08/12/2012
Hypocrisie royale
Jacintha Saldanha, 46 ans et mère de deux enfants, infirmière au King Edward VII Hospital, où séjournait Kate Middleton, épouse du Prince William, s'est vraisemblablement suicidée à la suite d'un canular organisé par une radio australienne où elle aurait livré des informations intimes sur la duchesse.
A présent, les larmes de crocodile fusent...
Qui a tué Davy Moore ? La chanson de Graeme Allwright est, 43 ans après, toujours d'actualité, hélas..
• C'est pas moi, dit la radio d'où est partie ce canular. Le patron défend même les deux animateurs qui ne seront pas licenciés : "Ces gens ne sont pas des machines, a-t-il avancé. Ce sont simplement des êtres humains. Ce qui arrive est incroyablement tragique et nous sommes profondément tristes et incroyablement affectés par toute cette histoire."
• C'est pas moi dit la famille royale, qui a fait part "de sa profonde tristesse", expliquant qu'ils n'avaient jamais pensé à porter plainte contre Jacintha Saldanha ou l'hôpital.
Alors qu'elle avait porté plainte contre Closer l'été dernier, pour quelques photos d'une paire de nichons qui n'avaient rien de royaux, ni de princiers !
• C'est pas moi, dit la direction de l'hôpital, par les mots du docteur Peter Carter, secrétaire général du Royal College of Nursing, qui est "profondément triste de voir qu'une simple erreur humaine due à un cruel canular puisse conduire à la mort d'une infirmière dévouée".
Ben voyons ! L'infirmière, qui aurait dévoilé des "informations intimes" sur Kate Middleton aurait eu de la part de ses employeurs les félicitations du Jury ???
Je n'en ai aucune preuve, mais j'émets l'hypothèse suivante : Plutôt que le déshonneur d'un scandale doublé d'un licenciement, elle a préféré se donner la mort.
Mais bien sûr, personne n'est responsable.
Je vous embrasse.
21:46 Publié dans actualité, Ras-le bol | Lien permanent | Commentaires (5)
07/12/2012
Bonne nouvelle : côté médocs je suis bien dosé !
Sinon, avec ce que me fait endurer ma mégère depuis mardi dernier, il y a belle lurette que je me serais emparé de la boîte de gardénal qui est devant moi, au-dessus de l'ordinateur, pour en faire un usage que le corps médical réprouve ;-)).
Mais avant de passer de 3.5 à 3, je vais quand même attendre un petit peu !
Je vous embrasse.
16:51 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (3)
Entre crises et scènes
Je ne mets pas cette note dans la catégorie "détresse", parce que - pour l'instant du moins - je pense que je vais pouvoir supporter la chose durant les deux semaines qui me restent avant d'aller voir ma fille en Bretagne.
Mais j'avoue que depuis la Toussaint (pile la Toussaint, j'ignore pourquoi) Chère et Dure m'en fait voir de toutes les couleurs.... Ca alterne entre débuts de crises d'épilepsie où je prodigue alors toutes les attentions nécessaires à Madame afin qu'elle reprenne ses esprits, et crises d'hystérie, bien plus que des "classiques" scènes de ménage....
Ca donc commencé le 1er novembre, et là pendant 6 jours ce fut hystérie sur hystérie, au point que j'en arrivai à demander de l'aide à ma fille, qui se proposa de la prendre chez elle quelques jours, puis elles reviendraient ensemble où ma fille resterait elle aussi quelques jours.
On est donc le 22 novembre, et il reste 4 jours avant que l'on prenne l'avion pour Porto.
Ces 4 jours je les redoutais, mais apparemment il semblait que Chère et Dure était redevenue raisonnable, RAS.
Puis ce fut Porto, où peu à peu j'arrivai à me reposer pendant la semaine où nous étions là-bas.
Retour sous la neige ici, ce qui nous bloquait quelque peu.
Et depuis, ça recommence. Madame fait de l'acrobatie en montant sur la table pour accrocher ses plantes au plafond.
