Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

01/09/2011

mon blog : un mois d'août fou....

D'ordinaire, sur les blogs, les mois d'août sont calmes.

Que ce soit sur Psycho où j'ai connu 4 de ce mois où l'année dernière sur Hautetfort, les lecteurs se faisaient rares.

Pour vous donner une idée, sur les 12 derniers mois, j'avais environ 5300 pages lues (notes) mensuelles. Ce qui ma foi n'était pas mal.

Mais là, hier en regardant les stats, j'en suis tombé sur le q.... !

synthèse.jpg11212 notes parcourues !!! Avec une pointe journalière de 2432 hier.

Sincèrement, je ne pense pas le mériter. J'ai cru à un bug informatique du site, mais en reprenant note par note, j'ai quand même réussi à savoir ce qui vous avait tant passionné chez moi.

7 "groupes" ressortent nettement.

En premier lieu, ce que j'appelle le Cica-Chansons.

Plus de 130 notes lues quotidiennement dans cette catégorie !!

La note Cica-Chansons, écrite voici presque un an, est lue régulièrement tous les mois, et ce mois-ci elle a eu droit à 14 lectures quotidiennes.
Mais la note qui a littéralement explosé de mon blog, c'est sans conteste une note du mois de mars alors quel âge ont nos chanteurs ?" qui ce mois-ci  a été lue 25 fois par jour !
Note promise à un bel avenir, car si je tape "âge des chanteurs" sur Google, j'arrive en tête de liste.

Mais les chanteurs eux-mêmes ont la cote. Ainsi sur ses 8 jours de présence, Mireille Mathieu a eu 54 lectures quotidiennes !

Second "groupe", ce qui est arrivé à mon épouse. J'ai fait là-dessus des notes jour après jour, presque des compte-rendus, et si sur le moment je savais que ces notes allaient être lues, j'ignorais que ça se prolongerait encore...

Vous avez lu quotidiennement plus de 100 notes à ce sujet, et la plus lue est "finalement elle sort demain". Ce qui ne m'étonne pas de vous :))

Troisième "groupe", mes notes "perso". 88 lectures.
3 notes ce mois-ci, nous ne finirons pas nos jours à Ouhans  a été lue 23 fois par jour, mes moments de vie tranquille 22 fois mais vous avez plebiscité dans ma Tour d'Ivoire avec 43 lectures quotidiennes depuis sa parution.

Quatrième groupe, de plus en plus présent chez moi, la politique. 82 notes lues quotidiennement, avec une mention spéciale pour sarkozy ou la politique de la terre brûlée : 49 lectures quotidiennes !

5ème groupe : la généalogie. 46 lectures par jour. Ma note sur Alain de Carné qui côté cour se faisait remonter ses (et mes) origines jusqu'à Charlemagne, et côté jardin "seulement" au XIVème siècle. Si vous tapez son nom dans Google, vous le verrez en 5ème position !
Et comme je citais une vieille note nous descendons tous de rois et d'empereurs, cette note a été lue avec intérêt, puisque après quelques 6 mois de sommeil, Elle a eu droit depuis à 29 lectures/jour !

6ème groupe, Facebook. 19 notes. Dont 14/jour sur I love your attitude, là aussi je suis 5ème sur Google.

Et puis "la" note.

Une note écrite très exactement le 2 octobre. Qu a eu son heure de gloire le mois en question, puis s'est éteinte ensuite. Une poignée de visites en décembre et janvier, puis 20 en février, 25 en mars, 44 en avril, 70 en mai, 72 en juin, 83 en juillet et ...180 (6 visites/jour) en
août !!!!

J'avoue que je ne comprends pas trop, d'autant que c'est une de mes trois notes préférées. Elle n'a eu que deux commentaires et s'intitule Vers les étoiles N°8. Je vous en donne le lien, vous jugerez ainsi sur pièces de cette extraordinaire longévité :

http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/10/02/vers-les-etoiles-8.html

Voilà, je vous embrasse.

