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30/04/2012

Remontée dans le temps

Me voilà rentré.
J'avais écrit "à dimanche 30", en fait c'était entre les deux, dimanche 29 en soirée, et reprise du blog le lundi 30.

Mes vacances furent une réussite.

Surprise pour les premières 24h, ça s'est super-bien passé avec ma fille.

24h, pas 24h01... Les 24h suivantes sont à oublier !

Jusqu'à la soirée du samedi 21, bal costumé entre Lorient et Quimper, qui a permis à beaucoup de gens de la famille de se revoir, parfois après 13 ans... Retrouvailles émouvantes pour beaucoup, et ça effacera certains côtés de la "fiesta", comme la mise en scène de la mère de mon filleul, parfois pathétique, et aussi le fait de voir ce même filleul se faire pourrir de cadeaux. Y compris par bibi, mea culpa !

Je découvrirai durant ce week-end électoral que le plus riche membre de la famille allait voter Hollande, votant à droite depuis sa majorité. Ce cousin qui a réalisé qu'en 2007 il avait voté pour un candidat qui avait assuré ne pas toucher à l'âge de départ à la retraite, et que ce candidat, une fois arrivé au pouvoir, s'était empressé de rajouter deux années de plus. Ce sont des choses auxquelles ont est sensibles vers la cinquantaine...

En revanche, mon cousin/frère, qui ne jure désormais que par la pensée positive, est devenu un adepte... du Front National ! Lui qui me disait, à l'époque où, après la faillite de son entreprise, il n'avait plus que le RMi pour survivre avec son épouse et ses 4 enfants, que "voter ne l'intéressait pas" !
Il aurait dû persister dans cette voie, d'autant que l'assistanat ne fait pas trop partie du programme de Marine...

Cette soirée électorale, que j'attendais depuis des mois, je la passerai chez ma cousine germaine, entouré de Sarkozystes et de Frontistes !

Nos voisins Suisses avaient annoncé la couleur sur 20minutes.fr dès 17h, et c'est sans grande surprise qu'à 20h, je verrai Hollande en tête et Marine à près de 20%... Le candidat sortant buvant la grande tasse !

je sens la vague.jpg

Au moins l'avait-il prévu, il pourra se reconvertir à Météo-France, entreprise publique qu'il a commencé à bien démanteler !

Pour la première fois depuis longtemps (1993), c'est avec le coeur léger que je quitte Lorient, pour aller rejoindre mon ami Bernard à Quimper.

Lui n'est pas Sarkozyste, et du coup, on a pu boire le champagne !

D'abord, une balade vers la pointe du Raz et la baie des Trépassés. Grandiose avec la tempête :

DSCN1175.JPG

J'aurais pu tricher, ne pas montrer l'essuie-glace, mais j'avoue: j'étais dans la voiture pour prendre ce cliché, dehors les vents dépassaient les 100 km/h.

Bernard avait ensuite prévu un "pélerinage" à Brest, là où on s'est connus voici... 47 ans !
Nous avons revu nos chers quartiers, ceux où nous avons traîné nos guêtres durant les étés 1965, 66, 67, 68 et 69.

Puis direction la plage, celle où j'ai passé 6 étés consécutifs, de 1964 à 1969. Celle où j'étais amoureux d'une fillette qui peu à peu deviendra une belle ado. Où, plutôt, je pensais être tombé amoureux, car... ces amours étaient saisonnières, et le retour des feuilles mortes endormira chaque année ce sentiment, qui renaîtra l'été suivant, sur le quai de la gare de Brest !
Nous étions une bonne dizaine à cavaler auprès de cette allumeuse en maillot bleu turquoise, dont Bernard, bien sûr.

Sur cette plage, j'y suis revenu environ une dizaine de fois depuis ces vacances passées avec mon père. A chaque fois je rentrerai dans le café qui nous abritait, où nous logions sous les toits avec vue sur la plage (et sur Nadine, la jeune demoiselle en question...)

Mais cette fois, ce sera tès différent.
D'abord la présence de Bernard dans ces lieux que nous avons hantés. Bizarre sensation...
Ensuite, quelqu'un qui se souvenait de tout. Une jeune femme effacée âgée d'une d'une vingtaine d'années à l'époque. Laquelle approchait les 70 ans, et avec qui nous avons discuté.
J'étais pour elle "un gamin très vif, qui ne restait pas longtemps dans le meublé et qui passait ses journées à la plage, sauf les jours de de pluie où elle se souvenait très bien des parties de monopoly interminables passées avec la bande, dont faisait partie Bernard, et bien sûr emmenée par Nadine."

Elle se souvenait de mon père, "qui était sans cesse à la fenêtre pour me surveiller. Notamment avec ses jumelles".
Je n'allais pas lui dire que ce n'est pas tant moi qu'il surveillait mais plutôt l'arrivée d'une 4 chevaux noire, conduite par sa maîtresse !!!

Bref, un retour aux années 64/69, ne manquait plus que la musique qui allait avec, de una lacrima sul viso en 1964 à que je t'aime en 1969 en passant par sunny afternoon en 1966 ou a whiter shade of pale en 1967. Premier slow sur cette chanson là-bas, avec une jeune fille dont j'ai oublié le nom...


Mais l'apothéose - prévue - sera les retrouvailles avec 3 des 5 copains de fac qui formaient la "bande des six", dont je parle dans la note précédente.

Dans le restaurant les couples de l"époque se reformeront, à savoir le légitime, Annie et Michel d'un côté de la table, et l"inachevé", Danielle et moi de l'autre. Danielle avec qui j'aurais pu me marier si je n'avais pas eu à cette époque le coeur marqué au fer rouge par ma première rupture sentimentale...

http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/09/01/premie...

Danielle qui me dira "finalement Pat a raison, les Sous-Doués n'ont rien inventé, 7 ans avant nous faisions mieux...."
Dommage qu'on ne se soit pas vus en tête à tête, j'aurais aimé avoir une conversation plus approfondie, notamment sur ce rendez-vous raté, voici 41 ans...

Mon épouse a "subi" cette soirée, pendant que nous évoquions nos souvenirs d'anciens combattants.

Je terminerai en parlant de notre adorable logeuse, qui est en passe de devenir une véritable amie. En plus nous sommes du même bord politique, et c'est tous les trois que nous avons regardé, jeudi soir, des paroles et des actes sur France 2.

Là j'avoue que j'ai hâte que ça finisse, car la campagne de Sarko n'est même pas nulle, elle est largement au-dessous du zéro... Un type complètement aux abois à l'idée de perdre son jouet, et prêt à faire n'importe quoi pour le garder, même les choses les plus pourries.
Je pense que cette campagne restera dans les annales...

Quelques photos de Paris, pour terminer :

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Pris de la chambre, une preuve du réchauffement climatique accentué par l'effet de ville

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Présent/Passé, à 1 km de notre meublé, à gauche les vestiges du tunnel du chemin de fer de la Bastille, la promenade plantée commençant à l'autre bout du tunnel, à droite le RER A se dirigeant vers Nation.

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Témoin du passé, la dernière vespasienne de Paris, située devant la prison de la Santé. L'affiche témoigne que la photo est vraiment prise cette semaine (oui, vraiment une campagne de chiottes...!)

