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16/10/2011

Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : NICOLETTA - I

L'ascension (1967 - 1971)

Je parlais de mon tortionnaire ce matin, mais il possède au moins une qualité : comme moi il adore Nicoletta !

Nicoletta a 23 ans quand elle sort en février 67 son premier disque, pour oublier qu'on s'est aimés. D'entrée mon préféré d'elle avec une phrase magique :
Combien de fois / dire ton nom / pour qu'il ne soit / plus ton nom à toi ? C'est vrai que le jour où je pourrai dire Nathalie sans penser obligatoirement à la mienne, je pense que je serai tiré d'affaire. Et pas facile pour moi d'être tombé sur le prénom féminin le plus répandu....

Mais je digresse.

Pas de classement pour ce premier disque. Mais le second, la musique, qu'elle sort en juin, sera beaucoup passé sur les ondes et du coup classé pas moins de 12 semaines dans le hit, avec une prometteuse 12ème place en septembre. SLC hésitait, les auditeurs beaucoup moins, le disque sera 5ème des ventes !
En plus elle sera numéro 1 au top 50 34 ans plus tard, pendant 9 semaines de décembre 2001 à février 2002, mais chantée par la Star Academy !

Son 3ème disque, sorti en septembre, adaptation du tube de l'été a whiter shade of pale (Les orgues d'antan) ne sera pas classé.

En novembre, 4ème disque. Avec l'adaptation de How can I be sure des Young Rascals, également un tube chez les Anglais, je ne pense qu'à t'aimer : 21ème en décembre. La face B se glisse dans l'antichambre, sans plus, pourtant on entendra parler d'elle : il s'agit de Il est mort le soleil...

1968.

Everlasting love, N°1 à la BBC, aura inspiré au moins deux chanteurs : Joe Dassin avec plus je te vois et plus je te veux, et Nicoletta avec L'amour me pardonne. Mais cette dernière, sortie en mars, piétinera 4 mois dans l'antichambre. Sa face A Une enfance marchera mieux, 9 ème en avril.

En juin, elle adapte carrément Frank Sinatra ! Fly me to the moon devient Il ne me restera rien, et restera... 13 semaines dans le hit sans jamais dépasser (en août) la 19 ème place...

En novembre, c'est liberté mon amour, qui se classera jusqu'à la 8ème place.

Pas mal tout ça, mais toujours pas de Nicoletta dans le top 20 des interprètes annuels.

Mais 1969 sera une bonne année.

Qui commence par Jeff, sortie en avril, et qui se classera 10ème en juin.
Elle chante Brel en juillet avec quand on a que l'amour, 20ème en août.
Doublé sur ce disque, la face B les nuits sont trop courtes en hiver se classera 15ème en septembre.
Et un premier podium avec le disque qui sort en novembre ma vie c'est un manège : 11 semaines dans les 10 premiers, et une 3ème place en mars 1970. Peut-être même une seconde. Et une 6ème place à la vente de disques.

Avec 4 titres classés, dont un sur le podium, Nicoletta prend la 13ème place des interprètes.

Il faudra attendre juin 1970 pour voir apparaître son disque suivant, un négro spiritual du nom de Litanies pour un été. C'était osé mais la belle Nicole se classera 18ème en juillet.

Puis un passage à vide.

Un de ses plus beaux disques, les mendiants d'amour, sort en octobre. Mais ne sera pas classé. Ce sera son dernier super 45 tours.

1971

Son premier single ne marche pas mieux, avec ouvre ton coeur, sorti en avril. Pas de classement.

Nicoletta a alors un doute, deux "roues de bicyclette" de suite, c'est pas bon signe....
Elle tente alors sa chance avec une des innombrables adaptations d'une chanson des Pop Tops qui a fait un carton. Mais elle a l'intelligence de ne pas attendre, de le sortir dans la foulée.

Bingo !

Sortie en septembre 1971, Mamy Blue est 4ème en octobre, numéro 1 en novembre. Côté ventes de disques, numéro 1 en octobre, numéro 2 en novembre.

Nicoletta est relancée...

La suite la semaine prochaine.

Je vous embrasse.

14/10/2011

Ma mémoire fout le camp !

Certes, j'ai encore de beaux restes, je peux, par exemple vous citer toutes les stations de métro de la ligne 4 dans l'ordre, je peux énumérer (presque) tous les vainqueurs du Tour depuis les années 60.
Mais il m'arrive aussi d'avoir de méga-trous.

De plus en plus souvent, je me lève de ma chaise, monte l'escalier et me demande une fois arrivé en haut pourquoi je suis monté !
Idem pour essayer de retrouver des noms. Mais comment il s'appelle celui-là ???
Ou, en écrivant une note, chercher mes mots.

L'an passé c'était anecdotique, mais cette année ça empire sérieusement.

J'ai une piste : ce pourrait être l'usage des somnifères, anti-dépresseurs ou antianxyolitiques. C'est paru récemment dans la presse.

Si c'est ça, alors que faire ? Car après l'Atarax, j'avais décidé de m'attaquer au Témesta.

