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24/03/2013

Pourquoi "blog de gare" ???

C'est..... Tatiana de Rosnay qui m'a trouvé l'expression !!

Et oui, c'était en 2006, à l'époque où l'auteur de "elle s'appelait Sarah" n'était pas encore si célèbre qu'aujourd'hui.

J'étais sur le site Psychologies.com, elle aussi. Un jour j'avais lu une note de son blog qui m'avait particulièrement bouleversée. J'ai "osé" lui écrire un commentaire, et elle m'a répondu très gentiment.

Je lui avais alors confié que ma littérature n'arrivait pas à la hauteur de la sienne, que c'était tout juste au niveau d'un roman de gare.

"Vous vous sous-estimez ", m'avait-elle répliqué, mais j'aime bien l'expression. Vous êtes donc un "blog de gare", si j'ai bien compris" !!!

Ca m'a plu, et j'ai remplacé le Papy se lance dans le blog par cette expression, qui est restée.

En plus elle m'a fait l'honneur de me mettre dans sa liste de blogs préférés !

Oui je sais, les chevilles, ne manqueront pas de m'objecter certain(e)s que je connais... C'est pour cette raison que j'ai attendu 7 ans pour en parler !

Je vous embrasse.

31/01/2013

Anniversaire

L'histoire commence en septembre 2004.

J'habite alors à Biarritz, et si certes j'adore les habitants et la région, je n'arrive pas à supporter le climat du Pays Basque. 30 degrés à deux heures du matin, ou alors 24 toute la nuit après une journée de cagnard, avec un brouillard à couper au couteau qui vous transperce le corps, dur dur.

Souvent, l'été, nous partons nous "réfugier" dans les montagnes de l'intérieur du département pour y passer la nuit. Là enfin, on pouvait respirer, récupérer...

Récupérer, c'est ce que nous avions en tête au mois de septembre. Et nous choisissons donc une destination "fraîche". Les Alpes, hors de prix, les Pyrénées, il y pleut souvent... Pourquoi pas le Jura ??

Plus précisement le Doubs, et encore plus précisément le Haut-Doubs ?

Nous y avons déjà passé une semaine en août lors des étés 2001 et 2002, et nous étions revenus enchantés. En plus le haut-Doubs, je connaissais...

Et donc me voilà lancé dans les pages des Gîtes de France, à la recherche du meilleur rapport qualité/prix.
Nous trouvons alors un F3 (2 chambres) à 90 euros la semaine, entre Morteau et Pontarlier.
Aux Gras.
Sans savoir que c'était en hiver le village le plus froid de France (voir note "le mythe de Mouthe) !

Et là, durant une semaine tout à fait ensoleillée, nous avons pleinement profité. La journée, balades tous azimuts, où nous découvrons que l'Alsace n'est qu'à 1h30 de route, idem pour les Alpes, qu'elles soient Suisses ou françaises. Et même sans trop s'éloigner, les environs immédiats sont très jolis.

Et là, tout de suite l'idée nous vient de passer notre retraite dans cet endroit.

Mais... on nous a parlé des "terribles hivers", alors avant de se lancer, il valait mieux voir ce que ça donnait.

Du coup, fin janvier début février nous louons un autre gîte non loin de là, vers Morteau.
Chance ! (si j'ose dire) c'est pendant une vague de froid ! La neige est présente dès la sortie de Bordeaux, et ne nous quittera plus jusqu'au gîte.

Le samedi 29, il fait -18° quand nous arrivons !!

DSCN0112.JPG Ce sera du -23° le lendemain matin, mais dans un décor époustouflant !

Notre Seat Ibiza diesel a du mal à démarrer, mais ma foi elle finit par s'acclimater.

Nous aussi, finalement ce grand froid est très supportable à partir du moment où l'on est bien couvert, et si à l'intérieur c'est bien chauffé. En revanche, avec 30 degrés à 2h du matin, on ne peut rien faire !

C'est donc décidé, après un conseil de famille restreint (mon épouse notre fille et moi) nous comptons acheter un terrain vers Morteau.

La plus-value de la maison Bretonne plus les deux héritages simultanés de nos parents nous ont doté d'un bas de laine non négligeable, et la pierre semble un placement idéal par les temps qui courent.
Le lundi 31, nous voici à Morteau, afin de voir ce que nous proposent les agences immobilières.

Rien !!!!