DSCN1188.JPG

Une vue inhabituelle de la Butte Montmartre, prise de la cité Bergeyre, près des Buttes-Chaumont.

 

Voilà, je vous embrasse.

18/04/2012

A dimanche 30 !

Je pars pour 10 jours demain matin de bonne heure, mon parcours habituel depuis septembre dernier, à savoir :

• Chez ma fille dans les Côtes d'Armor (est !!!!!!!!) , jusqu'à samedi.
• Dans ma famille (celle de mon frère-cousin Jean-Yves et de mon filleul, son neveu) à Lorient et environs de samedi à lundi. (je vote - "utile" - par procuration).
• Chez mon ami Bernard de lundi à mercredi.
• A Paris de mercredi à dimanche, avec un immense point d'orgue vendredi.

Déjà, je manque de peu Gérard Palaprat et son épouse Guylaine, avec qui j'aurais pu passer un moment mercredi. Mais mon train arrivant à 19h11, pas possible. Ca sera pour une autre fois (septembre prochain je pense, vers la Bretagne).

Mais vendredi, ce seront de grandes et belles retrouvailles.

Je vous campe le décor (extrait d'une ancienne note) :

En octobre 1970, j'intègre la fac. Changement total d'ambiance avec Louis-Le-Grand, les robes courtes et colorées des jeunes filles tranchent avec les blouses blanches de LLG, la fac est toute neuve (même en construction) ce qui change du bâtiment XVIIème siècle d'où je venais.

Je m'inscrivis tout de suite en section "sport", nanti de mes 10'8'' aux cents mètres qui m'avaient mis "hors-barême" pour le 80m du bac.

C'est un monde nouveau que je découvrais, on pouvait étudier "à la carte" ! Et en dehors des TP et TD notre présence n'était pas obligatoire.
Il y avait, en haut de l'échelle, le cours magistral en amphi, 300 personnes avec un prof très éloigné de nous (dans tous les sens du terme). Puis, les Travaux Dirigés, l'équivalent d'une classe de lycée, avec une vingtaine de personnes. Et enfin, les "colles", dont le sens n'avait rien à voir avec celles du lycée ! C'était des cours presque particuliers à 2, 3 personnes que nous faisaient les étudiants de licence ou de maîtrise.

Il y avait aussi les TP, Travaux Pratiques de chimie, branche dans laquelle je m'étais engagé.

J'eus comme "binôme" une certaine Annie. Avec laquelle je sympathisai immédiatement. Rien de plus, car mon coeur était déjà pris . Du reste pas mal d'étudiantes venaient s'assoir à côté de moi en amphi, pour me faire la conversation !

Je restais sur un énorme échec sentimental, une jeune fille de Franche-Comté pour qui j'avais fait les vendanges et que ses parents avaient enfermée pour ne pas avoir la tentation de poursuivre cette idylle. Je ne pensais qu'au jour où je pourrais y retourner, monté sur un cheval blanc, pour enlever ma belle.

Et je me lançai à corps perdu dans mes études. Ne ratant aucun cours, aucun TD, aucune colle, aucun TP.

Et quand vint le jour du "partiel" de maths, je pensais bien m'être débrouillé, au lycée ce que j'avais fait méritait au moins un 13/20.

Hélas, quand, début novembre, arrivèrent les résultats, je fus très déçu même si j'étais parmi les 50 premiers de l'amphi, je n'avais que 7/20 ! Méthode efficace pour décourager les "première année", qui marche toujours aujourd'hui.

J'avais repris mon entraînement aux 100m, sur un stade près de la Porte de Clignancourt, mais je m'aperçus très vite qu'il fallait que je m'entretienne ! Mes 10'8"" était devenus 12'1"", et peu à peu je recommençai à grapiller les précieux dixièmes.

Puis arriva la mort de De Gaulle, qui me permit de tenter de revoir ma "promise" en Franche-Comté et qui se solda par un échec magistral.

http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/09/01/premier-baiser-premiere-rupture-1970.html


A mon retour, je n'avais plus goût à rien. Si je continuais à fréquenter les bancs de la fac, c'était pour faire plaisir à ma mère, mon père s'étant une fois de plus montré odieux à l'occasion de ce maudit retour.
Du reste pour moi cette année de fac était du "remplissage", avant l'Essentiel, le concours d'entrée  qui était la porte de l'Ecole Supérieure de la Météorologie, la profession dont je rêvais depuis mes 12 ans. Mon père m'avait dit "passe ton bac d'abord", c'est ce que j'avais fait. Me faisant ainsi rater 3 années de travail, lesquelles m'auraient bien servi actuellement, pour ma retraite.
Je gagnerais environ 30% de plus.... Merci papa !

Les cours n'étant pas obligatoires, je les séchai donc, mais restaient les TD et les TP qui eux l'étaient.
Je dois beaucoup à mon binôme Annie, qui, mise au courant de mes déboires, faisait ce qu'elle pouvait pour me dérider lors de ces fameux TP, n'hésitant pas à mettre n'importe quoi dans les éprouvettes. C'était, 8 ans avant, "les sous-doués"...

Annie avait une amie, sa meilleure amie, qui s'appelait Danielle.
Et je me liai vite d'amitié avec ces deux jeunes filles, à qui je racontai mes malheurs Jurassiens.

C'est après les vacances de Noël que les choses s'accélérèrent. Par, si j'ose dire, "cooptation".

Annie tomba amoureuse d'un grand garçon, hypersympa, prénommé Michel. Et j'avais deux sentiments contradictoires en les voyant, se donnant la main, toujours serrés l'un contre l'autre.

1) que c'est beau, deux êtres qui s'aiment à ce point, mais
2) et dire que pour moi c'était encore ça il y a quelques mois...

La bande des trois devenait la bande des 4. Mais pas pour longtemps, car Michel emmenait dans sa "musette" un grand copain à lui, Clément.
Et de 5.

Mais Clément était amoureux de la "vieille" du TD, Claire. On l'appelait "la vieille" car elle avait  24 ans, ayant essayé diverses voies avant de se retrouver parmi nous. Et Claire vint tout naturellement nous rejoindre, la "bande des six" était née".

Curieuse bande en vérité car constituée de deux couples et d'un duo, Danielle et moi. Danielle qui je crois, n'aurait pas demandé mieux de constituer avec ma pomme un troisième couple.
Danielle ne m'était pas du tout indifférente, mais elle ressemblait énormément à Brigitte, la jeune jurassienne. Et en plus chez moi, les chagrins d'amour durant très longtemps, je n'étais pas prêt pour une nouvelle rencontre.

A partir de ce moment-là, la fac ne nous verra quasiment plus.
Certes pour nos parents respectifs on fera semblant d'y aller, on se lèvera à 7h30 et on prendra le métro, mais pour... se retrouver tous les sur le quai du métro Châtelet, ligne 7 direction Ivry, devant les premières classes.

Et quatre mois se passeront comme ça, de janvier à avril. Nous nous baladerons de tous les côtés dans Paris, et même en dehors. C'est avec eux que j'irai pour la première fois "en boîte", en fait à Paris des caves.
C'est avec eux que je m'initierai au bowling.
C'est avec eux que je vais tâter du fast-food, qui à l'époque ne s'appelait pas MacDo mais Wimpy.

