26/01/2022
Aujourd'hui Michel Sardou a 75 ans
Et à cette occasion, j'aimerais que vous me faites part de votre chanson préférée de son répertoire.
Pour moi, c'est celle-là.
Mais pendant très longtemps (40 ans) ce fut celle-ci.
Sinon, plein de pensées pour Florent Pagny à qui je souhaite de pouvoir fêter aussi son 75ème anniversaire.
Je vous embrasse.
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23/01/2022
les numéros un de 1963 (ventes hebdo)
TOUS LES GARCONS ET LES FILLES (Françoise Hardy)
14 semaines de décembre 62 à mars
LE TEMPS DE L'AMOUR (Françoise Hardy)
1 semaine en mars
L'ECOLE EST FINIE (Sheila)
17 semaines de mars à juillet
PENDANT LES VACANCES / LA VIE EST BELLE (Sheila)
8 semaines fragmentées en juillet - aout - septembre - octobre
C'EST MA FETE (Richard Anthony)
4 semaines en aout - septembre
ELLE ETAIT SI JOLIE (Alain Barrière)
1 semaine en octobre
POUR MOI LA VIE VA COMMENCER (Johnny Hallyday)
7 semaines en octobre - novembre
LA MAMMA (Charles Aznavour)
8 semaines en décembre - janvier 64
LES NUMEROS DEUX (et la fin de quelques "légendes")
TOUS MES COPAINS (Sylvie Vartan - février)
DONNE-MOI MA CHANCE (Richard Anthony - mars avril)
MARCHE TOUT DROIT (Claude François - avril à juillet)
PAUVRE PETITE FILLE RICHE (Claude François - juillet aout)
LE SIFFLET DES COPAINS (Sheila - octobre novembre)
SI J'AVAIS UN MARTEAU (Claude François - novembre à janvier 64)
LES NUMEROS TROIS
COEUR BLESSE (Pétula Clark - janvier et février)
BELLES BELLES BELLES (Claude François - février)
ELLE EST TERRIBLE (Johnny Hallyday - mars)
MINNIE PETITE SOURIS (Henri Salvador - avril et mai)
EN ECOUTANT LA PLUIE (Richard Anthony - mai et juin)
LES BRAS EN CROIX (Johnny Hallyday - juin)
I'M WATCHING YOU (Sylvie Vartan - octobre)
Si ces chiffres sont vrais, pas mal de légendes s'écroulent :
- Pas de numéro un pour les débuts de carrière de Claude François, y compris si j'avais un marteau. Le prochain disque sera le bon.
- l' "idole des jeunes" devra attendre octobre pour être en tête. Que du bronze pour elle est terrible et les bras en croix, da dou ron ron restant au pied du podium.
- les ventes sont encore confidentielles pour les Beatles.
En revanche super performance de Sheila, qui domine cette année 63 avec Françoise Hardy.
Bonne fin d'après-midi.
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16/01/2022
Les numéros un de 1962
L'AUTOCIRCULATION (Henri Tisot)
13 semaines de novembre 1961 à mars
RETIENS LA NUIT (Johnny Hallyday)
7 semaines fractionnées en mars avril mai
LE VAGABOND (Richard Anthony)
3 semaines fractionnées en avril et mai
LA DEPIGEONNISATION (Henri Tisot)
3 semaines en mai et juin
SERRE LA MAIN D'UN FOU (Johnny Hallyday)
4 semaines en juin
LE PETIT GONZALES (Dalida)
3 semaines en juillet
PAS CETTE CHANSON (Johnny Hallyday)
1 semaine en juillet
J'ENTENDS SIFFLER LE TRAIN (Richard Anthony)
20 semaines d'août à novembre
L'IDOLE DES JEUNES (Johnny Hallyday)
1 semaine en décembre
TOUS LES GARCONS ET LES FILLES (Françoise Hardy)
14 semaines de décembre à mars 1963
LES NUMEROS 2
WAP DOO WAP (Johnny Hallyday) en janvier
LE CLAIR DE LUNE A MAUBEUGE (Pierre Perrin) en mai
JE REVIENDRAI BIENTOT (Chaussettes Noires) en juillet
CHARIOT (Pétula Clark) en septembre et octobre
LES COMEDIENS (Charles Aznavour) en octobre
LES NUMEROS 3
ROMEO (Pétula Clark) en janvier
YAYA TWIST (Pétula Clark) en février et mars
A LONDON (Pétula Clark) en mai
Carton plein pour Henri Tisot, Johnny, Richard Anthony, Pétula Clark et Françoise Hardy. Bonne tenue des Chaussettes, de Charles Aznavour et du one hit wonder Pierre Perrin, chauffeur de taxi dans le "civil".
