Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/05/2023

Les saints de glace

Alors les saints de glace, info ou intox ?

Je donne la parole à Wikipédia :

Les saints de glace sont une période climatologique située, selon des croyances populaires européennes du moyen-âge, autour des dates des fêtes de st Mamert, st Pancrace et st Servais traditionnellement célébrées les 9,11 et 13 mai de chaque année.

Ces saints sont invoqués par les agriculteurs pour éviter l'effet d'une baisse de la température sur les cultures, qui pouvait être observée à cette période et qui peut amener du gel. Une fois cette période passée, le gel ne serait plus à craindre.

Un peu des deux mon général ! Car si la température moyenne des 9, 10, 11, 12 et 13 mai ne laisse apparaître aucune variation à la baisse (quand j'étais en activité, je m'étais amusé à faire les calculs à mes heures perdues), il est en revanche indéniable que chaque année, au mois de mai ou à la fin du mois d'avril une petite vague de froid surgit. Mais selon les années, cela ne se produit pas à la même date.
Pour cette année 2023, une fois n'est pas coutume, ca tombera pile dessus ! Voilà les prévisions MétéoFrance pour mon coin d'Auvergne :

Capture.JPG



En y regardant de plus près, je pense qu'il existe de "vrais" saints de glace ! Dûment mesurés par ce qui fut l'ONM, puis la Météorologie Nationale et enfin Météo-France. Ma boîte, quoi !

Si on regarde les températures journalières à Paris mesurées depuis 150 ans, on peut remarquer que le jour le plus froid est le 31 janvier avec 6°6 degrés, puis qu'ensuite elles montent graduellement de 14 centièmes de degré par jour (un degré par semaine en gros) jusqu'au.... 25 mai avec 22°7.

Jour le plus chaud de l'année donc ? Que nenni, celui-ci se produisant le 1er août avec 27°3.

Alors ? 
Alors, à partir du 25 mai, elles amorcent une petite dégringolade, contre nature.  Ainsi le 27 mai, la moyenne n'est pas de 23 degrés (ce qui devrait logiquement se produire si la règle est respectée) mais de 21. Légère remontée ensuite, pour arriver à 21°6 le 29 mai, puis redescendent à nouveau jusqu'à atteindre 20°7 le 31 mai. Petite remontée ensuite, avec un nouveau minimum le 4 juin (20°8). Après, retour à la normale.

A Paris, ces "saints de glace seraient donc les 27, 28, 31 mai, et 4 juin. 

Soient Saint Augustin, St Germain, Ste Perrine et Ste Clotilde.

En plus la parité est respectée !!

Je vous embrasse.

30/04/2023

TOP MENSUEL VENTES (réelles) 45 TOURS AVRIL 1962

1 4 LE VAGABOND Richard Anthony 1   3 69 K
2 2 RETIENS LA NUIT Johnny Hallyday 2   4 66
3 1 L AUTOCIRCULATION Henri Tisot 3     61
4 28 A LONDON Pétula Clark 4   2 43
5 13 UN MEXICAIN Marcel Amont 5   3 38
6 14 UN MEXICAIN Compagnons de la chanson 6   2 37
7 27 ALLELUIA / TROUSSE CHEMISE Charles Aznavour 7   2 36
8 3 JE CHANTE DOUCEMENT Pétula Clark 8   4 33
9 10 SOUS LE CIEL ECOSSAIS Chats sauvages 9   3 31
10 37 LES ENCHAINES Chaussettes Noires 10   2 30
11 7 ACHETE-MOI UN JUKE-BOX Dalida 11   4 30
12 6 VOLAGE Chaussettes Noires 12   4 29
13 9 LE LION EST MORT CE SOIR Henri Salvador 13   3 28
14 5 VIENS DANSER LE TWIST Johnny Hallyday 14     25
15 35 UN CLAIR DE LUNE A MAUBEUGE Pierre Perrin 15   2 24
16 e LA DEPIGEONNISATION Henri Tisot 16   1 21
17 e I GOT A WOMAN Johnny Hallyday   1 1 20
18 36 BRUXELLES / LES BOURGEOIS Jacques Brel 17   2 19
19 11 ET MAINTENANT Gilbert Bécaud 18   4 18
20 e TWIST A ST TROPEZ Chats sauvages 19   1 17
21 e UN PREMIER AMOUR Isabelle Aubret 20   1 16
22 16 C'EST BIEN MIEUX COMME CA Gillian Hills & Ch. Noires 21   3 15
23 e ON SE REVERRA Colette Deréal 22   1 15
24 18 IL FAUT SAVOIR Charles Aznavour 23     15
25 38 CAN'T HELP FALLIN IN LOVE Elvis Presley   2 2 15
26 24 PEPPERMINT TWIST Vince Taylor   3 3 14
27 e ESPERANZA Nino de Murcia   4 1 13
28 12 ROMEO Pétula Clark 24     13
29 15 MARIN Compagnons de la chanson 25     13
30 e UN CLAIR DE LUNE A MAUBEUGE Bourvil 26   1 12
31 30 TOUT AU LONG DU CALENDRIER Sylvie Vartan 27   2 12
32 e LE TOURBILLON Jeanne Moreau 28   1 12
33 21 TWISTEZ ! Danny Boy 29   3 12
34 e WONDERFUL LAND Shadows   5 1 11
35 25 THERE'S A LOT OF TWISTIN GOIN ON Vince Taylor   6 3 11
36 e LA CHANSONNETTE Yves Montand 30   1 9
37 29 YOU DON T KNOW Helen Shapiro   7   8
38 e QUAND TU DORS PRES DE MOI Anthony Perkins 31   1 7
39 22 ESPERANZA Charles Aznavour 32   4 7
40 e STOP Danny Boy 33   1 7

