Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

31/08/2011

Les ordinateurs de Hautetfort sont en panne !

Si vous arrivez sur la page Hautetfort, vous pourrez voir des tas de choses.

Notamment, vers la gauche une colonne où se trouvent :

- les préférences de celle qui tient le blog "les blogs Hautetfort". Ca doit être une administratrice.

- Les mots les plus employés dans les blogs. Très important car, on sait d'un seul coup d'oeil quels sont les sujets abordés.

- Les blogs les plus visités sur 7 jours.

Alors là, je serais circonspect sur ce classement.

2 chiffres à l'appui :

• semaine du 4 au 10/8, je suis 181ème (sur quand même 2000 blogs) avec 799 visiteurs uniques.

• semaine du 24 au 30/8, là j'ai - j'ignore tout à fait pourquoi, je ferai une note demain à ce sujet - 1257 visiteurs uniques, je regarde où j'en suis du classement, 239ème !

Donc plus on est visité plus on descend dans le classement ?

Il y a quelques années voire quelques mois, j'aurais pesté, manifesté, écrit au webmaster, pour dire à la Sarko :"hé, regardez j'ai fait 1257 visites en 7 jours - dont 650 en deux jours - c'est pas beau ça, ça mérite pas une belle place, ça ? Pourquoi je suis pas dans les 100 ?"

A présent je souris, soit les ordis de hautetfort sont en panne, soit ce classement est celui des petits copains...

Mais je préviens ceux qui peuvent, fébrilement, regarder ce classement tous les jours (comme j'aurais pu le faire voici quelque temps), il est totalement fantaisiste, tel celui, national (dont j'ai mis le compteur sur mon blog, pour me marrer) de Wikio, qui me fait baisser au fur et à mesure que j'ai de lecteurs !

J'me marre !

En revanche, des chiffres vérifiables sont ceux des visiteurs uniques et des pages lues. Entre hier et avant-hier j'ai eu 650 visiteurs uniques (en principe il me faut 5 à 6 jours pour arriver à ce résultat) et surtout 3493 pages lues ! Donc en deux jours on a lu 3493 fois mes notes ! Pourquoi cet emballement dans mon blog qui progressait gentiment au rythme d'un visiteur supplémentaire tous les 10 jours ?

Demain, je ferai une synthèse et j'essaierai de vous expliquer ce qui s'est passé. Quelqu'un a dû, quelque part, me faire de la pub sur la Toile, mais qui ?????

A demain, je vous embrasse

11:48 Publié dans Blog, Web | Lien permanent | Commentaires (5)

30/08/2011

Universités : salauds de pauvres !

Que la droite pure et dure (et riche) caresse depuis longtemps l'envie de faire payer cher l'accès à l'enseignement supérieur, cele ne sera pas un scoop. Mais les élections approchent, et depuis Giscard, les étudiants sont presque tous électeurs.

Seulement voilà. Même des gens qui se prétendent "à gauche" y vont du même couplet. Que les études supérieures seraient réservées exclusivement aux riches. Voici ce que dit France-Soir, qui bien sûr ne manque pas de dénoncer les inepties venant de la gauche :

______________________________________________________________________________________

Dans un rapport révélé par Le Monde Terra Nova a proposé d'augmenter le coût de l'inscription à l'université. La fondation proche du Parti socialiste estime en effet qu'une telle mesure permettrait de renflouer les caisses des universités. Selon elle, « un triplement des droits d'inscription en licence » permettrait à ces établissements d'enseignement supérieur de récupérer près d'un milliard d'euros par an. Concrètement, les droits d'inscription pour une année passeraient alors de 177 à plus de 500 euros en licence et pourraient même atteindre les 1.000 euros pour les niveaux master (au lieu de 275). Loin d'être épargné, le niveau doctorat serait lui aussi concerné. Ses frais d'inscription seraient multipliés par quatre.

 

Une proposition quelque peu surprenante de la part d'une fondation proche du PS mais qui, selon son co-auteur, devrait aider les universités à lutter contre l'absentéisme. Interrogé au micro d'Europe 1 ce mercredi, Yves Lichtenberger, professeur à l'université Paris-Est a en effet expliqué que « ceux qui ont le plus de mal à l'université sont ceux qui sont le moins sûrs de ce qu'ils y font » (sic). Augmenter le prix de l'inscription permettrait ainsi, non seulement d'accroître les moyens des universités mais également « de poser à chacun la question de savoir ce qu'ils font à l'université et pour qui ils le font ». 

