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16/05/2013

Mes coups de blues

Il est loin le temps de la maniaco, mais encore, de temps à autre, je ressens des "plongées", des baisses de moral dont certaines (6 juin 2012) peuvent encore aller très très loin...

Par "chance" (si j'ose dire) je peux les prévoir. Car ces coups de blues datent...
de mon enfance !

Il faut d'abord un terrain propice. Le plus souvent, de la mélancolie. Je pense par exemple à des choses merveilleuses que j'ai vécues en sachant que je ne pourrai pas les revivre avant bien longtemps....

Quand j'étais en culottes courtes, si j'avais eu le bonheur de passer de superbes vacances, jusqu'à la Toussaint j'étais dans mon rêve... Ainsi mes vacances à Marseille en 1960.

Puis, dans ce terrain, un déclencheur.

Avant-hier, puis hier, ça a été chère et tendre qui recommençait, après une trève relative, à me mettre la pression, et ce dès le saut du lit.
Quand on se fait traiter de "bon à rien, tu jamais su faire quoi que ce soit de tes dix doigts" juste avant de goûter au café du matin, la journée est mal partie.
Dans le meilleur des cas, je suis énervé, et dans le cadre où je me situe, là je plonge.

Pour poursuivre le parallèle, quanq j'étais mélancolique et qu'un prof me punissait, plongée aussi...

Alors j'essaie bien sûr de m'en sortir. D'en parler à des gens que j'aime (il en reste encore, chère et tendre n'a pas encore fait le vide total..) lesquels bien sûr me réconfortent du mieux qu'ils peuvent.

Toujours dans l'analogie précédente, ma mère, qui elle me comprenait, qui savait que le souvenir ces vacances merveilleuses à Marseille ne pouvait pas s'oublier comme ça du jour au lendemain (du reste ne pouvait s'"oublier" tout court, 53 ans après j'en parle encore).

Alors ça va mieux, mais je ne suis pas guéri. Juste "stabilisé" et je sais alors que je suis encore sur le fil et que je peux rechuter.

C'est le cas quand les gens que j'aime et qui m'on réconforté commencent à changer de ton, et essayent de m'expliquer que quand même, quelque part, je suis un peu responsable de cette situation. Ce qui est vrai. Bien sûr qu'ils ne savent pas que "le terrain" est encore fragile, que je suis juste au bord de trou dont ils m'ont sorti et qu'il m'attend sournoisement.

Et là je replonge, et plus profondément encore.

Car là je me sens alors en tenaille, entre ceux qui sont la cause de mon coup de calgon (en l'occurence chère et tendre) et ceux qui essaient de m'aider et dont les seuls propos - je sais que ce n'est pas le cas - que je retienne, c'est "quand même tu l'as plus ou moins cherché ) .
Injuste de ma part de penser ça, mais quand on est dans la peine, on ne voit que le négatif.

Revenant dans mon histoire parallèle, c'est quand ma mère, après m'avoir bien comprise, finissait par dire "mais tu sais mon Poulet, tu ne fais pas beaucoup d'efforts en classe non plus..."

Dans les deux cas, je me sens lâché, abandonné...

Je ne sais plus quoi faire, voire où aller. Je n'ai plus gôut à rien, paradoxalement je voudrais plonger dans mes draps et ne m'y réveiller que dans 5 mois, voire plus du tout, mais impossible de fermer l'oeil.

Alors il n'y a qu'à attendre que ça passe. Car dans ces moments--là si de nouveaux mots de réconfort me sont prodigués, certes ils me font du bien, mais je sais que j'en ai encore pour un bon bout de temps à m'en remettre.

Si tout se passe "bien" après, ce qui n'est pas dit.

Je vous embrasse

02/05/2013

les notes que vous avez le plus lues depuis 18 mois

Pas depuis l'ouverture de mon blog, mais depuis que mon cousin a installé "google analytics":

1) avec 31.472 lectures "mais quel est l'âge de nos chanteurs, les chiffres", du 28 mars 2011.
Ce score m'étonne encore ! J'avais prévu de ne traiter que des chanteurs français à la prochaine réactualisation, car vraiment trop dur de prétendre être pratiquement exhaustif si l'on ne se limite pas à l'hexagone.

