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17/10/2012

Mes "vagues à l'âme"

Hier, j'ai eu une de ces fameuses "vagues" de déprime, et je l'ai fait partager ici.

D'abord merci aux personnes qui ont commenté.

Ensuite il faut que j'explique ces "vagues".

Je sais bien de quel site je viens. Mais je pense qu'il est inutile, pour ce genre de choses, d'aller voir un psy (dans la mesure où il y en a, ce qui n'est pas du tout le cas dans mon village dans un rayon de 40 km).

Je connais mes "vagues", le plus souvent je les laisse passer et elles s'en vont toutes seules. Comme ce fut le cas hier.

En revanche, certaines sont de vrais tsunamis, comme celle du 5 juin, qui a bien failli m'emporter.
Le problème, c'est qu'elles commencent toutes de la même façon. Comment savoir quelle sera son intensité ? C'est bien là la question.

Pour en revenir au psy, je pense en revanche qu'il est très utile d'en voir un ("de se faire aider" dans un langage de précaution) en cas de vraie dépression.

Et là, mon avantage, c'est d'avoir connu ce que c'était.

• Ne plus avoir goût à rien.
• Se faire une montagne du plus petit changement.
• Ne penser qu'à son lit, et en corollaire
• Se réveiller avec anxiété, et voir comme un soulagement le soleil décliner, la nuit arriver.
• Passer à côté de tout, y compris des meilleures choses (moi, de 1995 à 1997).
• Ne plus savoir écrire, enfin écrire vraiment comme un chat.
• Transpirer abondamment ans son lit (durant l'été 1996, en vacances près de Colmar, j'ai mouillé 6 paires de draps en une semaine !)

Et des tas d'autres "bonnes" choses de ce tonneau.

Rien à voir avec mes "vagues", que je ressens depuis très longtemps (la première, je me souviens c'était en classe, en janvier 1964. J'ai alors attendu que ça passe, me demandant bien ce que ça pouvait être).

Voilà. Je voulais mettre les choses au point pour expliquer cette situation (qui ne m'arrive que rarement) à tous ceux qui ont lu cette note, et à ceux d'entre eux qui m'ont laissé un petit mot.

Je vous embrasse.

18:23 Publié dans moi, psy | Lien permanent | Commentaires (10)

02/10/2012

Une hirondelle ne fait pas le printemps...

Et 4 personnes ne font pas un village !

Depuis notre retour, que j'appréhendais un petit peu, nous ne marchons pas sous les huées ou les quolibets, mais plutôt sous les encouragements.

D'abord, une chaîne hi-fi que j'avais commandée et livrée pendant notre absence, s'est retrouvée chez les seuls voisins avec qui j'avais été un peu "sévère" lors de ma note choisir son camp, laquelle a fait couler beaucoup d'encre - et occasionnellement beaucoup de sang, en l'occurence le mien...

Puis quand mon épouse est allée dimanche chez la fromagère, aucun changement d'attitude par rapport à "avant". Avant ma note.

Une autre voisine est allée le même jour au-devant de mon épouse pour demander si les vacances s'étaient bien passées.

Un bon copain du mari à l'ex-amie à mon épouse nous a fait un grand salut en nous voyant tout à l'heure.

Et, alors que nous dînions, c'est la Présidente de la bibliothèque municipale qui a téléphoné pour avoir de mes nouvelles....

 

Tous ces gens lisent-ils mon blog ? Savent-ils que se livre une lutte acharnée entre d'un côté mon épouse et presque toute la famille, et de l'autre moi, quasiment tout seul, quand à savoir le moment où nous déménagerons pour Morlaix ? Eux préconisant la vente sur le champ de la maison, moi n'étant pas du tout pressé de quitter cette magnifique région ? Sans doute pas !
Morlaix est une nécessité, je le sais, je l'ai écrit souvent ici "sans voiture on est mort". Mais pour l'instant il n'y a pas le feu au lac, quand mon épouse aura passé son année probatoire (après sa crise) on pourra conduire tous les deux, on peut encore grimper nos deux étages sans problème.

Lisent-ils mon blog ? Impossible de le savoir. Tous les internautes du village (que je ne nommerai pas because Google, j'aurais au moins appris ça, être discret quand on fait un blog "spontané"....) sont localisés à Dijon !!! De même que mon cousin/frère Jean-Yves est localisé dans la banlieue de Nantes.