Je vous embrasse.
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08/01/2022
TOP 30 VENTES 45 TOURS FEVRIER 1963
1 | 1 | TOUS LES GARCONS ET LES FILLES | Françoise Hardy | 1 | 6 | |
2 | 11 | TOUS MES COPAINS | Sylvie Vartan | 2 | 2 | |
3 | 19 | LE TEMPS DE L'AMOUR | Françoise Hardy | 3 | 2 | |
4 | 20 | BELLES BELLES BELLES | Claude François | 4 | 2 | |
5 | 2 | L'IDOLE DES JEUNES | Johnny Hallyday | 5 | 5 | |
6 | 6 | TELSTAR | Compagnons de la Chanson | 6 | 3 | |
7 | 3 | COEUR BLESSE | Pétula Clark | 7 | 3 | |
8 | 5 | TELSTAR | Tornados | 1 | 4 | |
9 | 13 | SHEILA | Lucky Blondo | 8 | 2 | |
10 | 14 | LA PECHE AVEC DEUX GAULES | Henri Tisot | 9 | 2 | |
11 | 25 | LES BIGOTES | Jacques Brel | 10 | 2 | |
12 | 4 | J'ENTENDS SIFFLER LE TRAIN | Richard Anthony | 11 | 8 | |
13 | 7 | SHERRY | Chats Sauvages | 12 | 3 | |
14 | 30 | VILAINE FILLE MAUVAIS GARCON | Pétula Clark | 13 | 2 | |
15 | 29 | LA BAGARRE | Johnny Hallyday | 14 | 2 | |
16 | 9 | ORANGE BLOSSOM SPECIAL | Spotnicks | 2 | 3 | |
17 | e | LA PARTIE DE FOOTBALL | Dalida | 15 | 1 | |
18 | 8 | OUBLIE-MOI | Chaussettes Noires | 16 | 4 | |
19 | 23 | CROIS-MOI CA DURERA | Nana Mouskouri | 17 | 2 | |
20 | e | ELLE EST TERRIBLE | Johnny Hallyday | 18 | 1 | |
21 | e | DONNE-MOI MA CHANCE | Richard Anthony | 19 | 1 | |
22 | e | TON MEILLEUR AMI | Françoise Hardy | 20 | 1 | |
23 | 10 | JE L'ATTENDS | Dalida | 21 | 5 | |
24 | 12 | LE JOUR LE PLUS LONG | John William | 22 | 5 | |
25 | e | JE T'ATTENDS | Charles Aznavour | 23 | 1 | |
26 | e | FRANCOISE AUX BAS BLEUS | Marcel Amont | 24 | 1 | |
27 | 17 | LE PLAT PAYS | Jacques Brel | 25 | 4 | |
28 | 15 | SHERRY | Henri Salvador | 26 | 3 | |
29 | 27 | LITTLE B | Shadows | 3 | 2 | |
30 | 26 | LE REPOS DU GUERRIER | B O du film | 27 | 3 | |
2,8 |
Jamais on n'avait vendu en France aussi peu de disques "étrangers" qu'en ce début 1963. Hormis les chansons "spatiales" opportunistes, seuls les Shadows sont présents, et encore, pas loin de la sortie.
Côté français on assiste à la domination écrasante de Françoise Hardy, qui classe dans le top ses trois premiers 45 tours, dont deux sur le podium ! Et on n'a encore rien vu... Eclosion de la jeune Sylvie Vartan, qui pointe à la seconde place, elle aussi aura son mot à dire. Comme Pétula Clark, dont la belle histoire est loin d'être finie.