2) avec 6.522 lectures "i love your attitude ou le miroir aux alouettes de Facebook", du 14 juin 2011.
Une note qui dénonce une appli du réseau social où les jeunes - notamment les plus fragiles - sont amenés à raquer. Il n'y a qu'à lire certains commentaires pour s'en rendre compte.

3) "lettre à ma fille" du 19 mai 2012. 1653 lectures à ce jour. Une lettre que j'avais piquée sur Facebook, dont je n'aurais jamais imaginé le succès qu'elle aurait. En fait je comprends peu à peu pourquoi... Les relations fille/père sont tellement complexes, surtout si la fille est son seul enfant. Je pense connaître la mienne, je sais qu'on s'envoie de temps en temps des missiles non contrôlés, mais j'ose croire qu'elle pourra un jour comprendre son père.

4) "la dernière arnaque de la banque postale", du 18 avril 2012. 1334 lectures.
1334 arnaqués ??? sans doute, au vu des commentaires. Donc trois de la banque postale elle-même !

5) dans le même registre "attention à l'arnaque des mutuelles swisslife" , lue 1307 fois.

6) on continue dans les arnaques avec "photovoltaïque ou le parcours du combattant", née en décembre 2011, morte en juillet 2012, suite à l'appel du PDG de l'entreprise qui voyait cette note pointer en tête de Google pour chaque recherche de l'entreprise ! Internet ou le 6ème pouvoir ?

7) "la dernière crise de démence de mon épouse", du 27 janvier 2011. Où je relate qu'elle avait jeté notre chat Bob par la fenêtre (du 1er étage !) parce qu'il était malade et avait osé faire ses besoins sur le carrelage de la salle à manger. 869 lectures quand même !

Sans compter les notes effacées, par exemple à la demande de tiers qui se jugeaient offensés, comme celle ("suicides") où je parlais du suicide d'un ami, le 6 juin dernier. On m'accusait alors de "faire de l'audience sur son dos", alors qu'en fait ce suicide me touchait énormément. D'abord parce que lui et moi étions (je parle forcément au passé car il n'est plus là) en permanence sur la corde raide, entre vie rêvées et vies obligées. Lui n'a pas supporté ça, et je comprends 5/5.  Ensuite parce que lui et moi, ce fameux jour, étions ensemble sur la "ligne de départ".  Je m'étais alors confié directement à mon blog et le réconfort que j'y avais trouvé m'avait dissuadé de ce geste. Je ne le referai plus (de pleurer sur mon blog) car je sais désormais que j'affolerais les quelques gens qui m'aiment. Et qui seraient en droit de crier au "chantage au suicide" !

Voilà.

Un "blog de gare" - comme me l'avait dit Tatiana de Rosnay voilà quelques années - qui finalement parle plus des arnaques et des chanteurs qu'autre chose...

Je vous embrasse

22:43 Publié dans détresse | Lien permanent | Commentaires (1)

25/03/2013

La dernière fois....

Je me suis toujours demandé ce que ressentaient les personnes qui savaient vivre des moments pour la dernière fois.

Par exemple mon père, qui a dû quitter sa maison pour se faire amputer d'une jambe, avant de (il le savait) finir ses jours à la maison de retraite de l'hôpital.

• D'abord, se levant de son lit pour la dernière fois, regarder sa chambre pour la dernière fois, avec ses meubles, dont certains l'avaient suivi durant plus d'un demi-siècle...

• Se diriger vers la dernière fois vers sa cuisine, boire son Ricoré pour la dernière fois, ce n'est certainement pas à l'hôpital qu'on le lui préparerait..

• Ouvrir pour le dernière fois ses volets, et contempler le spectacle vivant de la rue, en plus c'est jour de marché, il ne verrait ni n'entendrait jamais plus cela, ce spectacle coloré des jeudis matin...