Mais en tout cas, cela me renforce. Je contemple toujours mes montagnes avec enchantement, lesquelles changent de couleur tous les jours à mesure qu'approche l'hiver, mais ça on est très peu à s'en rendre compte...

Bientôt les sommets blancs, puis dans un mois et demie voire moins la neige viendra s'inviter chez nous.

C'est sûr, la neige c'est beau mais pose problème s'il advient un coup dur. Pour l'instant je ne pense pas à ça, je vis au jour le jour comme je le fais depuis à présent 15 ans. Pour moi, la neige éclairée par le soleil, c'est avant tout magnifique, pas dangereux.
Que sera sera...

Je vous embrasse.

Beau boulot en perspective !

Ma chaîne HIFI a lâché :(((

Achetée en 2000, elle ne voulait plus entendre parler de Cd à partir de 2007/2008.

Puis, juste avant mes vacances, la platine tourne-disque ne fonctionnait plus.

J'ai dû alors en acheter une nouvelle.

 

C'est la même que l'autre, à quelques différences près :
- Elle est trois fois plus petite
- L'ampli est moins fort.
Mais...
- Je peux transformer tous mes disques en fichiers MP3 !!! Mon rêve depuis près de 10 ans.


Alors c'est ce que je vais faire.

Pour vous préciser la chose, je possède environ 20.000 chansons sur vinyle.

J'ai déjà "récupéré" (la plupart du temps sur You tube) 6.300 chansons.

En restent donc 13.700.

A raison de 5 minutes en moyenne par chanson, cela me fera bosser 5 X 13.700 mn soit 68.500 mn soit 1142 heures.
A raison de disons 2 heures par jour où je serai là , cela fera donc au moins deux ans...

Mais vraiment cela vaudra le coup car mes disques représentent quand même une vingtaine de cartons, que je n'aurai pas à déballer d'ici quelques années quand je serai en Bretagne.

Et l'équivalent de ces cartons pourra aisément se loger dans une petite clé USB de 64 Go !!!

Au boulot !!!

Je vous embrasse

07/09/2012

Alors, mon blog fermera-t'il fin septembre 2013 ?

C'est la date qu'excel m'a donnée, celle où je passerais au-dessous des 100 visiteurs mensuels.

J'ai longtemps gambergé hier, sur tous les tenants et aboutissants, pesant le pour (mes fidèles lecteurs, un blog qui commence à être connu quoiqu'en dise M. Wikio, une certaine peur de changer, encore une fois) et le contre (le fait que désormais ce blog peut passer pour la "gazette de la commune", que désormais tout mon passé peut être lu par des gens à qui ça ne s'adresserait pas forcément, et également la baisse continue et régulière de mon lectorat).

Hier soir je me suis couché sans avoir trop d'avis tranché sur la question.

Et ce matin, je suis allé voir sur Google analytics quelles ont été mes notes les plus lues hier.
Afin de voir quel "public" avait réagi à ma note d'avant-hier.

Ayant vu ça, je peux vous affirmer que la réponse est non.

Qu'il n'est pas question de fermer mon blog !

Pas plus de lecteurs que d'ordinaire, mais pas les mêmes lectures.
Voyons un peu ce qui a été lu hier :

1) Vers la fin de mon blog.
2) L'inévitable "mais quel âge ont nos chanteurs ?"
3) Retour du Bajura
4) Le crêt Monniot un panorama remarquable
5) L'inévitable "I love your attitude"
6) Lettre à ma fille
7) La dette expliquée aux nuls
8) Suicides
9) Sortie d'hôpital
10) J'ai beaucoup appris.
11) Vers les étoiles -8
12) Tonton l'ermite du Larmont

On peut critiquer les statistiques, mais c'est parfois elles qui vous montrent que les gens vous aiment !

Sur 12 notes à lectorat significatif, la moitié a été lue par des fidèles !!!
Pour une fois les "questions google" sont bousculées (2e, 4e, 5e, 7e, 12e). Tiens, Tonton du Larmont, si ma voiture veut bien tenir le coup - et le bonhomme aussi, j'ai remarqué qu'une heure de voiture consécutive me faisait grimper ma tension au-delà de 18... - on ira le voir cet après-midi !