Pointe aussi, chez les mecs, un certain Claude François, ainsi que le crooner Lucky Blondo. Johnny, lui, patine. Après avoir raté par deux fois la première place, il ne fera guère mieux avec elle est terrible. SLC va heureusement le remettre en selle.
La recette Tisot commence à s'essouffler, comme d'ailleurs les disques de sketches.
Richard Anthony a lui aussi réussi un exploit : 8ème mois dans le top avec j'entends siffler le train, belle place pour le "follow-up", et entrée de donne-moi ma chance.
Débuts difficiles pour Nana Mouskouri, qui fait moins bien que ses roses blanches de Corfou l'année précédente.
Quand aux "anciens", ils ont du mal à résister à cette déferlante de jeunes. Seuls les Compagnons s'en tirent assez bien. Jacques Brel est hors-concours, c'est un artiste de scène, non "jugeable" sur ses ventes de disques. Dalida, après ses gros succès de 62, connaît un petit creux, comme Marcel Amont et Aznavour. Henri Salvador est sur les starting-blocks, prêt à "exploser".
Restent encore quelques-uns à arriver sur le devant de la scène en cette année 63 : Sheila, Alain Barrière, Jacky Moulière, Frank Alamo, Michel Paje, Danyel Gérard, Michel Laurent, Michel Berger (!), Jean-Jacques Debout, Nancy Holloway et France Gall.
Je vous embrasse.
16:38 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (30)
31/12/2021
2021, l'année qui a épargné les chanteurs !
C'est paradoxal. En cette année où les média nous répètent à l'envi on va tous crever ou presque, jamais on n'avait enregistré si peu de décès de chanteurs ! Alors que plus de la moitié est au moins sexagénaire...
Depuis mon actualisation en juin, je n'ai pas eu à toucher à mes fameuses notes concernant ces décès. Alors que depuis 2010, il ne se passait pas de trimestre sans que je sois - hélas - obligé de la modifier !
Seuls Tonton David et Philippe Chatel nous ont quittés cette année. Si on élargit hors de nos frontières, il y a aussi Patrick Juvet. Mais rien à voir avec les autres années, si meurtrières.
Avant de vous souhaiter une bonne année 2022, je fais le voeu que pour les chanteurs, cette "embellie" continue.
Je vous embrasse.
15:13 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (27)
29/12/2021
2021 : bilan
Année globalement positive.
Dans la colonne ad hoc, je mettrai :
- En premier lieu des réconciliations.
D'abord celle de chérie avec ma cousine germaine, qui, du coup, à 91 ans n'a pas hésité à se taper 1700 km en voiture pour venir nous voir.
Ensuite celle de chérie avec notre voisine d'Alleyras. Ca aussi ça me pesait.
- Des retrouvailles aussi. Comme celle avec mon plus grand ami d'adolescence François. 30 ans que je le cherchais ! Je savais très bien où il travaillait (36 quai des orfèvres, à Paris, commandant de police au RAID), et je le suivais grâce aux ouvrages de son chef, le commissaire Broussard, et d'autres collègues à lui. C'est grâce à une émission de télé sur le RAID - et aussi à un commentateur d'ici - que j'ai pu le retrouver, via M. POMART, à qui je dis un grand merci.
- Des connaissances, comme celle de nos nouveaux voisins, des gens très sympa et très serviables. Ca change de Sanary, une ville de grande solitude. 5 ans et demie sans rien d'autre qu'un rare bonjour, obligatoire en se croisant dans l'escalier....
- Puis l'amour, toujours aussi fort, de mon épouse. Qui arrive encore à me supporter (voir chapitre "santé") et surtout qui se fait toujours un sang d'encre en attendant le résultat d'examens médicaux.
- L'année a été paisible, sans déménagement / aménagement comme les deux précédentes et nous nous plaisons dans notre cadre de vie.
Dans la colonne "négatif", je mettrai en premier la santé.
La mienne et celle de mes proches.
En ce qui concerne la mienne, c'est loin de s'arranger. Je vois arriver le fauteuil avec angoisse... Heureusement j'ai gardé toute ma tête, mais pour le reste... Déjà, je ne peux plus écrire à la main. Je peux encore taper au clavier, mais c'est le parcours du combattant ! Ecrire une note me prend jusqu'à une semaine...
