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25/03/2011

la notion d'"avenir" selon Alain Rémond

Alain Rémond. Après des études de philosophie, il devient professeur d’audiovisuel, puis critique de cinéma. Alain Rémond entre en 1973 comme journaliste à Télérama. Rédacteur en chef adjoint à Paris-Hebdo en 1979, il rejoint Les Nouvelles Littéraires en 1980. C’est à lui que l’on doit la création, en 1981, de la rubrique "Mon Œil" de Télérama, dont il deviendra rédacteur en chef jusqu'en 2002.Alain Rémond a par ailleurs participé pendant six ans à l'émission Arrêt sur images, diffusée sur France 5.Actuellement, il rédige toutes les semaines une chronique dans Marianne et un billet chaque jour dans La Croix.

Comme vous le voyez, ce n'est pas n'importe qui...
Beaucoup de lecteurs de "Marianne" se précipitent en premier sur sa dernière page, pour lire Rémond.

Au sujet de l'"avenir", je me suis longtemps étripé, fâché avec ceux et celles qui prétendaient que notre avenir ne dépendait que de nous-mêmes, que le "Destin" n'existait pas, et que ceux qui prétendaient le contraire étaient des peureux fatalistes.

Moi je prétends le contraire. Si certes nous avons une petite marge de manoeuvre (pas si petite que ça d'ailleurs), le reste de notre avenir nous est dicté par ce que j'appelle le Destin - pour ne pas fâcher personne.

L'exemple de mes vacances à Lisbonne l'an passé peut illustrer mon propos.
Nous avions les billets depuis longtemps à l'avance. Nous avions réservé l'hôtel depuis longtemps également. A part la maladie, rien ne pouvait nous empêcher de passer nos huit jours au soleil.

Patatras ! La grève des trains !
C'est là qu'intervient "la marge de manoeuvre" dont je parlais plus haut. Soit j'annulais tout, soit je prenais ma voiture pour rejoindre Lyon. Ce qui ne m'arrangeait pas du tout, vu comment conduisent nos amis du Rhône, et le problème du stationnement.

J'ai choisi la seconde solution. Mais, entre-temps, il y avait ce fameux problème du volcan Islandais qui clouait au sol de plus en plus d'appareils. Belle intox, cette affaire d'ailleurs, on en reparlera.
Et là je ne pouvais rien faire, sinon prier pour que l'aéroport de Lyon soit ouvert (il avait déjà fermé) et que celui de Lisbonne ne soit pas touché.

Il s'en est fallu d'un cheveu, mais nous avons pu faire le voyage sans encombre. Une place de parking s'est libérée "comme par magie" lors de notre arrivée à l'hôtel...
Mais je le répète, cela ne dépendait en aucun cas de nous et de notre volonté, aussi grande fût-elle.

Jusqu'à présent je n'avais guère trouvé de partisans de ma notion d'avenir guidée plus ou moins par le destin, mais cette semaine, c'est M. Rémond en personne qui en parle, mieux que je ne pourrais le faire moi-même :

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rémond.jpg

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A méditer, pour les "destino-sceptiques" !

Je vous embrasse.

08/03/2011

Un truc qui ne m'était jamais arrivé depuis 32 ans...

La photo de famille de mes collègues, chef compris. (mon épouse à droite)

 

DSCN7277.JPG

 

Mon dernier pot de départ date de septembre 1979, à Grenoble.
Millau (79/80) j'en suis parti dans un triste état (moins 30 kilos de janvier à juillet).
Embrun (80/87) j'aurais pu le faire mais dans le contexte de fermeture programmée du centre je n'en ai pas eu le courage.
Mende, inutile d'en dire plus..
Vannes, je voulais faire un pot, pour bien savourer mon départ, mais je savais que personne ne viendrait.
Quand à Biarritz, alors que j'avais été le seul à avoir tous mes collègues à ma table, il a suffi du retour d'une brebis galeuse et d'un néo-chef vraiment pas fait pour la fonction pour que je parte en courant.
Je reçois d'ailleurs toujours des mails du personnel de l'aéroport...

Enfin, ici, ayant été admis, respecté, aidé, j'ai pu terminer ma carrière en beauté.
Cette photo-là je vais la faire encadrer, tant je suis content qu'elle ait pu être prise.

Je vous embrasse

07/03/2011

4 mois et demie de bas-débit : étendue des dégâts

Cica-Liméro est de retour !

