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09/05/2021

Les BEATLES : mes 25 préférées

Dieu qu'il a été dur de choisir 25 chansons ! J'étais carrément arrivé à 55, j'ai dû faire des coupes sombres pour en trouver 25.

J'achetais tous leurs albums au fur à mesure de leur parution, mais... d'occasion, un an après, because le prix des 33 tours. Bizarrement je n'accrochais pas souvent aux "locomotives". Ainsi j'ai détesté yellow submarine, pas trop aimé Michelle ni obladi oblada.

A DAY IN THE LIFE (1967)
AND I LOVE HER (1964)
COME TOGETHER (1969)
DAY TRIPPER (1965)
DRIVE MY CAR (1965)
GIRL (1965)
HELP (1965)
HERE COMES THE SUN (1969)
HEY JUDE (1968)
I FEEL FINE (1964)
IT WON'T BE LONG (1963)
LET IT BE (1970)
LOVE ME DO (1963)
PEPPERBACK WRITER (1966)
RAIN (1966)
ROCK AND ROLL MUSIC (1964)
SGT PEPPERS LONELY HEARTS CLUB BAND (1967)
SHE'S LEAVING HOME (1967)
SOMETHING (1969)
THE LONG AND WINDING ROAD (1970)
THE NIGHT BEFORE (1965)
TICKET TO RIDE (1964)
TWIST AND SHOUT (1963)
YOU'RE GOING TO LOSE THAT GIRL (1965)
YOU'VE GOT TO HIDE YOUR LOVE AWAY (1965)

En gras mon top 10.

A vos commentaires !

23/04/2021

Qui était numéro un...

il y a 7 ans  (si vous regardez bien, mon épouse et moi sommes brièvement dans le clip à 3'41")

il y a 10 ans

il y a 13 ans

il y a 14 ans

il y a 18 ans

il y a 23 ans

il y a 25 ans (c'est avec ce morceau que, l'année d'après, je mettrai fin à ma "carrière" d'animateur bénévole)

il y a 26 ans

il y a 27 ans

il y a 29 ans

il y a 30 ans

et

il y a 35 ans

je vous embrasse

14/04/2021

CHARLES AZNAVOUR : mes 25 préférées

A MA FILLE (1964)
ALLELUIA (1962)
AU NOM DE LA JEUNESSE (1968)
AVEC (1964)
CA PASSE (1980)
DESORMAIS (1968)
EMMENEZ-MOI (1967)
ET MOI DANS MON COIN (1966)
IDIOTE JE T'AIME (1972)
IL FAUT SAVOIR (1961)
ILS SONT TOMBES (1975)
JE L'AIMERAI TOUJOURS (1965)
JE REVIENS FANNY (1967)
JE T'AIME COMME CA (1954)
JE TE RECHAUFFERAI (1965)
LA MARCHE DES ANGES (1961)
LE TEMPS (1964)
LE TOREADOR (1964)
LES PETITS MATINS (1962)
LES PLAISIRS DEMODES (1972)
MA MIE (1966)
NON JE N'AI RIEN OUBLIE (1971)
PARIS AU MOIS D'AOUT (1966)
SUR MA VIE (1955)
TOUT S'EN VA (1968)

En gras mon top 10 . Mon podium : Je l'aimerai toujours, Non je n'ai rien oublié,, Paris au mois d'août.

03/04/2021

HUGUES AUFRAY : mes 25 préférées

A BIENTOT NOUS DEUX (1964)
BARCO DE PAPEL (1978)
CAUCHEMAR PSYCHOMOTEUR (1965)
CELINE (1966)
CHLOE (1967)
ET LA NUIT DANS TES BRAS (1970)
J'ENTENDS SIFFLER LE TRAIN (1962)
J'Y CROIS (1976)
JE NE POURRAI T'OUBLIER TOUT A FAIT (1968)
JE REVIENS (1961)
JE VOUDRAIS MOURIR AVANT TOI (1970)
L'EPERVIER (1966)
L'HOMME ORCHESTRE (1965)
LA BLANCHE CARAVELLE (1967)
LA FILLE DU NORD (1965)
LAISSE-MOI PETITE FILLE (1965)
LE JOUR OU LE BATEAU VIENDRA (1966)
LE PETIT ANE GRIS (1967)
LILA (1972)
PETIT FRERE (1967)
PRES DU COEUR LES BLESSURES (1967)
STEWBALL (1966)
TCHIN TCHIN TCHIN (1976)
VA T'EN PETITE SORCIERE (1981)
VOUS MA LADY (1972)

