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11/09/2013

Départ en mini-vacances

Comme tous les ans à cette époque, les plus grandes vacances de l'année.

Soit, et ce depuis 2007 :

• 3 jours pleins chez ma fille, à Lamballe (22), pour son anniversaire
• 3 jours pleins à Lorient, dans ma famille
• 2 jours pleins à Quimper, chez mon ami Bernard
• 4 jours pleins à Paris

Plus les délais de route, soit 2 jours pour aller chez ma fille, 1 journée de chez elle à Lorient, 1 journée de Lorient à Quimper, une journée de Quimper à Paris, et une journée de Paris à Ouhans.

Soit 18 jours, en général du 15 septembre au 3 octobre, voire plus tard, si la "nuit blanche" parisienne a lieu plus tard.

Cette année, les 18 jours sont ramenés à 4 !

Je pars chez ma fille demain, je couche à Paris, mais vu qu'elle travaille, je n'y reste que deux jours pleins, le week-end.

Pas de Lorient cette fois.
J'ai trouvé certaines attitudes de membres de ma famille assez cavalières, allant jusqu'au méga-lapin de Noël chez les uns (alors que j'avais reçu leurs deux enfants pendant 10 jours lors de leurs vacances de février, soit mon filleul et sa soeur, qui m'a récompensé en... me virant de ses amis Facebook !)

Idem une cousine, qui toujours sur le même Facebook n'a pas arrêté de me chercher des poux, pas seulement à moi, mais aussi en s'attaquant à quelqu'un de très cher pour moi et à sa région, sans aucune raison.

Quimper, rayé aussi, comme mon ami de 48 ans Bernard m'a rayé de ses amis Facebook. Je lui en ai demandé la raison, j'attends encore la réponse !

Quand à Paris, Là aussi quelques déceptions, comme par exemple une jeune femme de 28 ans, qui nous a toujours considérés comme sa "seconde famille", et dont j'ai appris la naissance de son fils sur.... Facebook !!

Donc, cette fois, retour de Lamballe direct Ouhans lundi.

D'autres facteurs entrent en jeu.

Par exemple le budget. Il faut savoir que dans ma famille à Lorient nous ne sommes pas reçus pour dormir !! La dernière fois (je ne rigole pas...) c'était en 1988 !!!

Donc 4 nuits d'hôtel plus au moins 5 doubles repas au resto.

Idem pour Paris, 5 jours de "logement", le logement étant en général un appartement où on peut faire sa cuisine. Et par définition plus cher qu'une chambre seule.

Et le manque à gagner pour nous, car nous faisons aussi chambres d'hôte.

Soit dans les 600 euros en tout quand même !

Sachant d'autre part que, 4 semaines après, nous nous envolons pour Bastia, où cette fois, nous allons passer des vacances de nabab. Du moins si je m'en réfère à la dernière fois, soit en avril dernier.

Avec notre budget de retraité il faut se montrer raisonnable, d'autant qu'aller dans des endroits où ne nous sommes pas si attendus que cela n'est guère enthousiasmant.

Nous reverrons Lorient (peut-être Quimper) et Paris aux fêtes de fin d'année. Là nous prendrons notre temps, avant de repartir pour de nouvelles vacances au soleil une semaine après !

Elle est pas belle la vie ?

Je vous embrasse.

12:51 Publié dans moi, Voyage | Lien permanent | Commentaires (5)

07/08/2013

Mon plus gros chagrin

Je n'avais que 5 ans, mais je m'en souviens encore.
J'ai pleuré sans discontinuer pendant plus de douze heures, et de gros sanglots.... A tel point que mes parents (sans le sou pourtant) avaient fait venir le médecin...

Sans le sou !!! Et oui nous étions sans le sou, entassés à trois dans treize mètres carrés sans eau courante.  Et depuis des mois et des mois je passais devant la vitrine du marchand de jouets où trônait un magnifique contre-torpilleur modèle réduit qui aurait fait des ravages dans le bassin du Luxembourg où je poussais lentement mon voilier de location... Peut-être (sûrement) y ai-je croisé Gérard Palaprat qui lui logeait carrément au Sénat, le "luco" étant son terrain de jeu.

