10/01/2012
Retour sur le suicide d'une adolescente
Voilà quelques jours, une ado de 12 ans s'est suicidée avec le fusil de chasse de son père car elle n'en pouvait plus des brimades que lui faisaient subir les autres élèves.
"Il y a des gamins qui l'ont traînée par terre, ils lui ont craché au visage, ils la bousculaient dans les escaliers, lui tiraient sa chaise à la cantine. Il y a eu énormément de choses", a affirmé la mère de la collégienne, affirmant avoir produit un certificat médical daté du 8 novembre mettant en évidence des traces dans le dos.
Je l'ai peut-être évoqué dans ce blog, mais entre le CE2 et ma première troisième, moi aussi, j'ai été un souffre-douleur. Crescendo.
Le summum a été atteint fin 1964, alors que j'étais en 3ème avec des mastards qui me dépassaient d'une tête.
J'avais 13 ans, je mesurais environ 1m40 et je devais peser dans les 35 kilos. Mes "chers camarades" de la 3èmeB7 du lycée Montaigne à Paris m'en faisaient voir de toutes les couleurs.
Pourquoi ? Parce que cette année-là, les classes étaient devenues mixtes. Et pour montrer leur "virilité" à ces demoiselles, rien de mieux pour ces salopards que de massacrer des êtres chétifs.
Ils m'ont tout fait voir : D'abord me faire lécher les urinoirs. Puis encore pire, presque un viol à savoir me faire sortir mon sexe et le caresser, aux fins de voir "comment je réagirais". Je passe les bousculades dans les escaliers qui m'ont souvent conduit à l'infirmerie, et bien entendu les repas sautés à la cantine, le "chef de table" ne voulant pas me servir.
Bien entendu, je m'abstenais d'en parler à la maison, malgré les demandes répétées de mes parents qui me voyaient tomber en léthargie les dimanches soir. Mes parents qui se demandaient ce que j'avais.
Mais un jour, ils l'apprirent, car on m'avait carrément arraché mon manteau. Et là mes parents s'adressèrent à ceux du tortionnaire, pour faire jouer leur assurance et que le manteau soit remboursé.
A partir de là, ce fut pire encore. Et un jour de décembre, des pensées suicidaires me vinrent également. Comme pour la jeune adolescente de Lens. Mais elles furent stoppées net par l'espoir d'une mutation de mon père à Brest.
Egalement un miracle se produisit : ma croissance. Entre septembre 64 et août 65, je gagnai 26 centimètres !
Je voyais bien que les choses changeaient. Que, par exemple, je devais renouveler ma "garde-robe" plus souvent. Mais surtout, qu'on me laissait de plus en plus tranquille.
En fait, ce que je mettais sur le compte d'une certaine lassitude de mes tortionnaires, je le devais à mon changement de taille et de carrure. Facile de s'en prendre à un chétif d'1m40, beaucoup moins lorsque le lascar començait à approcher le mètre soixante. D'autant que jamais je ne me suis laissé faire, je me défendais comme je le pouvais "avec mes petits poings" (comme le disait le regretté Coluche).
Bref, après les vacances de Pâques 65, qui me virent enfin faire du vélo taille "homme", j'eus une paix royale, et je puis réviser - et obtenir - mon BEPC.
Je le raconte dans une note assez ancienne, j'avais arrêté de bosser car d'une part les conditions n'étaient pas réunies pour cela, et en plus on m'avait laissé penser par deux fois que je pourrais habiter la Bretagne, et cela ne s'était pas réalisé. Suicide scolaire à défaut d'autre chose. Mais de par l'obtention du BEPC, je m'étais prouvé que j'avais le niveau requis pour passer en seconde.
Les vacances qui suivirent me firent "grandir" encore plus. D'abord, en juillet, je tombai fou amoureux d'une petite garce de 11 ans - mais en paraissait 13/14 - qui faisait marcher les mecs à la b(r)aguette.
Puis je découvris mon père en train d'embrasser une autre femme. Choc dont je parle dans une note.