Lui, il est encore bien vivant, et cela va faire 64 ans qu'il chante. Même si son succès ne durera qu'une douzaine d'années, en gros les années 60.
Sauf erreur ou omission, voilà la liste de mon top 25 d'Hugues Aufray, en gras mon top 10.
Mon tiercé : près du coeur les blessures, lila, et la nuit dans tes bras.
A noter que pendant longtemps (2000/2012) c'est le jour où le bateau viendra qui tournait sans cesse sur ma platine. Le bateau a fini par arriver en décembre 2012 et la chanson est devenue caduque.
A vos commentaires

Je vous embrasse.

12/03/2021

RICHARD ANTHONY : Mes 25 préférées

BABY (1966)
CA TOURNE ROND (1961)
CE MONDE (1964)
ET JE M'EN VAIS (1963)
IL TE FAUDRA CHERCHER (1965)
J'ENTENDS SIFFLER LE TRAIN (1962)
JAMAIS JE NE VIVRAI SANS TOI (1965)
JE ME SUIS SOUVENT DEMANDE (1965)
L'AMOUR SE MEURT ENTRE MES MAINS (1976)
LA TERRE PROMISE (1966)
LAISSE ENTRER LE CIEL (1961)
LE CIEL EST SI BEAU CE SOIR (1963)
LE PETIT CLOWN DE TON COEUR (1960)
LE VAGABOND (1962)
LES GARCONS PLEURENT (1964)
LOIN (1963)
MAGGY MAY (1971)
NE T'EN FAIS PAS POUR MOI (1964)
OUI VA PLUS LOIN (1963)
ROSE PARMI LES ROSES (1963)
SANS TOI (1972)
SEVERINE (1968)
SOUVIENS-TOI (1964)
SUNNY (1966)
TIENS BON (1966)

Sauf omission. Dur dur de sélectionner 25 chansons dans une carrière de 35 ans... Surtout pour un de mes chouchous.
En gras mon top 10, mon tiercé : Je me suis souvent demandé, loin devant baby et il te faudra chercher.

5 chansons de 1963, 4 de 1964 et 1966, 3 de 1965, 2 de 1961 et 1962,

Je vous embrasse.

15/11/2020

Anniversaires

Deux anniversaires en ce 15 novembre.

D'abord voilà 50 ans mon premier chagrin d'amour.
Pour rester dans l'année 67, je donne raison à Cat Stevens qui chantait First cut is the deepest ....
J'avais 19 ans, elle 15. Première fois pour tous les deux.
Attention ! C'était il y a un demi-siècle, donc on n'avait pas dépassé le stade des baisers enflammés. Mais que c'était doux, que c'était beau. Je la revois me caressant les cheveux...

Une parenthèse inoubliable que cette "amourette de vacances" (dixit mon père) qui nous avait fait faire de beau serments. On va se marier disait-elle, ignorant comme moi que les jeunes filles de la montagne n'épousaient que très rarement des parisiens promis à être fonctionnaires. Et inversement.
Sa famille fit des pieds et des mains pour qu'on ne se revoie plus, après ces merveilleuses vacances. Pourtant, après avoir accompli des exploits surhumains pour la revoir quelques jours, je voulus lui en faire la surprise.
Elle était de mariage, avec une robe qui mettait en valeur sa beauté. Avec un paysage de neige comme décor, normal dans ces montagnes du haut Doubs. Quand elle me vit, elle me tourna le dos. Je me retrouvais comme une pomme avec mon bouquet de roses. Un gentil membre de sa famille l'avait mise au courant de ma venue, parce que j'étais jaloux...

Je porterai la blessure en mois pendant longtemps. Blessure qui se traduira par un tic, qui me durera 30 ans : me passer ma main droite dans les cheveux...
Et toujours pour rester dans l'année 67, j'écouterai à en pleurer cette chanson de Hugues Aufray.

Le temps va passer...

