30/11/2021
Les chansons du "Luco"
Le "Luco" c'est ainsi que "de mon temps" on nommait le jardin du Luxembourg.
Le Luco c'est mon enfance et mon adolescence, le seul endroit qui n'ait pas changé de toute mon existence (à condition d'oublier cette affreuse tour Montparnasse qui se dresse en arrière-plan). Je l'ai fréquenté activement de 1951 à 1970.
1951/1952 ce fut en poussette. Puis les jeudis de 1953 à 1966. Tout y était fait pour me plaire : le bassin où je faisais voguer mon bateau à moteur au milieu des voiliers, les allées où je faisais foncer ma patinette, faisant peur aux vieux de 50 ans et plus, qui pourtant avaient connu voire fait la guerre (voir la chanson de Brel les bourgeois !), le sulky où je me transformais en Fangio, le guignol que de temps en temps ma mère me payait, et surtout le manège à chevaux de bois où j'étais devenu un as de la rondelle. J'étais déjà de gauche car je n'admettais pas que l'on dût payer pour s'asseoir sur une chaise, les "pauvres" devant se contenter des bancs surchargés.
De 1961 à 1964 ce fut carrément 4 fois par jour, pour me rendre au lycée Montaigne. 1964 me vit "demi-pens" et ce ne fut plus que deux traversées quotidiennes, jusqu'en 1966. Pendant les 4 ans qui suivirent, je ne l'abandonnai pas pour autant, car c'était - vers le bassin - le seul endroit où le vacarme parisien se faisait plus discret, même si je lui fis des infidélités en me rendant parfois à Montsouris.
A partir de 1970, mes études supérieures me rendirent moins disponible, et mon cher Luco me vit beaucoup moins.
Je connais 4 chansons qui parlent de ce jardin.
Hypothétique évoque MacArthur Park dans un commentaire. La première chanson à parler du jardin est justement, en 1968, une des adaptations (avec Séverine) de cette chanson par... Nicoletta !
C'est ICI.
Malgré la voix sublime de Nicole, cette version est à mon sens ratée, puisque raccourcie par rapport à la version originale, ce qui, contrairement à Séverine, la dénature complètement.
8 ans plus tard, c'est la version de Joe Dassin . Douze minutes de pur bonheur qu'on ne voit pas passer. Ma préférée de l'année 1976 donc. L'histoire d'un homme qui a réussi sa vie professionnelle au détriment de sa vie sentimentale, qui a laissé s'enfuir l'amour de sa vie.
Et puis il décide de choisir, ce sera l'amour, qui, vu les paroles de la chanson, n'est pas définitivement perdu, elle pense encore à lui. C'est alors une minute 40 de crescendo sublime qui me laisse à chaque fois en larmes, moi qui, un jour de novembre, à la gare Montparnasse, n'ai pas eu le courage de choisir. Pour ce que j'y ai gagné...
On saute encore les années, et on arrive en 1985 avec Renaud qui, lui, ne nomme pas le jardin dans sa chanson mistral gagnant. Et pourtant, où donc ailleurs que dans les "baraques à bonbons" du Luco, pouvait-on trouver les Coco Bauers (à sniffer), les roudoudous (coquille remplie de sucre), les bonbons à un franc (un centime) et les fameux "mistrals gagnants" ?
Je n'ose pas penser à du sordide, genre copyright, qui ferait du jardin une marque déposée, qui obligerait à cracher au bassinet à chaque citation ?
Ce jardin est en fait celui du Sénat, voulu par Marie de Médicis. Il n'y a pas que des sénateurs au Sénat, il faut du personnel pour faire tourner la boutique. Et parmi ce personnel se trouvait M. Palaprat. Dont le fils Gérard, qui avant de se lancer dans le spectacle, a grandi dans le jardin. On en a discuté tous les deux, et je dois reconnaître qu'il m'a révélé des trucs dont j'ignorais l'existence.
En 2007, il en a fait une magnifique chanson qui montre que, près de 40 ans après les orgues de Berlin, sa voix est restée intacte.
Lui aussi évoque les voiliers du bassin, les sulkys (les chevaux sauvages), et bien sur le Grand Palais où il a grandi.
Je vous embrasse.
15:13 Publié dans Cica-chansons, détripage, moi, Musique | Lien permanent | Commentaires (8)
05/11/2021
Petites cases
Cela fait 11 ans et demie que j'ai entamé ce blog.
Blog totalement généraliste où j'avais l'intention de raconter ma vie, la trouvant hors du commun, et aussi de tenir un petit journal où je consignerais mon quotidien, à la manière d'un Bouvard ou d'un Guillon.
Il n'était point encore question de musique.
Parmi les premières notes de ce blog: ma tristesse devant la disparition de Fignon et de Cauvin; des photos de Malte où j'avais passé quelques jours; la généalogie, une de mes quatre passions; la loi Hadopi (j'étais assez branché sur la mule); mes démêlés avec la SNCF...