A présent que j'ai retrouvé l'ADSL, je me sens un peu comme un conducteur de Ferrari sur une départementale. A savoir que, pendant ces 4 mois et demie où j'ai été, entre mon bas-débit et mes aller-retours à Lons le Saunier, coupé du monde virtuel, très absent par rapport aux mois précédents.

Et que parmi ceux qui me suivaient, ça a fait de gros dégâts, peut-être irréparables.

Certes, si je regarde le nombre de visiteurs et de pages lues, je n'ai pas de quoi m'affoler, malgré une lègère baisse ce mois-ci. Mais je reste avec une "courbe de tendance" en montée. Ce qui me rassure quand au contenu de mon blog, qui n'est donc pas en cause.

Mais c'est quand je regarde ce que sont mes amis (par ce vocable je désigne ceux qui venaient et me commentaient) devenus, ceux qui m'avaient suivis dans l'entreprise périlleuse Hautetfort, plus ceux qui m'avaient rejoints, captivés par mes humbles écrits, un doute effroyable me vient.
Je ne citerai pas leur nom, ne voulant stigmatiser personne.

Déjà, quitter Psychologies.com avait signé pour moi la perte de pas mal d'amis. D'une centaine j'étais passé à une trentaine.
Ceux-là savaient pourquoi j'étais parti, et que ce n'était pas une foucade de ma part.

Là, j'avais en trois mois (de mi-juillet à mi-octobre) réussi à intéresser cette trentaine de personnes, à laquelle s'est ajouté une bonne vingtaine - dont CriCri qui a été vraiment mon pilier numéro 1 -  qui m'ont fait l'honneur de me lire et de me commenter.

Je ne les oublie pas et je leur dis un grand merci.

Certes, depuis ce 21 octobre, quelques-uns sont venus. Même revenus. Comme Sympho 2.

Mais en revanche, beaucoup sont partis.

De la cinquantaine ne me reste plus que 10 amis....

Sans doute les autres se sont-ils lassés de mon blog, que je n'alimentais plus comme avant, ou alors ils m'en voulaient (certains l'ont carrément écrit) de ne pas passer sur le leur.

Savent-ils, ceux-là, ce qu'est le bas débit ?
Pour en avoir une idée il faut savoir que pour écrire une note et la vérifier, la corriger éventuellement il me fallait au minimum 1h30 !

Bref, je n'insisterai pas sur ceux qui ont "quitté le navire", mais en revanche, je dis un grand merci aux dix d'entre eux qui sont restés. Encore un et on peut faire une équipe de football !

Je vous embrasse.

 

18:29 Publié dans Blog, ceux que j'aime, moi | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : internet

03/03/2011

Ce soir c'est la quille !

Ma carrière s'est terminée tout à l'heure à 17 heures.

Tel que je me connais, je m’étonne de mon relatif détachement…
Il fut un temps où j’aurais solennellement fait le compte à rebours.

Mon dernier voyage à Lons pour aller bosser, la dernière fois que je me réveille pour accomplir ma journée, mon dernier repas pris là-bas, mon dernier bulletin (et oui, l’avantage de la retraite c’est que dorénavant je suis libéré de toute obligation de réserve. Mais soyons prudent quand même dans un premier temps…), la dernière fois que je classe les papiers avant de partir…

Oui, il fut un temps où j’aurais ressenti tout ça, où cette journée m’aurait torturé, soit en bien soit en mal. Où j’aurais fixé l’horloge.

Or là je me sens détaché, vraiment. Cette journée fut pour moi presque ordinaire, le trajet du retour comme d’habitude.

Du reste tout le monde me le dit, à commencer par ma fille : « alors, comment tu te sens ? » Comme si je venais de passer une épreuve difficile.

 

J’ai quelques éléments de réponse.

La première, la fondamentale, c’est que si professionnellement j’ai fini ma carrière, je n’ai rien accompli d’irréparable.

Je m’explique.
D’abord, pas de déchirement. Cette fin de carrière fut douce, et demain sera la première fois depuis…1979 (!) où je ferai un pot de départ. Je sais que je peux retourner voir les collègues quand je veux, je serai toujours bien accueilli.

Ensuite pas d’éloignement. Je bossais en Franche-Comté, j’habite toujours en Franche-Comté.

Egalement, grâce à Internet, je pourrai – un peu moins bien, c’est vrai – continuer à pratiquer un métier qui a toujours été une passion depuis mes 11 ans.

 

Et puis aussi, j’ai le cuir un peu tanné !

1997, je quittais, par un coup de pied au cul, le département (la Lozère) que je chérissais à l’époque le plus au monde depuis qu’à mes 19 ans je l’avais découvert et où je comptais finir mes jours.