 

Ma mère m'avait appris une chose : "quand on veut t'offrir quelque chose, surtout si c'est quelque chose de valeur, il faut d'abord refuser poliment. Il faut attendre que la personne insiste pour enfin accepter."

Et un jour, arrivèrent de Bretagne ma tante et mon parrain. Ils s'enquirent auprès de ma mère pour savoir quel cadeau ils allaient m'offrir. Ma mère leur parla évidemment du contre-torpilleur devant lequel je bavais depuis des mois.

Et là ma tante "ça te plairait qu'on t'offre ce bateau, celui que tu regardes paraît-il tous les jours dans une vitrine" ?

Là je pensais aux paroles de ma mère : "quand on veut t'offrir quelque chose, surtout si c'est quelque chose de valeur, il faut d'abord refuser poliment. Il faut attendre que la personne insiste pour enfin accepter."

Et je dis d'abord "non merci" à ma tante. Attendant impatiemment son "mais si mais si...."

Il n'y eut pas de "mais si".
Mais un "comme tu voudras, je pensais te faire plaisir"...

Et là, au lieu de me défendre, d'argumenter, j'éclatai en sanglots devant tant d'injustice. Ma tante fit "tssst tsst" pensant à un caprice de plus, mais moi je le voyais mon bateau, auquel j'avais tant rêvé, et qui m'avait échappé à cause de ma politesse. Et je ne devais plus arrêter jusqu'au lendemain matin! Tous mes repères étaient désormais faussés. Ce jour-là j'appris que lorsqu'on désire ardemment quelque chose, il faut mettre la politesse ou le "savoir vivre" dans sa poche....

La récompense de ces "bonnes manières" m'avait finalement puni, et violemment.

De ce jour, et pendant près de 6 ans, je ne retournerai plus au bassin du Jardin du Luxembourg, préférant rester chez moi plutôt que de le voir me narguer, ce contre-torpilleur.

Mais je n'avais pas suffisamment retenu la leçon....
Près de 60 ans plus tard j'allais encore payer très cher ce "savoir-vivre".

Une nouvelle fois j'apprendrai que quand on désire ardemment quelque chose, il ne faut pas "faire semblant" de ne pas le vouloir, mais bien le réclamer au contraire, car d'une part la personne qui offre peut être déçue, et bien évidemment, je ne parle pas du chagrin de celui qui avait ce désir ardent.

Cette fois, à 62 ans bien sonnés, je n'ai pleuré que deux heures d'affilée....

Il y a des âges où on doit se modérer...

Je vous embrasse.

12:49 Publié dans détresse, moi | Lien permanent | Commentaires (5)

26/07/2013

Trop de médicament tue le médicament

Quand j'ai commencé ce blog, voici trois ans, j'étais encore en activité.

Et, malgré le fait que cela se passait très bien au boulot, j'avalais encore énormément de comprimés.

• 5 mg de témésta (2 comprimés jaunes ou 5 comprimés blancs)
• 200 mg Atarax
• 2 stilnox

Dès mon arrivée en retraite j'ai décidé de me sevrer progressivement.

• j'ai commencé par l'Atarax, le plus facile. A raison d'une baisse de 0.25 mg par mois, en novembre 2011 j'étais arrivé à m'en passer totalement.

• Pour le témésta c'était une autre paire de manches.
Je prenais ce médicament depuis... 1973 car il m'était indispensable pour le travailleur de nuit que j'étais. Ma dernière nuit ce fut en décembre 2007...
Donc, là aussi, sevrage, beaucoup plus progressif, par 0.25 en 0.25. J'arrivai à un comprimé de 2.5 (jaune) 10 mois plus tard, donc en janvier 2012. Et je continuai sur ma lancée.

Sombre erreur ! J'étais alors de moins en moins protégé et je faisais crise d'angoisse sur crise d'angoisse, avec en point d'orgue la volonté d'en finir le 6 juin !!!
Je recommençai dare-dare mes 5 comprimés jaunes !