La catégorie "Cica-chansons" n'arrivera qu'au bout d'un mois et demie, et de manière hebdomadaire. Je réserverai le jour du Seigneur à une autre de mes quatre passions : la musique.
Ce fut comme ça pendant trois ans, une note musicale pour 4 à 6 notes "générales". Jusqu'au jour où ma vie bascula, et que mon blog fut espionné.
A partir de 2014 mon blog devint surtout musical, entrecoupé de rares notes "coups de gueule" ou "coups de coeur". Comme celle sur l'assurance-vie de La Poste, Cachemire 2, qui me fera perdre plusieurs centaines d'euros.
Ce blog musical sera très suivi, avec environ 300 visites par jour, et des "fidèles", qui me suivront passionnément, formant un petit club très sympa.
Oui mais voilà. Prisonnier je suis devenu, et gare à moi si je m'écarte de la musique, si je ne rentre plus dans les petites cases qui m'ont été attribuées. Telle ma note sur le réchauffement climatique, qui m'a pris 6 heures, et qui a été "récompensée" par une roue de bicyclette en guise de commentaires (à l'heure où j'écris c'est à dire le surlendemain). Une de mes notes les plus commentées (200 coms) m'a demandé 6 secondes !
J'ai compris la leçon, j'arrête les notes "à contenu" qui me tiennent à coeur, je resterai dans la musique, de toutes façons comme je l'ai dit j'adore ça.
Certains journalistes sont accueillis les bras ouverts quand ils se lancent dans la politiques, mais le chroniqueur musical que je suis devenu n'est pas trop compris quand il se lance dans l'évolution du climat.
Même si, à la base, c'est quand même mon métier...
Allez, sans rancune !
18:30 Publié dans Blog, détripage, moi, non politiquement correct | Lien permanent | Commentaires (41)
17/10/2021
Mes chanteurs préférés de 1970 à 1975 d'après mes tops chansons
Voilà 4 semaines je vous avais livré le résultat pour les 5 premières années de la décennie.
L'année 1975 va-t'elle bouleverser le classement ?
En tête, oui. Johnny perd son trône, à l'avantage de GERARD PALAPRAT qui, avec 10 chansons prend la pole position. Qu'il perdra ensuite car il ne sortira plus grand-chose jusqu'au mitan des années 2000.
Johnny ne perd pas que son trône, il se fait chiper la seconde place par JULIEN CLERC qui totalise également 10 titres. 76 le mettra-t'il en tête ? Réponse dans un mois !
Avec 9 titres, JOHNNY HALLYDAY est donc troisième.
De plus en plus surprenant, CHRISTOPHE classe 8 titres et se place quatrième en gagnant une place !
C'est MIKE BRANT qui en fait les frais et perd une place malgré ses 7 titres.
Avec 6 titres,
n°6 MICHEL DELPECH (inchangé)
n°7 ELTON JOHN qui gagne 11 places !
n°8 NICOLETTA (-1)
n°9 MICHEL FUGAIN (-1)
n°10 MICHEL POLNAREFF (-1)
Avec 5 titres,
n°11 SERGE LAMA (=)
n°12 DANIEL GUICHARD (+8)
n°13 THE WHO (+2)
n°14 MICHEL SARDOU qui fait son entrée
n°15 GEORGE HARRISON (+4)
Et avec 4 titres :
n°16 MARIE (-6)
n°17 TRIANGLE (-5)
n°18 RINGO WILLY CAT (-3)
n°19 RICHARD ANTHONY qui fait une furtive apparition !
n°20 PIERRE GROSCOLAS (-7)
2 entrées, 2 sorties : Ringo Starr et Claude François.
Bonne soirée.