Nous aurons nos quartiers généraux : Le matin, ce sera la brasserie "l'Etoile" où en guise de repas nous mangerons des sandwiches.

L'après-midi c'était le Bar de l'Odéon, juste à côté du Théâtre du même nom, où nous refaisions le monde en buvant des cafés (ce qu'il y avait de moins cher) et écoutant des chansons au Juke-Box. Nos préférées étaient "la vente aux enchères" de Bécaud et "qui a tué grand-maman" de Polnareff.

Danielle et moi regardions les deux couples s'enlacer, se bécoter. Parfois, quand nous nous baladions, nos mains se frôlaient. Mais ça n'allait pas plus loin, je n'étais pas assez "mûr" pour ça. Dans tous les sens du terme.

Un des plus beaux cadeaux que je recevrai de ma vie, c'est à eux que je le devrai. Un simple 45 tours, mais sur lequel tous avaient mis un petit mot.

Puis arrivèrent les vacances de Pâques, le break nécessaire pour faire le point
. Ce furent 15 jours en Lozère, comme l'année d'avant. Quinze jours merveilleux que je passai avec mon père qui voulait se racheter de sa conduite immonde de l'automne. Ma mère nous rejoignit pour 8 jours, et nous étions cette fois motorisés. Que des Solex, certes, mais nous n'étions plus tributaires des horaires de car.

En plus il fera beau et doux quasiment tous les jours, ce fut une parenthèse bienvenue.

Au retour, ce n'était plus ça. Les couples en avaient marre de "la bande" et préféraient - je les comprends - se retrouver en tête à tête. J'irai alors très souvent chez Danielle, écoutant Iron Butterfly (une chanson de 18 minutes) , Elvis et quelques autres. Nous discuterons énormément elle et moi. J'essayais de lui faire comprendre avec mes mots, mes pauvres mots de mec, que pour moi ce n'était pas facile, que j'aimerais tellement tomber dans ses bras mais que "quelque chose" m'en empêchait. Mais je ne connaissais rien de la psychologie féminine...
A tel point que vers la fin Danielle aura des doutes sur mon hétérosexualité ! Et il faudra que je m'invente un coup de foudre bidon pour une autre fille du TD pour faire stopper la rumeur naissante...!

De temps en temps quand même nous nous retrouverons à 6, dans un quartier où - je l'ignorais complètement, mon père me l'ayant caché - habitait celui qui allait devenir le parrain de ma fille.

Puis mai vit l'éclatement du groupe. Annie et Michel tinrent à m'accompagner pour passer mon concours professionnel, d'où dépendait ma future carrière.
Je devais les revoir trois ans plus tard, avec ma toute jeune première épouse, où nous partagerons un repas dans un resto sympa de la gare Montparnasse ("le Grenier") disparu depuis. Ils étaient toujours ensemble.

Et plus de 35 ans ont passé...

C'est par le site "copains d'avant" que je remarquai une certaine Annie N... qui avait fréquenté un lycée du XXème entre 67 et 70. A tout hasard, style Dubosc dans Sophie Boustier, je lui envoyai un message dans lequel je lui demandais grosso-modo si c'était pas elle la Annie avec qui nous allions au bar de l'Odéon avec 4 autres étudiants.
Et le lendemain elle me répondit, me disant que oui, c'était bien elle, et qu'elle était mariée avec deux enfants.

Et là, le plus beau. Un truc qui me fait rêver, moi la midinette masculine des blogs.
Car elle s'est mariée... avec Michel, celui de la fac. Le couple que j'ai vu se former sous mes yeux en 1970 est toujours là, 40 ans après... !
Il y a des choses qui vous réconcilient avec la vie. Ces deux-là n'auront donc jamais connu d'autre "partenaire" (beuark ce mot, c'est un terme de belote, pas d'amour...) de toute leur vie.

Et donc, il est convenu que vendredi 27 à 19h45 on se retrouve devant la fontaine St Michel.
41 ans après, je reverrai 4 membres de la bande des 6.

On aura des choses à se dire, car ces 41 ans ont été très différents pour les uns et pour les autres !

Je vous raconterai...
Et je vous embrasse.

27/03/2012

Passage en douceur à l'heure d'été

Pour la première fois depuis mes 25 ans (l'année de sa création par Giscard) le passage à l'heure d'été s'est passé pour nous sans encombre.

Avant, il n'en était pas de même. Il me fallait, pour moi qui bossais, au moins une semaine pour récupérer.

D'abord, si l'heure de nos montres avait changé, il n'en était pas de même pour nos horloges biologiques.
Et pour la première journée de boulot en heure d'été (le dimanche, on restait plus ou moins en heure d'hiver) les ennuis commençaient.

Pour moi réveil à 5h.
Donc 4h.  Une heure de moins à dormir. Et pas le choix ! Puis la pause déjeuner. Midi et demie, soit 11h30. Avez-vous vraiment faim à 11h30 ? Puis le soir, dur dur pour se coucher... Mais il fallait s'endormir à 22h maximum (soit 21h...) car le lendemain, le réveil ressonnerait à 5h.

L'organisme finissait par s'habituer, et au bout d'une semaine, on avait récupéré.

 

Cette année, c'est différent.

Déjà le réveil est un engin dont on ne se sert qu'occasionnellement, disons une dizaine de fois par an (train à prendre ou voyageurs à aller chercher, rendez-vous matinal, etc).

Donc, j'ai fait comme avec les médicaments : sevrage progressif.

Dimanche matin, je me suis levé comme à mon habitude. Puis nous avons déjeuné non pas à 13h, mais à.... 13h45 !!!  Dîner non pas à 20h, mais à 20h45. Je me suis endormi à minuit 30 au lieu de minuit.

Lundi : Déjeuner à 13h15, dîner à 20h. Nickel.

Et finalement, hier, je me suis endormi à minuit, comme tous les autres jours.

Ce matin, toujours comme les autres jours, réveil à 8h (soit 7h), avec en prime le spectacle du soleil qui se levait !

soleil levant.JPG

Certes, il y a des inconvénients - notamment pécuniaires - à la retraite, mais il y aussi pas mal d'avantages !

Je vous embrasse.

14/03/2012

Le bonheur en direct live

Ceux qui ont lu jusque-là mon blog - surtout au début - ont pu aisément constater que ma vie n'a pas été, et de loin, un long chemin jonché de roses...

Et pourtant, pendant 28 mois j'ai été heureux, et surtout... j'en ai eu bien conscience sur le moment !
Bonheur... enfin, ma définition à moi du bonheur, qui n'est pas forcément celle de tout le monde. Le dico me donne "état de bien-être, de félicité"... Oui, un truc de ce genre, se dire "je me sens bien et j'en profite" !

Donc, 28 mois divisés en deux périodes de 14 (marrant ça !) et à 10 ans d'intervalle.

La première, ce fut de mi-septembre 1971 à mi-novembre 1972.