En fait, elles sont... fermées le lundi, et du coup je cherche un endroit (comme dirait Delpech) pour aller voir mes mails.
Le seul endroit possible est la MJC. Nous nous y rendons, et tandis que je compulse ma boîte, mon épouse, avec son culot habituel, demande à un employé (qui s'avérera être le directeur !!!) si par hasard il ne saurait pas s'il y a des terrains à louer !
Elle confondait MJC et ORPI !!!

Tandis que je vois le regard de ma fille s'assombrir, à ma grande surprise il répond :

"A dire vrai pas à Morteau, mais à 30 km, oui... J'habite un petit village à 30 km de là, à 650 m d'altitude, et je m'y plais beaucoup...  C'est vraiment agréable de pouvoir dîner dehors les soirs d'été, à Morteau vous ne pourrez pas, le froid tombe trop vite..."

Et c'était vrai, je me rappelais qu'aux Gras, lorsqu'on rentrait de balade vers 19h, il ne faisait pas 20 degrés...

Il rajoute :
"Il y a des terrains communaux là-bas, pas trop chers et viabilisés, je crois qu'il doit en rester un ou deux... Si ça vous dit, je vous donne le nom du village, vous vous y rendez et je téléphone au maire pour le prévenir"

Nous y allons, tout en nous apercevant que là-vas (c'était en 2005) les routes sont parfaitement déneigées.

Quand nous arrivons dans le lotissement, en face du terrain restant à vendre, ma fille et moi avons le coup de foudre. Moins pour mon épouse, mais en général l'enthousiasme n'est pas son fort !

Après un nouveau conseil de famille restreint, décision est prise d'acheter le terrain : 30 euros le mètre carré, soit environ 5 à 10 fois moins qu'au pays Basque....!
C'était le 31 janvier 2005...

Et c'est ainsi que nous vivons ici depuis à présent plus de deux ans...

Je vous embrasse.

24/01/2013

FLORENCE

Tout le monde est à Roissy en ce moment pour accueillir Florence Cassez, otage (oui, c'est le nom qui m'est toujours venu à l'esprit) du Mexique depuis 7 ans.

Depuis hier, c'est comme à la Libération : les français ont toujours soutenu sa cause...
C'est beau ;-)

Il y a pile deux ans, combien étaient-ils à demander sa libération, sur la Toile ? Combien étions-NOUS, car je me félicite d'avoir hurlé à l'époque sur mon blog :

 

http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2011/02/15/%E2%99%AA%E2%99%AA-un-mexicain-basane-%E2%99%AA%E2%99%AA.html

 

Je n'avais eu qu'un commentaire, celui de Christel.... Sans doute que les autres n'approuvaient pas tellement cette sortie contre un soi-disant pays "ami"... ?

 

Ou tout simplement avaient-ils eu la trouille ???

 

Je vous embrasse.

15/11/2012

Retour de Lons

24 h de coupure, ça fait du bien :)))

Surtout en ce moment, où je commence à me poser certaines questions...
Les dernières fois je n'étais presque jamais chez moi, devant rendre visite tous les jours à mon ex à l'hôpital. En 2011 c'était  Dole, je partais alors à 11h pour choper le car pour Besançon à la gare de Pontarlier, puis mangeais un casse-crôute à Besançon avant le TER qui m'amenait à la gare de Dole où j'attendais le bus qui me portait à l'hopital.
Le retour était plus calme, avec le TER direct Pontarlier où, à 20h, je récupérais ma "caisse".

L'été dernier, ce n'était "que" Besançon, mais quand même, pas possible d'y aller en voiture because travaux tramway, donc j'y passais l'après-midi. Et puis les voisins me parlaient, m'invitaient, même au restaurant, car ils savaient que "je la sautais" souvent le soir.

"je la sautais".... Cette phrase a été le prétexte pour un couple de voisins de couper les ponts avec nous. Elle signifie - tout le monde le sait d'ailleurs - "sauter un repas. Mais bon, je les comprends, mon épouse est de plus en plus ingérable, désagréable avec tout le monde, oscillant avec une fausse bonhomie où elle ne s'empêche pas de lancer des vannes plus ou moins grasses et l'hystérie totale.

C'est du reste la première chose que m'a dite Marie-France, la "nounou-chat", quand je suis arrivé. Que je devais respirer, car déjà elle avait du mal à la supporter une demie-heure avec ses blagues oiseuses.
La dernière fois, c'avait été plus fort qu'elle, Marie-France - avec un grand sourire - l'avait traitée de "pétasse" ! Mon épouse a aussitôt cloué son bec... Mais ce genre de choses, moi je ne peux me le permettre...