Si Terra Nova considère que la « quasi-gratuité » des universités était jusqu'à présent un « tabou » qui bénéficiait « massivement aux jeunes issus des milieux les plus favorisés », la récente proporisition de la fondation a, semble-t-il, ouvert le débat.

______________________________________________________________________________________

Il est vrai que, lorsque j'étais en fac à Jussieu dans les années 70, moi le fils de cuisinère/femme de ménage (même si elle savait faire un bon couscous qui plaisait aux stars) semblait détonner au milieu de tous ces filles et fils d'industriels, de docteurs, de notaires, de professeurs...

Même quand ma fille est arrivée à la fac de Rennes en 2004, tout le monde s'étonnait qu'elle n'ait pas de véhicule personnel !

Le réac/facho Philippe Clay avait chanté en 69 : "mes universités c'était pas Censier c'était pas Jussieu c'était pas Nanterre, mes universités c'était le pavé de Paris, le pavé de la guerre".
A présent du fond de sa tombe il doit se réjouir que des gens se prétendant "de gauche" (en fait des bobos) prônent la sélection par le fric.

Avec cette loi, jamais je ne serais arrivé directeur départemental en 1993.

Avec cette loi, jamais ma fille n'aurait atteint le niveau d'organisatrice de séminaires à la Mère Poulard au Mont St Michel en 2008/2009. A présent elle est une des responsables d'une agence de voyages à Dinard.

A l'inverse, je peux témoigner qu'à la fac (encore gratuite) que je fréquentais, il y avait deux catégories : ceux qui devaient s'en sortir car ils n'avaient pas trop le choix, et ceux dont papa-maman étaient nés avant eux, et qui ma foi, étaient là en touristes...

Je vous embrasse.

09:42 Publié dans actualité | Lien permanent | Commentaires (3)

28/08/2011

Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : Jean-François MICHAEL

C'est sous son vrai nom, Yves Roze, que Jean-François Michael commence à enregistrer des disques.

Mais hélas, ces chansons, sorties entre 1965 et 1967 n'auront pas de succès, tant à la radio que dans le hit de SLC. Citons-les pour mémoire : Pleurer pour une fille (1965), Sylvie, Notre amour et c'est tout, plus fort que le vent (1967). Si vous possédez ces disques, sachez qu'ils valent au bas mot 80 euros....

Deux ans plus tard, il change de pseudonyme et devient Jean-François Michaël.
Il a le tort d'enregistrer son premier disque sous ce nom fin juillet. Le temps qu'il se fasse connaître, il n'apparaît au hit qu'en octobre à la 10ème place, et arrive rapidement numéro 1 début novembre.
S'il avait enregistré ne serait-ce que deux ou trois mois avant, Adieu jolie candy, ce slow si langoureux aurait été à coup sûr le tube de l'été....

Il enregistre la vie continue en novembre, qui fera moins bien. Après une montée assez lente, elle arrive à la 7ème place en mars 1970.

Pour cette année 1969, il pointe à la 20ème place au classement des interprètes.

1970.

Du fond du coeur sort en mars, mais n'ira pas plus loin que la 8ème place en mai.

A l'été sort Adios querida luna, que SLC appellera sur le magazine Adios querida Linda ! Et par deux fois, en septembre et en octobre où il arrive à la 15ème place.

Sur l'année, il garde sa 20ème place.

1971.

Ma chanson préférée de lui, je pense à toi, sort en décembre. Après une montée prometteuse, il arrive numéro 2 en avril. Alors qu'il venait, le mois d'avant, de lancer un nouveau disque ! Il aurait pu avoir un second numéro 1....

Donc, je veux vivre auprès de toi arrivera 22ème en avril - je pense à toi étant 2ème -  et elle aussi montera lentement pour obtenir la 4ème place en juin.

Il sort en novembre un an déjà, dont je pourrai, sur mon nouvel électrophone, admirer la stéréo !!!
Il n'arrivera que 14ème.

Mais sur l'année 71, avec trois titres classés il obtiendra la 7ème place parmi les interprètes.

72 sera une année blanche, malgré Pourquoi faire ? et surtout Ladybelle dont Frédéric François se souviendra très bien pour créer Quand vient le soir on se retrouve.... Ecoutez les deux chansons, vous verrez !

73 sera mieux avec en janvier Chouans en avant, extrait de la comédie musicale la Révolution Française, qui ne sera pas classée (la chanson, pas la Révolution...) et en mars comme elle qui n'obtiendra qu'une 13ème place.