De plus en plus de mal à faire les gestes de la vie courante: par exemple manger, ma chérie doit me couper ma viande. Pour me coucher je dois "viser juste" car si je me couche trop bas ou trop haut, je sais que je ne pourrai pas me retourner ! Cette nuit par exemple j'ai été incapable de bouger pendant un long moment. Quand à ma démarche, j'ai tout de l'homme de Cro-Magnon !
Celle de mes proches, essentiellement ma cousine de Toulon, victime d'une septicémie d'origine nosocomiale.
- Puis la "situation sanitaire". Non pas à cause des décès dus au virus (le tabac tue autant) mais plutôt cette sale ambiance qui règne depuis deux ans. De ne plus voir de gens sourire à cause de la "muselière" (aussi efficace qu'une fenêtre ouverte pour empêcher de faire entrer les insectes), d'être obligé de se faire injecter un produit dont on ignore ses effets pour avoir le droit de vivre, d'entendre parler de "ça" à longueur de journée à la télé, de devoir moi-même mettre ce foutu masque qui m'étouffe à chaque fois que j'entre quelque part; ça me rappelle l'armée avec la gymnastique des couvre-chefs dehors/dedans !
- la disparition d'êtres chers. Cette année deux cousins (frère et soeur) qui m'avaient suivi toute ma vie. L'une avait été mon témoin de mariage, l'autre le parrain de ma fille.
Et toujours, le même président !
Je vous embrasse.
15:26 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (10)
24/12/2021
Joyeux Noël à mes lecteurs et commentateurs
16:04 Publié dans actualité, Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (4)
20/12/2021
Les chansons de Noël à travers les années 1946 à 1978
13:14 Publié dans actualité, Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (19)
08/12/2021
Par monts et par vaux
Quézaco ? L'état de mes finances ? Les températures moyennes de Moscou? La coupe en relief de la France ?
Non, rien de tout cela. Simplement l'altitude des endroits où j'ai vécu !
Ca commence par du bas, Paris, pendant 21 ans. Puis une tentative d'échappée en 1972, 4 mois au Mont-Aigoual. Mais les 7 premiers mois étant encore Parisien et le dernier charentais (armée) on tombe sur une altitude bâtarde de 560 m. Nouveau creux en 1974 (Roissy, à partir de février) et envolée vers le Dauphiné en septembre 1975 (musique je pars, de Nicolas Peyrac), altitude 400. Mine de rien, ces 4 ans seront mon top 6 des endroits où je vivrai le plus longtemps !
1980 : je monte encore, d'abord à Embrun (850 m) puis à Châteauroux les Alpes (990 m) qui sera - en altitude je précise ! - le toit de ma vie.
Puis je redescends un peu, 740 m à Mende pendant 11 ans (1987/1997), qui sera mon top 2 côté longévité, et même numéro un CHOISI en éliminant mes 23 (21.5 + 1.5) ans parisiens.
Puis mutation à Vannes en 1997, mutation "obligée" qui me fera descendre à zéro, tant côté altitude que côté moral.
Ce diagramme aurait dû s'interrompre le 23/2/2003, mais il s'avère que non, et l'été de la canicule me voit partir pour Biarritz, après 4 ans et 10 mois à Séné (56), un top 4 dont je serais bien passé !
Toujours proche de zéro en altitude mais très haut dans le coeur. 4 ans et deux mois à Boucau (64), qui est donc mon top 5 côté durée. Mais le climat du Pays Basque ne me convient pas, et dès janvier 2005 je fais construire une maison dans le Odou (Haut-Doubs) en vue de ma retraite. Auparavant je bosse mes 4 dernières années au pied du Jura, à Lons le Saunier (315 m).
Finalement je ne profiterai de ma grande maison que 3 ans, de 2010 à 2013.
Après ce sera le sud, 6 mois à Toulon, 5 ans 5 mois à Sanary sur Mer, sur le podium des durées. Second "choisi".
Et enfin ce sera l'Auvergne, où je suis depuis deux ans. Probablement ma dernière demeure, mais je finis en beauté !
Je vous embrasse.