19:28 Publié dans Cica-chansons, moi, Musique | Lien permanent | Commentaires (13)
21/08/2021
MON TOP 75 DE 1974
ANIMA MIA | Dalida |
ANNIE'S SONG | John Denver |
AU JARDIN D'ALICE | Patrick Juvet |
BRUXELLES | Dick Annegarn |
BYE BABY BYE | Sweepers |
C'EST MOI | C.Jérôme |
CAN'T GET ENOUGH | Barry White |
CHANSON POUR ANNA | Daniel Guichard |
CHAQUE MATIN IL SE LEVE | Eddy Mitchell |
CHEZ MOI | Serge Lama |
DADDY | Lydia Verkine |
DERNIERE HISTOIRE PREMIER AMOUR | Gigliola Cinquetti |
DEVIL WOMAN | Ringo Starr |
DIRTY OL MAN | Three Degrees |
DIS PAPA TELEPHONE-MOI | Lena |
ET PUIS CA SERT A QUOI | Mina |
FEMME | Michel Chevalier |
GLORY ALLELUIA | Nicoletta |
HAVING MY BABY | Paul Anka |
HEY MAMY | Dick Rivers |
HISTOIRE VECUE | Yves Jouffroy |
I CAN'T HELP | Billy Swan |
JE L'ATTENDAIS | Michel Delpech |
JE PENSE A TOI | Michel Delpech |
JE SUIS MOI | Françoise Hardy |
JE VOUS ECRIS | Gérard Lenorman |
KUNG FU FIGHTING | Carl Douglas |
L'ALGERIE | Serge Lama |
L'AMITIE | Bernard Sauvat |
L'HIRONDELLE | Gilbert Bécaud |
LA MARCHE EN AVANT | Michel Sardou |
LA VIEILLE DAME | Sacha Distel |
LAY LADY LAY | Pierre Groscolas |
LE COUPLE | Sheila |
LE PREMIER PAS | C M Schonberg |
LE TELEPHONE PLEURE | Claude François |
LES GLYCINES | Serge Lama |
LES PARADIS PERDUS | Christophe |
LES SECONDES | Daniel Guichard |
LES VILLES DE SOLITUDE | Michel Sardou |
LIFE IS A ROCK | Reunion |
LOVE THEME | Love Unlimited |
LOVER LOVER LOVER | Leonard Cohen |
LUI | Gigliola Cinquetti |
MA PETITE FILLE DE REVE | Jean-Michel Caradec |
MAMA | Christophe |
MISSING YOU | Ravi Shankar |
MON VIEUX | Daniel Guichard |
MY CUCACHOO | Alvin Stardust |
MY LOVE IS LOVE | Enfants de Dieu |
NOTHING FOR NOTHING | Billy Preston |
ON M'ATTEND LA-BAS | Véronique Sanson |
ON NE PEUT PAS VIVRE SANS AMOUR | Gilles Olivier |
PETITE FEMME | Santiana |
PRENDS MA VIE | Johnny Hallyday |
QUELQUE CHOSE ET MOI | Gérard Lenorman |
REBEL REBEL | David Bowie |
RIK RAK | Marie |
ROCK N ROLL | Rock n roll children |
SENORITA | Christophe |
SERRE LES POINGS ET BATS-TOI | Mike Brant |
SHALALA | Claude François |
SOUMINA | Crazy Horse |
SUGAR BABY LOVE | Rubettes |
SWEET WAS MY ROSE | Velvet Glove |
TENTATION | Ringo Willy-Cat |
THE BITCH IS BACK | Elton John |
THE MOST BEAUTIFUL GIRL | Charlie Rich |
THIS TOWN AIN'T BIG ENOUGH | Sparks |
TONIGHT | Rubettes |
TOUT VA CHANGER | Michel Fugain |
TOUTES LES COULEURS | Mike Brant |
VANINA | Dave |
VIENS CE SOIR | Mike Brant |
WHATEVER GETS YOU TROUGH THE NIGHT | John Lennon |
En gras mon top 25 et en rouge mon top 3, Du très bon Guichard cette année-là.
Je vous embrasse.
17:47 Publié dans Cica-chansons, moi, Musique | Lien permanent | Commentaires (36)
15/08/2021
TOP MENSUEL VENTES 45 TOURS NOVEMBRE 1962
1 | 1 | J'ENTENDS SIFFLER LE TRAIN | Richard Anthony | 1 | 5 | |
2 | 21 | L'IDOLE DES JEUNES | Johnny Hallyday | 2 | 2 | |
3 | 6 | TOUS LES GARCONS ET LES FILLES | Françoise Hardy | 3 | 3 | |
4 | 8 | JE L'ATTENDS | Dalida | 4 | 2 | |
5 | 3 | LES COMEDIENS | Charles Aznavour | 5 | 3 | |
6 | 22 | LOIN / FAITS POUR S'AIMER | Richard Anthony | 6 | 2 | |
7 | 2 | CHARIOT | Petula Clark | 7 | 5 | |
8 | 11 | LES COMEDIENS | Compagnons de la Chanson | 8 | 3 | |
9 | 23 | LE JOUR LE PLUS LONG | John William | 9 | 2 | |
10 | 15 | LOCOMOTION | Little Eva | 1 | 3 | |
11 | 19 | GUITAR TANGO | Shadows | 2 | 2 | |
12 | 25 | LE LOCOMOTION | Sylvie Vartan | 10 | 2 | |
13 | 30 | A QUOI CA SERT L'AMOUR | Edith Piaf & Théo Sarapo | 11 | 2 | |
14 | 16 | L'ARBRE DE VIE | Leny Escudéro | 12 | 3 | |
15 | e | MADISON TIME | Les Pirates | 13 | 1 | |
16 | 5 | PARCE QUE TU SAIS | Chaussettes Noires | 14 | 3 | |
17 | 17 | AH SI J'ETAIS RESTE CELIBATAIRE | André Verchuren | 15 | 2 | |
18 | e | UNE PETITE FILLE/LE JAZZ ET LA JAVA | Claude Nougaro | 16 | 1 | |
19 | e | KING OF THE WHOLE WIDE WORLD | Elvis Presley | 3 | 1 | |
20 | e | CE QUI ME VIENT DE VOUS | Billy Bridge | 17 | 1 | |
21 | e | TELSTAR | Tornadoes | 18 | 1 | |
22 | 4 | PAS CETTE CHANSON | Johnny Hallyday | 19 | 5 | |
23 | e | BABY JOHN | Dick Rivers | 20 | 1 | |
24 | 12 | JE REVIENDRAI | Chats Sauvages | 21 | 3 | |
25 | 7 | POUR UNE AMOURETTE | Leny Escudéro | 22 | 5 | |
26 | e | THE MADISON TIME | Ray Bryant | 4 | 1 | |
27 | e | OUBLIE-MOI | Chaussettes Noires | 23 | 1 | |
28 | e | LE JOUR LE PLUS LONG | James Award | 24 | 1 | |
29 | e | LE PLAT PAYS | Jacques Brel | 25 | 1 | |
30 | 14 | YOU DON'T KNOW ME | Ray Charles | 5 | 3 | |
2,3 |
Aujourd'hui 15 août, c'est d'abord pour moi un anniversaire, 9 ans aujourd'hui qu'après avoir échappé la veille à un "hominicide" (c'est grâce à feu ma voisine Lucienne que je m'en suis sorti) j'ai réalisé qu'il fallait que je me bouge si je voulais arriver à un âge respectable.