1998, j’allais enterrer ma maman. Je reverrai également toute mon existence ce voyage interminable en deux étapes, passant par Nantes, Niort, Limoges, Brive, Rodez, Millau. 
Cafetaria à Niort, je peux presque détailler le menu, Hôtel à Rodez, je peux aisément décrire la chambre.
Inlassablement, j’avais une petite voix intérieure qui me répétait  «tu es désormais orphelin »
Et oui, même à 47 ans on peut être orphelin. Il n’y a pas d’âge pour de telles choses.
Je reverrai toute ma vie cette camionnette Renault Express grise, de laquelle on a extrait le cercueil, à côté duquel je suis resté assis pendant toute la messe, à côté de mon père et de ma filles effondrés et en larmes. Moi je ne pleurais pas, j’avais dépassé ce stade. Il me faudra attendre quelques mois avant d’y arriver. Je serai du reste un vrai pro ensuite !

Je savais donc que plus jamais je ne pourrai parler avec elle, l’embrasser.

2003. Le jour où j’ai décidé de quitter cette vallée de larmes. La suite logique des deux épisodes précédents.
Certes, quand j’ai avalé – en trois étapes – mes 35 comprimés, je n’avais pas reculé. Mais au moment où je commençais à « plonger », alors là j’ai pris conscience que plus jamais je ne reverrais ma fille. C’était la seule chose qui à l’époque pouvait m’accrocher à la vie. Je me suis alors levé et suis allé dans sa chambre pour l’embrasser. Elle dormait, n’a rien vu. Je pleurais…

Alors, quand on a subi de tels chocs, le reste est finalement secondaire.

Aujourd’hui, si certes une page se tourne, il n’y a pas de véritable «plus jamais ».

Peut-être que je réaliserai dans quelques mois, quand je me dirai que finalement, ces vacances sont vraiment longues…
Mais pour l’instant, pas d’état d’âme. Je ne me sens pas soulagé comme j’aurais pu l’être à Vannes, je me sens pas frustré non plus comme j’aurais pu l’être voici deux ans, quand je pouvais faire mon métier à fond.

Ne manque plus que l’ADSL ! Mme Orange devait m’appeler à 19h, j’ai attendu longtemps son coup de fil…

Demain ça va ch… !

Je vous embrasse. 

21:17 Publié dans moi, psy | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : retraite

20/02/2011

Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : Claude François - I

I - Octobre 1962 / Septembre 1967

Claude François fait partie de cette génération qui a bouleversé "la chanson de papa".

Quand il a sorti son premier 45 tours sous son nom, n'étaient présents côté Français que Richard Anthony, Johnny Hallyday, Pétula Clark, Sylvie Vartan, Lucky Blondo, Billy Bridge (qui n'allait pas survivre à son invention, le Madison)...
Sheila allait arriver un mois après.
Le 45 tours contient donc Belles Belles Belles, qui pour un premier tube tutoiera les anges, c'est à dire se hissera à la seconde place (Johnny était à l'époque indéboulonnable) et restera 20 semaines dans les 20 premiers.

Il fera un triplé avec son second disque, paru en février 63 : Moi je voudrais me marier sera 5ème en avril, Marche tout droit 7ème en mai, et Dis-lui 3ème pour ce même mois de mai.

Idem avec son troisième 45 tours sorti en juin : Si tu veux être heureux sera 3ème en juillet et août, Des bises de moi pour toi 12ème en octobre (adaptation des Beatles, qui n'étaient pas encore connus à cette époque. Il faudra attendre septembre avec Twist and Shout pour les voir dans un hit-parade français) et surtout Pauvre petite fille riche, qui restera 18 semaines dans les 10 premières, gravissant lentement les échelons pour arriver N°2 en octobre. Derrière Sylvie Vartan et son Watching you. En chipotant, et en ne prenant en compte que les chansons vraiment chantées en Français, Cloclo a été numéro un avec ce titre.

Johnny reprendra ses droits en novembre, mais les perdra de nouveau en décembre.
Avec le 4ème disque de Claude, Si j'avais un marteau qui fut, je m'en souviens, plus qu'un tube, un hymne dans nos cours de lycée. 2ème en novembre, 1ère en décembre, 2ème en janvier 64.
Triplé pour ce disque avec la 13ème place pour En rêvant à Noël et la 17ème pour je veux rester seul avec toi.

Pour cette année 1963 on ne s'étonnera pas que Claude François se positionne comme 2ème interprète derrière Johnny. Il lui faudra néanmoins attendre de longues années avant d'atteindre cette fameuse première place. Malgré qu'en 1968 il ait co-signé et interprété ce qu'il faut bien appeler "la chanson du siècle". On y reviendra.