18:56 Publié dans les délires de Cica, moi | Lien permanent | Commentaires (5)
30/11/2021
Les chansons du "Luco"
Le "Luco" c'est ainsi que "de mon temps" on nommait le jardin du Luxembourg.
Le Luco c'est mon enfance et mon adolescence, le seul endroit qui n'ait pas changé de toute mon existence (à condition d'oublier cette affreuse tour Montparnasse qui se dresse en arrière-plan). Je l'ai fréquenté activement de 1951 à 1970.
1951/1952 ce fut en poussette. Puis les jeudis de 1953 à 1966. Tout y était fait pour me plaire : le bassin où je faisais voguer mon bateau à moteur au milieu des voiliers, les allées où je faisais foncer ma patinette, faisant peur aux vieux de 50 ans et plus, qui pourtant avaient connu voire fait la guerre (voir la chanson de Brel les bourgeois !), le sulky où je me transformais en Fangio, le guignol que de temps en temps ma mère me payait, et surtout le manège à chevaux de bois où j'étais devenu un as de la rondelle. J'étais déjà de gauche car je n'admettais pas que l'on dût payer pour s'asseoir sur une chaise, les "pauvres" devant se contenter des bancs surchargés.
De 1961 à 1964 ce fut carrément 4 fois par jour, pour me rendre au lycée Montaigne. 1964 me vit "demi-pens" et ce ne fut plus que deux traversées quotidiennes, jusqu'en 1966. Pendant les 4 ans qui suivirent, je ne l'abandonnai pas pour autant, car c'était - vers le bassin - le seul endroit où le vacarme parisien se faisait plus discret, même si je lui fis des infidélités en me rendant parfois à Montsouris.
A partir de 1970, mes études supérieures me rendirent moins disponible, et mon cher Luco me vit beaucoup moins.
Je connais 4 chansons qui parlent de ce jardin.
Hypothétique évoque MacArthur Park dans un commentaire. La première chanson à parler du jardin est justement, en 1968, une des adaptations (avec Séverine) de cette chanson par... Nicoletta !
C'est ICI.
Malgré la voix sublime de Nicole, cette version est à mon sens ratée, puisque raccourcie par rapport à la version originale, ce qui, contrairement à Séverine, la dénature complètement.
8 ans plus tard, c'est la version de Joe Dassin . Douze minutes de pur bonheur qu'on ne voit pas passer. Ma préférée de l'année 1976 donc. L'histoire d'un homme qui a réussi sa vie professionnelle au détriment de sa vie sentimentale, qui a laissé s'enfuir l'amour de sa vie.
Et puis il décide de choisir, ce sera l'amour, qui, vu les paroles de la chanson, n'est pas définitivement perdu, elle pense encore à lui. C'est alors une minute 40 de crescendo sublime qui me laisse à chaque fois en larmes, moi qui, un jour de novembre, à la gare Montparnasse, n'ai pas eu le courage de choisir. Pour ce que j'y ai gagné...
On saute encore les années, et on arrive en 1985 avec Renaud qui, lui, ne nomme pas le jardin dans sa chanson mistral gagnant. Et pourtant, où donc ailleurs que dans les "baraques à bonbons" du Luco, pouvait-on trouver les Coco Bauers (à sniffer), les roudoudous (coquille remplie de sucre), les bonbons à un franc (un centime) et les fameux "mistrals gagnants" ?
Je n'ose pas penser à du sordide, genre copyright, qui ferait du jardin une marque déposée, qui obligerait à cracher au bassinet à chaque citation ?
Ce jardin est en fait celui du Sénat, voulu par Marie de Médicis. Il n'y a pas que des sénateurs au Sénat, il faut du personnel pour faire tourner la boutique. Et parmi ce personnel se trouvait M. Palaprat. Dont le fils Gérard, qui avant de se lancer dans le spectacle, a grandi dans le jardin. On en a discuté tous les deux, et je dois reconnaître qu'il m'a révélé des trucs dont j'ignorais l'existence.
En 2007, il en a fait une magnifique chanson qui montre que, près de 40 ans après les orgues de Berlin, sa voix est restée intacte.
Lui aussi évoque les voiliers du bassin, les sulkys (les chevaux sauvages), et bien sur le Grand Palais où il a grandi.
Je vous embrasse.
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