Au mois d'août, mon père (officiellement pour me récompenser du BEPC, sûrement plus pour acheter mon silence...) j'eus droit à un beau vélo. Avec lequel je dus faire, dans le Vaucluse, pas loin de 2000 km dans le mois !
A la rentrée, je mesurais 1m65 et (ceux qui m'ont vu en rigoleront) je figurais parmi les plus grands de ma classe.
A la première récré, je vis un de la classe voisine commencer à s'en prendre à un petit "sixième" chétif. Ni une ni deux, j'allai demander au mec de cesser ça tout de suite.
"de quoi je me mêle, me répondit-il.
- qu'est-ce qu'il t'a fait ?
- rien, c'est juste pour le plaisir.."
Il n'a pas vu arriver mon coup de poing dans l'estomac, et je me préparais à une belle bataille, quand je vis le "mastar" détaler en allant se plaindre à un surveillant, presque en pleurant...
De ce jour, avec un camarade, qui allait devenir un ami, je formai une espèce de "brigade" qui consistait à surveiller, dans la cour de récré, si des brimades ne s'y produisaient pas. Et si c'était le cas, d'y mettre bon ordre.
Je fus puni pour ça. Mais, cette fameuse "punition administrative", invention tant redoutée du Lycée Montaigne, je l'accrocherai sur le mur de ma chambre comme un trophée ! Ce qui ne sera pas du goût de mes parents...
Ensuite, je cesserai de jouer au Zorro, pour... sauver ma peau de lycéen, car mes résultats étant jugés insuffisants pour un redoublant, le conseil de classe de février avait décidé de m'éjecter et de me faire travailler... dans la couture ! Il me faudra alors bosser comme un fou pendant les mois de mars et avril pour éviter ce qu'on appelle toujours l'"orientation"...
Voici peu de temps sur le site "copains d'avant", j'ai vu le nom de deux de mes tortionnaires. Je me suis signalé comme ayant fait partie de leur classe. Sans aucune arrière-pensée. D'autant que l'un d'eux habitait la ville Bretonne où j'avais passé la fin de l'ancien siècle et le début du nouveau.
Les deux me répondirent, au bout de deux mois, que mon nom ne leur disait rien. Alors, tout simplement, je leur ai séparément adressé le même message :
"J'espère que si ta mémoire n'est plus ce qu'elle était dans ces années-là, tu as également changé dans les autres domaines, et que persécuter les faibles ne fait plus partie de tes activités favorites".
Puis je les ai rayés de ma liste d'anciens "copains".
Qu'avais-je finalement de commun avec ces gens-là ?
Je vous embrasse.
18:45 Publié dans détripage, moi | Lien permanent | Commentaires (3)
09/01/2012
Le tobbogan de la mort à Lons le Saunier
Je suis vraiment pour, en matière de sécurité routière, le contrôle d'alcoolémie.
Mais je crois quand même qu'on devrait commencer en priorité par les crânes d'oeuf des Ponts et Chaussées, ceux qui nous construisent nos routes et aussi nos ronds-points.
Nos amis Suisses qui viennent de Genève, en empruntant la Nationale 78, voire ceux qui viennent de St Claude ou d'Oyonnax, doivent se souvenir longtemps de leur première arrivée sur Lons le Saunier.
Surtout quand la route est verglacée.
Voici quelques années, la N78 arrivait à Lons par le plateau côté sud, situé à une altitude de 500 à 600m. Puis, 9 km avant Lons (situé 300m plus bas) elle empruntait la vallée de la Vallière, pour arriver en pente douce dans les faubourgs de Lons.
Mais dans les années 70, à l'époque du "tout-auto", la DDE trouva que 9 km, avec des virages, et deux villages (de 100 habitants chacun) même si la route était très large, ça ne collait pas.
Aussi a-t'elle sorti de ses cartons un projet de "route directe". Laquelle ne suivrait plus la vallée, mais irait tout droit... !
La route continue donc sur le plateau, toujours à plus de 500m d'altitude, et ce jusqu'au dernier moment !