Ensuite bonne fête à toutes les Marie.
Enfin bonne nouvelle, je vais mieux, et je suis de plus en plus confiant sur le fait de pouvoir suivre les JO de Paris.
Venons-en au vif du sujet. Top de novembre 62, mois béni où j'ai eu la télé. Laquelle compensait mon absence de fratrie. Une seule chaîne, en noir et blanc, mais dont les programmes étaient adaptés à tous, où les soirées commençaient à 20h30 après le journal télévisé, sans tunnels de pub pour les chaînes privées, et entente avec les publiques pour commencer à près de neuf heures dix du soir.
C'est Richard Anthony qui se taille la part du lion, en tête pour la 4ème fois consécutive avec son train, et 6ème avec loin, le "follow-up". Johnny se verra une fois de plus relégué à la seconde place, qui sera du reste souvent la sienne niveau vente de disques jusqu'en 1965, le pénitencier inclus. Françoise Hardy se rapproche de la médaille d'or, qu'elle gardera tout l'hiver. Dalida va rester au pied du podium avec une de ses plus belles chansons. Terminus pour les Compagnons, mais pas pour John William.
Il faut arriver au top 10 pour voir une chanson étrangère. Toujours les mêmes noms : Ray Charles, les Shadows, Elvis, et des étoiles filantes, comme Little Eva ici.
Terminus pour Mr et Mme Sarapo, Leny Escudéro et... la jeune Sylvie Vartan, qui fait quand même un top 12.
10 entrées. Les Pirates n'iront pas plus loin, ainsi que la vogue du madison.
Entre à la 18ème place un nouveau jeune, mais qui ne fera pas partie de la "vague yéyé" : Claude Nougaro. Avec une galette d'anthologie puisqu'elle comprend une petite fille, le jazz et la java, mais aussi le cinéma et les Don Juan !! Pas cher payé pour un tel disque...
A la 21 ème place arrive un instrumental de légende : Telstar. Qui sera dans le top 20 jusqu'au printemps avec un pic à la 5ème place. Un one hit wonder, ce qui ne sera pas le cas du n°23, Dick Rivers, qui laisse ses chats sauvages pour entamer une carrière solo qui dépassera le demi-siècle ! Débuts prometteurs, Baby John frôlera le top 10.
Enfin, notons l'arrivée du plat pays de Brel, qui ne dépassera pas le top 15. Mais avant qu'on me le fasse remarquer, Brel était surtout un vendeur d'albums, et à la radio c'est Rosa qu'on entendait le plus, jamais sorti en 45 tours.
On dit au-revoir à Colette Deréal, Gilbert Bécaud, les Fantômes, Marie-José, Harold Nicholas et Nana Mouskouri.
Je vous embrasse.
17:05 Publié dans Cica-chansons, moi, Musique | Lien permanent | Commentaires (3)
04/08/2021
Mes olympiades à moi
Pour ceux qui s'intéressent uniquement au côté sportif, j'avais pondu voilà 5 ans une note sur ce seul sujet.
Mais là je voudrais expliquer (et illustrer en chansons) comment j'avais vécu ces épreuves en leur temps.
- TOKYO 64. Paris. J'étais en 3ème, "petit chose" de 13 ans, malmené par des mastards d'une tête de plus que moi. Nous avions reçu durant quelque temps un cousin Toulousain, qui m'offrira mon premier Teppaz, sur lequel j'écouterai en boucle Romuald, Alain Barrière, les Beatles et Johnny Hallyday.
La chanson qui, en ces deux semaines d'octobre, était en tête des ventes était celle-ci
- MEXICO 68. Paris. Côté harcèlement plus de problème puisque je redoublerai ma 3ème (volontairement) et ma seconde (la marche entre la 3ème classique à Montaigne et la seconde C à Louis-le-Grand était vraiment très haute). Donc première D pour moi, cette fois très à l'aise avec 13 de moyenne.
