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15/03/2023

1500 ème note (longue) : une belle "synchronicité'

En ce été 70, mon père m'avait promis une mobylette si j'obtenais mon bac. En guise de mob il m'achètera un solex (flash) d'occasion...Capture.JPG C'est avec lui que je traverserai l'année d'après le tunnel du Mont-Blanc ! C'est à Lorient que je l'étrennerai, au cours d'un mois de juillet formidable avec mes cousins.
Hélas août se présentait sous de moins bons auspices. Un mois dans un bled perdu du Doubs ! E
t j'étais prêt à parier à 100 contre un que j'allais m'ennuyer ferme dans ce coin de France, pourtant très joli, à un jet de pierre de la Suisse.

Hélas je ne m'étais pas trompé, malgré le solex, malgré la Suisse toute proche, les deux premières semaines furent pour moi très très mornes. Pour la première fois de ma vie, je n'attendais qu'une chose, le retour à Paris, la rentrée universitaire où j'allais côtoyer un monde nouveau - et mixte surtout ! - après les grises années lycéennes Louis-Le-Grandesques.

Pourtant le petit village était sympa, tout en longueur au milieu des "juralpages" (les alpages jurassiens !) vraiment parfait pour se reposer d'une année trépidante, mais à 19 ans, soyons justes, même en 1970 on a d'autres horizons...

Tout bascula le 16 août. Ce jour-là c'était la fête au village, et je fis la connaissance d'une jeune fille, Brigitte. Elle était un peu plus jeune que moi, et on se plut tout de suite.
Ce fut sur la chanson "Gloria" que l'un et l'autre échangeâmes notre premier baiser... Sensation si étrange sur le moment qui vous laisse ensuite avec une envie irrésistible de recommencer !

Aux 15 premiers jours de mortel ennui succédérent alors 15 jours de rêve. Elle travaillait dans une épicerie pour se faire un peu d'argent de poche, mais tous les soirs nous nous donnions rendez-vous sur un banc près de chez elle, et là nous faisions de beaux projets d'avenir.
Lors d'une autre fête du village, les jeunes nous élirent carrément "le couple de l'année" tant nous étions mignons ! Oui, mignons, mais O combien naïfs...

Arriva ce foutu mois de septembre, celui qui brise les unions, et comme tant d'autres nous dûmes nous séparer, se promettant  - comme tout le monde - de nous revoir le plus tôt possible. Un mois après, très exactement, quand elle reviendrait de ses vacances avec ses parents, en Vendée.

Je ne rentrais en fac que le 25 octobre, j'avais le temps. Les hôteliers du village, émus par notre petit couple, m'offraient même la pension complète gratuite si je revenais ! Mais restait le billet de train.

Et là, mon père fut intraitable. Pas question de débourser le moindre centime pour aller revoir "cette petite paysanne"... Et puisque j'étais en âge de "courir les filles", je devais me donner les moyens de le faire !

Coincé j'étais. C'est alors que j'entendis une annonce à la radio. On recherchait des vendangeurs dans le Bordelais.
Pourquoi pas ? C'est vrai que j'étais aussi doué pour ce genre de choses que Laurent Roumejko en météorologie, et surtout je n'étais pas du tout mais alors pas du tout "manuel". Mais quand même j'étais prêt à tout pour rejoindre ma petite fiancée.
Et je me lançai alors dans la grande aventure !

Ce coup-là, mon père était d'accord pour me payer le billet de train (pourtant bien plus cher !)...Rien que pour avoir le plaisir de me revoir revenir la queue basse le surlendemain.

Ma mère, elle, était angoissée en me voyant partir, et moi je n'en menais pas large non plus.

On m'en avait parlé, des vendanges, du fameux mal de dos qui élimine 80% des candidats les 3 premiers jours, des conditions plutôt éprouvantes.


Non seulement cela se révéla exact, mais le temps exceptionnellement caniculaire de cette fin septembre 1970 n'arrangea pas les choses. Gelée blanche le matin, avec parfois un brouillard à couper au couteau,  33 degrés à l'ombre l'après-midi... De toutes façons il n' y avait pas d'ombre !