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Ma vie sera riche et exceptionnelle. Trouver de nouveau l'amour dans un observatoire perdu dans les nuages, devenir l'animateur radio le plus écouté d'un département entier, vivre une passion impossible sous les coups de hache d'un tyran pas tout à fait fini, faire le tour d'Europe en solex avec mon père âgé de 60 ans, tout cela je le raconte au début de ce blog, qu'au départ j'avais créé pour ça : me raconter. La musique est venue après, bien après..

On saute ainsi 43 ans.
Le 15 novembre 2013 "je m'évade". Je quitte un foyer où ma vie était en péril, en emportant une valisette et un sac à dos. Maison, voiture, souvenirs, disques (!), je laisse tout le reste.
En péril, je le savais depuis août 2012 où la mère de ma fille m'a vu me vider de mon sang sans prévenir les secours (c'est une voisine qui le fera) avec le sourire aux lèvres.
C'était une question de vie ou de mort, j'ai fini par choisir la vie.
Malgré les pressions de ma fille qui m'avait menacé "de ne jamais voir mes futurs petits-enfants".
C'est une femme de parole, elle l'a fait.

C'est par internet que j'ai appris l'existence de Margot (5 ans) et Raphael (2 ans).

Pas question pour moi d'aller troubler l'existence de ces deux bouts de chou. Alors que ce serait si facile...
2 heures 10 de train depuis Paris, leur maison est à 600 m de la gare.
Pas question de menacer leur équilibre, à partir du moment où j'ai été gommé de leur existence par leurs parents. Dieu sait si j'aimerais les serrer dans mes bras... Mais à bientôt 70 ans il me faut agir en adulte responsable.
D'autant que la vie m'a fait un beau cadeau pour le "dernier acte", une femme aimante, courageuse, dévouée auprès de qui je coule des jours paisibles, dans une ville magique. Puisse le Ciel nous accorder encore quelques années de bonheur.

Je vous embrasse.

 

19/06/2020

Le tube de l'été 2020 !

J'en prends les paris.




 

De quoi se consoler d'une fête de la musique qui ressemblera à un enterrement, avec interdiction de former des groupes spontanés, distance de un mètre obligatoire entre les participants, lesquels devront dûment rester bâillonnés (les guitaristes seront moins pénalisés lol) et se mettre du gel hydroalcoolique entre chaque morceau joué.

Vive la France !

29/05/2020

HOMMAGE A GUY BEDOS : REDIFFUSION DE LA NOTE "Journal croisé de Guy Bedos et moi" d'avril 2012

J'étais un fan de Guy Bedos. Et ce, depuis le début. A l'été de mes 16 ans, je faisais un petit triomphe personnel en imitant son sketch Skronch qui n'est pas sorti en 68 comme le prétend encyclopédisque.

Jean va dire que je parle encore de politique, mais comment écarter celle-ci quand on évoque le fabuleux Guy ?
Début 2002, j'avais fait 120 km de conduite nocturne (un exploit pour moi) pour aller le voir à Lorient.
Et là je me souviens qu'il éreintait Lionel Jospin, lequel oubliait de faire campagne, ne parlant que de son bilan (excellent) et persuadé qu'avec ce sans-faute, il serait sans problème Président de la République.
Il avait aussi oublié ses petits camarades de l'ex gauche plurielle (Chevènement, Hue - pour qui j'avais voté !! - Taubira, Mamère), qui, réunis avaient obtenu plus de voix que lui... Il ne lui manquait que 0,7% pour se qualifier, et sans doute battre Chirac.
Cela Bedos le voyait, et à chaque spectacle, en parlait dans sa "revue de presse".


Enfin Bedos le tendre, le papa-poule, qui a tenu un journal pendant la grossesse de sa femme, qui allait lui donner Nicolas.
Etant donné que cette période fut "délicate" pour moi, j'avais, voilà plus de huit ans (en avril 2012) écrit ce "journal croisé":

 


************************************************

 

 

21 avril 1979.

GUY BEDOS (extrait de son livre "en attendant la bombe"
Nicolas. Il est né à midi pile. Il pèse 3kg550 et mesure 50 centimètres. Un beau bébé. Le premier qui parle devant moi d'accouchement sans douleur, je le gifle..
MOI
Ca me fait drôle de poser une mutation. J'étais bien à St Etienne de St Geoirs. Mais nos parents vieillissent, Millau est une occasion de nous rapprocher, il ne faut pas la rater ! On va passer de 4 heures de trajet mini à une heure/une heure dix. Ca compte...

