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19/12/2023

Mes années radio, chapitre 2

Juillet me verra à l'hôpital de Gap, où une amie, Jacqueline (en tout bien tout honneur) viendra souvent me voir. Pus ce sera Marseille le reste de l'été, dans un hosto spécialisé dans les maladies infectieuses. Là-bas la FM était déjà peuplée de quelques radios libres, certaines d'un bon niveau.

En octobre, allant beaucoup mieux, je rentre à Embrun. Et là, O surprise, sur 104 Mhz, je tombe sur une radio locale ! Basée à Gap (40km) elle est très audible (4.3 sur 5) dans mon HLM. Radio 5, comme le département.
Rapidement j'arrive à reconnaître
- par leur voix - tous les animateurs : Le patron, dit Papy Muzol, Régis, Cathy. Ces trois-là assurent les 4/5 de la programmation. Puis « les deux Eric », le petit Jean-Marc (13 ans), Ange et aussi Jean-René.

Sincèrement je mentirais en disant que c’est de la super-qualité. Radio 5 ressemble pas mal à Radio 2000 sur certains points. Question animateurs, en fait seuls deux s’en tirent bien : le jeune Jean-Marc (je dirais même très bien) et un des deux Eric, qui fait une rubrique ciné. Les autres, moyen, et même un mauvais, Jean-René. Plus un encore plus mauvais nommé Michel Paul.

Mais quand même c’est « ma radio », celle de mon département. Et un jour je participe - du boulot - à un jeu avec eux. Quand je leur dis que j’appelle d’Embrun ils en sont babas. Ils ne pensaient pas porter si loin ! Et quand je rajoute que j’écoute depuis pas mal de temps, que j’enregistre (je les ai gardées !) des heures entières de leurs émission, c’est la folie. De ce jour je vais devenir leur auditeur mascotte.

Bien sûr dès que je vais voir Jacqueline je lui dis de se brancher sur 104 FM. Elle s’y met et trouve ça sympa.

Mais la semaine suivante, quand je reviens la voir, elle est toute retournée ! 
« Ecoutez Patrick, tâchez de savoir le nom exact de Papy Muzol.... J’ai cru reconnaître mon premier amour de jeunesse...Il y a de ça plus de 30 ans...
- Et il s’appelait comment votre amour ?
- René.
- OK Jacqueline je vais m’en occuper...
- Vous êtes chou.... Du reste si vous n’avez rien de prévu, venez passer la nuit de la St Sylvestre à la maison, avec Michel - son fils de 22 ans, NDR - et moi. Il vous trouve très sympa... »

J’accepte bien sûr avec joie.
Je fais donc ma petite enquête; lorsque j’ai Régis au téléphone, il me parle comme si j’étais un super-pote à lui:
« Salut Patrick... Alors ça boume ?
- Ouais... Dis donc Papy Muzol ça serait pas René son petit nom ?
- Oui... Mais comment tu sais ça ?
( là je mens )
- Je crois le connaître. Je peux me tromper.
- Non tu ne te trompes pas... Moi je suis son fils. 
Là-dessus on se quitte et moi je téléphone direct à Jacqueline.

« C’est bien ça. Son nom est B.
- Oh vous êtes génial Patrick....Mais comment faire pour lui parler ?
- J’ai ma petite idée... »

Et lorsque je retourne chez elle, assez rapidement pour ne pas la faire languir, je lui dévoile mon plan. Muzol fait une émission à laquelle je vais participer. Dès que je l’ai au téléphone, je lui passe Jacqueline.

« Je n’aurai pas le courage Patrick...
- Essayez, vous verrez bien »

Je mets un bon quart d’heure avant de la convaincre. Et je téléphone.

« Bonjour Papy Muzol, c’est Patrick....
- Salut...
- Je voudrais vous passer quelqu’un qui vous connaît et que vous n’avez pas vu depuis longtemps. Je suis sûr que ça vous fera plaisir.. »

Et je dis à Jacqueline: « A vous de jouer ! »

Puis je m’éclipse. La conversation dure bien dix minutes, voire plus. Quand elle revient, elle est en larmes. « Je crois que je l’aime toujours, Patrick... »

Elle me ferait presque pleurer ma parole. Je suis aux anges. Dans ma série « marions-les » c’est le premier couple (sur 5 tentés et 3 réussis) que je peux mettre à mon « palmarès »....