TOP SUR LES 4 PREMIERS MOIS :

1 ) RETIENS LA NUIT au moins  175 K
2 ) LE VAGABOND   133 K
3 ) JE CHANTE DOUCEMENT   126 K
4 ) VOLAGE   114 K
5 ) ET MAINTENANT   88 K

Ce top remplace celui d'août 2020.
Je me souviens très bien de ce mois, la colo dans le Cantal. Supers souvenirs, j'étais le benjamin et j'avais été très materné par la directrice et les filles plus âgées (15/16 ans) !

Venons-en au top. Retiens la nuit ne sera donc pas n°1 sur un mois calendaire. Ce sera peut-être aussi le cas du pénitencier. A voir...
Ceux qui cartonnent le plus sont Richard Anthony, Pétula Clark et les Chaussettes.
Enfin Tisot dégage, mais hélas pas pour longtemps.  Quelques "petits nouveaux" se pointent : les one hit wonders Pierre Perrin, Nino de Murcia et Jeanne Moreau; aussi Colette Deréal et en guest stars Bourvil et Yves Montand. A noter enfin que et maintenant de Bécaud n'aura même pas fait un top 10...

A vos commentaires.

24/04/2023

Top chansons les + passées en juke-box : 1956

L'HOMME ET L'ENFANT (Tanya & Eddie Constantine)
janvier - février

CHANSON POUR L'AUVERGNAT (Georges Brassens)
février - mars 

SUR MA VIE (Charles Aznavour)
avril

AMOUR, CASTAGNETTES ET TANGO (Lucienne Delyle)
mai - juin

JE VAIS REVOIR MA BLONDE (Dario Moreno)
juillet et décembre

DAVY CROCKETT (Annie Cordy)
août 

AU REVOIR ROME (Lucienne Delyle)
septembre et novembre

LA PLUS BELLE CHOSE AU MONDE (Luis Mariano)
octobre

LA CORRIDA (Gilbert Bécaud)
fin décembre

A bientôt pour 1957

Je vous embrasse

20/04/2023

La carrière la plus brève, mais éblouissante : Mike Brant

Laisse-moi t'aimer est dans les bacs fin 1969, et entre dans le top 50 des ventes le 26 janvier. Elle y restera... 38 semaines ! Jusqu'au 18 octobre. Et pourtant elle n'occupera la première place que deux semaines, fin mai, entre et mourir de plaisir et Jésus-Christ. 
SLC ne la classera jamais ! Alors qu'ils classeront la suivante, un grand bonheur (23ème en juin) qui ne vendra que moyennement, victime de laisse-moi t'aimer. 
Son 3ème disque, mais dans la lumière, sortira en septembre et marchera beaucoup mieux, top 5 hebdo (9 mensuel à SLC).
Puis un an de traversée du désert, malgré de bonnes chansons. Ni nous irons à Sligo (février 71), ni à corps perdu (juillet 71) ni la fille à aimer (novembre 71) ne se vendront. Mais cette dernière, passée en boucle sur Europe 1 dans l'émission - géniale - c'est ma planète, aura droit aux tablettes de Filipacchi (22ème en janvier 72)

Puis arrivera l'âge d'or, entre 72 et 74. cinq numéros un consécutifs des ventes, 4 numéros un à SLC :
Qui saura (mars 72), c'est ma prière (septembre 72), rien qu'une larme (février 73), tout donné tout repris (août 73) et viens ce soir (janvier 74). Pour les "puristes" je précise que je parle du classement des chansons, pas des dessins animés !