Pour se désaltérer entre deux rangs de vigne, pas d'eau, seulement...du vin ! Du Graves quand même, mais du vin. Moi qui n'avais jamais bu autre chose que de l'eau...
Lever à 5 heures,  coucher à 23, dans des baraquements qui n'avaient rien du trois étoiles.

Je tins miraculeusement le premier jour. Mon sécateur à la main, je regardais le bout du rang de vigne, et je voyais Brigitte qui m'y attendait...

Le second jour ce fut encore pire, j'étais à deux doigts d'abandonner mais je savais pourquoi j'étais là, je ne devais pas flancher.

Le troisième jour je reçus une lettre de Brigitte, qui me disait entre autres " je t'aime tu sais, bien plus que tu ne peux le croire"...

Y avait-il un rapport ou pas ? Je pense que oui si j'en juge de mes exploits au sprint.
Le 4 ème jour mon mal de dos avait disparu, et à partir de là je me mis à foncer comme un malade ! On me surnommait "la formule 1 du rang de vigne" (rien à voir avec les hôtels, qui n'existaient pas encore !), à tel point que je devins le chouchou des patrons, content d'avoir un "employé" si zélé, à 15 francs (l'équivalent de 20 euros actuels) par jour... En plus, je faisais le clown tous les soirs, avec quelques imitations. Notamment celle du fils de la maison !

Comme je leur avais dit d'entrée, je ne restai pas jusqu'au dernier jour, la fameuse "gerbebaude"...
Je partis le 6 au soir, afin de retrouver ma Brigitte pour sa fête, le surlendemain.
Toute la troupe au complet m'accompagna à la gare de Libourne pour prendre le train de nuit, je m'étais fait beaucoup d'amis pendant ces trois semaines, et certains le sont restés très longtemps.

1200 km de train plus tard, j'étais de retour dans le petit vilage, le coeur battant.

Mais elle n'était pas là. Ses parents l'avaient mise en pension, voyant d'un très mauvais oeil cette relation avec un "parisien"... Grâce à la fille de mes hôteliers, je parvins à la voir ...quelques minutes à travers une grille de son lycée. Elle pleurait, moi aussi.

Néanmoins je n'abandonnai pas. C'est De Gaulle qui vint à mon secours !
Plus exactement sa mort, ce qui occasionna un jour de deuil national. Si bien que j'avais un week-end de trois jours.  Ce qu'il fallait à mes voisins horticulteurs pour aller chercher des chardons. Et où ça donc ?  Oui, dans le Haut-Doubs.

Je sautai sur l'occasion pour leur demander s'il y aurait une place pour moi, la réponse fut oui, à condition que ça ne me dérange pas d'être serré et de voyager à bord d'une voiture d'avant-guerre !
Bien entendu je n'avais pas prévenu Brigitte. Je voulais lui faire la surprise. D'autant, m'avait-elle dit, qu'elle serait parée de ses plus beaux atours car elle était de mariage.

La Châtelaine Peugeot de 1938 roulait à fond, en ce samedi 14 novembre, sur l'autoroute en direction de ma bien-aimée. A fond, c'est à dire entre 65 et 70 km/h !!
Pouilly en Auxois, sortie pour Dijon, puis Dole, Salins, Levier et enfin Pontarlier. Ils me firent une fleur, celle de me déposer 10 km plus loin, dans le village de Brigitte où j'arrivai en pleine nuit.

Ses copains (copains version années 60/70) étaient surpris de me voir là, et admiratifs que j'aie accompli un tel exploit. Là-bas, tout était blanc, et le village en était transformé...
fourgs_1.jpg
Rien à voir avec l'été.
 

Le lendemain, alors que les cloches sonnaient, d'un pas hésitant je me dirigeai vers le cortège, dans lequel je vis ma Brigitte avec une belle robe et des fleurs dans les cheveux. Elle manqua de défaillir quand elle me vit, et me fit signe qu'on se verrait après.
Les minutes étaient longues, et quand enfin le cortège fut terminé, c'est non pas Brigitte que je vis, mais sa soeur.
Qui me dit "va-t'en, ma soeur ne veut pas te voir".
 
Le coeur arraché, je m'en allai vers ma pension où les hôteliers faisaient ce qu'ils pouvaient pour me consoler.
Le lendemain, départ pour Paris, et durant le trajet, je n'avais qu'une envie : qu'une voiture venant d'en face nous percute... Hélas le trajet se faisait en majorité sur la nouvelle autoroute A6 !
 
