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28/02/2012

Sans commentaire...

15.700 pages lues depuis le début du mois.

6700 visiteurs.

42 commentaires !!
Soit un commentaire toutes les 374 pages lues...

Il fut un temps où ce genre de chose me désolait. Certes j'étais encore dans la maniaco/dépression, et j'avais toujours un grand besoin de reconnaissance. Puis cela m'a passé, petit à petit.

Heureusement car cette "course aux commentaires" non seulement me faisait du mal, mais également agaçait ceux qui venaient me lire, surtout s'ils me connaissaient.

A présent, c'est fini, je me fie beaucoup plus au nombre de pages lues et au nombre de visiteurs, et depuis que mon cousin/frère m'a mis Google analytics, je sais combien de temps les gens passent en moyenne sur mes notes. 1 minute 40 très exactement, ce qui est quand même pas mal du tout.

Quand aux commentaires, si je voulais j'en aurais. Voici une bonne recette pour en obtenir un maximum :

• Commenter le plus possible de blogs à tour de bras. Du coup les "commentés" viendront lire vos derniers écrits et les commenteront presque à tous les coups.

• Ne pas oublier de laisser un lien sur les commentaires que vous aurez déposés. Ainsi, ceux qui liront les blogs que vous avez commentés auront de fortes chances de cliquer sur votre lien, et découvriront ainsi votre blog.

• Enfin, le fin du fin, c'est de partager votre blog sur Facebook. Ainsi ceux qui liront votre page seront également des commentateurs potentiels.

Moi, désormais je recherche la qualité plus que la quantité. Je sais que les coms qu'on me fait (en dehors de quelques pisse-vinaigre qui cherchent la moindre erreur sur des notes techniques - pas grave, bloquer les IP malveillantes je sais faire) sont sincères, viennent du coeur et sont parfois instructifs. Ainsi Cristophe, pour ne pas le nommer, me laisse-t'il souvent des liens intéressants.

Donc voilà, comme disait Jackie Quartz voici près de 30 ans c'était "juste une mise au point" !

Je vous embrasse.

12:21 Publié dans Blog, moi, psy | Lien permanent | Commentaires (2)

20/02/2012

La barrière psychologique des quatre jours

Je profite de l'absence ou de la quasi-absence de commentaires (donc du socle de mon lectorat) pour écrire une note qui ne sera pas politiquement correcte.

Je veux parler de la fameuse barrière psychologique des 4 jours quand on est invité chez quelqu'un ou quand on invite quelqu'un.

Je pars d'abord du postulat que les gens chez qui on va (ou qui viennent) sont des gens avec qui on a une grande relation affective au départ. Sans cela, ce n'est même pas de 4 jours qu'il faut parler mais de 4 heures, voire de 4 minutes.

J'illustrerai mon propos par quatre exemples :

• Novembre 2007 chez une amie commune à mon épouse et moi, à Lille. Hyper-contents de se voir, le premier soir est sans fin, puis peu à peu elle et nous commençons à voir des petites failles chez l'autre. "Tiens, elle a laissé la table sans la débarrasser" ou" tiens, il n'a pas fait son lit.." Peu à peu les conversations changent de ton. On rigole moins. Les objectifs, plus petits qu'ils soient (par exemple les balades "moi j'aimerais bien faire 10 km à pied à la base de loisirs" "moi je préfèrerais faire du lèche-vitrine" ou "ce qui me botterait c'est d'aller en Belgique "(1/4 d'heure de train) divergent de plus en plus ouvertement.
bref, au bout de 4 jours, on n'a qu'une envie, c'est de repartir. Avant qu'on ne se tape dessus.

• août 2011 : visite de notre fille et de son conjoint, suite à l'hospitalisation de mon épouse.
Au début, ça se passe plutôt bien, malgré la vague de chaleur (heureusement bien amortie dans notre village). Sorties, jeux, pendant les trois premiers jours, tout est OK.
Certes nos deux jeunes - dont l'une me reproche d'aller souvent sur Internet - ont les yeux rivés devant la télé, certes quelques vannes commencent à pointer mais quand même on est heureux d'être ensemble.
Mais le 4ème, alors qu'il faisait une chaleur écrasante (32° ici c'est dire...) je décidai de grimper au sommet le plus proche, 1325 m, au-dessus de Pontarlier. Je savais que les derniers kilomètres (entre 1150 et 1325 m) se faisaient à pied, mais dans ma tête c'était en majorité en forêt, et j'avais fait une erreur professionnelle en pensant que là-haut, une petite brise rafraîchissante nous envelopperait.