J'arrivais alors dans une sorte de demi-vie active, dans une école spécialisée, dans la profession que je voulais exercer depuis l'âge de 12 ans.
7109.JPG Non seulement j'étais dans le milieu dont j'avais toujours rêvé, mais en plus j'étais payé pour le faire! Et pas mal en plus.
Je me retrouvais à la fois "riche", "libre" (je vivais encore chez mes parents mais ce n'était désormais plus une obligation) et passant mes journées à finalement m'adonner à mon violon d'Ingres, mais cette fois en professionnel.
Mieux : Cette école étant à 30 km de mon domicile, je devais prendre le train, un truc qui m'a toujours fait prendre mon pied, et les quelques 80 minutes de trajet quotidiennes (formule métro + train + solex, je laissais le solex toute la nuit à la gare avec un simple antivol - impensable aujourd"hui surtout dans cette banlieue, du côté de Trappes)) étaient aussi un réel plaisir.

Nous étions quittes le vendredi à midi jusqu'au lundi matin, nous avions le statut scolaire et donc des vacances.

Mon premier investissement (la carte 12/25 ou son équivalent n'existait pas en 1971) fut une carte demi-tarif, valable pour la Bretagne et le Sud-Ouest. Carte avec laquelle je prenais le large dès que le moindre pont se profilait à l'horizon !
Période aussi marquée par ma majorité (21 ans à l'époque) un vrai "sésame" pour les jeunes de ma génération.

Durant cette époque, toujours les mêmes merveilleuses vacances de Noël et les non moins merveilleuses vacances de Pâques Lozériennes...

Puis, en juillet, un "voyage d'études" à Malte, dans un quatre étoiles (Pas tranquille, c'était la première fois que je prenais l'avion....)

Suivi d'un Tour d'Europe avec mon père, mais un peu spécial puisque ce fut en... solex !!!

Puis en août mon arrivée dans mon premier poste, le Mont-Aigoual. 7208b.JPG

Là, non seulement j'étais dans un décor de rêve (vous dire, de ma chambre, je pouvais voir d'une fenêtre les Alpes du Mont-Blanc au Ventoux, de l'autre fenêtre la Méditerranée et les Pyrénées !) mais (smiley rougissant) je me suis fait draguer par trois nanas ! L'une d'elle devait me toucher (au sens figuré bien entendu) plus que les autres puisque deux ans plus tard je lui mettais l'alliance au doigt...

Et cette belle période de 14 mois prit fin en novembre 1972, quand j'appris que je devais aller "sous les drapeaux".

 

La seconde période (juillet 82 / août 83) est liée intimement à mes débuts d'animateur de radio.

Elle arrivait en plus après des années grises, celles de mon divorce, d'une maladie qui a failli me coûter la vie.
Même si en juillet 82 je me retrouvais victime d'une autre maladie (paratyphoïde) due à une négligence de ma part, les mois qui suivirent furent géniaux.
Radio, bien sûr, puis la connaissance d'amis de tous horizons connus à l'occasion de stages ou de vacances. J'étais dans ma période "célibataire" dans mon HLM, et j'avais de quoi loger 2 ou 3 couples !

Mon HLM justement...
Rien à voir avec celui de Renaud !

J'ai vécu deux fois dans des HLM. Les deux fois j'étais aux Anges. Ces HLM-là ne se situaient pas dans le "neuf-trois" ou dans le "un-trois", mais le premier à la lisière d'un village authentique du dauphiné (pas de photo, c'était à l'époque ma période "diapo" !) et le second était situé à Embrun, la perle des Hautes-Alpes.
8402a.jpg Difficile de ne pas être heureux dans un décor pareil ! J'avais tout ce que je pouvais désirer : exercer le métier que j'aimais, dans un décor de rêve. Mes voisins étaient alors loin de se douter que l'animateur de leur (seule) radio locale qui leur faisait écouter des vieilles chansons des années 60, c'était bibi, connu comme le Loup Blanc dans la préfecture, à 40 km de là...et passant complètement inaperçu chez lui !
C'est vrai, cette côté Dr Jekill et Mr Hyde, la vedette absolue là qui se transformait en Mr tout le monde dans sa petite ville, aurait pu me faire basculer.


Mais est arrivée M..., qui a mis de l'ordre dans ma vie qui était bien plus dissolue que celle de Gérard Floque.

Bonheur à deux pendant les premiers mois. Pas de passion, non, un amour "tranquille" qui ma foi me convenait assez, même s'il ne fera jamais partie de celles - amour se met au féminin quand on l'emploie au pluriel - qui me marqueront à jamais.

En août, vacances "bohèmes" tous les deux, à 30 ans nous avions rajeuni de 10, voire 15, et c'est l"accueil" de mes beaux-parents qui mettra fin à cette belle période. Le charme était rompu.

J'en connais qui vont penser, en lisant cette note :
Et ta fille?  ce n'était pas du bonheur, ca ?

Désolé, mais dans le sens où je prends ce mot, non.

Ma fille est née dans un contexte assez affreux, dont j'ai parlé (mon épouse me faisant sortir de force de l'hôpital alors que j'avais une mononucléose infectieuse, je me suis traîné pendant 6 mois...)

Voilà, pour moi ce n'était pas 2 minutes 35 de bonheur (seuls les "vieux" de mon calibre pourront comprendre cette référence !) mais bel et bien deux ans et demie.

C'es vraiment énorme quand on s'en rend compte sur le moment, et je remercie le Ciel de me l'avoir accordé.

Je vous embrasse.

17:44 Publié dans beaux moments, météo, psy | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : bonheur

11/03/2012

Hier soirée avec Gérard Palaprat

D'abord mes excuses aux fans de Sylvie Vartan, mais place à l'actualité !

Hier soir, nous nous sommes rendus au concert de Gérard Palaprat, en Alsace. Concert dans une petite salle de 250 personnes, prévu de longue date.

Quand j'ai pris les billets, voici de cela.... 10 mois (le 26 mai !) je pensais aller à un concert "normal" d'un de mes chanteurs préférés.  C'est à dire faire sagement faire partie du public - à mon avis on refuserait du monde donc arriver de bonne heure, écouter Gérard en espérant que sur scène il ne soit pas devenu comme Sardou (qui devrait arrêter, c'en est pitoyable) puis en regagnant sagement l'hôtel que j'avais réservé à 15 km..

Or sur FaceBook je suis devenu l'"ami" de Gérard Palaprat (comme j'étais "ami" - notez bien les guillemets) avec une vingtaine de chanteurs et chanteuses.

A ces chanteurs et ces chanteuses, dès que je "pondais" une note dominicale sur eux, je leur envoyais le lien afin qu'ils me disent si j'avais dit des c... ries ou non.
Pas à Sheila car avant d'avoir fini ma copie sur elle, je me suis fait tomber dessus par sa secte, celle des adorateurs de Sheila, qui m'a agoni d'injures
lire http://forum.lixium.fr/d-1854641585.htm et la suite...
Ils m'ont même, sous le pseudo d'"Annie Chancel", poursuivi jusqu'à mon blog, il a fallu que je bloque leur adresse IP... !

Bref, revenons à nos moutons, aucun(e) ne m'a répondu.

Sauf Gérard Palaprat. Qui fait partie de mon Panthéon musical.
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2011/10/28/les-50...

C'était le 30 novembre.

Du coup on sympathise sur Fb, enfin disons que de temps en temps j'ai droit à des réponses personnelles de sa part, ce qui me remplit de joie.