Pire, Madame - sans me prévenir - veut changer d'ampoule dans la cage d'escalier, et bien sûr se casse la figure. Comme si elle cherchait vraiment à se casser quelque chose. Là elle s'en tirera par un gros hématome.
Avant-hier, début de crise d'épilepsie (en principe ça va avec) et par miracle je suis arrivé à la "récupérer"...
Hier, Madame a vu du Pays : matinée à Pontarlier en taxi aller-retour pour voir sa psy/orthophoniste (pour moi elle est plus psy qu'orthophoniste), puis deux heures au village d'à côté pour voir le toubib, poster un colis et voir la kiné. Ca aurait dû la calmer !
Mais non... Par trois fois hier soir elle est venue dans ma cave en catimini voir ce que je faisais !
Ce matin, la neige recommence, sur des sols déjà verglacés. Aux 14 cm sur les champs (1 cm de glace sur les routes) vient s'ajouter un manteau neigeux de plus en plus dru.
Par ma fenêtre je regarde la route, qui re-blanchit, et où aucune voiture n'ose s'aventurer.
Mais voilà. Madame tient absolument à faire des courses à Pontarlier ! Alors que la dernière fois lors d'un créneau inespéré, nous étions allés là-bas, et je lui avais dit "prends tout ce qu'il te faut car on n'est pas près de revenir...."
Bien sûr, pas question de s'aventurer sur une patinoire avec en plus le blizzard, et une voiture peu fiable (elle m'a déjà laissé 3 fois en rade au cours des 6 derniers mois).
Alors c'est l'hystérie qui revient. Avec les grands gestes habituels : feuilles de maladie déchirées, envoi de divers objets en l'air... Et bien sûr le fameux "je fous rien"....
En ce moment, j'entends les portes qui claquent dans tous les sens...
Je ne vais quand même pas appeler ma fille une nouvelle fois !!
J'avoue que je me demande comment je tiens. Une amie du Net m'a confié hier soir qu'à ma place elle aurait depuis longtemps pété les plombs.
Moi c'est par la tension que c'est sorti. Mais j'avoue que je me pose de plus en plus la question de savoir si ça vaut la peine de le prendre, ce comprimé quotidien..
J'étais si bien à l'hôpital !
Je vous embrasse.
11:12 Publié dans détripage | Lien permanent | Commentaires (4)
05/12/2012
Je m'attends à une nouvelle crise
Après seulement 5 mois de répit, la menace se précise.
Déjà, à la descente de l'avion à Porto, premier malaise. Assez vite réglé, mais quand même, à partir de là je fus aux aguets.
Aujourd'hui, elle m'a caché deux malaises du même ordre tandis que j'étais dans ma cave, mais à un moment donné, elle est entrée brutalement et a commencé à faire des moulinets avec son bras, tout en soufflant, ce que j'appellerai degré n°2, encore "rattrapable".
Nous sommes montés, puis je l'ai faite allonger sur le canapé, tout en allant préparer l'injection de valium au cas où...
Pas question cette fois d'appeler le SAMU, les routes sont dans un tel état qu'il lui faudrait bien 3/4 d'heure pour arriver.
Peu à peu, j'ai réussi à la "rattraper", sans qu'elle atteigne le "degré 3", celui où elle commence à lever le bras.
Alerte chaude, mais désormais je surveille.
Je vous embrasse
19:54 | Lien permanent | Commentaires (5)
03/12/2012
Question de dosage...
Avant de prendre ma retraite, je prenais une quantité assez astronomique de médicaments.
• 200 mg d'anxyolitique léger (Atarax)
• 5 mg d'anxyolitique puissant (Témesta)
• 50 mg de somnifère (Stilnox).
Je savais que mon travail était pour beaucoup dans la prise de ces médicaments. 6 ans de dépression suivis de 7 ans de maniaco, ça ne passe pas comme ça...
Donc, dès le premier mois de retraite, j'attaque. Je commence par le plus facile, l'anxyolitique léger.