La descente commence bien plus tard, à seulement 3 km de l'entrée de la ville.
Ma foi, 3 km pour un dénivelé de 230 m, c'est déjà beaucoup. Ca fait du
8 %.
Il faut cependant savoir que les autoroutes sont limitées à 4%, et que la quasi-totalité des grandes routes internationales ne dépassent pas 5%. Y compris pour escalader des grands cols. En France tout du moins.
Mais enfin, c'est acceptable.
Seulement la "vraie" descente, elle, se situe seulement à 1km 400 de l'entrée de la ville, à 420 m d'altitude.
170 m de descente en seulement 1km300. Soit du 13%, sur une route internationale à 3 voies !
Les camions ne sont bien sûr pas autorisés à passer par ce qu'il faut bien appeler un "tobbogan". Ils sont déviés par l'ancienne route.
Alors la question : pourquoi avoir construit cette aberration sans nom ?
Pas pour des questions de nuisance dans les villages traversés, au contraire les poids-lourds s'y donnent à coeur joie avec la diminution des voitures et ils y bourrent encore plus.
En montée, les petites cylindrées - ou vieilles voitures, comme bien souvent nos jeunes en ont - ne peuvent pas la monter, et quand leurs conducteurs s'aperçoivent qu'ils se trouvent dans ce piège, c'est déjà trop tard. Seconde, voire première obligatoire, avec des fous en BM ou assimilées qui arrivent derrière à fond de train !
Pour la descente, surtout quand elle est verglacée, ça ressemble carrément à un tremplin olympique.
La preuve, voici une photo que j'ai prise l'an passé, quand j'y travaillais encore. Du haut du pont, plus de 170 mètres nous contemplent :
Et pour vous prouver ma bonne foi, j'appelle l'IGN à la rescousse :
J'ai fait (l'été je ne suis pas fou) les deux trajets, l'un par le tobbogan, l'autre par la vallée. La différence de temps est de l'ordre de 4 à 6 minutes...
Pour les conducteurs l'ayant déjà empruntée, ma foi, c'est un choix !
Je vous embrasse.
17:58 Publié dans arnaques | Lien permanent | Commentaires (2)
08/01/2012
Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : SHEILA - I
Très intéressant ! Car Sheila a eu en fait 4 vies :
• Sheila tout court (1962/1972 et 1975/1983)
• Mme Ringo (1973/1978)
• Sheila B. Devotion (1977/1982)
• Annie (après 1983)
Mais d'abord Sheila. Pourquoi ce prénom-là ?
D'abord parce qu'à l'époque, on se devait d'avoir un nom de scène anglo-saxon. Certes, s'en trouvaient qui gardaient encore leur vrai nom (Sylvie Vartan, Claude François, Hugues Aufray, Françoise Hardy, Jean-Jacques Debout, Noël Deschamps, Michel Berger, Michère Torr (à une lettre près) voire au prénom près (France Gall, qui se prénomme en fait Isabelle), mais la majorité se faisait appeler Franck, Richard, Lucky, Billy, Leny, Larry, Johnny, Vic, Willy, Eddy, Dick, Stone, Art...
Ensuite c'est un concours de circonstances. La chanson US Sheila de Tommy Roe marchait très bien à l'étranger, elle a été ensuite reprise par Lucky Blondo (Gérard Blondiot) en 1962, et Claude Carrère a eu l'idée de la faire enregistrer par la jeune Annie Chancel, 17 ans, dont les parents faisaient les marchés.
Mais "Annie Chancel", en 1962, ce n'était guère envisageable, alors va pour Sheila !
Ce disque sort le 13 novembre 1962, et se trouve aussitôt matraqué en radio et en télé. Carrère était un vrai pro !
Mais cela ne suffit pas pour entrer dans le Saint des Saints, le hit-parade de Salut les Copains.
Second disque (Carrère numérotera tous ses disques sur la pochette) sorti en janvier 63, l'école est finie. Carrière en dents de scie pour ce disque qui d'abord arrivera 4ème en avril, puis sortira du hit avant de revenir 8ème en juin et 17ème en juillet. On est loin, très loin de la légende qui veut que c'ait été un succès interplanétaire. Avec mes 61 ans je peux témoigner que non...
