04/08/2024
Entre deux canicules...
La seconde, beaucoup plus costaud et plus longue que la première (du 7 au 10 juillet) est passée.
Les travaux d'isolation que nous avons fait effectuer en mai ont permis que notre petite clim mobile suffise, du moins pour l'instant ! Cette fois les murs ont chauffé jusqu'à plus de 25° et sans ces travaux on aurait été obligés de partir en altitude faute de quoi j'y serais passé.
Qu'on en juge, depuis le 14 dix-huit jours à 30° et plus, dont huit à 33° et plus...
Depuis hier on est dans la "normale", enfin la dernière, qui est de 29/30°. On a passé le cap du 27 juillet, qui est le jour le plus chaud de l'année à Alleyras (29°6), psychologiquement ça compte !
Bref, je suis resté dans mon fauteuil (pas celui avec les roues) à regarder le Tour puis les J.O.
Passionants ces jeux, mentions spéciales à Pauline (VTT), Léon et Florent (natation). 4 olympiades différentes pour ce dernier, chapeau monsieur.
Pour en revenir à la canicule, elle s'est intensifiée à partir du 20. On a relevé
41° dans les Pyrénées-Orientales, Ardèche, Drôme, Gard, Aude, Var, Corse (les 2);
40 dans le Vaucluse, Gironde, Dordogne, Landes, Pyrénées-Atlantiques, Haute-Garonne, Deux Sèvres;
39° dans les Bouches du Rhône, Corrèze, Lot, Ariège, Loire, , Indre, Charente, Vendée, Hautes-Pyrénées, Vienne, Aveyron, Hérault, Indre et Loire, Rhône...
Et 38° dans mon fond de vallée, deux jours de suite !
Je vous embrasse.
18:45 Publié dans beaux moments, moi | Lien permanent | Commentaires (6)
22/07/2024
Mon blog a 14 ans
Et j'espère - n'y croyant pas trop - fêter la 15ème bougie !
Je vous embrasse.
16:04 Publié dans Blog, moi | Lien permanent | Commentaires (12)
17/06/2024
Aujourd'hui grande sortie (et sans fauteuil)
Ce n'est pas, loin s'en faut, la fameuse "lune de miel" mais je m'en suis senti, le soleil et une raisonnable chaleur aidant (29°) de bouger un peu.
D'abord direction le cimetière.
Pas pour me recueillir sur une tombe, mais pour découvrir... la mienne et celle de Chérie !
Commandée en septembre dernier (après la 4ème canicule qui a failli m'emporter), avec un acompte de la moitié du prix demandé, elle a été creusée... la semaine dernière ! C'est Chérie qui avait choisi le "modèle" à la boutique.
Elle est superbe.
Pour un prix qui laisseraient babas mes lecteurs parisiens.
Après cette visite physique (pas mal de dénivelé par rapport à la route) arrêt sur les quais de la gare aux fins de voir passer le "Cévenol" qui va à Nïmes.
Très beau train
qui change des "suppositoires" AURA.
Puis retour à la maison, au terme d'une belle sortie de plus d'une heure qui n'a pas eu comme destination un lieu médical.
Je vous embrasse.
16:27 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (4)
05/06/2024
Ma première vocation (pour Jean et Renaud....et les autres !)
Ma vocation pour la météo date très exactement du 10 janvier 1966. A 23 heures.
Non je ne raconte pas des salades, je me souviens être entré au cinéma ce soir-là sous une pluie battante, et quand j'en suis ressorti j'avais changé de pays : tout était blanc, de gros flocons tombaient, et le brouhaha parisien avait cédé la place à un doux murmure.
Oui, c'est cela qui marquera le plus, ce presque silence dans un décor de conte de fées.
J'étais aux anges, et j'appris que la Météo Nationale l'avait prévu. Dès lors je vais être fasciné par ce métier, et ne raterai plus aucun bulletin, notamment ceux pour la marine. Ne voyez pas de jeu de mots à 4 jours des élections, le bulletin pour la marine était le plus élaboré de tous à l'époque. Il parlait surtout des vents, mais je savais qu'à Paris tel vent était associé à tel temps.
Mais avant ce 10 janvier, j'avais, depuis l'âge de 7 ans, une autre passion : la cartographie.
Je passais mon temps à dessiner des plans, des cartes, voire à en peindre.
La douzaine de déménagements et surtout celui de novembre 2013, ma "fuite sanitaire", a fait que j'ai perdu ces "trésors".
Sauf un, que je viens de retrouver hier : un plan que j'ai dessiné à douze ans, en fait un agrandissement de plan :
Il s'agit de Valréas, dans le Vaucluse, où il y était prévu des vacances en septembre. J'en parle dans une note qui m'est chère.
J'y reviendrai deux ans plus tard, en août 1965, où on m'y achètera le vélo promis pour mon obtention du BEPC et avec lequel les routes de la région n'auront plus de secret pour moi.