Mais je réussirai au-delà hélas de toute espérance.
Hélas pourrai-jr ajouter.

Car le 31 décembre dans l’après-midi je reçois à la station un coup de fil. C’est Jacqueline qui se décommande. Elle est désolée, mais Muzol l’a invitée pour un dîner aux chandelles. Espère que je ne lui en veux pas etc...

Mais si que je lui en veux ! Ca va être la deuxième fois que je serai tout seul chez moi pour fêter l’année nouvelle... Mais c’est vrai, à sa place je n’aurais pas non plus hésité.

Et plutôt que de me retrouver tout seul dans mon HLM, et je prends la décision de bosser. Je propose mes services au collègue qui devait faire la nuit, Il a l’air abasourdi, je lui dis tout de suite que ce n’est pas pour les majorations de jour férié et lui explique franchement la situation. Il est confus, puis content, et accepte. Autant que ça serve à quelqu’un !

Et c’est ainsi que ce 31 décembre au soir je me retrouve tout seul dans la station. Le boss, ce qui me déçoit énormément, ne me proposera même pas de prendre un verre chez lui.....

Cette année finit décidément comme elle a commencé.
Mais j'étais loin de me douter ce que m'apporterait 82 ! Et ça vous le saurez après une page de la semaine prochaine, peut-être avant si je ne vais pas trop mal.

Je vous embrasse.

17:58 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (4)

12/12/2023

Mes années-radio. Chapitre 1 : la découverte (1981)

Juin 1981. Je suis à l'hôpital Saint Eloi à Montpellier, section "maladies infectieuses". Grosse suspicion de tuberculose. Moral en berne car on a évoqué devant moi un pronostic vital mal barré...

Un gros évènement va marquer ce séjour à l’hosto. J’ai bien sûr emmené mon radio cassette, et continue d’enregistrer. RMC surtout. Et un beau jour, je ne sais pas lequel, je tombe sur une « radio pirate ».

La vraie radio pirate, Radio 2000, qui émet quelques heures depuis une avenue voisine. Mitterrand avait promis qu’il autoriserait de telles radios sur la FM, et certains ont vite réagi, sans attendre le décret d’application.

Là on sent vraiment que c’est des amateurs.... Les « heu... » sont partout, ils se trompent de temps en temps de disques. « Et heu main-te-nant - heu, plaace à notre ami, heu...Ange, qui va heu nous préparer, pardon, vous présenter, heu sa fameuse émission.... »
N’empêche, c’est sympa. Ils n’ont en tout et pour tout que 20 disques (je les ai comptés) dont ma chouchoute Kids In America de Kim Wilde mais vraiment, oui, c’est sympa ! D’entrée j’enregistre une cassette. Et un jour, où j’avais un gros coup de blues (car ça me prenait de temps en temps, au point qu’ils sont même un jour allés chercher un psy pour m’examiner) le fameux Ange lance une émission de dédicaces. Il donne le numéro, et moi je le compose. Ca fait vraiment film américain larmoyant, mais pourtant c’est rigoureusement exact: 

« Allo, Radio 2000..
- Oui, bonjour, ce serait pour avoir un disque.
- Oui, tu t’appelles comment ?
- Patrick.
- Et à qui tu le dédicaces ?
- Ben (là je souris) à moi.
- Comment ça à toi ?
- Oui, je suis dans une chambre d’hôpital et je vais peut-être mourir... »

Je le sais, j’en rajoutais un peu, mais en même temps ils avaient leur scoop à Radio 2000. Je demande bien sûr Kids in América.
C’est Maxime Leforestier qui passe, et tout à coup ça s’arrête net. « J’interromps ce disque pour dédicacer Kim Wilde à Patrick, qui est en train de mourir à St Eloi... »

Je venais à cet instant même de découvrir ce que la radio libre pouvait apporter. Cette petite radio de quartier, d’immeuble presque, qui devait compter à tout casser quelques dizaines d’auditeurs, s’est permis de tout chambouler pour « une cause ». La mienne en l’occurence. RMC ou Europe 1 ne l’auraient jamais fait, même si - je l’ai dit - la radio est un média beaucoup plus souple que la télé. A grande radio grandes causes, ce qui est normal (comme l’arrêt brutal de l’émission culte Quitte ou double le jour de décembre 1959 quand le barrage de Malpasset a cédé) à mini-radios mini-causes. Bien sûr je ne suis pas passé à l’antenne (ils n’étaient pas équipés, ou... ne savaient pas encore comment faire) mais n’empêche ça m’a donné du courage. Je savais que maintenant je n’étais plus seul dans ma chambre d’hôpital. D’autres pensaient à moi, sans même me connaître...