A l'époque les épreuves d'athlétisme se passaient l'après-midi, donc la nuit pour les français cause décalage horaire. Nous n'aurons qu'une médaille d'or, mais pas n'importe laquelle, celle du 400 m féminin où une jeune prof bordelaise inconnue, Colette Besson, remontera une à une ses concurrentes... J'étais là, à 3h du matin, pleurant en écoutant la Marseillaise, hymne qui en cette année secouée, était pourtant pour moi le symbole de la répression !
Pendant cette quinzaine, la chanson en tête des ventes était un slow d'enfer !
MUNICH 1972. Mont-Aigoual. Enfin dans la vie active. Après avoir eu mon bac sans problème en 1970, après un an de tourisme à Jussieu, j'ai intégré l'école de la Météorologie. A ma demande expresse et avec le piston de mon père, je bosse dans un endroit magique : le Mont-Aigoual. Mais là-bas voilà 49 ans pas de télé, et c'est à la radio que je suis ces JO marqué par la boucherie palestinienne.
Radio qui passait en boucle ceci je ne vous apprendrai rien !
MONTREAL 1976. Saint Etienne de Saint Geoirs, petit village de l'Isère où se situe l'aéroport de Grenoble, après avoir essuyé les platres de celui de Roissy en 1974/75. Je suis marié et enfin, j'ai les toilettes chez moi, et même une salle de bains dans mon HLM que je considère comme un petit palais. Côté chanson, là encore pas de discussion !
MOSCOU 1980. Millau. Ces jeux-là je les regarderai en couleur, via un poste de location. Médaille d'argent des JO les plus tristes de mon existence, car ma jeune épouse m'a quitté. 30 kilos de moins depuis son départ, donc adieu mes cheveux (qui repousseront) et mes défenses immunitaires. Cela va commencer par une grippe carabinée qui me clouera au lit, et du coup je ne louperai aucune épreuve. Côté chanson, celle-ci en tête des hit-parades.
LOS ANGELES 1984. Châteauroux les Alpes. Toujours malade, mais d'une mononucléose. JO roses en revanche car je m'apprête à être papa. Sinon la musique commençait à être pauvre...
SEOUL 1988. Mende. RAS, existence "pépère" sans grand relief en dehors de visites aux urgences tous les mois pour mon épouse qui a une saloperie de maladie. Pas d'amélioration côté musique ....
BARCELONE 1992. Mende. Existence toujours aussi "pépère", au point que j'ai failli repartir à St Etienne de St Geoirs, mais cette fois en tant que chef. J'ignore encore que ma vie s'apprête à bouger grave. En attendant je me passionne pour les exploits de Marie-Josée Pérec, double médaillée d'or, alors que côté chanson ça a l'air de s'améliorer...
ATLANTA 1996. Mende toujours. Après avoir été chef (la gloire !) je demanderai à être relevé n'aimant pas trop le travail de bureau. Arrivera un jeune c... bête méchant et sadique. je serai l'objet d'une persécution de sa part, qui me fera tomber en grave dépression. C'est dans la brume occasionnée par les anti-dépresseurs et antianxyolitiques que je verrai - de loin - ces jeux. La chanson de ces jeux, c'est sans surprise celle-là.
SYDNEY 2000. Séné. J'ai fini par demander ma mutation pour la Bretagne, où je pourrai retrouver mon cousin/frère Jean-Yves. Qui filera aussitôt à Tahiti, car pas de travail. Ma mère est morte deux ans auparavant, et ma fille, méprisée par sa mère, commence à mal tourner. Je prie le Ciel de ne pas connaître les jeux de 2004... Seule chose positive : la musique !
ATHENES 2004. Biarritz. J'ai failli ne pas les voir, et une nouvelle mutation me remet provisoirement d'aplomb, avec des collègues "normaux". Ca change ! Provisoirement car ma fille quitte notre foyer, ce qui va me destabiliser grave entre avril et décembre. Mais la chanson qui ponctue ces jeux est plaisante.
PEKIN 2008. Lons le Saunier. Enfin une belle année olympique pour moi ! J'ai fait construire une maison dans le Haut-Doubs pour ma retraite, en attendant je finis ma carrière au bas des montagnes, avec un poste d'itinérant" qui flattera mon égo et mon compte en banque ! C'est moi le Gérard Klein de la maison Grenouille..
Avec une chanson assez ensoleillée.
LONDRES 2012. Ouhans. Ma retraite commence mal. On a trépané mon épouse six ans auparavant pour essayer de lui enlever sa sale maladie, mais ça a foiré et elle est devenue méchante, envers moi et aussi les voisins. Pire, le 14 août, je découvrirai qu'elle ne rêve que de me voir disparaître. Notre médecin traitant aussi le découvrira, m'enjoignant de mettre les bouts le plus vite possible !
C'est à l'hôpital que je regarderai ces jeux, où je me retrouverai après ce que j'ose qualifier de tentative de meurtre par conjoint. La musique aussi se portait mal.