Voilà pour Salut les Copains.

Citons quand même, pour 1974 si l'amour existe encore, dont je n'ai jamais compris l'absence dans le hit de SLC ! C'est un de ses tubes.... Il est vraiment temps que je finisse cette saga, car je m'aperçois de plus en plus que le hit de SLC avait merdoyé sensiblement après la disparition, en 1968, de l'émission.

Sur la période 1963/1974, qui couvre assez bien sa carrière, il est 37ème.

Et ensuite ?

Pas terrible. Pas de classement pour :

1975 : sans amour après l'amour.

1976 : baby blue i love you et une de ses plus belles chansons fais un mariage d'amour.

1977 : ne me regarde pas comme ça.

1978 : rien.

1979 : sentiments.

1980 : reprise de comme j'ai toujours envie d'aimer.

1981 : elle et moi.

1982 : l'amour.

1983 : Pars pas

1984 : Rappelle-toi Candy.

1988 : reprise de Je pense à toi.

En 2000 Jean-François crée un spectacle hors du commun : Le J.F.M. BAND, retraçant les tubes des années 1968 à 2000 avec sa compagne Cécilia.

En 2003 il s’interesse au marché chinois. On lui demande de réaliser un album pour une des plus grande danseuses contemporaines JIN-XING qui se produira dans le cadre des années France-Chine au Casino de Paris du 13 au 18 janvier 2004, il profite de la venue de Jin Xing à Paris pour enregistrer un duo Lily Shanghai avec Alain Chamfort qui sortira fin d’année.
Il enregistre un nouvel album pour Sony Music, dans lequel se mélangent anciens succés, nouveaux titres et reprises. Cela lui redonne envie de réapparaitre vraiment !

En 2004 c'est le grand retour sur la scène de Olympia pour "La Rose d'Or " Il reprend alors la route, en France et en Belgique pour une série de concerts et se consacre à la préparation d'un DVD live .

il prépare un projet discographique sur les femmes en collaboration avec Jean Claude Vandamme Il tourne un dvd live de tous ses succès , et reprends la route pour une longue tournée qui l’emmennera de l’ile de la réunion a l’ile Maurice.

Mais en 2008, il rejoindra la tournée-hospice Age tendre.

La semaine prochaine, gros morceau en plusieurs parties : Eddy Mitchell

Je vous embrasse.

25/08/2011

Dans ma tour d'ivoire

Quand je dis autour de moi que j'ai grandi Rue de Buci, à St Germain des Prés, c'est toujours la même réaction : "putain la veine que tu as eue..."

Non. Car du haut de mon 6ème étage de la Rue de Buci, je ne rêvais que d'une chose : m'échapper.

Paris, j'en avais eu ras-le-bol depuis toujours. Quand j'avais 13 ans, mon film préféré avait Bourvil comme vedette et s'intitulait le tracassin (ou les plaisirs de la ville), mettant déjà en scène un Paris impossible à vivre pour des gens normaux.

Mon rêve c'était la Bretagne. Brest ou Lorient, qu'importe.

Un des plus beaux jours de ma vie, ce fut le 5 novembre 1962. Mon père nous offrait - à crédit - la télé. Dès lors je pouvais voir le Monde. Apprécier le cinéma, ainsi que les variétés.

A ce sujet, j'en raffolais. Et de voir à la télé des gens comme par exemple Jean Yanne (avec Jacques Martin dans 2=3), Armand Lanoux, Pierre Richard, les Frères Ennemis (mon premier spectacle, c'était à Brest) Jacques Dufilho, Pierre Doris, Hubert Deschamps, Jean Amadou....

 

A présent, je vous demanderai de faire un exercice ! Vous allez dans "Via Michelin" et vous cherchez la distance qui sépare le 14 rue de Buci à Paris du 55 rue de Seine, toujours à Paris.

Vous allez trouver 100 mètres.

Exactement ce qui me séparait de chez moi à la "galerie 55", endroit qui dans les années 60 aura vu défiler tous les gens que je viens de citer ! Dans le même pâté de maisons !!!

Ainsi, alors que j'étais tout près d'eux, débutants, moi je les découvrais au même titre qu'un habitant de La Cluse et Mijoux (25) ou Rebirechioulet (32).

Pas étonnant qu'à chaque fois que j'allais en vacances j'aie droit au refrain bien connu "Parisien tête de chien, parigot tête de veau..."
Même mes cousins germains de Marseille me feront le coup !
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/08/07/la-des...