Puis ce fut Lons le Saunier, Lons la Belle, comme j'aime à dire. Dans le brouillard, comme à chaque fois que l'anticyclone pointe son nez...

En deux ans, pas mal de progrès... Notamment les bus (bien qu'on ne comprenne toujours rien sur les plans, même pas le tarif à payer) qui à présent desservent le centre météo toutes les heures. Si j'avais connu ça il y a deux ans !

Je suis aussi allé chez mon "bar à pâtes".
Là aussi du changement. Et pas du bon...
En 2010 il démarrait, et je me souviens de ses prix : N'importe quelle pâte (du spaghetti au ravioles) vendue à 3 euros le format M (largement suffisant pour un soir) 4.50 euros le L (les dents du fond baignaient...) et 5.50 et XL (que personne ne prenait, sauf pour manger à deux). Certes on était servis dans des boîtes cartons avec des couverts en plastique, mais c'était bon et pas cher.
Verre de vin 1 euro, formule "verre de vin + dessert" 3 euros. En gros, un plat de raviolis, arrosé d'un bon verre avec un dessert, 6 euros !
Puis il s'est mis à faire des frites..
Puis il s'est mis à faire des pizzas...

Quand j'ai vu clignoter une enseigne PIZZA au-dessus de son petit restaurant, je n'ai pas été étonné en voyant les nouveaux tarifs.
Déjà, deux tailles seulement.
Certes les spaghetti et les nouilles sont toujours à 3 euros (3.25 exactement) pour la plus petite taille. Mais ensuite, se trouve une hiérarchie où les raviolis se trouvent à 6.50 ! Toujours la formule "verre de vin + dessert" à 3.25, mais si l'on veut "taper dans le ravioli", le menu complet est à près de 10 euros.
Encore 40% moins cher que la pizzeria à deux rues de là, mais ce pourcentage est orienté résolument à la hausse...

L'hôtel, de pire en pire !
J'avais connu l'hôtel des Sports en 1985, déjà c'était limite pouilleux. Mais vraiment pas cher... 60 francs la chambre (soit 15 euros actuels).
Plus tard, vers 2007 j'y suis revenu. L'hôtel était en partie rénové et ses prix aussi, mais toujours compétitifs : 22 euros.
Là c'était 30.50 euros, avec télé et douche, donc pas cher non plus, mais alors d'une crasse ! La fenêtre était en simple vitrage, donnant sur la rue, l'éclairage au-dessus du lit ne marchait pas, et surtout, surtout... il faisait 15 degrés à mon arrivée, chauffage à bloc. Chauffage éteint pendant la nuit car ce matin, treize petits degrés !
La toilette fut vite faite :)

Mais Lons reste quand même Lons, une cité vraiment à découvrir si vous passez dans le secteur.
J'ai ensuite pris la route menant à Pontarlier, et comme d'habitude j'ai quitté la grisaille à une quinzaine de kilomètres, retrouvant à Ouhans le soleil radieux que j'avais laissé hier.
15 degrés à l'heure actuelle...

Je vous embrasse.

12/11/2012

"les compagnons de la Loue"

Samedi dernier, alors que je faisais ma permanence mensuelle à la bibilothèque du village, je vis, dans le rayon des ados, un bouquin qui me rappelait quelque chose :

compagnons de la loue.jpg

On est en octobre 1962. Je viens d'intégrer les Scouts de France, et nous forgeons le projet de "camp" pour l'été suivant.
Le chef de troupe avait été en vacances à Ornans, et l'endroit lui avait énormément plu. Il avait  remonté la rivière Loue qui la traverse jusqu'à Mouthier, jusqu'au moment où on ne peut plus la suivre de la route, et où elle entre dans des gorges de plus en plus profondes.
J'ignore s'il avait cherché à voir la source - donc s'il était passé dans mon village - mais le peu qu'il en avait vu l'avait emballé.

Le but du camp 1963 était trouvé : descendre en radeau de notre fabrication la Loue, de Mouthier à Ornans.
C'était moi, en tant que topographe de la Troupe qui devait décrire les endroits infranchissables, où nous devions prendre nos radeaux, les ramener à terre jusqu'à ce que la rivière soit devenue calme.

A priori, ce n'était pas trop dur. Nous partions de 370 m d'altitude pour arriver à 320, en quelques 30 km, soit du quasiment plat.