RIO 2016. Sanary. J'ai suivi les conseils du docteur et j'ai refait ma vie avec une femme aimante et dévouée. Le divorce m'aura coûté 170.000 euros, les ponts coupés avec ma fille et des petits-enfants que je ne connaîtrai jamais. Mais en cette année 2016 je suis en forme... olympique, et me sens plus jeune que jamais.
Mais de pire en pire côté musique.
TOKYO 2021. Le Puy. Encore un déménagement ! Le dernier j'en ai bien peur. A mon tour d'avoir la santé en compote, entre deux hernies discales, un diabète, une tachycardie et parkinson. J'ai épousé celle qui a bien voulu finir sa vie avec le vieux ronchon ne tenant plus debout que je suis devenu. Elle m'aide à m'habiller, me coupe ma viande, est aux petits soins pour moi, dont elle devine que je ne ferai pas de vieux os.
Moi qui voulais mourir en 2003 et ai tout fait pour ça, là je veux vivre, mais quand je compare 2016 à 2021, je suis lucide et réalise que je n'aurai que très peu de chances d'être là pour PARIS 2024, que j'attendais depuis des années...
Je vous embrasse.
17:13 Publié dans Cica-chansons, moi, Sport | Lien permanent | Commentaires (11)
25/07/2021
11 ans de blog Cica chez Hautetfort
Et oui, c'est à la fin juillet 2010 que j'ai entamé ce blog chez Hautetfort.
J'avais commencé à bloguer 5 ans et demie auparavant, sur le site Psychologies.com, qui, après s'être bien servi de ses forums puis de ses blogs pour se faire une certaine notoriété les a purement et simplement supprimés.
Je me suis alors rabattu en 2009 sur ce site où j'ai créé tomber sept fois se relever huit, inspiré de Philippe Labro. Mais ce fut le bide total sur cette plate-forme plutôt politique, pardon je voulais dire que "ce blog n'avait pas trouvé son public" comme on dit pour excuser les bides !
Seconde tentative début 2010 avec Cica 2010, puis voyant que ça accrochait mieux, j'ai viré le 2010 et donc voilà, 11 ans que ça dure.
Ma modestie m'empêchera de mentionner le nombre de pages lues et de commentaires, mais sachez quand même que j'écris ma 1418 ème note...
Quand j'ai commencé j'étais encore en activité, c'était le temps béni où j'écrivais une page de la main droite en un quart d'heure (à présent finie la main droite, je tape péniblement deux trois mots à la minute avec la gauche en faisant une faute à chaque mot) grâce à un puissant ordi de bureau et un clavier nickel.
Ce blog a failli s'arrêter très vite car j'ai déménagé dans un endroit sans internet, donc si je pouvais à la rigueur pondre des notes via un brouillon sur word, impossible de répondre immédiatement aux commentaires.
Le but de ce blog était au départ de faire un journal intime à effet rétroactif, mais en déménageant j'ai trouvé des numéros de salut les copains et l'idée m'est venue de mettre les hit-parades en ligne.
Et au fil des mois, ce blog est devenu de plus en plus axé sur la musique. A tel point que certains "mordus" me rappellent à l'ordre quand je ponds des notes non musicales !
Je dois dire merci à ce blog. Car j'arrive à un âge où la mémoire est sélective, et grâce à lui je peux relire au jour le jour ce que j'ai vécu depuis onze ans.
Et quand je lis certaines notes, je me dis que j'ai quand même été solide. Patient et solide.
Grâce à lui j'ai pu avoir gain de cause dans certaines affaires, notamment quand, ayant posé des panneaux photovoltaiques * sur mon toit, EDF me faisait lanterner pour me raccorder au réseau.
Et récemment j'ai pu retrouver mon meilleur ami de jeunesse, grâce à une note "avis de recherche".
J'espère continuer ce blog le plus longtemps possible.
Je vous embrasse.
* Déjà que je n'étais pas très copain avec, je zappe désormais la plupart des trémas et des circonflexes, une croix vu ma maladie.
17:39 Publié dans Blog, moi | Lien permanent | Commentaires (10)
10/06/2021
Jacques BREL : mes 25 préférées.
Avant toute chose je tiens à dire que je n'ai pas oublié les BEE GEES, ni RONNIE BIRD, ni DAVID BOWIE mais je n'ai pas trouvé 25 titres.
Voici donc Jacques Brel, sauf omission mais je ne pense pas qu'il y en ait. Vous serez surpris de ne pas voir figurer de grands "standards" comme Amsterdam ou Le moribond, mais comme le disait Evelyne Thomas, c'est mon choix . Mon podium par ordre alphabétique : je ne sais pas, la lumière jaillira et on n'oublie rien.
Longtemps y a figuré Orly, mais depuis quelques années, j'ai réalisé qu'il y a aussi le Hall des arrivées !