Or pas d'arbre sauf sur les derniers 300m, et pas un poil de vent. Et là ma fille commence à m'engueuler en me disant carrément qu'en lui faisant faire des trucs pareils, je faisais tout pour renvoyer sa mère à l'hosto. Alors que justement mon but était inverse, de la changer du confinement qu'elle avait subi pendant 3 semaines.

Mais elle n'avait pas tort.
Cependant c'était le signe que les relations commençaient à se tendre, et leur départ sera - rien à voir bien sûr, lol - prévu pour le lendemain au lieu du surlendemain.

Cela peut même se faire avec des personnes avec qui l'amitié remonte à des dizaines d'années, des gens qui nous connaissent et qu'on connaît par coeur. Exemple :

• janvier 2012 : visite de mon ami Bernard et de son épouse. Les trois premiers jours sont magiques ! Bernard adore notre lieu de vie et notre maison, qu'il prendra des dizaines de fois en photo. (je bave aussi devant sa maison et son coin de Bretagne )
Les repas ne sont que rigolades, et quand je lui fais découvrir mon "antre" du sous-sol il est ébahi, et là aussi prend des photos.
Mieux : vu qu'à présent il sait par où je suis amoureusement passé, nous pouvons avoir - toujours dans mon antre - enfin des discussions profondes, qui me font un bien fou. Pour une fois, je peux parler de Nathalie à quelqu'un sans me faire rembarrer ! Et bien sûr la lui montrer en photo.
Lui aussi de son côté me fera quelques confidences inédites qui sans aucun doute ont dû le soulager.
Bref, le rêve. En dehors de la neige que je leur avais promis mais qui n'était vraiment présente que 300m au-dessus !

Mais le 4ème soir, alors qu'il me parle d'un membre de sa famille, moi, ayant sans doute dépassé les 0.5 g, me sentant (beaucoup trop) en confiance, je lui dis honnêtement ce que je pense de la manière de vivre du membre en question.
Et là je vois mon ami se renfrogner d'un coup et me répondre assez sèchement.

Ensuite, rapidement, tout semblera s'apaiser, mais là j'ai senti qu'on était arrivé au bout de la magie, que certes ces 4 jours avaient été réussis - et qu'il faudra donc renouveler l'expérience - mais qu'un 5ème aurait été peut-être de trop. Et ça aurait été vraiment dommage, car déjà deux fois (1991 et 2000) mal dans notre peau l'un et l'autre nous nous étions brouillés pour des peccadilles, je n'aurais pas voulu inaugurer la cuvée 2012.
Par "chance" et prévu de longue date, ils prenaient le train dès le lendemain matin, de sorte que ma réflexion déplacée aura été sans conséquence.

• février 2012 : Nous recevons actuellement mon filleul (10 ans) et sa soeur (13 ans). Ce sont deux petits bouts de chous adorables. Mais hélas, increvables !!! Nous autres, qui sommes bien entrés dans la retraite, avons du mal à suivre. Par chance, notre voisine - qui elle est habituée aux enfants - vient de temps en temps "épauler" mon épouse, et aussi, nous passons beaucoup d'après-midi en balade. Nous avons, par exemple trouvé une petite station de ski dans la commune voisine, et nous leur faisons faire de la luge.

Pour ma part, après un moment de "flottement", j'ai surmonté la fameuse barrière des 4 jours. En faisant preuve d'autorité. Par exemple, les jeux de société jusqu'à des minuit et quelque, fini ! Couvre-feu à 21h30/22h maxi. Et ils l'ont accepté sans aucun problème.

Mais mon épouse a commencé à craquer le ... 4ème jour, en envoyant de plus en plus de vannes à mon filleul qui, hyper-intelligent, a accusé le coup. C'est pour cette raison que je me suis "dévoué" depuis en organisant des balades durant tout l'après-midi, de façon à éviter les tensions. Suisse samedi, Besançon hier, mon épouse ne nous ayant cette fois pas suivis.
Luge prévue cet après-midi, mon épouse et moi les surveillerons en bas.

Et donc, les soirées se terminent à 21h30.
Il reste encore 36h à passer, j'espère qu'il n'y aura pas de clash, et aussi... de crise d'épilepsie, car je vois mon épouse de plus en plus fatiguée. Hier c'était limite...

Je me demandais aussi pourquoi leur mère insistait tant à ce sujet, à chaque fois que je l'avais au bout du fil :"tu es sûr que ta femme ne sera pas trop fatiguée ? il ne faut pas hésiter à nous le dire..."
En fait, 9 jours c'est vrai que ça fait beaucoup pour des personnes qui n'ont plus l'habitude des enfants. La prochaine fois - car il y aura une prochaine fois - nous nous limiterons également à 4 jours pleins, jours d'arrivée et de départ exclus.