Le Stilnox, là j'avoue que le sevrage ne peut être fait qu'en cas de zénitude absolue. J'ai vu des fois où pendant 5 jours (avril dernier) je n'en ai pas pris un seul et où, en revanche (la nuit dernière tiens) avec 4 comprimés pas moyen de fermer l'oeil d'une grande partie de la nuit.

Il y a un an , m'arriva mon hypertension aigue. Aigue c'est à dire "fofolle". Pas de ces tensions d'obèses qui montent d'année en année pour arriver, en 20 ans, où moi j'étais arrivé en 2 minutes !
11/6 depuis ma naissance, d'un seul coup je suis passé à 19/13 !!!!
On a essayé sur moi plusieurs médicaments, de plus en plus costauds, et avec le dernier (Co-Olmetec 20/25) j'avoue que de ce côté j'arrive à éraser les pics..

Mais bonjour les effets secondaires !! En un mot la courante....

 

Donc, là je pense qu'il est temps de recommencer le sevrage.

Je vais de nouveau diminuer mon témesta, comme je l'ai fait en mars 2011, en me stabilisant cette fois à mon comprimé jaune 2.5 mg. Je pense y arriver (enfin.... si tout va bien !) dans 10 mois soit en mai 2014.

Le stilnox continuant d'être "à la demande".

Quand au Co-Ométec pour la tension, désormais je n'en prendrai que 1 sur 2. J'ai déjà commencé ce matin. Et si ça marche bien, dans 1 mois , ce sera 1 sur 3.... Le but étant de m'en passer.

Je vous tiendrai au courant.

A bientôt..

13:59 Publié dans détresse, moi | Lien permanent | Commentaires (2)

15/07/2013

Un an de "surtension"...


Le 14 juillet 2012, je faisais encore partie des "bien portants", ensuite j'allais passer dans l'autre catégorie, celle qui doit impérativement prendre des médicaments à vie.

Pourquoi ?

Depuis exactement 20 ans, je vivais en stress.

Histoire d'amour impossible, harcèlement au boulot, décès de ma mère --> il m'a fallu gérer mon père à distance (800 km) qui s'est obstiné, entre ses 87 et ses 91 ans, à vivre tout seul dans un taudis.

Puis gérer ma fille, qui tout à coup est passée de l'état de la commune gamine à lunettes à celui de la superbe jeune fille avec lentilles, qui avait besoin de prendre sa revanche et qui du coup tournait mal. C'est grâce à son vide-président de la FCPE de père qu'elle a pu passer - par 3 fois - dans la classe supérieure : 3ème, seconde et première.

Puis ce fut mon épouse, déjà épileptique, qui acceptera du bout des lèvres une opération censée la guérir de sa maladie. Echec, et à l'issue d'une trépanation en urgence, elle gardera son épilepsie, plus une aphasie sévère et une perte importante de la vision. Depuis mars 2006, je suis à la fois psy, garde-malade, et orthophoniste à plein temps...

 

La semaine d'avant, les freins de la voiture avaient lâché, et ce 15 juillet 2012, après ces 20 années de stress, de "prise sur moi", de "tenue de coup" et autre "avalages de couleuvres", mon corps a soudain dit :

BASTA !!

Ce 15 juillet (un dimanche) je me suis aperçu que quelque chose n'allait pas juste avant déjeuner. Ca tournait. Comme si je me trouvais mal. Un genre de malaise vagal.
J'ai mangé du sucre, pensant à une hypoglycémie, rien.

Puis j'ai pensé à une baisse de tension, comme j'en fais souvent (en général j'oscille entre 10 et 12, mais parfois je descends à 9), et je vérifie alors avec mon autotensiomètre, cadeau joint avec un abonnement à Top Santé.

19/12 !!!

Je refais la mesure, sur l'autre bras, idem.
Pensant que le matériel était en cause, je demande alors à une voisine infirmière de vérifier : 19/12 itou !

Médecin venu en urgence, médicaments à aller chercher à la pharmacie de garde (21 km...)

Mécecin qui m'a dit que ces brusques montées d'hypertension débouchaient assez souvent sur un AVC.
Et que ma chance à moi, était d'avoir une tension ordinairement basse. Ce qui fait que la "surtension" n'a pas eu de conséquences contrairement à des personnes qui "naviguent" au-dessus de 14, 15 et à qui une "surpression" brutale de 7 peut être fatale.