1er juin 1979.

Reçu le livre de Sophie qui vient de paraître en librairie. Je l'ai parcouru plus que lu véritablement. C'est d'une telle médiocrité de fond et de forme qu'auprès de ce qu'elle écrit, les articles de Minute ou d'Ici-Paris qui la soutiennent semblent avoir été signés par Sartre dans Les temps modernes.

Je l'ai ! J'avais mis Embrun en premier, mais faut pas rêver quand même... J'irai donc à Millau, lol, comme dirait Fernandel ! A présent, opération "trouver un logement". Vu ce que je gagne, à tous les coups j'aurai droit à un HLM. Enfin j'espère ! Bon, je vais annoncer la nouvelle à nos deux familles.

9 août 1979.

Notre premier anniversaire de mariage. Mais comme amants, notre troisième été. Et toujours le même désir, la même curiosité, la même divine surprise.
Nicolas, ravi de la crèche, tu as raison de sourire aux anges, ça va bien pour nous trois...

Ca n'a pas été sans mal, mais après quand même 2 mois de recherches, on a fini par le dégotter ce logement. Une petite maison F3, au fond d'une impasse - donc calme - mais j'ai vu aux yeux de Mireille qu'elle va regretter notre beau F4 de l'Isère. Les toilettes à la turque, elle n'a jamais connu. Bah, l'essentiel soit qu'on se rapproche de nos parents...

9 septembre 1979.

Treize heures. Je viens d'apprendre à la radio le suicide de Jean Seberg. On l'a retrouvée, corps décomposé, sous une couverture, dans une voiture garée à quelques mètres de son appartement, au centre d'un quartier truffé d'ambassades et arpenté par des centaines de flics. Au moins 10 jours qu'on avait signalé sa disparition. Curieuse police...

Hou la la ! Dur dur les nouveaux horaires... Pour la journée c'est 5h30/19h, donc lever à 4h30, et pour la nuit c'est 19h/5h30, et pas question de roupiller entre deux tours d'horizon : il n'y a pas de lit à la station :( Sinon, Mireille va chercher du travail, vu qu'il y a une voiture de service, elle va pouvoir prendre la nôtre.

30 octobre 1979.

Suicide de Robert Boulin, ministre du travail. Après les dimants de Giscard, les acquisitions immobilières de Raymond Barre, c'était "l'affaire Boulin" - la troisième que "le canard" avait sortie en un mois. Barre hospitalisé pour dépression nerveuse, Boulin qui se flingue, Giscard muré dans un silence persistant, du côté du pouvoir ça sent le roussi...

Mireille vient de vendre son premier aspirateur. Elle a un talent fou pour vendre, c'est dingue ! A mon avis elle va arriver à gagner plus que moi, chez Electrolux ! Mais le revers de la médaille, c'est qu'on ne se voit pas beaucoup, avec mes horaires de fou : je dors sans arrêt pour essayer de récupérer. Le toubib, un mec super, m'a donné un truc pour m'aider à supporter ces horaires : Le Témesta.

21 décembre.

Huit mois de Nicolas. Il pèse maintenant huit kg 50 et mesure 69 cm. Pas de quoi pavoiser, moyen, très moyen ! Il paraît qu'il a dit "maman".
Papa, vexé, demande à vérifier.

Mireille a eu un accident. Pas de blessé mais la voiture au garage, lequel a brûlé avec la voiture... Ma femme a perdu son emploi, et du coup est très choquée. Hier je l'ai emmenée au Vigan se refaire une santé chez ses parents, je la rejoindrai à Noël. Côté santé, moi ça va, je pèse 80 kilos, j'en ai pris encore 6 cette année... Beau-papa ne va pas manquer de me le faire remarquer !

25 décembre.

Noter tout de même, à propos de Giscard, le sournois, cet aristocrate sans noblesse qui de reniement en reniement proclame son aversion pour la peine de mort et fait éxécuter un probable innocent...