Ensuite, la descente. Très faible au départ (quand même tops 5 des ventes hebdo pour c'est comme ça que je t'aime - juin 74 - et on se retrouve par hasard - septembre 74) elle s'accentue ensuite, qui pourra te dire (novembre 74) n'atteignant pas le top 10, une première pour Mike depuis qui saura.
Pire, dis-lui, enregistré 9 jours avant sa mort (25 avril) était très mal parti. Le 4 mai cette chanson n'apparaissait encore dans aucun classement (ventes et radios) !
Quelle aurait été sa carrière si ???

Mardi cela fera 48 ans. J'espère que les médias s'en souviendront...

Je vous embrasse.

17/04/2023

Mes racines...

Si on regarde "en diagonale" je suis Parisien, né dans la capitale et y ayant vécu 23 ans (jusqu'en juin 72 et de février 74 à août 75).

Mon père est né à Marseille mais a surtout vécu au Vigan, dans les Cévennes (34 ans) et à Paris (34 ans aussi).
Ma mère était "pied-noire", 34 ans parisienne et 26 ans viganaise.

Pour se faire une idée de l'étendue de mes origines, prenons mes huit arrière-grands-parents. Ca part de tous les côtés !

- la mère de la mère de la mienne, Louise Daigneau (née en 1857) était de la Sarthe.

- son mari, Achille Pofilet (1845) du Haut-Doubs ! 

- la mère du père de la mienne, Justine Escande (1848) était de Carcassonne.

- tout comme son mari Pierre Bastide (1846) où il était garçon de café.

- le père du père de mon père, Alexis-Marie "Cicatrice", ébéniste, était breton des Côtes d'Armor, né à Plénée-Jugon en 1863.

- sa femme Anna Rizzo (1871) était Italienne.

Pour les deux autres aucune idée. Mon père a toujours nié sa mère, plongeait dans un grand mutisme quand j'avais le malheur d'y faire allusion. Ce n'est qu'à sa mort en 2006 que, via son livret de famille, je finirai par apprendre qu'elle s'appelait Julie Bonnet. Sans autre précision.

C'est une tradition, chez les "Cicatrice", de cacher les grands-parents à leurs petits-enfants...

Je vous embrasse.

16:01 Publié dans détripage, moi | Lien permanent | Commentaires (0)

16/04/2023

à mes commentateurs

Je tiens à m'excuser d'avoir viré vos coms, très intéressants, qui m'ont montré qu'il ne fallait pas que je m'aventure dans des terrains que je ne maîtrise pas, notamment les histoires d'albums qui ne sont achetés que par moins de 1% de la population (disque d'or : 10.000 unités) et qu'il valait mieux que je reste dans mes bons vieux singles/45 tours, des chansons qu'on a des chances d'avoir entendues. Pour moi - et j'imagine l'auditeur lambda - la dernière chanson d''Adamo était "puzzle" et pour Souchon "et si en plus il n' y a personne" ! Vous imaginez. la honte...

J'ai donc viré une note qui manifestement (c'est le cas de le dire, en ce moment) était fausse, mais les commentaires sont partis avec ! 

J'espère que vous ne m'en voudrez pas. Je reviendrai dans la semaine avec une note plus adaptée à mon niveau.

Je vous embrasse.

07/04/2023

LES 10 ANNEES LES PLUS CHAUDES EN FRANCE : la médaille d'argent

2020 avec 14°1.