(à suivre)

Ces lignes ont tout juste 20 ans (mars 2003), extraites de mes "mémoires".

12:03 Publié dans détripage, moi | Lien permanent | Commentaires (5)

05/12/2023

Médocs : se méfier des effets secondaires

Depuis 5 ans, je prends cet anti-parkisonien :

REQUIP.jpg

 

 

 

 

 

 

 

J'augmente régulièrement les doses, en ralentissant quand apparaissent trop d'effets secondaires.

Qui sont :

- compulsion au jeu
- augmentation de la libido
- dépenses ou achats compulsifs
- hyperphagie boulimique.

Je touche du bois ! Pour l'instant je n'ai pas cédé aux sirènes de l'Euromillions, ni participé aux "jeux du gogo", présents maintenant dans toutes les émissions de télé (répondre à une question idiote via SMS à 3 euros). 

Malgré les blacks fridays, weeks, et les catalogues de Noël, je n'ai pas été atteint de fièvre acheteuse.

Et je ne mange pas plus que d'habitude...

Je vous embrasse.

25/11/2023

Carnet de notes : PATRICK JUVET

11.7  Passable

1972 LA MUSICA 3
1972 AU MEME ENDROIT A LA MEME HEURE 12
1973 JE VAIS ME MARIER MARIE 12
1973 SONIA 11
1973 TOUJOURS DU CINEMA 10
1973 AU JARDIN D'ALICE 14
1974 LOVE 11
1974 RAPPELLE-TOI MINETTE 10
1974 REGARDE 11
1974 NAMA 13
1975 IL EST TROP TARD POUR FAIRE L'AMOUR 12
1975 MAGIC 13
1975 J'AI PEUR DE LA NUIT 16
1976 FAUT PAS REVER 14
1977 LES BLEUS AU COEUR 13
1977 OU SONT LES FEMMES ? 13
1978 I LOVE AMERICA 10
1978 DE PLUS EN PLUS SEUL 13
1979 LADY NIGHTi 12
1979 SWISS KISS 14
1980 SOUNDS LIKE A ROCK AND ROLL 8
1981 SANS AMOUR 10
1982 REVES IMMORAUX 14

Très surpris ! moi qui me proclamais "anti-Juvet" je m'aperçois que finalement ça s'écoute bien !
Sans sa "Musica" il aurait même obtenu la mention assez bien ! Certes, pour moi pas de pépite, mais un ensemble assez homogène. 
A demain pour les tubes de l'été 68, finalement plus riche que je ne le pensais.

Je vous embrasse.

21/10/2023

Des news...

Ca va mieux. Toujours ensuqués mais on remonte la pente.

Tout a commencé le mardi 10. Chérie qui tousse.


Le lendemain de plus en plus fréquemment, et commence à se sentir "fatiguée".
Il faut savoir que, dans l'Ile de Beauté, ce terme a plusieurs significations que nous autres, pauvres pinzuti, ne saisissons pas : fatigué, bien sûr, mais aussi malade, désespéré, dingue..

Là c'était donc malade. Effectivement, le soir, elle était brûlante et claquait des dents. Mais pas question pour elle de se mettre le thermomètre à l'endroit le plus approprié, bien que ce fût le plus juste. J'évoquais alors "le docteur".
Pour répondre à Michel sur ce sujet, nous avons eu un bol terrible en arrivant au Puy : on a tout de suite été "pris" voilà 3 ans par ce docteur que j'appellerai Bernard Lescaut (!). Peut-être mes 4 pathologies étaient pour lui un challenge ? Quand aux visites, il faut savoir qu'il habite à 100 m de chez moi, ça aide. Et surtout il est TRES serviable.
Mais pour Chérie pas question de requérir à ses soins avant l'urgence absolue. Alors qu'à Bastia le moindre éternuement de sa petite-fille finissait chez le pédiatre en urgence !
Alors lui vint l'idée de se "cortisoner": 2 comprimés le samedi, 2 le dimanche et 2 le lundi. Effectivement le dimanche au matin elle était fraîche comme une rose !

