15/11/2016
Enfin une réponse....
à la question que je posais dans mon blog le 3 novembre 2012.
Cette réponse, c'est OUI.
Je vous embrasse
17:32 Publié dans détripage, moi | Lien permanent | Commentaires (2)
24/08/2016
ma victoire contre deux médicaments
Cet été j'ai réussi à gagner la bataille contre deux médicaments.
1) TEMESTA
Voilà ce que j'écrivais voilà 5 ans, sur ce même blog :
Je ne vous ai jamais "tenu au courant" car à partir de cette note de décembre 2011, ma vie a été ainsi faite que je n'ai jamais pu vraiment tenir ce cap.
On en est donc à deux comprimés jaunes à cette date. Effectivement, je vais commencer à baisser, mais vraiment, la vie que me fera mener mon ex-épouse ne me facilitera pas la tâche !
Je passerai sur les détails (que vous pouvez lire live sur mon blog - je n'ai pas enlevé les notes) mais toujours est-il qu'à l'orée du printemps je suis revenu aux fameux deux comprimés.
Là, conjonction avec le "virtuel" (un de mes amis s'est suicidé devant son PC), et le "réel", à l'été je passe à 3 comprimés. Car cet été sera bien agité pour moi. Déjà le 14 août à l'issue d'une énième scène de ménage me vient une hémorragie nasale costaud, durant laquelle non seulement mon ex n'appellera aucun secours (c'est une voisine, présente sur les lieux, qui le fera) mais elle me reprochera, alors que je me vide de mon sang, de.... salir son carrelage !
Pire : alors qu'après la fin de l'hémorragie l'hôpital de Pontarlier me jettera dans la rue (un conseil, je vous en prie, évitez A TOUT PRIX cet établissement !) ma chère ex refusera de venir me chercher en voiture. Alors qu'elle m'avait enlevé ma carte bleue et mon portable !!! Je réussirai néanmoins à m'en sortir, Dieu veillait sur moi.
Comme si cela n'avait pas encore été assez, le lendemain, elle.... fait sa valise et part de la maison.
C'EST FINI, FI-NI, me lancera-t'elle devant les voisins médusés qui assistaient au spectacle. JE FOUS L'CAMP !!
C'est vrai que depuis pas mal d'années elle me reprochait de f... sa vie en l'air, de m'éloigner de notre fille et de vivre dans un "trou".
Quand, une quinzaine de mois plus tard j'exaucerai enfin son voeu, en quittant tout muni d'une valisette et d'un sac à dos, non seulement elle ne sera pas satisfaite mais dès lors commencera à empoisonner ma vie.
Aux dernière nouvelles ça continue !
Mais bon, revenons-en au témesta. Le 16 août, épuisé, j'entre à l'hôpital d'Ornans (pas question de Pontarlier) qui me maintient à 3 comprimés jaunes. Sur le rapport envoyé à mon médecin traitant, je verrai la cause de mon hospitalisation : "burn-out à domicile"....
A partir de là je vais rester dans ma cave aménagée, n'osant plus affronter ma "terreur domestique". Ma cave reliée à Internet. Où, tout comme 9 ans auparavant, je vais parler à des personnes qui me comprennent. Et qui m'aident. Qui me disent, tout comme mon médecin traitant, M. Jardin, "de partir pendant qu'il en est temps".
2013 sera l'année décisive. Plus les mois vont passer, plus je serai espionné par mon ex, qui, un soir de novembre, viendra dans ma cave me demander (à 23h) "la recette de la choucroute" !!!
Après une semaine d'hôpital, où j'aurai le loisir de réfléchir, je quitte ma maison, avec comme je l'ai dit une valisette et un sac à dos.
Et toujours mes trois comprimés jaunes.
Cap sur Toulon, ma ville-fétiche, où je commence à me refaire une santé. Et je repasse à deux comprimés et demie.
Mais très vite, je vais recevoir l'assaut de SMS, d'appels répondeur, et même de calomnies sur mon blog, le 22 février, d'un gendre qui jusq'à présent ne m'avait jamais calculé....
