10/11/2020
Le VRAI bilan du Covid
565 morts dans les dernières 24 h annoncés par Salomon, rien que pour les hôpitaux.
Le même qui annonçait 1438 morts le 15 avril...
Je fais partie de la "génération Tchernobyl", celle qui entendait tous les soirs que, dormez braves gens, le nuage n'a pas franchi la frontière...
A Météo-France, on savait pertinemment que le nuage radioactif nous avait enveloppés, nous pouvions accéder aux données des capteurs de radioactivité, lesquels avaient commencé à s'affoler sur l'est du pays dès les premiers jours de mai.
Et nous, nous avions ordre, à la fin de chaque bulletin météo, de dire qu'aucune trace de radio-activité n'avait été relevée dans le département !
J'habitais à cette époque dans les Hautes-Alpes, donc aux premières loges.
Revenons au COVID.
J'avoue qu'il y a de quoi s'emmêler à force d'entendre des infos contradictoires. Le virus toucherait les anciens, les déjà malades, les obèses. Puis ce fut les enfants, "porteurs sains" mais très contaminants. Puis finalement non, c'étaient les jeunes parisiens qui se regroupaient dans les parcs, ou alors ceux qui faisaient la nouba chez eux...
Les sites eux-mêmes se contredisaient, il y avait les morts sans EHPAD, avec EHPAD...
Certains sites - y compris gouvernementaux - affirmaient que l'âge médian des décès COVID était plus élevé que celui des décès "tout court", et que donc il fallait diviser le chiffre des décès par deux pour avoir le "bon" chiffre.
Bref, Jean ne me contrariera pas, tout cela c'était de la politique.
Alors, comment savoir ?
C'est le hasard qui m'a fait trouver la solution. J'étais en train de lire un article sur la canicule de 2003, qui avait fait 15.000 morts en 3 semaines.
Entre parenthèses, ça ne monopolisait pas les journaux, de presse, de radio ou de télé !
Et là, j'ai vu effectivement sur le site de l'INSEE la courbe de 2003 se décrocher de la courbe "moyenne" des décès journaliers pour cette période de l'année, qui est d'environ 1500.
Bon Dieu ! Mais c'est bien sûr !
J'ai donc tapé "INSEE DECES COVID".
Et je suis tombé sur ça
Alors déjà : question pour un cycliste !
Je monte un col situé à 2258 m d'altitude. Je suis déjà à 1600. Quel dénivelé me restera-t'il ?
1438, me répond Salomon !!!
Hé oui mes enfants, à l'heure ou beaucoup de monde dispose d'Internet et d'un peu de cervelle, il devient de plus en plus dur de prendre les gens pour des crétins...
Cela s'appelle la surmortalité. Et dès lors que l'on dispose des chiffres pour une journée donnée, il suffit d'additionner pour en avoir le bilan total. Bilan qui ne sera pas dû au seul coronavirus. Il peut aussi être dû aux effets du confinement (suicides, dépression, offre de soins "hors covid" réduite au strict minimum - j'en sais quelque chose).
J'ai fait les additions et les soustractions, je vous les épargnerai, et je vous livre les résultats :
- BILAN DU MOIS DE MARS : environ 8000 décès.
- AVRIL : environ 17.000 avec un "pic" à 1150 le 1er. Pour info le 15 on était loin des 1438 annoncés par Santé Publique France, c'était plutôt 650....
BILAN DE LA PREMIERE VAGUE 25.000, qui je le rappelle ne sont pas que des victimes directes du virus;
- DE MAI à JUILLET pas de surmortalité.
- AOUT environ 2000 morts avec un pic de 380 le 12.
- SEPTEMBRE environ 1000 morts
- OCTOBRE (jusqu'au 26) environ 3000 morts avec un pic de 365 le 21.
Cette "seconde vague" a fait, jusqu'à la fin de la semaine dernière, 6000 morts. On est loin des chiffres claironnés par Véran...
Au total 31.000 décès "anormaux".
Ces courbes mettent d'autres choses en évidence.
La grippe du début 2018 aurait fait 10.000 victimes rien que pour mars et avril.
Mais pas vendeur ça, Coco.
Dans mon domaine on voit le pic rouge du 25 juillet 2019 : Près de 1900 décès de plus ce jour-là, où la température a explosé à 42°6 dans la capitale.
Affaire à suivre, le lien que J'ai mis se mettra toutes les semaines à jour.
Je vous embrasse.
16:06 Publié dans actualité, arnaques, non politiquement correct, Science | Lien permanent | Commentaires (10)
07/04/2020
Coronavirus : enfin le bout ?
Un petit croquis valant mieux qu'un long discours, voici le tableau excel élaboré à partir des chiffres officiels du gouvernement, sur les entrées journalières en réanimation pour cause de COVID 19 depuis le 17 mars, début du confinement.
Le "pic" a commencé le 26 mars, avec 550 entrées, a duré jusqu'au 1er avril (382) et depuis est en phase descendante amortie, avec des diminutions journalières de :
- 16% entre le 1er et le 2 avril
- 31% entre le 2 et le 3
- 33% entre le 3 et le 4
- 21% entre le 4 et le 5
- 33% entre le 5 et le 6, où on n'observe plus que 94 entrées (à comparer aux 550 du 26 mars).