Un peu mieux pour le 3ème, qui sortira en juin. La locomotive Pendant les vacances arrivera sur le podium début août, mais les auditeurs estimeront que la face B est nettement meilleure : De ce fait, première surprise-partie sera également classé (12ème en août). Premier doublé pour la jeune fille de 18 ans.
Son 4ème disque qui sort en octobre, le sifflet des copains, fera moins bien : 9ème en novembre. Mais à l'époque Sheila est victime d'une campagne de calomnies dont je tairai le sujet - tant il est monstrueux - et qui affectera la jeune fille pendant longtemps.
N'empêche que Sheila arrivera 5ème interprète de l'année, seconde chanteuse derrière l'inévitable Sylvie Vartan.
1964.
En février, 5ème disque avec Hello petite fille, qui ne dépassera pas la 12ème place en mars.
Sheila est-elle une de ces nombreuses chanteuses de passage comme on en voyait tant à l'époque ?
Son 6ème disque, qui sort en juin, va remettre les pendules à l'heure. Chantée également par Dalida - ce qui ne facilite pas les choses - Chaque instant de chaque jour va se hisser 5ème en juillet et rester classée 14 semaines. La face B, un monde sans amour, sera également classée.
Son 7ème disque , sorti le même jour que le pénitencier de Johnny fera, pour la première fois, un triplé: Vous les copains, gentille bluette boy-scout arrivera à la 5ème place début décembre. L'autre face, une merveille que je me repasse en boucle depuis à présent depuis presque 15 ans, ne sera que 22ème.
Mais c'est celle-là que j'ai choisi de vous faire partager :
Enfin, à la fin de la soirée arrivera 25ème.
Pour cette année 64, Sheila recule à la 8ème place des interprètes, 4ème chanteuse derrière Sylvie Vartan, Françoise Hardy et France Gall.
1965.
Sorti en décembre 64, son 8ème 45 tours, toujours de beaux jours, arrivera sur le podium début avril.
Doublé pour ce disque, car je nen vois pas d'autre que toi arrivera 17ème en mai.
Au moment où sort son 9ème disque, dont la pochette ne semble connaître que c'est toi que j'aime.
Effectivement cette chanson arrive 10ème en juin mais... la face B, il fait chaud, se trouve quand à elle mieux classée, 7ème ! Problème de programmation... D'autant qu'enfin réunis est également présente à la 23ème place !
SLC décidera que les auditeurs ont tort, fera disparaître du classement enfin réunis, fera descendre en douceur il fait chaud, la plus connue (je sais de quoi je parle), tandis que c'est toi que j'aime sera 4ème en juillet et 9ème en août. Non mais !
Mais Carrère persiste et signe dans la non-prévisilité. Le 10ème disque, qui sort en octobre, s'intitule tous les deux. Or cette chanson ne sera jamais classée !
En revanche, à la même heure le sera pendant 10 semaines, et surtout, le Folklore américain apportera enfin son premier numéro 1 à Sheila, en décembre. Chanson - que je haïssais à l'époque - qui restera 3 mois sur le podium !!
Pour 1965, Sheila retrouvera sa deuxième place de chanteuse.
Rendez-vous dimanche prochain pour la suite, avec cette fois beaucoup de "sommets" pour la jeune chanteuse.
16:32 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (7)
07/01/2012
Enfin !!!
C'est... fin avril 2011 que le représentant m'a téléphoné pour prendre rendez-vous !
Avec un peu de chance, Mister Consuel ne trouvera pas d'anomalie, et pourra donner son feu vert à ERDF, qui - toujours avec un peu de chance - donnera son accord, et ma foi, d'ici le mois de mars (donc avant les élections) il est possible qu'enfin nous produisions...
Alleluia !
Je vous embrasse.
10:39 Publié dans actualité | Lien permanent | Commentaires (1)
06/01/2012
Comment les gens voient-ils la France ?
