Entre deux canicules...

La seconde, beaucoup plus costaud et plus longue que la première (du 7 au 10 juillet) est passée. 
Les travaux d'isolation que nous avons fait effectuer en mai ont permis que notre petite clim mobile suffise, du moins pour l'instant ! Cette fois les murs ont chauffé jusqu'à plus de 25° et sans ces travaux on aurait été obligés de partir en altitude faute de quoi j'y serais passé.
Qu'on en juge, depuis le 14 dix-huit jours à 30° et plus, dont huit à 33° et plus...

Depuis hier on est dans la "normale", enfin la dernière, qui est de 29/30°. On a passé le cap du 27 juillet, qui est le jour le plus chaud de l'année à Alleyras (29°6), psychologiquement ça compte ! 

Bref, je suis resté dans mon fauteuil (pas celui avec les roues) à regarder le Tour puis les J.O. 
Passionants ces jeux, mentions spéciales à Pauline (VTT), Léon et Florent (natation). 4 olympiades différentes pour ce dernier, chapeau monsieur.

Pour en revenir à la canicule, elle s'est intensifiée à partir du 20. On a relevé

41° dans les Pyrénées-Orientales, Ardèche, Drôme, Gard, Aude, Var, Corse (les 2);
40 dans le Vaucluse, Gironde, Dordogne, Landes, Pyrénées-Atlantiques, Haute-Garonne, Deux Sèvres;
39° dans les Bouches du Rhône, Corrèze, Lot, Ariège, Loire, , Indre, Charente, Vendée, Hautes-Pyrénées, Vienne, Aveyron, Hérault, Indre et Loire, Rhône...

Et 38° dans mon fond de vallée, deux jours de suite !

Je vous embrasse.

 

Carnet de notes : ANTOINE

11.0 / 2O : PASSABLE

	SLC
1965	33	AUTOROUTE EUROPEENNE N° 4	13
1966	3	LES ELUCUBRATIONS	13
1966	3	JE DIS CE QUE JE PENSE	12
1966	7	UN ELEPHANT ME REGARDE	12
1966	35	QU'EST-CE QUE JE FOUS ICI	18
1966	25	JE REPRENDS LA ROUTE DEMAIN	13
1967	5	JE L'APPELLE CANELLE	5
1967	9	JUSTE QUELQUES FLOCONS QUI TOMBENT	16
1967	13	L'ANNIVERSAIRE DE BEETHOVEN	4
1967	48	MADAME BECASSINE	6
1968	44	L'EAU A MONTE LES MARCHES DU PETIT ESCALIER	15
1968	14	LA TRAMONTANE	8
1968	8	BONJOUR SALUT	15
1968	8	LE MATCH DE FOOTBALL	10
1969	18	QU'EST-CE QUE TU AS MIS DANS LE CAFE	12
1969	48	J'AI LE CARNAVAL	10
1969	25	DITES-MOI MA MERE aout 69/25	3
1969	19	MARIE MARIE	11
	VEBTES HEBDO
1969	24	TAXI	11
1970	2	RATATA	14
1970	16	LA TROISIEME ROUE DE TON VELO	9
1971	NC	UN AN EN AMAZONIE	14
1976	48	MARINHEIRO	10
1980	28	LA MOTOGODILLE	7
1987	NC	TOUCHEZ PAS A LA MER	14

Chanteur très irrégulier, capable du meilleur (une autre autoroute, non notée ici) comme du pire (dites- moi ma mère) avec pas mal de chansons relitivement bonnes, comme par exemple son adaptation de T. Rex (je sais que les purédurs vont me tuer !).
La liste n'est pas exhaustive, je n'ai cité que les succès radio, 

Mon blog a 14 ans

Et j'espère - n'y croyant pas trop - fêter la 15ème bougie !

Je vous embrasse.

Quiz d'été

Connaissez-vous à fond la chanson française ?  Les 4 questions que je vous pose semblent faciles, mais gare aux pièges.. 
A vos réponses, sans faire appel à internet :

1) Quel est le début de "l' accordéoniste" d'Edith Piaf ?

2) Quelle est la dernière chanteuse française à avoir remporté l'Eurovision ?

3) Quel est le 1er disque d'Hervé Vilard ?

4) A quelle place est montée "toute la musique que j'aime" de Johnny dans le hit de SLC ?

Réponses vendredi soir.

Les chansons des élections

Je ne sais pas vous, mais en ce qui me concerne, à chaque évènement marquant de ma vie sont liées une ou plusieurs chansons, et les élections en font partie.