C'est un truc à savoir, et désormais nous y ferons attention.

Je vous embrasse.

09:41 Publié dans détripage, moi, psy | Lien permanent | Commentaires (4)

24/01/2012

Pause

Rassurez-vous je ne suis plus le maniaco-dépressif en voie de guérison mais aussi en mal de reconnaissance que certains d'entre vous ont pu voir sur le site Psychologies.

Mais je ne peux que constater un certain essouflement de mon blog.

• Côté audience d'abord :

Je suis parti de 39 visites quotidiennes le premier mois.

Puis quelques semaines plus tard, je doublais la mise avec 73 visiteurs /jour en septembre 2010.

Puis ce fut le "désert virtuel", à savoir que j'arrivais à Ouhans fin octobre 2010 et je passais au bas-débit. Bas débit aussi pour mes notes, mais malgré cela, vous avez tenu le coup, avec 82 visites/jour pour novembre, 80 pour décembre, 85 pour janvier, 92 pour février.

Le 4 mars, j'avais l'ADSL !!! Début de l'esquisse d'une légère montée, avec 98 visiteurs/jour (je vais dire v/j, ça sera moins fatigant lol) pour le mois de mars, suivie à nouveau d'une baisse sur laquelle je me suis posée pas mal de questions, avec un creux de 85 v/j pour le mois du 20 avril au 19 mai.

Puis, j'ignore pourquoi, ça a recommencé à grimper. A bien grimper même. 112 v/j en juin, 135 en août, 146 en septembre, 152 en octobre, 165 en novembre, 188 en décembre !!!

Mais j'observe de nouveau une baisse, légère certes, qui m'amène à me poser des questions.

Déjà j'écarte "la faute du lecteur". Si cette idée conne avait pu pendant mes années de parano me traverser l'esprit, ce n'est qu'à moi qu'il faut que je m'en prenne.

Or, que proposé-je au lecteur récemment ?

• Ma lutte contre la mutuelle Swisslife.
• Mes dêmélés avec EDF.
• Mon refus de participer à la campagne de prévention Hémoccult.
• Une carte de géographie où j'exhibe fièrement les endroits où j'ai été invité à prendre un repas ou à dormir.
• Une webcam
• Une "rediffusion" (le tobbogan de la mort)
• des photos de vacances.

Voilà depuis le début de l'année !

Et si je fouille encore plus, savoir quelles sont actuellement mes notes les plus lues, alors je trouve en tête - pour le mois - mais quel âge ont nos chanteurs, 835 lectures depuis janvier, attention à l'arnaque Swisslife (222 lectures) I love your attitude (211) !
Des réponses Google....

Ma première note "perso" est face-blog, qui arrive loin très loin derrière.

Alors face à tout ça, plutôt que de persévérer dans l'erreur, je vais un peu me sevrer. M'octroyer une pause, tant sur les blogs que sur Facebook d'ailleurs, afin de mieux repartir quand j'aurai moins la tête dans le guidon !

Ce n'est pas un départ en vacances déguisé, je reste chez moi et je continuerai à répondre à vos commentaires, et même à continuer la saga de Sheila. Mais pendant quelque temps, je vais prendre un peu de recul, sachant que mon audience sera aussi en recul mais ce sera pour la bonne cause !

Je vous embrasse.

12:09 Publié dans Blog, moi, psy | Lien permanent | Commentaires (17)

20/12/2011

Cerveau US et cerveau "frenchie"

Vous allez encore penser, "tiens le voilà encore avec ses américains"....

Pourtant sachez que pendant presque 40 ans j'ai tenu les Etats-Unis comme modèle.

Petit enfant j'étais fan absolu du "Journal de Mickey".
Puis mes premiers émois devant la télévision, ce furent, vers mes 8/9 ans, avec "Rintintin".
J'adorais les westerns, ces films manichéens et aux couleurs splendides, faits pour les petits garçons.

Ado, je crus naïvement que "les petits gars de Géorgie s'étaient fait tuer pour moi, rien que pour moi" lors du débarquement. J'ignorais alors la coulisse, toute la géopolitique qu'il y avait derrière.

Idem en 1969, lors du débarquement sur la Lune. Bien qu'ils avaient planté là-haut un drapeau US, et non un drapeau de l'ONU, je pensais que c'était le premier pas de l'"Homme" là-haut, et non pas le premier pas Yankee, toujours dans la même géopolitique, l'immense affrontement USA/URSS.