18:47 Publié dans Blog, moi | Lien permanent | Commentaires (4)

25/08/2011

Dans ma tour d'ivoire

Quand je dis autour de moi que j'ai grandi Rue de Buci, à St Germain des Prés, c'est toujours la même réaction : "putain la veine que tu as eue..."

Non. Car du haut de mon 6ème étage de la Rue de Buci, je ne rêvais que d'une chose : m'échapper.

Paris, j'en avais eu ras-le-bol depuis toujours. Quand j'avais 13 ans, mon film préféré avait Bourvil comme vedette et s'intitulait le tracassin (ou les plaisirs de la ville), mettant déjà en scène un Paris impossible à vivre pour des gens normaux.

Mon rêve c'était la Bretagne. Brest ou Lorient, qu'importe.

Un des plus beaux jours de ma vie, ce fut le 5 novembre 1962. Mon père nous offrait - à crédit - la télé. Dès lors je pouvais voir le Monde. Apprécier le cinéma, ainsi que les variétés.

A ce sujet, j'en raffolais. Et de voir à la télé des gens comme par exemple Jean Yanne (avec Jacques Martin dans 2=3), Armand Lanoux, Pierre Richard, les Frères Ennemis (mon premier spectacle, c'était à Brest) Jacques Dufilho, Pierre Doris, Hubert Deschamps, Jean Amadou....

 

A présent, je vous demanderai de faire un exercice ! Vous allez dans "Via Michelin" et vous cherchez la distance qui sépare le 14 rue de Buci à Paris du 55 rue de Seine, toujours à Paris.

Vous allez trouver 100 mètres.

Exactement ce qui me séparait de chez moi à la "galerie 55", endroit qui dans les années 60 aura vu défiler tous les gens que je viens de citer ! Dans le même pâté de maisons !!!

Ainsi, alors que j'étais tout près d'eux, débutants, moi je les découvrais au même titre qu'un habitant de La Cluse et Mijoux (25) ou Rebirechioulet (32).

Pas étonnant qu'à chaque fois que j'allais en vacances j'aie droit au refrain bien connu "Parisien tête de chien, parigot tête de veau..."
Même mes cousins germains de Marseille me feront le coup !
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/08/07/la-des...

C'était l'envie. L'envie d'être à ma place, qui sans aucun doute devais monter toutes les semaines en haut de la Tour Eiffel, descendre à la même cadence les Champs-Elysées, aller à L'Olympia tous les mois, me balader en bateau-mouche tous les jours, et bien sûr voir au théâtre ou au cabaret toutes les vedettes possibles et inimaginables !

Déjà, dans l'autobiographie de Johnny Hallyday, Destroy, celui-ci disait qu'il arpentait plusieurs fois la rue de Buci... Certes une fois j'y ai vu feu Henri Salvador à son époque "chansons pour enfants". I les chassait vigoureusement !

Certes, ma mère a été en 1968/1969 la cuisinière de Françoise Arnoul et y verra les deux Georges, Moustaki et Cravenne, l'inventeur des Césars. Moustaki dira même à ma mère "Yvonne, votre couscous est le meilleur que je n'aie jamais dégusté".

Et alors ?

Quand ma mère me racontait ça, le yeux pétillants, moi je rêvais du Cours Chazelles à Lorient ou de la Rue de Siam à Brest !

J'ai lu ces anecdotes dans le dernier livre de Jean Amadou, je vous parle d'un temps (éditions Robert laffont).  Et il en rajoute le bougre :

Les loges de la Galerie 55 étaient des plus surprenantes de Paris. Dans tout le quartier, les maisons modernes ont été bâties sur les sous-sols de l'Abbaye de St Germain des Prés. Les loges étaient instalées sous des voûtes gothiques du XIVème siècle...

Putain !

Ma pauvre mère, pourtant férue d'histoire et de variétés, sera heureusement morte, elle qui écoutait tous les soirs dans son lit Le Pop Club, animé par José Artur, avant de savoir qu'une part sous notre immeuble se trouvaient des caves du XIVème siècle et que d'autre part, toutes les grandes vedettes qu'elle adorait se produisaient chaque soir à cent mètres  (plus la dénivellation) de chez elle...