Mais j'ai aussi constaté une chose : Moins j'ai de mémoire, plus je me sens bien. Car - ceux qui m'ont lu depuis le début le savent - mon salut passe contre la lutte contre certains souvenirs. Et, comme les autres, mais de façon moins rapide, ces "certains souvenirs" ont tendance aussi à s'estomper.

Elle m'avait écrit en février 2003 "tout ce que je souhaite, c'est t'oublier".

J'avais pris ça très mal, mais aujourd'hui je comprends : Vu ce qu'on a vécu, il n'y avait que deux façons de s'en sortir, et pour elle et pour moi : se tuer ou essayer d'oublier, oublier ce que nous fûmes.

Après avoir essayé - sans succès - la première solution, je vois que la seconde pourrait, peu à peu, devenir réalisable.

Je sais que je me dirige tout droit vers Alzheimer si le processus s'amplifie. Ce que je ne souhaite pas, car je ne veux pas être un fardeau pour mes proches.
Mais l'idéal serait une bonne atténuation des souvenirs, assez grande pour que je garde les bons et que j'oublie les autres.

J'en demande trop, non ?

Je vous embrasse.

14:36 Publié dans moi, psy | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : mémoire

13/10/2011

Blog "psychologies" supprimé : je republie ici

Nombre d'ex-bloggueurs de là-bas pourront hélas vérifier que tout ce qu'ils ont écrit est parti en fumée, sans le moindre avertissement des "modérateurs".

Depuis 3 ans, ayant prévu - et publié - cette mort inévitable, j'ai alors tout enregistré sur Word. Près de 1500 notes quand même, qui représentent une belle tranche de vie.

Si l'immense majorité de ces notes est personnelle (comme début 2006 l'épisode de l'hospitalisation non prévue de mon épouse - suivie d'une trépanation, non prévue non plus) une certaine quantité peut se révéler utile.

Par exemple, Damart.

J'avais fait une note sur la stratégie de ce groupe qui consiste à faire croire à tout le monde qu'ils sont les heureux gagnants de quelque chose. Et que pour savoir qu'il n'en est rien, il leur faut passer 3 heures d'horloge munis d'une loupe ultra-grossissante pour comprendre que c'est en fait une vaste fumisterie.

C'est une de mes notes - non personnelles - qui a reçu le plus de commentaires. Près de 50. Et je vois, tout à l'heure à la télé, dans "envoyé spécial", que ça continue... Ma note est donc toujours d'actualité !

Mais le blog ayant été effacé, si on tape "Damart arnaque" sur Google, on ne tombe plus sur mon blog, alors qu'il était dans les 5 premiers ne serait-ce que l'an passé.

Ceci n'est qu'un exemple. J'avais fait à mes débuts d'assez belles notes sur la Lozère, sur la folle aventure des radios libres, sur le harcèlement en général. J'avais commencé une série sur les stations du métro parisien. J'avais fait une saga sur les prénoms.
Tout cela est passé à la trappe. Ce n'était - comme la prétendue dette de la France - que du virtuel.

Aussi ai-je l'intention de republier ici certaines des notes de ce blog afin que ces écrits ne soient pas perdus à jamais...

Pourquoi cette note ? Parce que je suis lu en moyenne par 150/200 personnes/jour, dont une grande partie doit provenir de mon ancien blog. Et c'est pour ceux-là que j'ai écrit ces lignes, quand ils s'apercevront pour certaines notes qu'ils "l'ont déjà lu quelque part..."

Je vous embrasse.

 

PS : j'ai toujours la crève. je vais aborder ma 5ème semaine !

06/10/2011

Paris, septembre/octobre 2011

Ca va mieux (le matin ça va toujours mieux) et je m'autorise donc à publier mon séjour Parisien.

Jeudi, premier jour : à la fois une immense satisfaction et une profonde déception. La satisfaction vient de la demoiselle qui nous louait, laquelle s'est déplacée à la station de RER Vincennes - nous étions en retard, TGV Lyria...! - pour nous donner en toute confiance les clés de son appartement.
Dans lequel rien n'avait été enlevé, même son argenterie (dont elle me dira plus tard ignorer l'existence !)
Une confiance pareille, dans le Paris de 2011 m'a scié !

A ce propos, je tiens à féliciter le conducteur de la rame TGV, malgré qu'il ait pris un retard de 35 minutes entre Pontarlier et le départ de Dijon, qui a fait son possible pour le rattraper, et.... passer sous la barre de la demie-heure (28 mn) à l'arrivée.
Comment ça pour éviter le dédommagement "horaire garanti ?" Mauvaises langues !!

Mais, quelques heures après, grosse déception, pourtant prévisible. C'est à cause de cet épisode que je voulais faire baisser le thermomètre avant d'en parler, ayant déjà été trop "franc" avec quelqu"un qui l'a mal pris sur mon séjour en Bretagne.
Là, rien à voir, pourtant. Un couple dont j'avais suivi, voici 41 ans, la formation. Ils étaient jeunes, pas très beaux, mais adorables. Avec trois autres copains nous avions été inséparables pendant 6 mois.
Ils ne connaîtront jamais d'autre partenaire, et seront l'un pour l'autre l'homme et la femme de toute une vie. Pour moi c'était magique... Et je voulais le leur dire. J'avais souvent hésité, connaissant leur adresse, mais le hasard m'ayant cette fois place à 400 m de chez eux, je n'ai pu résister.

