31/07/2011
Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : Gérard LENORMAN
Gérard Lenorman (pas LenormanD...) est né pendant la guerre, d'une mère normande et d'un père soldat nazi. Blessure qu'il gardera très longtemps avant d'en parler dans une chanson.
Il passera son enfance tantôt en Normandie, tantôt au Malzieu en Lozère, au... presbytère du village ! (scoop, seuls les Lozériens le savent).
Son premier disque sort en 1967 et s'intitule à coeur la vague. Pas de succès.
Puis c'est, toujours en 1967, Rêve. Pas de succès non plus. Mais si vous l'avez, ne le donnez pas, sachez qu'il vaut 30 euros !
Début 1968, Nocturne (j'ai craqué sur cette chanson et me la suis offerte un an plus tard) et Pluie, qui lui va entrer dans l'antichambre du hit en février 1969. Idem, si vous l'avez, sachez qu'il vaut 55 euros. Moi je ne le vendrai pas à cause de la chanson nocturne que je repasse en boucle depuis 2002...
Bref, les années 60 ne sourient pas à Gérard Lenorman. Ni le tout début des années 70.
Pas plus que Sueva en 1969 (25 euros), si les murs pouvaient parler en 1970 (5.50 euros seulement), sa version tardive de Hair toujours en 1970 (6 euros) Je partirai début 1971 (16 euros quand même).
Ses disques suivants ne valent plus un clou.
Il, sorti en juin, va entrer au hit-parade. Et pas qu'un peu, parce qu'il va y rester 18 semaines ! Avec une belle 6ème place en octobre.
Bien sûr, Gérard ne se classe pas parmi les 20 meilleurs de 1971, mais sa carrière est partie.
1972.
En janvier, il sort de toi, qui cartonnera encore plus. 4ème en mars, 2ème en avril, il ira se heurter au "mur" d'un autre Gérard, Palaprat qui occupe la première place avec Pour la fin du monde.
Belle performance tout de même.
Le Petit prince sort en juin, et lui aussi n'occupera que la 2ème place en septembre, derrière Une belle histoire de Fugain. Lenorman, Poulidor de la chanson ? On verra que non.
En septembre c'est les matins d'hiver, directement n°4 en novembre, mais en descente ensuite.
Avec deux n°2 et un n°4, Gérard Lenorman se hisse à la 7ème place des interprètes pour 1972, 6ème chanteur.
1973.
Les jours heureux sortent en janvier, et sont couronnés d'une 8ème place en mars.
Cette année-là il sera abonné aux 8èmes places, avec ensuite - sortie en mai - si tu ne me laisses pas tomber, 8ème en septembre.
Puis Le Magicien, sorti en septembre, et qui sera donc 8ème en février 1974.
En revanche, après tant de souvenirs, qu'il sort en décembre, ne sera pas classé.
Pour cette année 73, il ne se classera pas 8ème mais dégringolera à la 10ème place.
1974.
Côté hit-parade, le disque qu'il sortira en février sera son plus grand tube. Sans être numéro 1. Mais il va rester classé 23 semaines, jusqu'à la fin de l'été ! C'est le côté mystique de Gérard qui ressort, cette chanson quelque chose et moi se payant une 3ème place en mai.
Mais du coup il fusille son disque de Juillet, je n'ai jamais rencontré Dieu.
Je vous écris, sortie en septembre, est 5ème en novembre.
C'est le Noël du monde, sorti en décembre ne marchera pas.
Gérard n'est plus que 15ème interprète pour cette année 74, et pour les 12 années 63/74, il n'arrive qu'à la 31ème position.
Et ensuite ?
Il va remonter en puissance.
Pour 1975 il aligne Et moi je chante (6ème en mai), la belle et la bête (16ème en juin) et son magnifique funambule, que je me suis passé en boucle de 1993 à 1997, qui décrochera une seconde place en octobre, derrière Dave.
A présent les choses sérieuses vont commencer. 1976 sera "son" année.
la suite prochainement.