Un mois après, à cause d'une méchante voisine, je ferai une hémorragie où je perdrai 1,5 litres de sang (tandis que "chère et tendre" se lamentera devant la voisine et moi en train de pisser du sang, car je... salopais son carrelage !! La voisine était son amie, elles étaient effectivement faites pour s'entendre...)

Je ferai 15 jours d'hôpital à la suite, et ma tension ne cessera de monter pendant 7 mois, malgré des médocs de plus en plus forts (record 23/15 le 10 février...), jusqu'au mois d'avril, où après une chute spectaculaire pendant des vacances de printemps qui m'ont fait un bien fou, elle se stabilisera à un niveau à peu près raisonnable.
Enfin, quand même, 14/9....

Sachant dès lors qu'une "surtension" comme celle de février dernier peut me déclencher un AVC.

Mais bon, on ne peut pas tout avoir.
Certes cette année 2012 m'a apporté la maladie et la preuve que mon épouse était devenue - par sa maladie, je sais - quelqu'un d'inhumain.
La déception vis-à vis de certains membres de ma famille.
Mais aussi m'a débarrassé d'une obsession qui datait de 15 ans, un espoir fou auquel je m'étais accroché alors que tout le monde me disait que, justement, c'était "fou"...

De 1980 à 2012, j'avais été sans cesse tourné vers le passé, et je m'en rends bien compte.

Mais je sais que la roue tourne, et peut-être que les années à venir me seront plus favorables ?

Je vous embrasse.

18:02 Publié dans Marie, moi | Lien permanent | Commentaires (3)

06/07/2013

la retraite fait grossir ? faux !!!

Un simple croquis valant mieux qu'un long discours, voilà le graphique qui montre que non seulement je n'ai que très peu pris de poids au cours des 20 dernières années, mais surtout que depuis 2011, année de ma cessation d'activité, la tendance est plutôt à la baisse. La retraite ne fait pas grossir !Image (31).jpg
J'ai pris la base 50, le plus faible poids auquel je suis arrivé (en fait 49.6 en juillet 1980) et 80 de sommet, le plus haut atteint (79.8 en novembre 1979).

Je vous embrasse.

17:02 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (1)

06/06/2013

Anniversaire

Je vais encore parler du passé, mais du passé très récent. Certaines personnes pourraient penser que ma "Cicatrice" n'est peut-être pas si refermée que je le prétends si j'évoque encore le passé, mais je voudrais leur dire que justement, évoquer ce passé permet de mesurer le chemin parcouru depuis. Et quel chemin pour moi !!!

Vous l'aurez compris, ce n'est pas le débarquement allié que je veux commémorer (l'année prochaine, les médias s'en chargeront à tour de bras, ça fera 70 ans pile) mais du 6 juin 2012.

Meurtrier.

Je venais de me taper la navette pendant 10 jours entre l'hôpital de Besançon et chez moi, des journées harassantes sous une chaleur accablante. Une crise d'épilepsie comme les autres, sauf que là, pour jouer avec leurs places libres, les médecins avaient fait traîner mon épouse 4 jours en réanimation (alors qu'elle était "sortante" au bout de 2) puis 5 de plus dans un service. Comme elle en avait marre, elle s'était manifestée à sa façon et ils l'avaient calmée à coups de gardénal. 2 fois la dose  !

C'est donc une épouse à l'apparence complètement bourrée qui revint à la maison le 29 mai.

Pour lui changer les idées, alors que j'étais déjà crevé, je lui proposai 3 jours de vacances en Ardèche.

L'horreur !
D'abord le cagnard, 30 degrés dans une chambre exposée plein sud. Puis les moqueries des gens devant son état. Un gamin dira même à ses parents "elle est saoûle, la dame ?"...
Puis un voyage pour la journée qui s'achèvera par mes freins qui lâchent, nous obligeant à faire une noria en taxi du garage à l'hôtel le soir puis de l'hotel au garage le lendemain matin, départ ensuite directement vers la maison, toujours sous le cagnard (35 degrés le plus souvent).