Diminuant la dose de 25 mg à chaque fois, j'arrive à cesser définitivement ce médicament fin septembre 2011. Sans ressentir de trouble particulier.
A présent, le somnifère.
Si j'ai bien réussi (avec quelques problèmes) à réduire la dose de moitié, voire de la supprimer ponctuellement, je n'ai pu aller au-delà. Je suis donc passé de 50 mg à 25 début novembre.
Restait le gros morceau : l'antianxyolitique puissant.
Mon but était de diminuer la dose de 0.50 en 0.50.
Je suis donc passé à 4.50 en décembre, 4 en janvier, 3.50 en février.
Je pensais que tout se passait bien, ne notant pas trop de souci côté sommeil. Mais j'avais oublié que le témesta n'avait pas un rôle de somnifère, mais plutôt de tranquillisant.
Début mars, je passe à 3. Sans m'apercevoir que la lampe rouge commençait à clignoter. Par exemple la réapparition de "trous" de déprime, quelques accès de parano...
En avril j'arrive à 2.50. Un comprimé jaune. Pour moi l'objectif initial était atteint, diminuer la dose de moitié, en ayant complètement effacé l'atarax.
Mai, je baisse encore à 2. J'avais, sans le savoir, franchi la ligne rouge.
Ce mois de mai allait être pour moi en plus très éprouvant, avec en point d'orgue une crise de mon épouse, suivie d'un trouble de son comportement, dont j'ignorais s'il serait définitif ou pas.
Juin, malgré tout je passe à 1.50.
Le comportement de mon épouse qui ne s'améliorait pas s'ajoutant à une tentative de vacances qui s'avéra désastreuse, fit que le 6 de ce mois je fus à deux doigts de me fiche en l'air.
Une fois de plus, ce fut le Net qui me sauva... Mais le boulet n'était pas passé loin.
J'ai enfin réalisé que je m'étais sevré très dangeureusement. Et je revins au 2.50.
Mais en juillet, si mon cerveau avait l'air de récupérer, mon corps, lui, craqua : Crise d'hypertension sévère le dimanche 15...
Le toubib me prescrit des médicaments, mais hélas pas assez puissants.
Et le 14 août, suite à ma mise en quarantaine par trois voisins (prétexte ridicule : mon blog qu'ils avait fait semblant de découvrir alors qu'ils me suivaient depuis Psychologies ! ) , je fis une hémorragie par le nez qui se termina à l'hôpital, en deux temps.
Le second temps allait durer 15 jours, et là je revins à ma dose de médicaments d'avant la retraite...
Certes j'avais effacé l'atarax, mais j'étais revenu à mon point de départ.
Et donc, de nouveau je décidai d'entamer un nouveau sevrage, mais cette fois en me surveillant très attentitivement. Au moindre "vague à l'âme", au moindre signe de parano, j'arrêterai.
Je suis arrivé de nouveau à diviser par deux la dose de somnifère.
Et en ce qui concerne l'antianxyolitique, je suis passé à 4.50 en octobre, 4 en novembre, et 3.50 depuis le début du mois.
Pour l'instant RAS, mais quoi qu'il arrive, je me maintiendrai à un plancher de 2.50. Que j'atteindrai en février si tout va bien...
Je vous embrasse.
18:11 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (7)
02/12/2012
Just rentred....
Je rentre à l'instant, et je viens d'abord vous rassurer au sujet de mon épouse, finalement ça s'est bien terminé !
Sinon, Porto, à voir, et pas seulement que pour le vin ! C'est je pense par cette ville que tout français devrait commencer pour visiter le Portugal.
D'abord, belle architecture. Lisbonne n'a rien à lui envier!
Ensuite, contrairement à mes dernières impressions Lisboètes, les gens sont restés francophiles, et essaient de toutes leurs forces d'essayer de vous comprendre, que ce soit dans les commerces, les hôtels, les restaurants ou dans les transports publics.
A Lisbonne, depuis la crise dont nombre d'habitants nous rendent responsables, la chasse au français est ouverte (du moins voici un an), et le "sorry i speak only english" y était un peu partout la règle. Y compris à l'office du Tourisme !!!
