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04/02/2019

21 ANS

21 ans que, vers 8h du matin, mon ex m'appelait au boulot pour me dire :

t'es assis ? ta mère est morte.

Mon cerveau a choisi de "prendre un crédit", il a disjoncté tout de suite, reportant le chagrin sur les mois et les années qui allaient suivre.

Ainsi j'ai pu prendre les choses en main pour mon père, demander à son médecin traitant de le mettre à l'hôpital pour qu'il ne fasse pas de bêtise, organiser les obsèques.

Je reverrai toujours cette église du Vigan complètement vide, mon cousin germain Robert étant en Thaïlande et ma cousine Ginette de Montpellier empêchée de venir par son mari.

Mon ex n'exprimait aucune émotion, ma fille sanglotait à gros bouillons, elle adorait sa grand-mère paternelle.

Mais le crédit, il fallait le rembourser, et c'est ce qui s'est passé les années qui suivirent.

Le 23 février 2003, devant une "traite" plus difficile à supporter que les autres, j'ai pensé que 35 comprimés d'Imovane me permettraient de la rejoindre.

St Pierre était vigilant, qui m'a refoulé.

A présent mon chagrin s'est apaisé, et j'espère que ma mère me voit heureux de là-haut.
Pourvu qu'elle n'aille pas regarder vers ma descendance, ça lui ferait trop de peine.


Si toutefois les Anges peuvent éprouver de la peine.

Je vous embrasse.

 

11:46 Publié dans détripage, moi | Lien permanent | Commentaires (3)

23/01/2019

St Avaugourd des Landes, clin d'oeil du destin

Tout le monde se souvient de son premier amour, de son premier baiser. L'actrice Charlotte Valendrey a patienté quatre années avant que l'heureux élu daigne enfin le lui donner !!

Moi ce fut plus rapide ! Mais plus tardif. J'avais 19 ans.

Mes parents avaient décidé cet été-là de passer le mois d'Août dans le Haut-Doubs.

Je ne connaissais personne dans le Haut-Doubs, et j'étais prêt à parier à 100 contre un que j'allais m'ennuyer ferme dans ce coin de France, pourtant très joli, à un jet de pierre de la Suisse.

Je ne m'étais pas trompé, malgré le solex (d'occasion) que mon père m'avait payé pour mon bac, malgré la Suisse toute proche, les deux premières semaines furent pour moi très très mornes. Pour la première fois de ma vie, je n'attendais qu'une chose, le retour à Paris, la rentrée universitaire où j'allais côtoyer un monde nouveau - et mixte surtout ! - après les grises années lycéennes Louis-Le-Grandesques.

Le 16 août ce fut la fête au village, et j'y fis la connaissance d'une jeune fille, Brigitte. Elle était un peu plus jeune que moi, et on se plut tout de suite.

Ce fut sur la chanson "Gloria" que l'un et l'autre échangeâmes notre premier baiser... Sensation si étrange sur le moment qui vous laisse ensuite avec une envie irrésistible de recommencer !

Aux 15 premiers jours de mortel ennui succèdèrent alors 15 jours de rêve. Mais arriva ce foutu mois de septembre, celui qui brise les unions, et comme tant d'autres nous dûmes nous séparer, se promettant  - comme tout le monde - de nous revoir le plus tôt possible. Un mois après, très exactement, quand elle reviendrait de son mois de vacances avec ses parents, en Vendée département qu'elle préférait nettement à son pays de neige.

J'ai déjà raconté ici les exploits que j'avais déployé pour parvenir à mes fins, tandis qu'on s'envoyait de lettres d'amour dignes de la collection Harlequin.

Et le 8 octobre je revenais dans le village.

Mais elle n'était pas là. Ses parents l'avaient mise en pension, voyant d'un très mauvais oeil cette relation avec un "parisien"... Grâce à la fille de mes hôteliers, je parvins à la voir... quelques minutes à travers une grille de son lycée. Elle pleurait, moi aussi.

Néanmoins je n'abandonnai pas. C'est De Gaulle qui vint à mon secours !
Plus exactement sa mort, ce qui occasionna un jour de deuil national. Si bien que j'avais un week-end de trois jours.  Ce qu'il fallait à mes voisins horticulteurs pour aller chercher des chardons. Et où ça donc ?  Oui, dans le Haut-Doubs.