Rappel : l'été 2019 fut torride du côté de la Grande Bleue. Les températures avaient atteint 43 à 46° sur le littoral et l'eau de mer dépassait souvent les 28° (31° au large de la Corse). Du coup la Méditerranée était devenue un excellent combustible à épisodes méditerranéens. Ce qui ne manquera pas de se produire dès octobre.
Jusqu'au mois de janvier 2020, où les plateaux du Velay subissent le 26 une tourmente de neige.  Sans transition la chaleur attaque dès le 2 février : 27°à Biarritz (la normale de juillet), 26° dans le Var, 22° dans le Périgord, 20° à  Lyon. Rebelote le 11 où des records absolus sont battus en Corse (28° à Alistro et 26° à Bastia). Les stations de ski Pyrénéennes sont toutes fermées, au terme de l'hiver le plus doux connu à cette date. Toujours Bastia, qui cette fois se retrouve sous une pellicule de neige le 25 mars... Rappelons que nous sommes confinés depuis une semaine, et du coup les Parisiens n'ont pas pu profiter des 5 jours consécutifs supérieurs à 25 degrés (la moyenne de juillet) de la première décade d'avril, un record absolu. Ce mois d'avril bat du coup 2007 et devient le plus chaud de tous les temps. La sécheresse est bien plus sévère qu'en 2023, sauf dans le 66. Mai démarre en fanfare avec 36° le 4 au Pays Basque, encore un record. 6 jours après, grosses inondations à 150 km de là, à Bordeaux. Le 11 arrive brusquement de l'air très froid, en Alsace on perd 23 degrés d'une journée à l'autre (Strasbourg passe de 28° à 5° en 24h) 1976 et 1987 sont battus. 
Parenthèse froide mais courte car les 2/3 de la France dépassent les 30° 8 jours après. Ce mois de mai 2020 est le plus ensoleillé de tous les temps, le record revenant... au Touquet ! Au niveau des régions c'est la Bretagne la plus ensoleillée.
Encore quelque chose d'inédit : un épisode Cévenol en juin !!! 434 mm en Lozère sur 24h (l'équivalent de 9 mois à Paris). Le Puy en Velay explose son record avec 144 mm (j'étais dessous) le 12 et la rivière Borne sort de son lit faisant quelques dégâts. Ne voyez rien de politique là-dedans ! Le reste de l'été sera chaud, mais pas exceptionnel. Juillet voit s'accentuer la sécheresse et à la fin du mois arrive un pic de chaleur (43° dans l'Hérault, 42° en Lozère et au Pays Basque, 40° à Lyon et Paris) qui ne dure pas. En revanche on peut parler de canicule pour la semaine du 5 au 12 août dans les Hauts de France et Normandie où des records absolus sont battus, comme à Rouen qui frôle les 40°. Cela se termine comme d'habitude par de violents orages. Malgré cela la sécheresse s'amplifie, 83 départements subissent des restrictions d'eau, le plus affecté étant la Creuse.
Septembre voit un pic de chaleur historique parce que tardif, les 14 et 15 : 36° à Bourges, Angers, St Dizier, 35° à Lille, Poitiers, Blois, 34° à Lons le Saunier, 33° à Limoges, Epinal et 32° en Bretagne. Mais le mois se termine par une série de tornades : Montpellier, Toulon et Hyères le 19, Rochefort le 22, Le Havre le 25.
Octobre commence par la tempête Alex le 2 en Bretagne (186 km/h à Belle-Ile), laquelle en touchant les eaux (encore) surchauffées de la Méditerranée provoque un méga-épisode méditerranéen dans les Alpes-Maritimes.  Des villages entiers sont détruits par les coulées de boue, d'autres sont coupés du monde, 22 personnes trouvent la mort.  Le 4 on observe des tornades dans les Landes, en Dordogne et en Gironde. Après Alex, c'est Barbara qui le 21 touche surtout le sud, avec notamment 116 km/h au Puy en Velay (ma table de jardin s'est retrouvée chez le voisin). Elle apporte aussi une grande douceur (28° à Grenoble). RAS pour novembre et pour décembre c'est la tempête Bella derrière laquelle se produisent de fortes chutes de neige : plus de 2 mètres par endroits en Lozère et dans le Cantal. 