Je vous embrasse.

21:20 Publié dans moi, psy | Lien permanent | Commentaires (6)

16/08/2011

Facebook : les + et les -

Jusqu'à présent, mes notes n'ont pas été tendres avec Facebook.

Elles ont eu un certain succès. plus de 400 lectures pour "i love your attitude", 250 pour leur jeu de belote.

Mais je voudrais quand même rétablir l'équilibre. Je maintiens que Facebook est un gigantesque fichier où les gens ont le tort de se présenter avec leur véritable identité. Pour l'internaute que je suis, ayant connu l'époque des forums de Psychologies où obtenir une simple adresse e-mail (qu'on pouvait se fabriquer en quelques minutes) tenait du prodige, je reste baba devant cela.

Je maintiens également que, pour ceux qui n'ont pas le recul suffisant, Facebook est une grande machine à fric. J'ai dépensé 3 euros 87 pour jouer à "we love music", j'ai failli débourser 10 euros pour jouer à la belote... Et je vais sur mes 61 ans, je ne suis pas un jeune perdreau de l'année !

Mais en revanche, si l'outil est très condamnable, ceux qui s'en servent (nous tous, les Humains) sont en revanche dans leur immense majorité, très généreux.

Ainsi, lors de l'hospitalisation de mon épouse, qui fut dure pour elle, et un vrai marathon pour moi, j'ai vu alors se tresser là-bas une véritable chaîne d'amitié et de soutien.

Et des soutiens inattendus. Bien sûr de mes amis (ce qui m'a permis de voir qui étaient vraiment mes amis...) mais aussi Caroline Moireaux, cette jeune femme qui est en train de faire le tour du monde à pied (en dix ans) et qui a trouvé le moyen de m'adresser des messages de soutien.

Et Gérard Palaprat, une de mes Idoles avec un grand I, qui s'y met lui aussi...

Je pense, sans doute, que beaucoup de gens que l'on croit inaccessibles auraient pu le faire.

Certes tout n'est pas rose non plus. Ainsi je pense au chanteur Jean-Paul Césari, que j'ai, avec les faibles moyens que j'avais à l'époque (1983), essayé de faire connaître au grand public. C'était alors moi le "faiseur de vedettes". Enfin j'essayais.
Dans les hit-parades que j'élaborais, je le plaçais à chaque fois à la première place, alors que bien entendu, il ne la "méritait" pas, même s'il avait un talent énorme.

Mais Jean-Paul Césari a refusé de me mettre dans la liste de ses "amis"...

Ainsi va la vie, et pour un Césari, il y a des Palaprat, des Moineaux, des tas de gens qui savent ce qu'est la générosité.

Donc merci à Fb de m'avoir fait connaître ceux-ci.

Je vous embrasse

10/08/2011

Mes moments de vie tranquille

Je viens de faire le compte, mes moments de vie tranquille, pépère, ne représentent que 30% de celle-ci !

Décompte :

- Néant pendant mes années école-lycée (jusqu'à mi 1970), que j'ai toujours considérées comme un stress permanent.
- Ce fut cool pendant la fac (mi 70/mi 71), mais j'étais sous le coup de ma première rupture sentimentale.

- En revanche, oui pour mon année d'école pro, puis l'été le plus fabuleux que j'aie connu, suivi de trois mois de rêve à bosser dans un endroit magique (le Mont-Aigoual), avec le soleil levant sur les Alpes et le soleil couchant sur les Pyrénées ! septembre 1971 à novembre 1972 : 15 mois.

- Puis ce fut l'année horrible du service militaire, jusqu'à fin novembre 1973.

- Ensuite, de nouveau de super-mois, alors que je bossais à Orange (il faudra que je vous raconte l'anecdote) en décembre 73 et janvier 74. 2 mois.

- Puis ce fut le retour forcé vers la capitale, que je pensais avoir quittée pour de bon, cela jusqu'en septembre 1975 où enfin je rejoignais mon affectation obtenue pourtant.... à l'été 73.

