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23/07/2012

Comment passer une frontière

Delpech chantait voici 33 ans qu'il y a "30 manières de quitter une fille", moi je dirai qu'il y a au moins 17 manières de franchir une frontière.

• à pied. 1963, la première fois de ma vie, entre la France et l'Espagne, alors que j'étais en colonie de vacances. Quelques mètres dans la neige en territoire étranger, territoire ennemi puisque dirigé par le dictateur Franco qui fermait alors ses frontières.

• en autocar. 1970, entre Les Fourgs (25) et l'Auberson (Suisse), avec le "car des frontaliers", dont le chauffeur passait sans arrêt Darladirladada de Dalida.

• en cyclomoteur. 1970, toujours sur le même parcours. Puis en 1971 de France en Italie. Ne me parlez surtout, mais surtout pas du retour !

• en avion. 1972 entre Paris et Malte.

• en train. 1974, d'abord France/Italie puis Italie/Autriche, lors de mon premier voyage de noces.

• en voiture. 1975, entre Annemasse et Genève, tout fier d'arborer mon nouveau permis.

• en poussette. Ma fille l'a fait en 1985 entre Montgenèvre (05) et Claviere (Italie).

• en ski. 1985, toujours entre Montgenèvre et Claviere. Les douaniers faisaient ch.... tout le monde sur la route, en ski, on pouvait ramener ce qu'on voulait. Et on l'a fait !

• en camion. 1989, entre les USA qui nous avaient refoulés et le Canada !

• en bus. 2007 entre St Louis (68) et Bâle (Suisse). Puis 2008 entre Strasbourg et Kehl (Allemagne).

• en tram. 2009 entre Bâle et Veil am Rhein (Allemagne)

• à vélo. Pas fait. La honte !!!!

• en métro. Pas fait. Pas encore.

• A cheval. Pas fait. Et pas près de le faire.

• En parapente. Idem.

• En hélico. J'espère ne jamais avoir à le faire si c'est un hélico jaune et rouge...

• Sur un fil, surplombant les chutes du Niagara entre les USA et le Canada. Pas fait non plus.

Mais.... en télésiège, fait voici quelques jours !!!

Je vous embrasse.

22/07/2012

Une première : un anglais gagne le tour de France !

Un long aboutissement...

Souvenez-vous :

• 1903 : un Français gagne pour la première fois le tour de France. (un peu normal..)

• 1909 : c'est au tour d'un luxembourgeois.

• 1912 : Cette fois, la Belgique arrive.

• 1924 : avec Bottechia, l'Italie a son premier vainqueur

• 1950 : Ferdi Kubler, un Suisse, l'emporte à son tour. Si j'ose dire :)

• 1968 : Profitant d'un intervalle entre la période Anquetil et la période Merckx, c'est un Hollandais, Jan Janssen, qui remporte la grande boucle.

• 1973 : On lui avait "volé" son tour en 1971 (j'y étais), cette fois, l'Espagnol Luis Ocana prend sa revanche.

1985 : Arrivée du câble et du satellite.

• 1986 : Greg Le Mond, un Américain, remporte la boucle pour la première fois.

• 1987 : C'est au tour d'un Irlandais, Stephen Roche.

• 1996 : Un Danois, Bjarne Riis, l'emporte pour le première fois.

• 2011 : C'est cette fois le tour d'un Australien, Cadel Evans.

• 2012 : Et là, c'est un Anglais. Enfin, deux Anglais, l'"adjoint" ayant dû s'arrêter en montagne pour attendre "le chef" !!

RESUMONS :

En 83 ans de Tour, 7 nationalités.

Puis arrivée de la télé, du câble, du satellite.

En 27 ans, 5 nationalités, dont deux différentes les derniers Tours.

En 2013 je vois très bien un Kazakh (Janez Brajkovic a fini 9ème), ou un Russe (Denis Menchov a fini 15ème, Eduard Vorganov 19ème) ?


Hein ? Comment ? Un Français ??? Pour sa première participation Thibaut Pinot a fini dans les 10 premiers et c'est Voeckler qui a le maillot à pois ?

 

Pfff... Vous n'y pensez pas !!!! En cette période de crise, pas bon pour l'international, Coco !

Je vous embrasse.

 


2 ans de blog Hautetfort

J'ai intégré les blogs Hautetfort d'abord en janvier 2010, parallèlement à un ultime essai sur Psychologies.com : Cica2010.
Là je m'appelais Lionel, et mon but était de voir si j'étais lu chez Psycho à cause de ma "notoriété" et de mon "ancienneté" sur le site (6 ans et demie), ou bien alors pour le contenu.