Je ne les ai suivies qu'à partir du moment où j'ai eu la télé (novembre 62).  Ca n'allait pas tarder car on vota à la fin de ce mois-là pour des législatives suite à une dissolution (déjà !)
A l'époque pas de résultat à 20 h, ce n'est que peu à peu qu'on prenait connaissance des votes durant cette soirée qui s'intitulait  "variétés-élections" : résultats partiels entrecoupés de chansons. Et, je m'en souviens très bien, la première fut celle-là. Ils étaient un peu en retard, à la R.T.F. !

Pour la présidentielle de décembre 1965, même si je détestais cette chanson, il n'y avait pas photo !

La revoilà pour les législatives de mars 1967 .

De Gaulle n'eut pas la majorité et ne l'obtint - de justesse - qu'avec l'appui des Giscardiens. Cette assemblée ne dura que 14 mois, car dissoute par le Général en mai 68. Et les masses populaires qui défilaient et bloquaient le pays s'étaient fait peur (ça ne vous rappelle rien ?) et votèrent en masse pour le parti du président ! Je fulminais tandis qu'à la radio les "vieux" de 50 ans prenaient leur revanche !

Cependant, face à un suffrage universel si volatil, De Gaulle préféra s'en aller grâce à un référendum-suicide. Nouvelles présidentielles en juin 1969 auxquelles je participai activement en collant des affiches avec mon grand pote François, qui allait devenir "Fanfan", un des piliers du RAID ! Chacun son poulain, le mien, Poher, ne passa pas.

Les législatives du printemps 1973 renforcèrent la légitimité de Pompidou, à ce jour le président le plus mal élu. Hélas la maladie l'emportera avant la fin de son mandat. Nouvelles élections en juin 74, pas photo pour désigner le mégatube de l'époque ...

Giscard fut élu (de justesse), et garda l'assemblée de 73, bien que son parti n'y était pas majoritaire. Il dut alors choisir son premier ministre chez les gaullistes. Malgré le clash de 76, les législatives eurent lieu à la date normale en mars 78. Pour la première fois les 18/20 ans votaient. Mais quelle fut la part de ceux qui s'abstinrent au premier tour, pleurant la mort de Claude François, survenue la veille ? Ne riez pas, j'en connais...
A cette époque c'est un slow d'enfer qui caracolait en tête des hits.

3 ans plus tard, en mai 1981, François Mitterrand fut élu. Il allait accomplir deux mandats, soit 14 ans - dont 5 en cohabitation. On entendait sur les ondes un revenant !

La nouvelle assemblée ne fut pas dissoute, nouvelles élections en mars 1986, marquées elles aussi par un deuil. La majorité des sièges allèrent à la droite, le Président Mitterrand choisit alors démocratiquement un Premier Ministre de droite, Jacques Chirac (le retour !)

Lequel brigua une nouvelle fois l'Elysée, sans succès. C'était le 8 mai et un jeune inconnu se hissait en tête du top 50.

La nouvelle assemblée ne fut pas écourtée et on vota, normalement, en mars 1993. L'horreur ! Pas dans les urnes, encore moins dans ma vie, mais pour la musique...

1995 : On attendait Balladur, c'est Chirac qui l'emporte au 3ème essai  Et, surprise, devant un Lionel Jospin tout émerveillé de ses 47.5 %. Côté musique, c'est le plus grand tube francophone de la décennie qui est au sommet du top 50.

1997. Alors qu'avec l'assemblée élue quatre ans plus tôt il disposait d'une majorité confortable (et absolue !) le Président Chirac la dissout ! Le 1er juin à l'issue du second tour, personne n'a la majorité. En président responsable (contrairement à un de ses successeurs) Chirac confie le gouvernement au PS de Lionel Jospin qui pourtant avait moins de sièges que ce qui sera l'UMP cinq ans plus tard.

Cinq ans de "dream team" pour la France qui renoua avec la croissance, vit la réduction du chômage et de la dette. Cinq ans de malheur pour moi malgré mon rêve réalisé : la démonstration que la gauche puisse gouverner sans se renier, tout en faisant des réformes (au vrai sens du terme, qui sera dévoyé par la suite) Jospin était très logiquement le favori pour les présidentielles de 2002. Il en était si persuadé qu'il ne s'inquiéta pas de voir quelques "camarades" se présenter, tel Chevènement et Taubira.
Si bien qu'à l'issue du 1er tour, le 21 avril c'est le triste négationniste Le Pen qui lui ferma la porte du second. Déjà mal en point, je fus encore plus désespéré ! Jospin aussi, qui prit congé de la politique. Il avait raison, on ne le méritait pas...