C'était l'envie. L'envie d'être à ma place, qui sans aucun doute devais monter toutes les semaines en haut de la Tour Eiffel, descendre à la même cadence les Champs-Elysées, aller à L'Olympia tous les mois, me balader en bateau-mouche tous les jours, et bien sûr voir au théâtre ou au cabaret toutes les vedettes possibles et inimaginables !

Déjà, dans l'autobiographie de Johnny Hallyday, Destroy, celui-ci disait qu'il arpentait plusieurs fois la rue de Buci... Certes une fois j'y ai vu feu Henri Salvador à son époque "chansons pour enfants". I les chassait vigoureusement !

Certes, ma mère a été en 1968/1969 la cuisinière de Françoise Arnoul et y verra les deux Georges, Moustaki et Cravenne, l'inventeur des Césars. Moustaki dira même à ma mère "Yvonne, votre couscous est le meilleur que je n'aie jamais dégusté".

Et alors ?

Quand ma mère me racontait ça, le yeux pétillants, moi je rêvais du Cours Chazelles à Lorient ou de la Rue de Siam à Brest !

J'ai lu ces anecdotes dans le dernier livre de Jean Amadou, je vous parle d'un temps (éditions Robert laffont).  Et il en rajoute le bougre :

Les loges de la Galerie 55 étaient des plus surprenantes de Paris. Dans tout le quartier, les maisons modernes ont été bâties sur les sous-sols de l'Abbaye de St Germain des Prés. Les loges étaient instalées sous des voûtes gothiques du XIVème siècle...

Putain !

Ma pauvre mère, pourtant férue d'histoire et de variétés, sera heureusement morte, elle qui écoutait tous les soirs dans son lit Le Pop Club, animé par José Artur, avant de savoir qu'une part sous notre immeuble se trouvaient des caves du XIVème siècle et que d'autre part, toutes les grandes vedettes qu'elle adorait se produisaient chaque soir à cent mètres  (plus la dénivellation) de chez elle...

Je vous embrasse.

21:20 Publié dans moi, psy | Lien permanent | Commentaires (6)

24/08/2011

Sarkozy : la politique de la terre brûlée

Ca y est. Il vient de s'en rendre compte : il ne pourra jamais être réélu.

Je n'insisterai pas sur son (triste) bilan, mais quand même je me désole de faire 54 km pour aller voir une conseillère financière de La Poste ou de voir le centre départemental du Jura où je travaillais promis à la fermeture d'ici 2 ou 3 ans. Aussi de mettre 2h30 en transports en commun pour faire 85 km...

En tant qu'automobiliste je me désole aussi de ne plus voir d'uniformes au bord des routes, mais au contraire des radars vicieux et rémunérateurs planqués dans les zones sans risque (toute ma vie je me souviendrai de cette "prune" à Chamonix, alors que je roulais à 91 km/h sur une deux fois deux voies limitée à 90. J'ai beau me dire qu'environ 99% des automobilistes ont logiquement dû avoir droit à ce traitement, je fulmine quand même)

Mais on est loin du sujet.

Sarkozy est excellent sur les affaires étrangères. Non ce n'est pas à double sens, on l'a vu lors de sa présidence de l'Union Européenne en 2008, on vient de le voir en Lybie.

Mais côté "intérieur", c'est une des pires tâches que notre pays ait connu depuis De Gaulle.

Tout y est passé : d'abord faire un pied-de nez aux classes moyennes en allant le soir même dîner au Fouquet's avec ses potes (il aurait dû savoir ce qui est arrivé à Fouquet...), puis les jours suivants se balader à Malte en yacht.

Puis démanteler les entreprises publiques. Qui y sont toutes passées, hormis celles qui touchent aux politiques. Ainsi il n'a pas hésité à tripler son salaire et à se payer un Airbus "Air Sarko one" à près de 200 millions d'euros, où lui et Carlita occupent 95% de la place !

Puis le gros morceau, bafouer sa parole de 2007 en tirant un trait sur la retraite à 60 ans. Tous ceux qui sont nés après le 31 juillet 1951 doivent le bénir. Juppé s'en fiche, lui a pris la sienne à 57 ans après sa bérézina de 1997 en nous faisant un joli bras d'honneur.

A présent, il (Sarko) sait qu'il est "grillé", grâce à des sondages que curieusement on ne nous montre plus. Vous avez dit bizarre ?