Je ne jurais que par la musique de là-bas : Beach Boys, Jimi Hendrix, Janis Joplin, Queen, Michael Jackson, Madonna....

J'étais un peu comme Johnny dans sa chanson Mon amérique à moi:

Mon Amérique à  moi c'est jamais les gratte-ciel
Ni les flics ni les fusils ni la drogue ni le sang
C'est plutôt les enfants qui sur leurs vélos rouges
Distribuent les journaux aux portes des maisons
Y a des bouteilles de lait sur tous les paillassons

En 1984 je réalisai ce rêve : habiter dans un petit lotissement aux petites maisons toutes pareilles, devant lesquelles effectivement les enfants jouaient, et nous les parents, discutaient, riaient, s'épaulaient.

Mais ensuite ça s'est gâté.

En 1989 ils m'ont "cassé mon rêve" en m'empêchant d'entrer chez eux sans me faire racketter de l'équivalent de 100 euros actuels par personne (le "visa temporaire").  Je n'ai fait que quelques mètres aux USA, avant de me faire jeter dehors, moi et mon épouse, comme un malpropre. Je suis à présent fier d'être un des rares Franc-Comtois à avoir le tampon "Immigré canadien" sur leur passeport...

Puis, peu après, il y eut la guerre d'Irak, la première. Le monde à feu et à sang pour soutenir quelques milliardaires et surtout sauver leur pétrole.

Puis il y eut la seconde guerre d'Irak, à laquelle Chirac s'opposa ce qui nous valut d'être injustement détestés par ce peuple.

Puis il y eut l'affaire Strauss-Kahn. Le monde entier découvrit que pour leur soi-disant Justice, un simple témoignage non étayé pouvait se permettre de livrer n'importe qui aux chiens, menottes aux poignets. Fût-il un des tout-puissants de la planète.

Enfin, leurs attaques contre l'Euro via leurs agences de notation, leur Consuel à eux...

 

Mais il me faut bien reconnaître que ce ne sont pas des gens comme nous.

Passe encore qu'ils sont hystériques de sports inconnus de 97% de la planète.
Passe encore que pour nous le mot "saison" signifie le changement de la nature au fil des jours, et pour eux le recueil d'épisodes d'une série télé.


Vous avez entendu parler du film Intouchables ?

1 Français sur 5 a déjà dépensé 12 euros pour le voir dans une salle de spectacle et ce n'est pas fini.

Ce film les a émus jusqu'aux larmes. Une belle histoire qui relie deux mondes pourtant si éloignés : les Riches inaccessibles et les Jeunes de banlieue. Une histoire qui montre que chacun a besoin de l'autre, que dans ce monde rien n'est figé, et que ma foi, c'est une belle leçon d'humanité.
On ne choisit pas de finir tétraplégique, on ne choisit pas de naître dans la misère.
Mais on peut choisir de ne pas s'ignorer.

Le succès a été tel qu'une version US a été tournée.

Qu'en pensent nos amis d'outre-Atlantique ?

Bien qu'ils ne soient pas connus pour leur subtilité, les co-réalisateurs et co-scénaristes Eric Toledano et Olivier Nakache n'ont jamais produit un film aussi choquant que "Intouchables", qui met en avant un racisme digne de l'Oncle Tom qui a, on l'espère, définitivement disparu des écrans américains.

Driss n'est traité que comme le singe d'un spectacle de cirque, avec toutes les associations racistes de ce terme, expliquant au blanc coincé comment s'amuser en remplaçant Vivaldi par "Boogie Wonderland" et lui montrant comment bouger sur le dancefloor.

On est mal à l'aise de voir Omar Sy, un acteur charismatique et joyeux, dans un rôle qui n'est pas bien loin du cliché de l'esclave d'antan, qui amuse son maître tout en représentant tous les stéréotypes de classe et de race.

Pour finir par :

"La Weinstein Company, qui a acquis les droits pour un remake américain, va devoir procéder à une réécriture en profondeur pour rendre acceptable cette comédie qui met le spectateur mal à l'aise".


La grande différence entre les Ricains et nous, finalement, c'est ce que ce peuple est complètement parano et voit le mal partout. Et sincèrement, même si je continue à rêver des gratte-ciel de New-York ou du Grand Canyon, je ne pense pas aller un jour là-bas, vu leur sale mentalité.

Je vous embrasse.





16:02 Publié dans Film, psy | Lien permanent | Commentaires (1)

16/12/2011

Mon épouse ne supporte pas la maladie des autres

J'ignore d'où cela vient, mais le fait est là.