Pour nous mettre dans l'ambiance, nous devions lire ce fameux bouquin, écrit 8 ans plus tôt, dans le plus pur style du "club des cinq" que je dévorais à l'époque. Style "boy-scout", l'histoire se passant dans un monde complètement asexué (pas d'interférence amoureuse éventuelle dans l'histoire des héros du récit !!) les quelques femmes ou jeunes filles étant là pour faire de la décoration.
L'histoire se passe surtout à Ornans, appelé "St Vernier", le bourg où j'ai été hospitalisé cet été.

Je le dévorais en une après-midi, celle du jeudi où tous les 15 jours je faisais la queue 5 heures de rang pour faire régler mon appareil dentaire.

Bref, après l'avoir lu j'étais emballé, et je comptais les jours qui me séparaient de cette descente mémorable.

A la sortie des classes, je piaffais d'impatience.

Et c'est là que va se produire un de ces aiguillages dont la Vie a de ces secrets. Et qui me font affirmer "haut et fort" qu'on peut prévoir tout ce qu'on veut des mois et des mois à l'avance, si ça ne doit pas se faire ça ne se fera pas.

Je vais choper une grippe carabinée, laquelle m'empêchera de partir avec la troupe.

La suite, qui aurait pu être triste (mes parents étaient fauchés comme les blés et ma mère avait trouvé une place de concierge près de l'opéra) sera très belle, encore plus belle qu'on puisse ne l'imaginer.

Elle est ici : http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/08/19/marite...

Je vous embrasse.

30/09/2012

Mes vacances d'automne 2012

Globalement : réussies.

• Dimanche 16, nous prenons le TGV pour la Bretagne. Accueillis par notre fille et son (pour l'instant) copain. Pour l'instant car je vois que ma fille est sans cesse plongée dans un bouquin "le mariage de A à Z".
C'est là que j'apprends.... qu'elle se marie l'an prochain !

Lundi 17 : la future mariée sachant que nous finirons nos jours à Morlaix (29), elle s'empresse de nous y amener. Mon épouse s'affole quelque peu lorsqu'elle voit les panneaux LANNION 46, puis LANNION 32 et enfin LANNION 18 mais je la rassure en lui disant qu'il n'y a strictement rien à voir avec le choix de Morlaix et la présence de Nathalie à coté. D'ailleurs sera-t'elle encore là d'ici 5 ans ???
Il faut savoir tourner la page, même si ladite page a quand même duré 20 ans...
Le soir, notre fille souffle ses dernières bougies (28) de demoiselle...

• Mardi 18 : Tour des plages des côtes d'Armor, déjà désertes à cette époque de l'année. Nous découvrons même un site gallo-romain ! Corseul.

DSCN1570.JPG

• Mercredi 19. C'est devenu une habitude : mon futur gendre se fait rouler dans la farine, et désormais ne rentre chez lui que le week-end, son patron l'expédiant à St Nazaire du mardi au vendredi sans compensation financière ! Du coup notre fille nous accompagne à Lorient.

• Jeudi 20. Lorient, où je retrouve mes repères. Nous déjeunons avec ma cousine germaine (82 ans bon pied bon oeil, elle sait se servir de la Toile aussi bien que moi !) mon frère-cousin Jean-Yves et son épouse. Ma tension (il faut que je vous en parle un peu quand même) qui se maintenait vers 16/11 baisse à 12/8 !

• Vendredi 21. Lorient again, invités le midi chez les parents de mon filleul. Lequel, lorque je lui parle du cadeau "royal" (j'avais mis le paquet) que je lui avais fait pour son anniversaire en avril me dit "je ne m'en suis servi qu'une semaine, après ça m'a gavé". Bien compris, ça me fera des économies dans l'avenir ! Le soir chez - encore - des cousins, férus de généalogie, ravis d'apprendre qu'eux aussi descendaient en ligne directe de Charlemagne, Charles Martel, Hugues Capet et Clovis ! Il fait un temps de chien, pas plus de 10 degrés sous la pluie en plein après-midi...
Ma cousine insiste que le fait qu'il faut tout de suite déménager à Morlaix !!! Pas question, j'ai vraiment encore l'intention de profiter d'ici... Et surtout je ne veux pas voir l'air de fuir à cause de trois voisins, comme cela ne manquerait pas de se dire !

• Samedi 22. Vannes le matin, où nous pensons assister à une exposition sur l'arrivée du train dans le Morbihan, mais où nous apprenons que cette exposition.... ne concerne pas les week-ends !
DSCN1582.JPG Bien pour une exposition...
Sans doute réservée aux non-actifs, aux retraités et aux enfants ! Pour moi, c'est plutôt le week-end qu'une expo doit avoir lieu...