Chirac, donc. Qui ne fit pas de cadeau aux 82% de veaux qui avaient voté pour lui au second tour. En 2007, premier affrontement homme-femme (Ségo contre Nico), le premier d'une série de trois, sans doute quatre.
Aucun changement côté musique !

J'arrête là, car après 2007, l'Histoire devient de la politique, les protagonistes de 2012, 2017 et 2022 sont encore "en activité" et je ne tiens pas à ce que mon blog devienne une tribune.

Je vous embrasse.

Réchauffement climatique : du concret

D'abord le diagramme (officiel de Météo-France)

Ceci est, année par année, la moyenne des températures estivales pour 150 points de mesure répartis sur toute la France (entre 1 et 2 par département) depuis les années 50 jusqu'en 2023.
La ligne du bas représente la valeur 17°5 et celle du haut 23°25.

Déjà il faut tordre le cou à l'antienne des anciens (lol) qui affirme "qu'avant (avant quoi ?) il y avait de vrais étés".
Ensuite, même pour un élève de CM2, c'est clair : stabilité des températures autour de 19° jusqu'en 1974, petit plongeon jusqu'à 17°7 en 1977 et 1978 et à partir de là c'est la grimpette quasi linéaire jusqu'à 21°7 pour les six derniers étés. 

SOIT QUATRE DEGRES EN 45 ANS, 1 degré tous les douze ans !  les accords de Paris seront loin d'être respectés. 
Cerise sur le gâteau, au milieu de cette inexorable montée, en l'an de grâce 2003 se trouve un coup de chaud de + 3 degrés à l'époque. Je précise bien à l'époque car actuellement il ne serait que de 1°5 au-dessus de la "normale" et donc...
2003 sera un été "normal" dans vingt ans !
Si rien ne bouge, à commencer par la natalité mondiale galopante, la planète n'étant pas extensible.

Quatre degrés c'est énorme. Pour être concret les étés actuels à La Rochelle étaient ceux de Calais dans les années disco, et seront dans 20 ans ceux de Toulouse !
Plus besoin de prendre l'avion pour aller au chaud, c'est le chaud qui vient à vous... Un degré de plus c'est  donc 150 à 200 km vers le sud.

Et en altitude ?
Pour le savoir, j'ai choisi une station à 715 m dont l'environnement n'a pas bougé depuis sa création - elles sont rares : Chadrac, près du Puy en Velay, située à 200 mètres de chez moi. Les chiffres sont éloquents !
On trouve 15°8 pour les étés 1978 et 1977, 19°8 pour les six derniers étés. 2 conclusions :

- à 715 m, la hausse a également été de 4 degrés en 45 ans.
- Plus on monte, plus ça baisse (on le savait) et finalement c'est en moyenne de 1 degré par tranche de 250 mètres.

D'un point de vue spatial, l'air chaud remonte vers le nord à raison de 150 à 200 km tous les douze ans,  .
Et cet air chaud monte régulièrement en altitude à raison de 250 m, toujours tous les 12 ans.

D'un point de vue temporel, les étés arrivent de plus en plus tôt et durent de plus en plus longtemps.

Des exemples ? 
J'ai déjà évoqué les étés actuels à La Rochelle qui étaient ceux de Calais dans les années disco, et seront dans 20 ans ceux de Toulouse.
Pour illustrer la montée de l'air chaud en altitude (200 m tous les 10 ans) je prendrai le cas de la vallée de la Durance, où les températures estivales actuelles de Briançon (1310 m) sont égales à celles d'Embrun (870 m) dans les années 77/78 ! Et, partant, celles d'Embrun actuellement étaient celles de Sisteron (470 m) voilà 20 ans.

Pour fixer encore plus les idées, prenons l'exemple des glaciers. J'ai déjà évoqué le cas de la mer de glace dans une précédente note. Il y a mieux (pire !), celui des Bossons qui descendait pratiquement jusque dans la vallée.
J'ai pris cette photo voilà près de 50 ans, en mai 1976.

Au 4ème virage sur la route du tunnel, à 1250 m d'altitude.
A présent, plus rien, plus rien qu'un torrent dans une gorge encaissée de près de 100 m - l'épaisseur du glacier.
Il faut monter très exactement à 1730 m pour en voir le début.
480 mètres plus haut !

Si les glaciers reculent de 10 m par an, il n'en restera pas grand-chose à la fin du siècle...

Positivons : on fait du vin en Angleterre, les cigales remontent jusqu'au Jura (mais elles chantent moins en Provence : trop chaud) et au Alpes Italiennes, l'olivier arrive dans les Hautes-Alpes.

Alors que faut-il faire ?