C'est ma faute, je n'avais qu'à pas l'épouser car l'épilepsie n'y est cette fois pour rien.

En juillet 84, nous venions de nous marier depuis 8 mois et je contractai une grosse fièvre inexpliquée. Rien ne la faisait tomber, que ce soit aspegic, voire plus fort. Au bout de 5 jours au-dessus de 40, on m'expédia à l'hopital.

Où l'on ne trouva rien.

Mon épouse venait me voir tous les jours afin que je sorte, mais au milieu de ma fièvre je ne l'entendais même pas !

Alors elle a fait venir, exprès, sa mère. Sa mère qui 1) est comme elle à ce sujet et 2) n'avait jamais pu me blairer.

Elle me fit, au pied de mon lit, son grand numéro.

"Votre femme va a accoucher dans quelques mois - deux jours avant son accouchement, elle ira - toute seule, on verra pourquoi - en boîte! - et je ne trouve pas ça très masculin de vous faire dorloter pendant que votre femme doit se taper tout le boulot."

Sans me demander mon avis, elle m'installa sur un fauteuil roulant, et au grand dam du personne hospitalier, elles me dirigèrent vers la sortie, tandis que j'étais semi-insconscient.

"il faut que vous signiez une décharge", dit l'un des docteurs, pensant que cela la freinerait.
Ce que fit sans ciller ma jeune épouse, sous son regard incrédule.

Arrivé à la maison, je gagnai tout de suite mon lit, que je quitterai pas pendant 2 mois.... jusqu'à l'accouchement. Ce qui explique mon absence à la petite fiesta de l'avant-veille où mon épouse était allée !

Mon médecin traitant trouvait cela bizarre, et me fit passer toutes sortes d'examens, qui allaient de la peste bubonique au paludisme.
Ils furent tous négatifs, sauf un : le M.N.I.

J'avais une mononucléose infectieuse !!!!


C'est seulement un an après que mon épouse recommença ses crises d'épilepsie, et que depuis (ça fait 26 ans)....je fais avec. Certes j'ai eu deux belles interruptions, d'octobre 1990 à mai 1994, et de juin 1994 à juillet 2004 ! Heureusement pour moi....

Et là aujourd'hui, comme il y a 3 mois rebelote : j'ai chopé la crève à cause d'une panne de courant qui m'a obligé avant-hier de faire la navette entre mon sous-sol (7 degrés) et ma salle à manger (22 degrés), pendant au moins 20 fois.

Depuis je mouche, je tousse, et "chère et dure" arbore un mourre de 6 pieds de long en guise de gueule...

Heureusement que je ne suis pas comme elle !

11:02 Publié dans détripage, psy | Lien permanent | Commentaires (6)

08/12/2011

En 2005 je me suis trompé de site

Quand je suis arrivé sur le net, en juin 2003, j'avais un énorme besoin de reconnaissance, tant j'avais peu d'estime pour moi-même. Quelques mois j'avais fait une TS que j'estimais inratable autant parce que j'en arrivais à me détester que j'en avais marre de vivre.

Le déclic vint du forum de Psycho.
Lequel forum avait une mesure. En face de chaque question soulevée, il y avait un chiffre, qui correspondait à l'intérêt suscité par la question auprès de la communauté.

Quand je suis arrivé sur ces forums, j'ai tout de suite foncé sur "vivre une séparation".
Et là j'ai vu le nombre de réponses apportées à chacun des "posts" (j'ai apris ce mot-là pour l'occasion) : entre...0 (!) et 150. La moyenne tournait autour de 10/15.

Effectivement mon tout petit premier post m'a apporté 8 réponses.
Mais aussi un mail, d'une certaine Sylvie, qui m'a soutenu pendant 4 jours, aux termes desquels je devais aller voir mon père qui venait de se faire couper la jambe.

A mon retour, mail laconique de Sylvie qui me disait qu'elle arrêtait toute correspondance avec moi...

Second post, vu que j'étais encore plus mal que la semaine d'avant.
Je me souviens encore par coeur de ce post que j'ai pondu sans trop réfléchir :

Je me traîne lamentablement dans ce monde depuis que j'ai été séparé de celle avec qui j'étais. Mais nous n'avions pas le droit de nous aimer. Depuis 6 ans je me traîne, depuis 6 mois je suis un écorché vif. Je souffre et je fais souffrir les autres, j'en prends de plus en plus conscience. Donnez-moi une raison ( hors la famille ) de rester dans ce bas-monde ça me serait utile..