Ce Monsieur dont j'ai parlé dans mon blog (mon lien est premier sur Google) sans son autorisation, et qui, lorsque je lui ai avoué en juin dernier m'a.... remercié, mérite vraiment un détour ** comme on dit chez Michelin !

Sinon, je constate que vers les étoiles-8 continue inlassablement à être lue.
Une note qui incontestablement a dû me faire du tort pour ceux qui ont pris le train en marche et n'ont pas regardé les 7 autres "vers les étoiles"...
Mais quand on veut tuer son chien, n'est-ce pas ??? Un peu coomme les gens qui ne retiennent de Winston Churchill que les initiales !

Donc, je reste, comme on dit à Questions pour un Champion, et le chat étant chez sa nounou, toujours si ma voiture et moi pouvons nous le permettre, nous avons réservé un hôtel à demi-tarif à Luxeuil, dans le département voisin, de dimanche à mardi.

Elle est pas belle la vie ?

Je vous embrasse.


29/08/2012

Sortie d'hôpital

De retour de 16 jours d'hôpital, lesquels s'ils ont été très épuisants durant la canicule (chambre plein sud qu'on ne pouvait pas ouvrir) m'ont été en revanche très bénéfiques sur plein d'autres côtés.

• Par exemple, moi qui ne "crachais pas" sur ma petite goutte après le repas, 16 jours à m'en passer - de même que le vin - m'ont prouvé et aussi à d'aucuns que je ne suis pas si "alcoolique" que ça ;-)

• Ensuite, que quoi que j'en pense, mon "virtuel" est définitivement meilleur que mon "réel" ! Vous avez été fabuleux, Amis de la Toile, avec vos messages d'encouragement que je ne pouvais lire hélas que parcimonieusement. Merci à vous.
Côté "réel", en dehors de mon épouse et ma fille, mon ami Bernard de Quimper et mes deux cousines préférées. En rugby le score serait de 65 à 5.... !!!
Après ça on s'étonnera que je sois plus sur mon écran qu'ailleurs !

• Le "réel", justement : si ma volonté suivait (plus qu'il ne le fallait m'a dit la psy) mon corps a lui lâché le 14 août, après 6 ans et demie de lutte.
Mon épouse a pété les plombs le lendemain - pour quelque chose finalement d'assez bénin -  ce qui a occasionné mon "coup de sang" et mon hospitalisation en deux temps.

Celle-ci, (mon épouse pas mon hospitalisation ) qui n'est pas un monstre, l'a vite réalisé, et du coup est venue me voir tous les jours. D'abord en voiture (4 km) plus bus (20 km), puis voiture tout court vu que personne ne lui avait proposé de l'accompagner, au moins jusqu'à l'arrêt du bus.
Et du coup, elle s'est rendue compte qu'elle pouvait de nouveau conduire (car bonjour la route en question, digne des Gorges du Tarn...) et désormais elle pourra se balader à sa guise, n'étant plus dépendante de moi, ce qui la minait.
Elle a aussi réalisé ce que c'était de venir rendre visite à quelqu'un à l'hopital, elle qui trouvait à la limite "normales" les miennes quand elle faisait une crise. Du positif donc.

• Et enfin le plus gros de l'affaire : la prise de conscience.

Lorsque voici bientot 8 ans nous avons acheté le terrain à Ouhans, J'étais encore (un peu) maniaco-dépressif. Là j'étais dans une période d'exaltation, ma fille était finalement revenue de Bretagne, mon père était , après 7 ans de bataille, enfin en maison de retraite - il avait quand même 93 ans - et mon épouse n'avait pas encore subi sa terrible opération. Nous étions un peu dans l'euphorie.

A l'époque, à Ouhans, il y avait une poste (donc ma banque), 5 chaînes de télé et un bar-hôtel-restaurant. Une supérette se trouvait à 4 km. Une pompe à essence à 6 km. Les impôts locaux, m'avait certifié le maire, étaient vraiment très bas. Quand à l'eau, elle était gratuite !!!
En 2012, plus de poste et donc de banque, plus d'hôtel, plus de supérette, plus d'essence, plus de télé ! Les impôts ne sont pas si donnés et l'eau coûte à présent aussi cher qu'en Bretagne.

