces jours-ci, mes 70 ans. Et là j'ai beau chercher, pas de chanson "actuelle" qui me marque !
Mais je peux toujours écouter celles d'avant...
Je vous embrasse.
19:09 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (15)
30/01/2021
A la manière de Delpech
Qui devient gênant
Ma pauvre Cécile
J'ai 70 ans
Je fais d'la chaise longue
Et j'ai une baby-sitter
Je traînais moins la jambe
Quand j'étais blogueur
Ma pauvre Cécile
J'ai 70 ans
J'ai appris que Georges Pernoud
Est mort dernièrement
J'ai fêté les adieux de Benjamin Griveaux
Pour moi, il y a longtemps que c'est fini
J'arrive plus à grand-chose, aujourd'hui
Mais j'entends quand même des choses que j'aime
Et ça distrait ma vie.
12:23 | Lien permanent | Commentaires (14)
27/01/2021
LES COME-BACKS RETENTISSANTS (tome 11)
GILBERT MONTAGNE. Sa carrière débute en 1969 sous le pseudo de Lor Thomas. Ses deux premiers disques sous cet alias, quand on ferme les yeux (1969) et the morning comes (1970) ne rencontrent pas leur public (nouvelle expression pour dire "faire un bide"). Alors il chante sous son vrai nom et son troisième disque, the fool, devient le tube de l'été 1971, plus de 800.000 exemplaires vendus, présent dans le top 50 plus de 40 semaines, de juin 71 à avril 72 ! Quand le "follow-up" baby i feel so fine sort en décembre 1971 the fool est encore dans la première moitié du classement ! Ce follow-up aura un certain succès, mais rien de comparable avec le précédent : un pic à la 6ème place en février 1972 derrière Ringo, Stone Charden, Michel Sardou, Gérard Palaprat et Martin Circus. Du beau monde... Aime-moi, sorti en avril 72, ne fera qu'un top 17. Et la descente continue en 1973 malgré sa superbe adaptation de killing me softly qui ne dépassera pas la 21ème place à l'été.
C'est ensuite que commence sa traversée du désert. Une vraie, de dix ans... Du reste il ne sort plus de disques entre 1975 et 1979. Il revient sur la pointe des pieds en 1980, retour encourageant puisque believe in me se vendra à près de 200.000 exemplaires. Les gens ne l'ont pas oublié.
Hélas ce disque se révèlera n'être qu'une oasis puisqu'il n'aura aucun succès en 81 et 82. Là il n'y croit plus et s'essaie à la méthode bien connue que tous pratiquent dans ces moments-là (sauf Palaprat, au contraire) à savoir ressortir le tube des premiers temps. Mais son Fool 82 fera pschitt...
Fin du désert, avec la bien connue on va s'aimer, sortie en 1983, qui sera numéro un en 1984, présente dans le top 50 pendant plus de 20 semaines avec autant d'exemplaires de vendus que the fool.
En 1984 j'ai le blues de toi sera 14ème au top 50, tout comme le suivant au soleil des tropiques.
Plus de top ensuite mais 1985 le verra sortir ses plus belles chansons : au soleil, et surtout quelques notes de musique. A partir de 86 il va se lancer dans la chanson humanitaire, puis sortira encore quelques singles jusqu'en 2012.
Je vous embrasse.
18:19 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (38)
23/01/2021
Qui était numéro un ....
17:56 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (18)
22/01/2021
Mon premier blog : Le harcèlement au travail (mai 2005)
le harcèlement moral au travail
C'est comme les accidents de voiture, on pense que ça n'arrive qu'aux autres... Hélas non, et je vais vous raconter mon expérience, qui sans aucun doute va vous édifier.
Je suis fonctionnaire, depuis 1971, dans une entreprise publique, dont, par charité ( et par prudence aussi ) je tairai le nom.
Je passe sur mes 22 premières années de carrière qui se sont déroulées façon "long fleuve tranquille".