17:48 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (1)
28/07/2011
Le prix de l'eau : un impôt déguisé de plus
Quand j'ai acheté mon terrain (communal) et que je m'étais enquis du prix de l'eau, M. le Maire m'avait dit "gratuit ou presque". C'était en 2005, et j'ai effectivement vérifié cette info auprès de mes futurs voisins.
Voici un mois je reçois la facture.
Abonnement : 15 euros.
Pas cher.
Redevance eau : 0.95 euros/mètre cube. Pas très cher non plus mais on est loin de la gratuité de 2005.
Puis je vois
Redevance pollution 0.114/mètre cube.
Je me dis que ma foi tout cela est raisonnable, et je règle ma facture.
Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais le fisc s'y prend désormais à deux fois pour faire cracher au bassinet. Par exemple si vous avez le malheur de louer une résidence secondaire, vous paierez la douloureuse en intégrant vos loyers à votre revenu, ce qui fait sauter quelques tranches.
Puis, 3 à 4 mois après, vous recevez une feuille intitulée "prélèvements sociaux", dont le montant est supérieur au loyer mensuel de votre locataire !
Pour l'eau, c'est pareil.
Là on en était à 1.064 euro/mètre cube.
Ce matin, seconde facture.
Qui ne vient plus de la mairie mais de la fameuse "com com" (communautés de communes). Celle qui déjà a fait passer ma facture d'ordures ménagères de 145 à 290 euros.
Et là je vois
Part fixe par unité d'habitation, 35 euros.
Donc, que l'on consomme ou pas, c'est déjà 50 euros d'abonnement déguisé.
Puis pour l'eau elle-même, qui était déjà facturée par la commune 1.064 euro/mètre cube :
- Taxe d'assainissement sur la consommation 0.80 euro/mètre cube.
Mon eau passe à 1.864 euro/mètre cube
Puis : redevance modernisation des réseaux : 0.104 euro/mètre cube.
Mon eau arrive à 1.968 euros/mètre cube.
Au total, par mètre cube, au-delà des 95 centimes prises par la mairie, plus les 15 euros d'abonnement, viennent se greffer 35 euros d'impôt fixe (il faut appeler un chat un chat) et 0.94 euros d'impôt par mètre cube.
Prenons le cas d'une famille qui consomme 150 mètres cubes par an, elle paiera comme impôt à la "com com" la somme coquette de 176 euros .
Pas mal....
Merci qui ????
Moi, c'est décidé, je ne prends plus de douche, j'attends qu'il pleuve pour me mettre dessous !
Je vous embrasse.
12:48 Publié dans arnaques | Lien permanent | Commentaires (1)
26/07/2011
En voie de "guérison" ????
Je viens de m'apercevoir que j'ai laissé passer la date.
La date de quoi ? La date anniversaire de mon arrivée sur le net, le 4 juillet.
D'ordinaire, de 2004 à 2010, je lançais un post ou écrivais une note à ce sujet. L'an passé c'était dans une autre "rue", celle des blogs de Psychologies, et j'avais titré "7 ans déjà" ou quelque chose comme ça.
L'année d'avant c'était "6 ans déjà", etc etc.
Pour souligner cette arrivée en lambeaux sur le net, qui en ce 4 juillet 2003 était devenue pour moi une bouteille à la mer.
Bouteille qui avait été ratée dans un premier temps, puis réussie ensuite.
Et grâce à laquelle je suis d'abord resté en vie, puis petit à petit ai fini par accepter mon sort.
Renaud l'avait déjà chanté :
Eh déconne pas Manu
Va pas t' tailler les veines
Une gonzesse de perdue
C' est dix copains qui reviennent
Bon, c'est vrai que je m'appelle pas Manu. Ensuite ce n'était pas tout à fait "une gonzesse"...
Et ensuite ce ne sera pas "10 copains", mais plutôt des centaines, plus du genre féminin, beaucoup plus, que du genre masculin.
Bref, je n'aurai jamais cru pouvoir "oublier" cette date anniversaire !
Mais je sais l'expliquer, cet oubli.
La retraite.
Dans un sens une délivrance, car désormais je n'aurais plus à refaire les mêmes gestes qu'Elle...