• Prendre son petit apéro pour la dernière fois, et se mitonner itou un de ses petits plats favoris.

• Dire bonjour à son voisin, qu'il ne reverrait sans doute plus jamais.

• Puis franchir une dernière fois le seuil de sa porte, en sachant bien qu'il la refermerait définitivement.

• Et surtout marcher. Marcher sur ses deux pieds... La dernière fois aussi.

• En revanche, pas un mal, que de descendre son foutu escalier métallique à l'extérieur pour la dernière fois...

Puis l'opération, le séjour post-opératoire dans une cité thermale (Lamalou) et le retour direction l'hôpital.
Où désormais il ne quitterait plus son lit, attendant quelques rares visites, et sa fin, inéluctable.
Où le personnel soignant - très gentil, je peux en témoigner - ne lui apporterait plus le matin qu'une infâme lavasse, au lieu de son Ricoré. 
Un "repas d'hôpital" remplaçant son petit frichti. Sans apéro, ni même un peu de vin, sauf celui qu'on pourra lui apporter en cachette...
Ne voir le monde extérieur que sur un fauteuil roulant, avec un regard d'envie sur ceux qui ont encore leurs deux jambes et ne savent pas le bonheur qu'ils ont... Tandis que le regard de ce monde extérieur se détourne, comme bien souvent devant ce qu'on appelle à présent pudiquement les "PMR" (mon Dieu, que j'abomine toutes ces litotes...)

Ma mère, elle, savait, en ce maudit 24 août 1997, qu'elle ne me reverrait jamais. Date maudite puisque, jour pour jour, 48 ans auparavant, elle avait perdu mon frère...

Ce n'est parfois pas très drôle de savoir son avenir :(

Je vous embrasse.

01/03/2013

Encore elle (pas ce que vous croyez)

Je la sens de nouveau.

Elle arrive, insidieusement....

Elle est déjà venue m'attaquer en force au mois de juin dernier et avait presque remporté la partie. Ca ne s'est joué qu'à un fil :  celui du téléphone. Celui qui relie ma prise PTT à mon ordinateur.

Elle est revenue voici peu de temps, au tout début de février. Même sensation : celle où on voudrait se mettre dans un trou, puis le reboucher en attendant que quelque chose s'ensuive. Quoi ? Je ne sais au juste ....

Elle c'est "la bête". Laquelle après m'avoir attaqué frontalement pendant des années, entre 1992 et 2006, se terre à présent en attendant le moment le plus favorable.

Cela commence de la même façon... Au début on n'y prend pas garde, on se sent "bien". Même trop bien dirai-je... On est sûr de soi, on a plein d'idées pour la journée qu'on va attaquer. Tellement sur de soi qu'on attaque des courriers dont la réponse paraît si évidente qu'on ne saurait songer à aucune autre...

Et puis elle commence à nous envahir. Le coeur est le premier touché. Il s'emballe, comme si on lui faisait faire un 100m. Puis les pensées. Lesquelles deviennent grises, avant de virer au noir.

Les larmes essaient de se frayer un chemin, tandis que tout d'un coup, on n'a plus du tout envie de rien faire. On est là, sur sa chaise....
Quelques minutes avant vous écoutiez de la musique, à fond, vous jouiez à des jeux, là, vous coupez tout.
Plus rien entendre...

Puis arrive une espèce d'envie de vomir, comme si vous aviez fait le tour de Corse comme passager de Sébastien Loeb...

Dehors il fait beau. Mais vraiment beau. Le soleil sur la neige fait se sublimer les paysages... Mais ça vous ne le remarquez plus. Dans votre tête le soleil s'est brutalement couché...

Le pire sera de donner le change. De faire bonne figure au repas, afin d'éviter la fameuse phrase "toi, y a quelque chose qui va pas", qui fait ouvrir instantanément les vannes.
Puis, plus dur, avaler quelque chose. Car la bête fournit aussi la barre bien placée à l'estomac.