Ma belle-soeur vient de m'apporter un petit mot tout à l'heure. " C'est fini, je ne veux plus te voir, excuse-moi ou ne m'excuse pas, mais je n'en peux plus. J'irai voir le psychiatre mercredi."
Mon monde s'écroule.

9 janvier 1980.

C'est vrai que Nicolas dit "maman". Mais c'est moi qu'il appelle "maman" !

Reçu ce matin une lettre recommandée du beau-père qui parle "du divorce", et m'envoie la liste détaillée des biens de la communauté. Au-secours :(( 
Ma mère arrive tout à l'heure par le train - 9 h de trajet via Nîmes et Béziers pour 60 km à vol d'oiseau - , inquiète du fait que je ne peux absolument plus rien avaler depuis Noël. Je vais pouvoir enfin parler à quelqu'un, car je ne connais personne dans cette ville où m'a femme m'a quitté. Moi qui voulais entamer un régime, j'ai perdu 5 kilos en deux semaines...

16 février 1980

Julos Beaucarne, chanteur et directeur (belge) du théâtre 140 s'écoute un peu parler, mais je ne lui donne pas tort, il est sûr au moins d'écouter des choses intéressantes.

Je reviens de Lorient où Jean-Yves m'a accueilli une semaine, malgré les réticences de sa nana, qui depuis que Mireille m'a quitté, pense que je homosexuel ! si ! Sur les conseils de mon chef (lui aussi un coeur d'or) j'ai pris un avocat. Enfin "mon père a pris un avocat", car je sais que ce sont nos deux parents qui se battent, par enfants interposés. Seule bonne nouvelle : Perte de 11 kilos depuis Noël, je suis revenu à mon poids d'il y a trois ans ! Car je ne peux toujours rien avaler, sinon un Mars le matin.

21 avril 1980.

11h40. Plus que vingt minutes et mon fils aura un an. Et du coup; moi j'arrêterai d'écrire ce journal.
Midi 10, voilà c'est fait. Happy Birthday ! Lui se demande, un peu effaré, ce qu'on a tous à lui sucer la pomme...

Je viens de voir le docteur Metge, du Vigan, mon médecin de famille. Pour lui, je ne pourrai pas tenir encore 2 mois si je continue à ne plus m'alimenter. Lui qui était obsédé par mon poids, avec 22 kilos de perdus en même pas 4 mois, le voilà servi ! Je sais que je vais mourir, mais je ne veux pas mourir. je n'ai que 29 ans... Mon corps capitule, mes cheveux tombent par poignées. Ma seule planche de salut serait une mutation, vers Embrun, ce pays que j'aime tant... Mais à peine arrivé à Millau, je sais que je n'ai aucune chance...

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Retour à 2020.  C'est vrai que 1980 fut pour moi la pire année. L'année d'après me verra trois mois à l'hôpital pour une tuberculose.
Le CHU de Montpellier avait dit (je le saurai plus tard) que vu la forme spéciale de tuberculose que j'avais, mon pronostic vital était engagé.
Ce fut un hôpital spécialisé dans les maladies infectieuses qui me sauva. Un établissement de pointe, l'hôpital Houphouet-Boigny.

A Marseille !

Je vous embrasse.

26/05/2020

Je rajeunis !

Dans un commentaire que j'ai fait à Leroy, j'ai évoqué l'évolution des goûts selon son âge et aussi son vécu.

Je parlais des chansons mais c'est aussi valable pour les lectures. Je ne jette pas mes bouquins après usage, je les range dans des bibliothèques afin de les relire. 
Je les classe en quatre catégories :
- les biographies ou témoignages
- les politiques
- mes "chouchous"
- tous les autres.

Les politiques ont une date de péremption qu'il convient de ne pas dépasser. J'en achetais des tonnes dans les années 70, de tous bords, de Krivine à Le Pen (Jean-Marie). J'ai arrêté en 1983, à la suite du reniement effectué par le jeune gouvernement de gauche. J'avais été déçu et il m'a fallu une bonne vingtaine d'années avant d'en racheter, les vide-greniers étant une source d'approvisionnement incroyable !
Mes déménagements successifs (1972, 1975, 1979, 1981, 1984, 1987, 1995, 1997, 1998, 2003, 2007, 2010, 2014, 2019) ont fait que j'en ai jeté une grande quantité.