Et encore pas tout à fait, car il était une discipline de ma profession où nous n'étions que tous les deux, collés-serrés pour accomplir la tâche, et cela jusqu'au bout, malgré notre grave dépression. Nous embrassant "en douce" toutes les minutes ou presque, quand "ordure adorée" (1) avait le dos tourné. Jusqu'au bout aussi...
J'y avais échappé depuis 2003, mais quand mon collègue Daniel est mort en 2009, mon chef avait alors parlé de me mettre à cette tâche-là.
Ce qui a précipité mon départ en retraite, prévue logiquement pour juin 2012, quand j'aurais obtenu tous mes "trimestres".
En tout cas, du mieux, une étape de franchie avant la prochaine qui s'intitulera "j'y pense et puis j'oublie".
Pour l'instant je n'oublie pas....
Je vous embrasse.
(1) notre chef, qui, dans ses notes de service, signait toujours "votre chef adoré".
La "vraie" guérison, ce sera quand je n'aurai plus d'envies de meurtre....
22:26 Publié dans moi, psy | Lien permanent | Commentaires (5)
24/07/2011
Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : Michel LAURENT
Je vais vous parler d'un temps que les moins de 55 ans ne pourront pas connaître...
Son dernier succès, Lady, date en effet de 1971.
Mais auparavant, Michel Laurent a été un chanteur remarqué dans les années 60.
Premier disque début 1963, c'est bien fini. Et pas encore commencé pour Michel Laurent.
Second disque en juin de la même année, et là c'est le succès immédiat : Laisse-moi rêver va entrer dans l'antichambre du hit. Perdu aussi, 37ème en juillet et novembre.
Mais le pantin sera lui classé 6ème en octobre et novembre, juste derrière Sylvie Vartan, Claude François, Johnny Hallyday et Frank Alamo !!
En décembre son troisième disque avant de sortir ne sera que dans l'antichambre.
Michel Laurent se classera 16ème interprète pour cette année 1963.
En mars 1964, joyeux anniversaire se classera 23ème en mai.
Ailleurs, son 5ème disque, sort en septembre, mais il faudra attendre mai 65 pour le voir arriver 23ème.
En 1965 Michel Laurent se classe au 20ème rang des interprètes.
Ses disques deviennent de plus en plus espacés, et la lampe d'Aladin sort en février 66. Antichambre aussi pour elle, malgré de nombreux passages radio.
Fin de la carrière de "Michel" Laurent.
Et en 1967, il revient sous le nom de "Laurent".
Le premier disque de Laurent est un tube. Magistral même , puisque classé 5 mois dans le hit, de juillet à novembre 67, avec une 9ème place en août et une 11ème en septembre.
Comme un clown, la face A du disque suivant, pateaugera 3 mois dans l'antichambre de décembre 67 à février 68.
Mais la face B la colline des vents sera un succès, 14ème en février 68. Mais à mon avis elle vaut mieux que ça...
En 1968 il sort Bon voyage, reprise de Gloria Lasso et Henri Salvador. Sans grand succès.
Et de nouveau plus rien. Pendant trois ans. Des chansons comme Ma cathédrale (1969) les violons de l'oubli (1969) et les éléphants (1970) sont restés inconnus du public.
En novembre 70, il s'associe avec le groupe Mardi-Gras (n°1 du hit étranger pendant 8 semaines avec Girl I've got news for you) pour créer son plus grand tube. Titre en anglais, mais chanson bien française, qui sera présente pendant 19 semaines de mi-janvier à fin mai 71, avec une 5ème place en avril.
6 mois après, en juin 1971 il sort Lady, qui sera elle aussi classée, 14ème en octobre.
Plus de classement ensuite pour Michel Laurent, malgré black young love, un très beau slow, en 1972, Mary Blind Mary la même année, ma belle Aurélie (Colonel Reyel n'a rien inventé...!) en 1973, Superwomanhattan en 1974, n'aurais-tu pas pu naître un peu avant (chanson que je connais pas mais dont j'admire profondément le titre) en 1975.