Je sautai sur l'occasion pour leur demander s'il y aurait une place pour moi, la réponse fut oui, à condition que ça ne me dérange pas d'être serré et de voyager à bord d'une voiture d'avant-guerre !
Bien entendu je n'avais pas prévenu Brigitte. Je voulais lui faire la surprise. D'autant, m'avait-elle dit, qu'elle serait parée de ses plus beaux atours car elle était de mariage ce dimanche 15 novembre.
 
Le jour J, alors que les cloches sonnaient (je frémis depuis en écoutant la chanson de Claude François) d'un pas hésitant je me dirigeai vers le cortège, dans lequel je vis ma Brigitte avec une belle robe et des fleurs dans les cheveux. Elle manqua de défaillir quand elle me vit, et me fit signe qu'on se verrait après.
 
 
 
Les minutes étaient longues, et quand enfin le cortège fut terminé, c'est non pas Brigitte que je vis, mais sa soeur.
Qui me dit "va-t'en, ma soeur ne veut pas te voir".
 
Le coeur arraché, je m'en allai vers ma pension où les amisq qui m'avaient logé faisaient ce qu'ils pouvaient pour me consoler. J'avais réussi à capter la BBC et écouter le hit anglais. Je m'en souviens encore, la numéro un était Freda Payne avec Band of gold !

Le lendemain, départ pour Paris, et durant le trajet, je n'avais qu'une obsession : qu'une voiture venant d'en face nous percute...
A Noël je lui envoyai une lettre, et par retour du courrier elle confirma qu'elle ne voulait plus me voir, en disant : "je ne veux pas m'engager si jeune."

Je mis très longtemps à "cicatriser", je ne sais même pas si voilà seulement 6 ans j'étais "guéri". Une note écrite en octobre 2012 en atteste.

Le temps passa, chacun fit sa vie. Elle se maria, moi aussi. Et, pendant 30 ans, j'éviterai soigneusement ce petit village.
Ca me faisait mal. Les rares fois que j'avais à le traverser (il est situé sur une route internationale) c'était une véritable épreuve. S'ils avaient mis un radar, j'aurais eu mon permis de retiré depuis longtemps....

En 2002 j'étais très mal. Très très mal, et je sentais au fond de moi que j'avais atteint la fin de "mon voyage". Et je décidai alors de passer 8 jours là-bas. Juste avant de tirer ma révérence.
Mon ex et ma fille étaient contentes que j'accepte enfin de faire ce deuil. Sans trop savoir pourquoi. Pendant cette semaine, malgré un soleil radieux, je n'étais pas très bien, j'avais une drôle de sensation... Toujours cette satanée hyperintuition !

Et le dernier jour, le vendredi, sur l'insistance de "mes nanas" (qui certainement voulaient en finir avec cette histoire), je me décidai quand même à me rendre chez elle.
J'y trouvai alors une dame, qui me déclara être sa belle-soeur. A l'évocation de Brigitte, je vis son visage se fermer.

"Vous la connaissez" ?

Je répondis que j'avais été son premier amour.
Et là je vis son visage presque s'illuminer l'espace d'un instant puis elle m'avoua alors que Brigitte avait depuis longtemps quitté le village.

Qu'elle avait habité la Vendée, à quelques deux heures de voiture de chez moi à l'époque.

Et elle m'apprit aussi... qu'elle était morte du cancer deux ans auparavant.

 

En 2003, après une TS ratée, j'y passerai plein de fois, dans le petit cimetière de Saint Avaugourd des Landes, pour fleurir celle qui fut mon premier véritable amour. J'y ai déposé une plaque :"à mon amie". Cela par rapport à son mari et ses enfants, dont j'apprendrai plus tard qu'elle leur parlait de temps en temps de moi...

 

 



Mais l'histoire ne s'arrête pas là !

En 2012, après 5 années d'euphorie (2005/2009), j'étais de nouveau assez mal.
Les notes que j'écrivais sur mon blog à cette époque peuvent en attester.  Fort logiquement, avec une épouse que la maladie avait rendue machiavélique et une famille - à l'autre bout de la France - qui se souciait de moi comme une guigne, j'attendais - cette fois paisiblement - "que ça sonne".