Encore plus crevé, je voyais avec désespoir l'état de mon épouse, que je pensais définitif, jusqu'à ce qu'une voisine regarde attentivement la notice du gardénal et s'aperçoive qu'à trop haute dose, ça pouvait donner une impression d'ébriété.
Avec l'accord du médecin, je baisserai progressivement la dose pour arriver à la "normale", la moitié, mais il faudra attendre deux mois pour ça !

En attendant, ce 6 juin j'étais à bout. Et alors me vint un de ces coups de calgon dont j'ai le secret et qui me firent, pendant deux heures, envisager la pire des solutions.
Par chance, je l'avais publié, et une magnifique chaîne de solidarité se forma, me réconforta et me fit renoncer à ces funestes projets.
Le soir j'étais sauvé, de nouveau tourné vers la vie.

Ce qui ne fut pas le cas d'un blogueur que je connaissais depuis 6 ans, et qui était vite devenu un ami. Il était venu hez moi, et moi plusieurs fois chez lui. Je le faisais parler, ce qui devait le changer, lui qui par sa profession devait faire parler les autres pour les soulager...

Ce blogueur était très populaire car il avait "le goût des autres".  Mais, il était encore plus à fleur de peau que moi, et s'enflammait facilement.

Il avait eu une énorme déception trois mois auparavant, dont je tairai ici les raisons, mais apparemment cette journée du 6 juin allait lui en apporter une encore plus douloureuse, dont il ne devait pas se remettre.
Il allait se donner la mort le soir même....:(

Les jours qui suivirent me donnèrent le regret de ne pas avoir "réussi" comme lui. Cela plus le choc d'apprendre sa mort, plus les attaques dont je fus l'objet de la part de certains qui se posaient en "gardiens du temple" et m'accusaient (oui !) de vouloir faire de l'audience avec ce malheur...

Le mois d'après, mon corps devaient céder, et une sévère hypertension aigue me tomba dessus. Je n'ai pas su tout de suite ce que ça signifiait jusqu'au jour où pour une énième raison chère et tendre me sauta dessus. J'étais tellement à bout que je me mis à sangloter, et s'ensuivit une sévère hémorragie nasale où je devais perdre 20% de mon sang avant que les secours n'arrivent. Sous ses yeux presque ravis, simplement contrariée que... je salope son carrelage (sic)

Puis 15 jours d'hôpital d'où je ne voulais plus sortir, ayant désormais peur du "dehors...."

J'avais atteint le fond, et toujours je pensais à mon ami blogueur qui lui au moins était tranquille....

 

Un an après, vu ce qui devait m'arriver à partir du moins de décembre, et dont un jour je vous parlerai plus en détail, je me dis que mon ami a eu tort de désespérer. Que tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir et que surtout, surtout, personne ne sait de quoi demain sera fait.

Oui, un amas de clichés et de poncifs sans doute indignes de mon blog, mais croyez-moi, si ce 6 juin 2012 j'avais eu une boule de cristal qui m'aurait prédit mon avenir, alors déjà je n'aurais pas été tenté d'en finir, et surtout, j'aurais tellement relativisé que mon corps m'aurait laissé tranquille.
Ma tension serait restée à 11/6, sans l'apport de médicaments aux effets secondaires assez lourds.

C'est pour ça que je me permets ce conseil à ceux qui pensent être au bout du rouleau à cause d'un poids qu'ils estiment trop lourd à supporter

Espérez..... Et vous verrez que la Vie vous récompensera.

Je vous embrasse.

25/05/2013

A mes nouveaux lecteurs

Je m'adresse à ceux qui sont tombés récemment parmi mes écritures, peut-être via une recherche Google ou tout simplement par l'intermédiaire d'une liste de blogs amis.

Ce blog est en quelque sorte un être vivant, non figé dans le temps.

Depuis la création de ce blog, à l'été 2010, beaucoup de choses dans ma vie ont changé.
A commencer... par ma vie professionnelle !
Et oui, à cette époque je travaillais encore....