Les biographies (ou témoignages) m'ont toujours intéressé. La dernière en date étant celle de Mandrin, ayant passé 4 ans dans son village natal (St Etienne de St Geoirs, à mi-chemin entre Vienne et Grenoble). J'ai pris des leçons de code et de conduite à l'auto-école Mandrin, place Mandrin ! Aujourd'hui débaptisée.
Je lis tout : chanteurs, sportifs, acteurs, animateurs, policiers, truands...
Ainsi pour les acteurs, j'ai remarqué qu'ils avaient souvent emprunté la même voie : montée à Paris - chambre de bonne et cours Simon - Conservatoire - Théâtre.
La plupart sont écrits par des "nègres", mais certaines de ces "célébrités" ont une belle plume et savent s'en servir, ainsi Anny Duperey, Charlotte Valandrey, Pierre Perret et....Sheila, qui est très productive et ne mâche pas ses mots !
Mes "chouchous" ne sont pas très nombreux, une dizaine.
Le lycée m'a fait découvrir Pagnol. Et du coup, je les ai tous dévorés quand j'étais "teen-ager" ! Puis ce sera San Antonio, de 1966 à 1984. J'ai eu ma période Daninos au début des années 70, en même temps que ma période Barjavel. Tous lus aussi. Puis ce sera Bouvard, jusqu'à une date récente où il n'écrira plus que des dictionnaires.
En 1982 je découvrirai Patrick Cauvin. Dont je lirai toutes ses oeuvres. Le dernier en date est un autre Patrick, plus connu pour ses serviettes et ses sardines, j'ai nommé Sébastien. Celui qui, voilà 36 ans, avait fait chanter Lionel Jospin ! Chanter dans le vrai sens du terme, le n°2 du gouvernement de l'époque s'en était très bien sorti avec ses feuilles mortes. Ses opus deviennent de plus en plus captivants au fil des années, après ses premiers bouquins qui étaient du "sous-Dard", une (mauvaise) imitation de San Antonio. Il se reprendra progressivement jusqu'à son style définitif, du Sébastien quoi ! Un régal...

San Antonio ! C'est là l'objet de ma note. En défaisant mes cartons, j'en ai retrouvé un. Rescapé de mes 14 déménagements. Le fameux commissaire avait été victime du cru 1997, le pire de tous, car pour celui-ci, j'étais au sommet de ma grande dépression (1994/2004) et je ne me rendais pas vraiment compte de ce qui était jeté ou gardé. Quand je me suis "réveillé", je n'ai pu que constater l'étendue des dégâts.
J'ai donc commencé ce San Antonio, et ... je l'ai lu d'un trait ! Comme voilà 50 ans ! Je rajeunis...
Une mine d'or que je vais exploiter car on en trouve aussi des tonnes chez Emmaus (désolé pour le tréma j'y arrive pas).

C'est un copain de classe qui m'avait donné le virus. Copain de troisième qui deviendra mon Ami avec un grand A à partir de cette année 65, jusqu'en 1971 où nous nous sommes perdus de vue.
Nous étions inséparables, François (c'est son prénom) et moi. Nous avons échangé nos premiers émois amoureux (la sienne se nommait Myriam et la mienne Marie-Claire). A Louis le Grand, nous nous privions de manger pour profiter de toute l'interclasse afin de jouer au foot sur une moitié de la cour malgré l'interdiction. Matches mémorables, lui était (excellent) gardien de but, moi son (piètre) arrière-gauche qui shootait "pointu" à son grand désespoir.
Il a essayé de me mettre au judo, m'apprendre à monter à cheval... Sans succès. Il excellait dans tous les sports, sauf le mien quand même (sprinter, record du lycée sur 100 mètres).
Nous avons fait mai 68 ensemble, on a même tenu un faux stand "SPA" dans la cour de la Sorbonne, sous l'oeil amusé et attendri des étudiants.
Nous avons collé des affiches ensemble, pour la campagne présidentielle 1969. Moi pour Poher, lui pour Pompidou. On a même eu l'honneur de "l'express" qui avait titré : "même les plus jeunes s'y mettent".
Je l'ai initié au flipper, et pendant la "saison" 1969/1970 nous avons fait un championnat dans un café de la rue St André des Arts, sa rue. Je viens de retrouver le carnet.
Il rigolait de ma passion pour la météo. Lui, c'est finalement San-Antonio qui fera trouver sa voie.
Alors que j'intégrerai l'Ecole Nationale de la Météorologie, lui entrera à celle des inspecteurs de police.