C'est d'Internet que me viendra le salut. Au départ une adversaire - coriace - dans un quizz musical, cette femme de Bastia deviendra ma confidente, puis "un peu plus" au bout de quelques mois.
Problème : elle aussi était mariée ! Et la Corse n'est pas près du Doubs..
Et là encore, je ferai des pieds et des mains pour faire sa "véritable" connaissance (avril 2013), alors qu'elle et moi continuions d'être brimés, niés, massacrés par nos conjoints respectifs. Pour tenir elle s'était mise en mode grand-mère, et moi en mode hit-parades / généalogie.
Nous avions prévu de ne rien bousculer, et de se voir en catimini dans son Ile 5 jours tous les 6 mois (vacances de Pâques et de la Toussaint). Nous ne voulions pas faire de casse..
Mais son mari, qui l'espionnait autant que mon ex le faisait pour moi, découvrit la chose, et à partir de là, pendant trois semaines, la séquestra, la menaça, l'isola, l'obligeant même à se réfugier chez sa maman âgée de 92 ans.

Elle devait fuir. Mais où  ?
Moi je devais prendre mes responsabilités.
Et le 8 novembre au matin, j'annonçai à mon ex que je quittais la maison. Je lui laissais tout, carnet de chèques, voiture, meubles, et même mes diverses collections de disques et de revues qui me suivaient depuis pas mal de décennies. Après tout, vu le nombre de fois elle m'avait demandé "de foutre le camp une bonne fois pour toutes", elle-même ayant déjà quitté le domicile conjugal quinze mois auparavant, je pensais - naïvement - que cela serait mieux pour tous les deux.

L'histoire nous montrera que non, ma chérie sera privée de deux de ses trois petites-filles, et moi de mes deux petits-enfants (dont je ne suis d'ailleurs pas censé connaître l'existence) et aussi, surtout, de ma fille unique qui ne m'adressera plus la parole pour avoir osé avoir fait ce qu'elle, avait fait 8 ans auparavant.

Mais c'était le prix à payer, on ne regrette rien.

On s'installera à Toulon en 2013, à Sanary en 2014, et après un divorce difficile de quatre années (quand j'ai vu les monstruosités déversées sur mon compte en 2016/2017 j'ai été atterré - mon Parkinson partira d'ailleurs de là) on se mariera en 2018.

Quel rapport avec le début de ma note me direz-vous ?

Je me suis penché sur sa généalogie. Mère Corse, je suis à peine arrivé à 1860 de ce côté-là.
Mais père "continental" ! Né à Moutiers les Mauxfaits (Vendée).

Moutiers les Mauxfaits. Moutiers les Mauxfaits... Ce nom me disait quelque chose, mais quoi ?

C'est en remontant les générations que j'ai compris. Le berceau de sa famille paternelle est....

SAINT AVAUGOURD DES LANDES !

Beaucoup d'aîeux de mon épouse sont enterrés dans le petit cimetière.

A quelques mètres de la tombe de Brigitte, mon premier amour.

 

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La boucle est bouclée. Saint Avaugourd des Landes fait la liaison entre mon premier et dernier amour...


Je vous embrasse.

 

08/01/2019

Les appels en gare

J'ai toujours trouvé lugubre ces appels en gare, du style :

"Monsieur Chombier est prié de s'adresser à l'accueil, dans les plus brefs délais".

Que va-t'on annoncer à Monsieur Chombier ? Sûrement pas qu'il a gagné au loto, mais plutôt une mauvaise nouvelle, venue de quelqu'un de sa famille ou de ses proches amis.

J'imagine Monsieur Chombier se hâtant vers l'accueil, le coeur battant de plus en plus fort, redoutant le moment où on lui annonce "la" nouvelle.


Moi je suis tranquille. Quand je suis avec ma chérie et que j'entends ce genre d'appel, je ne bronche pas, sachant que ça ne peut pas s'adresser à moi.

Qui donc pourrait m'appeler ?

Un des avantages de se voir rayé du monde des vivants par sa famille !

Il faut toujours po-si-ti-ver !!

Je vous embrasse.

11:37 Publié dans détripage | Lien permanent | Commentaires (7)

02/12/2018

Etats d'âme

A cette heure-là, je devrais être en train de "livrer" mes tops mensuels de janvier 1986.

"Livrer"....

Quand j'ai créé ce blog, en juillet 2010, mon but était de me raconter. D'abord ce qu'avait été ma vie jusqu'à mes 59 ans, puis faire une sorte de journal où je confierais ici mes peines, mes joies, mes projets.