- Suivent là, ma plus grande période "pépère", 4 ans de vie commune avec ma première épouse, malgré les menaces de nos parents sur notre jeune couple et la vache enragée que les mêmes parents se faisaient un plaisir de nous voir avaler. Là on comptera 50 mois, jusqu'en novembre 1979.

- Ma première épouse m'abandonne fin décembre, et je vis une année de cauchemar jusqu'à l'arrivée à Embrun dans les hautes-Alpes en 1980. Mais tout seul, c'était un calvaire. Puis rencontre avec une petite garce qui m'a pris le temps de faire revenir son mari volage, la vie recommence à être sympa vers février 1982.

- Suit le temps de la radio (82/83) la rencontre avec ma seconde épouse (83) la lune de miel, la naissance de notre petite fille (84).

- En septembre 1985 cette belle série s'interrompt avec d'une part la sale maladie de mon épouse et d'autre part, le harcèlement dont je suis l'objet de la part de la belle-famille. Phénomène récurrent, à chaque fois pour la même raison : les parents n'acceptent pas que leur fille, qu'ils ont toujours considérée comme une ratée ayant besoin de leurs crochets, puisse trouver le bonheur avec un homme. Ce fut le cas avec mes deux épouses, mais avec Nathalie aussi.

Donc, la "belle période" a duré de février 1982 à août 1985. 42 mois.

Ce n'est vraiment qu'en 1988 que les crises s"espacent et que les beaux-parents me lâchent. Nouvelle période "pépère" jusqu'en août 1992. Date où je rencontre Nathalie.
Cinq ans magiques d'intensité amoureuse, mais très stressantes !

Janvier 1988 à août 1992 : 56 mois.

1997/2003  : harcèlement à Vannes.

2003/2005 : maniaco-dépression.

2006 : terrible opération de mon épouse, viol de mon blog par ma hiérarchie, éjection du Pays Basque.

De nouveau, en mars 2007, avec mon arrivée à Lons le Saunier, a commencé une belle période.
Qui dure encore aujourd'hui.

53 mois.

Total : 18 ans et 2 mois. Soit tout juste 30% de ma vie.

Et donc, 70% vécus dans le stress !

Je vous embrasse.

10:36 Publié dans beaux moments, moi, psy | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : bonheur

05/08/2011

Ca va mieux !

Encore un chassé-croisé aujourd'hui !

Ce matin l'hôpital de Dole me dit qu'elle va être transférée à Besançon en début d'après-midi.

Parti par le car jusqu'à Besançon (arrivée 13h10) j'y mange un morceau et prends ensuite le bus urbain direction le CHU, après avoir eu confirmation auprès d'eux. Il est 14h15.

14h20. Coup de fil de Dole, me disant qu'elle ne partira qu'à 16h30, en raison de la demande d'ambulances. Arrivée prévue à Besançon 17h30.

Mon car de retour est à 18h25...

Je descends alors en catastrophe, et attend en priant qu'un autre bus arrive dans l'autre
sens ! Car si je veux voir mon épouse, le seul train qui me le permette part à 46....

Il y a un Dieu pour les époux d'hospitalisées, car dans la minute je suis dans un autre bus en direction de la gare, où j'arrive à choper "le 46". Qui partira avec 10 minutes de retard et arrivera avec 3 minutes d'avance. En certains endroits, le TER a frôlé le 200 ! Je l'ai chronométré...

Bref, 16h je suis à Dole, devant une épouse qui a bien récupéré. Elle rouspète (bon signe) contre tous ces trucs qui lui encombrent le nez. Elle sait où elle est. Me parle de son frère (que je n'ai pas prévenu, suite à sa réaction devant la crise de mon épouse chez lui en 2004). Se souvient de ma visite hier. Me parle de gens qui devaient venir déjeuner le lendemain (c'est vrai). Dit que l'endroit est climatisé.

Bref, en dehors d'une élocution rendue difficile par l'intubation, c'est une épouse tirée d'affaire que je retrouve. Ce soir elle dort à Besançon, dans un service spécialisé, et la semaine prochaine elle passera par la case "Pontarlier" avant de revenir chez nous.