En fait, il apparut que ce fut la seconde hypothèse qui se révéla la bonne : ma vie, que je racontais de A à Z, intéressait beaucoup de gens.
Mon premier com fut de quelqu'un que je connaissais bien, mais qui lui ne savait pas qui j'étais. Son blog sur Hautetfort s'intitulait "je sais rien mais je dirai tout". Qui n'était autre que notre regretté Psyblog qui s'y faisait appeler Doumig !

Mais au bout de quelques mois, j'arrivai à la fin du récit de ma vie, et j'essayai d'embrayer par des notes "au jour le jour". Mais inexorablement le lectorat s'amenuisa, et j'abandonnai ce blog au printemps. Comme Psyblog.

A l'été, il m'apparut évident que les blogs de Psycho allaient changer et que 1) il me fallait sauvergarder tout le blog sous word (bonjour le travail) ne connaissant pas l'"aspirateur", et que 2) il me fallait arrêter là-bas.

C'est donc la queue pendante que je revins ici, le 18 juillet, sous mon vrai pseudo de Cicatrice.

Mon but était clair : refaire la même chose qu'avec "lionel", c'est à dire raconter ma vie de A à Z, le tout ponctué de quelques notes de circonstance. Mais en plus étoffé.

Cela démarra très laborieusement.
Alors que sur Psycho j'avais eu jusqu'à 15.000 visiteurs/mois, le cap des 5.000 visiteurs fut atteint ici le 10 octobre, presque 3 mois après ma première note. Néanmoins c'était en montée à peu près régulière, et je continuai.

Malgré des conditions de plus en plus difficiles : j'allais déménager à Ouhans, où il n'y avait pas l'ADSL, et travailler à Lons le Saunier, où bien sûr je n'avais pas le droit de surfer...
Je pouvais quand même lire mes commentaires grâce à mon mail.

Le 20 septembre, j'étais arrivé au stade de ma vie le plus fort, mes "années-Nathalie".
Certes les gens s'y intéressaient, je voyais des commentaires encourageants mais je n'atteignais pas une audience formidable.

Les 10.000 lecteurs furent atteints le 14 décembre 2010, ce qui faisait environ 67/jour.
Pas de quoi pavoiser, mais j'avais de l'inspiration !
Pourtant j'avais fini de raconter Nathalie, et j'avais craint un moment que le "soufflé" retombe, mais non, j'avais quelques fidèles de l'époque, soit anonymes, soit commentateurs patentés comme bien sûr les plus fidèles Teb et Captainelili mais aussi Siams, connue dans l'autre blog et qui n'allait pas tarder à aller lire autre chose que mes écrits, et CriCri, une très jeune femme (22 ans) à l'époque, qui appréciait les belles histoires d'amour et continue encore à me lire. Christel, puis Cristophe, puis Renaud, allaient les rejoindre, puis plus tard quelques "revenants"de Psycho.
Car pour tout avouer, j'avais à cette époque perdu environ 95% de mon lectorat "psychologique"...

J'avais pourtant essayé pas mal de choses, en leur parlant de dont j'étais passionné.
A part Nathalie il y avait la météo, ma profession, mais dure à mettre en page vu la façon dont je racontais certains faits qui s'y étaient passés. On met des pompiers bizuteurs en prison, c'est à l'échafaud qu'auraient dû aller certains responsables de ma boîte !

Le chemin de fer aussi est ma passion, mais dure à faire partager sur un blog ! Peu de gens seraient je crois intéressés par le prolongement de la ligne TGV Paris-Strasbourg avec le percement d'un tunnel de 4 km, que les TGV duplex quadricourant de 8.000 chevaux pourraient parcourir à 350 km/h avec la signalisation TVM430...

Restait la chanson. Certes je ne peux pas "animer" d'émissions ici mais au moins faire part de ma connaissance.
Ce que j'entrepris très tôt (le 29 août) avec ma saga des 50 chanteurs les mieux classés entre 1963 et 1974 selon le magazine Salut les Copains.

Pendant ma période "Va-et- vient", d'octobre 2010 à mars 2011, le lectorat baissa.
Néanmoins je franchis le cap des 15.000 lecteurs le 15 février, soit 72/jour. Toujours pas terrible...

Les 20.000 furent atteints le 6 avril, 76/jour.

Mais le 15 mai, ayant beaucoup d'inspiration, je racontai le même jour :
• ma première rencontre avec Chamonix en 1971, après avoir traversé le Mont-Blanc en solex.
• mes impressions sur la campagne présidentielle qui se profilait
• et dans la série "chanteurs", la période 1973/1979 de Johnny.

Du coup, ça repartit.
Et ça continue...