Qui me dit que "belle-maman", qui pourtant désirait ardemment que je la quitte, partir du "trou" où elle était et rejoindre notre fille, alors que (peut-être brutalement) j'avais accédé à ses désirs, n'était plus que larmes et cris...????
Et qui évidemment m'insulte copieusement : "tant de lâcheté dans un si petit homme"..
Il me semble, à moi, que la lâcheté aurait été de rester !
C'est toujours sur mon blog, du reste, je n'ai pas enlevé ces saloperies.
Bref, toujours trois comprimés, alors que Madame, en mai, se décide à demander le divorce. On a dû lui dire qu'au final c'était rentable...
Mon avocat, après la première conciliation à Besançon en septembre, me dira n'avoir jamais vu autant de haine dans un cas similaire...
Puis, au cours de l'hiver 2014/2015, les choses se tassent, et j'arrive à retrouver mes deux comprimés.
Nouvelle conciliation à Toulon en avril 2015, qui se passe très mal, de nouveau trois comprimés :(
A partir de mai 2015, même si je suis contraint à verser une "prestation de secours" à mon ex ( qui a déjà empoché 110.000 euros de la vente de notre maison et qui touche 1050 euros de l'état) je deviens de plus en plus serein, et passe à deux comprimés et demie à l'été.
Puis reviens à ma "dose 2011", deux comprimés à la Noël.
Au mois de février un et demie.
Mais le 24 mars, la mort de mon cousin germain qui était un peu mon grand frère me fait rester à deux.
Redescente avec un et demie fin mai.
Et depuis début août, me voilà à un seul . Certaines "nouvelles" apprises depuis auraient pu m'inciter à ré-augmenter mais j'ai tenu bon. Considérant que moi, au moins, je peux me regarder dans une glace...
2) KENACORT RETARD
Piqûre de très faible dose de cortisone destinée à calmer mon allergie au pollen de graminées. Je la prends depuis 41 ans, prescrite à l'époque... par un allergologue !
Depuis une vingtaine d'années, les jeunes médecins, ayant d'un côté la phobie de la cortisone sous toutes ses formes, et de l'autre certains avantages par les labos à prescrire de médocs qui certes font effet mais aussi qui abrutissent (Théralène, Singular, Aérius) sont très rétifs à me prescrire cette piqûre.
Ma pauvre maman en prenait jusqu'à 4 chaque été mais elle n'est pas morte de cela !
Bref, à chaque changement de lieu d'habitation, il m'est de plus en plus difficile de trouver un toubib de moins de 60 ans qui prescrive cela. Les deux dernières années, aidé par le climat maritime de Toulon, j'ai pu m'en sortir avec une seule piqûre.
Mais cet hiver le diagnostic est tombé : je suis diabétique. Et donc la cortisone c'est fini.
Alors, à partir du mois d'avril, j'ai lutté contre cette allergie, qui cette année était encore plus méchante. Mes yeux ont piqué de plus en plus, puis larmoyé, la rhinite est venue, un début de toux, mais je tenais, je tenais.
Et puis la météo m'a aidé.
Pas ma boîte, mais le temps qu'il a fait. Grosse sécheresse qui a grillé sur pied ces saloperies de graminées, et là, je peux dire que j'ai passé le cap.
L'an prochain, mon diabète sera "stabilisé", et je connais un vieux toubib près du Garlaban qui pourra à nouveau me prescrire la piqûre magique !
Je vous embrasse.
15:17 Publié dans détripage, moi, non politiquement correct | Lien permanent | Commentaires (11)
31/07/2016
dernier - vraiment cette fois - HIT PARADE SALUT LES COPAINS 15 AOUT 1976
Cette fois c'est le "der des ders". Je n'ai plus de "munitions" en ce qui concerne les hits SLC, et j'espère que la compil des top hebdos de top France que je vous proposerai à partir de la semaine prochaine verra autant de commentateurs que précédemment.