Ce sera le record : probablement 10 jours d'hospitalisation !
Le "record" inverse revient sans contexte au CHU Charles Nicolle de Rouen, où - en 2004 - admise à 18h, on l'a priée de sortir - faute de place - à 23h !!!!

Il est des endroits où il est préférable d'être bien portant que d'autres...

Je vous embrasse.

20:51 Publié dans actualité, moi | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : épilepsie

04/08/2011

Dole II

Je me répète, merci à mes commentateurs. Surtout ceux (enfin "celle") qui sont revenu(s) à cette occasion.

Je pensais avoir trouvé la bonne combinaison, à savoir le TER Valdahon (18km de chez moi) - Besançon, puis le TER Besançon-Dole. L'avantage, c'était le départ à 13h23, donc une possibilité d'éviter le sandwich.

Mais, horreur ! J'avais oublié ce qu'était un "Car SNCF".
Car la ligne, connue sous le nom des "horlogers", qui relie Besançon à La Chaux de Fonds (clin d'oeil à Mélissa si elle me lit encore) par Morteau, hypertouristique car hyper-jolie, est en travaux !!! C'est certain, d'après nos crânes d'oeuf de la SNCF, l'hiver tombe juste le 1er septembre dans nos contrées. Le 15, il y a d'ailleurs souvent 50cm de neige...

Quels c..... !

Comme s'ils ne pouvaient pas la "remettre en état" en septembre et octobre, mois encore très doux ici !!

Bref, comme pour le car que je prenais pour rentrer de Lons, le principe du car TER est le suivant :

Bourrer comme un fou entre les villages (je voyais souvent l'aiguille dépasser le 100), puis entrer dans le village, se le taper intégralement dans les deux sens pendant au moins 4 bornes pour desservir la gare SNCF, toujours implantée à dache !

Comme j'ai dit ce midi à un des chauffeurs (un "boeuf!") pourquoi, dans ces temps de cars de substitution, ne pas mettre un panonceau à la gare (à 95% désaffectée) stipulant que l'arrêt de ces cars se ferait au centre du village ? Pas mal de distance économisée à l'usager, pas mal de temps aussi...
Mais le "boeuf" de ce midi m'a répondu en touchant sa casquette - ça les empêche de réfléchir -  "on dessert toutes les gares SNCF. c'est comme ça ! Z'avez qu'à prendre votre bagnole".

Bref, après une heure passée dans ce car (la distance est de 32km) ma religion était faite : plus jamais ça !

Bon, je vous passe tous les détails du voyage, pour arriver au vif du sujet : mon épouse.

Quand je suis arrivé auprès d'elle, il n'y avait pratiquement plus de tuyaux, mais elle dormait encore.
Je lui ai alors pris la main, et là elle a entr'ouvert un oeil. Puis sa main droite a essayé de bouger, puis elle est retombée dans le sommeil.

Le principal est qu'elle se soit réveillée de cette anesthésie générale de forte puissance, administrée par deux petites nanas du SAMU qui ont "appliqué les consignes".

Il fut un temps, une crise d'épilepsie, c'était une nuit à l'hôpital (et encore, en 88 on a réussi à l'éviter) et basta. Là, c'est 2 jours aux urgences, 4 en réanimation, 3 en neurologie et encore quelques-uns en médecine. La bonne nouvelle c'est qu'elle va se rapprocher. Dès après-demain au plus tard elle sera admise à Besançon, et dès lundi ou mardi ce sera Pontarlier. J'ai espoir de la revoir ici dans 8 jours...

Bref, entre les" bouchers" de Paris (Cochin) qui l'avaient shootée à mort puis l'avaient laissée dans le couloir et dans la nature 36 h après, là c'est l'inverse.

Enfin bon, disons que ça va mieux qu'hier, on est sur la bonne pente.

J'aurai la charité d'éviter de parler des bus urbains de Dole, ce n'est pas le moment pour le faire. Mais j'y viendrai un jour...