Petite baisse de régime avec son 5ème disque. Maman chérie (qui est une de mes chansons préférées de Cloclo) ne se classera pas. Petite mèche de cheveux sera tout juste 21ème en mai, et heureusement chaque jour c'est la même chose accèdera à une belle 4ème place en mai également.
Mais bon, doublé quand même !

Son 6ème disque, sorti en juin, avait mis toutes les chances de son côté. Le générique d'une émission célèbre (Intervilles), un beau slow larmoyant et une chanson entraînante.
La première (de ville en ville) ne vit pas la couleur du hit-parade. La troisième (la ferme du bonheur) bien que matraquée par les radios n'arrivera qu'à la 14ème place en juillet, mais la seconde fera un malheur. 21 semaines dans les 20 premières, près de 5 mois dans le top 4, et bien sûr numéro 1 en août 64. J'y pense et puis j'oublie fera date.

PREMIER QUARTE (même Johnny n'y arrivera jamais) de Cloclo avec son 7ème disque : Je sais arrivera 16ème en janvier 1965. Du pain et du beurre fut classé 11ème en novembre. Dona Dona 3ème dès sa sortie en novembre. Mais sans atteindre la première place les cloches sonnaient restera 21 semaines dans le hit, 3ème en décembre, mais aussi 11ème en mars !

Mais à l'époque la lutte est rude, et Cloclo ne sera que le 4ème interprète de l'année.

8ème disque en février 65, avec là aussi, une belle brochette : Terry sera 11ème en avril. Alors salut 8ème en mai. Et Les choses de la maison seront numéro 1 juste une semaine le 1er mai, entre Johnny lui dit adieu, de M. Hallyday, et l'inattendu Va-t'en va-t'en de Dick Rivers.

9ème disque en juin. Triplé encore, avec la 20ème place pour silhouettes en septembre, la 7ème pour sois fier en août et septembre, et la première avec la merveilleuse quand un bateau passe, au mois d'août.

10ème disque en septembre. Doublé seulement, si j'ose dire, avec je t'aime trop toi, adaptation de l'hypertube I got you babe (j'en étais complètement dingue à l'époque) qui se classera 12ème en décembre, et même si tu revenais, que mon père (54 ans) avait acheté (!) et qui sera bien sûr numéro 1 , deux mois de suite, en décembre 65 et janvier 66. Son plus grand succès à cette date.

Pour cette année 65, Claude François montera d'un cran et sera 3ème derrière Johnny et Schmoll (Eddy Mitchell). Le 9ème arrondissement de Paris était en tête cette année-là....

A partir de 1966, il va s'adjoindre 4 danseuses, les Clodettes.

66 qui sera une très bonne année pour lui malgré des débuts un peu difficiles. Pour son 11ème disque, Tout le monde rit d'un clown ne sera que 21ème, et le jouet extraordinaire seulement 4ème en février.

Le 12ème disque sortira en avril. Ces petites choses ne seront que 14èmes en juin. Je tiens un tigre par la queue, allusion à la pub de l'époque de la marque Esso mettez un tigre dans votre moteur ne sera que 11ème en ce même mois de juin. Et C'est moi, c'est moi, l'adaptation de Ring ring i've got to sing (Ferré Grignard) devait être la locomotive de ce disque, elle ne sera pas classée. Mais combien de temps sera 2ème en juin.
En ce mois de juin, Cloclo réussit quand même le prodige de classer 3 chansons dans les 14 premières.

Le 14ème disque, sorti en juin, fera aussi parler de lui. Un triplé aussi, avec j'ai joué et j'ai perdu, 21ème en septembre, Amoureux du monde entier, 10 ème le même mois, et le temps des pleurs  furtivement numéro 1 début septembre entre les deux tubes de Polnareff, love me please love me et l'amour avec toi.

15ème disque, paru en deux exemplaires. Premier exemplaire avec J'attendrai (4ème en janvier et février 67) Sur le banc 21, second en février 67, Miss Félicity Gray, non classée, et j'travaille à l'usine, non classée non plus. Mais cette dernière est rapidement évincée par la maison de disques, remplacée à la hâte par Winchester Cathedral.

Cette année 66 le verra remonter à la seconde place des interprètes, derrière l'indéboulonnable Johnny.