Drôle d'histoire que celui de mon blog, au départ appelé "Cicatrice", destiné - quand je l'ai commencé en 2010 - à raconter ma vie. Pendant trois années et demie, c'est ce que j'ai fait, avec un quotidien de plus en plus sombre, qui a vu mon départ à la retraite, puis le début de la première de mes maladies (hypertension) puis à force d'être massacré et tué à petit feu le départ de mon "foyer" un an plus tard, ce qui me vaudra - mais qu'ai-je fait de si mal ? - le rejet de ma fille unique. Son mec me poursuivra jusque dans mon blog ! Et je ne parle pas du fait d'avoir su que j'étais grand-père par.... Google !
Bref, depuis deux ans et demie (février 2014) mon "journal extime" ne parle pratiquement plus que de musique.
Je n'ai plus le droit de me "détriper", comme je l'ai fait dans les premières années de ce blog, alors j'ai compensé par ça. "ça" que j'adore d'ailleurs, pas besoin de me pousser pour parler chansons, j'ai été animateur radio pendant 15 ans, et d'une certaine manière, via ce blog, je continue à faire des émissions.
Mais mon blog survivra -t'il à la mort de SLC ?
Réponse dans deux semaines.
En attendant, la compil des hits hebdos pour août 1976, avec cette fois les interprètes :
1 | 11 | PORQUE TE VAS | Janet | 1 | |
2 | 9 | GENTIL DAUPHIN TRISTE | Gérard Lenorman | 1 | |
3 | 1 | DERRIERE L AMOUR | Johnny Hallyday | 2 | |
4 | 13 | WHO S THAT LADY WITH MY MAN | Kelly Marie | 2 | |
5 | 7 | IL ETAIT UNE FOIS NOUS DEUX | Joe Dassin | 3 | |
6 | 22 | FANNY FANNY | Frédéric François | 4 | |
7 | 2 | JE VAIS T AIMER | Michel Sardou | 5 | |
8 | 4 | PATRICK MON CHERI | Sheila | 6 | |
9 | e | NICE AND SLOW | Jessie Green | 3 | |
10 | e | LE CONCERTO DE LA MER | Jean-Claude Borelly | 7 | |
11 | 30 | SANDOKAN | Oliver Onions | 4 | |
12 | e | BIDON | Alain Souchon | 8 | |
13 | 3 | RADIO ACTIVITY | Kraftwerk | 5 | |
14 | e | COMMENT T APPELLES TU ? | Nicolas Peyrac | 9 | |
15 | 20 | IT S SO LONG | C. Jérôme | 10 | |
16 | 27 | WE DON T NEED THE MONEY | Peter Noone | 6 | |
17 | 16 | MY SWEET ROSALIE | Brotherhood of man | 7 | |
18 | e | SVALUTATION | Adriano Celentano | 8 | |
19 | 15 | CETTE ANNEE LA | Claude François | 11 | |
20 | 5 | YOU KNOW I LOVE YOU | Shake | 12 | |
21 | 6 | LA CEGAL E LA FORMI | Pierre Péchin | 13 | |
22 | e | NOTRE TANGO D AMOUR | Vicky Léandros | 14 | |
23 | e | KISS AND SAY GOODBYE | The Manhattans | 9 | |
24 | e | MALADIE D AMOUR | Elisabeth Jérôme | 15 | |
25 | e | THE BEST DISCO IN TOWN | Ritchie Family | 10 | |
26 | e | YOU BELONG TO ME BABY | Joe Dolan | 11 | |
27 | 26 | EMMA | Nicole Croisille | 16 | |
28 | e | DONT GO BREAKING MY HEART | Elton John / Kiki Dee | 12 | |
29 | e | LIPSTICK | Michel Polnareff | 17 |
A dimanche prochain
Je vous embrasse.
15:31 Publié dans Cica-chansons, détripage, Hit-parades SLC, Musique | Lien permanent | Commentaires (23)
03/07/2016
(dernier) HIT-PARADE SALUT LES COPAINS DE AVRIL 1976
Et voilà ! Le dernier hit-parade de SLC....