Hélas, devant un immeuble cadenassé, j'ai quand même téléphoné à la dame devant la porte, qui me raconta des histoires à dormir debout avec des beaux-parents à placer dans des maisons de retraite, et que vraiment elle n'avait pas, en ce moment, une seule minute à me consacrer. Même pour un coucou furtif.
Néanmoins, nous resterons en bas de sa porte 25 minutes à nous téléphoner....

J'en connais qui vont tout de suite bondir, et me dire, par exemple :

Peut-être les pensées et les émotions vécues auparavant ne sont plus au rendez-vous ? Peut-être ont-ils des problèmes que tu ignores et qui font que ? Peut-être ne faut-il pas prendre comme un rejet ou comme un abandon ce qui ne l'est pas ? Peut-être faut-il que tu cesses un jour de prendre pour toi (ou plutôt contre toi) ce qui se passe autour de toi et qui ne t’appartient pas? Les vies des gens sont bien souvent en roue libre, elles se croisent, se suivent, se décroisent, se parallèlisent, se recroisent à nouveau ou jamais, sans que l'on sache bien pourquoi, sans que l'on puisse dire pourquoi, sans qu'il y ait d'autres "explications" que la vie elle-même. L' "investissement" que l'on place des les gens que l'on rencontre est parfois fort, certes, et la rencontre ne survient véritablement que s'il y a accord et désir. Il suffit parfois -souvent- d'une étincelle pour qu'elle ait lieu, et parfois aussi d'un coup de vent pour que la flamme s'éteigne. Que ce soit en amour ou en amitié, les "gens" passent, les histoires vivent et parfois meurent. Ou prennent momentanément la tangente, au grand étonnement de l'un des partenaires...

Ce qui serait rigoureusement exact s'il n'y avait pas eu mensonge : pas une seule minute à me consacrer, et pourtant 25 minutes de conversation téléphonique que ma batterie a abrégé...
Je pense qu'ils vivaient leur propre vie bien pépère et qu'ils n'avaient pas envie de revoir le miroir que je serais devenu. Elle et moi avons 60 ans, plus 20....

Donc la passe de trois n'a pas eu lieu.

Cela sous un cagnard incroyable : A 20h, 27 degrés là-bas


http://www.meteociel.fr/temps-reel/obs_villes.php?code2=2&jour2=29&mois2=8&annee2=2011&envoyer=OK


et 13 degrés ici - d'après ma station !!!

Vendredi, second jour : un truc à faire, qui ne vous ruinera pas, c'est de descendre le canal St Martin, depuis les grands bassins de la Villette jusqu'à la Seine, qu'on longe jusqu'au louvre. Magique !

Ce jour là, 28 degrés à 20h, 12 ici.

Grande première pour moi : nous avions des tickets de cinéma à tarif réduit, et j'ai choisi la nouvelle guerre des boutons. Logiquement je ne devais pas pleurer, me souvenant de la première version.

Mais l'histoire n'était pas la même, et entre les conneries des gamins on voyait se profiler l'occupation et se nouer des ydilles. On voyait des scènes bouleversantes avec la musique qui allait avec.
J'avais toujours mon "truc" dans ces cas-là : à la première montée de larmes, m'enfoncer un ongle dans le bras, jusqu'au sang.
Hélas, ça ne marcha pas, et à la fin du film, le bras en sang et moi en pleurs, je mis au moins deux heures à "récupérer". Séquelle de mon Histoire d'Amour : je suis définitivement perdu pour le cinéma...

Le samedi c'était la Nuit Blanche. Avec toujours la crève, et je dois dire que c'est la dernière fois que j'y viendrai. Ca devient invivable, comme la fête des Lumières à Lyon. Pour ceux qui aiment être noyés dans la foule, et adorent faire des queues de 45 mn pour voir une attraction, allez-y.
Moi, c'est fini.
J'ai quand même réussi à prendre en photo le cloître des Billettes (1427)

DSCN0314.JPG

Là encore, 25 degrés à 22h (en dehors de la foule) alors que c'était 9° chez moi....
On a essayé l'autre "pôle", Montmartre, kif kif bourricot ! à des presque minuit, des queues de 500m...

On aurait mieux fait d'aller au Festival des Vendanges de Suresnes, qui proposait aussi des attractions nocturnes, mais moins bondées, avec des chaises au milieu des cours.

Mais le dimanche il y aura là-bas une session de rattrapage, avec d'aussi beaux spectacles :

DSCN0327.JPG

Sans filet, je précise....

Le lendemain c'était jour du départ, mais le TGV était à 17h, aussi avons-nous profité des "heures fraîches" de la matinée. C'est à dire en-dessous de 25 degrés. Soit avant 11h.... Ensuite il faut attendre 21h pour retrouver les 25 degrés.

Nous sommes allés sur un des sommets de Paris, non pas Montmartre, mais Porte des Lilas (je n'ai pas vu Henri), et je pouvais voir, tel un feu de forêt, la masse de pollution dans la banlieue nord :

DSCN0347.JPG

photo sans retouche  !!!