Puis quelques messages personnels, ce qui me remplit encore plus de joie. Puis son numéro de téléphone perso !! Sans doute le fait que nous ayions grandi dans la même ambiance (à 500m l'un de l'autre et à quelques mois d'écart) a- t'il joué.

Mais je manque défaillir quand j'écoute la messagerie de mn portable hier midi ! C'est Gérard lui-même, qui...me tutoie (!) et qui me dit qu'il sera content de me voir avant son spectacle et qu'on pourra se parler, et même manger un morceau !!!

Je suis sur un petit nuage, et le Roi n'est pas mon cousin ! Enfin si, il l'est... mais ça ne change rien !

Je réponds tout je suite et je tombe sur sa femme. Qui confirme, qui me dit que dès notre arrivée, je l'appelle et qu'elle nous fera assister à sa répétition !

A 17h05, nous arrivons là-bas, en Alsace, et comme prévu, Mme Palaprat nous accueille et nous avons l'immense privilège de pouvoir assister aux "réglages" de Gérard.

Je m'aperçois très vite que Gérard est un perfectionniste, et qu'il veut avoir un son absolument parfait. Y compris pour des petites salles de 250 places comme celle-là...

Les réglages finis, il se penche vers moi, et me dit "Patrick, tu restes là pendant le spectacle, et tu me rejoins avec ta femme après..."

OK, le rêve continue, le Grand Gérard, qui a sûrement autre chose à faire, tient à échanger quelques mots (et peut-être quelque nourriture) avec un de ses innombrables fans.

Son show, je l'attendrai quand même un certain temps....

D'abord, à 20h20 (au lieu de 20h) la première partie, un mec qui chantait hyper-bien pendant la répétition et qui a perdu tous ses moyens devant le public.

Le public.... Peut-être 150 personnes, dont pas mal de "gratuits", alors que le concert est affiché depuis 11 mois ! Comment va réagir Gérard ? Je me souviens, en 1983, de la chanteuse brésilienne Nazaré Pereira, que je venais d'interwiever, et qui s'est retrouvée  chanter à Gap davant... 50 personnes !
Imaginez Johnny allez chanter au Brésil dans les mêmes conditions...
Elle a chanté poliment 3 chansons, puis elle est partie, très déçue.

Donc, qu'allait faire Gérard Palaprat, qui a aligné tube sur tube dans les années 60/70, devant ce que j'appelle, moi, un affront ?

En attendant, à 20h40 (c'est bien les numériques, ils datent les photos, donc les évènements) arrive une chanteuse, Lily Road, qui elle en revanche se débrouille super-bien.
Sauf que dans sa fougue elle casse une corde de sa guitare !

Du coup le meneur de jeu, un mec dont je me demandais ce qu'il faisait là tant il était nul, essaie de meubler. Et une dame, venue du public, s'imagine dans un karaoké et monte sur scène ! Elle avait sa bande-son avec elle, et tente de se mesurer à Piaf.
Par charité je n'en dirai pas plus, et heureusement, je vois Lily Road (qui avait dû entendre le massacre en réparant sa guirare) qui revient presque en courant finir son tour de chant.

A 21h10, c'est un groupe oriental. J'aime bien la musique orientale. Mais 45 minutes de musique orientale, c'est pour moi un peu trop !

C'est à 21h50 que le meneur de jeu va nous entraîner dans une tombola qui va durer une bonne demie-heure, et nous annonce l'entracte.

Lequel va durer presque autant que la tombola.

C'est à 22h45 que Gérard apparaît. Et là je me pose deux questions :

1) Va't-il faire un "vrai" tour de chant ou alors se contenter de 6 chansons sur une bande préenregistrée ?
2) Se souviendra-t'il de ce qu'il m'a dit tout à l'heure ?

Pour la première question, la réponse sera oui. Quand au départ je le vois chanter avec sa bande, je me dis que c'est mal barré. Mais quand je le vois prendre sa guitare, alors là je respire.

Plus d'une heure de vraie magie. Gérard Palaprat n'a pas perdu une once de ses capacités vocales. Et quand il parle entre les chansons, je m'aperçois - en fait je le savais déjà en le lisant sur FB - que c'est quelqu'un de très humain et de très généreux. Ce concert, il ne sera pas payé pour le faire. Tout ira à une association caritative, ayant pour but d'épargner la rue à quelques SDF. Peut-être une goutte d'eau dans la mer, mais une idée généreuse et déjà un commencement. Si 10 personnes peuvent être sauvées de la rue, c'est déjà beaucoup.

Il parviendra même... à me faire chanter ! Nous devions êtres 3 ou 4 mecs à chanter "fais-moi un signe" !

Et cette si belle chanson, qui me rappelle tant de choses :



Pour la seconde question, en revanche, ce sera non.

Je verrai Gérard, comme tout le monde, assis à sa table de dédicaces, me jetant un regard furtif en signant son dernier CD.

Mais il était minuit 10, et certainement qu'il avait plus envie d'aller se coucher que d'évoquer quelques vagues souvenirs d'enfance avec un Facebookien Lambda.

C'est à la fois très déçu (pour mon égo) et sous le charme (de ses chansons) que j'ai rejoint, à 80 km/h de moyenne, mon hôtel de Belfort.

Je guette quand même la prochaine fois où il passera à moins de 200 km, je pense que j'irai. Et cette fois sans le lui dire. En spectateur anonyme. Et s'il me reconnaît, ce sera un super-bonus...

Je vous embrasse.

____________________________________________________________________________

REACTUALISATION DU LUNDI 20h30

Gérard m'a.... téléphoné !!! Oui, oui, à moi ! Pour me dire qu'il aurait voulu me voir après sa séance d'autographes, et qu'il serait content de me voir si je passe près de chez lui. Il a même lu ma page Fb (on est quand même des centaines à être de ses "amis" ! ) et m'a parlé du radar qui m'a chopé -voir note suivante.
Non, je vous dirai plas où il habite, mais je suis prêt à faire un méga-crochet pour aller le voir en septembre prochain lors de ma virée Bretonne. Et qui sait, peut-être qu'enfin nous parlerons de ce jardin du Luxembourg qui a bercé nos deux enfances...

 

04/03/2012

15 ans et demi de radio

C'est en décembre 1970 que, la toute première fois, à l'aide du magnétophone que mon cousin/frère Jean-Yves avait eu à Noël, j'avais eu l'idée de faire un programme dans lequel j'étais à la fois l'animateur et l'auditeur au téléphone (grâce à un certain talent d'imitateur à l'époque l'auditeur était le Général de Gaulle lui-même, Jacques Chaban-Delmas, Albert Simon ou... le père de mon frère/cousin !) avec bien sûr des chansons intercalées, et même... des fausses publicités ! Cette cassette, je l'ai toujours et tous les 10 ans je la "réenregistre" pour qu'elle puisse toujours être audible.

Mais ce n'est que onze ans plus tard que mon rêve d'enfant et d'ado aura une chance de se réaliser, avec l'arrivée des radios libres. Ce que j'entendais un peu partout était disons très "moyen" et je me disais qu'après tout ma cassette de 1970 n'était pas pire !