Je vous embrasse en attendant.

21:27 Publié dans Merci, moi | Lien permanent | Commentaires (5)

02/08/2011

Re-des nouvelles

D'abord merci à tous mes commentateurs.

J'y suis allé, et là-bas, on m'a annoncé... qu'elle avait été transférée sur Dole à 2h du matin !

Pourquoi Dole ? Mystère des administrations, comme le dit si justement Chris. Quand même, pour m'éviter 150 km supplémentaires, ils m'ont prévenu que de toutes façons elle est "stabilisée", et ne serait réveillée que demain.

Retour ici, et je regarde la situation.

Via Michelin m'annonce 88 km et 1h50 de trajet.

Que me propose la SNCF ?

Je consulte le site voyages.sncf.com, en leur demandant quels étaient les TER reliant Pontarlier et Dole, deux des plus grandes villes de la Franche-Comté.

La sentence est sans appel : 3 TER seulement permettent de relier Pontarlier et Dole :

Le premier à... 5h01 ! No comment.
Le second à....5h41 !! Bis.
Et ensuite, celui que je prenais pour aller bosser, 18h03.

Donc, râpé par Pontarlier. Je félicite la SNCF au passage, qui a déjà sucré 75% des TGV passant par Pontarlier, mais qui oblige à prendre ceux-ci (les rares qui restent) pur un parcours régional. J'en avais fait l'expérience quand je bossais : départ de Lons le Saunier à 18h40, arrivée à Pontarlier entre 21h15 (mon record) et 23h...

Mais je ne m'avoue pas vaincu !

Grâce aux cars "Mobidoubs", je peux prendre un de ces cars à 9 km de chez moi, lequel m'amène à Besançon, de là TER Besançon-Dole. Puis bus de ville.

C'est ce que je ferai demain. Départ 12h26, retour 19h18. Pour voir mon épouse.... moins de deux heures !

Et après on s'étonne du trafic automobile ???
Faudrait pas prendre les gens pour plus cons qu'ils ne le sont !

Je vous embrasse

20:47 Publié dans arnaques, moi | Lien permanent | Commentaires (4)

26/07/2011

En voie de "guérison" ????

Je viens de m'apercevoir que j'ai laissé passer la date.

La date de quoi ? La date anniversaire de mon arrivée sur le net, le 4 juillet.

D'ordinaire, de 2004 à 2010, je lançais un post ou écrivais une note à ce sujet. L'an passé c'était dans une autre "rue", celle des blogs de Psychologies, et j'avais titré "7 ans déjà" ou quelque chose comme ça.

L'année d'avant c'était "6 ans déjà", etc etc.
Pour souligner cette arrivée en lambeaux sur le net, qui en ce 4 juillet 2003 était devenue pour moi une bouteille à la mer.

Bouteille qui avait été ratée dans un premier temps, puis réussie ensuite.

Et grâce à laquelle je suis d'abord resté en vie, puis petit à petit ai fini par accepter mon sort.

Renaud l'avait déjà chanté :

Eh déconne pas Manu
Va pas t' tailler les veines
Une gonzesse de perdue
C' est dix copains qui reviennent

Bon, c'est vrai que je m'appelle pas Manu. Ensuite ce n'était pas tout à fait "une gonzesse"... 
Et ensuite ce ne sera pas "10 copains", mais plutôt des centaines, plus du genre féminin, beaucoup plus, que du genre masculin.

Bref, je n'aurai jamais cru pouvoir "oublier" cette date anniversaire !

Mais je sais l'expliquer, cet oubli.
La retraite.

Dans un sens une délivrance, car désormais je n'aurais plus à refaire les mêmes gestes qu'Elle...

Et encore pas tout à fait, car il était une discipline de ma profession où nous n'étions que tous les deux, collés-serrés pour accomplir la tâche, et cela jusqu'au bout, malgré notre grave dépression. Nous embrassant "en douce" toutes les minutes ou presque, quand "ordure adorée" (1) avait le dos tourné. Jusqu'au bout aussi...