Reste à prier que la tendance reste la même !
12:27 Publié dans actualité, non politiquement correct, Science | Lien permanent | Commentaires (27)
26/10/2012
SOSA
En généalogie, le "Sosa" permet de déterminer le degré de parenté avec ses ascendants.
• Partant du principe qu'on est toujours le "sosa 1"
• Le père est n°2 et la mère n°3.
• Les grands-parents paternels seront respectivement 4 et 5. Les maternels 6 et 7.
La règle est simple : Les parents d'un individu à Sosa X seront toujours 2 X pour le père et 2 X +1 pour la mère. Les Sosa masculins seront toujours de valeur paire (sauf soi-même, qui porte le n°1) et les féminins de valeur impaire.
• Les arrière-grand-parents (au nombre de 8) auront comme Sosa 8 à 15.
• la 4ème génération au-dessus (qui seront 16) auront comme Sosa 16 à 31.
Et ainsi de suite.
A quoi ça sert ?
Pour les généalogistes (même amateurs) de retrouver facilement des ancêtres sur des documents.
Ainsi, si j'arrive disons à un sosa (et non pas une) je sais pas, moi, disons 525, je saurai que ses parents figureront sur le dit document en 1050 et 1051.
Pour les autres, ça leur permet de savoir combien il y a d'ascendants possibles au niveau d'une génération.
Ainsi si je reprends mon arbre, Antoine Coste (1640/1689), de ma branche Languedoc, est le sosa 800.
Je sais donc que sous le règne de Louis XIV j'ai potentiellement 800 ancêtres ! je dis "potentiellement" car je sais que pas mal de cousins se marient entre eux. Mais je peux tabler sur au moins 700.
Si je remonte encore, cette fois dans ma branche Franche-Comté, j'apprends que Alix Chisseret, née pile 200 ans avant Antoine, est le sosa 479.859. Le nombre potentiel de mes ancêtres pendant la guerre de 100 ans.
Je remonte encore de 200 ans, toujours dans la même branche, et là je trouve Etienne de Coligny (1251/1318). Sosa 122.843.824.
Cent vingt-deux millions d'ancêtres potentiels au milieu du XIIème siècle !!
Le seul petit ennui, c'est qu'en Europe nous n'étions (si j'ose dire) que 65 millions à cette époque-là !
Donc, forcément, nous sommes tous cousins et cousines, à des degrés différents, et bien entendu (y compris les personnes n'ayant pas forcément des racines françaises...) nous avons TOUS du sang royal ou impérial dans les veines.
Ma seule chance, c'est d'avoir pu détailler chaque génération. Mais essayez la généalogie, vous verrez c'est passionnant et ça vous fera découvrir des tas de choses insoupçonnées.
Je vous embrasse.
18:21 Publié dans histoire, Loisirs, moi, Science | Lien permanent | Commentaires (2)
31/07/2012
Les anonymes
Je suis mal à l'aise avec les anonymes.
La plupart apprécient ce que je fais, et ne tiennent pas trop à laisser leur mail.
D'autres me critiquent.
Mais je ne peux les "modérer" (verbiage informatique qui signifie "virer"), ni les uns ni les autres car cela vexerait les premiers et rendraient encore plus fous furieux les seconds.
J'ai donc décidé de leur répondre (à moins qu'on entre dans le trop grossier, comme un certain "Fils de Dieu" voici pas mal d'années sur une précédente platerforme. Répondre à ce genre d'illuminé, rongé par la jalousie - (il y avait une histoire de couple là-dessous - ce n'était vraiment pas la peine.).
Comme je viens de le faire avec ce M. IZ qui dit que je suis prétentieux, car j'oserais "prétendre" donc que je descends de Clovis - et de bien plus loin : 220 si vous vous voulez tout savoir.
A raison d'un enfant par couple en moyenne, on arrive à des centaines et des centaines de milliards après 70 générations.
Bien sûr 99% sont morts, mais il est évident que les autres sont tous là, et qu'à différents niveaux, nous descendons tous de rois, de reines, d'empereurs, y compris Romains, voire de Pharaons.
Dont M. IZ (nogoud ??) qui en plus d'être insultant est soit ignorant, soit tout simplement cossard. Ca fait quand même 4 années que je me consacre à ça, et je vous garantis que dans les premières générations ce n'est pas de la tarte !
Je vous embrasse
12:53 Publié dans Blog, moi, Science | Lien permanent | Commentaires (11)
27/07/2012
Ma généalogie au fil des années
Fils d'une dame née en Tunisie et y ayant vécu jusqu'à ses 35 ans, et d'un monsieur certes né à Marseille, mais ayant grandi à Tunis, me parlant toujours de ses ancêtres bretons, j'avoue que pendant des années, un peu paumé, je n'ai pas trop été préoccupé par ce genre de choses.