A Noël je lui envoyai une lettre, et par retour du courrier elle confirma qu'elle ne voulait plus me voir, en disant : "je ne veux pas m'engager si jeune".

Les années passèrent, 2 très exactement. Et en ce mois d'octobre 1972 j'étais avec une jeune fille, qui allait devenir ma femme. La première. Brigitte vint sur le tapis, et elle me demanda comment ça s'était passé.
Je lui racontai tout d'un bout à l'autre, et comme ma fiancée était très romantique, elle était très émue de mon récit.
Mais elle était également méfiante, et, carrément, écrivit à Brigitte pour lui demander des explications. Lui précisant qu'on allait se marier et qu'elle voulait savoir si je racontai ou non des bobards.
Brigitte lui répondit dans la semaine, disant que ses parents lui avaient bourré le mou, et qu'ils l'avaient persuadée que j'étais venu... pour l'espionner ! Qu'elle regrettait, et qu'elle avait de la chance d'être tombée sur quelqu'un d'aussi romantique que moi. Se taper les vendanges uniquement pour revoir une jeune fille, on devait être peu dans ce cas...


Le temps passa encore, chacun fit sa vie. Elle se maria, moi aussi.  Et, pendant 30 ans, j'évitai soigneusement ce petit village.
Ca me faisait mal. Les rares fois que j'avais à le traverser (il est situé sur une route internationale) c'était une véritable épreuve. S'ils avaient mis un radar, j'aurais eu mon permis de retiré depuis longtemps....

En 2002 j'étais très mal. Très très mal, et je sentais au fond de moi que j'avais atteint la fin de "mon voyage". Et je décidai alors de passer 8 jours là-bas. Juste avant de tirer ma révérence.
Ma femme et ma fille étaient contentes que j'accepte enfin de faire ce deuil. Sans trop savoir pourquoi.

Pendant cette semaine, malgré un soleil radieux, je n'étais pas très bien, j'avais une drôle de sensation...Toujours cette satanée hyperintuition !

Et le dernier jour, le vendredi, sur l'insistance de "mes nanas" (qui certainement voulaient en finir avec cette histoire), je me décidai quand même à me rendre chez elle.
J'y trouvai alors une dame, qui me déclara être sa belle-soeur. A l'évocation de Brigitte, je vis son visage se fermer.

"Vous la connaissez" ?

Je répondis que j'avais été son premier amour.
Et là je vis son visage presque s'illuminer l'espace d'un instant puis, m'avoua alors que Brigitte avait depuis longtemps quitté le village.

Qu'elle avait habité la Vendée, à quelques deux heures de voiture de chez moi à l'époque.

Et elle m'apprit aussi... qu'elle était morte du cancer deux ans auparavant.

J'y passerai plein de fois, dans le petit cimetière de Saint Avaugourd des Landes, pour fleurir celle qui fut mon premier véritable amour. J'y ai déposé une plaque :"à mon amie". Cela par rapport à son mari et ses enfants, dont j'apprendrai plus tard qu'elle leur parlait de temps en temps de moi...

 

L'histoire aurait pu s'arrêter là.  Mais très récemment j'appris que dans son boulot, à la Roche sur Yon, elle avait côtoyé pendant quelques années le père du commentateur le plus prolifique de mon blog, qui l'avait trouvée gentille.


Une belle "synchronicité"....

Je vous embrasse.

7008z.JPG

 

19/02/2023

INDOCHINE : mon top 20

En gras mon top 10, en VERT mon podium :

L'AVENTURIER (1983)
BYE BYE VALENTINE (2009)
COMATEEN 1 (2003)
DRUGSTAR (1996)
ELECTRASTAR (2003)
J'AI DEMANDE A LA LUNE (2002)
KARMA GIRLS (2019)
LA VIE EST BELLE (2017)
LADY BOY (2006)
LE BAISER (1990)
LE GRAND SECRET (2003)
LITTLE DOLLS (2008)
MARILYN (2003)
MEMORIA (2012)
NOS CELEBRATIONS (2020)
PUNISHMENT PARK (1991)
STATION 13 (2018)
TES YEUX NOIRS (1986)
UN ANGE A MA TABLE (2010)
UN SINGE EN HIVER (2003)

A vos commentaires.