Une grande Cica-enquête, pour laquelle mon amie Carla (non, pas celle à laquelle vous pensez...!) m'a beaucoup aidé.
et enfin....
Vous êtes d'accord ?
En attendant vos commentaires, je vous embrasse.
12:21 Publié dans les délires de Cica | Lien permanent | Commentaires (9)
04/01/2012
2012 l'année aux 3 ex-présidents de la République
Ce sera une grande première depuis l'avènement de la Vème République.
En effet, quand le général De Gaulle est arrivé au pouvoir en 1959, il y avait encore deux anciens présidents vivants, Vincent Auriol (1947/1954) et René Coty (1954/1959).
Cela va perdurer en 1960, 61 et 62, date de la mort de René Coty.
En 1963, ne reste donc qu'un seul ex-président de la Réublique :Vincent Auriol.
Il en sera ainsi en 1964 et en 1965. Le 1er janvier 1966 décède Vincent Auriol.
Les années 1966, 67 et 68 seront des années sans ex-présidents encore vivants.
En 1969 Georges Pompidou accède au pouvoir, De Gaulle devient alors l'"ex" jusqu'en novembre 70, date de sa mort.
De nouveau 1971, 72 et 73 seront des années sans ex-présidents.
Comme Pompidou meurt pendant son mandat, les années suivantes, de 1974 à 1980 seront aussi des années sans ex-présidents.
En 1981, Giscard devient le nouvel "ex", selon la formule du Canard enchaîné.
Il en sera ainsi pendant 15 ans, jusqu'en 1995 !!!
1995 qui voit l'élection de Jacques Chirac, pendant 7 mois ils seront deux (Mitterrand et Giscard) "ex".
François Mitterrand décède en janvier 1996, et de nouveau, Giscard devient le seul et unique ex-président.
Cela jusqu'en 2006. En 2007 Sarkozy est élu, et depuis, nous avons deux ex-présidents, Giscard et Chirac.
Situation inchangée en 2008, 2009, 2010 et 2011.
Et - sauf en cas de malheur (par exemple que Chirac ou Giscard décèdent avant mai) à partir de juin 2012, nous aurons ainsi un président élu (François Hollande) et trois ex-présidents : Giscard, Chirac et Sarkozy.
Je vous embrasse.
16:33 Publié dans les délires de Cica | Lien permanent | Commentaires (8)
03/01/2012
Quelles notes vous ont le plus marquées en 2011 ?
Première année complète chez Hautetfort, je suis donc en mesure de vous dire, parmi toutes mes notes, quelles sont celles qui vous ont le plus marquées.
D'abord, sur ces 500 et quelques notes, seules 30 ont été parmi les 25 plus lues durant deux mois différents de l'année. Ca fait déjà du ménage.
En fait, seules 4 notes sortent vraiment du lot.
1) La première, écrite à mes tout débuts (août 2010), a été parmi vos préférées 11 mois de l'année, sans jamais atteindre la première place : 4 ème en avril, 7ème en août, 8ème en mars, 9ème en novembre, 10ème en février, etc. Actuellement elle est, 17 mois après sa parution, encore à la 17ème position.
J'ai plusieurs passions dans la vie : mon métier, les trains, et les chansons.
Côté chansons, j'ai été voici 4 ans "parolepote" dans un site de paroles de chansons. L'an passé, j'ai ouvert avec un collègue bloggueur le blog "deux quinquas en chansons", et récemment je faisais sur mon ancien site une note dominicale où je parlais des tubes de l'été. J'avais au moins une lectrice !
Je vais tenter de faire la même chose ici. Je dis bien tenter car s'il s'avère que ce genres de notes n'intéresse personne, je m'arrêterai.
La suite dans Cica-Chansons : http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/08/28/cica-chansons.html
2) La seconde est plus récente. Elle aussi parle de chansons, ce qui tendrait à prouver que ce qui intéresse le plus dans mon blog est ce côté "musical". Elle a été écrite le 28 mars, et depuis elle caracole en tête de mes notes mensuellement les plus lues. Déjà 10ème en mars après 4 jours de présence, elle arrive numéro 1 en avril, et après une petite baisse de forme, sera la note la plus lue des mois d'août, octobre et décembre. Elle est fort bien partie pour arriver première en 2012.