Le 31 mai la barre des 25.000 visiteurs (79/jour) était atteinte et j'eus l'idée, à force de chercher sans cesse sur Google quel âge avaient les chanteurs et les chanteuses, de m'en occuper personnellement !
Je mis 12 jours pour mettre à terme ce travail, mais depuis, c'est la note de mon blog qui est lue le plus. 60 fois par jour actuellement...

C'est le 3 décembre que je franchis à la fois les barres des 50.000 visiteurs et des 100 par jour depuis le début !

Le 23 juin que j'arrivai aux 100.000 lecteurs.

Et, aujourd'hui, deux ans après l'ouverture de mon blog, il "navigue" en moyenne autour des 300 par jour. Blog finalement assez varié, avec bien sur le socle intimiste, puis la partie musicale - énorme, une partie "arnaques" bien fournie, à tel point qu'une entreprise avec laquelle j'avais eu des déboires, constatant que ma note arrivait en tête sur Google m'a proposé 300 euros pour enlever ma note !
Et bien sûr je continue à raconter mes joies et mes peines, mes voyages, publier des photos...

Je pense que j'ai retrouvé, sur une plate-forme plutôt intellectuelle et politisée, mon niveau de Psycho, qui était très ciblé.
Et, autant le dire après tout, les 10 premiers jours de juin, j'étais dans les 50 blogs les plus lus de Hautetfort, encore plus lu que Vanessa ! C'est tout dire...

Voilà, sur cette note pas très modeste j'en conviens, je vous laisse avec les 5 jours de soleil continu qui nous attendent, jusqu'à jeudi. Sainte-Nathalie va casser tout cela ;-)

Je vous embrasse.

12:31 Publié dans Blog, Merci, moi | Lien permanent | Commentaires (4)

20/07/2012

Parlons franchement

On l'a sans doute remarqué, souvent reproché, mais j'ai une âme de statisticien.

De plus, j'ai plein de bouquins de médecine, offerts par mon père qui aurait rêvé de faire le métier de son propre père, professeur de médecine, spécialiste des maladies infectieuses.

Bref, j'en arrive à penser, que je ne sais pas ce que je veux !!!

A la suite de l'hospitalisation de mon épouse, en mai dernier, ils me l'ont rendue dans un état épouvantable.
Déjà hyper-fatigué des aller-retours sous une chaleur accablante, ne voulant pas prendre ma voiture car le parking était à dache, et payant, j'ai tout fait en transports en commun.

Puis, afin de lui changer les idées, j'ai maintenu nos vacances en sud-Ardèche qui se sont révélées catastrophiques, du fait de la canicule de là-bas et de son état qui faisait penser à de l'ébriété.
Plus une grosse panne d'automobile qui n'a rien arrangé non plus.

C'est dans un état désespéré que je suis rentré de ces vacances le samedi 2 juin, devant une épouse avec laquelle plus aucune communication était possible.

En plus j'étais déprimé à mort, la preuve en était à l'importance exagérée que je donnais à un espace privé sur Facebook. Je n'y supportais plus la moindre remarque, surtout venant de gens que j'appréciais depuis longtemps.

Le lundi 4 je suis allé chercher le chat chez sa gardienne, et une fois de plus j'ai dû enlever des choses trop chères de son panier. Désormais nous n'avons droit qu'aux promotions, (y compris les hôtels *** Suisses et Autrichiens). Là encore j'ai mal réagi, en allant pleurer dans les WC du supermarché. Je trouvais profondément injuste de priver mon épouse, elle qui déjà n'avait plus droit à pas grand-chose.

Le mardi 5 ça allait de moins en moins, j'avais des envies de plus en plus noires, je me sentais incapable de supporter la cohabitation avec mon épouse si elle devait rester comme ça à vie.

Si vous ne voulez plus lire ces lignes, déjà maintes fois répétées, tapez sur la touche "dièse" la prochaine fois ;-)))..

Le déclic, car il y a toujours la fameuse "goutte d'eau", ce furent des mots amers de ce que je croyais une amie sur mon mur Facebook ("je constate que finalement tu n'as pas changé") mots qu'elle coucha juste avant de quitter l'espace privé dont je parlais peu avant.

Et là, une envie irrépressible de me fiche en l'air me vint, fruit d'une longue réflexion, comme le fut ma TS ratée de 2003. Un peu les mêmes causes : fatigué je n'en voyais pas le bout !

Réflexe de survie et non pas appel au-secours, je l'écrivis sur mon blog, et les mots de raison que j'y reçus me calmèrent, me firent entrevoir un espoir et surseoir à ma décision.