Capture.JPG

 

15:45 Publié dans météo | Lien permanent | Commentaires (5)

26/03/2023

TOP VENTES (réelles) 45 TOURS MARS 1962

 

1 1 L AUTOCIRCULATION Henri Tisot 1     71 K
2 6 RETIENS LA NUIT Johnny Hallyday 2   3 60
3 10 JE CHANTE DOUCEMENT Pétula Clark 3   3 52
4 26 LE VAGABOND Richard Anthony 4   2 51
5 2 VIENS DANSER LE TWIST Johnny Hallyday 5     44
6 8 VOLAGE Chaussettes Noires 6   3 38
7 17 ACHETE-MOI UN JUKE-BOX Dalida 7   3 35
8 3 WAP DOU WAP Johnny Hallyday 8     34
9 18 LE LION EST MORT CE SOIR Henri Salvador 9   2 33
10 22 SOUS LE CIEL ECOSSAIS Chats sauvages 10   2 32
11 13 ET MAINTENANT Gilbert Bécaud 11   3 28
12 4 ROMEO Pétula Clark 12     26
13 37 UN MEXICAIN Marcel Amont 13   2 25
14 e UN MEXICAIN Compagnons de la chanson 14   1 24
15 5 MARIN Compagnons de la chanson 15     24
16 38 C'EST BIEN MIEUX COMME CA Gillian Hills & Ch. Noires 16   2 23
17 9 LAISSE ENTRER LE CIEL Richard Anthony 17     22
18 15 IL FAUT SAVOIR Charles Aznavour 18     20
19 7 DOUCE VIOLENCE Johnny Hallyday 19     20
20 11 LA TABLE DE MULTIPLICATION Jacques Bodoin 20     19
21 28 TWISTEZ ! Danny Boy 21   2 18
22 12 ESPERANZA Charles Aznavour 22   3 18
23 14 LE TWIST Chaussettes Noires 23   2 16
24 25 PEPPERMINT TWIST Vince Taylor   1 2 15
25 39 THERE'S A LOT OF TWISTIN GOIN ON Vince Taylor   2 2 14
26 40 SANTIANO Hugues Aufray 24   2 14
27 e ALLELUIA / TROUSSE CHEMISE Charles Aznavour 25   1 14
28 e A LONDON Pétula Clark 26   1 13
29 27 YOU DON T KNOW Helen Shapiro   3   12
30 e TOUT AU LONG DU CALENDRIER Sylvie Vartan 27   1 11
31 16 PLUS LOIN QUE LA TERRE Dalida 28     11
32 23 FICHE LE CAMP JACK Richard Anthony 29     8
33 e UNCHAIN MY HEART Ray Charles   4 1 7
34 19 DANIELA Chaussettes Noires 30     5
35 e UN CLAIR DE LUNE A MAUBEUGE Pierre Perrin 31   1 -de 5
36 e BRUXELLES / LES BOURGEOIS Jacques Brel 32   1 -de 5
37 e LES ENCHAINES Chaussettes Noires 33   1 -de 5
38 e CAN'T HELP FALLIN IN LOVE Elvis Presley   5 1 -de 5
39 21 LA MARMITE Dario Moreno 34     -de 5
40 29 HIS LATEST FLAME Elvis Presley   6   -de 5

TOP SUR LES 3 PREMIERS MOIS :

1)  RETIENS LA NUIT     109 K
2) JE CHANTE DOUCEMENT     93
3) VOLAGE     85
4) ET MAINTENANT     70
5) ESPERANZA     67

Dans ce top, qui voit la fin de la guerre d'Algérie, pas moins de 5 titres des Chaussettes Noires, 4 de Johnny (dont 3 dans le top 10) 3 de Pétula Clark, 3 de Richard Anthony, 3 de Charles Aznavour. 
On dansait le twist (4 chansons) et les Mexicains étaient à l'honneur.

Les petits nouveaux se nomment Hugues Aufray (qui finalement accroche une 24 ème place française avec Santiano), Sylvie Vartan, et un chauffeur de taxi, Pierre Perrin, qui va lancer la Maubeugemania
Il n'ira pas plus loin, contrairement aux deux autres, dont l'un en est à sa 64ème année de scène !

Les idées reçues : Et maintenant de Gilbert Bécaud, considéré comme son plus gros tube, n'a pour l'instant pas atteint le top 10, et le lion de Salvador, pourtant matraqué à la radio, prend tout son temps.

Enfin au total des ventes, Johnny dépasse les 170.000, énorme pour l'époque.

A vos commentaires.

19/03/2023

SNCF : LA DEGRADATION DU SERVICE HORS TGV

Certes, Paris-Marseille en 3h, c'est beau. Tout comme Paris-Bordeaux en 2h et Paris-Rennes en 1h25 aussi.