Puis, vers mes 15 ans, alors que je m'étais fait un ami Corse parmi mes camarades, alors pour lui je deviens Breton. Parisien, à l'époque, ça vous valait toutes sortes d'injures dès que vous passiez ce qui est devenu aujourd'hui "le périph"...
Attention, c'était vrai pour lui et moi, nés tous deux en 1951 dans la capitale, nos ascendances était vraies. Enfin, en ce qui me concernait, une partie, un quart, du côté du père de mon père, vu la consonance de notre nom de famille. Pour lui, sans doute il était Corse par tous ses ascendants.
François Santini il s'appelait. Il a mal tourné, il est devenu chef-inspecteur à l'antigang... puis commandant au R.A.I.D ;) Il a même joué un rôle essentiel dans l'affaire de la maternelle de Neuilly.
Mais quand même en grandissant je me posais de plus en plus de questions sur mes origines.
Passée la "croûte" pied-noire qui ne dépassait pas un siècle, d'où venaient-ils, ces ancêtres ?
• côté maternel, son père s'appelait Bastide et ma mère avait toujours entendu dire qu'il était né à Mèze (34) au bord de l'étang de Thau.
Sa mère restait une énigme : Stéphanie Pofilet, j'ignorais alors d'où elle pouvait bien venir. Si j'avais pu savoir, à l'époque.... !
• côté paternel, la figure du grand-père d'ascendance Bretonne et c'est tout. Mon père n'a jamais voulu me parler de sa mère, qui paraît-il, "l'avait abandonné"
En fait j'apprendrai plutôt que c'était le contraire, que mon grand-père le professeur de médecine renommé avait bien voulu reconnaître son fils mais avait confié à sa grand-mère son éducation.
Quid de ma grand-mère ?
Bref, on arrive en 1983. Ma promise me présente à sa belle-famille, des normands fermés du Pays de Caux, et lorsqu'on me demande mon "pedigree", je réponds que je suis né à Paris d'un père d'ascendance Bretonne né à Marseille d'ascendance Bretonne et d'une mère née en Tunisie.
Ils ne retiennent que ce mot, Tunisie".
La grande fille de 20 ans me toise "tu es pratiquant ?"
Je réponds sans avoir compris de quoi elle parlait que j'avais fait mes deux communions mais que depuis mon adolescence, ça ne me dit plus rien d'aller à la messe.
Là elle paraît suffoquée.
" A la messe ? Mais tu n'as pas dit que tu était arabe ???"
Ben oui, pour ces gens ignorants, les natifs des anciennes colonies sont tous des indigènes ! Comme Camus, qui descend des Berbères, ou Bertrand Delanoë, dont les aïeux venaient des touaregs !
Pour moi ce fut le déclic.
Mes parents habitaient le Vigan, à un jet de pierre de Méze. Où j'allai en 1985 à la mairie demander un extrait de naissance. C'est là que je sus que mon grand-père était né d'un Barthélémy Bastide, né à Aniane (34) en 1844, et de Justine Escande, née en 1850 à ...?
Mèze-Aniane ça fait environ 30 km. Mairie d'Aniane !
Là on me dit que le père de Barthélémy Bastide (vous me suivez ?) était Pierre Bastide, agriculteur, né en 1813 toujours à Aniane et sa mère Marie-Marguerite Coste, née au même endroit en 1820.
Donc, de ce côté-là, réglé : Aniane. En fait ce sera au fil des âges St Guilhem le désert.
Ma grand-mère paternelle était née Pofilet, en Algérie en 1879. D'un "Pofilet Achille" et d'une Eugénie Daigneau. Je n'en savais pas plus.
Côté paternel, mon père né à Marseille mais d'ascendance Bretonne ("du côté de Lamballe" me précisait-il) par son père et... c'est tout ! Si, une de ses cousines germaines portant notre nom tenait un poste important au Lycée Lesage de Vannes.
Maigre bagage pour faire de la généalogie...
Les années passent encore, on arrive en 1997, mutation à Vannes, et là, tous mes voisins avaient entendu parler de la fameuse cousine, qui jusqu'à l'orée des années 80 avaient sévi sur les lycéens du Lycée Lesage en tant que surveillante générale. Et quand, en 2001, ma fille entrera elle-même dans ce lycée, beaucoup de profs tiqueront à l'énoncé de son nom ! Je me demanderai d'ailleurs toujours si ce facteur n'a pas joué quand elle a réussi à passer des classes avec de 8/20 ! Je sais qu'en tant que vice-président de la FCPE j'avais un certain poids, mais qui n'aurait peut-être pas suffi ???
Du coup on a explorer les cimetières, dans le village indiqué par mon père, et effectivement nous voyons pas mal de tombes avec notre nom de famille.
Réglé aussi de ce côté-là : Bretagne validée.
En 2006 mon père décéda et c'est là que je découvris le nom de sa mère : Julie Bonnet, née en 1888. Sans plus... J'en suis toujours là aujourd'hui :(
Tout a démarré réellement en 2008. Quand ma cousine m'a remis une feuille où elle avait regroupé toute sa (et donc ma) généalogie. Ca remontait jusqu'en 1750, et ma foi ça pouvait servir à établir de bonnnes bases.