Puis nous avons quitté la ville-lumière à 17h avec les 29 degrés habituels, et nous sommes arrivés à Pontarlier à 21h avec vingt degrés de moins....

A retenir : Paris restera toujours aussi beau, la confiance formidable de la demoiselle de la location, et le fait qu'une amitié ça se cultive, et que le "coucou c'est moi, tu te rappelles d'il y a 40 ans", ça ne marche que dans les films US à fort budget.

Je ne peux résister à vous joindre l'appréciation de la demoiselle de la location sur le site où l'on a réservé :

Un couple merveilleux d' humanité , de reconnaissances et de respect de la situation et de la maison. Leur présence m' a réchauffé le coeur. Je souhaite à chacun d' accuellir des personnes si prévenantes. Un grand merci.

Nous pensons la même chose d'elle....

Je vous embrasse.

04/10/2011

La Bataille de l'Atarax

D'abord, résolution : Vu les gaffes que je commets - ici ou là - à cause de cette satanée maladie, j'arrête mes écrits, que ce soit ici ou sur Facebook, tant que celle-ci n'est pas finie.
Mes (riches) aventures parisiennes attendront.

Mais en revanche, je m'autorise à publier un graphique, qui j'espère parlera tout seul : j'ai réussi, en 8 mois, depuis le début de ma retraite,  à passer de 200 mg d'Atarax à 0. Le reste suivra.
Voilà, je vous embrasse.

graph médocs.jpg

18:47 Publié dans actualité, moi, psy | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : volonté

28/09/2011

Crèvologie

La Crève.

J'ai de très bons millésimes là-dessus : juin/juillet 2008, septembre/octobre 2003...Là, septembre/octobre 2011 semble très bien parti.

Chez moi la crève est sournoise.

- Le premier jour, on ne sent que les prémices d'un rhume. Si on n'attaque pas ça tout de suite avec un bombardement intensif de vitamine C, c'est foutu.

- 2ème jour : le rhume se précise. Simple rhume, avec un nez qui gouttille, mais pas trop de larmes.

- 3ème jour : toujours le rhume, mais cette fois accompagné de fièvre. Plus les jambes qui flageolent.

- 4ème jour : impossible de faire quoi que ce soit, on a l'impression d'avoir un étau autour d'une tête qui ne fait que se vider de tous les côtés.

- 5ème jour : un peu de mieux, mais on sent que la guérison n'est pas pour le lendemain, ni pour la semaine prochaine....

Suit alors "la nuit réparatrice".
C'est là qu'on mesure la sournoiserie de cette saleté de virus. Car après avoir mieux dormi que les nuits précédentes, le 6ème jour fait apparaître de gros progrès. Telle la baisse - voire la disparition - de la fièvre. On s'autorise alors de petites fantaisies, telles une sortie.

Et la nuit qui suit, encore plus sournoise, ne fait que renforcer cette impression : la guérison est proche.

Mais le 7ème jour (aujourd'hui) nous ramène aux tristes réalités : Retour de la fièvre, mal de crâne, nez qui coule de plus en plus, et surtout apparition de la toux.

A partir de là, je ne peux que jouer les prévisionnistes. Du moins pour ma crève actuelle.
Mais au vu de 2008 et de 2003, je pense en avoir au moins jusqu'à mi-octobre.

Cela dit, statistiquement, on aurait de façon primitive une crève tous les 4 ans.
Mais en poussant un peu plus, on voit que s'accélère : 2003 - 2008 - 2011 - 2013 ???

Je vous embrasse, à mardi.

20:55 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (5)

Re-départ

Les retraités sont de nouveau sur le départ, prévu de longue date celui-là, puisque c'est pour aller voir la Nuit Blanche à Paris.

En même temps, j'essaierai de faire la "passe de 3", après mon copain de 46 ans, mon frère-cousin de 49 ans, un couple qui s'est formé devant moi en fac et dont j'ai réussi à avoir le contact par face de Bouc.

Trois fois déjà que je vais à Paris, trois fois déjà que je me dis qu'il me faut sonner à leur porte, mais le "hasard", alors qu'il était prévu Versailles, a voulu que mon logis se trouve à ....550 m de chez eux, je vais tenter le coup.

Je vous embrasse.

16:04 Publié dans actualité, moi | Lien permanent | Commentaires (4)

27/09/2011

Mon voyage en Bretagne : 3) la divine surprise

Et nous voilà prêts, vers 16h, à partir le mardi pour Lorient.

Lorient.
C'est un peu mon port d'attache.
Cette ville et moi avons grandi ensemble, nous avons le même âge, à peu de choses près.

Ainsi, Lorient et moi avions une petite dizaine d'années quand nous nous sommes rencontrés, en 1962.
Contraste saisissant, pour moi, le petit parigot-tête de veau, habitué aux immeubles austères et crades (et oui, en 1962 Paris était noir, noir de suie !) entre les maisons et immeubles tout blancs, flambant neufs d'un côté de l'artère principale, et les baraques en bois de l'autre côté...