Ma vie a donc changé, d'abord en bien, puis en moins bien puis en mieux puis en nettement moins bien et soudainement en nettement mieux. Mes commentateurs Thierry et Cristophe savent pourquoi lol ;-)
Silence radio, vous deux, hein ;-) !!! Hélas mon blog n'est pas lu que par des lecteurs désirés :(

Je voudrais donc dire à mes nouveaux lecteurs que si certaines notes sont encore d'actualité, d'autres en revanche sont tout à fait obsolètes

Exemple typique : celle de janvier 2011 où j'annonçais la mort imminente de mon chat Bob !
Celui-ci se porte très bien....
Ces notes obsolètes ont d'ailleurs été écrites pour la plupart au début de mon blog, en 2010 et 2011.

Mais quelques-unes plus récemment.

Je vais dores et déjà m'atteler à une tâche, c'est de signaler ces notes en les classant dans la catégorie "notes obsolètes". Ainsi mes nouveaux lecteurs éviteront, à la lecture de mon blog, un tournis qui peut-être les éloignerait de mes écrits.

Autre chose encore, pour ceux arrivés sur mon blog suite à une recherche "Hit-Parades SLC", j'ai la joie de leur annoncer qu'à partir de demain, mes hit-parades ne paraîtront plus mensuellement, mais de façon hebdomadaire, tous les dimanches.

Voilà, je vous souhaite une bonne fin de week-end, et je vous embrasse.

18:15 Publié dans Blog, moi | Lien permanent | Commentaires (6)

14/05/2013

C'est ta faute !

Le 872ème "c'est ta faute" depuis le début de l'année.

Enfin, je n'ai pas compté mais ça ne doit pas en être loin.

Ainsi par exemple, le "c'est ta faute" d'aujourd'hui concerne une chambre que nous avons mis à louer à la nuitée, et dont l'annonce a été notée ***** par les superviseurs du site (Airbnb) .

Et bien "c'est de ma faute" si les clients ne viennent pas !!!

Suivi de l'inévitable "de toutes façons tu fous rien", expression que Madame lance pour n'importe quel sujet quand elle est en boule contre moi...

A signaler encore :

"c'est ma faute" si le temps est pourri. Généralement suivi de "sale bled" *
    * A noter que "sale bled" est l'expression toujours employée par elle sur tous les endroit où nous avons posé nos valises, une fois qu'elle a réussi à se fâcher avec tous les voisins !

"C'est ma faute" si le chauffage marche mal, je n'arrête pas de le "tigonner" (le régler en patois cauchois)

"C'est ma faute" si le téléphone ne marche pas, et pas celle d'Orange. Panne qui devrait pourtant la ravir puisque chez moi couplée à celle d'Internet !

• "C'est ma faute" si la télé déconne (alors que, dans presque tous les cas c'est de la sienne à elle, s'étant trompée de touche sur la télécommande laquelle il est vrai nécessite un Bac +3 pour s'en servir)

"C'est ma faute" quand on a une panne de voiture. "y avait qu'à" en changer, comme elle me le demande depuis deux ans. Là, progrès, parce qu'il faut un temps (1996) où elle ne prenait pas la peine de me le demander, et c'est ainsi qu'un jour je l'ai vu arborer les clés d'une Nissan Micra en lui demandant où était passée la Clio dont j'étais très content !!

J'arrête là la liste, très longue.
Mais je pense qu'un mec un tant soi peu dépressif, à force d'entendre ça tout au long de sa journée, finirait par se tirer une balle ou se jeter dans le Source de la Loue, curiosité mondiale ***** à 1500 m de ma maison.

Mais je ne le suis plus, dépressif, et cette note, je ne la classe pas dans la catégorie "détresse", mais dans "ras-le-bol".

Ses récriminations finissent par, de plus en plus, m'entrer par une oreille et ressortir par l'autre. Après je me les lave en écoutant de belles chansons.

Le problème de CT (Chère et Tendre) est qu'elle est en train de scier la branche sur laquelle elle est assise....

Je vous embrasse.

11:24 Publié dans moi, Ras-le bol | Lien permanent | Commentaires (7)

30/03/2013

A quoi me sert mon blog ???