Alors, allons-y pour le grand numéro de la rigueur. Celui qu'avait imposé Delors (le papa de Martine) en 1983 et avait permis aux députés socialistes de perdre la majorité malgré l'instauration (juste) de la proportionnelle censée limiter les dégâts. Désormais, on n'en parlera plus, c'est comme l'épreuve du contre la montre du Tour aux Champs-Elysées qui avait eu pour conséquence directe de voler à Laurent Fignon un Tour 89 qu'il avait pourtant conquis haut la main.

Mais je digresse.

Ce soir, nous entrons dans l'ère de la rigueur. Une première à 8 mois de la présidentielle.

Les Sarkozystes diront à l'unisson "quel courage ! ", les autres diront "il nous aura emmerdé jusqu'au bout".

Bon, je vous quitte car il a été aussi question de supprimer l'internet illimité. Alors, j'essaie de me mettre au diapason et de changer mes habitudes.

Je vous embrasse.

21:05 Publié dans actualité | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : sarkozy

22/08/2011

DSK. Enfin....

Je m'empresse d'abord de dire, qu'au su et vu du "problème" de DSK avec les femmes (autrement dit, qu'il serait quasiment un obsédé sexuel) je n'aurais finalement pas trop aimé avoir un tel homme pour président.
Donc je ne regrette pas trop qu'il n'ait pas pu se présenter aux primaires du PS.

Cela dit, on a bel et bien sali un innocent.

A 21h28, la nouvelle est tombée : DSK est blanchi par le procureur.

Je ne peux résister à la joie et à la fierté de dire que, dès le début, je savais que cette histoire était un coup monté (note du 19 mai http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2011/05/19/les-ri...) mais que de gâchis !

Pour moi, l'affaire a été "téléguidée" d'un très haut lieu, et c'est vrai que d'un côté on peut dire que 1) Christine Lagarde est présidente du FMI et que 2) l'élection présidentielle sera plus serrée que prévu.

Mais qu'on fasse attention à l'"effet boomerang".

DSK, pendant ces trois mois n'a pas pipé mot.
A présent, il faut s'attendre à ce qu'il règle ses comptes. Je ne serais pas surpris autre mesure qu'il écrive un bouquin - et carrément qu'il l'édite en "poche" tout de suite - où il parlerait de ce qu'il a subi, et aussi raté. Je verrais bien comme titre "Présumé président", ces deux mots résumant en fait toute l'histoire.

Et, de toutes façons, je voudrais pas être à la place d'un homme qui aurait à la fois gagné une guerre (contre un de ses ex-amis !) mais perdu une grosse bataille, menée en sous-main avec des manières abjectes. Chacun pourra se faire son opinion...

Je vous embrasse.

21/08/2011

Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : Mireille MATHIEU

Oh que ça me gêne des notes pareilles ! Etre obligé de traiter d'une de nos représentantes mondiales de la chanson par le biais d'un journal (Salut les Copains) qui ne savait pas trop quoi en faire. Même souci avec beaucoup de grandes vedettes qui de temps en temps firent une apparition dans le classement. Ainsi la Mamma, d'Aznavour, 36 ème en janvier 64. La solitude de Bécaud, n°11 en décembre 70. Les autres, connais pas ! De Jacques Brel SLC n'a retenu que Vesoul, 22ème en janvier 69. Nougaro se résume à il y avait une ville, 46e en septembre 1964. Alain Barrière n'aura classé que ma vie, tube de l'année 64, pour SLC n°30 en septembre...

Mais Mireille Mathieu fait partie des "50", et je me dois de traiter sa carrière, sous l'angle SLC.

Aussi, exceptionnellement, stopperai-je cette étude à la fin du hit de SLC, en 1976.  Il ne me servira à rien de parler de la carrière de Mireille après cette date, je ne me bornerais qu'à enfoncer des portes ouvertes.

Le premier disque de Mireille Mathieu est sorti en février 1966. Avec Mon credo comme locomotive.
Rien du côté de SLC....

Puis, dans la foulée, deux mois plus tard, Qu'elle est belle.
En septembre, Paris en colère.
En octobre, Et merci quand même.

Là je marque une pause. J'ai redécouvert cette chanson en 2000, et je l'ai passée en boucle pendant 4 ans.
Il s'en est allé et pourtant je l'aime / Partez sans moi, allez danser !
Bonne chance et merci quand même / Merci d'avoir pensé à moi
Vous aviez compté soulager ma peine / Pardonnez-moi, je veux rester !
Sauvez-vous et merci quand même / Merci d'avoir pensé à moi

Quand bien même il ne viendra pas / Je l'attendrai lontemps, longtemps
Oui, quand bien même il ne reviendra pas / Je l'attendrai, longtemps, longtemps
Car je l'aime !