Et là, miracle : 254 réponses allaient arriver.
Et peu à peu, dans ces forums je devins une sorte de "vedette" car je tenais à voir les posts de ceux qui m'avaient soutenu (entre parenthèses j'en ai vu des vies brisées) et j'essayais à mon tour de leur apporter des mots de réconfort.

Au bout de quelques mois j'étais connu comme le loup blanc. Réussissant même à faire un chiffre impressionnant sur le forum spiritualités, qui n'avait jamais plus de 5/6 réponses.
Là j'en ai eu plus de 160 !

Mais qui dit popularité dit aussi jalousie, et sans vraiment m'en rendre compte j'avais dépassé un pauvre type encore plus atteint que moi (lui cherchait carrément - et réussissait - à se faire des nanas via les forums !) et il a commencé à me prendre en grippe, puis à prendre une bonne demie-douzaine de pseudos, aidé d'une nouvelle conquête encore plus à l'ouest que lui qui avait fait de même.

Bref, le 11 septembre 2005, je jetai l'éponge.

Auparavant j'avais intégré les blogs du site, mais là, pas d'instrument de mesure, en dehors d'un compteur qui pouvait mesurer l'audience mais qu'il fallait qu'on voie de la page.
En plus il n'était pas fiable.

J'avais, en 2005, toujours ce besoin de reconnaissance, et je ne me fiais alors qu'au nombre de commentaires. Je devenais même chiant avec ça, virant toute note qui avait eu le malheur d'obtenir une "roue de bicyclette" en guise de commentaires (zéro donc). Je restais baba devant des gens qui mettaient des dizaines de billets sur une note ne représentant... qu'une photo ! Je saurai bien après (septembre dernier) le fin mot de l'histoire.

Ce n'est pas pour ça que j'ai quitté Psycho.
D'abord, le site était en panne continuelle. La page d'accueil datait de.... 2008!
Je savais aussi que tôt ou tard les blogs de Psycho fermeraient ou deviendraient imbitables.

Hélas je ne me suis pas trompé... Psyblog et quelques autres en savent quelque chose !

Je me suis alors réfugié ici. Au pif.
Et j'ai vu qu'ils avaient des stat à toute épreuve.
- Nombre de visiteurs par jour
- Nombre de visiteurs uniques par jour
- Nombre de notes lues.
- "hit-parade" des notes les plus lues mensuellement.
Et par un simple calcul de CM2, je peux savoir quel lectorat a eu telle note.

Rien à voir avec le nombre des commentaires, qui - je l'ai toujours dit - ne sont que des renvois d'ascenseur. Tu m'as commenté, je vais te commenter...

Alors, amis blogueurs, sachez que le nombre de commentaires ne dépend absolument pas de l'intérêt suscité par votre note.

Des exemples ?

Vers les étoiles - 8 du 2 avril : 2 commentatrices, Cricri et Christel. Cette note a été lue plus de 900 fois ! Et elle continue toujours, classée encore ce mois-ci, 8 mois après sa parution, 12ème des notes les plus lues (sur 420)

I love your attitude, du 22 juin : 3 commentatrices, Captainelili, Cricri et Odile, 1665
lectures !!!

DSK, enfin, du 22 août : 2 commenateurs, Captainelli et Julius, plus de 500 lectures.

Et ce ne sont pas les seuls exemples.

Michel Polnareff 2ème partie, du 15 novembre, 0 commentaires, plus de 80 visites !

C'est sur Hautetfort que j'aurais dû venir en avril 2005, et non pas continuer sur Psycho, car là au moins j'aurais été vraiment fixé sur l'impact de ce qu'écrivais, au lieu de me fier à des commentaires le plus souvent de charité, et aussi, je le reconnais, de marques de sympathie profonde.

A présent, beaucoup moins de besoin de reconnaissance (j'ai grimpé de 6000 places ce mois-ci au top des blogs français, mais ma foi, je m'en fous un peu...) , mais si je continue à scruter ce qui vous plaît dans mon blog, c'est juste pour voir si vous êtes d'accord avec moi, si vous aimez les mêmes choses.
Et dans ce sens je suis heureux de voir que mes notes "Nathalie", si elles ne représentent que 5% de mon blog, sont lues par 20% des internautes.

Je vous embrasse.

12:25 Publié dans Blog, moi, psy | Lien permanent | Commentaires (15)

03/12/2011

Opération Témesta

Après mon succès face à l'Atarax, où j'étais passé de 200 mg à 0 en 5 mois, place désormais au plus dur : le Témesta.

Si l'Atarax était lié à un stress au boulot, il n'en est pas de même pour le Témesta, car je prends celui-ci depuis près de 40 ans. Horaires décalés obligent....