Fin 1981 une radio s'établit à Gap, du nom de Radio 5. Celle-là avait le double avantage d'être de très bonne qualité, et surtout audible de chez moi, à 38 km. Je me mis à les écouter religieusement, en rêvant qu'un jour je serais des leurs...
Je l'étais un peu d'ailleurs car je possédais déjà à l'époque une impressionnante série de disques que je me fis un plaisir de leur prêter, et souvent ils citaient mon prénom à l'antenne pour me remercier.

C'est là que le "Destin" va intervenir ! J'avais fait, quelques mois auparavant, la connaissance d'une dame. Dame bien plus âgée que moi, et cette relation n'avait rien d'équivoque. Nous étions vraiment amis, nous nous sommes toujours vouvoyés, et jamais aucune arrière-pensée n'est venue nous chatouiller. Je lui confiais mes problèmes, elle me confiait les siens. 
Un jour le lui parlai de la radio, et la lui fis écouter.
Là elle tomba à la renverse, car l'animateur en chef, le patron de la radio, n'était autre que.... son premier amour, 30 ans auparavant ! Alors je lui suggérai de prendre contact  avec lui, par le biais d'une émission de dédicaces.

Cela marcha mieux qu'espéré, car ils retombèrent illico dans les bras l'un de l'autre ! leur amour, 30 ans après, n'avait pas changé... Sauf que lui avait une bague au doigt...!
Ce ne sera que 10 ans plus tard que je saurai ce que cet homme devait endurer, avec une épouse que toute la radio - et les auditeurs - connaissaient, et la femme de sa vie que bien sûr il devait cacher.
Et moi j'étais au milieu....

Jacqueline (c'est le prénom de la dame) savait que je mourais d'envie de faire de la radio, et en toucha un mot à René (le prénom du monsieur). D'autant que, en mars précédent j'avais - hasard encore - "appris le métier" lors d'un bal organisé en Bretagne chez une cousine, laquelle m'avait mis aux platines vu que je connaissais personne.

Je refusai d'abord, puis ils me le demandèrent comme un service, afin de "boucher le trou de midi". C'était moi ou une bande magnétique !

Alors, en juin 1982, je me lançai dans ma première émission. Que j'enregistrai de chez moi grâce à un programmateur électrique. Quand je l'écoutai le soir, je me dis que décidément, il valait mieux en rester au stade d'auditeur ! Des hésitations, des fausses manoeuvres, bref on a sa fierté !

Mais le couple reformé par mes soins m'encouragèrent à recommencer. Devant mes dénégations, ils insistèrent. Les hésitations, c'était normal pour une première, et ça se corrigerait, idem pour la technique. Mais en revanche pour eux j'avais "une voix d'or", ce qui était rare, et surtout de solides connaissances musicales.

animateur


La suite, je l'ai racontée par ailleurs, mais pour résumer :
• août 82, premier dialogue avec un auditeur au téléphone. Prénom de l'aditeur : Nathalie.
• septembre 82, le boss, qu'on appelait "Papy Muzol", me confiait 34 heures de programmes pour la saison 82/83 !
• novembre 82, le sondage annuel d'audience me donne comme animateur le plus écouté de Gap ! Devant Foucault lui-même...
Ce sondage me sera bien sûr caché, c'est grâce à Jacqueline que je le saurai.
• janvier 83, "Papy Muzol" me propose un contrat. Un CDI où je toucherais deux fois ma paye de météorologue !! Là j'hésiterai un bon bout de temps (entre la radio et le boulot je menais une vie de fou), avant de prendre un congé sans solde. Puis finalement je déclinerai la proposition.

Dès lors mes jours de vedette seront comptés. Je représentais un double danger pour le boss, d'abord au boulot car sa grille dépendait  - outre les permanents, payés - de deux bénévoles totalisant à eux deux 70% de l'audience (le second était un pro, un ancien de RMC, mon maître à penser en matière de radio), et qui pouvaient partir du jour au lendemain, donc couler la radio.
Et côté sentimental, je connaissais sa double vie.

Mon sort sera réglé à l'automne 83.

                                                           

Poussé par mon épouse, je franchirai humblement trois mois après la porte d'une petite radio qui venait de s'ouvrir dans ma petite ville, la RAM. Et là, j'y ferai d'abord une émission par semaine. Puis deux, et enfin 3.
Là encore on me poussait à faire d'autres émissions (d'autant que j'étais polyvalent, je faisais également les infos et des émissions style France-Culture) mais j'avais une famille à présent, je n'étais plus célibataire, et aussi je ne tenais pas à renouveler l'expérience de 1983.

Je serai administrateur de la radio en 1985, membre du bureau en 1986.
Quand je partirai en février 87 pour cause de mutation, ils organiseront un pot géant pour mon départ..


Je ne mettrai pas longtemps à trouver une radio à Mende, où je venais d'arriver en ce printemps 1987.
Ce sera Mende-Radio où j'aurai une heure par semaine.
Puis l'équipe dirigeante changera et je serai "au chômage" en avril 1988.

Tout de suite je serai récupéré par Radio-Nostalgie Lozère qui se montait. J'animerai une émission de deux heures le samedi après-midi. Mais... financièrement, la station coulera quelques mois plus tard :(

En 1989, avec une bande de copains, nous monterons, chez un collègue, une radio-pirate, Fréquence Punch. Nous émettons à peu près sur un rayon de 150 m, la fréquence changera à chaque fois que le rideau du salon bougera (l'émetteur était fixé dessus !) mais qu'importe, je refaisais de la radio ! Même si je n'avais que mes collègues d'antenne comme auditeurs !
D'autant que je n'aurai qu'un étage à descendre pour aller dans le "studio", le domicile de mon collègue Frédéric.

Mais mon collègue fait la connaissance d'une nana, et du coup, fin de la radio. Il faut dire aussi que le collègue était du genre minable à l'antenne, et s'en était vite rendu compte.

En 1990 Mende-Radio re-change d'équipe et j'y reviens. Mais un autre Patrick y étant arrivé entre-temps je m'y ferai appeler "Docteur Pat" !
Hélas fin 1991 cette radio se fait racheter par le réseau FUN, et me voilà de nouveau au chômage...

Je suis assez mal à l'aise à cette époque, la proprio parle de nous virer, l'ambiance n'est pas top au taf, et je suis à deux doigts de poser une mutation. La feuille a été pendant une journée entière à la signature sur le bureau du chef....! Qui - hasard encore - ne sera pas là ce jour-là....
Un mercredi où je participerai au loto des Jeannettes, et où l'aumônier me proposera... de faire partie de la nouvelle radio Chrétienne qui allait s'ouvrir ! Radio Eaux-Vives.

Ce sera ma dernière radio, là où je resterai le plus longtemps, 5 ans et demie.

Quand j'ai dû quitter Mende, j'ai bien sûr stoppé la radio.

Depuis, malgré de nombreuses sollicitations, je n'ai plus jamais touché à une table de mixage

Je vous embrasse.

03/02/2012

SNCF et Handicap : la divine surprise

Ce matin, en me levant, je pensais à ma note d'hier, que je jugeais un peu sévère, écrite sous le coup d'une certaine colère. Et bien qu'elle ait été lue par déjà 9 personnes, je pensais l'effacer.