Parfois cette barre ne bouge pas de plusieurs mois, m'ayant valu de perdre 40% de mon poids en 6 mois voilà plus de 30 ans.

Et puis attendre.
Attendre que ça passe....
Dans la plupart des cas ça finit par passer.

Mais dans d'autres, hélas, non. Je connaissais un Psy Breton de ma connaissance qui n'a pas vu la fin du match :(

Je me suis posé pas mal de questions sur le fait que je devais  poster cette note. De peur d'affoler si jamais les pages suivantes restaient vierges.
Mais un blog n'est-il pas l'endroit, presque la personne, qui peut tout recevoir ????

Il m'a déjà sauvé à plusieurs reprises, mon blog, statistiquement il devrait encore le faire cette fois-ci.

Le temps que la bête s'en aille....
Si bien sûr elle choisit de s'en aller.

Je vous embrasse.

11:44 Publié dans détresse | Lien permanent | Commentaires (16)

18/12/2012

Tubes de l'été 91 : pas cette année :(

Un méchant virus m'a détruit pas mal de choses cette nuit (je m'y attendais vu la date et les circonstances lol) mais j'ai quand même pu sauver ma musique et mes photos (détruites mais sauvegardées sur carte SD dans mon appareil) .
Tous les fichiers excels sont foutus. Dont mes "tubes de l'été" et surtout mon "encyclopédie de chansons".

J'avais pourtant fait une sauvegarde de ces fichiers tous les mois sur Sky Drive mais quand j'ai voulu les récupérer, tintin ! De 1978 à 1982 mon boulot est entièrement à refaire..... :(

Idem pour mes relevés météo et un grand nombre de fichiers...

Je saurai désormais que pour sauvegarder mes fichiers Excel, Skydrive, c'est de la m...... !

Je ne vous dis pas quand je pourrai refaire mes notes sur les tubes de l'été, mais certainement pas avant janvier.

Les hits SLC c'est différents, ils sont sur papier.

Et du coup, je vais reprendre mes "vieilles habitudes" : imprimer systématiquement tous mes fichiers Excel, revenir au bon vieux "support papier..."

Les sauvegardes "virtuelles", c'est du pipeau !!!

14:33 Publié dans détresse | Lien permanent | Commentaires (5)

06/11/2012

Sauvé par ma fille....

Cela fait maintenant 6 jours que je subis l'hystérie de mon épouse, qui me met en danger, et qui LA met également en danger.
Petite parenthèse dimanche (j'ignore pourquoi ?) mais hier ça a repris de plus belle. C'est carrément l'intrusion à pas de loup dans ma cave, essayant de me surprendre.
A quoi ???
Je l'ignore.

Comme d'habitude hier soir, après s'être couchée à 20h30, quand je suis arrivé à 23h, elle était sur le dos, l'air inquisiteur, me demandant par le menu ce que j'avais fait dans la soirée.

Après lui avoir dit que j'avais un "alibi" (ma voisine joue à "song pop", un blind test de chansons, et notre dernier duel venait d'avoir lieu) je lui ai redit que je commençais à en avoir marre de son attitude.

Là-dessus, nouvelle bordée d'injures et d'insultes, bref, j'ai fini par dormir dans la chambre d'à côté sur le coup de 2h du matin...

J'étais réveillé à 9h30, mais, je l'avoue, j'avais peur. Peur de descendre, me demandant ce qui se passerait encore ce matin.

Je ne fus pas déçu...

Madame était habillée de pied en cap.
"On part à Pontarlier chercher le mitigeur", qu'elle me sort.

Je lui réponds que je devais quand même petit-déjeuner, et prendre ma douche, me raser...
" Non, c'est maintenant ou j'y vais toute seule..."

Son chantage habituel. Elle sait qu'elle n'a pas le droit de conduire avant juillet 2013;
Mais quu'elle y aille après tout, ça me fera des vacances... Son chantahe me tue !

Pendant ce temps je téléphone à notre fille, lui expose de nouveau la situation, qu'elle connaît. Si elle s'est barrée en courant en 2004 ce n'est pas pour rien !