Je me suis inscrit sur une site non pas de rencontres mais de généalogie, et très vite, il s'est avéré que deux dames (qui ne se connaissaient pas) avaient la même ascendance à partir d'un certain niveau sur la branche de l'Hérault. Je recopiai donc fidèlement ces données, et par Google j'essayais d'en savoir plus. Un certain Alain de Carné me fit remonter très très loin, et un autre arbre allait me faire sauter de joie !
En effet, il est apparu que par le truchement d'une dame ayant vécu vers 1300, j'étais cousin des Bourbons, roi de France ! Cousin au 32ème degré, mais déjà j'étais tout fier...
j'ignorais encore ce que j'allais découvrir.
Restaient les côtés Bretons et les Pofilet.
C'est un généalogiste de Pontarlier (!) JM Thiebaut qui en 2010 m'aida en me donna la lignée des Pofilet et des autres branches. J'appris alors que toute cette partie de la famille était... du Haut-Doubs, côté Maiche !
J'appris alors que j'avais un ancêtre Hugues Poutier, habitant à Vercel (c'est par là-bas que je prends le train) qui, dans les années 1500 était secrétaire de Charles-Quint ! Puis un autre chirurgien à Maiche.... (Brigitte, si tu me lis !). J'allai ainsi jusqu'en 1400 avec une certaine Isabelle Deschamps.
Pour les Bretons, ce fut encore plus beau ! Je cherchais vainement mon arrière-grand-père Alexis qui pourrait faire le joint entre la multitude de Cicatrice * que je voyais pulluler.
Et un jour, un notaire me demanda si j'étais bien Patrick, fils d'Ernest, petit-fils d'Ernest-Pierre, arrière-petit-fils d'Alexis-Marie !!
Alexis-Marie ! Bon sang mais c'est bien sûr !!!!
Du coup je tapai Alexis-Marie Cicatrice dans Google, et tout un arbre me tomba dessus ! J'eus aussi la preuve que c'était bien lui car il était mentionné le nom de son fils, professeur d'épidémiologie à Marseille, ainsi que son mariage avec ma grand-mère Anna !
Là encore mon arbre est immense, avec 500 personnes, remontant mon nom de famille jusqu'en 1350. Je pouvais voir mon patronyme jusqu'en 1610, mon aïeul David et sa femme Julienne ayant péri dans l'incendie de leur maison à Lamballe.
J'étais vraiment comblé, mis à part pour ma grand-mère Julie Bonnet.
Je faisais le Kékou avec mon cousinage avec les derniers Bourbons, de Louis XV à Charles X, sans savoir ce qui m'attendait !
C'est un mail de généanet daté du 5 juillet qui déclencha beaucoup de choses.
Je ne l'ai pas lu sur le coup, car c'était le jour "de la révélation", où j'appris que mon épouse avait failli être internée par sa famille. J'avais d'autres chats à fouetter.
Ce n'est que quelques jours plus tard que je repris le mail, où s'étalait devant moi une vraie mine d'or !
C'était du côté Franc-Comtois.
Ma fameuse Isabelle Deschamps avait une belle ascendance !
Sa grand-mère se nommait Catherine de Thurey, et là j'ai commencé à aller sur Google.
Plein d'arbres la mentionnaient, et étaient tous d'accord que sa mère était Gisle (ou Gilette) De Coligny.
Grâce à Google, qui me donnèrent des indications de plus en plus précises, notamment grâce à l'arbre de la famille de Coligny et au travail extraordinaire de GénéalogieQuébec-info, je ne tardais pas à voir apparaître, comme le disait Dalida dans sa chanson en parlant de son petit maquereau Un ciel magnifique.
Et c'est ainsi que, comme beaucoup de monde, je me retrouve descendant direct des Carolingiens (et donc des Mérovingiens).
Avant-hier, j'ai découvert que grâce au couple Eleonor de Thoire-Villars et Etienne de Coligny, je descends également d'Hugues Capet !!!
Et hier, j'ai vu que je descendais aussi de.... Guillaume le Conquérant !
Que le monde était petit dans ces années-là...
J'ai donc laisse tomber mon cousinage éloigné avec les derniers Rois de France pour quelque chose d'un peu mieux je crois :
Descendant en ligne directe d'autres Rois et Empereurs :
• Charlemagne (et avant, Pépin le Bref, Charles Martel...)
• Louis 1er
• Charles II
• Louis II
• Charles III
• Louis IV
• Hugues Capet
• Robert II
Période qui s'étend de 450 à 1031.
Pour le fils d'une dame née à Tunis, c'est pas mal, non ???
Faudra que je dise ça en Normandie !
Je vous embrasse.
* Cicatrice : je ne mets évidemment pas mon nom de famille !
12:47 Publié dans moi, Science | Lien permanent | Commentaires (7)
12/07/2012
Généalogie
Voici quelques années, j'avais découvert un lointain cousinage avec Louis XV, et donc Louis XVI, Louis XVIII et Charles X.
Certes il me fallait remonter à une ancêtre commune née vers 1325 pour établir le cousinage. Par ma branche Héraultaise de st Guilhem de Désert.