C'est l'occasion d'arpenter les rues de la ville où j'ai le plus souffert de mon existence, et de reprendre le train, le coeur joyeux, vers Lorient !

Où Jean-Yves me parle de mon blog. J'évoque son déclin, et là, il va dans le "code-source" de la page, remplace quelques mots HTML par par d'autres, et me dit "tu vas voir à présent le nombre de tes visiteurs...! "

Effectivement, mon blog n'est plus en danger, il est à présent lu par deux à trois mille visiteurs quotidiens, et classé dans les 50 plus lus de Hautetfort !
La notoriété d'un blog dépendrait donc plus des connaissances informatiques de son auteur que de son contenu ??? Pas très moral ça...

• Dimanche 23. Direction Quimper pour voir mon ami Bernard, et son épouse qui ne m'aime pas.
Pincement au coeur lorsque je débarque, pensée pour un ami qui s'est donné la mort en juin dernier.
Encore plus quand l'après-midi sous la pluie battante (ici il a fait 26 degrés...) nous longeons la côte jusqu'à Pont-Aven, en passant par l'endroit où il est inhumé. L'épouse qui ne m'aime pas (elle le fera savoir le lendemain soir) tient quand même elle aussi à nous pousser vers Morlaix dans les mois qui viennent. Non et non ! J'expliquerai alors à Bernard que je ne changerai pas d'endroit tant que mon épouse fera ses crises, sachant bien que nos déboires "Ouhanesques" viennent plus de son état que de certaines notes de mon blog...!

• Lundi 24 : la pluie continue à être battante, mon ami Bernard nous mène à Brest, où circule désormais le tram. Que de choses ont changé depuis que, voici 47 ans, nous arpentions tous les deux les rues de Recouvrance et de St Marc.

• Mardi 25 : La pluie s'est estompée et nous en profitons pour aller à Morlaix. Quimper-Morlaix, 90 km avec des paysages presque de montagne ! Sublime... A faire pour ceux qui ne connaissent pas. Notamment le Roc Trévezel, d'où la vue porte sur 50 km de côtes.
Pour Morlaix aussi :

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• Mercredi 26 : Direction Paris, chez Nathalie. Non ! Pas celle à qui vous pensez, mais notre logeuse du moment, dans la rue la plus authentique de Montmartre, pourtant très belle mais sans touriste ou presque. Logement très exigü, qui me rappelle ma douce enfance. Mais la vue du haut des 5 étages (sans ascenseur) est superbe.
Montmartre toujours aussi photogénique :

DSCN1605.JPG

(photo : Cicatrice - vous pouvez la prendre)

• Jeudi 27 : Direction Montreuil. Pour avoir des nouvelles de Gaelle, la jeune femme si gentille qui nous avait hébergés l'an passé et en avril dernier pour une bouchée de pain symbolique, de qui nous étions presque devenus des amis, et qui n'avait plus donné signe de vie depuis le mois de mai.
Elle est très contente de nous voir, et nous explique que cette période avait été noire pour elle : D'abord des locataires indélicats - du coup elle avait arrêté ses hébergements - puis la mort de sa meilleure amie et le piratage de sa boîte mail !
Ella récupéré son "appartement-location" mais nous assure que nous, et nous seuls, y serons à nouveau les bienvenus.
Mieux : Elle a trouvé du travail avec une dame du Jura je crois, attendez je regarde, non, du Doubs, de Montarlier, ou plutôt Pontarlier !
Ah ces "coïncidences" !!!!

• Vendredi 28 : Il ne pleut plus sur Paris aussi nous baladons-nous avec notre ticket à touristes "mobilis", contribuant ainsi à financer l'abonnement presque gratuit des autochtones !
Le soir, dîner spectacle de l'autre côté de paris, avec un groupe dont l'une des chanteuses est également la plus talentueuse des blogueuses du site Psychologies !

DSCN1642.JPG

• Samedi 29 : après une autre balade dans le Paris Historique, la même que, dix ans pile auparavant, j'avais faite avec ma fille et Nathalie (pas la logeuse), afin de me "tester", direction notre TGV qui nous ramène chez nous.
Car je considère toujours là où j'habite comme "chez nous", même si je sais que cela ne sera pas - en principe - celui où nous poserons nos paquets pour la dernière fois.

Enfin, des nouvelles de ma tension :
- chez ma fille, entre 14 et 17.
- à Lorient, entre 12 et 13.
- chez Bernard, entre 15 et 17.
- à Paris, entre 13 et 15.

Pas de doute, c'est bien lié au stress !

Je vous embrasse.