Elle sent que je suis vraiment au bout du rouleau.
Elle sait qu'il me suffirait d'arrêter les médocs anti-tension pour me taper de nouveau la grosse hémorragie...

Alors elle me propose de la prendre avec elle la semaine prochaine où elle est toute seule, puis reviendrait avec elle le 19, serait avec nous jusqu'au 22. Il resterait 3 jours pleins avant le départ pour Porto.

Elle revient vers les 13h, suivie par la voisine qui me dit "dis donc, elle fonce ta femme... Moi j'étais à 110 et elle m'en mettait dans la vue, elle était au moins à 120..."
Je rappelle 1) qu'elle n'a pas le droit de conduire 2) que la voiture n'a plus d'amortisseurs à l'arrière et 3) que la route est sinueuse...

Comme convenu notre fille la rappelle, feignant de lui demander si elle voulait bien venir, mon épouse fond en larmes et accepte.

Ouf....

Ouf pour elle, et ouf pour moi.

A présent je compte les jours, en espérant qu'en Bretagne "chère et dure" retrouve un rythme normal de sommeil, et arrête son hystérie qui vire à la folie.

Je sais que ma fille ne lit jamais mon blog, mais je lui dis un grand merci !

Je vous embrasse.

03/11/2012

mon épouse voudrait-elle me tuer ?

C'est la question que je me pose après la scène d'il y a un instant.

Elle a décidé depuis quelques jours (depuis l'ouragan Sandy, qu'elle atenu à suivre jusqu'à 1h du matin à la télé) que le soir, contrairement à ses habitudes, elle ne se coucherait pas avant 23h/23h30.

Une fois dans le lit, moi je bouquine (je n'arrive à m'endormir que sur min bouquin) et tous les 1/4 d'heure, elle commence à entamer une conversation.
"ARVENIR...."

A revenir à ci, à revenir à ça, bref, pendant ce temps-là, moi je me déconcentre et c'est pas avant 1h du mat que j'éteins la lumière.

Elle tourne et retourne pendant encore une bonne demie-heure, puis voyant que le sommeil ne vient pas, elle se shoote au Stilnox.
10 mn après elle ronfle, non elle rugit !!!

Du coup, sur les 2 h du mat, je suis obligé de me replier avec mon oreiller dans la chambre à côté.

Elle est debout à 8h, ce qui fait qu'elle n'a eu que 6h30 de sommeil. Pour une épileptique, c'est dangereux...

Alors j'ai droit a stade "intermédiaire", l'hystérie. Là, elle commence à gueuler dès le matin, s'arrange pour refaire des tas de trucs dans la maison qu'elle ne trouve pas à son goût, et bien sûr le rate.

Attend que je sois en train de jouer tranquillement sur mon PC - afin de "souffler" - pour venir me demander, non, m'ordonner - de réparer les conneries qu'elle a faites. Le plus souvent je la trouve en équilibre instable ou sur un escabeau, cherchant peut-être inconsciemment à se casser quelque chose..

En ce moment, c'est une plante grimpante le long du mur de la salle à manger, qu'il faut remettre sans cesse au bon endroit ! Donc, escabeau, ou pire, sur la table.

Bref, moi, j'encaisse, j'encaisse.

Mon corps, lui n'encaisse pas.

Tout à l'heure, après une matinée encore pire que les autres, où elle accumulait injures et contradictions ("j'veux foutre le camp d'là"...puis peu après " "il faut un faux plafond pour la cage d'escalier", me tête a commencé à tourner.

Alerte ! Je monte dans la chambre, péniblement, et je me prends ma tension.

18/12 ! Avec médicament !!!

Quand je descends, bien sûr elle ne me demande pas combien j'ai, elle attend que je le lui dise, vautrée sur son canapé comme elle le fait depuis deux ans qu'on est là (sauf tondre la pelouse, elle adore ça, ça la défoule), c'est moi qui lui annonce.

Et alors là j'ai vu dans sa bouche se dessiner un petit rictus, presque un sourire....