La dernière fois que l'on a pu entendre la voix de Michel Laurent, c'est en 1976. Lors de la vogue "Saint-Preux". C'est lui qui chante dans The sun is gonna rain, pour les connaisseurs.
En 1977 il sort un dernier disque, Mama Pizza.
Depuis, il vit au Vietnam.
Sur la période 1963/1974, qui couvre totalement sa carrière, Michel Laurent se classe 36ème.
La semaine prochaine, on change de dimension avec Gérard Lenorman.
Je vous embrasse.
15:35 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (2)
21/07/2011
Mon premier exploit sportif
Rien à voir avec que qu'on fait Andy Schleck et Thomas Voeckler, celui que les organisateurs du Tour n'attendaient pas... Et qui peut sauver cette épreuve moribonde, boudée par les "vrais" cyclistes.
J'étais en colo dans le Cantal, j'avais un peu plus de 11 ans.
Ca se passait très exactement le 14 avril 1962.
Non, ça n'est pas ma mémoire d'éléphant !!! Avril 62 je le savais, mais le 14... ?
Simple. J'étais donc dans le Cantal, et ce jour-là Georges Pompidou - un Cantalou - venait d'être désigné Premier Ministre. Et c'était l'effervescence dans le village !
Il pleuvait et la Directrice eut l'idée d'un tournoi de ping-pong.
On était 20, garçons et filles de 10 à 16 ans, et on n'eut pas de mal à trouver quatre volontaires qui ne participeraient pas !
Moi je me disais : je ne connais pas du tout, on verra bien.
Je tombai donc en 8èmes de finale contre une nana de 12 ans qui n'avait, elle non plus, jamais touché une raquette. La partie fut interminable, tant elle et moi étions... minables, et difficiles à départager.
Mais pendant ce temps, j'apprenais à jouer....
Je fus finalement vainqueur, mais de justesse. Admis en quart de finale.
C'est sur une autre nana que je tombai, qui elle connaissait un peu le truc. Tout de suite je perdis la première manche, 6/2 ! Puis je revins peu à peu et gagnai les deux manches suivantes.
Je n'en revenais pas....
Admis en demie-finale, c'est à dire que j'étais parmi les 4 meilleurs joueurs de la
colo !!
Moi qui, une heure avant, n'avait jamais vu une raquette de ping-pong !
Je tombai hélas sur le "salaud" de la colo, un certain Sapin (je serai son souffre-douleur pendant toute la quinzaine), qui les yeux emplis de rage m'infligea deux roues de bicyclette en quelques minutes !
J'étais quand même fier de cette "performance", venant deux mois et demie après une séance de natation où je manquai de mourir, et trois mois avant une mémorable marche à pied de plus de 20 km avec 1000 m de dénivelée !
Je vous embrasse.
Je vous embrasse.
18:10 Publié dans beaux moments, Loisirs, moi, psy | Lien permanent | Commentaires (0)
18/07/2011
1er anniversaire Hautetfort
Un an déjà que ce blog existe, alors qu’au départ je l’avais limité.
A quelques mois.
Ce blog a été une thérapie. Celle de raconter ma « première vie », jusqu’à ce triste soir de février 2003, où devant combattre sur trois fronts et n’y arrivant pas j’avais lâché prise.
Je m’étais déjà plus ou moins raconté sur le sites psychologies, d’abord sur le forum du site où, partant de ma dernière histoire d’amour, j’avais fait un carton en termes d’audience.
Audiences qui – Dieu sait pourquoi ? – étaient mises en exergue de chaque « post ». Je me suis toujours demandé pourquoi il était utile de mettre ces chiffres devant chaque post lancé. D’autant qu’il pouvait y avoir un problème technique à la base.
Par exemple une de celles qui est devenue mes amies du net, que j’ai revue depuis plusieurs fois, en avait fait l’amère expérience en intitulant sa note « AVC ».
A l’époque, j’ignorais totalement ce que ces trois lettres voulaient dire, mais j’étais intrigué par les posts « à roue de bicyclette », ceux qui n’avaient eu aucune réponse.