15/02/2023

INDOCHINE : les tops 10

En gras les numéros un.  Seulement 6, dont 4 de leur dernier album, 13.

L'AVENTURIER
1982 - n°6 en 1983

3 NUITS PAR SEMAINE/3 EME SEXE
1985 - n°3

TES YEUX NOIRS
1986 - n° 8

J'AI DEMANDE A LA LUNE
2002 

LE GRAND SECRET
2003 - n° 9

LA VIE EST BELLE
2017 

UN ETE FRANCAIS
2018 

STATION 13
2018 

KARMA GIRLS
2019 

NOS CELEBRATIONS
2020 

A vos commentaires.

09/02/2023

DELPECH : mon top 20

Mes fidèles commentateurs m'ayant donné leurs préférences, voici les miennes, par ordre alphabétique.

En gras mon podium, dans l'ordre un coup de pied dans la montagne, chanson sortie en décembre 70 et qui résumait bien une cruelle expérience. Puis j'étais un ange, aux paroles également évocatrices, et en 3 la magnifique adaptation d'Elton John.

62 NOS 15 ANS (1972)
ANIMAUX ANIMAUX (1983)
BOMBAY (1981)
C'EST TA CHANSON (1978)
CE FOU DE NICOLAS (1974)
CE SOIR JE PASSE A LA TELE (2006)
DOCKER (1980)
ET PAUL CHANTAIT YESTERDAY (1970)
FAIS UN BEBE (1977)
INVENTAIRE 66 (1966)
J'ETAIS UN ANGE (1990)
JE L'ATTENDAIS (1974)
JE PENSE A TOI (1974)
LE RESTAURANT CHINOIS (1966)
LES AVEUX (1973)
LOIN D'ICI (1984)
PLEURER LE CHANTEUR (1989)
RIMBAUD CHANTERAIT (1973)
UN COUP DE PIED DANS LA MONTAGNE (1970)
VU D'AVION UN SOIR (1977)

 

A vos commentaires, 

Je vous embrasse.

06/02/2023

MICHEL DELPECH : ses 10 plus grosses ventes de singles (corrigé)

1) LES DIVORCES
1973/74   850.000 ventes

2) POUR UN FLIRT
1971   650.000

3) LE CHASSEUR
1975   450.000

4) WIGHT IS WIGHT
1969   400.000

5) LE LOIR ET CHER
1977   370.000

6) QUE MARIANNE ETAIT JOLIE
1972   250.000

7) QUAND J'ETAIS CHANTEUR
1975   220.000

8) 62 NOS QUINZE ANS
1972   200.000

9) JE PENSE A TOI   
1974   150.000

10) FAIS UN BEBE
1977   114.000

Presque 10 fois moins de ventes que Sardou, et pourtant Delpech reste intact dans nos mémoires. La période mi 73/fin 75 marque son sommet. Ma préférée (depuis sa sortie) est de fin 1970, juste avant "pour un flirt".

A vos commentaires.