Doublé pour son 16ème disque, sorti en février 1967. Car..tout le monde a besoin d'amour sera 7ème en avril, et qu'est-ce que tu deviens sera première en mai. Rien pour toute la vie, qui me fait monter les larmes à chaque fois que je l'entends depuis à présent 14 ans.
"Toute la vie je reverrai/ce portail ouvert/j'entendrai claquer la portière/et elle qui me disait/très vite je reviendrai"...

Pour l'été, il ne classera qu'une chanson. Mais quand le matin sera première, après être restée 19 semaines dans le top 10, et 11 sur le podium, d'août à octobre.

A la semaine prochaine pour la suite.

Je vous embrasse

11/02/2011

Sportif sans trop le vouloir...

Voilà ce que c'est de construire une maison sur trois niveaux. Certes, on y a de la place, et chaque pièce est située de telle manière que personne ne gêne personne.

Par exemple les cuisines à l'américaine....
Ah quel bonheur ! Sentir la cuisson d'un chou-fleur, entendre le bruit du lave-vaisselle tandis qu'on est en train d'essayer de regarder la télé, j'ai donné entre 1995 et 2010, mais j'ai juré qu'on ne m'y reprendrait pas.

Idem la pièce où est installé mon ordi, et ma chaîne hifi. Elle a toujours été à côté d'une chambre à coucher ou de la salle à manger. Si bien que ma musique, poussée à un certain niveau, pouvait s'entendre dans les environs immédiats.
Il n'y a que dans un appartement, occupé de septembre 1997 à novembre 1998, que dans ce que ma douce épouse appelle "la pièce à bordel", je n'ai jamais déballé aucun carton. Je n'y ai jamais écouté de musique, mon occupation principale étant le lit, où en dehors des jours de boulot et des jours de visite, je le squattais jusqu'à 11h30, puis de 13h15 à 16h/16h30, et à partir de 20h30. Pas forcément pour dormir, pas mal aussi pour lire, mon lit était une sorte de refuge.

Dans ma nouvelle maison du Odou, les chambres sont au premier, avec un WC-salle de bains.
Au rez-de chaussée se trouve salon, salle à manger, seconde salle de bain, WC séparé (deux WC c'est peut-être un peu snob, mais je vous garantis que personne ne gêne l'autre) , une autre chambre (qui sert de chambre d'amis, qui ont ainsi tous leurs aises) et enfin la cuisine.
Au sous-sol le garage, une buanderie où peuvent ronfler tranquillement la machine à laver et le sèche-linge, la cave à vin, un couloir dans lequel j'entrepose pas mal d'affaires, dont des piles et des ampoules (retenez bien les ampoules, vous verrez que ce n'est pas innocent...) et enfin ma pièce à bordel où se trouve l'ordi (où je peux surfer sans me faire surprendre) et la chaîne Hifi (que je peux faire gueuler sans gêner les autres).

 

Mais, il y a des choses auxquelles je n'avais pas pensé.

Par exemple, hier soir, après avoir éteint l'ordi, je monte me coucher.
Et là, je constate que l'ampoule de ma lampe de chevet est naze.

Je descends alors au sous-sol pour en chercher une autre, et après m'être regrimpé mes deux étages, je m'aperçois qu'elle est à baïonnette alors qu'il en faut une à vis !

Je descends alors au sous-sol pour en chercher une autre, et après m'être regrimpé mes deux étages, je m'aperçois (j'ai fait un copier-coller, ça va plus vite lol) qu'elle est HS. Censée pourtant être dans les "qui marchent".

Je descends alors au sous-sol mais cette fois j'en prends une bonne dizaine, et je finis par en trouver une qui marche.

Et je redescends une nouvelle fois pour ranger celles sont je n'ai pas eu besoin.

Comptez : ça fait 10 étages de montés ! Et pas des petits étages, les plafonds sont à 2m50 !

Un "exploit" que j'aurais refusé d'accomplir si on me l'avait présenté sous une autre forme. C'est à dire, par exemple, de grimper au 10ème étage d'un immeuble sans ascenseur...

Merci à ma maison qui me (nous) permet de faire dus sport !

Je vous embrasse.

06/02/2011

Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : Jacques DUTRONC

La première fois que j'ai entendu Et moi et moi et moi, en juillet 1966, je me demandais si ce n'était pas un canular.
Plus encore quand on annonça le nom du chanteur : Dutronc. Sans prénom.
A une époque où les chanteurs français se faisaient appeler Johnny Hallyday, Richard Anthony, Sheila, Eddy Mitchell, Dick Rivers, Stone, Ronnie Bird, Frank Alamo ou Monty, cela faisait "chelou".
Les rumeurs allaient bon train, beaucoup pensaient que c'était encore un coup des Charlots, voire d'Antoine lui-même. On ne pouvait pas admettre qu'un chanteur à la voix nazillarde, à la musique pauvre et au répertoire limité, puisse en plus s'appeler "Dutronc" !