Rien de ça à Porto, et du coup, rester là-bas 5 jours ne m'a pas du tout dépaysé.
Pour les photos, je les ai mises sur ma page Facebook Patrick Cicatrice, trop la flemme de les re-mettre en ligne ce soir, alors que je viens de me payer un voyage dans les steppes de l'Asie Centrale !
Et oui, bonnes gens, savez-vous que l'axe Alsace-Lausanne (et aussi Luxembourg-Nancy-Besançon-Lausanne - Milan) n'est pas du tout déneigé ???
Si jusqu'à Baume-Les Dames j'ai roulé sans souci, ensuite, ce fut l'enfer. La route devenait de plus en plus blanche au fur et à mesure que je montais, et j'ai parcouru les 40 derniers kilomètres en presque deux heures ! 20/30 dans les ornières de plus en plus profondes que laissaient les véhicules. Personne (sauf deux connards en 4 X 4 immatriculés 73 et 74) ne doublait personne.
Quand je suis arrivé sur la Nationale 57, je pensais mon calvaire fini.
Que nenni ! Idem, sauf que les ornières étaient plus profondes à cause de la plus grande circulation...
A un moment donné, à 10 km de chez moi, un col qui culmine à 820 m, j'ai vu des voitures dans le fossé...
Vu qu'on était quand même sur une Nationale, je me demandais comment j'allais pouvoir arriver dans mon petit
village !!
Mais... quelle ne fut pas ma surprise quand, quittant la dite nationale, j'ai constaté que la petite route communale était, elle complètement dégagée, et ce jusqu'au village. Dégagé aussi, et du coup j'ai pu arriver sans encombre chez moi !
Je vois que décidément, quelle que soit la couleur du régime où la France est placée, les services publics sont de plus en plus à l'abandon...
Je me demande combien de kilomètres de route on pourrait déneiger avec la somme mise en jeu pour faire déguerpir les manifestants anti-aéroport Notre-Dame des Landes !!!
Ou pour refaire voter les militants UMP, ce qui à mon humble avis ne changera pas grand-chose quand à savoir qui sera le king à droite !
Mais une fois de plus, quand je vois l'épopée que j'ai faite tout à l'heure, je ne peux que confirmer que nous ne finirons pas nos (vieux) jours dans le Odou, je n'ose même pas imaginer une ambulance rouler dans ce bordel blanc !!!
Je vous embrasse.
19:42 Publié dans actualité | Lien permanent | Commentaires (5)
27/11/2012
Bonjour de Porto
Nous sommes arrives hier soir, sous... la froidure (8 degres) avec une petite alerte a la sortie de l avion : Debut de crise de mon epouse ! Une chance sur 2 de la "recuperer", heureusement ce fut le cas...
Porto tres typique, autre chose que Lisbonne, a ne pa manquer non plus, et ne pas oublier la tablette ou le PC portable pour eviter les cybers aux claviers pourris et surtout QWERTY....
Je vous raconterai donc au retour, avec photos, a dimanche soir je vous embrasse.
19:37 Publié dans moi, Voyage | Lien permanent | Commentaires (1)
25/11/2012
Pour répondre à Teberli...
Son commentaire est intéressant !
Remarque... tu donnes tellement de détails qu'une personne un tant soit peu informée doit te retrouver facilement... (sauf si tu as changé les prénoms et les lieux ;-))
Le mieux, pour le savoir, est de me "Googler" !
Pour ce faire, je tape d'abord mon (vrai) nom et prénom sur Google, entre guillemets pour mieux cibler, et on y va !
1ère page :
• En tête, mon homonyme qui est ingénieur commercial.
• L'inévitable 1 2 3 people..
• Copains d'avant, où je suis inscrit sous ma vraie identité (vaut mieux)
• 123 généalogie, logique pour un généalogiste !
• Elections municipales de la ville où j'habitais en 2008, où je m'étais présenté avec mon épouse.