Mais pas moi, qui depuis la veille mettais la dernière main sur un manuscrit pondu par mes soins voilà 40 ans (et qui n'avait pas pris une ride) qu'un de mes amis avait eu l'imprudence de parler de faire éditer, je commençais à avoir des épines dans la gorge. C'est au forceps que je publiai ici "63" sans le moindre commentaire, alors que mes forces déclinaient de plus en plus.

SANS MA CHERIE JE SERAIS MORT. Pas qu'une fois : 10 fois au moins, à chaque fois en risquant sa peau.

Déjà dimanche soir en allant me coucher. Je montais les escaliers entre nos deux étages et plus je montais plus je sentais mes jambes se dérober. Là j'ai hurlé si fort qu'elle est venue me tirer de ce mauvais pas, en se cassant le dos. Un des charmes de parkinson - que j'ignorais - c'est qu'avec la montée de la fièvre, on devient temporairement paraplégique...

Lundi fut la journée d'horreur : éternuements, quintes de toux, fièvre à 39°, mal partout, envie de vomir. Comme Eric. Et aussi donc, mes muscles inférieurs qui ne répondaient plus.
Je garderai la chambre jusqu'au mardi après-midi. Après la visite du médecin (qui trouva vite ce qu'on avait) et l'achat d'un urinal.
Il trouva vite car Chérie et moi n'avions plus de goût.
Comment ? A rien ?
Aussi oui.

Une fois le diagnostic posé, remèdes de cheval, mais seulement pour moi ! De la poudre de perlimpinpin pour Chérie qui, une fois l'effet cortisone passé, voyait la maladie revenir.

Bref, aujourd'hui nos fièvres sont passées, mais toujours cette grosse fatigue et la déformation de nos goûts.

Il faut voir le coté positif des choses, à savoir que pour les alcoolos, le covid est une aide précieuse : le vin a désormais pour moi un goût salé et je n'en bois plus. L'eau en revanche me semble délicieuse !

Pour résumer une bonne secousse pendant deux jours et de la fatigue ensuite. Etant jugé "à gros risque", je n'ai pourtant pas eu besoin de soins intensifs et je persiste à penser qu'il était inutile de décréter la loi martiale pendant deux ans pour une grosse grippe qui n'a tué personne en-dessous de 60 ans.

Je vous embrasse.

PS : les tubes de l'été 64 sont évidemment reportés au 29 !

18:12 Publié dans Marie, moi | Lien permanent | Commentaires (5)

18/10/2023

Le COVID...

ça y est ! je viens de le choper !

Premières fièvres dimanche

Lundi l'horreur 

Hier visite du toubib, mégaprescription médocs

là je sors du lit encore très comateux

 

je reconnais qu'on a l'impression de passer dans une machine à laver

mais je maintiens que ce fut une anerie de bloquer le pays pendant 2 ans et empêcher les gens de circuler pour ça.

 

Plus de détails qd ça ira mieux.

Pat

18:04 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (9)

12/10/2023

le traitement de la dernière chance

Michel avait raison, j'ai de plus en plus de mal à supporter la vague de chaleur actuelle, les nuis de moins en moins fraîches ne compensant plus la chaleur de la journée.  Voir là.

Ce qui me confirme le fait que si rien ne change je ne survivrai pas à l'été prochain.

Je ne suis pas du tout déprimé en écrivant cela, seulement lucide.

"Si rien ne change".

Je n'ai rien à espérer du côté des températures, au contraire ! Le seul changement concerne les médocs.
Jusqu'alors j'en prenais un contre l'allergie qui contrariait mon traitement. Après deux tentatives ratées (janvier et juillet) j'ai enfin réussi à m'en passer.
Et donc, logiquement, mon traitement devrait fonctionner à 100% à partir de maintenant.

Et ce traitement, mon toubib m'a autorisé à l'augmenter, à petites doses.

Si ça marche, je suis sauvé, du moins pour 2024.

Dans le cas contraire mes jours sont comptés : 8 mois, 9 au maximum.

A moins d'aller passer l'été au Mont-Dore ou au Lioran :-)

En attendant je compte les heures, samedi verra ma résurrection !

Je vous embrasse.