Voilà plus de 50 ans, en 1970, les meilleurs temps étaient respectivement 6h41 (le Mistral), 4h (le Drapeau) et 2h57 (le Goéland).

En revanche, 4 minutes de perdues sur Paris-Amiens (1h en 1970, 1h04 en  2023;

Paris-Boulogne 2h36 en 2023, 2h22 en 1970 !

Pire:

Paris - Rouen 1h25 en 2023, 1h03 en 1970.

Paris- Le Havre 2h10 et 1h45;

Paris-Limoges, 2h50 en 1970, 3h18 aujourd'hui.

Clermont-Nîmes, 4h52 en 1970, 5h12 en 2023;

Nantes-Bordeaux (voie entièrement refaite et matériel neuf) 3h59 en 1970, 4h12 en 2023...

Et pour finir, le trajet que je connais le plus :

Toulon-Marseille, 37mn en 1970, 44mn en 2023.

 

15:48 Publié dans TRAINS | Lien permanent | Commentaires (10)

15/03/2023

1500 ème note (longue) : une belle "synchronicité'

En ce été 70, mon père m'avait promis une mobylette si j'obtenais mon bac. En guise de mob il m'achètera un solex (flash) d'occasion...Capture.JPG C'est avec lui que je traverserai l'année d'après le tunnel du Mont-Blanc ! C'est à Lorient que je l'étrennerai, au cours d'un mois de juillet formidable avec mes cousins.
Hélas août se présentait sous de moins bons auspices. Un mois dans un bled perdu du Doubs ! E
t j'étais prêt à parier à 100 contre un que j'allais m'ennuyer ferme dans ce coin de France, pourtant très joli, à un jet de pierre de la Suisse.

Hélas je ne m'étais pas trompé, malgré le solex, malgré la Suisse toute proche, les deux premières semaines furent pour moi très très mornes. Pour la première fois de ma vie, je n'attendais qu'une chose, le retour à Paris, la rentrée universitaire où j'allais côtoyer un monde nouveau - et mixte surtout ! - après les grises années lycéennes Louis-Le-Grandesques.

Pourtant le petit village était sympa, tout en longueur au milieu des "juralpages" (les alpages jurassiens !) vraiment parfait pour se reposer d'une année trépidante, mais à 19 ans, soyons justes, même en 1970 on a d'autres horizons...

Tout bascula le 16 août. Ce jour-là c'était la fête au village, et je fis la connaissance d'une jeune fille, Brigitte. Elle était un peu plus jeune que moi, et on se plut tout de suite.
Ce fut sur la chanson "Gloria" que l'un et l'autre échangeâmes notre premier baiser... Sensation si étrange sur le moment qui vous laisse ensuite avec une envie irrésistible de recommencer !

Aux 15 premiers jours de mortel ennui succédérent alors 15 jours de rêve. Elle travaillait dans une épicerie pour se faire un peu d'argent de poche, mais tous les soirs nous nous donnions rendez-vous sur un banc près de chez elle, et là nous faisions de beaux projets d'avenir.
Lors d'une autre fête du village, les jeunes nous élirent carrément "le couple de l'année" tant nous étions mignons ! Oui, mignons, mais O combien naïfs...

Arriva ce foutu mois de septembre, celui qui brise les unions, et comme tant d'autres nous dûmes nous séparer, se promettant  - comme tout le monde - de nous revoir le plus tôt possible. Un mois après, très exactement, quand elle reviendrait de ses vacances avec ses parents, en Vendée.

Je ne rentrais en fac que le 25 octobre, j'avais le temps. Les hôteliers du village, émus par notre petit couple, m'offraient même la pension complète gratuite si je revenais ! Mais restait le billet de train.

Et là, mon père fut intraitable. Pas question de débourser le moindre centime pour aller revoir "cette petite paysanne"... Et puisque j'étais en âge de "courir les filles", je devais me donner les moyens de le faire !

Coincé j'étais. C'est alors que j'entendis une annonce à la radio. On recherchait des vendangeurs dans le Bordelais.
Pourquoi pas ? C'est vrai que j'étais aussi doué pour ce genre de choses que Laurent Roumejko en météorologie, et surtout je n'étais pas du tout mais alors pas du tout "manuel". Mais quand même j'étais prêt à tout pour rejoindre ma petite fiancée.
Et je me lançai alors dans la grande aventure !