AU PRINTEMPS (1958) |
CES GENS-LA (1966) |
J'ARRIVE (1968) |
JE NE SAIS PAS (1958) |
L'AVENTURE (1958) |
LA BASTILLE (1953) |
LA BOURREE DU CELIBATAIRE (1957) |
LA COLOMBE (1959) |
LA DAME PATRONESSE (1959) |
LA FANETTE (1964) |
LA LUMIERE JAILLIRA (1958) |
LA QUETE (1968) |
LA TENDRESSE (1959) |
LA VALSE A MILLE TEMPS (1959) |
LE BON DIEU (1977) |
LES BERGERS (1966) |
LES BOURGEOIS (1962) |
LES FENETRES (1964) |
LES PRENOMS DE PARIS (1961) |
NE ME QUITTE PAS (1959) |
ON N'OUBLIE RIEN (1961) |
ORLY (1977) |
QUAND ON A QUE L'AMOUR (1956) |
ROSA (1961) |
SUR LA PLACE (1954) |
je vous embrasse.
15:04 Publié dans ceux que j'aime, Cica-chansons, moi, Musique | Lien permanent | Commentaires (8)
16/05/2021
Mon "dictionnaire amoureux" du parkinson
A comme amour. Le meilleur remède. Grâce à celui de ma femme, laquelle se met en quatre pour m'épargner le moindre effort et le moindre souci, j'arrive à supporter assez bien ma maladie. Mais gare au corollaire : quand je suis tout seul, je suis affolé et perdu.
A comme assise. Je ne peux plus m'asseoir n'importe où. Au-dessous d'une certaine hauteur, je ne peux plus me relever seul ! Si je suis chez quelqu'un j'évite systématiquement les bons fauteuils moelleux s'ils sont trop bas.
B comme bégaiement. Désormais, s'ils sont dans le bon ordre, les mots se bousculent dans ma tête, et très rapidement je bégaie. Même au téléphone.
C comme cochon (manger comme un). Mon "foyer" étant à droite, j'arrive de plus en plus mal à me servir de ma main droite. Pour l'écriture l'ordi me sauve, mais pour manger, c'est l'horreur ! Au point d'éviter les invitations à dîner en dehors des proches. En plus la diminution de ma force fait que parfois j'ai énormément de mal à couper ma viande. Voir aussi "maladresse".
C comme couchage. N'ayant également beaucoup moins de force dans les bras, j'ai intérêt à prendre la bonne position d'entrée de jeu, car bonjour ensuite pour me retourner ! Quand j'y arrive.
D comme déni. Mon tremblement se voyant de plus en plus, et ne voulant pas passer pour un alcoolo ou un drogué en manque, j'ai annoncé la couleur tout de suite. Dont à mon cousin Jean-Yves début 2019.
Quand je l'ai revu 6 mois après, il m'a dit "je croyais que c'était des conneries"...!
D comme démarche. J'avais déjà tendance à être légèrement voûté à cause d'une hernie discale mal soignée. Mais la raideur que procure cette maladie me fait désormais ressembler à Madame Bodin's mère (sans la canne). Je plains ma pauvre épouse, qui voilà 8 ans faisait connaissance de Richard Gere, et qui se retrouve avec le Père Fouras !
E comme écriture. Moi qui avais (si, si) une assez belle écriture, elle s'est progressivement transformée en "pattes de mouche", et désormais je dois le salut à mon ordinateur et ma carte bleue ! Car même rédiger un chèque relève à présent du parcours du combattant.
E comme escalier ou équilibre. La peur des escaliers, de perdre l'équilibre, est un des symptômes révélateurs.
E comme étourdissement. Voir des gens évoluer autour de moi m'étourdit. De même je ne supporte plus la foule, faire les courses le samedi dans un hyper est désormais un calvaire. Moi qui avais fêté le 1er janvier 2013 sur les Champs-Elysées !
F comme fatigue. Cette maladie fatigue énormément. Et du coup le soir je suis vanné. Pourtant pas facile de s'endormir (cause dopamine) mais une fois parti je fais le tour du cadran.
G comme gaucher. Mon "foyer" se situe à droite, et petit à petit je "vire à gauche". Par exemple, je ne tape désormais au clavier que de la main gauche, la droite devenant de plus en plus incontrôlable. Non Jean ce n'est pas de la politique ;-))
H comme m'habiller. C'est de plus en plus long, à présent il me faut un quart d'heure au minimum. Voir "kiné".
H comme honteuse (maladie) : Voir "déni".
I comme internet. Voir aussi "ordinateur". C'est en lisant quelques articles sur la maladie que j'en ai déduit ma maladie. Internet, grâce à qui je peux communiquer.
K comme kiné. Passant trop de temps à me déshabiller puis à me rhabiller, je ne peux plus y aller, alors que j'en aurais bien besoin vu l'état de mon dos.
L comme lenteur. J'ai carrément pu chiffrer l'arrivée de ma maladie au mois près ! Si, je vous jure. Grâce au jeu "song pop" qui consiste à deviner une chanson le plus vite possible. Avant ma maladie sur des séries faciles je faisais en moyenne 0.6/0.7 seconde par chanson. Puis ce fut 1 seconde, 1 et demie... Et j'ai stoppé. Mais ça m'a permis de dater le début de ma maladie : janvier 2017.