16:11 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (9)

17/09/2023

MES CHANSONS PREFEREES DE 1974 (suite)

- PERIODE DU 5 MAI AU 2 JUIN - 

1/ MON VIEUX
2/ ECOUTE LA SOURCE DU BONHEUR (Gérard Palaprat)
3/ ET PUIS CA SERT A QUOI
4/ MY LOVE IS LOVE
5/ LA VIEILLE DAME (Sacha Distel)
6/ WATERLOO
7/ SWEET WAS MY ROSE (Velvet Glove)
8/ TENDRE CATHY (Christian Delagrange)
9/ GOING DOWN (Geordie)
10/ VIENS CE SOIR
11/ SHALALA
12/ FEMME (Michel Chevalier)
13/ UN CLOWN NE PLEURE PAS (Christopher Laird)
14/ ACCEPTE-MOI (Ringo Willy-Cat)
15/ TU ES MA CHANCE (Richard Anthony)

 

 

- PERIODE DU 27 OCTOBRE AU 24 NOVEMBRE -

1/ MISSING YOU (Ravi Shankar)
2/ ANNIE'S SONG (John Denver)
3/ CHANSON POUR ANNA (Daniel Guichard)
4/ ROCK ME GENTLY (Andy Kim)
5/ KUNG FU FIGHTING (Karl Douglas)
6/ I GOT THE MUSIC IN ME (Kiki Dee)
7/ DITES-MOI (Michel Jonasz)
8/ HOMME (Nicole Rieu)
9/ PETITE FEMME (Santiana)
10/ DIS PAPA TELEPHONE-MOI (Léna)
11/ LE VOYAGE A VENISE (Sacha Distel)
12/ MA PETITE FILLE DE REVE (Jean-Michel Caradec)
13/ VANINA (Dave)
14/ TONIGHT (Rubettes)
15/ ON M'ATTEND LA BAS (Véronique Sanson)

Je conclurai en disant que le vieillard de 73 ans n'a plus les mêmes gouts que le jeune homme de 24 !

 

27/08/2023

chaud derrière !

Quand j'ai écrit la note précédente, voilà 12 jours, ma santé commençait à battre de l'aile au bout d'une semaine de canicule. In petto je pensais bien y passer si les prévisions "maison" se révélaient justes.
Elles annonçaient 34° / 34° / 37° / 39° / 39° / 38° / 36°.

Que j'aurais été heureux si elles avaient été vérifiées !

Car voilà (à un degré près) ce que je me suis farci :

tempés.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tous les jours je regardais mon modèle, qui reculait d'autant l'arrivée d'air respirable. Ce n'est que mercredi dernier que la fin de mon calvaire était enfin fixée pour samedi.
Il n'était que temps, j'étais devenu quasi-paralysé ne pouvant plus me lever. Sans mon épouse, je le dis sans dramatiser, je serais mort. 

Du reste, sans elle, qui est tout ce qui me reste comme famille, je suis mort.

Merci à elle, qui se rongeait d'inquiétude de jour en jour. Et qui a compris ma joie quand les coups de tonnerre libérateurs ont claqué, avant-hier.
Je sais que pour beaucoup ces orages ont été (et sont encore, en Provence et bientôt en Corse) dévastateurs, mais pour moi ils signifiaient la vie, un temps supplémentaire qui m'est donné jusqu'à l'été prochain.

Là, 17° dehors, je peux enfin écrire et donner des nouvelles. J'ai morflé grave mais je pense que d'ici 15 jours je serai sur pied, et pourrai "finir" Johnny !

18:30 Publié dans météo, moi | Lien permanent | Commentaires (5)

15/08/2023

CHAUD DEVANT !

Pas la force d'écrire une note "élaborée". La chaleur est un calvaire pour les parkinsoniens, et c'est loin d'être fini !

Voilà les valeurs que mes fidèles lecteurs et commentateurs auront à supporter dans les 8 jours à venir. Jusqu"à 

41° à Dieulefit
40° à Alès
39° chez moi (ce matin ils avaient mis 41° ils viennent de changer)
38° à Mende
37° à Genève
35° à Paris et Chatillon sur Seine
34° à La Roche sur Yon Le Verdon et Archettes
33° à Reims
27° à Plerneuf et Le Mené

Voilà le programme des réjouissances pour moi

meteo.JPG

De deux choses l'une :

- soit les prévisions sont fausses, ce qui serait normal à cette échéance

- soit elles sont justes, ce qui constituerait une avancée spectaculaire, qu'hélas je crains de n'être plus là pour m'en réjouir !

A voir ...

Je vous embrasse.

 

 

15:24 Publié dans météo, moi | Lien permanent | Commentaires (28)