Parallèlement, et je ne le savais pas, un ami blogueur était aussi dans le même état que moi, et passera à l'acte le soir même...


Depuis, j'ai lutté à fond pour sortir de là. Pour d'abord sortir de la dépendance vis à vis de Facebook. J'y joue en revanche de plus en plus ! C'est moins "dangereux" !!!!

Avec l'accord du médecin nous avons baissé peu à peu le gardénal qui rendait mon épouse telle une ivrogne qui cherchait ses mots.

Nous avons été en Autriche passer quelques jours pour lui changer les idées.

Mais hélas, j'ai découvert un passé horrible chez elle : sa famille avait voulu l'interner en hôpital psychiatrique, et cela m'a fait un véritable choc.

Nous avons tous les deux remonté la pente, l'état de mon épouse s'est amélioré, elle est revenue au niveau d'avant son hospitalisation.

On pouvait donc souffler. Et pour fêter l'évènement, j'ai réservé deux nuits en Suisse voisine, du 16 au 18.

 

Mais, le dimanche 15, alors que je grimpais mon escalier, je fus d'un coup au bord de l'évanouissement.

Il s'avéra que c'était un pic de tension, qu'un médoc devait faire passer.

Hélas...
Si le médoc a bien fonctionné au début, depuis avant-hier ce n'est plus ça.
Hier matin, réveil à 4h, alors que me sentais pris comme dans un étau : 18/11 de tension...

Baisse dans la journée, grâce au médoc mais remontée à 17 l'après-midi.
Appel au toubib qui me dit de doubler la dose (un épicier je vous dis...) et si ça ne va pas mieux, RDV dans 8 jours, en vue de prendre encore RDV pour des examens qui n'auront sûrement pas lieu d'ici un mois...
En attendant encore un 18 ce matin...

On en revient au début de ma note. Statistiquement, mes pics deviennent de plus en plus rappochés, malgré des doses de médocs de plus en plus fortes.
J'ai discuté avec un copain toubib, qui m'a dit qu'avec le cholestérol que j'avais (entre 3 et 4), l'hypothèse d'une artère bouchée n'était pas à excure. L'effort de monter l'escalier aurait provoqué le phénomène, qui aurait pu m'être fatal si je n'étais pas hypotendu de nature.

Parlons franchement : le 5 juin je voulais mourir.

Aujourd'hui je ne suis plus en dépression, je ne veux plus mourir, mais je sais que je vais mourir. Comme tout le monde me dira-t'on, mais ce que je ressens chaque matin est indescriptible. Enfin si, il a été décrit par des gens qui ont eu des attaques. Si rien ne change, je ne passerai pas l'été.
Et ce serait dommage car j'ai réservé un charmant studio à Paris pour septembre...

Blague à part, je "sens" la mort arriver, mais je ne la souhaite pas. Je n'en ai pas peur, surtout a vu de mes croyances dont j'ai pas mal parlé dans mon blog, mais je ne la souhaite pas. Pas maintenant. Mon épouse a besoin de moi. Beaucoup plus que je n'aurai pu l'imaginer voici un mois...

Alors voilà ce que je ressens, bien que je ne me classe pas parmi les hypocondriaques mais déjà de voir la façon dont me regardent les gens, j'ai compris. Le même regard qu'à l'hôpital de Montpellier où à l'été 1981 j'avais une vilaine tuberculose.

Je vous tiendrai au courant, je vous embrasse.

19/07/2012

De sommet en sommet....

De retour hier soir, mais trop fatigué (je continue à faire le yo-yo avec ma tension) pour écrire. J'ai fait un commentaire à Renaud, car ce com m'est venu sans souci, mais incapable de faire une note, ni même de regarder mes photos et vidéos.

Bref, entre deux "journées-voiture" (la première étant relativement courte, notre hôtel se situant à 145 km de là, dont 100 par autoroute) une journée d'exception.

145 km qui furent effectués en 3 bonnes heures compte tenu des bouchons et de la vitesse réduite que je pratiquais lorqu'il y en avait pas.

Mais là-bas, décor de rêve :

les crozets.jpeg

Dans un hôtel de rêve.
Un trois étoiles facturé ... 101 francs suisses les deux nuits,  pour deux personnes, petits-déj inclus !
Soit par nuit 50.40 FS, petit déj inclus, soit par personne 25.25 FS petit déj inclus, et au vu du petit-déj (un must) celui-ci valant facilement dans les 10 FS, et encore, la chambre nous est finalement revenue à 15 FS par nuit et par personne, soit dans les 12 euros...