Pourtant, durant ces 22 ans, j'avais pas mal bourlingué, des Cévennes à la Région Parisienne en passant par les Alpes et l'Aveyron. Pour finir en Lozère. J'avais enfin atteint mon but, et je pensais y finir ma carrière. Le pied, quoi !
J'y débarquai en mars 87, et d'entrée je me mis au diapason avec les collègues, et les différents chefs qui se succédèrent.
Pour le dernier je n'eus aucun problème vu que c'était... moi !
Je m'étais retrouvé dans ce rôle très précipitamment, le dernier boss en date ayant réussi un concours et étant parti au triple galop .
Ce rôle de chef, je l'assumais bien, mais il était quand même relativement éprouvant. J'avais "sous mes ordres" deux femmes, et le courant passait bien entre elles et moi ( mais pas du tout entre elles ). Ce n'était pas de travailler avec des femmes qui rendait ma tâche éprouvante, bien au contraire ( c'était des bosseuses hors pair ) mais plutôt de devoir me taper 50 à 60 heures hebdomadaires. Et surtout l'une de ces collègues était l'élue ( interdite ) de mon coeur, j'intégrais donc très mal le fait d'être l'homme de sa vie "à la ville" et son supérieur hiérachique "à la scène" et je me résolus à demander quelqu'un pour me remplacer dans ce rôle.
J'aurais dû m'abstenir... C'était un "jeune" ( de 32 ans quand même ) , sorti à peine de l'école, qui d'entrée de jeu à commencé à se prendre la grosse tête.
Une des mes deux collègues, à l'annonce de son arrivée demanda illico sa mutation.
Elle fut remplacée par deux hommes, numériquement on y gagnait...
Logiquement cette petite équipe de 5 aurait dû tourner comme une horloge, mais c'était sans compter sur la personnalité de mon "remplaçant". Il avait compris tout de suite qu'il fallait diviser pour régner, et il appliqua très vite ce précepte.
Il commença à nous diviser en deux clans, les "jeunes" - les deux nouveaux arrivants - et les "anciens", soit moi et ma collègue de même pas 26 ans... Le fait que cette jeune femme ait repoussé ses avances n'a certainement pas dû être étranger à cet état de fait.
Et le harcèlement commença.
D'abord contre le "maillon faible", c'est à dire la jeune femme, bien entendu, par besoin de basse vengeance. Il n'arrêtait pas de la critiquer pour un oui pour un non, alors qu'elle était arrivée au "top" de la profession. A l'inverse de notre tortionnaire, dont nous nous demandions elle et moi comment il avait pu arriver à ce grade.
Je pris bien évidemment la défense de ma bien-aimée ( mais j'aurais fait pareil pour n'importe quel autre collègue, je déteste l'injustice ) et c'est alors c'est sur moi qu'il concentra le tir.
Il avait bien saisi - les regards ne trompent pas - dans quelle situation bancale je me trouvais, et bien entendu en a profité à fond.
Ce fut très exactement le 8 juillet 1994.
Sur le moment, c'est la colère qui me submergea. Puis l'inquiétude. Et enfin la terreur.
Il mit rapidement au point un stratagème imbattable : des réunions mensuelles, qui ne servaient à rien sinon qu'à régler ses comptes. Pendant deux heures on débattait " du sexe des anges", puis quand venaient les fameuses "questions diverses" c'était alors l'assaut !
Tant ma collègue que moi en prenions plein la poire. Il nous humiliait devant les autres en se délectant. Le must pour lui c'est quand il arrivait à faire pleurer la jeune femme...
Donc, comme je l'explique sur ma note "dépression", je me mis à avaler des kilos de comprimés, jusqu'à 14 par jour. Pas question de nous arrêter ni l'un ni l'autre car nous savions que dans ce cas celui ou celle qui resterait prendrait double ration...
Au bout de deux ans, miraculeusement, nous tenions encore sous ces "bombes". Car si nous ne voulions pas quitter ce département si cher à notre coeur, nous tenions encore moins à nous faire séparer.