J'étais cousin des rois au... 32ème degré !
Ma foi, j'étais tout fier et je montrai l'arbre à qui je pouvais !
Cousin de roi, c'est évidemment pas mal mais descendant de roi, c'est encore mieux, me disaient quelques vilains jaloux.
Et bien, après quand même quelques mois de recherches et de vérifications, je peux vous dire, Mesdames et Messieurs (roulement de tambour) que je suis descendant en ligne directe des capétiens !
Sans passer par la case "bourbons"...
Vous ne me croyez sans doute pas une seconde, et pensez que moi aussi j'aurais bien besoin d'entretiens psychiatriques....
Alors, bande de mécréants, voici toute mon ascendance, génération par génération :
• Charles MARTEL (690/741), père de
• Pépin LE BREF (715/768) père de
• CHARLEMAGNE (747/814) père de
• Louis LE PIEUX (778/840), père de
• Charles LE CHAUVE (823/877) père de
• Louis LE BEGUE (846/879) .
A partir de là, on bifurque !
Louis le Bègue, donc, père de
• Charles LE SIMPLE (879/929) père de
• Louis d'OUTREMER (920/954) père de
• Charles DE LORRAINE (953/991) père de
• Emmegarde de BASSE LOTHARINGIE, mère de
• Edwige DE NAMUR, mère de
• Béatrice DE LORRAINE, mère de
• Guillaume DE MACON (1088/1157), père de
• Géraud DE MACON (1125/1184), père de
• Ide DE VIENNE (1162/1224) mère de
• Humbert DE COLIGNY, Seigneur de Coligny et du Revermont !
On revient toujours vers ses racines... Dommage que je n'aie pas su ça alors que j'habitais Lons Le Saunier !!!
Bref, Humbert de Coligny, père de
• Humbert (encore un) DE COLIGNY, père de
• Amédée DE COLIGNY, décédé en 1256, père de
• Etienne DE COLIGNY, né vers 1250, père de
• Jean DE COLIGNY, père de
• Etienne (encore un) DE COLIGNY, décédé en 1331, père de
• Jean DE COLIGNY, décédé en 1397, père de
• Gisèle DE COLIGNY, décédée en 1416, mère de
• Catherine DE THUREY, mère de
• Perrin DESCHAMPS, père de
• Isabelle DESCHAMPS , décédée en 1439, mère de
• Hugues DE CHASSEY, père de
• Marguerite DE CHASSEY, décédée en 1511, mère de
• Jean BARESSOL, décédé en 1548, père de
• Guillaume BARESSOL, père de
• Marguerite BARESSOL, mère de
• Marguerite POUTHIER, née à MAICHE (Haut-Doubs) vers 1570, mère de
• Jeanne VESSAUX, née à Maiche en 1590, mère de
• Pierre BOUHELIER, échevin de Cernay l'Eglise, 1619/1679, père de
• Claude François BOUHELIER (1637/1700), père de
• Jeanne-Antoine BOUHELIER (1656/1742), mère de
• Jean-Jacques BAILLY, né en 1686, père de
• Jacques-André BAILLY, né en 1724, père de
• Marie-Joseph BAILLY, née en 1760, mère de
• François-Joseph DELAGRANGE, (1790/1839) père de
• Marie DELAGRANGE, née en 1824,
La grand-mère de ma grand-mère !
Je sais, en bon statisticien, je me doute que la moitié, sinon les trois quarts des français de souche sont comme moi, et descendent en ligne directe de Charles Martel.
Mais moi, je peux détailler chaque échelon !!!
Je vous embrasse.
22:40 Publié dans moi, Science | Lien permanent | Commentaires (9)
23/06/2012
72 mes 21 ans
72, c'était l'année où Delpech chantait 62 nos 15 ans. Il avait 26 ans en cette année 62, et là il arrivait à 36, âge canonique où certains commencent à penser "ah, c'était mieux aaavant !"
Mais au fond, qu'en est-il ? Je vais essayer de répondre le plus objectivement possible.
Financièrement, pour moi c'était un plus indéniable.
Je venais de commencer à bosser, c'était ma première année en tant que titulaire et je touchais l'équivalent de 1800 euros 2012 par mois ! soit 10 % de plus que ma retraite ! J'étais nourri logé et du coup je ne savais pas trop quoi faire de mon argent, à tel point que j'en versais la moitié à mes parents...
Un repas au resto, avec entrée + plat + dessert (et non pas l'un des deux, comme je le vois de plus en plus proposer) : 9 euros.
Une nuit dans un hôtel une étoile ? 16 euros actuels.
Le prix du super était à 1.10 euro, mais bon, ça on l'avait déjà vu en 2007...
Se loger ? Je me souviens que cette année-là, mes parents avaient déménagé au Vigan, dans les Cévennes. Mon père partait en retraite (avec l'équivalent de 3000 euros mensuels !) et il avait refusé de racheter le F2 où l'on vivait à Paris. Le proprio en demandait "3 unités", soit 30.000 francs.
L'équivalement de 27.000 euros.