Côté repas, hélas, pas de réduction, et bien évidemment pas question de manger au resto, le seul du village ouvert le soir. Mais nous avons prévu de pique-niquer, ce que nous faisons dans la chambre même le soir, vu la température qui règne à l'extérieur (moins de 10 degrés).

Par contre, le village se trouvant dans le domaine des "portes du soleil", moyennant 2 francs Suisses (9 si on ne loge pas dans le domaine - mais c'est vraiment dérisoire) on a droit à un forfait qui nous permet d'accéder à la piscine, aux musées, aux petits trains, aux téléphériques et télésièges du domaine.

Si bien que dès le matin, nous prenons place à bord d'un téléphérique, bondé de VTTistes. Il nous monte jusqu'à 2000m. Puis de là-haut, je vois une quantité énormes de départs de télésièges. Une immense gare de correspondance, le Châtelet-Les Halles de la remontée mécanique !

J'avise une pancarte "AVORIAZ" au milieu de tas d'autres directions, et nous montons (comme nous pouvons !) sur la banquette, en refermant bien la barre de sécurité sur nous. Banquette qui descend.

Double impression : D'abord un peu de trouille, vu la vitesse où l'on est propulsés au départ. Puis une sensation de calme, de plénitude. Nous sommes assis sur une chaise où devant nous, de chaque côté de nous, au-dessus de nous (et surtout au-dessous) c'est la Montagne, dans toute sa splendeur...

Ca ne dure que trois minutes, on y prend goût, et comme dans un parc d'attractions, cherchons la direction AVORIAZ dans la gare de correspondance située dans la vallée.

Nous trouvons, et hop ! on embarque sur un siège plus petit et moins rapide. La montée est plus longue qu'a été la descente précédente, et, à mesure que l'on se commence à se cailler les miches, le panorama devient de plus en plus splendide.

POINTE DES MOSSETTES, 2277 m.
Je resterais bien à contempler le panorama, mais il fait vraiment froid.... 8 degrés m'indique un panneau.

Grande "gare" à nouveau car ça descend de tous les côtés...

Mais je repère bien vite notre "quai", où est affiché "EXPRESS FRANCE - 8 minutes".

Allons-y pour l'express ! Quand on est au bal c'est pour danser...

Mais là, l'embarquement se fait très mal, et mon épouse manque de tomber. Du coup, c'est.... toute seule qu'elle fera la descente...

Et quelle descente !!! 700 m de dénivelé....

Au début, j'avoue que je suis grisé par le panorama. Je crois même apercevoir le Léman au loin...
Et, bravant le froid, je sors mon appareil et prend un cliché. Histoire d'immortaliser l'instant.

DSCN1421.JPG

Mine de rien, je commence à paniquer....L'enthousiasme des premières montées/descentes a fait place à de l'inquiétude. Et si mon épouse paniquait ? Si d'un geste insensé comme elle avait le secret elle levait la barre de protection ? Sans parler d'une éventuelle crise d'épilepsie !

Dieu comme ces 8 minutes sont longues... je compte les poteaux : 23, 22, 21....
A chaque fois je crois deviner l'arrivée, mais ce n'est qu'une crête de plus, et la "ligne" continue de s'enfoncer vers le bas...

Finalement je vois la gare d'arrivée. J'entends mon épouse qui hurle au préposé "aidez-moi à descendre", et le système s'arrête net.
Du coup, mon siège devient une balançoire et je commence à avoir le mal de mer !

Puis c'est à mon tour d'arriver, c'est pas terrible non plus mais au moins je ne freine pas trop le système !

On est au "Refuge de l'abricotine".
En France !!

On décide de marcher un peu pour nous remettre de nos émotions, et c'est comme ça qu'on arrive au hameau des Lindarets, où plusieurs restos nous attendent.

Et là je cogite de plus en plus....
Car finalement, nous sommes arrivés ici par la voie des airs, et si d'aventure nous devions retourner par la route à notre hôtel, cela nécessiterait une boucle de.... 87 km !!!

Je me revois 41 ans plus tôt, à Courmayeur avec mon père, tenant à la main nos solex et nous apercevant que si la descente depuis le col du Petit St Bernard avait pu se faire facilement, nos engins ne voulaient plus accomplir la montée de 18% !!! Et il n'y avait que trois solutions :
- Soit passer par Aoste - Turin - Briançon - Grenoble, c'est à dire dans les 400 km.
- Soit faire à pied en traînant nos engins les 6km de montée.
- Soit passer par le Tunnel du Mont-Blanc !

La première solution étant d'emblée écartée, j'optai bien évidemment pour la seconde, mais mon père, ne se sentant pas la force de monter les 12 épingles à cheveux nous fit faire la 3ème !