La posologie était variable, entre 1 et 5 mg. Mais disons que la "normale" a été le plus souvent de 2.5 mg, le petit comprimé jaune.

Comme pour l'Atarax, je vais procéder par paliers successifs :

• en décembre, je vais diminuer ma dose de 10%, en passant de 5 à 4.50 mg.

• en janvier ce sera de 11.1 % en passant de 4.50 mg à 4.

• en février ce sera de 12.5 % en passant de 3.50 mg à 3.

• en février ce sera de 8.3 % en passant de 3 mg à 2.75.

• Enfin en mars, ce sera de 10% en passant de 2.75 à 2.5.

Là je m'accorderai une petite pause, avant d'entamer une nouvelle descente.

Je dois le dire, ce ne sera pas facile !

L'avant-dernière nuit je me suis réveillé à 3h du mat, et j'ai dû prendre un somnifère léger pour me rendormir.

La nuit dernière, du mieux, c'est à 6h30 que je me suis réveillé, et j'ai attendu 7 h pour sortir des draps.

Bien entendu, comme pour l'Atarax, je vous tiendrai au courant.

Je vous embrasse.

10:15 Publié dans moi, psy | Lien permanent | Commentaires (2)

25/10/2011

Après le printemps Arabe, l'hiver islamiste

En Tunisie, les premières élections libres ont donné vainqueurs des premières élections libres un parti islamiste. "modéré", comme en Turquie.

Pire, après avoir dépensé des sommes colossales pour défaire le dictateur Kadhafi en Lybie, ce sont les barbus qui eux aussi arrivent. Sans qu'il y ait encore eu la moindre une élection. Ca promet pour le reste....

Le président du Conseil national de transition (CNT) Moustapha Abdeljalil a répété dimanche à Benghazi, où la "libération" de la Libye a été proclamée, que la législation du pays serait fondée sur la charia (loi islamique). 

"En tant que pays islamique nous avons adopté la charia comme loi essentielle et toute loi qui violerait la charia est légalement nulle et non avenue", a indiqué M. Abdeljalil devant des dizaines de milliers de personnes réunies pour une cérémonie de proclamation de la "libération" du pays. "Par exemple, la loi sur le divorce et le mariage (...) cette loi est contraire à la charia et elle n'est plus en vigueur", a indiqué M. Abdeljalil. 

Il a également annoncé l'ouverture de banques islamiques en Libye qui, conformément à la loi islamique, interdisent de toucher des intérêts.

Enfin, bonne nouvelle pour les femmes, la polygamie sera restaurée.


Mon âge me permet d'avoir entendu parler, jusqu'à mes 28 ans, du Shah d'Iran.

C'était l'empereur des Perses, qui avait certes certains penchants médiatiques, mais était dans l'ensemble, d'après des sources qui semblent dignes de foi (http://www.rex2000.fr/) un roi progressiste, qui avait fait pas mal élever le niveau de son peuple.

Il n'a pas vu arriver, en 1963, un ayatollah du nom de Khomeiny, et que la France de Giscard va accueillir à Neauphle le Château (78, près du zoo de Thoiry), avant que celui-ci ne prenne le pouvoir, grâce à un coup d'Etat.
De ce jour de 1979, les ténèbres sont tombées sur ce pays, qui est devenu un des pires bastions des islamistes.

Si vous voulez vous faire une idée ce que pouvait être l'Iran au début de l'islamisation, je vous conseille l'excellent bouquin de Betty Mahmmody, Jamais sans ma fille, une histoire vraie.

Donc voilà, les ténèbres vont de nouveau tomber sur ces Pays dont, paradoxalement les seuls remparts étaient des dictateurs parfois de seconde zone (Ben Ali), parfois sanguinaires (Kadhafi).

La démocratisation des peuples est souvent chose très difficile.

Je vous embrasse.



 

14:50 Publié dans actualité, histoire, psy | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : islamisme

21/10/2011

Le malheur des autres devient une habitude...

Il n'y qu'à voir les infos, tout passe et tout lasse....

Je me permets de reproduire une note que j'avais écrite le 10 juin

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Il fut une époque où je mesurais mes commentaires. Et ceux des autres.

Ca me passe progressivement, mais j'avoue que lorsque je voyais dans certains blogs

"Commentaires : 54", ou "Commentaires : 78"

J'étais à la fois béat d'admiration et un peu jaloux.

Mon record, c'est 29 commentaires, alors que j'annonçais la mort de mon père.

 

Mais le net est quelque chose de vivant, mieux que la radio, on y est informé plus vite et surtout c'est interactif.