A beaucoup de choses...

• par exemple à jouer les Philippe Bouvard - mon modèle en tant que diariste - et commenter l'actualité quand je trouve qu'elle dépasse les bornes.

• A débusquer les différentes arnaques que l'on subit en tant que consommateur, et en faire bénéficier mes lecteurs.

• A jouer les gâteux et vous raconter mes plus ou moins vieux souvenirs. Ce soir j'ai préféré Facebook mais je me rends compte que finalement j'aurais mieux fait de le faire ici. Ce n'est que partie remise...

• A parler des gens que j'aime, et que j'ai aimés durant ma vie écoulée.

• Ca m'a passé, mais il fut un temps où je parlais beaucoup de mon audience et de celle des notes que j'avais écrites. Je me suis fait même installer Google analytics par mon cousin/frère Jean-Yves !
Oui, ça m'a passé, et je vais vous liver un scoop, qui fera plaisir à pas mal de mes lecteurs : Cela fait à présent près de deux mois que je n'ai pas été sur la page "statistiques" ni sur le fameux Google !!! Je m'en fiche, à présent :)

• Pour les lecteurs, sa première fonction : les chansons et les chanteurs. Je suis devenu (ouille les chevilles !) la "référence" en matière de hit-parade et d'âge des interprètes, à ma grande surprise.

• Pour moi, sa première fonction : soupape de sécurité. Quand j'ai mal, je sais que je ne peux le dire à personne, notamment à ceux qui justement m'ont fait mal, surtout sans le savoir. Mon blog m'a sauvé la vie le 6 juin 2012, et m'a remonté le moral des tas d'autres jours, où j'avais le choix entre me précipiter dans la Loue ou me précipiter sur mon blog...

• Mon blog est un psy ! Qui sait si j'aurais pu parler un jour de mon frère mort, de ma soeur volée, de la terrible maladie de mon épouse, de ma dépression et de ma maniaco-dépression si je n'avais pas eu ce moyen d'expression ?

• Ce pourquoi je l'ai créé : Nathalie. Là aussi je pense que mon blog m'a beaucoup aidé à faire le travail de deuil nécessaire, à touner enfin cette (belle) page et à comprendre que jusqu'à l'automne dernier, je courais après des chimères auxquelles j'étais encore le seul à croire...

• A jouer ma Danièle Heymann de temps en temps, faire comme CriCri et bien d'autres ; commenter les films qui m'ont touchés.

• A déc...er aussi ! Dans ma catégories "délires", je m'en donne à coeur joie, même (et surtout) quand mon coeur n'est pas en joie.

• A parler de mon boulot. Pas ex-boulot car je pense que la retraite ne vous prive pas du jour au lendemain d'une vocation que vous avez embrassée depuis l'âge de douze ans.

• Evidemment vous parler de moi... comme tout blogueur ou diariste !

• De temps en temps, de parler sport, que ce soit mes enthousiasmes ou mes coups de gueule (comme le Tour de France).

• De vous raconter en images mes vacances, je sais que ces notes-là sont très appréciées.

Je pense avoir fait le tour... Si j'ai oublié quelque chose, merci de me le signaler...

Je vous embrasse.

Mon humeur selon les années

Quels adjectifs pourraient le mieux définir chez moi une année ?

Essai sur les 30 dernières :

1983 : heureux

1984 : comblé

1985 : déçu

1986 : voyageur

1987 : chamboulé

1988 : désillusionné

1989 : besogneux

1990 : écoeuré

1991 : pépère

1992 : écartelé

1993 : amoureux

1994 : traumatisé

1995 : dépressif

1996 : pitoyable

1997 : brisé

1998 : effondré

1999 : naïf

2000 : désespéré

2001 : maniaco

2002 : illusionné

2003 : rescapé

2004 : traumatisé

2005 : populaire

2006 : trahi

2007 : revigoré

2008 : épanoui

2009 : inquiet

2010 : dispersé

2011 : libéré

2012 : en plongée

2013 ?


Je vous le dirai le 31 décembre...

Je vous embrasse.

16:48 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (6)