Il se trouvait que celui-là était très bien écrit, traitant d’une maladie alors inconnue au bataillon du Grand Public : les Accidents Vasculaires Cérébraux. Je lui ai répondu, et à partir de là, ce post a eu beaucoup de visites.
Et oui, je sais (et je ne l’ai jamais bien compris), à partir du moment où « pompon » avait commenté un post, les internautes voulaient voir de quoi il s’agissait.
J'avais eu le "record" de réponses dans le forum "séparations" et le forum "spiritualité", forcément ça intriguait...
Ca me gênait énormément cette espèce de notoriété non désirée. Et ça gênait également beaucoup de personnes, qui auraient voulu être à ma place, dont une dame d’Alsace et un monsieur du Charolais.
Si bien qu’un jour, à force de me débattre contre ces deux personnes, plus leurs copains/copines, plus les pseudos qu’ils avaient inventés, le 11 septembre 2005 j’ai jeté l’éponge.
Entre-temps j’avais intégré les blogs du site, et je me suis mis à écrire tout ce qui me passait par la tête. Dans le désordre. Là, pas (autant) de jalousies, alors que je deviendrai, là encore - sans compter bien entendu les professionnels – parmi les plus lus de ces blogs. Une si belle histoire d’amour, ça fait tellement rêver…
Mais mon rêve à moi était le même que celui de mes « années-radio » : savoir si le récit de ma vie serait autant lu à partir du moment où c’était un individu lambda qui le racontait.
Mais comment le savoir ?
Alors je me suis inscrit ici. Pensant bien à l’époque « retourner au bercail ».
Ici où j’étais enfin anonyme, fier de me balader en termes de lectorat entre la 250ème et le 350ème place.
Le but de ce blog était certes de me raconter, mais cette fois dans l’ordre. Chronologiquement, de ma naissance à ce mois de février 2003, en essayant de ne rien omettre.
.
Mon but était d’arriver à février 2003, et d’arrêter là. Je voulais une nouvelle fois raconter ce qui est ma plus belle histoire d'amour et la situer dans son contexte.
Sans aller plus loin.
Mais voilà que d'es gens se sont intéressés à mon blog. Oh, pas 300 comme « là-bas » ni même 30, non, juste 2 - 3 personnes qui m’ont découvert et qui m’ont aidé à poursuivre cette entreprise. En plus des (rares) qui m’avaient accompagné dans ma nouvelle « demeure ».
Quelques-uns d’ailleurs pour se poser en juges, me « recadrant » sans cesse, réflexe sans doute inconscient pour me reprocher d’être parti, d’avoir quitté « la rue des blogs » comme on disait.
Bref, le 4 décembre j’avais fini ma « copie ».
Mais entre-temps j’avais écrit des notes « intermédiaires », où j’écrivais en direct ce que je ressentais.
Egalement, j’avais entrepris une série sur les chanteurs vedettes des années 63 à 74, qui a eu un succès pas du tout escompté. Super, de prendre son pied à écrire des notes, qui font prendre leur pied aux quelques-uns qui les lisent…
Et puis, je dois l’avouer, même si je restais sagement vers la 300 ème place des blogs les plus lus de Hautetfort, et vers la 5500ème des blogs les plus lus « tout court », j’avais quand même un certain lectorat, intéressant car posant les bonnes questions, qui me poussera à continuer plus avant l’aventure Hautetfort.
40 visiteurs uniques le premier mois, 73 en septembre, 80 en décembre (alors que je n'avais plus d'Internet) 92 en février, 98 en mars, 112 en juin.... Certes, loin de mon "lectorat de "là-bas", mais largement suffisant pour moi. J'ai toujours privilégié la qualité à la quantité.
Et c’est comme ça qu’on en arrive à écrire 300 notes, et qu’on est prêt à en écrire encore autant ;-)
Je vous embrasse.
17:26 Publié dans détripage, moi, psy | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : cicatrice
15/07/2011
Des nouvelles de Bob
Bob, mon chat, avait, rappelez-vous, était déclaré diabétique en janvier dernier, avec un taux de sucre de 3.6 g dans le sang.