 

 


14/07/2012

Nouvelle escapade prévue de lundi à mercredi

Notre fille est repartie. Elle est arrivée au bon moment,  celui où l'amie de mon épouse Lucienne a perdu son petit-fils de 18 ans, heurté mortellement - alors qu'il avait 4 g d'alcool dans le sang- par une jeune conductrice de 19 ans qui ne l'avait pas vu (il était habillé en noir).

Mon épouse, qui est une éponge (sauf quand cela me concerne) avait commencé à "faire partie de la famille", avait commencé à entamer un deuil qui n'était pas le sien à l'annonce de cette nouvelle.

Pourtant le village s'était entendu pour que mon épouse ne soit pas au courant avant l'arrivée de notre fille, ce qui a été fait et bien amorti le choc.

A présent, notre fille est partie.
Lucienne aussi, on ignore où.

La prochaine visite de l'orthophoniste est prévue jeudi prochain.

D'ici là ????

Et bien, une nouvelle fois, grâce à mon site magique, j'ai réussi à dégotter deux nuits en Suisse (petit-déj compris) pour 30 euros la nuit (!!)  dans un trois étoiles à 15 km d'Avoriaz. 140 km d'ici dont 100 sur autoroute.
Mais, pas en France, bien sûr ! En Suisse "voisine" comme on dit ici.
Quel hôtelier savoyard oserait proposer son trois étoiles pour la moitié de son prix pour cause de non-remplissage ? On a notre fierté, nous , Monsieur ! Et même si quelques chambres restent inoccupées pour quelques nuits, pas grave, on ne le dit pas, on fait comme la SNCF à savoir qu'on se rattrape sur les derniers arrivants ! Qui seront nombreux dans les semaines qui viennent .

J'aurais dû naître Suisse...

D'accord je ne descendrais peut-être pas des capétiens, mais quand même...

Déjà mes parents voulaient "finir" Suisses, à Yverdon pour y passer leur retraite en ouvrant un petit resto français. A l'époque 1 FS valait 1 FF, et c'était les gens de Pontarlier qui partaient faire leurs courses en masse à Yverdon.

De plus, depuis que je suis sur la Toile, j'ai bien sûr tissé beaucoup de liens avec des internautes (presque tous femmes, à l'exception du regretté Dominique Psyblog qui comme moi avait beaucoup de côtés féminins), et sortaient du lot une dizaine de personnes, dont .... 4 Suissesses ! Dont 3 avec qui je suis encore en relation aujourd'hui ! 

Bref, du moins dans sa partie Romande et en dehors de ses tunnels d'autoroute de 2 m de large, je me sens bien dans ce pays.

Bref, la "coupure" indispensable pour mon épouse, pour l'éloigner temporairement du lotissement, puisque, Lucienne étant ailleurs, elle ne pourra pas lui être utile, comme je l'avais envisagé dans une note récente.

Je vous embrasse

09/07/2012

Samedi, soirée avec Dick Rivers

Enfin, "devant" Dick Rivers, car lui, ce n'est pas comme Gérard Palaprat, je ne le connais pas personnellement.

C'était à Nuits St Georges, à 140 km de chez moi, j'avais entendu dire que le grand Dick, qui se faisait de plus en plus rare sur les scènes, passait dans le secteur.
Entre Tours voici un mois, puis Bénodet dans un mois, Florange (57) en novembre, Clamart (92) en avril 2013 et Lille en mai 2013, la région Dijonnaise était une occasion à saisir, notre Dick faisant donc en moyenne un tour de chant tous les deux mois !

En plus, le prix des places (18 euros) est incitatif, le problème étant que ça se passait... en plein air !!!

Depuis le début de la semaine je scrutais tous les modèles météo, sachant bien que si de la pluie torrentielle était prévue durant le concert, celui-ci serait annulé.
Dimanche dernier, je pensais que ce serait le cas. Tous les modèles donnaient Nuits St Georges sous la pluie.
Puis au fil des jours ça s'est affiné. Et dans le bon sens.

Quand, avant-hier, je suis parti d'ici, la dernière prévision donnait quelques ondées préorageuses l'après-midi et même le soir, tandis que le "gros" du truc passerait de 2h à 5 h du matin.

Direction l'hôtel au sud de Dijon, muni de mon mini-PC. Grâce auquel j'ai pu voir que la prévision était confirmée. je voyais des pipis de chat arriver sur nous, mais le "gros truc" était encore en Touraine.