"saga" entamée le 15 avril 2012, dans une autre vie pour moi, j'avais décidé au départ de les rendre mensuels alternés avec mes autres notes, qui faisaient alors la majorité de mon blog, où je racontais ma vie.
A l'automne 2013, réalisant que c'était bien beau de raconter une vie à la Patrick Cauvin, faite d'épisodes merveilleux, mais finalement tous inachevés, j'ai alors décidé qu'il était nettement mieux de vivre ses rêves que de vivre sa vie, et j'en ai alors tiré les conséquences. Le "Robert" de "Robert et Murielle" que vous pourrez rencontrer entre 2013 et 2014 dans ce blog, c'est moi. Et au risque de décevoir certains esprits chagrins et un tantinet schizos, en revanche Murielle ce n'est pas moi !
Bref, pour en revenir au sujet qui nous occupe, à partir de là j'ai décidé :
- de ne plus écrire de notes "intimes", ne voulant pas prêter le flanc à de basses attaques.
- de ne publier que des notes "musicales", avec un hit SLC hebdomadaire.
Dont voilà le dernier.
J'aime bien finir tout ce que j'entreprends...
Hit qui voit donc un beau tiercé, Johnny-Ringo-Guichard. L'arrivée du printemps, celui de Michel Fugain. Une Sheila en pleine forme qui sort son troisième tube disco, le prince en exil.
En ce qui concerne Frédéric François, la face A étant intitulée baby dollar, SLC classe donc baby dollar, alors que c'est jolie milady en face B qui cartonne !
Catherine Ferry rate de peu l'Eurovision, et sa chanson "formatée pour" pour arrive 21ème.
Yves Jouffroy nous avait fait pleurer avec son histoire vécue, mais "le retour" ne marche pas !
Je vous épargnerai le calembour sur la chanson "super" du regretté Charden !
Enfin Manset de nouveau classé à SLC, avec une chanson peu connue.
Je laisse les pros commenter le hit étranger.
Je vous embrasse.
18:04 Publié dans Cica-chansons, détripage, moi, Musique | Lien permanent | Commentaires (30)
31/01/2016
HIT PARADE SALUT LES COPAINS DU 15 JUIN 1974
Enfin Guichard à la première place.
Je dois dire que j'ai eu 4 attitudes avec cette chanson. Au début je n'adhérais pas, trop "zola". Et moi sans doute pas assez mûr. En 1974 je n'avais que 23 ans...
Puis après j'ai été papa, et ayant été un père absent pour cause de maladie pendant presque 10 ans, je commençais de plus en plus à comprendre ce que voulait dire le chanteur.
3ème phase, à la mort de mon père en 2006, j'ai réalisé qu'en fait il avait raison, "je suis passé à côté de lui sans le regarder". Mais c'était trop tard. A qui la faute ?
Puis est arrivée la 4ème phase, la plus terrible car les rôles se sont inversés, et le père c'est moi. Qui s'il est choyé et dans les meilleures mains possibles, sait aussi qu'il est de moins en moins éternel - c'est d'ailleurs pour ça que j'ai publié les hits toutes les semaines au lieu de tous les mois, je ne me voyais vraiment pas tenir ce blog jusqu'en 2025 et ma fille unique - que je n'ai plus vue depuis trois ans - doit bien, elle aussi, avoir un calendrier à sa disposition...
Parenthèse fermée. On reprend !
Roméo second, on pourrait croire à un quelconque copinage de SLC. Point du tout ! Le mois d'avant, Roméo était bien numéro deux des ventes derrière Daniel Guichard (et le fameux titi, buzz qui ne durera que quelques mois).
Le plus grand tube de C.Jerôme arrive en 3ème position. Il sera bien sûr numéro un (pas tout de suite) mais restera 14 semaines sur le podium de SLC. Qui, saluons-le pour une fois, avait anticipé le succès de la chanson. Une belle 5ème place - méritée- pour Santiana, je me répète mais dommage que SLC ait zappé la suivante, petite femme.
Sinon, amusant de voir Sheila et Ringo se parler par chansons interposées. Après le couple, lui répond par accepte-moi !