Nous refusant à le faire encore plus souffrir, c'est à dire le piquer tous les jours avec insuline et tout le tralala, nous avons alors adopté le régime croquettes anti-diabétiques. Il lui fallait 80 g de ces croquettes par jour.
Or il en bouffait 130, voire 150.
C'est alors que j'ai eu l'idée (foireuse) de mélanger à ses 80g le restant de croquettes ordinaires. Là, il pouvait manger à sa faim.
Mais le résultat, niveau sanguin, fut catastrophique. Il avait 3.94 g, soit près de 10% de plus...
Là nous avions 2 solutions : soit continuer le régime mixte, sachant alors que tôt ou tard il s'affaiblirait et on devrait l'euthanasier (solution préconisée par mon épouse - combien de fois ai-je trouvé des paquets de Friskies dans notre caddie d'hypermarché !).
Le prétexte était d'une part financier, sachant qu'un paquet de 3kg750 coûtait 38 euros chez le veto et ne lui durait qu'un mois, le "budget Bob" était donc de 38 + 9 (sa mutuelle en cas d'opération) x 12 + 4 analyses trimestrielles à 35 euros, soit 700 euros par an, ou 58 euros par mois.
Et d'autre part, étant diabétique, pas une pension ne l'accepterait. Bien sûr, comme me l'avait conseillé une amie, on n'était pas obligé de dire qu'il était diabétique (en fait si, je me suis renseigné depuis, le carnet de santé est obligatoire) mais cela signifiait qu'il n'aurait plus de traitement adapté.
Et donc, Bob, alors que nous vivons les meilleurs années de notre retraite (les premières, celles où la santé est encore bonne) était un boulet si nous voulions partir quelque part.
Soit de lui donner une dernière chance : De nouveau exclusivement les croquettes anti-diabétiques, mais cette fois en achetant ces produits sur Internet et en se mainenant aux 80 g journalières.
De 38 euros, le prix descend à 29.
J'ai assez dénoncé des entreprises dans mon blog, pour ne pas féliciter celles qui le méritent.
Le site est Médicalanimal, un site britannique, pays connu pour son amour des chiens et chats.
Ce que nous avons fait .
Donc, durant ces trois derniers mois, en ne lui donnant que 80 g par jour, nous n'avons déboursé que l'achat de deux paquets, et le "budget Bob" est passé à 38 euros par mois. Soit 1 euro et quelque par jour.
Analyse faite avant-hier, réponse venue ce matin : son sucre a baissé ! Oh, pas de façon extraordinaire, mais de près de 10%. Ce qui signifierait qu'il serait sur la voie de la guérison.
Bob est donc temporairement sauvé, et ceux qui, en janvier, disaient "qu'il ne verrait pas l'été" restent cois.
L'essentiel est qu'il voie le milieu du mois d'août, car notre fille doit passer nous faire un petit coucou, et cela fait à présent un an et demie qu'elle ne l'a pas vu.
Voilà, j'espère que cette note fera plaisir à tous les amoureux des chats !
Je vous embrasse.
11:37 Publié dans ceux que j'aime | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : bob
11/07/2011
On a changé ma ville
Connaissez-vous cette chanson de Jacques Monty, vieille d'à présent 46 ans :
Monty - on a changé ma ville.MP3
Je pense que c'est non à 95%. Et pour 90% des lecteurs, ce "Jacques Monty" doit être inconnu au bataillon...
Pourtant il fut l'une des grandes vedettes des années 65/66.
Oui, je sais, je vous parle d'un temps....
Bref, je reviens de Paris.
La plupart du temps j'évite de passer par la rue où j'ai quand même vécu 21 ans et demie, la Rue de Buci.
Je l'ai vue changer de jour en jour.
Quand j'étais môme, je me souviens des marchandes de 4 saisons qui encombraient tout. Je me souviens aussi (je devais avoir dans les 12/13 ans) de l'ouverture d'un "super-marché" (orthographe de l'époque), avec petit chariot où l'on pouvait se servir de ce qu'on voulait et on payait tout en une seule caisse.