Depuis il y a eu la trépanation de mon épouse. Plus ses crises. Plus mon hospitalisation. Et cela nous a fait d'abord réfléchir que, finalement, pour vivre ici, une voiture et quelqu'un sachant la conduire étaient nécessaire.
La nuit où, sortant des urgences de Pontarlier à 1h du matin  avec un tee-shirt maculé de sang, et où je n'ai pas pu trouver dans toute la ville aucun taxi ni hôtel d'ouvert m'a aussi quelque peu traumatisé...

Cette situation, ça va bien à 60 ans, ça ira sans doute bien à 65 ans, mais peut-être pas à 70....
Surtout (comme c'est le cas depuis hier) quand la voiture a elle aussi besoin de se faire hospitaliser !
A Mende, Vannes, Biarritz et Lons, nous avions le bus à notre porte.

Ca a alors été comme un déclic : il est désormais clair que nous ne finirons pas nos jours à Ouhans.
Il nous faudra vivre en ville, de préférence dans un appartement, et si possible pas trop loin de nos familles, en cas de gros pépins.

Mon épouse et ma fille (qui a eu en premier cette idée) seraient quand à elles déjà prêtes à faire le tour des agences et des déménageurs !

Pas moi !
Depuis 1995, entre les fermetures de stations, les bails non renouvelés et les avancements, la durée moyenne passée dans un logement a été de deux ans et demie, après la "belle embellie" de Mende qui a duré 9 ans.
Je ne tiens pas à refaire des cartons alors que d'autres ne sont même pas défaits...

Certes, il est à présent acquis que d'ici 10 ans maxi nous serons en Bretagne. Mais il faut souffler un peu et, tant que nous le pouvons, profiter de ce pays magnifique que nous nous sommes choisis...
Quand nous nous rendrons compte que, pour une raison ou une autre, ce n'est plus possible de rester, alors là nous agirons. Mais pas avant.


Venons-en à l'hopital.
16 jours, pourquoi ?

Côté psy, j'ai vu trois thérapeutes dont une avec qui j'ai pu discuter une bonne heure. Il apparaît que je ne serais pas ni dépressif ni maniaco, mais "mélancolique". Ce qui serait non moins dangereux compte tenu des efforts que je dois faire pour communiquer avec mon épouse. Et que le pétage de plombs peut revenir à tout moment...
Elle a même - la fine mouche - évoqué une certaine "cassure" chez moi. Je n'ai pas voulu poursuivre dans cette voie, et lui dire que ma vie avait été brisée voilà exactement 15 ans, et que depuis j'essaie de me reconstruire mais que c'est très très long.

Côté tension, il m' a été confirmé que c'est bien mon corps qui avait lâché après 6 ans et demie de lutte.
Et le fait que ma tension est tout de suite tombée dès mon entrée à l'hôpital-cocon a confirmé la chose. Là-bas, plus besoin de lutter, de me justifier, de gérer un budget de plus en plus serré...
Certes, côté mental j'avais eu une faiblesse vers le mois de mars, mais c'est parce que j'avais voulu essayer un "sevrage" d'anxyiolitiques, ce que je n'aurais jamais dû faire.

Mon hémorrragie du 22 m'a fait perdre plus d'un litre de sang, que je n'ai toujours pas repris.
De plus, ce pic de tension en a déclenché un autre, de diabète cette fois !
A tel point qu'on voulait me transférer au CHU de Besançon. Mais vus les soins qu'on y a prodigués à mon épouse, j'ai décliné la proposition...

A ma demande (vu que la voiture est de nouveau en panne) j'ai demandé à sortir aujourd'hui. Je ne tiens pas à ce que mon épouse se trouve en rade sur une route de montagne...

Je ne resterai pas longtemps à Ouhans : le temps de "rétablir" mon site météo, régler les quelques trucs administratifs qui seront arrivés entre-temps, et surtout, surtout, me refaire du sang (ce soir, entrecôte-frites !!!) nous repartons pour trois jours samedi chez des amis du Jura, en ayant mis notre chat Bob chez sa nounou.  Cela avant les grandes vacances du 16 au 29 septembre, où nous pourrons discuter de vive voix avec notre fille de la conduite à tenir.