J'y avais échappé depuis 2003, mais quand mon collègue Daniel est mort en 2009, mon chef avait alors parlé de me mettre à cette tâche-là.
Ce qui a précipité mon départ en retraite, prévue logiquement pour juin 2012, quand j'aurais obtenu tous mes "trimestres".

En tout cas, du mieux, une étape de franchie avant la prochaine qui s'intitulera "j'y pense et puis j'oublie".

Pour l'instant je n'oublie pas....

Je vous embrasse.

 (1) notre chef, qui, dans ses notes de service, signait toujours "votre chef adoré".
La "vraie" guérison, ce sera quand je n'aurai plus d'envies de meurtre....

22:26 Publié dans moi, psy | Lien permanent | Commentaires (5)

21/07/2011

Mon premier exploit sportif

Rien à voir avec que qu'on fait Andy Schleck et Thomas Voeckler, celui que les organisateurs du Tour n'attendaient pas... Et qui peut sauver cette épreuve moribonde, boudée par les "vrais" cyclistes.

J'étais en colo dans le Cantal, j'avais un peu plus de 11 ans.
Ca se passait très exactement le 14 avril 1962.

Non, ça n'est pas ma mémoire d'éléphant !!! Avril 62 je le savais, mais le 14... ?

Simple. J'étais donc dans le Cantal, et ce jour-là Georges Pompidou - un Cantalou - venait d'être désigné Premier Ministre. Et c'était l'effervescence dans le village !

Il pleuvait et la Directrice eut l'idée d'un tournoi de ping-pong.
On était 20, garçons et filles de 10 à 16 ans, et on n'eut pas de mal à trouver quatre volontaires qui ne participeraient pas !

Moi je me disais : je ne connais pas du tout, on verra bien.

Je tombai donc en 8èmes de finale contre une nana de 12 ans qui n'avait, elle non plus, jamais touché une raquette. La partie fut interminable, tant elle et moi étions... minables, et difficiles à départager.

Mais pendant ce temps, j'apprenais à jouer....

Je fus finalement vainqueur, mais de justesse. Admis en quart de finale.

C'est sur une autre nana que je tombai, qui elle connaissait un peu le truc. Tout de suite je perdis la première manche, 6/2 ! Puis je revins peu à peu et gagnai les deux manches suivantes.

Je n'en revenais pas....

Admis en demie-finale, c'est à dire que j'étais parmi les 4 meilleurs joueurs de la
colo !!
Moi qui, une heure avant, n'avait jamais vu une raquette de ping-pong !

Je tombai hélas sur le "salaud" de la colo, un certain Sapin (je serai son souffre-douleur pendant toute la quinzaine), qui les yeux emplis de rage m'infligea deux roues de bicyclette en quelques minutes !

J'étais quand même fier de cette "performance", venant deux mois et demie après une séance de natation où je manquai de mourir, et trois mois avant une mémorable marche à pied de plus de 20 km avec 1000 m de dénivelée !

Je vous embrasse.

 

Je vous embrasse.

18/07/2011

1er anniversaire Hautetfort

Un an déjà que ce blog existe, alors qu’au départ je l’avais limité.
A quelques mois.

Ce blog a été une thérapie. Celle de raconter ma « première vie », jusqu’à ce triste soir de février 2003, où devant combattre sur trois fronts et n’y arrivant pas j’avais lâché prise.

Je m’étais déjà plus ou moins raconté sur le sites psychologies, d’abord sur le forum du site où, partant de ma dernière histoire d’amour, j’avais fait un carton en termes d’audience.

Audiences qui – Dieu sait pourquoi ? – étaient mises en exergue de chaque « post ». Je me suis toujours demandé pourquoi il était utile de mettre ces chiffres devant chaque post lancé. D’autant qu’il pouvait y avoir un problème technique à la base.