07/10/2021

MON TOP 75 DE 1975

A QUOI SERT DE VIVRE LIBRE ? Nicoletta
A VAVA INOUVA Idir
AH SI TU VOULAIS Michel Pagliaro
AIMER AVANT DE MOURIR Sheila
ALCINA DE JESUS Nino Ferrer
AN AMERICAN TRILOGY Mickey Newbury
APPRENDS-MOI Mireille Mathieu
ATTENDS-MOI Kenji Sawada
BALLADE POUR UN FOU Julien Clerc
BYE BYE A BIENTOT Shuki & Aviva
C'EST UNE ANDALOUSE Julien Clerc
CE N'EST PAS A DIEU QUE J'EN VEUX Daniel Guichard
CHANSON POUR NATHALIE Nino Ferrer
DIS-LUI Mike Brant
ET MOI JE CHANTE Gérard Lenorman
HEXAGONE Renaud
HURRICANE Bob Dylan
I CAN DO IT Rubettes
ILE Jean-Michel Caradec
ILS SONT TOMBES Charles Aznavour
I'M NOT IN LOVE Ten CC
ISLAND GIRL Elton John
J'AI PEUR DE LA NUIT Patrick Juvet
JE M'ENNUIE DE TOI Claude Michel
JOANNA Christian Delagrange
JOLIS SAPINS Michel Fugain
JUKE-BOX JIVE Rubettes
L'AMITIE Bernard Sauvat
L'AMOUR SE MEURT ENTRE MES MAINS Richard Anthony
L'HOMME TU RESSEMBLES A DIEU Gérard Palaprat
LA BALLADE DE MACDONALD Jean-Michel Caradec
LA COMPLAINTE DU PHOQUE EN ALASKA Beau Dommage
LA DECOUVERTE Daniel Guichard
LA FILLE QUI REVE DE MOI Michel Polnareff
LE BATEAU DE CRISTAL Gérard Palaprat
LE FRANCE Michel Sardou
LE FUNAMBULE Gérard Lenorman
LE SUD Nino Ferrer
LE TEMPS QUI COURT Alain Chamfort
LES HEROS DE BARBES Yves Simon
LES MORCEAUX DE FER Nino Ferrer
LES MOTS BLEUS Christophe
LES VACANCES AU BORD DE LA MER Michel Jonasz
LISTEN THAT THE MAN SAID Wings
LOVE LIES BLEEDING Elton John
LOVER LOVER LOVER Graeme Allwright
MADONA MADONA Alain Chamfort
MAIS AIME-LA France Gall
MAMAN N'AIME PAS MA MUSIQUE Dick Rivers
MELISA Enrico Macias
MON AMI MON MAITRE Serge Lama
NATHALIE Richard Anthony
NOUS SOMMES DES CLOWNS Louis Chedid
O JULIETTA Sylvano
ONCLE ARTHUR ET MOI William Sheller
PHOTO SOUVENIR William Sheller
QU'EST CE QUE JE FAIS QU'EST CE JE DIS Gérard Palaprat
QUAND J'ETAIS CHANTEUR Michel Delpech
QUAND LES HOMMES VIVRONT D'AMOUR Leclerc Vigneault Charlebois
RUE ST FERREOL Guy Mattéoni
SAILING Rod Stewart
SALTIMBANQUE Maxime Le Forestier
SEE ME FEEL ME Who
SENORITA Christophe
SISTER JANE Tai Phong
SO FAR AWAY FROM L A Nicolas Peyrac
SOS Abba
TAKE MY HEART Jacky James
THIS MELODY Julien Clerc
TORNERO I Santo California
TU T'EN VAS Alain Barrière & Noelle Cordier
UN ACCIDENT Michel Sardou
YOU George Harrison
YOU'RE THE FIRST, THE LAST... Barry White
YOUR HAIR André Allet / Saint Preux

J'ai réussi à en trouver 75, mais tout juste et ça risque d'être compromis pour les années suivantes. On verra bien !
Quelques noms inhabituels chez moi dans ce top (Patrick Juvet, Mireille Mathieu), de grands absents (Johnny, Eddy) et quelques-uns qui vont grimper au hit général des seventies (surtout Nino Ferrer, mais aussi Gérard Palaprat et Julien Clerc).

A vos commentaires !

19/09/2021

Mes chanteurs préférés de 1970 à 1974 d'après mes tops chansons

Là encore je suis surpris du résultat, mais je rappelle que ce sont mes goûts de cette année. Le résultat aurait été tout autre à l'époque.

En numéro un, JOHNNY HALLYDAY again, mais cité 9 fois (15 dans les sixties). 

2) GERARD PALAPRAT, cité 8 fois. Je précise que le fait qu'il soit devenu mon ami et que je dirige son fan-club ne rentrent pas en ligne de compte. J'achetais tous ses 45 tours dès leur sortie depuis fais-moi un signe jusqu'à l'homme tu ressembles à Dieu. Et à mon avis, Johnny perdra le leadership dès le classement 70/75.

3) JULIEN CLERC, cité 7 fois. Pour moi rien d'étonnant.

Cités 6 fois :

4) MIKE BRANT

5) CHRISTOPHE. Surprenant !