Irène est devenue sirène, chantée par Marc Charlan. Titre qui restera classé jusqu'en octobre. Bien sûr pas question de classer c'car de Stains, on ne touchait pas au président de la république à Europe 1 !
Je pense à toi de Delpech seulement 13ème... Difficile de refaire un tube après les divorcés.
"la machine" Stone/Charden commence à se gripper. Et - du moins pour ceux qui n'aiment pas qu'on chante faux - c'est tant mieux !
Le sait-on ? Françoise Hardy ne vendait que peu de disques à cette époque. Après message personnel, je suis moi ne se vendra pas beaucoup non plus.
Pour les "étrangers", et pour répondre à Frédéric, la chanson qu'on entendait le plus en ce printemps était the most beautiful girl ; SLC ne la mettra pas plus haut qu'en 5ème
position !
Et le disco commence à se faire de plus en plus présent, TSOP se classant 8ème. A l'époque, on ne savait pas comment nommer ce nouveau
son !
Voilà pour ce hit de juin, à la semaine prochaine pour juillet, mois de mon premier mariage !
Je vous embrasse.
22:50 Publié dans Cica-chansons, détripage, moi, Musique | Lien permanent | Commentaires (25)
13/03/2015
La mort qui rôde de plus en plus autour de moi
D'abord une précision pour ceux qui ont connu mon blog avant 2014, avant qu'il ne devienne un blog consacré à la chanson française, je vais bien.
Mais force est de constater que la Grande Faucheuse s'intéresse de plus en plus à ceux qui me sont proches, et qui - logiquement - avaient encore de longues années devant eux.
Je ne commence pas par la mort de mon père en 2006. Il avait 94 ans, et si j'ai éprouvé une grande - et de plus en plus lancinante - peine, je ne me suis pas outre-mesure étonné. Mon frère est mort après quelques heures d'existence, disons que là on l'accepte nettement moins, surtout ma mère qui l'avait attendu 9 mois (et même un peu plus).
D'abord mes collègues.
En 2007, celui que je considérais comme un de mes meilleurs amis, celui à qui on pouvait tout dire - et réciproquement - celui qui accourait au premier appel, mon ami/collègue Jean-Bruno a disparu au cours de l'été d'une embolie pulmonaire à même pas 45 ans. Cela m'a fait un choc terrible, car je ne m'y attendais pas.
En revanche, pour Jacques, qui lui aussi fut un collègue et ami, la bonté et la générosité mêmes (et hélas aussi la sensibilité) cela ne m'a pas trop étonné même si le choc fut lui aussi violent.
Je l'avais connu en 2003, nous avions très vite noué des liens très forts, mais ce qui m'inquiétait chez lui était une certaine propension à l'alcoolisme, avec en plus un tabagisme non négligeable.
S'y ajoutaient une hygiène de vie déplorable (il était de ceux qui se vantaient de n'avoir jamais vu de médecin de sa vie, et partait du principe que toute maladie "s'en irait toute seule"...).
Un harcèlement dont il fut - avec moi - la victime le fit partir d'un cancer de la langue en deux ans. Oui, ces derniers propos n'engagent que moi, mais que penser de quelqu'un qui vous annonce son cancer au téléphone d'un ton serein, presque de délivrance, en disant "à présent, je vais pouvoir me reposer, fini cette saloperie de boulot" ?????
Autre collègue encore. C'est en 2009 que ça se passe, et ma foi, j'oserai dire que lui et moi n'avions guère d'atomes crochus. Mais quand même quel choc quand un membre de son équipe, une équipe de 6, disparaît d'un infarctus foudroyant après avoir vaincu le Ventoux à vélo !!!
A chaque fois que je venais bosser, je le voyais partout. Et sa disparition a même précipité mon départ à la retraite d'un an et demie, car du coup, on voulait me "déclasser" !
La paix pendant deux ans et demie. Puis en 2012 arrive ce maudit jour de juin. Moi j'étais cette après-midi-là à hésiter à "faire une bêtise" car je n'en pouvais plus d'une vie que je trouvais trop dure à supporter (je venais de passer des semaines épouvantables, que vous pouvez suivre dans le blog).