Rue de Buci, à St Germain des Prés, sous les toits donc au calme, allez trouver un trente mètres carrés à 27.000 euros ! On peut à l'aise ajouter un zéro...
On me dira, "oui, mais Paris est à part."
OK. Ils sont arrivés au Vigan, et se sont installés dans un F2 bis de standing (plafonds à moulures) de 70 m2, avec toutes les commodités, plein centre ville, pour un loyer de 160 euros mensuels !! Là on peut multiplier par 3 voire par 4...
Pour se distraire le cinéma à 3 euros la séance nous offrait des films "sortie nationale".
Un livre de poche valait moins de 1 euro...
Bon, en revanche, un poste de télé noir et blanc coûtait 2400 euros ! Couleur dans les 7000...
Un 45 tours, c'était 6.50.
Pas de magnétoscope.
Pas de cassettes vidéo.
Pas évidemment de lecteur CD, d'ordinateur, de DVD...
La photo revenait (pellicule plus développement) à 60 centimes d'euro plus 8 jours d'attentre (10 cts aujourd'hui).
Le film super 8, c'était 45 euros les 3 mn, donc 15 euros la mn ! A présent, un film sur carte SD revient à quelques centimes la minute...
Pour les loisirs donc on repassera !
Pour la qualité de vie c'était couci-couça...
A Paris, la pollution était à son maximum, beauoup plus que maintenant.
Les registres météo en font foi : De Roissy, l'été, on voyait la Tour Eiffel environ 1 fois par semaine dans les années 70, à présent c'est quasiment tous les jours !
Les immeubles et les monuments étaient noirs, de même que nos poumons....
Mais c'est vrai que pour le prix d'un ticket de métro (le même prix qu'aujourd'hui, la RATP a toujours suivi l'inflation) on pouvait se retrouver dans la campagne ! A présent, le Parisien, s'il veut voir des vaches doit aller à Vauboyen, après Versailles, sur la ligne de Massy-Palaiseau. 25 bornes quand même.
Côté "province", même s'ils étaient lents, chaque village était relié à la ville la plus proche par un autocar, voire un train. Comme c'est le cas actuellement à 25 km de chez moi, en Suisse :))
A présent, terminé. Sans voiture on reste "prisonnier" si on n'habite pas au minimum un bourg de 3000 habitants.
Mais il faut dire que les routes de 1972 (la moitié étaient pourtant classées "nationales") n'étaient pas de la même qualité que celles de 2012.
J'avais, avec des collègues de travail, fait la distance Lorient-Trappes en voiture. Le copain n'était pas du genre à rouler doucement, d'autant que la vitesse n'était pas limitée. N'empêche qu'il a fallu près de 10 heures...
En 2003, pour faire la même distance (moins 50 km) j'ai mis 4h30, sans prendre l'autoroute. Donc 5h pour Lorient, la moitié de temps (en risquant mon permis, c'est vrai).
Pour se ravitailler, 1972 voyait l'âge d'or des hypermarchés et des supermarchés, qui se montaient à toute vitesse. Ici (Ouhans) se trouvaient 10 commerces. Un seul subsiste, l'été : le magasin de souvenirs, près de la source. C'est vrai que 170.000 visiteurs annuels ça ne se loupe pas !
Pour se soigner, c'était l'âge d'or pour la médecine de ville.
Au Vigan (4400 habitants) 14 praticiens... la moitié aujourd'hui, alors que la population a vieilli.
Pas problème pour aller à l'hôpital, il y avait des places, mais c'était vraiment très spartiate et les soins étaient moins "de pointe" qu'aujourd'hui.
C'était l'âge d'or aussi pour les maladies mortelles. Disons l'absence de maladies mortelles. Ces grandes maladies qui faisaient peur avant 1900 avaient presque toutes disparu, bien sûr il restait ce maudit cancer.
Mais le Sida est arrivé en force dès le début des années 80, et le concept "d'amour vraiment libre" n'existe plus. Pour moi, mettre le machin divise le romantisme par 10, et que dire pour la demoiselle...
Mais c'est obligatoire, même si le Sida tue nettement moins qu'aujourd'hui (impossible de trouver les vrais chiffres sur la Toile...)
En revanche, dans un tout autre domaine, si je voulais téléphoner en 1972, il y avait une cabine téléphonique locale dans chaque village (mais dans chaque village il y avait une poste.... un bureau de poste pour 10 villages aujourd'hui !) et les fameuses "cabines jaunes" interurbaines étaient très disséminées. La plus proche du Vigan se trouvait à Sumène (10 km) et il fallait donc faire ces 10 km pour téléphoner loin sans se faire "taxer" par la poste. Les tarifs étaient quand même prohibitifs, du style l'équivalent de deux euros la minute...
A présent, c'est 100 fois moins, sans même se déplacer ! (1)
Enfin, en 1972, je ne pouvais pas :
• consulter ma banque en direct, y faire des virements.
• savoir la météo exacte de mon patelin.
• envoyer du courrier et en recevoir, en quelques minutes, gratuitement, et sans passer par la Poste, même si à l'époque ça existait encore.
• consulter les horaires de train ou d'avion et acheter des billets.