Ce coup-là, mon père était d'accord pour me payer le billet de train (pourtant bien plus cher !)...Rien que pour avoir le plaisir de me revoir revenir la queue basse le surlendemain.

Ma mère, elle, était angoissée en me voyant partir, et moi je n'en menais pas large non plus.

On m'en avait parlé, des vendanges, du fameux mal de dos qui élimine 80% des candidats les 3 premiers jours, des conditions plutôt éprouvantes.


Non seulement cela se révéla exact, mais le temps exceptionnellement caniculaire de cette fin septembre 1970 n'arrangea pas les choses. Gelée blanche le matin, avec parfois un brouillard à couper au couteau,  33 degrés à l'ombre l'après-midi... De toutes façons il n' y avait pas d'ombre !

Pour se désaltérer entre deux rangs de vigne, pas d'eau, seulement...du vin ! Du Graves quand même, mais du vin. Moi qui n'avais jamais bu autre chose que de l'eau...
Lever à 5 heures,  coucher à 23, dans des baraquements qui n'avaient rien du trois étoiles.

Je tins miraculeusement le premier jour. Mon sécateur à la main, je regardais le bout du rang de vigne, et je voyais Brigitte qui m'y attendait...

Le second jour ce fut encore pire, j'étais à deux doigts d'abandonner mais je savais pourquoi j'étais là, je ne devais pas flancher.

Le troisième jour je reçus une lettre de Brigitte, qui me disait entre autres " je t'aime tu sais, bien plus que tu ne peux le croire"...

Y avait-il un rapport ou pas ? Je pense que oui si j'en juge de mes exploits au sprint.
Le 4 ème jour mon mal de dos avait disparu, et à partir de là je me mis à foncer comme un malade ! On me surnommait "la formule 1 du rang de vigne" (rien à voir avec les hôtels, qui n'existaient pas encore !), à tel point que je devins le chouchou des patrons, content d'avoir un "employé" si zélé, à 15 francs (l'équivalent de 20 euros actuels) par jour... En plus, je faisais le clown tous les soirs, avec quelques imitations. Notamment celle du fils de la maison !

Comme je leur avais dit d'entrée, je ne restai pas jusqu'au dernier jour, la fameuse "gerbebaude"...
Je partis le 6 au soir, afin de retrouver ma Brigitte pour sa fête, le surlendemain.
Toute la troupe au complet m'accompagna à la gare de Libourne pour prendre le train de nuit, je m'étais fait beaucoup d'amis pendant ces trois semaines, et certains le sont restés très longtemps.

1200 km de train plus tard, j'étais de retour dans le petit vilage, le coeur battant.

Mais elle n'était pas là. Ses parents l'avaient mise en pension, voyant d'un très mauvais oeil cette relation avec un "parisien"... Grâce à la fille de mes hôteliers, je parvins à la voir ...quelques minutes à travers une grille de son lycée. Elle pleurait, moi aussi.

Néanmoins je n'abandonnai pas. C'est De Gaulle qui vint à mon secours !
Plus exactement sa mort, ce qui occasionna un jour de deuil national. Si bien que j'avais un week-end de trois jours.  Ce qu'il fallait à mes voisins horticulteurs pour aller chercher des chardons. Et où ça donc ?  Oui, dans le Haut-Doubs.

Je sautai sur l'occasion pour leur demander s'il y aurait une place pour moi, la réponse fut oui, à condition que ça ne me dérange pas d'être serré et de voyager à bord d'une voiture d'avant-guerre !
Bien entendu je n'avais pas prévenu Brigitte. Je voulais lui faire la surprise. D'autant, m'avait-elle dit, qu'elle serait parée de ses plus beaux atours car elle était de mariage.

La Châtelaine Peugeot de 1938 roulait à fond, en ce samedi 14 novembre, sur l'autoroute en direction de ma bien-aimée. A fond, c'est à dire entre 65 et 70 km/h !!
Pouilly en Auxois, sortie pour Dijon, puis Dole, Salins, Levier et enfin Pontarlier. Ils me firent une fleur, celle de me déposer 10 km plus loin, dans le village de Brigitte où j'arrivai en pleine nuit.

Ses copains (copains version années 60/70) étaient surpris de me voir là, et admiratifs que j'aie accompli un tel exploit. Là-bas, tout était blanc, et le village en était transformé...
fourgs_1.jpg
Rien à voir avec l'été.
 