A 18h nous étions garés devant la porte, laquelle ne devait s'ouvrir qu'à 20h, une demie-heure avant le début du spectacle.
A 19h, voyant que la queue devenait de plus en plus dense, nous nous y joignons.
Quelques gouttes tombent, les "pipis de chat" dont je parlais tout à l'heure.
Mais beaucoup sont prêts à plier bagage, ayant entendu "à la télé" qu'il allait pleuvoir ce soir.
Alors je commence à rassurer mon monde, faisant état de ma profession. Les gens semblent alors rassurés.
Effectivement, les gouttes cessent peu après. Et moi je fais le Kékou...

A 19h50, la porte s'ouvre, et les "fauves" (moyenne d'âge 70 ans) sont lâchés.
Nous aurions pu nous mettre au premier rang, mais l'expérience que je commence à avoir des spectacles en général et en plein air en particulier m'a fait opter pour le 5ème rang.

19h35, arrive la première partie. Un groupe de Rythm n Blues (ne pas confondre avec le R and B des Djeunns dont je n'ai jamais saisi de quoi il s'agissait !) assez doué, malgré un problème "à la technique", le mec aux manettes ne semblant visiblement pas trop s'en servir. Son saturé, bonjour les oreilles...

J'avoue que les 3 ou 4 premiers morceaux m'ont enchanté. C'était du bon Rythm and Blues, des années 61/67, bien interprété.

Mais au bout de 40 minutes je commençais - avec une partie grandissante du public - à me lasser.

Ils feront 1h10 d'horloge !!! Et ce ne sera, après un entr'acte interminable, qu'à 22h15 que Dick eentrera sur scène.

Et là, se produira ce que je redoutais.

On critique les jeunes et leur sans-gêne, je pense que ma génération et même celle du dessus n'a rien à leur envier !

Dès que Dick entonne son premier morceau, tout le premier rang se précipite au bas de la scène !
Si bien que le second rang, ne voyant plus rien, fait de même, jusq'au 4ème par effet de domino.

Nous, au 5ème, entre deux têtes dégarnies de papys septuagénaires de grande taille (décidément, les "grands" feront chier leur monde du début à la fin....) on arrivait à apercevoir le grand (pas en taille, il est plus petit que moi) Dick.

Mais ces papys ont horreur de la pluie, et tout d'un coup une bonne saucée fait fuir une grande partie du public, chercher leurs parapluies. Alors là, si l'averse avait duré, je pense qu'il était inutile de rester.
Parce qu'on arrive à voir entre les crânes des vieux de grande taille, mais face à une armée de pépins, inutile d'insister.

Bien sûr, mes voisins immédiats se gaussaient de mes prévisions, moi qui savais que c'était juste un petit hors d'oeuvre mais qu'il est des hors d'oeuvre qui vous font un repas...

Là ce ne fut pas le cas, 5 mn après il ne tombait plus rien, les parapluies se rangèrent.

Dick Rivers, comme tous les "anciens" (de Johnny à Palaprat en passant par Sardou) ont la fâcheuse habitude de vouloir se faire plaisir au lieu de faire plaisir à leur public.
C'est à dire de chanter presque exclusivement des chansons - pour la plupart inconnues - de leur dernier album que de celles connues de leur auditoire.
Nous étions tous là espérant écouter Twist à St Tropez, Va t'en va t'en, j'en suis fou, tout se passe dans les yeux. Plus que "la balade de l'échographié"... (mais si, ça existe)
Mais non. Sur 15 chansons, moi qui connais mon Rivers par coeur, au moins 5 étaient pour moi des nouveautés.

Mais quand même trois morceaux de bravoure.

D'abord son tube de 63, tu n'es plus là.

Tous les oiseaux des jours d´été s´en vont
Ils vont courir d´autres joies
Mais moi ici, je tourne en rond
Tu n´es plus là
Hier encore, tu m´embrassais
Tu riais, serrée contre moi
Tu n´es plus là

Sans toi tout m´est égal, j´ai si mal
Tu n´es plus là
Je voudrais dormir, je voudrais mourir
Tu n´es plus là
Mais je t´aime encore
Je le crie si fort
Que le silence a peur
Je m´accroche à des riens
Tes yeux et tes mains
A l´espoir qui meurt

Peut-être un jour, je serai fort
J´oublierai tes lèvres et tes bras
Mais ce soir, je suis faible encore
Tu n´es plus là

Sans toi tout m´est égal, j´ai si mal
Tu n´es plus là
Je voudrais dormir, je voudrais mourir
Tu n´es plus là
Et les yeux fermés, insensé
Je lutte avec ma peur
T´arracher de moi ou courir vers toi
Je ne sais plus
Ton ombre me suit le jour et la nuit
Tu n´es plus là...