Je lui en ai longtemps voulu de m'avoir fait traverser ce tunnel de 11km500 en deux-roues. D'autant que lui avait 59 ans, ce n'était plus trop de son âge.
J'ai tellement été traumatisé par cette traversée que je n'en parle qu'occasionnellement. Je n'en ai jamais fait de note.


41 ans plus tard, l'histoire se répète. Si nous devons regagner notre hôtel, pas d'autre solution que d'aller de cime en cime à travers la frontière !

Je demande quand même à mon épouse si ça va. Sachant que dans la vallée du milieu nous pouvons regagner notre hôtel par des bus. Cela ferait deux "tronçons" de moins...

Mais non, elle est partante ! Et se régale même de pouvoir se payer ça, elle qui n'a pas le droit de conduire sa voiture pour aller chercher le pain ! Là elle se balade à 200 m au-dessus des rochers et ça lui plaît !

Donc, retour par l' "EXPRESS -FRANCE".
Je remarque au passage qu'on ne nous demande pas une seule fois nos papiers d'identité, et que par conséquent, si nos gabelous font les marioles aux grandes douanes en occasionnant des bouchons de 5 km (ce qui fut le cas à l'aller et sera le cas au retour), là n'importe qui peut passer d'un pays à l'autre, pourvu qu'il ait un forfait.... lequel n'est pas nominatif !!!!

Donc, en avant pour la longue montée, qui me paraît interminable. Là mon épouse est à mes côtés, et semble ravie du paysage, vraiment lunaire. Des cailloux, des rochers, des crevasses, des plaques de vieille neige. Et là.... c'est moi qui déconne, c'est moi qui fais un pic de tension !!!

Image (61).jpg

Je vois tout tourner autour de moi, et j'arrive blanc comme un linge à la pointe des Mossettes.

De nouveau en Suisse...

Second télésiège, après une "halte-récupération" de 20 minutes, vers la vallée Suisse du milieu, où là je panique moins, le "pic" étant passé.

Je ne panique plus du tout quand j'emprunte le dernier télésiège qui nous mène à la station de téléphérique. Dans lequel je monte, alors que je vois des papys et mamys affolés dès le moindre tremblement de l'engin...

Là, je me sens fier ! J'ignore si je serai aussi trouillard dans 15 ou 20 ans mais je pourrai dire qu'à bientôt 62 balais j'ai réalisé - avec mon épouse - un petit exploit !

Hier, ce fut déjà le départ.
Mon épouse voulait qu'on fasse le grand tour par Chamonix, ce qu'on fit. Mais pas moyen de se garer là-bas, tout était complet et j'ai même vu deux camping-caristes en venir aux mains parce qu'ils avaient lorgné la même place....

Puis ce fut la descente par la vallée de l'Arve, via Genève, d'où j'ai pu prendre cette photo insolite :

DSCN1461.JPG

Embouteiilage de voitures, embouteiilage de corps avec les 35 degrés qui régnaient dans la ville de Calvin.

10 de plus que dans mon petit village que je retrouvai avec plaisir, même si le plus haut sommet de la commune ne culmine qu'à 1045 m !
On y est quand même bien...

Je vous embrasse.

12:17 Publié dans Loisirs, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)

16/07/2012

HIT-PARADE de SALUT LES COPAINS du 15 JUILLET 1963

J'avais dit que je poursuivrai cette entreprise (qui ne me prend que 2 minutes, les scans étant déjà dans mon PC) si cela intéressait les gens. J'avais fixé une barre symbolique de 50 visites/mois.

• Seulement 14 visites pour celui d'avril 1963, mais il fallait "roder" la chose.
• 54 visites pour celui de mai, objectif atteint.
• Et même 29 visites pour le "non-hit parade" de juin, qui n'était pas paru. J'avais retranscrit les 15 premiers.

Donc, je continue, avec celui de juillet, que j'aurais du vous livrer hier mais que je n'ai pas pu car j'étais "sous haute tension" !!! (là ça va, je suis revenu à mes chiffres normaux).

hit SLC juil 63.jpg

A mercredi, je vous embrasse :)

14/07/2012

Nouvelle escapade prévue de lundi à mercredi

Notre fille est repartie. Elle est arrivée au bon moment,  celui où l'amie de mon épouse Lucienne a perdu son petit-fils de 18 ans, heurté mortellement - alors qu'il avait 4 g d'alcool dans le sang- par une jeune conductrice de 19 ans qui ne l'avait pas vu (il était habillé en noir).

Mon épouse, qui est une éponge (sauf quand cela me concerne) avait commencé à "faire partie de la famille", avait commencé à entamer un deuil qui n'était pas le sien à l'annonce de cette nouvelle.