Mais, alors que mon épouse revenait d'une séance chez l'orthophoniste, je l'ai vue arriver comme une furie dans ma cave. Déjà, ça commençait fort :
"alors, on se dépêche de changer de page en m'entendant arriver ?" alors que j'étais tranquillement en train de regarder un site météo.

Elle était arrivée en trombe parce que.... j'aurais baissé le thermostat du chauffage ! 100 fois que je lui explique que le thermostat en question, une fois qu'il est préréglé (je l'ai fait devant elle voici deux mois) on ne doit plus y toucher, c'est lui qui "gère" le chauffage en fonction de la température intérieure et extérieure. Ca se présente comme ça :
DSCN7796.JPG

Hé oui, c'est bien la température qu'il faisait tout à l'heure à 12h52... Depuis on a perdu 3 degrés.

Enfin passons, je ne suis pas là pour parler météo.

Donc le truc se gère tout seul, et il ne faut surtout pas y toucher car le réglage initial serait à refaire. Et ce n'est pas de la tarte !

Bref, du coup j'ai laissé ma note en place, car elle est finalement justifiée. Même si je sais que c'est sa maladie qui provoque son caractère de chien.
Je me souviens quand, gamin, ma mère me flanquait une correction, elle me disait "tu sais, ce n'est pas toi que je tape, c'est le diable qui est en toi".

Bon, j'en vois qui commencent à regarder alternativement mon texte et le titre de la note. Que viennent faire la SNCF et le handicap dans ces histoires de ménage ?

Tout simplement, je parlais hier d'un couple d'amis devant lequel (se forçant ou pas ?) mon épouse s'était montrée sous son meilleur jour.
Or la femme de ce couple est handicapée. Elle a énormément de mal à marcher. Son mari n'était pas chaud pour faire le parcours Quimper-Pontarlier, avec le changement à Paris. Je lui ai alors parlé du service "handicapés" de la SNCF.
Je savais, l'ayant lu dans La Vie du rail, que ce service était de pointe. Sans cela bien sûr je ne lui aurais pas proposé.

Je pense avoir écrit ici pas mal de notes où je critique la SNCF pour ne pas la féliciter quand elle le mérite.

Car sur ce coup, ils ont été nickel.

Un fauteuil roulant l'attendait à la gare de Quimper, elle a pu gagner son wagon sans problème.
Idem à Montparnasse, où les agents l'ont amenée jusqu'au bus.
Re-idem à la gare de Lyon, où elle a pu parcourir les 500 m entre le hall de la gare et le TGV.

Mon ami le savait, un mail de la SNCF lui ayant précisé tout cela.

Restait l'arrivée à Pontarlier. Là, le mail ne précisait rien. Mais j'avais prévu mon coup, envisageant de passer sur les voies, sur les passages réservés aux agents SNCF, le passage souterrain étant inenvisageable. En plus à 21h10 je savais qu'aucun train ne passerait.

J'allai quand même demander la permission à un agent SNCF, lui précisant que j'attendais une personne handicapée.
"Mme Kermel ? Nous l'attendons, avec un fauteuil, c'est prévu il n'y a pas de souci..."

Là j'en restai sur le cul.

Et effectivement, à l'arrivée du train, qui était à l'heure (enfin, 4 mn de retard, par rapport à la moyenne de 45 mn de l'an passé, c'est pour moi à l'heure) l'agent SNCF était là avec son fauteuil. Comme dirait Michel Sardou.
J'efface, c'est de trop mauvais goût !

Pour le retour, ça a été la même chose.

Alors, pour une fois, je ne peux dire qu'une chose, sur le côté "Handicap", la SNCF assure. Chapeau bas Messieurs-Dames.

Je vous embrasse.

16:19 Publié dans beaux moments, Merci | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : sncf, handicap

02/01/2012

photos promises

Pas de photos ni de chez ma fille, ses "beaux-parents", ma famille et mon ami Bernard (droit à l'image !) mais en revanche, deux photos de Quimper

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Puis une de Paris, sous la pluie, le marché de Noël au pied du Sacré-Coeur

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Et enfin, la belle chambre de chez notre adorable logeuse

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Je vous embrasse.

31/12/2011

Dernière note *

* De l'année lol !

Donc, mes vacances.

A peu près comme je l'avais imaginé.

• le vendredi 23, voiture garée à Valdahon sous la neige, nous prenons le TER dit "des horlogers" (il relie Le Locle à Besançon en passant par Morteau). Attente pénible de 2h et quelque pour récupérer le "nouveau TGV".
Nouveau... hum ! D'abord il vient tout bonnement de la gare "normale" de Besançon, puis passe par la gare nouvelle, fait 50 km de grande vitesse jusqu'à la banlieue de Dijon.
Puis reste en gare pendant 20 minutes.
De là, il repart sur Paris, comme les autres TGV, qui filent à 160 sur la ligne "classique" et à 300 sur la ligne "récente" (elle était nouvelle voici 30 ans).
Mais ce TGV-là, lui, sans aucune raison, va musarder à 90 km/h, en nous faisant admirer la beauté des paysages bourguignons. J'en fais la remarque à un contrôleur, qui m'assure "qu'il n'y a aucun retard".

Il s'offre le luxe de s'arrêter à Montbard, un peu plus de 5500 habitants... Comme on pourrait dire à Lyon, cet "arrêt-Montbard" ne se justifie pas tellement pour un TGV qui part de la toute nouvelle ligne TGV !

Puis il rejoint la ligne "récente" et alors, il fait de nouveau de la grande vitesse. Il a d'ailleurs tout intérêt car sur cette ligne saturée il suit un TGV "Marseille" tracé à 320 et précède un "Genève" qui roule à la même allure. Faut plus plaisanter là...

Et il est effectivement 15h13 pétantes quand notre train arrive en gare. A l'heure. Donc si j'ai bien compris, en ne restant pas 20 minutes à Dijon et en évitant de rouler sur 100 km à l'allure d'un chemin de fer touristique, on pourrait vraiment gagner du temps ! S'il se trouve quelqu'un qui pourrait m'apporter la réponse, j'en serais très content.

A Paris, notre adorable logeuse veut bien nous garder les bagages. Mieux, elle nous propose un dîner-pizza pour le soir ! Entre les deux, nous allons admirer les lumières de la ville. Lumières un peu plus ternes cette année, crise oblige.
Et enfin, dernière ligne droite : Paris-Rennes. Train bondé, passagers fatigués. Et à minuit 20, nous sommes à quelques centaines de mètres de la gare de Rennes. Mais comme il doit arriver à 28, il roule à 5 à l'heure afin de respecter l'horaire. Manquerait plus qu'il arrive en avance, non mais !

Là, belle surprise, nous sommes accueillis par notre fille et son "copain" (les guillemets car je trouve cette dénomination idiote et source de confusion) dès la sortie du wagon.

Et enfin, à 1h40 nous arrivons chez eux.

• Samedi 24

Pas d'imprévu : Ma fille scotchée en permanence devant la télé, à regarder des trucs ricains, et ce durant toute la journée. Je précise qu'il faisait beau !!!
Par chance, je peux, moyennant quelques contorsions, bénéficier de son PC portable, où je fais quelques parties de belote. Le soir, direction chez les beaux-parents, réveillon "ordinaire" où je l'avoue, mon mouchoir à la main (non je ne pleure pas, toujours ma crève), j'attends patiemment l'heure du lit.