Comment l'oublier ! Quelle que soit ma peine / Je ne peux pas m'en détacher
Bonne nuit et merci quand même / Merci d'avoir pensé à moi
Seuls de vrais amis comme vous me comprennent / Partez sans moi, je vous en prie
Laissez moi et merci quand même / Merci d'avoir pensé à moi...

1967.

En mars sort ce soir ils vont s'aimer.
Puis dans la foulée, en avril, quand on revient.

Moi qui écoute religieusement le hit de la BBC tous les dimanches (quitte à refuser des invitations !! Je sais j'étais un peu c...) je suis frappé par la durée au sommet de the last Waltz d'Engelbert Humperdick. Ce monsieur, pendant les années 66 à 70, sera au top du hit-parade anglais, et il sera même chez nous salué par une 3ème place en 1968 !

Bref, cette last waltz va être adaptée par un peu tout le monde. Et surtout Pétula Clark et Mireille Mathieu. Mireille Mathieu dont on voit alors le nom pour la première fois dans les colonnes du hit-parade ! Certes, juste une 35ème place en janvier 68, mais beaucoup - dont moi-même je le confesse - écrivirent alors au journal que Mireille Mathieu n'avait rien à voir avec "notre" musique.
Et nous étions dans le vrai, car que signifiait ce traitement mi-chèvre mi-chou ? La dernière valse fut certainement numéro 1 des ventes de 45 tours, alors que signifiait cette 35ème place chez les "chouchous" ??? Qu'on nous laisse tranquilles !

Mais hélas, SLC n'en tint pas compte. Mireille devait se boyauter, de voir pareille chose !

1968.

Sort en février j'ai gardé l'accent, chanson qu'elle n'oubliera pas car elle se fera douce violence pour le garder jusqu'à l'aube de ses 70 ans... C'est, il est vrai, sa marque de fabrique, comme celle de Francis Cabrel, de Claude Nougaro ou de Daniel Guichard.

La cadence de ses parutions ne faiblit pas (moins de deux mois entre deux 45 tours) et en avril sort una canzone.
Remarquée aussi par SLC qui lui octroie généreusement une seconde 35ème place en août !

En août, Humperdink fait encore un malheur avec les bicyclettes de Belsize (en français dans le texte), notre Mireille s'en empare en septembre ! Pour SLC c'est mieux : la 32ème place !
Et la face B Ensemble obtient la 39ème place.

Il y a vraiment de quoi rire....SLC le cul entre deux chaises...

Fidèle à sa "cadence", deux mois après sort C'est à Mayerling. Du progrès pour SLC qui la classera 28ème ! Toujours dans la fameuse "antichambre"....

1969.

Sortie en mars de La première étoile. Et première apparition dans le top 25 de SLC (ce n'était vraiment plus déjà SLC depuis un an), à la...25ème place.

Le mois suivant elle peut se permettre la sortie d'un disque purement commercial sur la fête des mères, qui bien sûr fera un bide à SLC.

En juin, sortie de mon bel amour d'été, bide chez SLC. 

14 disques sortis en 3 ans !!!! C'est du matraquage ou alors je n'y connais pas.

En novembre sort toi moi nous, qui sera saluée par une 18ème place dans le hit.

1970.

Les choses sérieuses commencent.

Janvier, sortie de toi et moi, qui me tourneboule complètement la tête, suite à un épisode douloureux de ma (jeune) vie. Et du coup je ne fais ni une ni deux : je l'achète !
Et SLC la place 14ème...

Pardonne-moi ce caprice d'enfant sort en mai, mais ne sera pas classé.

Et tout d'un coup, ça part.
Sorti en septembre, donne ton coeur donne ta vie arrive directement 4ème en décembre, puis touche la seconde place en janvier 71. Battu de justesse par essayez de Johnny.

Du coup, Mireille se retrouve propulsée 14ème interprète (et 3ème chanteuse) sur l'année 70.

1971.

En mars, elle sort en single la musique d'accompagnement d'un film américain, Love Story. Le film s'envole dans les salles obscures - moi-même j'irai le voir deux fois (en vacances, tant je m'emm..., et puis le prix du billet n'était pas le même qu'à Paris), et du coup la chanson de Mireille, une histoire d'amour, devient numéro 1 ! Enfin....
Alors que cela fait quand même 5 ans qu'elle est en tête des ventes, SLC se réveille !