Pourtant le village s'était entendu pour que mon épouse ne soit pas au courant avant l'arrivée de notre fille, ce qui a été fait et bien amorti le choc.

A présent, notre fille est partie.
Lucienne aussi, on ignore où.

La prochaine visite de l'orthophoniste est prévue jeudi prochain.

D'ici là ????

Et bien, une nouvelle fois, grâce à mon site magique, j'ai réussi à dégotter deux nuits en Suisse (petit-déj compris) pour 30 euros la nuit (!!)  dans un trois étoiles à 15 km d'Avoriaz. 140 km d'ici dont 100 sur autoroute.
Mais, pas en France, bien sûr ! En Suisse "voisine" comme on dit ici.
Quel hôtelier savoyard oserait proposer son trois étoiles pour la moitié de son prix pour cause de non-remplissage ? On a notre fierté, nous , Monsieur ! Et même si quelques chambres restent inoccupées pour quelques nuits, pas grave, on ne le dit pas, on fait comme la SNCF à savoir qu'on se rattrape sur les derniers arrivants ! Qui seront nombreux dans les semaines qui viennent .

J'aurais dû naître Suisse...

D'accord je ne descendrais peut-être pas des capétiens, mais quand même...

Déjà mes parents voulaient "finir" Suisses, à Yverdon pour y passer leur retraite en ouvrant un petit resto français. A l'époque 1 FS valait 1 FF, et c'était les gens de Pontarlier qui partaient faire leurs courses en masse à Yverdon.

De plus, depuis que je suis sur la Toile, j'ai bien sûr tissé beaucoup de liens avec des internautes (presque tous femmes, à l'exception du regretté Dominique Psyblog qui comme moi avait beaucoup de côtés féminins), et sortaient du lot une dizaine de personnes, dont .... 4 Suissesses ! Dont 3 avec qui je suis encore en relation aujourd'hui ! 

Bref, du moins dans sa partie Romande et en dehors de ses tunnels d'autoroute de 2 m de large, je me sens bien dans ce pays.

Bref, la "coupure" indispensable pour mon épouse, pour l'éloigner temporairement du lotissement, puisque, Lucienne étant ailleurs, elle ne pourra pas lui être utile, comme je l'avais envisagé dans une note récente.

Je vous embrasse

12/07/2012

Généalogie

Voici quelques années, j'avais découvert un lointain cousinage avec Louis XV, et donc Louis XVI, Louis XVIII et Charles X.

Certes il me fallait remonter à une ancêtre commune née vers 1325 pour établir le cousinage. Par ma branche Héraultaise de st Guilhem de Désert.
J'étais cousin des rois au... 32ème degré !

Ma foi, j'étais tout fier et je montrai l'arbre à qui je pouvais !

Cousin de roi, c'est évidemment pas mal mais descendant de roi, c'est encore mieux, me disaient quelques vilains jaloux.

Et bien, après quand même quelques mois de recherches et de vérifications, je peux vous dire, Mesdames et Messieurs (roulement de tambour) que je suis descendant en ligne directe des capétiens !

Sans passer par la case "bourbons"...

Vous ne me croyez sans doute pas une seconde, et pensez que moi aussi j'aurais bien besoin d'entretiens psychiatriques....

Alors, bande de mécréants, voici toute mon ascendance, génération par génération :

• Charles MARTEL (690/741), père de
• Pépin LE BREF (715/768) père de
• CHARLEMAGNE (747/814) père de
• Louis LE PIEUX (778/840), père de
• Charles LE CHAUVE (823/877) père de
• Louis LE BEGUE (846/879) .

A partir de là, on bifurque !

Louis le Bègue, donc, père de
• Charles LE SIMPLE (879/929) père de
• Louis d'OUTREMER (920/954) père de
• Charles DE LORRAINE (953/991) père de
• Emmegarde de BASSE LOTHARINGIE, mère de
• Edwige DE NAMUR, mère de
• Béatrice DE LORRAINE, mère de
• Guillaume DE MACON (1088/1157), père de
• Géraud DE MACON (1125/1184), père de
• Ide DE VIENNE (1162/1224) mère de
• Humbert DE COLIGNY, Seigneur de Coligny et du Revermont !

On revient toujours vers ses racines... Dommage que je n'aie pas su ça alors que j'habitais Lons Le Saunier !!!