A la fin de cette même année 2010, passionné par les chansons, j'ai entamé une série sur les 50 chanteurs et chanteuses les plus populaires pour Salut les Copains.
"En même temps" un récapitulatif sur l'âge des chanteurs, que je m'efforce de tenir à jour au fur et à mesure des apparitions (depuis 8 ans il y en a eu quelques-unes) et hélas les décès.
O surprise, ce récapitulatif a l'air de servir de référence, puisque lu 185.000 fois !!! La seconde (hit-parade SLC du 15 février 1970) n'a été vue "que" 15.000 fois.

En 2011 j'ai entamé une "saga" sur les tubes de l'été.

En 2012 (15 avril), j'ai commencé à publier les hits de Salut les Copains. A l'époque j'étais un précurseur, car désormais, plein de blogs les proposent. Tant mieux !

En cette première année (pleine) de retraité, j'avais du pain sur la planche... Entre les chansons et la narration live de ce que je vivais, j'étais toujours en train d'écrire !

Du reste, quand en novembre 2013 j'ai dû prendre une grave décision, ce blog m'a servi car j'ai pu y lire tout mon quotidien depuis sa création 3 ans plus tôt. Et s'il est encore là dans quelques années, il pourra servir de "témoin" pour celles et ceux qui se poseraient des questions sur cette décision.


Mais six mois après, j'ai dû me censurer, pour de sordides raisons, et me cantonner à la partie "chansons".

De temps en temps, il m'arrive d'écrire encore quelques notes inspirées par l'actualité. Comme par exemple hier, sur la tournure que prend le mouvement des "gilets jaunes".

Le bide !
Aucun commentaire sur un sujet que je considère comme très important. Ayant vécu mai 68, j'aurais aimé une discussion sur ce mouvement des "gilets jaunes". Mais apparemment, je dois rester cantonné au domaine de la chanson...

Soit.

Je suis quand même lucide,car à bien y réfléchir, finalement qu'est-ce que j'apporte ? Certains commentateurs (pour qui j'avais gardé les "étrangers") ne viennent plus ou presque. Et pour la chanson française de ces années 80, je m'aperçois que d'autres (jeunes) commentateurs en savent beaucoup plus que moi.

Je vous rassure tout de suite, tout ce speech caliméresque n'est pas pour annoncer l'arrêt de ces tops. Ni même passer aux années 70 (où je serais néanmoins plus à l'aise).

Juste pour vous dire que je trouve dommage de n'être plus qu'un "compilateur de tops", même si - je dois le reconnaître - je prends un réel plaisir à resituer ces chansons dans le style "Salut les Copains" .

Je vous embrasse.

18:51 Publié dans détripage | Lien permanent | Commentaires (7)

24/02/2018

15 ANS DE RAB

Voilà 15 ans, le 24 février 2003, je me réveillais très tard. Vers les 14 heures.

Pas content, mais alors pas content du tout !

Car logiquement je n'aurais pas dû me réveiller.

La veille, vers 22 h, j'avais été à l'endroit où je travaillais pour récupérer dans mon armoire personnelle 3 boîtes de 14 comprimés d'Imovane dosés à 7.5 mg (3 fois le dosage du stilnox). Et dans la foulée, j'en avais avalé une boîte d'un coup. 

Puis, avant que je ressente le moindre effet, je monte dans ma voiture direction chez moi. Où je donne le change, comme si de rien n'était, avant d'aller me coucher. 
Dans la salle de bains, je me renfile à nouveau une dizaine de comprimés et je vais - chose inhabituelle - aller faire un bisou à ma fille dans son lit, les larmes aux yeux.
Et dans mon lit j'attends.
Serein.

Cela faisait plus de trois ans (décembre 99) que je luttais pour ne pas "céder à la tentation", mais cette fois la conjugaison simultanée de trois facteurs a fait rompre la digue.
Serein, donc, j'attends. J'attends la "délivrance".
Fatigué de me battre, contre une histoire d'amour à laquelle j'étais désormais seul à croire, contre mes chers collègues de Vannes dont j'étais la tête de turc depuis mon arrivée. Normalement je devais les quitter à la rentrée suivante pour rejoindre Besançon, j'étais largement en tête des postulants. Mais justement, à 22 heures j'avais appris par mail qu'un "emploi réservé" m'était passé devant !
Donc, rempiler pour au moins encore un an de lynchage, non merci !