M comme maladresse. J'ai l'impression d'avoir des gants de boxe quand je veux accomplir une tâche avec mes mains, notamment le simple fait de me servir d'une fourchette et d'un couteau.
M comme manque d'air. Un des aspects de parkinson, cette sensation d'étouffer, de temps en temps. J'ai consulté une pneumologue qui m'a confirmé que mes poumons étaient en bon état, c'est donc le cerveau qui déconne. D'où :
M comme masque. Cette saloperie bleue, que l'on ne mettait pas durant la "première vague" - laquelle s'est quand même éteinte toute seule - me rend fou quand je la porte trop longtemps, car vraiment j'étouffe. Je comprends le choix de ceux qui le mettent par peur (de la maladie ou des 135 euros), ou pour se donner l'impression d'appartenir à un groupe (j'avais le "syndrome foulard" quand j'étais scout) mais on ne devrait pas l'imposer à ceux que ça rend malades plus que la maladie elle-même.
N comme neurologue. Parfaits pour diagnostiquer puis suivre la maladie. En revanche, côté médocs, ils auraient tendance à prendre un marteau-pilon pour écraser une fourmi.
O comme ordinateur. Cet engin me sauve ! Grâce à lui, je peux encore communiquer. La preuve !
P comme projets. Mon expérience des hits parades me fait réaliser qu'il vaut mieux ne pas en faire. Chaque trimestre me voit régresser. Heureusement ma femme est là, et je sais qu'elle tient à moi. En dehors d'elle, "les choses" ont voulu que rien d'autre' ne me retienne vraiment à la vie. Si elle n'était pas là, ne tenant pas à déchoir totalement et devenir une épave, je sifflerais la fin de la partie avant que je puisse plus le faire de moi-même.
R comme rasage. Désormais, fini pour moi le rasage de près, sous peine de coupure. J'ai fait l'emplette d'une tondeuse, qui me donne une barbe de 3 jours, que je trouve ma foi pas si mal, d'autant qu'à la télé on ne voit plus guère d'hommes glabres. Et puis de toutes façons avec le masque...
R comme raideur. C'est par ce biais que ma kiné, en 2017, a deviné ma maladie.
S comme SNCF. Entreprise que j'ai souvent critiquée dans ces colonnes. Mais que je dois à présent remercier, car si je peux encore être autonome, c'est grâce à elle. Quand ça roule...
T comme toilettes. Je préfère ne pas entrer dans les détails, ne voulant pas tomber dans la scatologie, mais je peux vous dire que j'appréhende la toute fin de l'exercice...
T comme trembler, évidemment. C'est le signe avant-coureur principal de la maladie. C'est également un livre de Catherine Laborde qui est très instructif.
V comme voiture. C'est en 2017 que j'ai commencé à prendre peur sur l'autoroute. En 2018 je n'y ai roulé que le dimanche, et plus du tout à partir de 2019. J'en parle ici. Parallèlement, je ne roulais plus dans le sud, la "conduite-western" de là-bas ne m'ayant d'ailleurs jamais trop emballé. Puis je n'ai plus conduit du tout, la dernière fois étant janvier 2020, juste avant que je me fasse une double hernie discale.
Même en temps que passager, je supporte de moins en moins la vitesse.
Je vous embrasse.
14:49 Publié dans détripage, moi | Lien permanent | Commentaires (8)
10/04/2021
Mes trois notes préférées
En tête je mettrai une note humoristique. Hibernatus 2 le retour écrite voilà un an, le 23 avril 2020, suite au visionnage du célèbre film où jouait De Funès. M'étant dit qu'il s'est passé autant de choses entre 1970 et 2020 qu'entre 1920 et 1970.
En second, beaucoup moins drôle. J'ai écrit Nostalgie le 18 octobre 2012, réalisant que les jours qui me restaient à vivre ne seraient pas très roses. Combien de temps dureraient-ils, ces jours, sachant que l'été m'avait apporté une sale maladie, qui pouvait m'envoyer au tombeau, au fauteuil roulant et dans le melleur des cas aux urgences ? Ce qui m'était arrivé le 14 août où je saignais comme un boeuf devant mon (ex)épouse à la mine réjouie. Sa maladie à elle l'avait rendue méchante...
Bref je ne me doutais pas un instant de ce qui allait m'arriver, et surtout de la pugnacité dont j'allais faire preuve les années suivantes, quand le soir de la publication de cette note, je m'inscrivis à un quizz musical sur facebook, song pop...
En 3ème position, une belle histoire, sur laquelle subsistera toujours un point d'interrogation : Marité, ma soeur volée écrite le 19 août 2010.
Mes suiveurs rockers seront déçus, pas de note musicale dans ce tiercé, mais je ne les oublie pas.
Je vous embrasse.
17:53 Publié dans détripage, moi | Lien permanent | Commentaires (3)