L'Amérique !
Puis, dans le quartier, ce fut la grande innovation (du reste je pense que ça n'a jamais été égalé en France) à partir de 1965, le drugstore.
Outre que ce commerce m'indiquait sur sa façade la température de l'air (on est en 1965, je le rappelle, sachant que la moindre pharmacie de Lozère ou de la Creuse offre à présent ce service) ce magasin vendait de tout, absolument de tout, y compris de la pharmacie, 24h sur 24. Si, par exemple, à 2h du matin vous vouliez vous acheter Paris-Match, un tube d'aspirine ou une brosse à dents, pas de souci ! Heureuse époque où l'on allait sur la Lune sans penser aux gros sous....
Bref, quand, en 1972 j'ai quitté ma rue (un truc incroyable : j'étais déjà en poste dans le Gard, quand l'armée se rappela à moi, et me demanda, pour la deuxième fois, d'accomplir mes "trois jours" à Vincennes, alors que je les avais déjà faits deux ans et demie auparavant. Pour ce faire, j'allai donc "chez moi" pour y coucher , et quand je poussai la porte en disant à ma mère "à bientôt", j'ignorais complètement qu'ils allaient quitter Paris en catastrophe, et que pour moi, c'était la dernière fois que je voyais cet immeuble où j'avais quand même passé plus de deux décennies) pas mal de choses avaient changé. Notamment la poissonnerie qui faisait l'angle avec la rue de Seine (appelée "Jan Marée - ils avaient de l'esprit à l'époque ! ) la brûlerie et le loueur de costumes. Une brasserie ("le Muniche") avait également eu raison d'un marchand de légumes.
J'y suis retourné en 1977 (pas du tout en 74/75, alors que par la force des choses j'étais redevenu Parisien, logeant dans un hôtel meublé près de la Villette avec ma jeune épousée. Je ne voulais plus entendre parler de ces années grises...) et déjà s'amorçait quelque changement.
Puis en 1982, 1989 (où, enhardi, et profitant de la porte ouverte, je suis monté à mon 6ème étage sous les toits et ai revu toute mon enfance, toute ma jeunesse en quelques minutes).
1999, où je me suis fait un devoir de montrer à ma fille de 15 ans les lieux où j'habitais à son âge.
2004 aussi, où j'ai même "osé" prendre un pot avec une amie du Net à l'"Atlas", un des rares endroits qui n'avaient pas bougé depuis 1972.
Puis de moins en moins.
Pas question, bien évidemment, de montrer ça à Nathalie en 2002, lors de notre "après-midi magique".
Et là, j'ai replongé.
Nous avons revu une jeune fille connue à Vannes en 1998, très vite considérée par ma fille, mon épouse et moi comme faisant partie de la famille. Moi surtout, quoi que les deux autres puissent penser, car cette jeune fille m'a vu dans mes années "noires", et surtout a "osé" me revoir après ma TS en 2003.
Bref, j'étais tellement heureux de la revoir qu'après un bon couscous à St Michel (un rite pour mon épouse et moi, ce couscous à 600 m de ma rue natale....) je l'ai emmenée voir où j'avais grandi.
J'ai mis la chanson de Monty en illustration, j'aurais pu mettre celle de Françoise Hardy.
Cette fois, pire qu'en 2004, ma rue était morte. J'étais fier de pouvoir dire que j'habitais au 14, entre les deux pâtisseries les plus courues de Paris ("la vieille France" et "la bonbonnière de Buci").
A présent la porte de mon enfance s'ouvre entre un self japonais et une boutique d'accessoires téléphoniques !
J'aurais pu me dire "allez, ça va, stop", mais j'ai bu le calice jusqu'à la lie, en parcourant le chemin de mon école primaire, rue de l'Abbaye, et en passant par "la place du caté", place Fursteinberg.
Que des boutiques à bobos... Un pouf vendu "en solde" à 276 euros, un service de porcelaine à 250...