Et là, ce que je craignais arrive. La pluie. Mais pas dehors, dans mes yeux...
Toujours pas guéri 15 ans après mon vieux, c'est quand même grave...

D'autant qu'ensuite il reprend une autre chanson du même style, faire un pont, cette fois c'est les deux yeux qui coulent.
Alors j'ai l'idée, pour mieux masquer la chose, de filmer avec mon Nikon Coolpix 14 mégapixels.

Ca donne ça, et l'on peut très bien voir le crâne du vieux papy devant :
(cliquez sur le lien)

dick rivers.wmv

Enfin, il rappelle qu'en 1968, alors qu'il commençait à être en perte de vitesse, il avait enregistré sur un album une adaptation de Neil Diamond que personne ne connaissait. Ni la chanson (viens tout connaître) ni Neil Diamond.
Et par la grâce d'un film de 1994, la chanson est devenue mondialement connue, interprétée par un groupe obscur, Urge Overkill. Vous connaissez ? Moi non plus !
Mais quand on écoute la chanson, créée en France par Dick Rivers voici...44 ans, là ça fait tilt !


A 23h45, le concert est fini, nous repartons tous, heureux d'avoir pu entendre l'idole de notre enfance, j'oserai dire de toute une vie, de Baby John qui me rappelle ma première colo à 11 ans jusqu'à Amoureux de vous, sorti à l'aube de ce siècle.


Ce ne sera qu'à 1h30 du matin que nous fermerons la lumière dans notre hôtel Dijonnais, tandis que, dehors, elle a tendance a s'allumer. Ce sera un des plus beaux orages que j'aurais eu l'occasion de voir.

A 3 heures près, je me dis qu'on a eu chaud !

Je vous embrasse.

08/07/2012

Tour de France 2012 : Woeckler "out", que sera notre "lot de consolation" cette année ?

Depuis 1998, le Tour de France fait moins rêver.
1998, année où l'on a su que si l'on voulait figurer dans la Grande Boucle, il fallait obligatoirement passer par la case" pharmacie".
Contador, dopé.
Armstrong, dopé.
Sans parler des autres....

Pour moi, et pour beaucoup, le Tour se résume à une visite de notre Pays, sous des angles inédits, et accessoirement de vibrer pour un champion tricolore.

Depuis le retrait de Jalabert, je n'ai plus la foi.

Et, avec ma parano légendaire, j'en viens à penser que depuis, tous les ans, on nous laisse un "lot de consolation"...

Voici trois ans, j'avais été très déçu de ne voir aucun Français succèder au grand "Jaja", que j'avais été soutenir sur la route de sa victoire, qui passait à 300 m de chez moi !

En 2010, "on" décida donc qu'il fallait faire gagner quelque chose aux Frenchies.
Ce fut sur le maillot du meilleur grimpeur que cela se joua.
Et on assista alors à un duel de titans entre Christophe Moreau et Anthony Charteau.
Moreau finira à 33 minutes de Schleck, Charteau à 1h23...

Pour ceux de ma génération, qui savaient qu'un maillot blanc à pois rouges au final signifiait obligatoirement une place dans les 10, voire les 5 premiers, voilà qui peut laisser penser à une course faussée...

Alors on a mis le grand braquet pour 2011.
L'occasion se présentera le 10 juillet, après une "étape-hécatombe" où le peloton sera éliminé par une chute dans le Cantal. A l'arrivée, nouvelle catastrophe avec une voiture suiveuse qui provoque la chute de deux favoris pour l'arrivée, finalement Thomas Voeckler se retrouve, à l'insu de son plein gré, avec le maillot jaune.

Le travail sera de le lui faire porter le plus longtemps possible, sans toute fois qu'il bouscule la Hiérarchie aux Champs Elysées.

Voeckler s'arrachera pour garder le maillot après les Pyrénées.

Dans les Alpes il va résister une étape, puis deux, notamment l'étape-Reine qui mène au Galibier.
Il y gardera 15 secondes d'avance...

Mais il le perdra le lendemain à l'Alpe d'Huez, étape gagnée par... un jeune français, Pierre Rolland.

Le "chrono" final ne laissera même pas un podium au pauvre Voeckler, "on a assez joué", et pour ma part, je pense que le dévolu des organisateurs va se porter cette années sur Pierre Rolland.

On parie ???

Je vous embrasse.

06/05/2012

OUF !!!

Merci :)))

Je vous embrasse.