2ème page :
• un homonyme Facebok (beuh, pas beau !)
• L'école communale que j'ai fréquentée
• encore de la généalogie
• encore l'ingénieur commercial
3ème page :
• Deux articles de deux journaux différents, Franc-Comtois et Basque, au sujet des prévisions que j'avais effectuées (et qui s'étaient révélées justes), les 30 mai 2008 et 29 décembre 2005.
• Copains d'avant, encore
• Encore un homonyme, critique de restaurants !
• Encore de la généalogie
4ème page :
• Porte surtout sur l'ingénieur commercial !
• Un peu de généalogie.
Déjà, ça se disperse, on voit des trucs qui n'ont aucun rapport...
5ème page :
• Surtout l'ingénieur commercial
• Elections municipales 2008.
6ème page :
• Idem
7ème page :
• Toujours les mêmes choses, mais, à la dernière ligne, un site ****.com, qui relie mes activités professionnelles et celles d'animateur. Tiens tiens... Mais pas de blogueur ! Intéressant ce site, car il recense 71 personnes ayant mon nom de famille !
8ème page :
• Mon école supérieure
• Généalogie
9ème page :
• Généalogie
• Copains d'avant
10 ème page, enfin (je m'arrêterai là, vu que je revois toujours les mêmes trucs)
• Généalogie
• Ma mutation à Lons le Saunier....
• Et puis des variantes de mon nom, ça tourne en nouille !
Donc, impossible de remonter à mon blog à partir de mon nom de famille.
Chemin inverse à présent, je tape "blog cicatrice".
• Ah, je vois que j'ai des petits copieurs !!
http://officiel-cicatrice.skyrock.com/
Le blog d'un groupe de rock du 95.... Pourquoi pas les enfants ? Moi ça ne me gêne pas et je ne vais pas vous demander de droits d'auteur !
• Encore des trucs intéressants, et je suis passé à côté :(
Site Blogonet, l'information continue tirée des blogs. Et j'y vois une réaction datant du 25 février 2009 :
Rouspétance type pad (en echo à Cica)
Ajouté le 25-02-2009,
Cicatrice défend le fait que les admin de ce blog feraient bien de se bouger pour que la liste fonctionne normalement (maintenant c'est l'exception quand çà marche ...) Son point de vue dans le lien ci après et mon comm Il a raison , c'est un suicide. Faite comme moi soutenez ce que dit Cica....
Tout à fait d'accord, et du reste j'ai eu raison, que reste-t'il des blogs Psycho ???
Merci Tendremanspice, je suis vraiment passé à côté de toi durant ces années-là....
• Sinon, beaucoup de liens sur les cicatrices en général, quelques reprises de mes notes, mais rien qui puisse trahir mon identité.
Démonstration faite, désolé Teb, rien à voir ! Et je n'aurai donc pas besoin de faire ce que préconise Cristophe !!
Je vous embrasse.
18:27 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1)
23/11/2012
Changement d'adresse ?
Déjà, je m'étais assez étonné que le directeur de l'entreprise m'ayant monté (très laborieusement) mes panneaux solaires me téléphone un jour pour me dire qu'une de mes notes lui faisait beaucoup de tort.
il s'agissait de "photovoltaïque ou le parcours du combattant". Note effacée depuis.
Il m'a encore plus étonné quand il m'a dit qu'en tapant sur Google le nom de son entreprise, on aboutissait tout droit sur mon blog !
J'ai, c'est vrai, autour de 120.000 visiteurs annuels, mais c'est un chiffre ridicule non seulement sur le net par rapport à certains sites, mais également côté blogs. Pour vous faire une idée, sur la plateforme Hautetfort, je pointe allègrement à la 120 ème place !!!
Ensuite, ce fut une dame de la Banque Postale qui répondit en direct sur une note où je me plaignais de certains procédés...
Là encore, je m'étonnai.
Tout comme j'avais été étonné quand une voisine, voici deux ans, alors que nous venions d'emménager, m'avait dit "je suis contente que vous soyez finalement venus, car j'ai vu que sur ton blog, voici 3 ans (2007 donc) tu n'étais plus très chaud..."