Cercle vicieux, mon travail bien évidemment s'en ressentait, et les reproches pleuvaient encore plus. D'où une plus forte prostration, etc. En septembre 1996, il n'hésita pas à virer - par la force - mon épouse qui était venue me voir au boulot...
Le coup de grâce fut porté en mars 1997, où ce triste sire envoya un rapport circonstancié - et entièrement mensonger - à la Direction de la boîte pour demander une mutation disciplinaire contre ma petite collègue.
Celle-ci dut alors se résoudre à partir, et moi, ne pouvant envisager d'être l'un sans l'autre sous la coupe de notre tortionnaire, demandai à mon tour une mutation. Que j'obtins facilement, vu mon ancienneté.
L'histoire aurait pu s'arrêter là. Du moins du côté strictement professionnel. Mais non.
Je pensais naïvement que de changer d'endroit allait tout faire rentrer dans l'ordre, pour moi c'était évident, plus de harceleur = plus de harcelé...
Déjà, mes nouveaux collègues ne furent pas ravis de voir arriver l'incapable que j'étais devenu. Dans mon métier, il faut se recycler en permanence, et ma dépression m'avait fait perdre 3 années, pas évidentes à rattraper. J'étais en quelque sorte "le boulet" de l'équipe, celui derrière lequel il fallait tout le temps repasser...
Ils commirent l'erreur de ne pas m'en parler, de ne pas me demander si j'avais un problème ( pourtant ma démarche et mon élocution étaient assez éloquentes ). Au lieu de ça, ils "prenaient leur mal en patience", n'attendaient qu'une seule chose, c'est que je m'en aille.
Hyper intuitif, je ressentais ce rejet, et je serais bien parti si... mon épouse, profitant du fait que j'étais - sous l'effet des antidépresseurs - incapable de prendre une décision, n'avait entrepris de construire une maison ! Et donc, pour le coup, j'étais vraiment coincé...
D'autant que pour ma fille, je jouais en permanence la comédie. Du Dany Boon avant l''heure. En rentrant du boulot, je disais que la journée s'était super bien passée, alors que personne ne m'avait adressé la parole, si ce n'est pour me reprocher quelque tâche mal effectuée.
Elle était si contente que j'aille mieux...
Sur ces entrefaites je perdis ma maman, qui était devenue désespérée de me voir parti à l'autre bout de la France. Cela n'arrangea pas tellement mon moral...
Et je finis quand même par craquer un an après la mort de ma mère, lorsque, en avril 99, le chef décida de me "rétrograder".
Sentant que je ne pourrai faire face tout seul je mis alors ma petite famille au courant, et parallèlement je stoppai tout médicament. Par effet rebond s'ensuivit une maniaco-dépression, où alternèrent des périodes d'hyperactivité ( que je mis à profit pour récupérer mon retard professionnel ) et d'abattement total où je ne pensais qu'à une chose, me tuer.
Cela dura 4 années. Jusqu'au 23 février 2003 où, tranquillement, sereinement même, j'avalai 35 comprimés de rohypnol.
A présent je suis dans une autre région, j'ai intégré une nouvelle équipe qui n'est pas au courant de mon "passé" et je pense être plus ou moins admis.
D'autant que... on me proposait la place de chef, et là, pas par intérim, mais de façon définitive.
Directeur de Biarritz, quelle belle carte de visite...
Mais je préférai refuser, ne voulant plus m'exposer. Cependant, je reste sans cesse aux aguets. Je guette le moindre signe qui pourrait annoncer un retour à ces 9 années pourries. J'ai bien pris soin cette fois de ne pas acheter un bien immobilier, prêt à me faire muter à la moindre alerte. Même si je n'ai que 6 ans à faire, je sais que je ne pourrai jamais revivre ce que j'ai vécu.
Visiblement, cette cicatrice-là ne s'est pas encore refermée...
Merci d'avoir pris la patience de me lire.
Rédigé le 04 mai 2005 à 15h32 dans Elle, Moi, Psy | Lien permanent | Commentaires (1)
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Un commentaire "de charité" sur cette note où je me livrais à fond. En ce début mai, où je sentais que ma dépression était derrière moi, avec ma maison en construction j'étais résolument tourné vers l'avenir, que j'imaginais tout rose.