J'attends donc, mais "ça" ne vient pas !
Sur les coups de 1h du matin, je reprends alors le chemin de la salle de bains et de nouveau 10 comprimés, avec, pour que l'effet soit plus radical, une bonne rasade d'eau de Cologne. Beuuhhhhh !
Et cette fois, moins de 10 minutes après, je pars.




Mais apparemment ça n'a pas marché puisque je suis toujours là ....
J'ai résisté à 250 mg d'hypnotique !!! Un "cas" dans la médecine me confieront tous mes médecins traitants.
Ca me fait doucement rire quand, actuellement, un pharmacien sur deux me refuse une donne quotidienne 50 fois moins forte...

Je vais l'avoir mauvaise, car pour nombre d'individus bornés, un suicide manqué est jugé comme du cinéma, "un appel au secours"... Mais je ne suis pas Johnny, et je pense au regretté collègue de blogs Dominique qui a fait comme moi voilà six ans et a "réussi" sa TS. Je pense aussi à Dalida, je pense à Marilyn. Qu'aurait-on dit s'ils s'étaient ratés ?

En tout cas, "là-haut" on ne veut pas de moi. C'est clair.

Et "Ils" ont eu raison !

Car après des décennies tournées vers le passé, enfin je recommence à faire des projets d'avenir. 
Voilà quatre ans j'ai été "à la croisée des chemins". J'avais le choix entre la nostalgie morbide dans un contexte dangereux pour moi (mes notes de 2011/2012 sont toujours en ligne), et une promesse, semée de pièges, mais qui s'élevait vers les sommets.

Quand on m'a mis le couteau sur la gorge, en novembre 2013, je n'ai alors plus tergiversé.

Ca m'a coûté cher, en argent (pas très grave quand on en a encore un peu), ça m'a coûté ma fille, ma petite-fille (je ne suis toujours pas censé savoir qu'elle existe - elle aura trois ans en octobre) et une partie de ma famille.

Mais que ça m'a rapporté ! 

Je l'ai écrit, le "père indigne - mari volage - suicidaire - lubrique - alcoolique" décrit par certains avocats a trouvé quand même une femme qui veuille bien, malgré tout ça, se marier avec lui.

Merci à Celui qui "là-haut" fait le tri parmi les postulants au Grand Départ et grâce à Qui je vais avoir une vieillesse heureuse.

Je n'avais pas compris voilà quinze ans, à présent je réalise.

Je vous embrasse.

14/02/2018

SAINT VALENTIN

Que vais-je offrir à ma Valentine (ou à mon Valentin ?)

C'est la question que beaucoup de couples amoureux se posent.


Le plus souvent ce sont des fleurs, des bijoux, des petits voyages, des parfums, des dîners aux chandelles.

Mais que faire quand on n'a pas - ou plus - de chéri(e) à combler de cadeaux ?  Ce jour est alors un des pires de l'année. Comme la Noël quand on est séparé de ses enfants, voire ses petits-enfants.

Moi j'ai trouvé mon cadeau de la St Valentin.

Mettre ma "Valentine" au grand jour. Elle s'appelle Marie-Cécile et a 60 ans. On est ensemble depuis bientôt 5 ans. Quelques-uns le savent ici, notamment Cristophe qu'elle avait appelé en mars 2013 parce qu'elle avait senti que j'étais très mal. 

Cette femme m'a en quelque sorte sauvé la vie à cette époque, où, dans ma cave du Odou "j'attendais que ça sonne", devant l'indifférence générale. Ce blog peut en témoigner.
Ah oui ça a sonné, mais pas du tout dans le sens - funeste - auquel je pensais. 
Et, du coup, j'ai commencé à me tourner vers l'avenir.

Le divorce avec mon ex a duré quatre ans. De report en report, de calomnies en calomnies, cela ne fait que quelques jours que je suis libre. 
Le sien de divorce a été plus rapide, "seulement" un an et demie. 
On y a laissé des plumes, autres que financières. Par exemple tous les deux avons deux petites-filles (de quatre ans pour elle, de deux ans et demie pour moi) que nous ne connaissons même pas.  Ca nous fait mal, mais elle et moi - surtout moi, j'avais été prévenu par ma fille - savions le prix à payer, même si les deux petites n'avaient rien fait pour être privées de leurs grands-parents. 
il faut désormais penser à nous, et pour en revenir à la St Valentin, ma chérie, de son côté, me fait un cadeau encore plus beau :

Elle accepte de m'épouser. 