Bref, Humbert de Coligny, père de
• Humbert (encore un) DE COLIGNY, père de
• Amédée DE COLIGNY, décédé en 1256, père de
• Etienne DE COLIGNY, né vers 1250, père de
• Jean DE COLIGNY, père de
• Etienne (encore un) DE COLIGNY, décédé en 1331, père de
• Jean DE COLIGNY, décédé en 1397, père de
• Gisèle DE COLIGNY, décédée en 1416, mère de
• Catherine DE THUREY, mère de
• Perrin DESCHAMPS, père de
• Isabelle DESCHAMPS , décédée en 1439, mère de
• Hugues DE CHASSEY, père de
• Marguerite DE CHASSEY, décédée en 1511, mère de
• Jean BARESSOL, décédé en 1548, père de
• Guillaume BARESSOL, père de
• Marguerite BARESSOL, mère de
• Marguerite POUTHIER, née à MAICHE (Haut-Doubs) vers 1570, mère de
• Jeanne VESSAUX, née à Maiche en 1590, mère de
• Pierre BOUHELIER, échevin de Cernay l'Eglise, 1619/1679, père de
• Claude François BOUHELIER (1637/1700), père de
• Jeanne-Antoine BOUHELIER (1656/1742), mère de
• Jean-Jacques BAILLY, né en 1686, père de
• Jacques-André BAILLY, né en 1724, père de
• Marie-Joseph BAILLY, née en 1760, mère de
• François-Joseph DELAGRANGE, (1790/1839) père de
• Marie DELAGRANGE, née en 1824,

La grand-mère de ma grand-mère !

Je sais, en bon statisticien, je me doute que la moitié, sinon les trois quarts des français de souche sont comme moi, et descendent en ligne directe de Charles Martel.

Mais moi, je peux détailler chaque échelon !!!

Je vous embrasse.

22:40 Publié dans moi, Science | Lien permanent | Commentaires (9)

le climat se détend...

Troisième jour à trois.

Serait-ce l'"effet orthophoniste" (cette semaine c'était un jeudi) ou l' "effet fille à la maison", ou bien les deux, mais le climat est à la détente.

Et du coup je peux souffler un peu...

Mais que se passera-t'il demain après 16h27, après que nous ayons accompagné notre fille à la gare ?

Sachant aussi que son amie Lucienne ne pourra pas l'aider cette fois, et que c'est même mon épouse qui devra l'aider car notre voisine et amie vient de perdre son petit-fils de 18 ans, fauché par une voiture dimanche matin à la sortie d'une fête de village...

Oui, il lui faudra aider Lucienne, car à Ouhans - et surtout dans le lotissement - on se serre les coudes. Quand l'un(e) est à terre, c'est l'autre qui réconforte. Et ainsi de suite.

Lucienne a tenu mon épouse à bout de bras pendant des jours et des jours, à présent c'est à elle de le faire. J'y veillerai.

Sinon, bonne nouvelle, mon épouse a accepté les entretiens infirmiers psy, RDV est fixé le lundi 30.

Mes finances vont mieux, digérant peu à peu les caprices de la voiture (près de 400 euros entre le freinage et la révision), je ne suis plus dans le rouge écarlate mais dans le rouge orangé.
Et du coup, si une autre occasion de nous évader se profile, nous saurons l'exploiter. La liste des hôtels en promo sort demain...

Voilà les (bonnes) nouvelles. En plus côté température on respire, on est dans les moyennes d'avril, et la nuit ça fait du bien.

Je vous embrasse.

16:45 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (2)

11/07/2012

La cohabitation devient impossible...

C'est le constat que je fais, et je pense que si rien ne change, notre couple va droit dans le mur.

Voici un exemple typique :

Scène "normale", à savoir mon épouse qui essaie de se casser quelque chose en portant des charges très lourdes.

Moi (c'était avant-hier matin) : "Mais attends-moi avant de porter ça, tu cherches vraiment la m...  ! Tu n'es pas si pressée que ça !"
Mon épouse  : " De toutes façons, c'est moi qui dois m'occuper de tout ici, toi tu ne sais rien foutre à part être devant ton ordinateur..."

Notre fille est arrivée avant-hier soir.

Même scène ce matin, mon épouse qui monte des cartons monstrueux de la cave.

Ma fille (qui a passé la moitié de sa nuit devant son PC...) : "Mais attends-moi avant de porter ça, tu cherches vraiment la m...  ! Tu n'es pas si pressée que ça !"
Mon épouse : " Pardon mon petit Bébé, je te jure que je ne recommencerai plus..."


La question que je me pose est double, et brutale :

1) Pour mon bien, ne faut-il pas envisager une séparation ?
et surtout
2) Pour son bien, ne faut-il pas envisager une séparation ?

Temporaire, longue, ou.... définitive ???
Surtout de mon côté...?

Je vous embrasse.

11:31 Publié dans détresse | Lien permanent | Commentaires (10)