Je vous embrasse;
15:55 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (5)
01/06/2024
Les tubes de l'été 1993 (ventes CD singles)
Vous l'avez attendu, il est là, le top des tubes de l'été 1993. Je rappelle mes 3 règles d'or :
- avoir été classé durant l'été (entre le 21 juin et le 20 septembre)
- avoir son plus haut classement entre ces deux dates. TRES important pour cet été-là.
- pas de sketches ni de chansons enfantines.
1) DARLA DIRLADADA (G.O. Culture)
> 400.000
2) WHAT IS LOVE (Haddaway)
entre 300 et 400.000
3) ALL THAT SHE WANTS (Ace of base)
entre 250 et 300.000
4) MISTER VAIN (Culture Beat)
entre 250 et 300.000
5) FALLIN IN LOVE WITH YOU (UB40)
entre 200 et 250.000
6) C'EST OKAY (les Visiteurs)
entre 150 et 200.000
7) INFORMER (Snow)
entre 150 et 200.000
8) YOUR LATEST TRICK (Dire Straits)
entre 150 et 200.000
9) TRIBAL DANCE (2 unlimited)
entre 150 et 200.000
10) SING ALLELUJAH (Dr Alban)
entre 150 et 200.000
- de 100.000 à 150.000
11) CHRONOLOGIE (Jean-Michel Jarre)
12) PEOPLE EVERYDAY (Arrested Development)
13) PARISIENNE WALKWAYS (Gary More)
- de 75.000 à 100.000
14) JE SERAI LA (Johnny Hallyday)
15) TU TATUTA TULA TA (Pin-occhio)
16) WHEEL OF FORTUNE (Ace of base)
17) PEUT ETRE QU'EN SEPTEMBRE (Hélène Rollès)
- de 50 à 75.000
18) COSE DELLA VITA (Eros Ramazotti)
19) DES HAUTS DES BAS (Stéphane Eicher)
20) THAT'S THE WAY LOVE GOES (Janet Jackson)
bonus 21) MR LOVERMAN (Shabba Ranks) 22) LES BOULES (Jordy) 23) AU BAR DE JESS (Sébastien Roch) 24) SOMEBODY TO LOVE (George Michael & Queen) 25) BREAK IT DOWN AGAIN (Tears for fears)
2 remarques :
a) le prix du CD single est presque équivalent à celui de l'album, du coup - ça va faire plaisir à un Breton de ma connaissance - les gens préfèrent acheter l'album. Et les chiffres de vente des singles ne signifient désormais plus grand-chose. Canal plus l'a admis, cessant de diffuser le top 50 en juin.
Pour ma part, ce top d'été sera le dernier que je publierai.
b) les français sont rares, même si c'est une reprise de Dalida (1970) qui arrive en tête, on trouve un Johnny isolé au milieu d'une BO de film, d'un instrumental, de musiques de feuilleton et d'un bébé !
TOP des (rares) chansons françaises :
1) C'EST OKAY (les Visiteurs)
2) CHRONOLOGIE (Jean-Michel Jarre)
3) JE SERAI LA (Johnny Hallyday)
4) PEUT ETRE QU'EN SEPTEMBRE (Hélène Rollès)
5) DES HAUTS DES BAS (Stéphane Eicher)
6) LES BOULES (Jordy)
7) AU BAR DE JESS (Sébastien Roch)
Je vous embrasse.
16:34 Publié dans beaux moments, Cica-chansons, moi, Musique | Lien permanent | Commentaires (5)
21/05/2024
Sauvé pour cette année
Depuis "l'été meurtrier" de l'an passé avec pas moins de 58 jours où il a fait 30° et plus sous abri (certifié par 3 points de mesure - on est pro où on ne l'est pas), 23 jours à 35° et plus, avec comme acmé les 2 canicules du 10 au 25 août (37 de moyenne - vous avez bien lu) et du 4 au 10 septembre ("seulement" 34 sur la période), trois pointes à 40 (toujours sous abri) et où, malgré les murs épais de notre petite maison, disons-le tout net, j'ai failli crever. La chaleur arrivait par en haut, par les combles, non isolées. Et elle restait.
Je sais, je sais que ce mois d'août 2023 est le plus chaud mesuré en Haute-Loire depuis que l'on relève des températures. Plus encore que 2003.
2022 étant aussi sur le podium, je ne voyais pas pourquoi 2024 ne serait pas dans la continuité...
Et comme pour me donner raison, dans la première quinzaine d'avril, à une époque où on peut encore faire du ski de fond dans certains coins du département (voir photo ci-dessous), le thermomètre a flirté avec les trente-trois degrés, la "normale" y étant de quinze... Fort logiquement, mon pronostic vital serait probablement être engagé dans les mois à venir. Car je suis en moins bon état qu'en 2023.