Ce sera le 28 juillet prochain, dans un petit village d'Auvergne où nous passons nos étés, plus doux que ceux du Four Sanaryen.

Voilà. Je voulais que ceux qui lisent mon blog soient les premiers à l'apprendre.

Je vous embrasse.


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04/02/2018

TOP 15 DES VENTES DE DISQUES JANVIER 1983

1 2 QUAND LA MUSIQUE EST BONNE Jean-Jacques Goldman 1  
2 3 WOT Captain sensible   1
3 14 DO YOU REALLY WANT TO LOVE ME Culture Club   2
4 9 DER KOMMISSAR Falco   3
5 1 HOU LA MENTEUSE Dorothée 2  
6 33 AFRICA Rose Laurens 3  
7 4 DON'T GO Yazoo   4
8 6 GYM TONIC Véronique et Davina 4  
9 26 LA COLEGIALA Rodolfo i su tipica   5
10 24 PASS THE DUTCHIE Musical Youth   6
11 28 YOUR EYES Cook da Book   7
12 19 MIDNIGHT BLUE Louise Tucker   8
13 e LILI VOULAIT ALLER DANSER Julien Clerc 5  
14 5 ECRIS-MOI Pierre Bachelet 6  
           
           
           
           
           
           
           
           
           
           
           
           
           
           
           
           
           
           
           
           
           

Je reviens juste du cimetière de Hyères, où j'ai été sur la tombe de mes parents. Cela fait aujourd'hui 20 ans que ma maman est partie, c'est le genre de chose sur laquelle le temps n'efface rien, bien au contraire.
Etrange de voir mes parents à présent si proches de moi... Même pas une demie-heure en TER.
Mais c'est trop tard. Du temps de leur vivant, la distance entre eux et moi a varié de 170 km (1987 à 1997) à 900 km (1998) . Autant vous dire que cette année 1998, je la hais. Elle m'a tout enlevé de ce que j'avais à l'époque, tout... Ah oui, j'y ai étrenné ma première maison ! La belle affaire...
Mais la roue tourne et 2018 sera celle du renouveau.
Bon, retour à 1983, l'année où j'étais "la vedette radiophonique" des Hautes-Alpes, Médiamétrie me situant même devant Foucault ! Janvier voit en tête Jean-Jacques Goldman - qui piaffait derrière Dorothée - et Captain Sensible qui garde sa couronne étrangère. Dorothée ne lâche rien, et se trouve sur la seconde marche, avec Culture Club, qui n'en restera pas là. Le bronze échoit à Falco, et à Rose Laurens qui elle non plus n'en restera pas là. "Nescafé" est cinquième, il gardera cette place le mois prochain. 6ème place pour Musical Youth, qui ira encore plus haut. Du reste pour beaucoup de chansons ce mois de janvier est une étape, c'est aussi le cas de la BO de la Boum 2 et de Louise Tucker et Midnight blue. A la radio on passait aussi la version des Dreamers que personnellement je préfère. Michèle Torr en fera une adaptation (qui sera classée) mais rien à voir !
Arrivée directement à la 5ème place française de Julien Clerc avec lili voulait aller danser (une étape aussi pour lui) mais autant j'ai aimé Femmes je vous aime, autant je n'aime pas ce Julien-là, le Julien des coeur de rocker, la fille aux bas nylon, Mélissa, la fille aux bas nylon, Hélène et autres mon ange. Il faudra attendre 1989 et fais-moi une place pour retrouver celui est pour moi le "vrai" Julien Clerc. Lequel figure pour moi sur le podium français masculin des 5 dernières décennies, derrière Johnny et Sardou. Navré pour les fans de Claude François - un de mes interprètes préférés au demeurant - mais personne ne sait s'il aurait bien négocié le virage des années 80, et aussi 90. Julien Clerc a eu pour sa part un succès ininterrompu de 1968 à 1993, ne pas l'oublier.