Et au bout, tout au bout, l'océan. Que je voyais pour la première fois...

Mais c'est pendant notre adolescence que nous nous sommes le plus fréquentés.
1963, 64, 65, 66, 67 (deux fois !) 68, 69 (trois fois !) 70 (trois fois aussi) , 71 (idem) 72 (quatre fois !).

Nous avions nos Noëls enchantés, c'était un rêve pour moi de me balader au milieu de ses rues toutes illuminées. Ca aussi je ne connaissais pas. Ne manquait que la neige...
Je me souviens de quinzaines commerciales extraordinaires, à faire pâlir la Rue de Buci parisienne où je (sur)vivais.

C'est vers cette ville aussi que je me suis réfugié un week-end de janvier 73, alors que je faisais mon service militaire, lors d'une permission non prévue. Lorient, bien qu'elle en ait beaucoup vécu, n'aime pas trop les militaires. Comme moi. Elle en garde un mauvais souvenir, un truc d'avant-naissance.
Et du coup, elle m'avait comprise, et avait fait donner son magnifique ciel bleu d'hiver exprès pour ma venue.

Mais Lorient c'est donc d'abord mes Noëls magiques (http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/08/24/mes-no... ), qui n'auraient pas été si magiques sans la présence de celui que j'appelle depuis le tout début mon "frère-cousin" Jean-Yves.

Dans mon autre blog (qui va fermer, chose que j'avais pressenti depuis déjà 3 ans) Je parlais presque autant de lui que d'elle dans mes notes.

Presque frère, plus qu'ami, en tout cas cousins - donc du même sang - , comment définir le lien qui nous lie lui et moi ?
Et cela, avec quelques interruptions dues à nos "nanas" respectives, depuis près de 50 ans.

6206a.jpgPremière photo de nous ensemble, prise en juin 1962, au zoo de Vincennes.

D'entrée, nous avions "flashé" l'un sur l'autre, lorsque je le vis pour la (vraie) première fois. J'étais le grand frère qui lui avait toujours manqué, il était le frère que j'espérais encore.

C'est avec lui que j'ai appris à faire de la bicyclette.
C'est à lui que j'ai confié mes premières amours (et aussi mes dernières).

J'oserai dire qu'à 554 km de distance, nous avons grandi ensemble.

Lui aussi me confiera ses tourments de coeur, et ses tourments "tout court" d'ailleurs.

Ados complexés, nous nous rassurions l'un l'autre. L'absence criante de nanas dans notre univers sentimental nous laissaient penser que nous étions à la fois repoussants et c...s
En fait nous étions simplement romantiques, ce qui dans ces années-là constituait un véritable handicap.

Egalement, ce que l'un avait fait, l'autre se devait de le faire !

Les vendanges par exemple, je lui en avais tant parlé que lui aussi tentera l'expérience, 4 ans plus tard - mais au même âge - chez le même viticulteur !
En revanche le virus du "deux roues", c'est lui qui me l'avait inoculé...

Depuis les années 80, il insistait de toutes ses forces pour que j'achète un ordinateur. A l'époque, jeune père de famille, je pensais qu'il y avait d'autres priorités.
Puis il y a eu le net, qu'il m'a fait découvrir dès 1995. Il me montrait des photos de gens, des internautes du bout du monde avec qui il correspondait régulièrement, chez qui, même, il passait ses vacances ! Moi, je ne le croyais pas... J'imaginais cela impossible.
A cette époque, j'avais les moyens de me payer un PC, mais à cause d'un sinistre personnage dont je parle aussi pas mal au fil de ces colonnes, le mot "ordinateur" me faisait monter la tension...

C'est dire qu'il jubilait quand de temps en temps je l'avais sur aime-est-ce haine, et qu'on discutait lui et moi des derniers logiciels arrivés sur le marché...
Car il est parti.
Loin.
Beaucoup plus loin que le TGV puisse aller. Même le Transsibérien. 17 heures d'avion pour arriver chez lui, à Tahiti où un beau jour de 1998 il a posés ses valises là-bas.
Alors que je venais d'arriver en Bretagne....
Et quand j'en partirai, c'est Nathalie qui y arrivera !

Bref, si les années 60 nous ont vu beaucoup ensemble (j'ai compté, mis bout à bout, plus de 8 mois ), ce ne fut pas le cas pour les "seventies" où nos femmes respectives étaient d'accord sur un point : sous séparer le plus possible.
La décennie 80 vit nos existences très agitées, surtout la mienne, et c'est au tout début de ces années-là que nous nous sommes le plus apportés.
Puis, une nouvelle fois, nos nanas - qui n'étaient plus les mêmes - ne supportèrent pas cette presque "rivalité", et il y eut beaucoup de creux à partir de 1983.

Puis ce fut ma dépression, en 1994. Il n'hésita pas - début 95 - à me proposer de venir passer dix jours chez lui pour me remonter le moral, pour me changer les idées. Il savait que j'étais persécuté par mon chef, il savait aussi que j'étais très mal de devoir malgré moi mener ce que dans les magazines on appelle une double vie.