Puis sort C'est dommage, sans classement.

En septembre, c'est Mille fois Bravo/Acropolis Adieu, que SLC place à la 20ème place en novembre 71.

1971, où Mireille Mathieu ressort 17ème, toujours 3ème chanteuse derrière Sylvie et Sheila.

A partir de là, SLC ne la classera plus.

Citons quand même pour mémoire :

- en 1972 Mon ami de toujours, Corsica, en frappant dans nos mains et j'étais si jeune.

- en 1973 Anna et Julien, la Bonne Année, emmène-moi demain avec toi, La paloma adieu.

- en 1974 Moi c'est la chanson, folle follement heureuse, l'amour oublie le temps et le vent de la nuit.

- en 1975 Un jour tu reviendras, un million d'enfants, on ne vit pas sans se dire adieu, Addio, inutile de nous revoir, et ma préférée - que je continue de passer en boucle, Apprends-moi
Comment l’on fait pour oublier / L’hiver à supporter / Quand on s’était habitué à l’été?
Et comment vivre seule sans toi à mes côtés? /Comment l’on peut faire passer des heures et des journées /Longues à present comme des années sans été /Et comment oublier comme le temps passait?

O toi, qui m’a tout appris / Des joie de la vie, / Apprends-moi, /Je t’en prie, /Apprends-moi!

Apprends-moi à tout oublier / Et à recommencer à être celle que j’étais,
Et s’il vous plait / Vivre sans espérer et vivre sans aimer.

76 verra ma mélodie d'amour, Ciao Bambino sorry, qu'attends-tu de moi et Madame maman.

Voilà la période "SLC" de Mireille Mathieu dont je n'ose même pas donner le classement sur les années 63/74.

A la semaine prochaine pour Jean-François Michael.

Je vous embrasse.









19/08/2011

Alain de Carné, le faiseur d'illusions de la généalogie

La généalogie, je m'y suis lancé en 2008, avec quelques bribes d'informations données par ma cousine germaine.

J'ai mis tout ça en ligne, et très vite, grâce à deux personnes (des cousines en fait, plus ou moins éloignées) Geneviève et Florence, j'ai pu faire remonter l'arbre côté grand-père maternel très loin, jusqu'en 1540, jusqu'à un certain Blaise de Montagnac.

Là-dessus, j'ai fouillé sur le net, et me suis aperçu - avec différents sites- que je pouvais remonter beaucoup plus haut, jusqu'au Chevalier Pierre d'Haleyne (1315/1366).

J'étais déjà super-content, quand en regardant plus précisément un de ces sites

http://www.winancetre.com/graph/LD.pdf

J'ai vu que ce Chevalier était lui même ascendant direct de Louis XV, Louis XVI, Louis XVIII et Charles X.
Mes cousins donc. Très éloignés, mais quand même des cousins.


Me manquait deux choses : l'ascendance de ma grand-mère Julie Marcelline Bonnet, née en 1888 à Marseille, et surtout le chaînon manquant en ce qui concerne mon nom de famille.
Je savais que ce nom était Breton, du 22 (est !!!!) très précisément, mais je m'arrêtais à un Alexis, né en 1863/64 et mort en 1903. Mon arrière-grand-père.

C'est récemment que j'ai reçu de la part d'un généalogiste de Rennes la véritable identité de cet arrière-grand-père : Alexis-Marie !

Du coup, grâce aux archives des côtes d'Armor mises en ligne j'ai pu remonter la branche paternelle Bretonne jusqu'en 1580 ! J'ai remonté mon nom de famille sur 13 générations, jusqu'en 1635.

J'étais déjà tout content, quand une "cousine" me signala qu'en fait je ne descendais pas de Pierre Haleyne, mais de Pierre "d'Atayne".
D'après les données du généalogiste Alain de Carné.

Là, très embêté, car ce même généalogiste avait mis en ligne toutes les familles nobles de cette époque sur un autre site, un des sites sur lesquels je m'étais appuyé, et qui ne parlait pas du tout  d'Atayne, mais d'Haleyne.

Ce généalogiste me donnait en fait deux sources différentes !

L'une, moyennement flatteuse car remontant à 1315 (Haleyne) l'autre extraordinaire, puisque ce Pierre D'Atayne avait eu comme ascendants directs des gens très illustres, comme Robert comte d'Auvergne (1150), Aldabert comte du Périgord (1000), Saint Géraud d'Aurillac (856) dont la mère était aussi une sainte, Sainte Adeltrude de Cahors (830).