Je vous embrasse.

16:38 Publié dans Merci, moi | Lien permanent | Commentaires (17)

16/08/2012

Je pars me faire hospitaliser

Entre l'envie irrésistible de me tuer et cette tension qui ne manquera pas de le faire un jour ou l'autre (jamais deux sans trois) le docteur a jugé bon que j'aile passer quelques jours là-bas.

Si j'ai je net je vous tiendrai au courant

Je vous embrasse.

13:12 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (14)

04/08/2012

Emotions, attention danger...

Cela fait quelque temps que je ne vous ai pas parlé de ma "nouvelle maladie".

D'abord un médoc, assez inefficace, puis un second, qui lui a l'air de faire un peu plus d'effet. Depuis environ une semaine, les chiffres - pas très encourageants à dire vrai - n'ont pas varié :

• 12 le matin
• 11 à 14h
• 12 à 17h
• 14 à 20h
• 16 à 23h.

Il est certain que je ne peux pas rester comme ça, et qu'il va falloir "taper plus fort".

Mais il y a un truc dont je ne m'étais pas méfié...

Comme vous le savez, j'adore les jeux olympiques.
Et surtout les "moments magiques"....

En février 2002, certes j'étais (déjà) malade. Mais malade "psy".
Pour ces jeux olympiques d'hiver, on misait beaucoup sur une skieuse, déjà âgée de 31 ans, mais au mieux de sa forme: Régine Cavagnoud. Championne du monde de super G (une descente moins pentue et plus technique) en 2001, elle mourra à l'entraînement sur les pistes.

Sa copine Carole Montillet va alors, pour la descente olympique, accomplir un exploit inégalé : Médaille d'or de la descente, elle dont ce n'était pas la tasse de thé. Première fois dans les Jeux en France.
L' "esprit" de Régine était -il dans le corps de Carole, ou Carole a t'elle été galvanisée par cette horrible absence ? Je l'ignore. Mais je n'ai pu arrêter mes sanglots pendant au moins 20 minutes ce soir-là...

 

Hier, plus de maniaco-dépression.

Et quand j'ai vu Florent Manaudou (que pourtant je n'apprécie pas trop) gagner le 50m alors qu'on ne l'attendait pas là, son meilleur temps d'avant les jeux étant digne d'un championnat de Franche-Comté, et sa soeur Laure, "notre" Laure qui avait été notre étoile en 2004 se jeter dans ses bras, là, comme disait Claude François, une petite larme a jailli...
Mais rien à voir avec la fontaine de 2002. Ma maniaco était guérie.

Ma maniaco, oui.

Mais soudain, j'ai vu tout tourner et j'ai dû m'allonger sur le canapé.
Tout de suite mon épouse est allée chercher le tensiomètre, engin acheté comme un gadget à LIDL en 2001 et qui ne nous quitte plus depuis ce fameux 15 juillet.

Verdict : 20/12.

Une heure après, au lit, j'avais encore 18....

Désormais, je dois me méfier des émotions fortes !!!

Je vous embrasse.

20:39 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (11)

31/07/2012

Nouvelle escapade !

Je fais comme en 2004 : Dès qu'il y a un problème, je fuis !

Cette fois, le problème, c'est Lucienne. Enfin, non, l'absence de Lucienne, l'amie de mon épouse.
Vaincue par : la mort de son petit-fils il y a 3 semaines, la découverte du cancer de son mari, et l'accident terrible qui a failli coûter la vie à son neveu (ça fait longtemps que j'ai envie de faire une note sur les "205 A" qui sèment la terreur sur nos routes....) elle a capitulé est a décidé d'aller se ressourcer chez sa mère pour 15 jours.

Chose que mon épouse ne peut plus faire, ayant perdu sa mère voici 16 ans...
Donc, face à face avec elle-même, avec moi et mes "nouveaux ennuis de santé" (de me savoir désormais menacé est loin de la rassurer), je la vois qui pique du nez. Par exemple ce soir elle a refusé de s'alimenter :(

Alors, grâce au site Booking.com qui chaque vendredi me propose des hôtels à moitié prix, nous voilà repartis demain.
Toujours dans les environs, vu l'état de ma torpédo. Après l'Alsace, les Vosges, l'Autriche, la Bourgogne et la Suisse, place à la Haute-Savoie.
Demain soir et après-demain soir, ce sera aux Gets que nous dormirons dans un hôtel *** au prix d'un Formule 1 situé dans une zone industrielle du Nord-Pas de Calais.