Je ne prétends pas être exhaustif, mais je suis passé de 367 à 437 interprètes, en tenant compte de ceux qui hélas nous ont quittés depuis 5 mois (comme Amy Winehouse).
Et aussi de ceux qui se sont fait un nom.
Bien entendu, si vous avez des suggestions à me faire, n’hésitez pas, mais je ne pense avoir oublié personne.
Enfin, si, peut-être, les leaders des grands groupes encore en activité n’y figureront pas, par rapport à leurs « collègues ». Ainsi, pas d’âge ici pour Brian Wilson (les Beach Boys), Pete Townshend (Les Who), Bono (U2), Mick Jagger (Rolling Stones), Nicola Sirkis (Indochine), Francis Décamps (Ange), Oleg Zhylyakov (Catharsis), Jacques Mercier (Dynastie Crisis), Christian Vander (Magma), Vincent Palmer (Bijou), Bernard Monvoisin (Trust), Muriel Moreno (Niagara), Bertrand Cantat (Noir désir).
En revanche, si le groupe s’est dissous, le leader figure dans ma liste. Ou si malheureusement il y a un décès dans un duo (Catherine Ringer).
Enfin, il y a ceux dont je n’ai trouvé nulle part la date de naissance, dont Michel Laurent et Jean-Paul Césari.
La suite dans : Mais quel âge ont nos chanteurs : les chiffres
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2011/03/28/mais-quel-age-ont-nos-chanteurs-les-chiffres.html
3) Pour la troisième, je suis à la fois heureux et surpris.
Si j'ai commencé à écrire ce blog, sans me douter de mon succès, c'est que j'avais un lourd secret à confier. Je pense que certains de mes lecteurs me connaissent dans la "vraie vie", et parfois depuis très très longtemps, et en sont pour la plupart tombés sur le cul en lisant les quelques 21 notes (soit 4% de mon blog...) qui en parlent.
Mon but était à la fois thérapique et optimiste. Je voulais montrer aux personnes arrivées à un "certain âge", que rien n'était perdu, que tout pouvait arriver. Y compris l'impossible.
Bref, cette note fait partie de cette "saga", et je m'étonne que, mois après mois, elle soit toujours lue !
Côté chiffres, elle a été écrite le 2 octobre 2010, et après quelques mois de discrétion, a commencé à se retrouver parmi les plus lues en avril. Et depuis, elle s'y trouve régulièrement, évoluant entre la 24ème et la 14ème place. 9 mois de présence pour cette note, qui risque fort de se retrouver encore sur le podium l'an prochain.
A partir de là, nous allons être soulagés. Nous avons franchi une étape de plus dans notre "relation". Mais si les sentiments sont là, pour l'instant c'est hélas le non-dit qui l'emporte.
Nous avons pris l'habitude, depuis quelques semaines, d'écrire des poèmes sur tout et n'importe quoi.
Cela sur une disquette, que nous cachons bien soigneusement au boulot. Celui des deux qui est absent écrit quelques vers que l'autre pourra lire à son retour.
Ce sera une sorte de journal intime à quatre mains, que nous poursuivrons pendant presque un an.
Ce journal va nous permettre de crever l'abcès, le 8 juillet 1993.
Alors qu'elle s'y demande ce qui lui arrive, quel est ce sentiment qu'elle n'arrive pas à nommer, m'y prenant le plus doucement possible, je prendrai alors la plume (enfin le clavier) à mon tour, pour lui dire que le sentiment qu'elle ressent n'est ni plus ni moins que de l'amour. Celui des films. Celui des livres. Celui de la plupart des gens qui sont prêts à le recevoir.
Alors nous allons faire une chose que nous crevons d’envie de faire depuis des mois et des mois: Nous toucher.
Nous serrer l’un contre l’autre. Nous allons le faire pendant de longues, longues minutes, être enveloppé par l’autre, se sentir...