Et pourtant c'était véridique. Dutronc existait bien, il était directeur artistique chez Vogue, et s'était essayé en cet été 66, peut-être celui où il y avait le plus de concurrence.
Et moi et moi et moi, sorti en juillet, se classera 13ème en août, 12ème en septembre et 6ème en octobre. Pas mal du tout pour un premier disque...

En bon professionnel, il attendra d'avoir épuisé Et moi et moi et moi pour sortir les Play-Boys fin octobre.
6ème en novembre, il atteint le sommet en décembre. Personne ne comprendra le sens de cette chanson mais tout le monde notera l'imitation du Général De Gaulle dans le refrain (Crac boum Huuuue).
Sans être classées, deux autres chansons du disque seront célèbres : on nous cache tout on nous dit rien et la fille du Père Noël.

En cette année 66, Dutronc entre à la 19ème place des interprètes français, 15ème chanteur masculin.

Janvier 67 verra la sortie du super 45 tours contenant Les Cactus (non classée à l'époque, Pompidou n'avait pas encore fait sa promo ! ) et l'espace d'une fille qui sera 19ème en février.

4ème 45 tours en avril avec un doublé. Marchera d'abord l'idole, 6ème en mai, puis J'aime les filles, encore une fois numéro 1 (début juin).

En juillet arrive la mode hippie, et c'est encore un doublé. Il enregistrera à cette occasion hippie hippie hourra en septembre, qui n'arrivera que 20 ème alors que le plus difficile arrivera numéro 4.

Pour cette année 67, il atteint la 8ème place des interprètes, 5ème chanteur masculin derrière Adamo, Johnny, Claude François et Michel Polnareff.

Le disque sorti en janvier 68 fera quand à lui un triplé !!!
Comment elles dorment sera 21ème en mars. Fais pas ci fais pas ça sera 12ème ce même mois. Et la locomotive de ce disque s'appelle il est cinq heures Paris s'éveille, numéro 3 en ce même mois de mars (3 chansons d'un même 45 tours dans les 21 premiers, belle performanance) et surtout numéro 1 en avril.
Bien que Dutronc ne soit pas ma tasse de thé, pour moi cette place est méritée. Car c'est finalement un document sur le Paris de cette année-là. (Et sur le Boulevard Montparnasse la gare n'est plus qu'une carcasse, à la Villette on tranche le lard).

Gros bide avec le disque suivant, qui paraît en juin, le courrier du coeur.

Meilleure pioche en septembre avec amour toujours tendresse caresses, 9ème en août et une 25ème place en septembre pour l'opportuniste, qui restera néanmoins 6 mois dans l' "antichambre" (entre la 26ème et la 50ème place).

A tout berzingue, sorti en novembre, sera 11ème en février 69.

Pour cette année 68, il se classe 9ème chez les interprètes.

1969 . La Seine n'est que 21ème en mars.
Mais le responsable est 3ème en juin.
Et l'hôtesse de l'air, sortie en novembre, fait un tabac : 16 semaines dans le hit, numéro 2 en janvier 70.

Il reste assez haut chez les interprètes, 12ème pour cette année 69.

A la vie à l'amour (rien a voir avec la chanson de Jackie Quartz) ne sera que 22ème en avril.
Doublé avec un disque simple, Dutronc l'a fait avec la 18ème place pour la queue les Yvelines et la 25ème pour il suffit de leur demander.

Et pour 70, Dutronc se maintient à sa 12ème place. A partir de là commence la dégringolade pour le Dutronc chanteur.

Certes le fond de l'air est frais arrivera 7ème en février 71. L'Arsène, qui bénéficie du fait d'être la chanson-générique d'un feuilleton populaire ne sera lui aussi que 7ème.

Et ce sera tout pour cette année 71.

Une seule chanson pour 1972, mais sa plus belle à mes yeux : le petit jardin, 13ème en mai.

En 1973, une injuste 19ème place en juin avec le dragueur des supermarchés, qui est l'une de ses chansons qu'on entend actuellement le plus.
Et une 15ème place pour le Testamour en novembre.

Pour 74, nouveau générique d'Arsène Lupin, mais Gentleman cambrioleur fera moins bien que la première version : 24ème en janvier.
L'amour prison ne sera pas classé. Ni l'aventurier (rien à voir avec Indochine) qui pourtant passe également en boucle à la radio.