C'est en 1982 que le hasard nous fera nous rencontrer, devant la Fontaine St Michel. J'étais en stage à Paris, lui sortait du boulot, Quai des Orfèvres. On ne pouvait pas se voir le soir, mais il me donnera son numéro de téléphone. Griffonné sur un bout de papier, que je perdrai.

Depuis j'essaye de le retrouver, mais impossible car il est devenu quelqu'un : le commandant Santini du RAID, que Broussard qui en fut le chef appelait affectueusement "Fanfan". Présent dans tous les commandos, risquant sa vie à chaque instant, autant dans l'affaire Mesrine que dans celle de HB à Neuilly. Toujours aussi sportif, d'après les livres que j'ai lus à son sujet. S'il savait, lui le Corse de Guagno (qui n'était pas encore "les bains") très attaché à sa Terre, que j'ai épousé une Bastiaise !

Mais je digresse encore, toujours est-il que je vais reconstituer toute ma collection de San-Antonio !

Je vous embrasse.
  

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05/07/2019

11 jours de séparation sanitaire

Quand j'ai vu les températures ressenties prévues à Sanary voilà trois semaines, j'ai espéré que les modèles météorologiques se tromperaient.
Las ! Plus on se rapprochait de la fameuse date du 24 juin, plus cela se confirmait.
Alors comme l'année dernière j'ai préféré fuir Sanary et ses températures de fous pour rallier notre mini-maison Auvergnate et pris mon billet de train.
Je savais que la canicule allait toucher la quasi-totalité du pays, et donc aussi Alleyras, où 40° étaient prévus le 28.
Mais avec des soirées rafraîchissantes et des nuits à 15 degrés.

J'ai eu bien fait car depuis que je suis parti, toujours en ressenti, le thermomètre n'est jamais descendu en-dessous de 33 degrés la nuit, et même ma pauvre chérie, qui dans son île natale qu'elle n'a quitté qu'il y a 6 ans n'a pas peur des grosses chaleurs, n'arrivait plus à fermer l'oeil.

Certes, à Alleyras, dans la journée il a fait jusqu'à 39°, mais 18° la nuit fut le grand maximum.
En plus notre petite maison a plus de 200 ans, les murs sont épais de 80 cm et, comme je savais ce qu'il fallait à tout prix éviter (aérer dès que le soleil était couché - il faisait encore 36° certains jours), jamais la pièce a vivre n'a dépassé les 25°.

Voilà pour les températures, j'ai réussi à me préserver. 

Pour le reste, pas folichon. Tout seul dans une petite maison c'est pas la joie.
Mais à Alleyras, on a la chance d'avoir des voisins très serviables.

Ainsi ma voisine immédiate m'a proposé de faire une liste de ce dont j'avais besoin, allant au Puy faire des courses.
Son mari a débroussaillé le petit verger que nous avons au-dessus de la maison, il avait même planté des tomates ! Qui poussent super-bien, on pourra en manger en août !
Les voisins d'après se sont proposés, eux, de m'amener à la gare tout à l'heure (car je retrouve le four Varois dès ce soir le temps de récupérer chérie - et le chat ! et revenir dimanche en voiture), j'apprécie énormément car même si le trajet n'est pas long - 600 m - le cagnard est à son zénith à l'heure où je prends le train.

Enfin d'autres voisins, m'ont carrément invité à dîner samedi dernier. On avait déjà passé chez eux le réveillon 2016/2017.

Ca change de Sanary où, si on croise un voisin dans l'escalier, dire plus que "bonjour" est considéré comme une agression ! J'exagère à peine.

Sanary que l'on quittera sans regret en novembre prochain pour nous installer dans cette Haute-Loire qui nous a si bien accueillis et qui continue de nous dorloter.

Je tremble déjà à l'idée de passer 36 heures sous les tropiques, et aussi du trajet en voiture, que chérie fera sur l'autoroute jusqu'à Alès, me faisant de moins en moins à la conduite "sudiste" !

Je vous embrasse.