• Dimanche 25

Le matin, visite à pied de la banlieue Rennaise, l'après-midi nous faisons quelques jeux de société.
J'ai beau dire à ma progéniture que je voudrais voir la Mer et Dinan, nous éviterons la première et roulerons sans nous arrêter dans cette dernière.

• Lundi 26

Les vacances commencent !!! Non, je suis méchant, je ne pourrais pas rester plus de 4 mois sans voir ma fille, mais je dois avouer qu'elle et moi ne partageons pas trop les mêmes pôles d'intérêt. Bref, que chez elle, je m'ennuie comme un rat mort ! Mais quand même, je suis content de l'avoir vue.

TER à 13h23 pour Lorient, qui file à la vitesse d'un éclair. Moins d'une heure et demie après, je suis chez les Merlus.

Emotion....
Combien de fois l'ai-je fait ce parcours, en étant de plus en plus surexcité à mesure que je m'approchais de la destination ? Je connais presque mètre par mètre les paysages entre Hennebont et Lorient.
Puis, l'entrée dans le passage souterrain pour arriver dans le hall.

Là, mon frère/cousin Jean-Yves vient me chercher en voiture. Depuis quand ça n'était pas arrivé ??? 1981, très exactement !!!
Lui aussi est nostalgique et me fait faire tout un circuit balisant notre jeunesse. Son premier quartier puis son dernier, cette maison de bord de mer qu'il aura été obligé de vendre en catastrophe en 1998 avant de s'exiler pour l'autre bout du monde. Entre les deux, l'ex-camping de Lorient-Plage où nous avons passé des mois de juillet (70) d'août (69) et de septembre (67) aussi magiques que nos Noëls.

Il tournera longtemps dans le secteur de sa maison, sans oser passer devant. C'était l'occasion (car je crois que ma présence est nécessaire) on réessaiera en avril.
Le soir, aller-retour en bus voir mon filleul Willy, content de voir son parrain. Nous sommes invités pour le lendemain soir.

• Mardi 27

Déjeuner chez ma cousine germaine de 81 ans, après-midi passé sur l'ordi de Jean-Yves où il m'explique énormément de trucs intéressants. Le temps passe à une vitesse folle ! Qu'on en a du temps à rattraper... 13 ans, très exactement.
Nous sommes raccompagnés par sa soeur, avec laquelle j'avais été très en froid pendant presque 10 ans pour un malentendu, et le dîner, comme prévu, chez Willy et ses parents.
Second jour magique.

• Mercredi 28

Jamais deux sans trois pour ladite magie, car cette fois c'est chez mon vieil ami (de 46 ans et demie) Bernard et son épouse que nous sommes invités. Je reconnais bien la maison, car lorsque nous vivions à Vannes, nous y passions un week-end tous les deux mois.
Je peux le dire maintenant, ces week-ends, où d'abord nous jouions à la belote, puis une fois les "femmes" couchées nous parlions beaucoup, un verre (d'alcool avec de préférence un chiffre élévé en ce qui concerne les degrés) à la main -  sans que pourtant je ne puisse arriver à aborder "la" question - je les considérais comme des oasis dans mon désert Vannetais. Les retours étaient silencieux, mon épouse conduisant. Je savais l'enfer qui m'attendait le lendemain dans le secteur du PIBS...

Bref, on se couchera à 4h, et cette fois, enfin, il sait !

• Jeudi 29

Presque 5 heures de TGV entre Quimper et Paris, c'est l'enfer... Où sont mes trains Corail confortables où l'on pouvait se lever, faire quelques pas, se mettre debout dans le couloir ? Et qu'on ne me parle pas de vitesse : en 1982 le rapide Armor mettait 5h15 pour abattre le trajet!
Le soir, de retour chez notre adorable logeuse, nous dînons sommairement, et tombons comme des masses dans le lit de 180 !

• Vendredi 30

Visite de Paris ! au début en bus, mais comme un sur deux voire deux sur trois étaient supprimés (au fur et à mesure, en fonction de l'affluence), c'est sur le métro et nos pieds qu'on s'est rabattus.
Bien entendu Montmartre était au programme, et en cette période de fêtes, le marché de Noël ajoutait encore un peu plus de merveilleux à l'endroit. Puis soirée-couscous à St Michel, avant de revenir dans le lit de 180.

• Samedi 31

Deux heures de TGV seulement pour faire Paris-Besançon, puis une heure de TER pour rejoindre le Valdahon, où nous faisons nos courses avant de revenir dans notre village. Sous la pluie, mais sur la neige. Il en est tombé en effet pas mal hier, et une bonne dizaine de centimètres résistent encore.

Au téléphone, un message. Le consuel, qui sans doute touché par la Nativité nous dit que le dossier est enfin complet, et qu'il passera voir notre installation la deuxième quinzaine de janvier.
Il n'y aura plus qu'à faire les branchements, et ma foi, une mise en service moins d'un an avant la signature du contrat est éventuellement envisageable.

Alleluia !

Sur ce je vous souhaite un joyeux réveillon, les photos ce sera pour une prochaine note, le temps de les faire développer lol !

Je vous embrasse.

22/12/2011

A l'année prochaine !

Départ demain matin 8h30.Image (32).jpg

Gare de Valdahon 9h15, puis Besançon.
Là-bas, deux heures de correspondance dans la nouvelle gare TGV qu'on aura le temps d'admirer, puis le TGV lui-même, qui nous déposera à Paris 3h15 plus tard.

Si j'ai bien compris, le TGV "normal" mettait 2h35 de Besançon Centre pour aller dans la capitale, celui-là, empruntant donc la ligne nouvelle, demande 40 mn de plus.... !

Puis le clou : sept heures d'attente à Paris, afin de récupérer le dernier TGV pour Rennes, le seul qui n'ait pas été complet en réservant pourtant dès le premier jour, nous arrivons là-bas à minuit 28, notre fille viendra nous chercher et on espère être chez elle vers les 1h30 du matin.

Vive la SNCF, pour faire 850 km, 17 heures de trajet. 50 de moyenne.
Ca me rappelle quand, en 1963, j'avais mis 12 h pour traverser le seul département de l'Ardèche !

Comme vous le voyez sur le schéma, nous resterons chez notre fille jusqu'au 26 non sans, entre le 24 et le 25 avoir passé le réveillon à Rennes chez les "beaux-parents".

Le 26, direction Lorient. Voir la famille, dont surtout ma cousine germaine (81 ans) qui hélas n'est pas éternelle, mon filleul Willy et mon frère-cousin Jean-Yves (fils de la première).

Le 28, un peu plus à l'ouest (vous voyez que je continue soigneusement d'éviter le Nord-Bretagne....) à Quimper chez mon ami Bernard.

Départ le 29 après-midi direct Paris, où nous resterons 2 jours, chez notre gentille logeuse du mois d'octobre.

De Paris, départ 11h27 le 31, arrivée Valdahon à 14h45.  Plus rapide qu'à l'aller !!!

Je vous dis donc à l'année prochaine, peut-être aurai-je le droit d'écrire quelques lignes sur le Pc de ma fille ?

Je vous embrasse.