Peu importe finalement que ces voisins-là aient fait semblant de découvrir le dit blog le 14 août dernier, c'est leur problème, et la question n'est pas là.
La question est que mon épouse ait téléphoné tout à l'heure au parrain de ma fille, Georges.
Cela faisait quelques années que l'on ne s'était pas parlés (alors qu'on s'apprécie) lui n'étant pas, comme moi, fana du téléphone.
Mais une des premières choses qu'il m'a dites, c'est "et puis j'ai vu que tu avais un blog"...
Alerte rouge !!!!
Car s'il est des personnes que je connais dont je me fiche - à présent - éperdument de savoir s'ils lisent ou pas mon blog, même si au sens propre "j'en ai fait une maladie" à l'époque, mon cousin Georges, alors là je tique.
Car je sais qu'il a été un des tout premiers à voir que je me mourais d'amour pour ma voisine du dessous, également ma collègue, une certaine Nathalie....
Il avait été invité pour la communion de sa filleule (ma fille) et avait donc partagé pas mal d'heures avec nous. Et Nathalie, puisque je la suivais partout. C'était l'époque où j'étais raide d'elle depuis 10 mois (quand même) et que je n'avais pas osé me déclarer.
Georges, lui, l'avait tout de suite repéré.
Normal, j'avais des attitudes "relou" comme disent les djeunns des annés 2010.
Comme une scène (que je filmais au camescope et que je viens de regarder) où je n'arrête pas de lui faire de grosses allusions, et où à un moment il s'arrête net devant moi, et me dit (je suis toujours à la caméra) :
"tu ne vas pas la lâcher ?"...
Certes, pour lui qui "débarquait" dans mon histoire, dans notre histoire, cela pouvait être choquant de voir que je draguais ma jeune collègue. Non pas par le fait qu'elle avait 17 ans de moins que moi (sa femme avait 20 ans de moins que lui) mais par rapport à mon épouse.
Il ignorait les 10 mois d'avant, où même à un moment donné j'étais tombé gravement malade à cause de ce sentiment qui me rongeait.
Il ignorait également que mon couple "légitime" battait sérieusement de l'aile, et que c'était mon épouse elle-même qui avait donné le premier coup de canif au contrat de mariage, avec le facteur ! Ce dont je me fichais éperdument....
De toutes façons, avec le recul, je me dis que nos yeux (les siens et les miens) nous trahissaient et que seuls ceux qui voulaient vraiment se voiler la face pouvaient passer à côté de cet amour.
Mais à présent ?
Je n'ai pas osé lui demander comment il savait que j'avais un blog. Encore moins lui poser la question de savoir quels paragraphes il avait lu.
Mais je sais désormais que ce blog est quasiment un secret de polichinelle, et que, ne serait-ce que par rapport à Elle, qui je le sais essaye péniblement de se reconstruire (si tant est qu'on le puisse tous les deux ....) depuis 15 ans et trois mois, je devrais peut-être déménager avec un autre pseudo ??
Qu'importe finalement l'audience, face au danger qu'elle puisse me lire ?
Je ne sais pas, j'avoue que ce soir je suis dans le doute le plus total, les primaires de l'UMP ne sont rien à côté, je pense que je prendrai une décision dans une dizaine de jours, à mon retour du Portugal.
Je vous embrasse.
12:33 Publié dans Blog, moi | Lien permanent | Commentaires (6)
22/11/2012
Le lièvre et la tortue
Il y a quelque temps de cela, j'avais pris le TER Paris-Dijon. Lequel roule très vite sur sa voie (160 km/h sur le plat) mais s'arrête un peu partout. Il ne met que 2h40 pour faire Paris-Dijon, un temps assez proche du "Mistral" avant qu'il soit remplacé par un TGV.