Quand ma chérie a cédé sous le poids du harcèlement, en mars 97, demandant alors une mutation, j'ai mis Vannes sur la liste, me disant que si c'était là que j'atterrissais - en fait je pensais aller à Lons le Saunier - , le fait de savoir mon presque-frère à 3/4 d'heure de route pourrait en partie compenser le manque d'elle, manque que je pensais (naïvement)  temporaire.

Je me demande toujours comment j'ai fait pour passer ces douze mois horribles (octobre 97/ septembre 98) où se sont succédés : l'abandon de la femme de ma vie, la mort de ma maman, la reprise du harcèlement par les nouveaux collègues, et le départ de Jean-Yves...
Ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort. Là je me suis tué (en 2003) et je me sens plus fort.

J'ai cessé les tchats, lui étant passé sur Skype, que mes différents antivirus successifs trouvaient dangereux.

Bref, pour moi, pas de doute, Lorient c'est Jean-Yves, et Jean-Yves c'est sa maman (81 ans) sa maison, que j'ai vu toute neuve en 1974.
Quand je sonne à la porte, comme je l'ai fait un très grand nombre de fois depuis 1998, je m'attends toujours à voir son visage apparaître....
Mais ce n'est (si j'ose dire) que sa mère, que j'adore. Je profite d'elle au maximum, sachant à quel âge est morte ma maman, et que j'aimerais bien faire taire les statistiques !

Chez elle, je me ressource. Voici un mois j'ai été dans mon ex-quartier de Paris et j'en suis parti en courant tant ça avait changé. Là-bas, en revanche, tout est resté pareil depuis 1974, mis à part certains éléments inévitables d'électro-ménager.
Et le vide qui s'est peu à peu installé aussi. En 1974 c'était la ruche, à présent, je penserais presque à la chanson de Bénabar quatre murs et puis un toit. Et je redoute le jour où se pointera ce maudit agent immobilier...

Mais je digresse.

Il est 17h13 quand je sonne.
Et que je vois Jean-Yves ouvrir la porte....

Il est revenu. Avec son épouse et leur plus jeune fille. Ils ont abandonné Tahiti et rejoint la Terre qui est la leur.

Que dire ? Que nous n'avons pas changé. Que nous discutons toujours aussi ardemment. Qu'il est toujours aussi généreux pour les autres en refusant catégoriquement de penser gauche et droite.

Pour lui, je le sais, c'est un échec. Pour moi, je pense plutôt à une victoire de sa part, d'avoir osé "rentrer la queue basse" face à 3 frères et soeurs qui ont plus ou moins réussi.

Voici quelques mois, je me disais que la Bretagne m'avait pris les deux femmes de ma vie.

Lundi elle m'a rendu un ami de 46 ans.

Mardi un presque frère de 49.

Je sens que je vais faire tourner la carte senior....

 

Je vous embrasse.

Mon voyage en Bretagne : 2) la réconciliation

Il faut d'abord que je vous fasse lire une note écrite voici fort longtemps sur un autre blog.

Bernard

Qui l'eût cru ? Encore une note de ma catégorie "détripage" !
Catégorie loin d'être épuisée, car j'arrive toujours à "gratter" dans mes souvenirs.

Là je vous parlerai de Bernard, celui qui fut mon "meilleur ami de vacances".
Bernard, je l'ai déjà évoqué dans une note il y a presque un an et demie. J'ai même mis sa photo, enfin notre photo car quand nous nous sommes pris au photomaton, cette fois-là, en 1969, nous étions inséparables.
Cette note, complètement passée inaperçue à l'époque, s'appelle Nadine.

Bernard et moi nous nous sommes connus il y a quelque 43 ans... Juillet 1965 très exactement.
Nos tout premiers rapports ne furent pas des plus aisés, car nous étions... rivaux ! Rivaux par rapport à la femeuse Nadine à laquelle je renvoie. Et bonjour le contraste entre le breton buriné et le jeune parigot blanc-bec.... Nous avions respectivement 14 et 12 ans.

Puis nous avons entamé une correspondance, plutôt assidue, pendant l'année qui a suivi cet été 65. Si bien qu'à l'été 66 notre regard l'un sur l'autre a changé. Certes, nous étions toujours fous amoureux de la fameuse fille, mais - comme dans les chansons de Johnny à l'époque - notre amitié passait avant.

1967. Toujours au même endroit (Ste Anne du Portzic près de Brest pour ceux qui connaissent), et cette fois pour deux mois. Damned, mon ami était entré dans la vie active, et ne pouvait plus venir à la plage... Mais heureusement, j'avais mon vélo, et grâce à cet engin j'ai pu aller le voir régulièrement "après l'turbin". 20 km aller-reour, dont une côte impraticable à vélo, ça me faisait les muscles !

68. Là je ne devais quasiment pas le voir. On passe rapidement à 69.

Ce fut notre plus bel été. Nadine était partie avec un troisème larron (qui est actuellement le secrétaire général de mon syndicat !!! - la vie joue de ces tours...) et, pour oublier ça en particulier, et les filles en général, nous avons fait les 400 coups. Nous campions dans une petite tente canadienne, que nous ne rejoignions qu'au petit matin, après avoir passé le nuit à sillonner les rues de Brest, non pas clopin-clopant, mais buvant-clopant ! Certes ce n'étaient que des canettes de bière, mais pour moi qui ne voulait pas entendre parler de vin à table, c'était déjà un exploit ! La photo que j'ai mise dans ma note Nadine date de cette époque.
Bon, je vois que vous piaffez, alors la voici, la photo en question où on pourra noter ma superbe chemise à fleurs...