Je sais, je "fuis en avant", mais n'est-ce pas au fond ce que je fais depuis 9 ans ???

Pour vous faire baver, je vais même vous mettre la photo de l'hôtel !

hotel stella.jpg

A vendredi !

Je vous embrasse.

22:29 Publié dans moi, Voyage | Lien permanent | Commentaires (3)

Les anonymes

Je suis mal à l'aise avec les anonymes.

La plupart apprécient ce que je fais, et ne tiennent pas trop à laisser leur mail.

D'autres me critiquent.

Mais je ne peux les "modérer" (verbiage informatique qui signifie "virer"), ni les uns ni les autres car cela vexerait les premiers et rendraient encore plus fous furieux les seconds.

J'ai donc décidé de leur répondre (à moins qu'on entre dans le trop grossier, comme un certain "Fils de Dieu" voici pas mal d'années sur une précédente platerforme. Répondre à ce genre d'illuminé, rongé par la jalousie - (il y avait une histoire de couple là-dessous - ce n'était vraiment pas la peine.).

Comme je viens de le faire avec ce M. IZ qui dit que je suis prétentieux, car j'oserais "prétendre" donc que je descends de Clovis - et de bien plus loin : 220 si vous vous voulez tout savoir.

A raison d'un enfant par couple en moyenne, on arrive à des centaines et des centaines de milliards après 70 générations.
Bien sûr 99% sont morts, mais il est évident que les autres sont tous là, et qu'à différents niveaux, nous descendons tous de rois, de reines, d'empereurs, y compris Romains, voire de Pharaons.

Dont M. IZ (nogoud ??) qui en plus d'être insultant est soit ignorant, soit tout simplement cossard. Ca fait quand même 4 années que je me consacre à ça, et je vous garantis que dans les premières générations ce n'est pas de la tarte !

Je vous embrasse

12:53 Publié dans Blog, moi, Science | Lien permanent | Commentaires (11)

27/07/2012

Ma généalogie au fil des années

Fils d'une dame née en Tunisie et y ayant vécu jusqu'à ses 35 ans, et d'un monsieur certes né à Marseille, mais ayant grandi à Tunis, me parlant toujours de ses ancêtres bretons, j'avoue que pendant des années, un peu paumé, je n'ai pas trop été préoccupé par ce genre de choses.

Puis, vers mes 15 ans, alors que je m'étais fait un ami Corse parmi mes camarades, alors pour lui je deviens Breton. Parisien, à l'époque, ça vous valait toutes sortes d'injures dès que vous passiez ce qui est devenu aujourd'hui "le périph"...
Attention, c'était vrai pour lui et moi, nés tous deux en 1951 dans la capitale, nos ascendances était vraies. Enfin, en ce qui me concernait, une partie, un quart, du côté du père de mon père, vu la consonance de notre nom de famille. Pour lui, sans doute il était Corse par tous ses ascendants.
François Santini il s'appelait. Il a mal tourné, il est devenu chef-inspecteur à l'antigang... puis commandant au R.A.I.D ;) Il a même joué un rôle essentiel dans l'affaire de la maternelle de Neuilly.

Mais quand même en grandissant  je me posais de plus en plus de questions sur mes origines.
Passée la "croûte" pied-noire qui ne dépassait pas un siècle, d'où venaient-ils, ces ancêtres ?

• côté maternel, son père s'appelait Bastide et ma mère avait toujours entendu dire qu'il était né à Mèze (34) au bord de l'étang de Thau.
Sa mère restait une énigme : Stéphanie Pofilet, j'ignorais alors d'où elle pouvait bien venir. Si j'avais pu savoir, à l'époque.... !

• côté paternel, la figure du grand-père d'ascendance Bretonne et c'est tout. Mon père n'a jamais voulu me parler de sa mère, qui paraît-il, "l'avait abandonné"
En fait j'apprendrai plutôt que c'était le contraire, que mon grand-père le professeur de médecine renommé avait bien voulu reconnaître son fils mais avait confié à sa grand-mère son éducation.
Quid de ma grand-mère ?