Les quelques 54 ou 78 commentaires de "d'aucuns" me font ce soir un petit peu rigoler, énormément relativiser,  quand on songe qu'un blog a recueilli, en quatre notes.... 6566 commentaires !

Et le potentiel est au moins du double, voire du triple, car devant un blog pareil, on hésite à lâcher des mots, on a le double sentiment de ne pas savoir quoi mettre, ou de penser que, comme dans certains livres d'or de restaurants, y laisser sa trace pourrait relever du "matuvu-isme". Style "moi, j'y étais". Sarko à Berlin le jour de la chute du mur....

Si vous avez aimé passionnément le Journal d'Anne Frank, allez-y. Silencieusement. Religieusement. Sans vous faire remarquer, laisser un lien quelconque. Lire et pleurer en silence.

Bref, si vous voulez lire les pensées d'une jeune fille de 15 ans atteinte d'un cancer incurable et qui sait qu'elle ne verra pas le prochain Noël, allez là :

http://alicepyne.blogspot.com/

Je vous embrasse.

PS j'oubliais. Pour traduire, voici où il faut aller :

http://www.reverso.net/text_translation.aspx?lang=FR

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Voici à présent une courbe

diagramme alice.jpg

C'est le nombre de commentaires obtenus sur son blog par cette jeune fille depuis juin.

La chute est effrayante :

• 317 par jour en juin

• 22 par jour en juillet

• 7 par jour en août

• 2 par jour en septembre....

Pour le positif c'est pareil.

Quand j'étais vedette radiophonique dans les Hautes-Alpes, j'avais une nuée de groupies autour de moi. 1 an après avoir quitté la radio, j'étais redevenu un inconnu !

Dans le forum de psycho, entre 2003 et 2005, j'étais le "phénomène". Pas celui qui postais le plus, non mais dans des endroits très différents. J'ai ainsi battu le record de dialogues sur "vivre une séparation", et "spiritualité". Qui se souvient encore de Pompon ?

J'étais - jusqu'à l'arrivée de Psyblog - le number one masculin des blogs de Psycho. A présent que ceux-ci ont fermé partiellement, vous verrez qu'il ne faudra pas trop de temps avant que "Cicatrice" ne soit oublié.

C'est la nature de l'Homme : il brûle très vite ce qu'il a adoré...

Je vous embrasse.

12:43 Publié dans psy | Lien permanent | Commentaires (4)

14/10/2011

Ma mémoire fout le camp !

Certes, j'ai encore de beaux restes, je peux, par exemple vous citer toutes les stations de métro de la ligne 4 dans l'ordre, je peux énumérer (presque) tous les vainqueurs du Tour depuis les années 60.
Mais il m'arrive aussi d'avoir de méga-trous.

De plus en plus souvent, je me lève de ma chaise, monte l'escalier et me demande une fois arrivé en haut pourquoi je suis monté !
Idem pour essayer de retrouver des noms. Mais comment il s'appelle celui-là ???
Ou, en écrivant une note, chercher mes mots.

L'an passé c'était anecdotique, mais cette année ça empire sérieusement.

J'ai une piste : ce pourrait être l'usage des somnifères, anti-dépresseurs ou antianxyolitiques. C'est paru récemment dans la presse.

Si c'est ça, alors que faire ? Car après l'Atarax, j'avais décidé de m'attaquer au Témesta.

Mais j'ai aussi constaté une chose : Moins j'ai de mémoire, plus je me sens bien. Car - ceux qui m'ont lu depuis le début le savent - mon salut passe contre la lutte contre certains souvenirs. Et, comme les autres, mais de façon moins rapide, ces "certains souvenirs" ont tendance aussi à s'estomper.

Elle m'avait écrit en février 2003 "tout ce que je souhaite, c'est t'oublier".

J'avais pris ça très mal, mais aujourd'hui je comprends : Vu ce qu'on a vécu, il n'y avait que deux façons de s'en sortir, et pour elle et pour moi : se tuer ou essayer d'oublier, oublier ce que nous fûmes.

Après avoir essayé - sans succès - la première solution, je vois que la seconde pourrait, peu à peu, devenir réalisable.

Je sais que je me dirige tout droit vers Alzheimer si le processus s'amplifie. Ce que je ne souhaite pas, car je ne veux pas être un fardeau pour mes proches.
Mais l'idéal serait une bonne atténuation des souvenirs, assez grande pour que je garde les bons et que j'oublie les autres.

J'en demande trop, non ?

Je vous embrasse.

14:36 Publié dans moi, psy | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : mémoire