 

Au total, sur cette période 1963/74, Jacques Dutronc se classe 14ème, 11ème chanteur masculin.

 

Je vous embrasse


PS : trente-neuf minutes pour poster cette note !!!

05/02/2011

Carton ROUGE pour la Percée du vin JAUNE

Oui, beaucoup de cartons rouges en ce moment !

La Percée du vin jaune est une visite conviviale d'un village ou d'une petite ville, organisée tous les ans dans une localité du Jura.

Pour un droit d'entrée de 12 euros, on vous donne un verre-souvenir rempli de tickets jaunes ou violets.

Le verre se met autour du cou

1percee_jaune_trio.jpget chaque ticket vous donne droit à un verre (rempli au tiers) soit de Vin Jaune, soit de Macvin (l'apéritif jurassien) soit de vin d'Arbois, soit de Crémant du Jura, à chercher à dans des caveaux dont les villages jurassiens sont truffés.

J'y suis allé en 2008 et 2010, et je dois dire que c'était sympa de se balader à pied en train de déguster son verre de Jura. J'en avais même fait une note en 2008 tant j'avais été content.

http://cicatrice.blogs.psychologies.com/cicatrice/2008/02...

En principe pour celui qui veut y aller seul, un vaste choix de transports en commun est organisé pour la circonstance.

Beaucoup de compagnies de car, mais aussi des TER, qui amènent les gens (et les ramènent) dans les 4 coins de Franche-Comté, et même en Suisse.

Autrement il y a la solution du "SAM". Celui qui ne boit pas et peut donc emmener du monde.

Mais le "SAM" est désormais interdit à la Percée !!

Alors que l'an passé, nous avions été à Poligny mon épouse et moi, j'avais pris un seul verre, mon épouse ne pouvant pas boire un verre d'alcool. Sans problème,

cette année, à Arbois (et non pas "en"Arbois, Arbois n'a jamais été un Etat, comme Avignon) nous avons, pour avoir le droit de déambuler dans la ville cernée de barrières, été forcés, je dis bien forcés de prendre deux verres et vingt tickets de dégustation !!

Malgré mes explications sur le fait que mon épouse n'a pas le droit de boire une goutte d'alcool, mais qu'elle a envie de participer avec moi à la fête, rien n'y a fait.

C'est Niet. Soit on rentre avec deux verres et 20 tickets, soit mon épouse m'attend derrière les barrières.

Pas question de la laisser, je prends - non sans souligner que les autres années ce n'était pas comme ça - les deux verres et les 20 tickets.

Et là, que dois-je faire ?

- consommer tous mes tickets, pour ne pas y perdre ?
- Ne consommer que ma part et donner les autres tickets à quelqu'un ?
- Consommer un peu plus que ma part, et vendre aux enchères ce qui me reste ?

Ce que j'ai fait. J'ai dégusté 11 verres - mais surtout des "jaunes" - et j'ai gardé les 9 autres pour les vendre en tant que souvenirs sur e-bay ou Price Minister.

Mais tout le monde ne pense pas forcément comme moi et mon épouse.

Laquelle aurait pu dire "allez, un petit verre ou deux, s'il te plaît", chose que je n'aurais pas su lui refuser. Ce qui provoquait illico une crise.

Moi-même j'aurais pu rester ferme avec mon épouse et me taper les 20 dégustations.

Et là, bonjour le taux d'alcoolémie !

 

En déambulant j'ai croisé des pompiers, prêts à partir pour une éventuelle urgence, et je leur ai demandé de ce qu'ils pensaient du procédé : forcer les gens à boire de l'alcool, avec tout ce que ça peut entraîner.
Ils ne savaient pas trop quoi répondre...


J'adore ce genre de promenade bacchique, mais c'est la dernière fois que j'y vais.

Messieurs les organisateurs, vous avez franchi la ligne en voulant faire le plus de profit possible au mépris de la santé publique.

 

Je vous embrasse.

03/02/2011

Le dessus du buffet

Mes jeunes années ont été accompagnées par le buffet qui trônait dans l'unique pièce où nous habitions, mes parents et moi.

Vu du sol, où je commençais ma vie à quatre pattes, ce buffet me semblait une muraille. Impression renforcée par l'exiguïté de la pièce, en plus basse de plafond.

Puis un beau jour, j'ai réussi à me tenir debout.

Et voilà ce que je voyais de ce fameux buffet :

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Mais le temps jouait pour moi.
De jour en jour je poussais, et bientôt j'arrivai à voir que la muraille avait un toit.