 

Bref, on arrive en 1983. Ma promise me présente à sa belle-famille, des normands fermés du Pays de Caux, et lorsqu'on me demande mon "pedigree", je réponds que je suis né à Paris d'un père d'ascendance Bretonne né à Marseille d'ascendance Bretonne et d'une mère née en Tunisie.

Ils ne retiennent que ce mot, Tunisie".

La grande fille de 20 ans me toise "tu es pratiquant ?"
Je réponds sans avoir compris de quoi elle parlait que j'avais fait mes deux communions mais que depuis mon adolescence, ça ne me dit plus rien d'aller à la messe.
Là elle paraît suffoquée.
" A la messe ? Mais tu n'as pas dit que tu était arabe ???"
Ben oui, pour ces gens ignorants, les natifs des anciennes colonies sont tous des indigènes ! Comme Camus, qui descend des Berbères, ou Bertrand Delanoë, dont les aïeux venaient des touaregs !


Pour moi ce fut le déclic.

Mes parents habitaient le Vigan, à un jet de pierre de Méze. Où j'allai en 1985 à la mairie demander un extrait de naissance.  C'est là que je sus que mon grand-père était né d'un Barthélémy Bastide, né à Aniane (34) en 1844, et de Justine Escande, née en 1850 à ...?

Mèze-Aniane ça fait environ 30 km. Mairie d'Aniane !
Là on me dit que le père de Barthélémy Bastide (vous me suivez ?) était Pierre Bastide, agriculteur, né en 1813 toujours à Aniane et sa mère Marie-Marguerite Coste, née au même endroit en 1820.

Donc, de ce côté-là, réglé : Aniane. En fait ce sera au fil des âges St Guilhem le désert.

Ma grand-mère paternelle était née Pofilet, en Algérie en 1879. D'un "Pofilet Achille" et d'une Eugénie Daigneau. Je n'en savais pas plus.

Côté paternel, mon père né à Marseille mais d'ascendance Bretonne ("du côté de Lamballe" me précisait-il) par son père et... c'est tout ! Si, une de ses cousines germaines portant notre nom tenait un poste important au Lycée Lesage de Vannes.

Maigre bagage pour faire de la généalogie...

 

Les années passent encore, on arrive en 1997, mutation à Vannes, et là, tous mes voisins avaient entendu parler de la fameuse cousine, qui jusqu'à l'orée des années 80 avaient sévi sur les lycéens du Lycée Lesage en tant que surveillante générale. Et quand, en 2001, ma fille entrera elle-même dans ce lycée, beaucoup de profs tiqueront à l'énoncé de son nom ! Je me demanderai d'ailleurs toujours si ce facteur n'a pas joué quand elle a réussi à passer des classes avec de 8/20 ! Je sais qu'en tant que vice-président de la FCPE j'avais un certain poids, mais qui n'aurait peut-être pas suffi ???

Du coup on a explorer les cimetières, dans le village indiqué par mon père, et effectivement nous voyons pas mal de tombes avec notre nom de famille.

Réglé aussi de ce côté-là : Bretagne validée.


En 2006 mon père décéda et c'est là que je découvris le nom de sa mère : Julie Bonnet, née en 1888. Sans plus... J'en suis toujours là aujourd'hui :(


Tout a démarré réellement en 2008. Quand ma cousine m'a remis une feuille où elle avait regroupé toute sa (et donc ma) généalogie. Ca remontait jusqu'en 1750, et ma foi ça pouvait servir à établir de bonnnes bases.

Je me suis inscrit sur une site non pas de rencontres mais de généalogie, et très vite, il s'est avéré que deux dames (qui ne se connaissaient pas) avaient la même ascendance à partir d'un certain niveau sur la branche de l'Hérault. Je recopiai donc fidèlement ces données, et par Google j'essayais d'en savoir plus. Un certain Alain de Carné me fit remonter très très loin, et un autre arbre allait me faire sauter de joie !

En effet, il est apparu que par le truchement d'une dame ayant vécu vers 1300, j'étais cousin des Bourbons, roi de France ! Cousin au 32ème degré, mais déjà j'étais tout fier...
j'ignorais encore ce que j'allais découvrir.