Idem pour un ami connu via les blogs d'internet, avec qui j'avais noué de très bonnes relations (il était venu chez moi à Lons, moi deux fois chez lui à Quimper) qui en était au même point, mais pour d'autres raisons. Lui c'était plus sous l'effet d'une déception, et non, comme pour moi, d'une sensation d'abattement.
Moi j'ai réussi - avec l'aide d'autres bloggueurs et je les en remercierai toujours - à passer ce cap, lui non :(
Là encore un vide immense, d'autant plus horrible qu'on m'accusait ensuite d'"exploiter" ici même cette disparition !!!
Encore deux ans de "paix" de ce côté-là, deux ans au cours desquels ma vie a été - positivement, même si de gros nuages noirs subsistent encore dans ma tête - chamboulée puis cette fois, c'est au tour d'une voisine de mon ex-village qui se donne la mort.
Lucienne, que je connaissais depuis neuf ans, avec des hauts et des bas dans nos relations c'est vrai, Lucienne est morte le 10 décembre après avoir elle aussi absorbé des médicaments fatals.
On parle souvent d'"appels au secours" pour les TS à base de médicaments, mais on devrait demander l'avis de la famille de Dominique et de Lucienne... Fin de la parenthèse.
Si cela m'a encore énormément choqué quand - deux mois après !!!!! - je l'ai appris, pas trop de surprise pour moi, car ses dernières années avaient été des plus rudes, entre (comme moi en 2012) un "burn-out à domicile" et la mort d'un de ses petits enfants. Je la revois s'épanchant à la maison, ses yeux souvent embués de larmes.
Bref, en même pas huit ans, Jean-Bruno, Jacques, Daniel, Dominique et Lucienne.
Des gens proches qui ont été emportés.
Et là je ne peux m'empêcher de penser "à qui le tour" ????
Je vous embrasse.
03:25 Publié dans détripage, moi | Lien permanent | Commentaires (6)
11/01/2015
HIT PARADE SALUT LES COPAINS DU 15 OCTOBRE 1969
Avant de vous livrer le hit-parade d'octobre 1969, je voudrais, face au non-écho reçu par ma note précédente, vous expliquer une chose.
Mon blog s'est cantonné exclusivement aux chanteurs depuis seulement 9 mois, face à un épisode malheureux où j'ai pu m'apercevoir que ce blog - ouvert à tous, "public" comme on dit chez Facebook, pouvait servir de tribune à des personnes malintentionnées.
Mais j'avais ouvert mon blog "Cicatrice" depuis presque 10 ans, en avril 2005, sur le site psychologies.com.
Où j'exprimais ma détresse de l'époque. Psychologies.com a ensuite fait le ménage, fermé ses blogs gratuits, ne s'intéressant plus à la piétaille du net qui avait fait sa fortune, à présent que le mag se vendait allègrement, et je me suis alors réfugié en 2010 sur "Hautetfort".
J'y ai raconté grosso modo la même chose, tout en me "cicatrisant" peu à peu par la thérapie de l'écriture.
Et les notes "non politiquement correctes" ont continué de foisonner.
En septembre 2012 ce blog avait fait son oeuvre, j'ai alors arrêté de me vautrer dans des histoires d'amour auxquelles depuis un bail j'étais le seul à croire, et je me suis résigné à finir ma vie - le plus tôt possible - avec mes seuls souvenirs.
Mais le destin a de ces coups de théâtre qui a fait que ma vie a rebondi. "Cicatrice" est devenu "Cica" et a arrêté de pourlécher sa blessure.
Le quasi-viol de mon blog, voilà 9 mois, m'a fait renoncer à écrire mes états d'âme, et à me cantonner aux chanteurs.
Je pense que les commentateurs "réguliers" de ce blog depuis, ont pu se sentir un peu déstabilisés par ma note "l'horreur", alors que les anciens - qui pourtant se sont tus - n'ont pas dû être si surpris que ça. N'est-ce pas Cristophe ??? ;)
Donc, pour eux, pour ne pas les priver de quelque chose qu'ils attendent (comme moi j'attendais la parution de "SLC" voilà une cinquantaine d'années) je leur livre le hit d'octobre 1969.