Et même que certaines choses s'y trouvaient disposées.

Mais je pense être vraiment devenu un "grand garçon" quand, sans monter sur une chaise ou me hisser sur la pointe des pieds, quand donc j'ai pu, comme l'ont toujours fait mes parents, survoler du regard le dessus de ce buffet.

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Ce buffet revient de loin.

Acheté en 1951, il a d'abord déménagé en 1961 - juste au bout du couloir de l'immeuble.

Puis en 1972, grand voyage de Paris au Vigan, près de Montpellier.

Puis en 1977, entre deux appartements du même Vigan.

Puis en 1982, idem.

Là il va battre un record, rester 15 ans dans le même endroit. Mais rebelote en 1997 après que mes parents (85 ans) se soient fait mettre à la porte par un propriétaire (M. NADAL) qui voulait vendre sa maison par parcelles.

En 2004, nouveau grand voyage entre Le Vigan et Bayonne. Le buffet serait désormais chez moi.

Puis en 2007 entre Bayonne et Lons le Saunier.

Enfin en 2010 entre Lons et Ouhans, où il a l'air de vraiment se plaire :

DSCN7120.JPG

J'espère que le record de 15 ans sera battu !!

Je vous embrasse.

 

25/01/2011

A vendredi !

Départ imminent pour Lons, afin de faire mes journées de Mercredi et Jeudi.

Le cyber de Lons a fermé, si bien que sauf cas très urgent (*), je ne pourrai répondre à vos commentaires d'ici vendredi matin, voire jeudi soir si le TGV Paris-Lausanne accuse moins que ses 20 minutes de retard habituelles.
Connaissant la ponctualité de mes amis Suisses, je me demande comment ils peuvent supporter de telles errances, alors que chez eux, un retard de 5 mn est déjà "hors normes".  J'imagine le TGV arrivant à Lausanne avec des - au moins - 20 mn de retard, il doit y être accueilli avec des sifflets !

Idem pour le train de Neuchâtel que je prends à Frasne, lui aussi subit le même retard...

Reste que j'ai du mal à comprendre comment ça se fait qu'un train international puisse se payer 20 mn de retard sur un parcours... de deux heures 20 ! Dois-je en conclure que si le parcours était de 4h40 (cas d'un Paris-Bayonne ou d'un Paris-Nice) le retard serait double ???

La dernière fois, vendredi 21, c'était un quart d'heure. Un quart d'heure à me geler sur les quais d'une petite gare (la plus petite gare TGV) du nom de Mouchard.

Quand je suis monté dans le convoi j'étais congelé.
Puis j'ai aperçu un con-trôleur (depuis 1971 où j'ai pris le train de façon systématique j'écris souvent ce terme avec un tiret...) auquel je me suis adressé - poliment - afin de savoir le pourquoi de cet énième retard.

sncf-ambition.jpg

Sa réponse a été : "veuillez me présenter votre titre de transport s'il vous plaît".

Je demande une explication, j'ai en réponse la répression. Genre de choses qu'à 60 ans je commence à ne plus trop goûter.

Je lui réponds du tac au tac "je vous présente mon billet, et vous vous marquez l'heure et le lieu de contrôle dessus..."

Le con-trôleur a paru désarçonné, et m'a dit que j'avais une réaction bizarre, et qu'il n'était pas payé pour des trucs de ce type.
J'ai répondu que je ne paye pas 17 euros pour 110 km pour finir avec un retard systématique de 15 à....55 minutes.

Finalement, il a capitulé, en faisant bien remarquer à la cantonade - gestes à l'appui - que je ne devais, visiblement, pas jouir de la totalité de mes facultés.

La cantonade, elle, s'en fichait bien, des belles dames bien pomponnées lisant Vogue et des messieurs encravatés et i-padisés qui se demandaient bien pourquoi leur train s'arrêtait dans des hameaux de Franche-Comté pleins de neige...

Bref, tout ça pour vous dire que si le Paris-Lausanne de 20h18 (à Mouchard) a encore un retard conséquent, je ne pourrai descendre dans ma cave que le lendemain pour répondre à vos commentaires.

En attendant je vous embrasse.

(*) Pas question de venir sur mon blog de mon boulot, j'ai assez payé pour l'avoir fait, mais je sais qu'il existe un autre cyber à Lons, distant lui de quelques 2 km de mon lieu de travail. Vu la façon dont les trottoirs sont déneigés, je pense que ce serait un exploit d'y aller, mais s'il le faut, j'irai.

13:46 Publié dans arnaques, moi | Lien permanent | Commentaires (5)