Par exemple une de celles qui est devenue mes amies du net, que j’ai revue depuis plusieurs fois, en avait fait l’amère expérience en intitulant sa note « AVC ».
A l’époque, j’ignorais totalement ce que ces trois lettres voulaient dire, mais j’étais intrigué par les posts « à roue de bicyclette », ceux qui n’avaient eu aucune réponse.
Il se trouvait que celui-là était très bien écrit, traitant d’une maladie alors inconnue au bataillon du Grand Public : les Accidents Vasculaires Cérébraux. Je lui ai répondu, et à partir de là, ce post a eu beaucoup de visites.

Et oui, je sais (et je ne l’ai jamais bien compris), à partir du moment où « pompon » avait commenté un post, les internautes voulaient voir de quoi il s’agissait.
J'avais eu le "record" de réponses dans le forum "séparations" et le forum "spiritualité", forcément ça intriguait...

Ca me gênait énormément cette espèce de notoriété non désirée. Et ça gênait également beaucoup de personnes, qui auraient voulu être à ma place, dont une dame d’Alsace et un monsieur du Charolais.

Si bien qu’un jour, à force de me débattre contre ces deux personnes, plus leurs copains/copines, plus les pseudos qu’ils avaient inventés, le 11 septembre 2005 j’ai jeté l’éponge.

Entre-temps j’avais intégré les blogs du site, et je me suis mis à écrire tout ce qui me passait par la tête. Dans le désordre. Là, pas (autant) de jalousies, alors que je deviendrai, là encore - sans compter bien entendu les professionnels – parmi les plus lus de ces blogs. Une si belle histoire d’amour, ça fait tellement rêver…

Mais mon rêve à moi était le même que celui de mes « années-radio » : savoir si le récit de ma vie serait autant lu à partir du moment où c’était un individu lambda qui le racontait.
Mais comment le savoir ?

Alors je me suis inscrit ici. Pensant bien à l’époque « retourner au bercail ».
Ici où j’étais enfin anonyme, fier de me balader en termes de lectorat entre la 250ème et le 350ème place.

Le but de ce blog était certes de me raconter, mais cette fois dans l’ordre. Chronologiquement, de ma naissance à ce mois de février 2003, en essayant de ne rien omettre.

.
Mon but était d’arriver à février 2003, et d’arrêter là. Je voulais une nouvelle fois raconter ce qui est ma plus belle histoire d'amour et la situer dans son contexte.
Sans aller plus loin.

Mais voilà que d'es gens se sont intéressés à mon blog. Oh, pas 300 comme « là-bas » ni même 30, non, juste 2 - 3 personnes qui m’ont découvert et qui m’ont aidé à poursuivre cette entreprise. En plus des (rares) qui m’avaient accompagné dans ma nouvelle « demeure ».

Quelques-uns d’ailleurs pour se poser en juges, me « recadrant » sans cesse, réflexe sans doute inconscient pour me reprocher d’être parti, d’avoir quitté « la rue des blogs » comme on disait.

Bref, le 4 décembre j’avais fini ma « copie ».

Mais entre-temps j’avais écrit des notes « intermédiaires », où j’écrivais en direct ce que je ressentais.
Egalement, j’avais entrepris une série sur les chanteurs vedettes des années 63 à 74, qui a eu un succès pas du tout escompté. Super, de prendre son pied à écrire des notes, qui font prendre leur pied aux quelques-uns qui les lisent…

Et puis, je dois l’avouer, même si je restais sagement vers la 300 ème place des blogs les plus lus de Hautetfort, et vers la 5500ème des blogs les plus lus « tout court », j’avais quand même un certain lectorat, intéressant car posant les bonnes questions, qui me poussera à continuer plus avant l’aventure Hautetfort.

40 visiteurs uniques le premier mois, 73 en septembre, 80 en décembre (alors que je n'avais plus d'Internet) 92 en février, 98 en mars, 112 en juin.... Certes, loin de mon "lectorat de "là-bas", mais largement suffisant pour moi. J'ai toujours privilégié la qualité à la quantité.

Et c’est comme ça qu’on en arrive à écrire 300 notes, et qu’on est prêt à en écrire encore autant ;-)

Je vous embrasse.

17:26 Publié dans détripage, moi, psy | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : cicatrice