Le TGV Paris-Dijon (-Pontarlier) est dans les mêmes horaires. Lui part de Paris une heure plus tôt et arrive 3 minutes plus tard. Mais il coûte la peau des fesses, si on achète le billet moins de deux mois avant. Alors que le TER, lui, est à tarif constant, soit 21.40 euros au tarif Senior.
La politique des correspondances à la SNCF est qu'il doit y avoir 10 mn au moins entre chaque train.
De fait, il est impossible de commander sur le même billet un aller Paris-Dijon en TER suivi d'un Dijon - Pontarlier en TGV, vu que la correspondance n'est que de 7 minutes....
Alors j'avais feinté. Pris les deux billets séparément, et tenté ma chance. Sachant que même si le TER avait 2 h de retard je n'avais que mes yeux pour pleurer, et une arrivée très tardive à destination.
Le TER est un train tout neuf, capable de grandes accélérations. Ce que j'ai tout de suite vu en partant de Paris.
A la gare de Montbard (Côte dOr), il était à l'heure à 14h53. Alors que le TGV, logiquement, était encore 10 minutes derrière.
Et là ce fut la course-poursuite ! A partir d'Alésia, les trains pouvaient se doubler entre eux. Cela datait des années 1850, où la montée pouvait être fatale aux trains qui n'avaient pas assez pris d'élan, tractés bien sûr par une loco à vapeur...
Montée d'abord douce (3 m par kilomètre), puis de plus en plus dure (8 m par kilomètre), jusqu'au tunnel séparant les eaux de la Manche des eaux de la Méditerranée. Après, descente continue jusqu'à Dijon, mais en double voie, sans possibilité aux trains de se dépasser.
Pour moi, si mon TER arrivait à ce tunnel en premier, ma correspondance était garantie. Le TGV étant forcément derrière...
C'est pour cette raison que je scrutais la voie contigue, en priant le ciel que le TGV ne nous dépasse pas !
Las..... Peu après Alésia, je vis le nez du TGV arriver sur la vitre de gauche, et celui-ci commença à nous doubler. La différence de vitesse n'était pas grande. 10 km/h tout au plus... Nous devions être à 150, et lui 160. Et finalement, il passa devant nous. Il restait encore 20 km avant le tunnel, et malgré que le TER continuait à vitesse constante, une simple règle de trois m'indiquait que fatalement le TGV serait bien avant nous au fameux tunnel et que nous devrions stopper au feu rouge, attendant que Sa Majesté déblaie le terrain.
Pourtant, pourtant, la ligne à cet endroit étant sineuse, je voyais toujours le TGV au loin, qui avait l'air de marquer le pas.
Nous, nous contiuions notre vitesse de croisière... J'attendais le ralentissement fatal, mais le TGV allait cette fois nettement moins vite. Ces TGV sont d'anciens TGV orange, qui accusent 30 ans d'âge. Alors que notre TER est lui, des années 2005/2007.
Et le miracle se produit.
Toujours sur la voie de gauche, je vois la queue du TGV, que l'on commence à notre tour à dépasser à faible vitesse, d'abord, puis à vitesse de plus en plus élévée.
La montée de 8 m par kilomètre avait eu raison du Seigneur du Rail, qui s'essouflait, et notre jeune TER en profitait pour accélérer encore plus !
Si bien qu'au tunnel, nous arrivâmes en tête...
Et je pus avoir à l'aise ma correspondance à Dijon.
Etait-ce prévu par la SNCF ? Qui devait savoir que le TGV accusait un certain âge, et bourré jusqu'à la gueule, aurait un certain mal à gravir les derniers kilomètres, et que ce dépassement dans les deux sens était calculé dans les horaires ?
Ou alors c'était "chacun sa chance"... Premier arrivé, premier servi ! Il y avait 40 km de quadruple voie entre Alésia et le tunnel, la bataille se livrerait là-dessus en fonction de l'arrivée à Alésia. Peut-être qu'en cas de léger retard du TER, le TGV passe devant et y reste ?
Quoi qu'il en soit, les deux trains entrèrent pile à l'heure en gare de Dijon !
Je vous embrasse.
12:45 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (3)