Restaient les côtés Bretons et les Pofilet.

C'est un généalogiste de Pontarlier (!) JM Thiebaut qui en 2010 m'aida en me donna la lignée des Pofilet et des autres branches. J'appris alors que toute cette partie de la famille était... du Haut-Doubs, côté Maiche !
J'appris alors que j'avais un ancêtre Hugues Poutier, habitant à Vercel (c'est par là-bas que je prends le train) qui, dans les années 1500 était secrétaire de Charles-Quint ! Puis un autre chirurgien à Maiche.... (Brigitte, si tu me lis !). J'allai ainsi jusqu'en 1400 avec une certaine Isabelle Deschamps.


Pour les Bretons, ce fut encore plus beau ! Je cherchais vainement mon arrière-grand-père Alexis qui pourrait faire le joint entre la multitude de Cicatrice * que je voyais pulluler.
Et un jour, un notaire me demanda si j'étais bien Patrick, fils d'Ernest, petit-fils d'Ernest-Pierre, arrière-petit-fils d'Alexis-Marie !!
Alexis-Marie ! Bon sang mais c'est bien sûr !!!!

Du coup je tapai Alexis-Marie Cicatrice dans Google, et tout un arbre me tomba dessus ! J'eus aussi la preuve que c'était bien lui car il était mentionné le nom de son fils, professeur d'épidémiologie à Marseille, ainsi que son mariage avec ma grand-mère Anna !

Là encore mon arbre est immense, avec 500 personnes, remontant mon nom de famille jusqu'en 1350. Je pouvais voir mon patronyme jusqu'en 1610, mon aïeul David et sa femme Julienne ayant péri dans l'incendie de leur maison à Lamballe.

J'étais vraiment comblé, mis à part pour ma grand-mère Julie Bonnet.

Je faisais le Kékou avec mon cousinage avec les derniers Bourbons, de Louis XV à Charles X, sans savoir ce qui m'attendait !


C'est un mail de généanet daté du 5 juillet qui déclencha beaucoup de choses.
Je ne l'ai pas lu sur le coup, car c'était le jour "de la révélation", où j'appris que mon épouse avait failli être internée par sa famille. J'avais d'autres chats à fouetter.

Ce n'est que quelques jours plus tard que je repris le mail, où s'étalait devant moi une vraie mine d'or !

C'était du côté Franc-Comtois.
Ma fameuse Isabelle Deschamps avait une belle ascendance !
Sa grand-mère se nommait Catherine de Thurey, et là j'ai commencé à aller sur Google.
Plein d'arbres la mentionnaient, et étaient tous d'accord que sa mère était Gisle (ou Gilette) De Coligny.

Grâce à Google, qui me donnèrent des indications de plus en plus précises, notamment grâce à l'arbre de la famille de Coligny et au travail extraordinaire de GénéalogieQuébec-info, je ne tardais pas à voir apparaître, comme le disait Dalida dans sa chanson en parlant de son petit maquereau Un ciel magnifique.

Et c'est ainsi que, comme beaucoup de monde, je me retrouve descendant direct des Carolingiens (et donc des Mérovingiens).
Avant-hier, j'ai découvert que grâce au couple Eleonor de Thoire-Villars et Etienne de Coligny, je descends également d'Hugues Capet !!!
Et hier, j'ai vu que je descendais aussi de.... Guillaume le Conquérant !

Que le monde était petit dans ces années-là...

J'ai donc laisse tomber mon cousinage éloigné avec les derniers Rois de France pour quelque chose d'un peu mieux je crois :

Descendant en ligne directe d'autres Rois et Empereurs :

• Charlemagne (et avant, Pépin le Bref, Charles Martel...)
• Louis 1er
• Charles II
• Louis II
• Charles III
• Louis IV
• Hugues Capet
• Robert II

Période qui s'étend de 450 à 1031.

Pour le fils d'une dame née à Tunis, c'est pas mal, non ???

Faudra que je dise ça en Normandie !

Je vous embrasse.

* Cicatrice : je ne mets évidemment pas mon nom de famille !

12:47 Publié dans moi, Science | Lien permanent | Commentaires (7)