Si elle veut vraiment que j'y passe, pas de souci, elle n'a qu'a le dire franchement : j'arrête dans ce cas mon médicament.

Et là, avec la vie qu'elle me fait mener, je ne me donne pas trois jours avant le SAMU, voire peut-être le terrain d'en
face !

Je vous embrasse.

14:37 Publié dans détresse | Lien permanent | Commentaires (7)

16/10/2012

Nouvelle vague

Non rien à voir avec la chanson de Richard Anthony...

Aujourd'hui, je sens une vague de déprime me foncer dessus... Sans pouvoir en préciser l'origine.

Oh certes, ce matin, j'ai passé plein de coups de fil sur des numéros surtaxés débouchant sur des raccrochages afin d'avoir des nouvelles sur des produits que j'avais achetés ou des hôtels que j'avais réservés.

Oui, (j'ignore pourquoi) ma kiné ne veut plus me prendre en consultation, je devrai supporter ma hernie discale encore un certain temps.

Mais sinon, rien d'autre, ni de la part de mon épouse ni d'ailleurs.

Je ne sais pas, je sais que je ressens la même sensation que ce foutu mardi 5 juin....

Je pars tout à l'heure faire changer mes pneus, j'espère que ça ira mieux ensuite.

Voilà je voulais vous le dire, on ne sait jamais....

Je vous embrasse.

12:51 Publié dans détresse | Lien permanent | Commentaires (12)

05/09/2012

Folle nuit à Pontarlier

 

Ca se passe mardi 14 août, jour où mon épouse se met à faire une de ces crises d'hystérie dont elle a le secret.

Je vous rappelle la note que j'avais écrite le 4, émotions attention danger
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2012/08/04/emotio...

Et ce qui devait alors arriver arriva. Une hémorragie.
Fort heureusement par le nez.
Pendant plus d'une heure, je vais pisser le sang, en perdant (vu les analyses pratiquées avant et après) plus d'un litre et demie.
Pendant ce temps-là, je vois chère et tendre avec un seau et une serpillière qui non seulement n'appelle pas les secours, mais se plaint... que je salis le carrealge !!!
C'est une voisine, Lucienne, qui a assisté à tout ça, qui appellera le 15 pour que vers 21h une équipe d'ambulanciers n'arrivent.

Tension : 20/13.
Pulsations : 115.

Direction les urgences de Pontarlier.

Nouvelle prise de tension à 23h (plus de trois heures après), qui donnait encore du 19/11...

Devant ma pâleur on m'assigne un box, on me prend la tension toutes les demi-heures, plus de nouvelles prises de sang, et à 1h du matin, le docteur des urgences me dit "c'est bon, vous pouvez sortir....
- Comment ?
- A vos frais, par un taxi..."

Pas de taxi à cette heure-là durant ce week-end prolongé et j'appelle alors mon épouse, en lui expliquant la situation. En grommelant elle me dit "rendez-vous devant les urgences, d'ci une bonne demie-heure".

C'est ce que je fais. Avec mon t-shirt maculé de sang, mon pantalon déchiré (j'ignore pourquoi) et le sac de plage (sic) contenant mon pyjama, sans portable, j'attends 3/4 d'heure devant les urgences. Les chiens me tournent de plus en plus autour, et du coup je reviens aux urgences.

"Votre voisine a téléphoné, elle interdit à votre épouse de venir vous chercher..."

Je tente une nouvelle fois de faire appeler mon épouse, elle ne répond pas.

Ne me reste que la solution "hôtel".

Je vais alors parcourir Pontarlier de part en part, sur 4 km, entre 2h15 et 3h. Tout est éteint. Pas le moindre endroit où je pourrais, ne serait-ce que ça, téléphoner.

Enfin, au bout de 4 km, après m'être fait contrôler par la police, je vois quelque chose de lumineux.
C'est l'hôtel Ibis.

Il reste des chambres. A 71 euros la nuit mais tant pis. Je demande au veilleur de nuit s'il peut m'en donner une, il me demande une carte bancaire...