On a beaucoup glosé sur eux, mais les Auvergnats sont de braves gens.
Notre voisin (nos maisons sont jumelles), ayant assisté depuis 4 ans à ma dégringolade, a été ému, et a réussi à nous avoir un prix auprès d'un entrepreneur de ses amis, spécialisé dans l'isolation thermique.
Je pense que me voir dans un fauteuil roulant l'a ébranlé. Mon voisin, pas l'entrepreneur ! J'en vois qui suivent pas :-))
Bref,
Depuis ce matin, nos combles sont remplis de laine de coton. Paraît que c'est le dernier cri.
Et moi rempli d'espoir. D'autant plus que la maison est fraîche, 14 degrés.
On se tient au courant.
Je vous embrasse.
Photo de mon village, le 13 MAI (!) 2018 :
19:04 Publié dans Merci, météo, météo, moi | Lien permanent | Commentaires (5)
08/05/2024
adieu windows !
Mes cousins viennent de partir. Je reprends donc mon blog.
Marrant, ça fait juste 30 ans que j'entrais en dépression. Laquelle - avec la maniaco - allait durer onze ans.
Le déclencheur a été de passer brutalement du statut de directeur départemental à celui de subordonné "bousculé" par un tortionnaire jaloux.
il a procédé en trois temps :
- critiquer ma gestion en me traitant de "petit con" et autres joyeusetés du même acabit;
- introduire windows dans le boulot, sans avoir eu de formation;
- faire des réunions mensuelles où il parlait ouvertement de mes compétences limitées sur les logiciels maison élaborés avec le fameux windows.
Je mettrai cinq ans pour retrouver mon niveau, à force de stages et de volonté et onze ans pour sortir de la dépression.
Mais aussi bien chez moi avec internet qu'au boulot, je devrai composer avec le windows...
Le XP, puis le 7, l'horrible vista, le 8, le 8.1, le 10 et le 11.
Mon cousin/frère m'a viré tout ça;
Adieu windows...
12:42 Publié dans Blog, moi | Lien permanent | Commentaires (4)
02/05/2024
Interruption temporaire
Non, rien de grave !
Mes cousins bretons me font la surprise d'arriver (mon cousin/frère, son épouse et sa mère, ma cousine germaine qui va sur ses 94 ans) pour quelques jours, je serai donc avec eux;
A très bientôt.
Je vous embrasse.
16:42 Publié dans Blog, ceux que j'aime, moi | Lien permanent | Commentaires (4)
30/04/2024
les mots pour le dire
On croit avoir tout dit quand on dit frileusement "la maladie". Quelle erreur ! la maladie, bon, elle est la circonstance, l'occasion, le terrain sur lequel vont pouvoir se construire des choses.
Mais voici que tu te mets à penser à toi-même de façon toute différente, toute nouvelle. Tu t'aperçois avec effarement, peut-être en pleine panique, que tu penses à toi de l'extérieur. Tu prends conscience de ton corps, de tes organes, par la souffrance toute nouvelle qui te les révèle.
Jusque là tu les ignorais. Tu t'ignorais. Tout fonctionnait dans l'huile. Si de temps à autre, l'un manquait soudain à sa fonction, ses copains, unis, contribuaient à y remédier.
La maladie détruit ce bel accord.
Peut-être suis-je trop général en disant "la maladie". Peut-être suis-je à ce point perturbé par la brutale incursion dans ma vie de la Parkinson sinistre que j'ai tendance à tout ramener à cette fille de pute.
C'est qu'aussi elle aime morbidement vous faire prendre conscience de son pouvoir et de la méchanceté de ses caprices. Au maux variés dont elle m'accable en permanence - le pire étant de ne plus faire cent mètres en marchant - elle en ajoute d'autres, furtifs ou tenaces, qui vous montrent que, s'il lui plaît, elle peut faire encore plus mal.
Et puis il y a les médicaments.
Presque tous les parkisoniens en conviennent, les remèdes sont plus astreignants que le mal lui-même. C'est entre 3 et 6 fois par jour qu'il faut ingérer une demi-douzaine de produits différents, dosés avec précision. Ajoutons à cela les maux accessoires qui, au fur et à mesure de la détérioration de vos organes, naissent sous vos pas comme pâquerettes en avril, et qu'il faut bien soigner aussi.
La maladie de Parkinson s'attaque à la matière même du cerveau. On la soigne donc avec des produits agissant sur ces régions, avec des résultats pas forcément concluants, mais souvent bizarres...
François CAVANNA*, in "crève Ducon", Editions Gallimard.
* fondateur de "hara-kiri" en 1960, puis de "Charlie-hebdo" en 1970. Mort des suites du Parkinson en 2014.
12:19 Publié dans détresse, détripage, moi | Lien permanent | Commentaires (10)
30/01/2024
Quand j'étais chauffeur
12:06 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (9)