La suite dans : Vers les étoiles - 8
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/10/02/vers-les-etoiles-8.html
4) La quatrième note la plus lue est aussi promise à un bel avenir.
C'est un peu l'histoire du corbeau et du Renard, l'histoire d'un mec qui croyait naïvement que les femmes étaient follement attirées par sa photo. Enfin la photo qu'il avait mise dans Facebook. Moyennant finances, les "participants" pouvaient noter les photos qui lui étaient présentées, et il en était de même pour la sienne. Un piège à gogos que j'ai dénoncé le 14 juin, et qui depuis est très lu : 1ère en juillet et septembre, seconde les trois derniers mois.
Oui, je sais, voici quelque temps, j'avais écrit mea culpa ici même pour dire que j'avais été un peu parano vis à vis de Facebook, et notamment de son jeu musical we are music.
Certes, si on n'est pas addict, on peut attendre les parfois 24 heures qui permettent de jouer des parties sur ce jeu sans toucher au porte-monnaie.
Si on n'est pas addict....
Je me connais, et je sais que voici quelques années, je n'aurais pas hésité à faire marcher la carte bleue pour avoir des "cow-coins", traduction littérale "des pièces de vache", pour pouvoir jouer tout mon saôul.
A présent, ce n'est plus mon cas. Je joue, et quand je n'ai plus de "coincoins", j'attends le lendemain! Mais Facebook est vraiment diabolique, et sait comment récupérer des gens - et de l'argent.
La suite dans "I love your attitude" de Facebook, le miroir aux alouettes http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2011/06/14/i-love-your-attitude-ou-le-loft-facon-facebook.html
Voilà donc les 4 notes les plus lues de mon blog en 2011.
Je vous embrasse.
14:42 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (6)
02/01/2012
photos promises
Pas de photos ni de chez ma fille, ses "beaux-parents", ma famille et mon ami Bernard (droit à l'image !) mais en revanche, deux photos de Quimper
Puis une de Paris, sous la pluie, le marché de Noël au pied du Sacré-Coeur
Et enfin, la belle chambre de chez notre adorable logeuse
Je vous embrasse.
19:07 Publié dans beaux moments, Voyage | Lien permanent | Commentaires (3)
01/01/2012
On a tous besoin les uns des autres
Note non prévue au "programme", qui n'est pas écrite à cause de certaines liaisons dont certains lecteurs "complètement à l'ouest" (de la France) sont friands mais parce qu'elle m'est inspirée par des évènements très très récents.
Flashback : La veille du départ pour la Bretagne, notre voisine Lulu, dépressive, vient de franchir le seuil de notre maison. Comme elle le fait depuis avril. Ca lui fait du bien, et quoi qu'elle s'en défende, ça fait aussi du bien à mon épouse.
Laquelle, avant que la porte ne se soit refermée lance un "elle est vraiment chiante" qui pouvait s'entendre à 50 mètres.
Je lui rétorque alors ce que j'ai mis en titre de ma note. Qu'un jour c'est elle, mais qu'un autre ce sera toi.
Mais elle s'en tape le coquillard...
Pendant toutes les vacances je lui ai demandé d'appeler Lulu, afin de prendre de ses nouvelles. Mais la réponse était toujours la même : "sûrement pas !"...
Même vendredi, alors que j'avais pris comme prétexte de savoir combien de neige il était tombé (ce sera 20 cm) elle n'a pas voulu prendre de ses nouvelles.
Elle n'en aurait d'ailleurs pas eu, car prise d'une crise de tétanie, Lulu s'était retrouvée aux urgences de Pontarlier.
Tout à l'heure, vers les 18h30, j'étais en train de faire ma belote virtuelle (j'aime bien jouer sur la Toile, aux royaumes des aveugles, les borgnes sont les rois, c'est à dire que je peux m'y prendre pour un cador alors que finalement mes progrès sont très très limités) quand j'entends des cris.
Je me précipite.
C'était des petits voyous éméchés.