Cités 5 fois :

6) MICHEL DELPECH

7) NICOLETTA 

8) MICHEL FUGAIN

9) MICHEL POLNAREFF

Ils sont nombreux à être cités 4 fois.

10) MARIE

11) SERGE LAMA

12) TRIANGLE mon groupe préféré à cette époque

13) PIERRE GROSCOLAS

14) THE WHO 

15) RINGO WILLY-CAT (j'entends les huées lol)

16) RINGO STARR 

17) CLAUDE FRANCOIS

18) ELTON JOHN

19) GEORGE HARRISON

Et parmi les 3 citations, 

20) DANIEL GUICHARD, que j'aurais pensé plus haut.

Peu de "rescapés" des années 60, il est vrai que pour certains (Eddy Mitchell, Dick Rivers, Noel Deschamps, Ronnie Bird) cette période n'a pas été faste. 

Bon dimanche.

14/09/2021

Des génériques qui rappelleront quelque chose...

aux septuas, sexas et quinquas...

 

et

 

aux plus jeunes !

12/09/2021

Mes chanteurs préférés de 1965 à 1969 d'après mes tops

Sans doute que ma note politique a jeté un froid, toujours est-il que mes commentateurs ont déserté !
De Collinée à Châtillon sur Seine ou de La Roche sur Yon à Genève en passant par Plérin, nobody !
Aussi j'espère que cette note les fera revenir. C'est la liste des chanteurs que j'ai le plus cités dans mes tops 75, de 1965 à 1969. J'ai été surpris du résultat, m'attendant à voir des gens mieux placés, ou l'inverse !
Mais en fait cette liste reflète mes goûts de 2020/21, différents de ceux du teen-ager que j'étais.

1) JOHNNY HALLYDAY, cité 15 fois. Ce qui ne me surprend pas.

2) LES ROLLING STONES, cités 14 fois. Plus étonnant !

3) RICHARD ANTHONY, cité 12 fois. Je l'aurais placé plus haut.

4) EDDY MITCHELL, 10 fois. Idem.

Plein d'ex-aequo sont cités 8 fois, ce sont les chansons "en gras" qui vont les départager.

5) PETULA CLARK

6) CLAUDE FRANCOIS

7) LES BEATLES

8) FRANCOISE HARDY

9) LES ANIMALS

10) LES BEE GEES

11) ADAMO, seul artiste cité 7 fois. Impensable à l'époque !

Et on arrive aux 6 fois cités :

12) DICK RIVERS

13) MICHEL POLNAREFF

14) LES DOORS

15) SHEILA

16) HUGUES AUFRAY

17) SYLVIE VARTAN, seule citée 5 fois.

Et parmi les cités 4 fois :

18) LES KINKS

19) NOEL DESCHAMPS (que le Cica de 15 ans aurait mis dans son top 5 !)

20) LES WHO

Marrant l'évolution des goûts sur 50 ans... J'espère que cette note vous plaira, elle n'a pas été trop difficile à faire, et dimanche prochain vous aurez la même chose pour la première moitié des années 70.

Je vous embrasse.

20/07/2021

Tour de France : a star is born

J'attendais Julian, mais ce ne fut pas lui.

Inutile de chercher dans le podium, entre les deux jeunes qui ont pris de la potion magique et qui ne savent pas encore doser ses effets et le "bourrin" qui occupe la 3ème place, un pur grimpeur mais qui hélas en dehors des cols est aux abonnés absents.

Pour moi un grand champion doit bien sûr savoir grimper, mais il doit aussi être le meilleur aux contre-la-montre, et bien sûr pouvoir gagner au sprint.

On ne lui demandait pas de gagner aux Champs mais il l'a fait :

Ce champion s'appelle Wout Van Aert, et s'il n'a fait parler la poudre que ces dernières semaines, c'est qu'il n'a pas un dossard se terminant par 1 et que jusque-là il devait servir la soupe à son leader.
Le leader ayant fait faux bond, il a pu alors gagner l'étape du "double Ventoux', puis le chrono de St Emilion et finir en beauté aux Champs.

Ca me me ramène quelques années en arrière, où le meilleur du Tour, Mikel Landa, a dû se dévouer pour son leader, Christopher Froome, bien moins fort que lui.

Le "grand public" n'a probablement rien vu de tout ça.

Dommage....