Ca me donnait l'occasion de revisiter mon histoire/géo, car j'ignorais que Cahors était vieille de 1200 ans.

Et quand on sait que l'arrière-grand-père de Sainte Adeltrude n'est autre que.... Charlemagne, Empereur d'Occident, né le 7 avril 747 et couronné en l'an 800 comme le savent, non le savaient, tous les élèves de primaire, il y a de quoi grimper aux rideaux !!!

Je sais que j'ai plus ou moins démontré mathématiquement que nous descendons tous de Charlemagne, dans une ancienne note http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2011/01/17/nous-d..., mais là, servi sur un plateau, avec tous les intermédiaires, je n'y crois pas.

J'ai écrit par trois deux fois à M. Alain de Carné sur la dualité de ses parutions sur la toile, à ce jour il ne m'a pas répondu.

Je m'autorise à présent à écrire cette note, que je suis prêt à effacer quand M. De Carné me dira si je peux remonter mon arbre (et le sien) jusqu'au XIV ème siècle, ou jusqu'au .... VIème !!!!

Je vous embrasse.

17/08/2011

Précision pour mes commentateurs

Il peut arriver parfois que vous me commentiez et que je ne donne pas de réponse au commentaire.

C'est la faute au "captcha", devenu à présent en usage intensif chez Hautetfort, comme sur Psychologies.

L'ennui, si celui de Psycho était dur à lire, au moins il marchait. Ici, il semble facile à lire, mais quand tu recopies les bons caractères, 9 fois sur 10 ils te jettent !

Du coup après 3 essais je laisse tomber.

Là ce matin, c'était juste avec un com pour Thierry où j'ai dû me farcir 3 captchas avant de pouvoir, enfin, lui répondre.

Voilà.

Je vous embrasse.

11:06 Publié dans Blog, Web | Lien permanent | Commentaires (2)

16/08/2011

Facebook : les + et les -

Jusqu'à présent, mes notes n'ont pas été tendres avec Facebook.

Elles ont eu un certain succès. plus de 400 lectures pour "i love your attitude", 250 pour leur jeu de belote.

Mais je voudrais quand même rétablir l'équilibre. Je maintiens que Facebook est un gigantesque fichier où les gens ont le tort de se présenter avec leur véritable identité. Pour l'internaute que je suis, ayant connu l'époque des forums de Psychologies où obtenir une simple adresse e-mail (qu'on pouvait se fabriquer en quelques minutes) tenait du prodige, je reste baba devant cela.

Je maintiens également que, pour ceux qui n'ont pas le recul suffisant, Facebook est une grande machine à fric. J'ai dépensé 3 euros 87 pour jouer à "we love music", j'ai failli débourser 10 euros pour jouer à la belote... Et je vais sur mes 61 ans, je ne suis pas un jeune perdreau de l'année !

Mais en revanche, si l'outil est très condamnable, ceux qui s'en servent (nous tous, les Humains) sont en revanche dans leur immense majorité, très généreux.

Ainsi, lors de l'hospitalisation de mon épouse, qui fut dure pour elle, et un vrai marathon pour moi, j'ai vu alors se tresser là-bas une véritable chaîne d'amitié et de soutien.

Et des soutiens inattendus. Bien sûr de mes amis (ce qui m'a permis de voir qui étaient vraiment mes amis...) mais aussi Caroline Moireaux, cette jeune femme qui est en train de faire le tour du monde à pied (en dix ans) et qui a trouvé le moyen de m'adresser des messages de soutien.

Et Gérard Palaprat, une de mes Idoles avec un grand I, qui s'y met lui aussi...

Je pense, sans doute, que beaucoup de gens que l'on croit inaccessibles auraient pu le faire.

Certes tout n'est pas rose non plus. Ainsi je pense au chanteur Jean-Paul Césari, que j'ai, avec les faibles moyens que j'avais à l'époque (1983), essayé de faire connaître au grand public. C'était alors moi le "faiseur de vedettes". Enfin j'essayais.
Dans les hit-parades que j'élaborais, je le plaçais à chaque fois à la première place, alors que bien entendu, il ne la "méritait" pas, même s'il avait un talent énorme.

Mais Jean-Paul Césari a refusé de me mettre dans la liste de ses "amis"...

Ainsi va la vie, et pour un Césari, il y a des Palaprat, des Moineaux, des tas de gens qui savent ce qu'est la générosité.

Donc merci à Fb de m'avoir fait connaître ceux-ci.

Je vous embrasse