Pour moi, pour Charlie, je n'écrirai pas le moindre commentaire. Alors que j'avais pourtant plein de choses à dire sur ce mois-là.
Je vous embrasse.
18:43 Publié dans détripage, Hit-parades SLC, Musique | Lien permanent | Commentaires (13)
07/01/2015
L'HORREUR
La liberté d'expression est morte aujourd'hui, 7 janvier 2015, qui sera désormais le 11 septembre 2001 français.
Le prétexte a été une caricature de clérical voilà quelques années, Charlie-Hebdo s'attendait à un attentat mais jamais ils n'auraient pu penser à une telle tuerie.
Cabu, Tignous, Wolinski, les dessinateurs qui m'ont accompagné toute ma vie ont été fauchés par la barbarie. Charb, Bernard Maris, et 5 (pour l'instant) autres personnes également.
Leur crime ? Un dessin satirique....
Bien sûr "on" nous dira qu'il ne faut pas faire d'amalgame entre une communauté et cette horde d'assassins.
Peut-être. Mais en ce qui me concerne, je pense simplement que tous ceux qui au fond de leur coeur approuvent cet assassinat méritent, eux aussi la mort.
Cicatrice.
16:37 Publié dans actualité, détripage, non politiquement correct | Lien permanent | Commentaires (2)
16/10/2014
Une chute opportune
Dans ma jeunesse, j'ai beaucoup fait de vélo. Certes j'ai commencé tard (à 11ans) mais entre 1962 et 1969 j'en ai sillonné des routes ! De la Bretagne à la Haute-Vienne en passant par le Vaucluse, la Saône et Loire, le Rhône, la Charente, la Drôme....
C'est donc en 1962 que j'ai commencé. C'était à Lorient, alors que ma mère était partie à Quimper avec ses deux soeurs et mon cousin Jean-Yves, sans moi donc. Alors de rage, je décidai d'apprendre à monter à vélo. C'est sur celui de Jean-Yves, un petit adapté à sa taille mais sans roulettes que j'arpentai le trottoir (en tout bien tout honneur !)
Au début une gamelle tous les dix mètres. Puis tous les 20. Et le soir, quand ma mère revint de Cornouaille, elle vit son fils couvert de plaies et de bosses.
Mais qui savait monter à vélo.
C'est en 1965 que mes parents m'offrirent un vélo tout neuf, promis si je passais mon BEPC. C'était un mi-course 3 vitesses de couleur verte. Avec lui plus aucun des environs de Valréas (84) ne m'était désormais inconnu. De Montélimar à Orange en passant par Nyons et Pierrelatte, sous un cagnard sans pitié, je roulais....
J'étais si présomptueux que j'entrepris de grimper le Mont Ventoux !!! Au bout de quinze kilomètres oscillant entre 8 et 15 %, j'ai vite jeté l'éponge.... N'était pas Anquetil ou Poulidor qui voulait.
Entretemps, Jean-Yves roulait lui aussi sur un meilleur matériel qu'auparavant, le même que moi, un demi-course muni lui aussi de 3 vitesses.
Et durant les vacances qui suivirent, ce fut notre passe-temps favori. Nous avons sillonné pas mal de routes de la région Lorientaise avec nos biclous, et Jean-Yves avait même imaginé d'aller un jour jusqu'à Limoges !!! Par étapes mais quand même !!! Nous n'avions que 12 et 15 ans !
Notre "must" était de faire des courses. Contre la montre, bien entendu, il n'était pas question de nous mettre en danger. Et là je dois dire que les duels étaient acharnés. On faisait à peu près les mêmes temps, et les "records" tombaient, battus tantôt par lui, tantôt par moi.
Il en alla ainsi jusqu'en 1969.
Année où il hérita d'un superbe vélo de course 8 vitesses 2 plateaux.