Coutume Franc-Comtoise, dont j'avais déjà entendu parler, ceux qui ont 18 ans dans l'année nouvelle se mettent en bande, se saoûlent comme pas possible et viennent semer la terreur. Et je te pique une poubelle ici, que je t'arrache un volet là... Cette charmante coutume se nomme "les conscrits".
Deux voyous plus un gamin plus raisonnable déboulaient de maison en maison en faisant quelques dégâts collatéraux, annoncés par une corne de brume et le son du clairon.
Lulu, qui connaissait cette coutume, n'a pas hésité quand elle a vu que les voyous se dirigeaient vers le haut du lotissement, elle a accouru vers nous. Du coup elle a été abreuvée de divers noms d'oiseaux par la bande, et elle est entrée chez nous de justesse, sans frapper.
Car la frapper, c'est ce que les deux voyous étaient décidés à faire.
Quand j'arrive, je vois à la fenêtre de la chambre du bas mon épouse, qui hurlait à la mort parce qu'on lui avait arraché un vase rempli de fleurs, lequel était tombé par terre (heureusement dans la neige) et Lulu, qui connaissait tout ce petit monde et tentait de les ramener à la raison. Elle le pouvait car elle était du village, pas des "rattraits" comme nous.
Finalement, elle eut gain de cause, les deux voyous rebroussèrent chemin.
Quand Lulu fut à son tour partie, une heure après, le temps que mon épouse se calme, je me permis de lui poser cette question :
"que se serait-il passé si Lulu n'était pas venue ?"
Elle ne sut que répondre.
Mais je crois qu'elle aura compris la leçon...
Je vous embrasse.
21:07 Publié dans actualité | Lien permanent | Commentaires (3)
Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : Michel SARDOU - IV
1990 - 2011
On a laissé Sardou fin 1989, avec attention les enfants danger.
En 1990, il ne sort qu'un seul single, Marie-Jeanne. Classé dès le 8 octobre, il n'aura, comme le précédent, pas droit à la première place, barré par Une femme avec une femme de Mecano, le 23 décembre.
Deux singles pour 1991 :
• Le privilège, une belle chanson sur l'homosexualité, sortie en janvier, qui n'aura pas la chance des deux précédentes, mais qui prendra quand même la 10ème place le 24 mars.
• Le vétéran, qui arrivera 16ème le 21 juillet.
En 1992, deux chansons également :
• le bac G, sortie en mars, qui obtiendra une belle 6ème place le 17 mai.
• le cinéma d'Audiard, sortie en novembre, qui se classera 15ème le 24 janvier de l'année suivante.
Fin de vingt-trois années de succès ininterrompus, depuis et mourir de plaisir/les bals populaires, son single de début 1970.
Personne ne pourra en dire autant, que ce soit Johnny, Sylvie, Adamo, Sheila, Françoise Hardy, Eddy Mitchell et d'autres. Tous ont eu, à un moment ou à un autre de leur carrière une traversée du désert plus ou moins longue. Pas Sardou.
Il va revenir en 2000, avec cette chanson-là, prenant directement la 5ème place en première semaine le 21 mai.
Pour moi, cette chanson - surtout à l'époque - est très évocatrice, aussi je vous la fais écouter :
Et puis, il y a la chanson rêvée. Le numéro 1 qu'il n'attendait plus.
Après Sylvie Vartan en 1983, c'est avec Garou qu'il forme un nouveau duo : la rivière de notre enfance.
Cette chanson sort en octobre 2004, et va se classer directement numéro un des chansons françaises du top 50 le 14 novembre. Elle va y rester 6 semaines d'affilée, jusqu'au 19 décembre, détrônée le 26 par un truc de la Star Ac.
Elle sera classée 23 semaines durant, jusqu'au printemps 2005 !
Côté singles, plus de classement.
Mais côté albums, ce n'est pas fini ! Hors format sera premier en 2006...
Voilà en ce qui concerne Michel Sardou.
La semaine prochaine, un autre "gros morceau", Sheila.
Je vous embrasse.
17:35 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (1)