Ce qui sera vrai au niveau travail, mes 4 dernières années seront les meilleures de ma carrière, retrouvant sur ma feuille de notation annuelle, l'appréciation "excellent élément", renouant avec 1994. Je serai le Gérard Klein de Météo-France, polyvalent pour remplacer des collègues aux 4 coins de la France et dans tous les métiers. Mon graal sera atteint à Guéret en aout 2007 où je serai amené avec un ancien collègue de Mende, un autre Gérard, qui me félicitera d'avoir pu remonter cette pente qui semblait insurmontable.
Quand je ferai mon pot de retraite, le directeur interrégional se déplacera.
12:36 Publié dans moi, Mon premier blog | Lien permanent | Commentaires (4)
19/01/2021
TOP MENSUEL FRANCAIS JANVIER 1993
1 | 1 | DUR DUR D'ETRE BEBE | Jordy | 5 |
2 | 2 | LES MARIES DE VENDEE | D. Barbelivien & Anais | 4 |
3 | 5 | POUR L'AMOUR D'UN GARCON | Hélène | 3 |
4 | 3 | LA LEGENDE OOCHIGEAS | Roch Voisine | 4 |
5 | 4 | LE LION EST MORT CE SOIR | Pow Wow | 4 |
6 | 7 | QUE MON COEUR LACHE | Mylène Farmer | 3 |
7 | 12 | IL SUFFIRA D'UN SIGNE (live) | Frederick Goldman & Jones | 2 |
8 | 6 | CHANGER TOUT CA | Bernard Minet | 4 |
9 | 14 | DES LARMES DES MAUX | Infidèles | 3 |
10 | 11 | TOSTAKY | Noir Désir | 3 |
11 | 9 | L'AUVERGNAT | Les Enfoirés | 3 |
12 | 13 | QUE FERA LA BELLE | Anne | 2 |
13 | e | LA GUITARE FAIT MAL | Johnny Hallyday | 1 |
14 | 20 | CHANSON HARD ROCK | Les Inconnus | 2 |
15 | e | ANTISOCIAL | Trust | 1 |
16 | 19 | TOUTES LES GUITARES DU ROCK N ROLL | Dorothée | 2 |
17 | 10 | PETIT PAPA NOEL- | Tino Rossi | 2 |
18 | 16 | ANTOINE DAICONE | Les Musclés | 2 |
19 | 15 | DONNE-MA CHANCE | Les BB | 3 |
20 | e | L'OPPORTUNISTE | Dutronc | 1 |
21 | 17 | PLUS QUE TOUT AU MONDE | Pascal Obispo | 3 |
22 | 8 | BOUSCULE-MOI | Elsa | 4 |
23 | e | AIME-MOI ENCORE | Les Charts | 1 |
24 | e | LE CINEMA D'AUDIARD | Michel Sardou | 1 |
25 | e | QU'EST CE QU'ON A FAIT ? | Florent Pagny | 1 |
2,6 |
Vous avez demandé la musique ? Ne quittez pas ! Ce hit est très vieillissant, avec seulement 6 entrées dont deux "fausses" (la 15 et la 20) et 8 montées.
Mais il est intéressant dans la mesure où on y trouve les chanteurs de référence pour chaque décennie : Johnny pour les années 60, Sardou pour les 70, Goldman pour les 80, Pagny pour les 90, et Calogéro (via son groupe les Charts) pour les 2000.
Parmi les montées, terminus pour Hélène (beau podium quand même), Mylène Farmer, Goldman, Anne, les Inconnus et Dorothée.
Pow Wow, pourtant en descente, n'a pas dit son dernier mot, ni Noir Désir, et surtout les Infidèles, qui pourraient rêver à un podium...
Parmi les 6 entrées, seulement 2 tops 10. Et pas du tout ceux qui pourraient venir à l'esprit !
Je vous embrasse.
14:20 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (25)