Je me suis encore égaré, j'en viens à présent au hit caché, en commençant par celles qui le seraient restées :
- Monsieur Bobard de Pit et Rik.
- Child Come away, de Kim Wilde.
- Poupée sucrée, de Ritchy, qui aura quand même connu le top 10.
- Fais-moi l'amour pas la guerre, de Francis Lalanne. Je n'aime pas trop le bonhomme, mais j'adore le chanteur, de la maison du bonheur à On se retrouvera en passant par sa première, pour moi la plus belle : rentre chez toi .
Il est vrai que cette chanson, à mes modestes dimensions, je lavais vécue à l'époque.
- On a volé la rose, de Gérard Lenorman. Pour moi une 15ème place très bien payée pour celui qui avait chanté si j'étais président. On voit à présent pourquoi ! N'est pas Sardou qui veut, chacun à sa place.
- Guy Béart, avec une chanson que je ne connaissais pas.
- Dionne Warwick, une des plus grandes chanteuses de sixties (qui avait bien mis en valeur le "son Bacharach") avec Heartbreaker, que j'avais mis souvent sur mes platines.
- Vendeur de larmes, de Daniel Balavoine, qui fera apparemment un bide sur le 45 tours alors que - là je suis d'accord - l'album se vendra pas mal.

Les autres iront plus loin.
Jusqu'où ?

Rendez-vous dimanche prochain pour le savoir !

Je vous embrasse.

08/07/2017

Généalogie Bretonne

La canicule est revenue sur la France - et donc l'Auvergne, 35 degrés sous abri dans le village où je gîte, et la maison remonte :(  J'arrive à tenir 23 degrés dans la pièce du bas, mais les 25 sont de nouveau dépassés dans la chambre du premier. Heureusement que les nuits sont fraîches (13 degrés la nuit dernière).  

Du coup, je ne bouge pas. Le boucher et le boulanger passent avec leur camionnette, j'ai des réserves pour pouvoir tenir jusqu'à lundi, où les températures redeviendront plus normales.

Alors je fais de la généalogie. Et hier après-midi, une "correspondance" m'en appris pas mal sur mes racines paternelles.

Déjà, mon nom de famille est breton. Ce nom, je l'ai remonté jusqu'en 1635 ! Pas mal, déjà.

Mais des "ramifications" m'amènent bien plus loin.
Je souris en pensant à mes.... (non Cica, pas d'insultes sur un blog qui est public, ça peut coûtes des procès) donc à mes "chers" collègues de Vannes dans les années 1997/2003 qui me reprochaient (sic) de prendre la place d'un breton ! 
Déjà je me pensais en France, unie et indivisible, mais apparemment j'avais franchi une frontière ! En plus le moins s. (non Cica !) de mes collègues, qui partageait cette opinion, est un breton... de la butte Montmartre ! J'en avais discuté avec lui, il était "breton de coeur". 

Pas moi, qui ai quelques menues raisons de ne pas apprécier cette région, mais qui, quand même, peux me targuer d'aligner 23 générations de bretons dans mon arbre, à partir de l'an de grâce 1320....

Je pense que ceux qui précédaient devaient être aussi nés dans le coin, les communications étant assez rustiques au XIVème siècle.

Je me doute que ça ne vous passionnera pas, mais j'aime bien étayer mes dires sur des preuves, et donc voici mon ascendance :

Arbre breton.JPG

J'ai gommé mon nom de famille avec du "blanco". Ernest-Pierre Marie Cica est mon grand-père paternel.

Cependant, si je peux remonter 23 générations en arrière sur cet arbre breton, je n'ai toujours rien concernant les deuxièmes générations :(

- d'une part je ne sais rien de la mère de mon père, Marceline Julie Bonnet, qui aurait été une aventure de mon grand-père, alors mandarin connu à Marseille (professeur d'épidémiologie - ça m'avait servi en 1981 quand j'avais été hospitalisé pour tuberculose à l'hôpital Houphouet-Boigny) mais ayant reconnu mon père.

- plus grave, je ne sais rien non plus de la seconde génération en-dessous ! J'ai appris par internet l'an passé que ma fille était devenue maman, mais j'ignore quand, le sexe et le prénom de l'enfant. Petit-fils ou petite-fille ?
Qui aurait dans les dix-huit mois... J'espère faire sa connaissance avec son mariage ! 

A demain pour le top35 de juillet, qui au moins, ne vous abandonne pas !

Je vous embrasse.

10:58 Publié dans détripage, moi | Lien permanent | Commentaires (2)

03/04/2017

Confession

Non, non, lecteurs des Côtes d'Armor (sauf Leroy David et Boixière), ne vous précipitez pas sur cette note avec la langue de Tex Avery, c'est de hit-parade qu'il s'agit !

Voilà l'affaire, comme disait Gainsbourg : ce hit a bien failli être arrêté !