• commander des marchandises.
• confier mes états d'âme au monde entier (ce que je fais là...)
• savoir où le carburant est le moins cher autour de ma commune.
• sur le même appareil soit écouter la radio, regarder la télé, écouter des chansons, regarder des films...
Bref, l'ordi et internet n'existaient pas.
Il fallait attendre encore 9 ans pour le second (2), et une bonne douzaine d'années pour voir arriver les premiers...
Alors, 72 ou 2012 ?
Je dirais 72, car j'avais 21 ans...;-))
C'est pour ça que la plupart des gens pensent que "c'était mieux avant". Tu m'étonnes...
je vous embrasse
(1) Sosh d'Orange.
(2) Le Minitel
09:27 Publié dans moi, Science | Lien permanent | Commentaires (3)
12/05/2012
photovoltaïque : premier mégawatt
J'ai eu énormément de mal à obtenir mon branchement, mais depuis, je dois dire que le résultat dépasse mes espérances. J'ai été farfouiller dans tous les sites possibles et inimaginables, et pour la latitude où je vis, on m'avait dit que je ne dépasserais pas 3 mégawatts/an.
Pire, le commercial m'avait dit de tabler sur 2500 kw annuels, ce qui a l'époque était encore rentable.
Or, comme chacun le sait (peut-être) je suis météorologue, et je sais que ce qui compte le plus ce ne sont pas le nombre d'heures de soleil mais surtout la force du dit soleil. C'est assez facile à vérifier : vous bronzez beaucoup plus vite en montagne l'hiver que sur une plage l'été. Ce que mes chiffres vérifient : ce sont les jours enneigés où je produis le plus !
Bref, si j'ai déjà produit 1.000 KW en même pas 3 mois, cela veut dire que je serais dans les 4 KW sur l'année.
Erreur ! Car je suis dans les "mauvais mois", de février à mai. En fait d'après mes calculs ce serait plutôt du 5 mégawatts annuels.
Alors soit leurs calculs sont mauvais, soit je me situe dans une région à fort potentiel.
Je pense que c'est les deux mon Général...
Je ne vais pas me lancer aujourd'hui à une étude d'amortissement, je l'ai déjà faite voici quelques semaines, non, je voudrais parler ici des énergies nouvelles.
La consommation électrique des ménages est, en 2011, de 180 millions de MW.
Imaginons qu'une loi fasse obligation de couvrir les toits des maisons bien exposées de panneaux photovoltaïques.
Il y a en France environ vingt millions de maisons individuelles, dont la moitié sont solairement bien exposées.
Dix millions de maisons produiraient donc 50 millions de MW. Soit près du tiers de la consommation électrique des ménages.
En supposant un changement des habitudes (déjà, remplacer les convecteurs "grille-pain" par des panneaux radiants pour ceux qui n'ont pas de cheminée, et pour ceux qui en ont, l'utiliser au maximum pour se chauffer, baisser d'un ou deux degrés la température des pièces - cet hiver pendant la vague de froid, alors que je m'étais stabilisé à 18/19 degrés dans la salle à manger, j'étais effaré de voir les voisins - avoir chez eux entre 22 et 25 degrés !!! ) la consommation électrique des ménages pourrait réduire de 20%, et les panneaux photovoltaïques produire le tiers de leur électricité.
J'ai une maison sur troix niveaux, tout électrique, avec tous les appareils électroménagers possibles.
Et bien je fais mieux que ça !!! 13 mégawatts dépensés, 5 de produits ! Et je précise que je suis dans une régions les plus froides de France.
Bref tout cela pour dire qu'en appliquant ce principe, de couvrir les toits (esthétiquement c'est assez joli, si c'est bien fait)
des maisons qui s'y prêtent, on pourrait donc produire 50 millions de MW, qui représenteraient 15% de la consommation électrique de l'hexagone à l'horizon 2013.
Et dans ce calcul je ne parle pas de centrales photovoltaïques qui pourraient se créer dans les zones désertiques ensoleillées (je pense, par exemple, aux Causses de Lozère, à 1000 mètres d'altitude, qui pourraient produire plus que moi, et cela ne gênerait pas la population, avec moins de 1 habitant au kilomètre carré !)
C'est sûr, le prix de revient de l'électricité reviendrait plus cher.
Oh, pas de beaucoup : 18 centimes le KWH au lieu de 12 !
C'est là que le gouvernement pourrait intervenir, un des rares leviers qu'il pourrait manoeuvrer :
Faire payer l'électricité en fonction de son revenu.
Les plus aisés paieraient 0.13/014 au lieu de 0.12, tarif qui resterait applicable aux plus pauvres.
Et cela nous permettrait de faire passer la part du nucléaire de 75 à 50 % non pas d'ici à 2025 mais en seulement quelques années !
Je vous embrasse.
12:38 Publié dans actualité, Science | Lien permanent | Commentaires (4)
13/04/2012
mini mini mini
... ♪ tout est petit dans notre vie ♪ , chantait Jacques Dutronc voici déjà presque 50 ans.