Et là, la compétition devint inégale :(
Jean-Yves, avec son engin supersonique m'écrasait régulièrement. Et moi, sans jeu de mot, je rongeais mon frein.
Un jour de décembre 1969, alors que je roulais vers la grande surface récemment ouverte, un camion tourna à droite et me coupa la route. Je chutai lourdement, et m'en relevai ensanglanté. Je me souviens que la pharmacienne qui m'avait prodigué les premiers soins m'avait fait payer....
C'est à pied que je rentrai, clopinant, et poussant mon vélo. Je savais que si je ne le montais plus dans les jours qui suivaient jamais plus je n'en ferais.
Je savais aussi que si je remontais, je devrais alors affronter mon cousin avec son bolide dans des duels pas très égaux.
Je dois le dire, cette chute m'arrangeait de ce point de vue, je n'avais plus d'excuse pour éviter ces "tournois" injustes.
Et jamais, depuis, je ne suis remonté sur mon vélo....
Je vous embrasse.
21:34 Publié dans détripage | Lien permanent | Commentaires (3)
21/05/2014
tu es assis ?
Je suis en train de lire le livre de Valérie Fignon sur son mari (le dernier grand coureur cycliste Français), et notamment la façon dont on a annoncé à Laurent son cancer, par téléphone.
Si le bonheur c'est simple comme un coup de fil, le malheur encore plus.
Je n'oublierai jamais la façon dont on m'a annoncé la mort de ma maman...
Cadet d'un frère mort peu après la naissance, ma mère m'a couvé jusqu'à mes 15/16 ans. Puis mon père, jaloux, a arrêté ce "couvage" et là je suis devenu livré à moi-même.
Mai 68 m'a plus vu dans les AG et sur les barricades que devant le poste de télé....
Je l'ai dit sur ma dernière note, ado on ne se rend pas bien compte. Mais peu à peu si certes on peut donner naissance à plusieurs enfants (qui peuvent à un moment de leur vie vous renier) on n'a qu'une mère.
Et pendant des années, de février 1984 où elle a eu son premier infarctus, à février 1998, où elle est partie, je n'ai eu que la hantise de ça. Quand je le voyais, je la couvrais de fleurs. Elle ne comprenait pas, moi si.....
Et quoi qu'on pense, je comprends les personnes qui sont dans la même situation.
Pour moi, perdre ma mère, c'était perdre mes repères. N'avoir plus de "référent", à qui on pourrait se confier. D'un coup on sautait une génération....
Bref, la fin du monde, à laquelle j'étais pourtant préparé.
Quand, en mai 1997, alors que je ne pouvais plus rester sous la coupe de mon tortionnaire de Mende, moi je penchais vers des affectations pas trop lointaines et connues (Briançon, Lons le Saunier), ma fille et mon épouse ont préféré Vannes.
Là-bas, bien évidemment la dépression que j'avais (4 ans de persécution, ça vous marque un homme) ne risquait pas de s'envoler et je fus pris en grippe par des collègues obtus et soucieux de leur petit confort.
Moi je me gardai bien de raconter tout ça à la maison, sachant bien la réaction de Madame ("avec toi de toutes façons c'est toujours pareil..) mais le 4 février 1998 à 8h18n je reçus un coup de fil de Madame;
"tu es assis ?
Ta mère est morte!"
Je remercie le témesta, le xanax, le rohypnol et autres synédril qui m'ont permis de ne m'apercevoir que de 50 % de la chose.
Valait mieux, voir le cercueil de sa mère à côté de soi n'est pas chose facile.
Ma fille pleurait sans cesse à gros bouillons, mon épouse paraissait impassible.
Je ne préfère pas trop m'étendre sur le sujet car "Bernardo" le défenseur des filles bafouées veille au grain (quoi que je le plains s'il réagit car là, en ce moment, il trouvera à qui parler....) mais toujours est-il qu'annoncer au téléphone la mort d'une mère ne relève pas de la meilleure des compassions ???
Ce sont des choses -'entre autres - que l'on n'oublie pas....
Je vous embrasse.
00:30 Publié dans détresse, détripage | Lien permanent | Commentaires (4)