Surprise ! Plus de Cb.... On me l'aura piquée à l'hôpital ? Alors, en liquide, je sais qu'il me reste deux billets de 50.
Volés eux aussi !
Il ne me reste plus, après avoir perdu 1 litre et demie de sang, qu'à faire les 14 km restants à pied, en espérant (l'éspérais-je vraiment, à ce stade... ?) d'abord ne pas me faire faucher par une voiture ou un camion, et ensuite ne pas trouver ma porte close.

Mais, dans un ultime réflexe, je demande si je peux téléphoner.
Oui....!
Je tente le numéro de chez moi, et miracle ça répond.

Je demande une fois de plus à mon épouse de venir me chercher.
Il faudra que j'attende une heure sur le trottoir pour qu'elle vienne me récupérer et les quelques 15 minutes où elle conduira seront dignes d'un film d'horreur. Virages pris à 110, quelques bas-côtés, je ne peux m'empêcher de faire le signe de croix en arrivant.

Le lendemain, nouvelle crise d'hystérie de mon épouse, qui fait carrément ses bagages et s'en va. A pied car je lui ai planqué les clés. Je téléphone illico à notre fille, qui me dit d'attendre, qu'elle a souvent fait ça à Vannes, et qu'elle va finir par revenir.
Je descends da ma cave pour chercher mon portable, et là je tombe nez à nez avec l'amie de mon épouse qui me dit "ta femme est partie depuis 20 mn et toi tu es à l'ordinateur ???"
Inutile d'essayer de me justifier, je décide de me mettre à sa recherche, tout en appelant les gendarmes.

Je passe devant l'attroupement de mes voisins, l'amie de mon épouse continue de me houspiller, tandis que le vieux couple (celui qui me lisait depuis 2007) lance à la cantonade "laisse, c'est leurs histoires, il ne faut pas s'en mêler...

Finalement les gendarmes me retrouvent (appelés de leur côtés pour moi par ma fille). et retrouvent mon épouse.
C'est sûr que l'arrivée entre deux gendarmes a dû frapper les esprits..

Je me reprends la tension : 19/13. Je suis à deux doigts d'un nouveau saignement. Je sens du reste l'odeur du sang dans mon nez, qui ne demande qu'à sortir. Vite, un comprimé et je vais me coucher.

Le lendemain 16 août je vais voir mon médecin traitant qui me fait hospitaliser d'urgence. Il sait que ma vie est en danger, et de deux façons différentes.
Pontarlier ne veut pas, complet, ce sera Ornans, à peu près à la même distance de chez moi.

J'y resterai deux semaines.

Voilà.

Je vous embrasse.

11/07/2012

La cohabitation devient impossible...

C'est le constat que je fais, et je pense que si rien ne change, notre couple va droit dans le mur.

Voici un exemple typique :

Scène "normale", à savoir mon épouse qui essaie de se casser quelque chose en portant des charges très lourdes.

Moi (c'était avant-hier matin) : "Mais attends-moi avant de porter ça, tu cherches vraiment la m...  ! Tu n'es pas si pressée que ça !"
Mon épouse  : " De toutes façons, c'est moi qui dois m'occuper de tout ici, toi tu ne sais rien foutre à part être devant ton ordinateur..."

Notre fille est arrivée avant-hier soir.

Même scène ce matin, mon épouse qui monte des cartons monstrueux de la cave.

Ma fille (qui a passé la moitié de sa nuit devant son PC...) : "Mais attends-moi avant de porter ça, tu cherches vraiment la m...  ! Tu n'es pas si pressée que ça !"
Mon épouse : " Pardon mon petit Bébé, je te jure que je ne recommencerai plus..."


La question que je me pose est double, et brutale :

1) Pour mon bien, ne faut-il pas envisager une séparation ?
et surtout
2) Pour son bien, ne faut-il pas envisager une séparation ?

Temporaire, longue, ou.... définitive ???
Surtout de mon côté...?

Je vous embrasse.

11:31 Publié dans détresse | Lien permanent | Commentaires (10)