Mais il ne pensait pas si bien dire, regardez l'évolution en 30 ans :
1981
la "floppy disc", pouvant contenir 1 photo de qualité moyenne...
1987
La disquette rigide, qu'on ne fabrique plus depuis l'année dernière, 4 fois plus de stockage en 6 ans, celle-ci peut contenir 4 photos de qualité moyenne, 1 photo de bonne qualité.
1988
Le CD-R, Le grand bond en avant, comme disent les Chinois, capacité de stockage multpilée par près de 500.
On peut y mettre près de 2000 photos de qualité moyenne, près de 500 de bonne qualité, 150 de qualité professionnelle.
En outre on peut y loger 200 chansons au format mp3, ou un film en format DiVix.
1995
En 7 ans, "seulement" 7 fois plus de stockage.
On peut y mettre 13.000 photos de moyenne qualité, 3500 photos de bonne qualité, 1000 photos de qualité pro, 1350 chansons au format mp3, 30 albums, 6 films en DiVix ou un film de qualité professionnelle.
2002/2010
Un bond en avant progressif. En 2002 une clé USB avait moins de capacité de stockage qu'un DVD.
Mais les plus récentes peuvent aller jusqu'à 64 Gb, soit l'équivalent d'un disque dur de PC vendu en 2004 !
Ces clés-là peuvent contenir :
• 180.000 photos de qualité moyenne.
• 45.000 photos de bonne qualité.
• 13.000 photos de qualité pro.
• 18.000 chansons au format mp3
• 400 albums (en fait toute une discothèque)
• 90 films en DivX
• 15 films de qualité professionnelle.
2011
Enfin, le dernier cri, la micro sd, qu'on trouve dans les portables, qui peut contenir 128 Go, soit la capacité d'un disque dur de la fin des années 2000.
Le double de ce que peut contenir la clé USB (360.000 photos prises d'un portable par exemple).
Et avec des dimensions qui n'ont rien à voir avec la "floppy disk", laquelle mesurait près de 21 cm de long....
Et qui contenait 355.000 fois moins de données !
La prochaine étape c'est quoi ???
Je vous embrasse.
14:55 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (4)
13/03/2012
Photovoltaïque : bilan au bout de 4 semaines.
Après avoir raconté mes déboires sur la lenteur de la mise en service, je voudrais parler de la rentabilité ou non du projet.
Je dois le dire, quand j'ai vu que le premier jour de beau temps, le 21 février, j'avais produit 17 KW, en plein hiver donc, je me suis dit : "qu'est-ce que ça va être cet été !!!".
Première erreur, et il faut que tous ceux qui se lancent là-dedans le sachent :
Par un effet de "compensation", pour une même pente de toit, la production sur un jour entièrement ensoleillé sera la même, hiver comme été.
Sauf en cas de sol enneigé, où on peut estimer un surplus de 10%.
La seule différence entre l'hiver et l'été, ce sont les jours sans soleil. L'hiver vous produirez entre 0 et 2 KW. L'été, vous pourrez atteindre jusqu'à 5/6 KW.
Etant météorologue, j'ai calculé combien je pourrais produire d'électricité annuelle chez moi, endroit assez favorisé : dans les 4000 KW.
Soit, au tarif mai 2011, environ 1800 euros annuels.
Toujours dans mon cas de figure, en comptant le crédit d'impôt (18% et non pas 22) mon installation sera amortie en 9 ans. Après, j'aurai un revenu de 150 euros mensuels (pour l'instant non imposables, mais on ne peut présager de l'avenir dans ces cas-là...)
La donne change pour ceux qui ont signé après.
Je me situe toujours dans mon cas (soleil assez généreux):
• pour ceux qui ont signé entre le 1er juillet et le 30 septembre 2011, le KW racheté passe de 0.46 à 0.4255. Avec toujours le crédit d'impôt de 3580 euros.
Installation amortie en un peu plus de 9 ans.
• pour ceux qui ont signé entre le 1er octobre et le 31 décembre, le KW n'est racheté par EDF qu'à 0.4063. Avec le même crédit d'impôt.
Installation amortie en 10 ans.
• Tout change pour ceux qui ont signé - ou s'apprêtent à signer - cette année.
Le KW n'est racheté qu'à 0.3880 mais surtout le crédit d'impôt est diminué de moitié. Soit pour une installation de 19.500 euros, 1790.
Il en résulte que pour ceux-là leur installation (toujours dans "mes" conditions assez privilégiées d'ensoleillement) ne sera amortie qu'en 11 ans et demie.
Mon conseil : Si jamais la majorité actuelle repasse - donc barême inchangé - à moins d'habiter sur un plateau du sud de la France à au moins 700 m d'altitude, ne vous lancez pas là-dedans !
Par exemple, j'ai calculé qu'un habitant de la région Lyonnaise ne verrait, s'il signe en 2012, avec les critères gouvernementaux actuels, son installation amortie que... 20 ans plus tard !!!
Donc, avant les résultats du 6 mai, il est vraiment urgent d'attendre avant de s'équiper !
Je vous embrasse.
14:47 Publié dans arnaques, météo, Science | Lien permanent | Commentaires (2)