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Oh yeah !!!

Nous n'étions plus en vélo, mais en moto !!! On jouait la fureur de vivre, et j'avoue que la parenthèse du 21 juillet (quand on a marché sur la Lune) m'a parue alors très, très décalée.

Ce fut le dernier été que je passai à Brest.

Pendant deux ans nous continuâmes à nous écrire, et la Vie se chargea assez vite de nous séparer. En 72, lui et moi étions déjà "casés" !!!!


Et puis le temps passa.

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Pour moi Roissy, un premier mariage, l'Isère, Millau, mon divorce, les Hautes-Alpes, mes années radio, mon second mariage, la naissance de ma fille, Mende....

21 ans très exactement. 21 ans pedant lesquels je pensais à mon ami Bernard.
Et, sans doute influencé par "Perdu de Vue" (après Courbet, voilà Pradel). Je préfère le dire moi-même avant que des esprits chagrins s'en emparent lol ) en mai 1990, alors que j'étais en vacances à Lorient, j'entrai dans un bureau de poste et tapai sur le minitel son nom, son prénom, et "Finistère".
Et je trouvai un Bernard X... près de Pont l'Abbé.

Sans téléphoner, je parcourus les quelques 100 km pour me rendre à l'adresse indiquée, le coeur battant.
Et là-bas, je tombai sur son épouse, qui resta perplexe devant mon histoire abracadabrantesque. Mais elle me confirma que c'était bien mon Bernard de Brest, que son boulot avait amené à 80 km de là. Bien entendu je me suis abstenu de lui dire que pour ma part j'avais déjà traversé 5 fois la France...

Elle lui téléphona à son boulot, pour lui dire que "un certain Patrick que tu as connu il y a 25 ans est là".
Il a parait-il sauté de joie, a demandé à ce que je vienne là-bas, ce que je fis. Toujours le coeur battant.
On s'est vite reconnus, car physiquement on avait bien surmonté ces deux décennies.
Le soir même il nous invita à dîner, puis à coucher, et la soirée, la nuit s'est terminée après avoir refait le monde devant une bouteille de cognac de 1925...

Mais si physiquement nous n'avions pas changé, il n'en était pas de même dans nos têtes....
Chacun de son côté avait vécu, et pour lui des choses pas très réjouissantes.

Et je commis l'erreur de l'inviter à Mende.

Et lui commit l'erreur d'amener sa fille aînée. 13 ans, une beauté à couper le souffle. Mon Bernard ne vivait plus quand sa grande fille était à ses côtés. Comme tout père divorcé, il était très mal à l'aise pendant sa "moitié de vacances scolaires".

Le début se passa pourtant bien. Preuve cette photo de nous deux :

9109b Mais le clash allait se produire quelques jours après, et d'un commun accord nous décidâmes de ne plus nous revoir.

C'était en 1991, c'était pour moi "dans une autre vie".

Et le temps à nouveau passa.

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"normalement" moins de temps, puisque ce ne fut "que" 6 ans, mais en fait, comme ces années-là allaient être les plus fantastiques de mon existence, comme au Scrabble elles comptent triple, voire quadruple.

Notre arrivée en Bretagne à l'automne 97 fit que nous reprîmes le contact. Le scénario était immuable : Deux fois par an, nous allions à Pont l'Abbé, deux fois par an, ils venaient à Vannes.
A chaque fois, même emploi du temps, à savoir petite balade le samedi après-midi, puis dîner suivi d'une soirée très très très arrosée, et tiercé /belote le dimanche.
Moi qui d'ordinaire n'a jamais pu supporter ce jeu-là, j'en redemandais !!! Tout simplement - je sais, c'est très puéril - pour le plaisir d'entendre à tour de bras l'expression "Un atout".  Il est des liaisons très heureuses, parfois...

Mais si Bernard s'accomodait fort bien du zombie des années 90,  il ne supporta pas - comme beaucoup - le maniaco-dépressif que je devins après l'arrêt brutal des médocs. Lui qui se moquait de moi parce que je n'émergeais pas du lit avant 13h les lendemains de "beuverie", était estomaqué quand, à 7h du mat, il me retrouvait habillé/rasé !

Et un beau jour de l'été 2000, nouveau clash, et nouvelle séparation.

C'est vrai que nous n'avions plus grand-chose en commun, en dehors d'une belle histoire d'amour contrariée. Que lui me racontera avec moult détails, alors que moi je resterai toujours muet...Et oui, Bernard est une des seules personnes de la planète à ne pas avoir "su" pour une certaine collègue...

Je doute que jamais nous nous reverrons. Déjà, la troisième période ( 1997/200 ) avait été du "rafistolage" organisé par nos deux épouses qui elles, s'aimaient bien.

That's life !