Plusieurs facteurs sont entrés en jeu pour ça :

- D'abord le fait que j'ai constaté une nette baisse de commentaires depuis quelque temps : 66 commentaires sur février, 31 sur mars et 14 sur avril. Pas besoin d'avoir le QI d'Einstein pour voir une diminution de moitié à chaque fois.
Certes je ne vais pas tomber dans les travers d'il y a douze ans, mais à quoi bon écrire tout seul ? C'est ce dont j'avais peur.

- le fait que les français ne représentent plus grand-chose. 7/15 en mars, 5/15 en avril et 5/15 en mai.  Le disco m'a tuer, comme on disait dans le temps !

- La faillibilité de ce top. Leroy David m'a fait entrevoir que le hit de Fabrice Ferment ne serait pas la bible absolue, comme je le pensais... C'est vrai que la "moça chorava" de Linda de Suza ne me disait rien, mais la petite fille qui pleurait, oui....!

Alors, continuer ou pas ? Comme pour un suicide, LA grande question à se poser est : 
- à qui cela va faire de peine ?
Pour cela regarder le nombre de commentateurs de la note précédente : Leroy David, Hug, et Jean. Trois.
Ainsi j'aurai "raté" mon "forum" !!

J'ai laissé passer quelque temps, favorisé par un déplacement ce week-end, et j'ai réfléchi.

- d'abord j'ai vu le gentil com de Cédric

Et justement la raison numéro deux qui emporte le morceau, m'encourage à continuer !
4 français dans le top 15, mais: Hervé Vilard en un, Michèle Torr en deux, Annie Cordy en trois et Demis Roussos en quatre, rien que pour ce hit incroyable, je continue !

Vous aurez mon top demain ou après-demain, promis.

Je vous embrasse.

04/02/2017

Qui a tué ma maman ?

(inspiré de la chanson de Graeme Allwright qui a tué Davy Moore)

Qui a tué ma maman ?
Qui est responsable et pourquoi est-elle morte ?

C'est pas moi dit ex-chef, lequel, a donné le premier coup mortel
Même si j'ai provoqué l'éloignement de son fils, en le torturant pendant des années, le poussant à le faire muter.
Je ne savais pas qu'il ne conduisait plus, qu'il ne pouvait plus aller où il le désirait, qu'au lieu d'aller la voir tous les mois, ça se compterait en années.
Et puis pourquoi aller si loin, il n'était pas obligé de tant s'éloigner, ce n'était pas dans la région les postes qui manquaient.
Vous ne pouvez pas m'accuser....



Qui a tué ma maman ?
Qui est responsable et pourquoi est-elle morte ?

C'est pas moi, dit mon père, détruit
Je sais qu'elle ne voulait pas déménager, que son petit logis lui plaisait.
Mais le propriétaire nous avait mis dehors, et il fallait trouver quelque chose. Je sais qu'on n'avait trouvé qu'un trou minable, sans soleil, et qu'elle avait perdu tous ses repères, qu'elle était désespérée, qu'elle s'était fatiguée durant le déménagement, alors qu'elle était si fragile. Mais j'ai fait ce que j'ai pu, pensant que le centre-ville lui plairait, au lieu d'un coin si éloigné.
Vous ne pouvez pas m'accuser....



Qui a tué ma maman ?
Qui est responsable et pourquoi est-elle morte ?

C'est pas moi dit le propriétaire
Ils savaient depuis longtemps que je vendais, j'ai respecté légalement le délai.
De plus je ne leur vendais qu'une bouchée de pain, ils avaient mis de côté 5 fois plus, ils auraient pu acheter.
Vous ne pouvez pas m'accuser....



Qui a tué ma maman ?
Qui est responsable et pourquoi est-elle morte ?

C'est pas moi, dis-je en pleurant
Je sais que la veille de sa mort je lui avais fait beaucoup de peine, et qu'on s'était disputés au téléphone. 
Mais ce soir-là elle avait soutenu mon père contre moi, cela je ne le supportais pas. Je ne savais pas que je lui parlais alors pour la dernière fois, je pensais que le lendemain cela serait oublié, d'autant que nous devions la voir la semaine d'après, après de longs mois de séparation.
Vous ne pouvez pas m'accuser...


Qui a tué ma maman ?
Qui est responsable et pourquoi est-elle morte ?


Ma maman est décédée voilà tout juste 19 ans, le 4 février 1998.