Là, j'ai vraiment fui par la Rue de Seine, qui déjà , en 1972, avait commencée à être "massacrée", puis le Pont des Arts où je faisais de la trottinette, et où à présent les grilles du parapet sont ornées de milliers de.... cadenas !!!
Bref, ce soir, à l'heure où je suis de retour dans mon village de montagne, je m'y sens plus à l'aise que là où j'ai poussé...
je vous embrasse.
22:30 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (7)
10/07/2011
Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : Patrick JUVET
Une parenthèse Suisse dans tous ces interprètes, au milieu de trois Belges, de deux Egyptiens, d'une Bulgare, d'un Israélien, d'un Américain, d'une Anglaise, d'un Hollandais et de quand même 39 natifs de France.
Comme on sait, nul n'est prophète en son pays, et en 1971, aucun Helvète n'avait entendu parler de Patrick Juvet. Aucun Français non, plus, mais ça n'allait pas tarder.
Son premier 45 tours, Romantiques pas morts, passe inaperçu.
1972.
Il sort la musica en mars, laquelle rentre par le petite porte du hit en mai (n°23) arrive dans les 10 premières en juin, et 2ème en juillet, Kiss Me de C. Jérôme, tube de l'été, était indétrônable. Pas mal pour un second disque...
En octobre, doublé !!! au même endroit à la même heure (typique du "son 73") grimpe peu à peu les échelons pour finir 10e en février.
Ecoute-moi, la face B, arrivera 17ème en mars 73.
Patrick Juvet, lui, finit 16ème au classement des interprètes.
1973 sera son année.
Toujours typique du "son 73", Je vais me marier Marie se classera 10ème en avril. Et 13ème à l'Eurovision.
Sonia, sortie en juillet, sera 4ème en octobre.
Puis encore un doublé. Toujours du cinéma sort en octobre et arrive 1ère en décembre, son seul numéro 1 dans un mois où il y avait pourtant du beau monde (les vieux mariés, les divorcés, Noël Interdit, Angélique, Message personnel, qui c'est celui-là....)
Juvet, lui, arrive carrément premier chanteur de l'année ! Deuxième interprète derrière Stone/Charden.
1974.
La face B de toujours du cinéma, au jardin d'Alice, sera 20ème en février.
Ce qui fera de l'ombre à Love, sortie en janvier, laquelle ne sera pas classée.
On est en 74, mais toujours le "son 73" pour Rappelle-toi Minette, qui sort en mars, au vu du flop de Love. Lentement mais sûrement, elle arrivera jusqu'à la 4ème place au mois de mai.
Il continue à rapprocher ses parutions, et change complètement de style avec regarde, sortie en juin et qui sera dans le hit de juin à septembre, avec une 7ème place en août.
Pas de classement pour Ce n'est pas un chagrin d'amour, sortie en août.
Enfin Nama sort en octobre et sera 8ème en décembre.
Pour cette année 74, Juvet rétrograde (il ne pouvait que rétrograder) d'une petite place, 3ème derrière Johnny - qui reprend ses droits - et un petit nouveau, Daniel Guichard.
Sur l'ensemble de la période SLC, 1963 à 1974, Patrick Juvet est 32ème. Mais bien évidemment ça ne veut rien dire, et si on prend en compte "ses années", 1972 à 1974, il est deuxième ! Juste derrière Johnny....
10:21 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (4)
08/07/2011
Escapade Parisienne
Nous partons tout à l'heure pour Paris, où nous allons demain retrouver notre fille accompagnée de son copain, et nous passerons un peu plus de 30h à quatre.
Nous logerons dans le 92, là précisément :
Heu non, on me crie dans l'oreillette que ce n'est pas ça, que je me suis trompé d'image. C'est tellement ressemblant il faut dire !
Alors finalement ça sera là :
C'est quand même plus "coloré", vous ne trouvez pas ?
Bah, l'essentiel c'est que l'endroit soit bien desservi, et il l'est : 1 station de RER (les Grésillons), 4 lignes de bus.
Je vous ramènerai des images, promis.
Je vous embrasse, à lundi soir.
09:20 | Lien permanent | Commentaires (2)