Avant tout une chose essentielle : l'accepter.  Ne pas nier l'origine humaine de ce dérèglement, et tenter de le freiner, en pensant à notre descendance.

Je vous embrasse.

Carnet de notes : Nicolas PEYRAC

14.4/20 : BIEN

	VENTES
1974	NC	ENTRE L'OMBRE ET LA LUMIERE	13
1975	16	SO FAR AWAY FROM L.A.	16
1975	1	ET MON PERE	14
1976	12	ET COMMENT T'APPELLES-TU ?	12
1976	NC	MISSISSIPI RIVER	11
1976	NC	SATANEE QUESTION	13
1977	3	JE PARS	18
1977	23	IL Y AURAIT DU SOLEIL	14
1977	13	LE VIN ME SAOULE	14
1977	NC	LES VOCALISES DE BREL	16
1978	23	BASTIA	16
1978	36	NE JOUEZ PLUS GOD SAVE THE QUEEN	13
1978	NC	GOODBYE CALIFORNIA	15
1979	35	ET NOUS VOILA	12
1980	65	SEBASTIEN	16
1981	NC	JE L'AIME	13
1981	39	TU VOIS JE VAIS BIEN	15
1982	48	ELLE DISAIT	17
1983	NC	ATTENDS-MOI J'ARRIVE	12
1984	NC	FROM ARGENTINA TO SOUTH AFRICA	12
1985	NC	VAHINES	13
1986	NC	QUAND ELLE DORT	18
1987	NC	PLUS J'AVANCE	13
1988	NC	TU M''OUBLIERAS	17
1989	NC	ET MEME	18
1990	NC	SI ELLE VEUT	14

Une belle carrière de près de 20 ans dont le "grand public" (petits mélomanes) n'en retiendra que sept (1975/1981). A contrario les puristes seront frustrés que je ne classe pas ses chansons post 1990. La raison est simple : je ne les connais pas !
Il vient se classer 8ème (sur 28) juste derrière J.J. Goldman. Deux Jean-Jacques qui se suivent !
Mon top 5 : 1/ ET MEME  2/ QUAND ELLE DORT  3/ JE PARS  4/ TU M'OUBLIERAS  5/ ELLE DISAIT.

Je vous embrasse.

J'ANNULE LE "CONCOURS"

1 commentaire par jour en moyenne depuis la semaine dernière, j'ai compris que personne ne tient à se distinguer des autres.

Allez, on repart de zéro, vous pouvez commenter sans crainte.

Carnet de notes : tous comptes faits...

Et face à l' "avalanche" de vos avis,
Je reste à la formule première, à savoir la moyenne de toutes les chansons d'une carrière.

Ce qui donne en ne comptant que les mentions bien, ce classement très provisoire, sur 27 artistes :

1/ THE ANIMALS
2/ G. PALAPRAT
3/ M. BRANT
4/ G. BALAVOINE
5/ THeE WHO
   P. GROSCOLAS
   J.J. GOLDMAN
8/ D. GUICHARD
   J.F. MICHAEL
10/ INDOCHINE
    F. FELDMAN
   G. MONTAGNE
13/ R. BIRD
     E. ST LAURENT

 

Carnets de notes : le nouveau classement

Basé sur la moyenne, non pas de toute une carrière, mais des 12 chansons que je préfère d'un artiste (ou d'un groupe). Classement provisoire sur les 27 traités.

- Mention très bien

1/ J.J. GOLDMAN    17.5 (+3 points par rapport au classement sur toute sa carrière)     
  n°1 (provisoire) chez les chanteurs français

2/ INDOCHINE   17.4 (+3.4)
  n°1 (provisoire) chez les groupes français

3/ D. GUICHARD   17.0 (+2.7)

4/ G. PALALAPRAT   16.8 (+1.6)

5/ S. LAMA   16.7 (+2.9)

6/ D. BALAVOINE   16.4 (+1.6)

7/ THE WHO   16.3 (+1.8)
  n°1 (provisoire) chez les groupes étrangers

7ex) N. DESCHAMPS   16.3 (+1.8)

9/ THE ANIMALS   16.2  (+0.6)

10/ F. FELDMAN   16.1 (2.0)

- Mention bien

11/ J. MONTY 
     M.BRANT 15.8
13/ M. BERGER   15.7
14/ J.DASSIN   15.6
15/ P. GROSCOLAS
     F. ALAMO   15.5
17/ L. VOULZY  
     J.F. MICHAEL   15.4
19/ R.BIRD
     P. KAAS   15.3  n°1 (provisoire) chez les chanteuses françaises)

A vos commentaires.