Bernard m'avait fait coucou sur Facebook en janvier dernier, et ma foi, j'ignorais de ce qui allait sortir de cette soirée. 11 ans de plus ça n'arrange pas les choses, et ma foi, ça pouvait pire que meilleur.

Ce fut meilleur. Et je me pris un sale coup sur la tronche quand j'ai vu sa cadette Sarah, quittée alors qu'elle avait 12 ans, une super jeune fille de 24 ans sortant d'une voiture !

Opération totalement réussie, qui du coup nous fit les inviter en février.

Nous retournerons donc plus souvent en Bretagne, et si notre douce fille me fait encore la gueule (le pire c'est qu'elle ne se rend même pas compte) nous aurons d'autres points de chute en Bretagne.
Il y a aussi un ami du net, qui n'est malheureusement pas en retraite ni au chômage, et ne peut donner - côté temps - que ce qu'il a, compte tenu de ses gouts qui vont nettement du côté du sexe opposé, lequel le lui rend bien. Mais un type qui "vaut le détour"....

Et ça encore c'est rien, car le lendemain, ça allait être le feu d'artifice ! Celui qui me fera venir là-bas au moins 4 fois - si ce n'est plus - par an à partir de maintenant. Prochain voyage : dans 3 mois.

Je vous embrasse.

18/09/2011

Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : Eddy MITCHELL - III

L'homme-orchestre complet (1982/2011)

En 1982, Eddy Mitchell commence à animer la dernière séance, une émission qui deviendra vite attachante, et dont le contenu fera rêver petits et grands : 1 western, des dessins animés, les actualités de l'époque des films en question, des pubs de la même époque (mon régal) un second film (western ou non), tout cela datant des années 40 à 50. On y verra donc le fameux Jean Mineur, et le générique de ces actualités qui ont été l'équivalent du JT pour deux générations au moins.

Côté chansons, le cimetière des éléphants est classé 8ème en septembre.

En 1983, l'amour est vraiment fort ne sera pas classé.

Comme quand j'étais môme en revanche se classera 16ème des hits français du top 50 en novembre.

Puis, côté chanson, de nouveau une traversée du désert de 13 ans. Pas de top 50 pour Nashville ou Belleville (1985) Ni pour Vieille canaille avec Gainsbourg, et manque de toi (1986).
Ni pour m'man (1987) pourtant une très belle chanson, ni pour la peau d'une autre (1987) 

Pas de disques en 1988.

Une oasis le 30 décembre 1989 avec lèche-bottes blues, classé 18ème au top 50.

Puis de nouveau pas de classement avec, pour 1990 Baby blues et Under the rainbow, ni pour vraiment bien en 1992.

Oasis de nouveau pour Rio grande, 10 ème le 25 juillet au top.

A partir de là, je ne veux pas défendre Eddy Michell, mais le top 50 n'a plus représenté grand-chose après la fin de sa diffusion sur Canal (1993) avant qu'il ne soit rediffusé en 2001 sur France 2 avec la jolie Ness. Beaucoup de reprises (Jive Bunny), de dessins animés, bref rien de sérieux.

Dans ce hit-là, Eddy ne classera donc pas j'me sens mieux quand j'me sens mal (1993) 18 ans demain et te perdre (1994) pourtant deux chansons hyper-connues, ni y a pas de mal à se faire du bien (1995)

Ni en 1996 -je l'ai acheté - les tuniques bleues et les indiens.

Nouvelle oasis le 2 février 1997, la 12ème place pour un portrait de Norman Rockwell.

Pas de classement pour ça fait désordre (1998)

Ni pour un homme de paille (1999)

Frémissement le 12 mars 2000 avec la limite du top (26ème) pour j'aime pas les gens heureux.
Idem pour son disque suivant, décrocher les étoiles, où là il décroche la 24ème place le 14 août.

C'est reparti pour une "pause" de 3 ans. Le single suivant ne sort qu'en 2003 et s'intitule sur la route 66. Pas de classement dans les 25 (28ème place). Eddy chanteur est en train de boire la tasse, d'autant qu'Eddy animateur est en retraite depuis 1998... Reste heureusement le Mitchell acteur !

Le disque suivant, j'aime les interdits, ne fera pas non plus partie du top français. Il piétinera dans l'"antichambre".

Si côté albums il s'en sort bien (Jambalaya est n°2 en 2006, Grand écran est également n°2 en 2009 et surtout come-back est n°1 en 2010) c'est fini pour les singles. Ceux qui veulent écouter du Mitchell doivent désormais passer à la caisse !

Quoi qu'il en soit, c'est un très grand bonhomme. Pour moi, côté carrière, l'égal de Johnny, qui lui aussi a eu ses passages à vides, n'a fait qu'un peu - dommage - de cinéma et n'a jamais animé d'émission de télé.
Se produire sur scène de 1961 à 2011, soit 51 années, peu peuvent se vanter de l'avoir fait, et même en cherchant dans les décennies passées, où la concurrence était beaucoup moins rude.

Dimanche prochain, moins de boulot pour moi avec quand même un grand Monsieur, qui a régné sur les années 60,  Jacques Monty.

Je vous embrasse.