Le lendemain, alors que les cloches sonnaient, d'un pas hésitant je me dirigeai vers le cortège, dans lequel je vis ma Brigitte avec une belle robe et des fleurs dans les cheveux. Elle manqua de défaillir quand elle me vit, et me fit signe qu'on se verrait après.
Les minutes étaient longues, et quand enfin le cortège fut terminé, c'est non pas Brigitte que je vis, mais sa soeur.
Qui me dit "va-t'en, ma soeur ne veut pas te voir".
 
Le coeur arraché, je m'en allai vers ma pension où les hôteliers faisaient ce qu'ils pouvaient pour me consoler.
Le lendemain, départ pour Paris, et durant le trajet, je n'avais qu'une envie : qu'une voiture venant d'en face nous percute... Hélas le trajet se faisait en majorité sur la nouvelle autoroute A6 !
 
A Noël je lui envoyai une lettre, et par retour du courrier elle confirma qu'elle ne voulait plus me voir, en disant : "je ne veux pas m'engager si jeune".

Les années passèrent, 2 très exactement. Et en ce mois d'octobre 1972 j'étais avec une jeune fille, qui allait devenir ma femme. La première. Brigitte vint sur le tapis, et elle me demanda comment ça s'était passé.
Je lui racontai tout d'un bout à l'autre, et comme ma fiancée était très romantique, elle était très émue de mon récit.
Mais elle était également méfiante, et, carrément, écrivit à Brigitte pour lui demander des explications. Lui précisant qu'on allait se marier et qu'elle voulait savoir si je racontai ou non des bobards.
Brigitte lui répondit dans la semaine, disant que ses parents lui avaient bourré le mou, et qu'ils l'avaient persuadée que j'étais venu... pour l'espionner ! Qu'elle regrettait, et qu'elle avait de la chance d'être tombée sur quelqu'un d'aussi romantique que moi. Se taper les vendanges uniquement pour revoir une jeune fille, on devait être peu dans ce cas...


Le temps passa encore, chacun fit sa vie. Elle se maria, moi aussi.  Et, pendant 30 ans, j'évitai soigneusement ce petit village.
Ca me faisait mal. Les rares fois que j'avais à le traverser (il est situé sur une route internationale) c'était une véritable épreuve. S'ils avaient mis un radar, j'aurais eu mon permis de retiré depuis longtemps....

En 2002 j'étais très mal. Très très mal, et je sentais au fond de moi que j'avais atteint la fin de "mon voyage". Et je décidai alors de passer 8 jours là-bas. Juste avant de tirer ma révérence.
Ma femme et ma fille étaient contentes que j'accepte enfin de faire ce deuil. Sans trop savoir pourquoi.

Pendant cette semaine, malgré un soleil radieux, je n'étais pas très bien, j'avais une drôle de sensation...Toujours cette satanée hyperintuition !

Et le dernier jour, le vendredi, sur l'insistance de "mes nanas" (qui certainement voulaient en finir avec cette histoire), je me décidai quand même à me rendre chez elle.
J'y trouvai alors une dame, qui me déclara être sa belle-soeur. A l'évocation de Brigitte, je vis son visage se fermer.

"Vous la connaissez" ?

Je répondis que j'avais été son premier amour.
Et là je vis son visage presque s'illuminer l'espace d'un instant puis, m'avoua alors que Brigitte avait depuis longtemps quitté le village.

Qu'elle avait habité la Vendée, à quelques deux heures de voiture de chez moi à l'époque.

Et elle m'apprit aussi... qu'elle était morte du cancer deux ans auparavant.

J'y passerai plein de fois, dans le petit cimetière de Saint Avaugourd des Landes, pour fleurir celle qui fut mon premier véritable amour. J'y ai déposé une plaque :"à mon amie". Cela par rapport à son mari et ses enfants, dont j'apprendrai plus tard qu'elle leur parlait de temps en temps de moi...

 

L'histoire aurait pu s'arrêter là.  Mais très récemment j'appris que dans son boulot, à la Roche sur Yon, elle avait côtoyé pendant quelques années le père du commentateur le plus prolifique de mon blog, qui l'avait trouvée gentille.


Une belle "synchronicité"....

Je vous embrasse.

7008z.JPG