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21/05/2022

Problème de disque

Je pense que vous avez dû voir que je me fais rare ces temps-ci.

En fait, je me suis fait la semaine dernière une belle hernie discale. La 4 ème ,  après celle de 2011 et la double de janvier 2020.

Par conséquent je suis le plus souvent allongé, évitant la position assise. 

Promis, dès que je vais mieux, le podium de 1979.

Je vous embrasse.

11:45 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (13)

07/04/2022

Mont Saint Michel : Breton ou Normand ?

Je me suis toujours posé la question.

Certes un oscur fonctionnaire de l'Assemblée Nationale a, en 1790, tracé la "frontière" sur un cours d'eau, comme ce sera le cas une bonne soixantaine de fois et du coup le Mont s'est retrouvé administrativement en Normandie.

Ce que contestent pas mal de Bretons. 
Leurs arguments ne manquent pas, notamment que le Mont fait partie intégrante du Massif Armoricain, qui comprend toute la presqu'île du Cotentin.

Et l'Histoire, que dit-elle ?

Là j'en suis tombé sur le c.... !

En l'an mil le Duc de Normandie Richard II le Bon y épouse Judith de Bretagne. 
Un beau trait d'union ! Ils donneront naissance à Adélaïde, qui sera grand-mère du pape Calixte II.

Belle descendance, dont... je m'honore de faire partie 10 siècles plus tard ! Je viens de le découvrir à l'instant, lors de mes recherches généalogiques.

Avec de nombreux détours il est vrai : via la Bourgogne jusqu'au XII ème siècle, puis la Franche-Comté pendant 7 siècles jusqu'en 1870 où mon arrière-grand-père Victor-Achille quitta son Haut-Doubs natal pour "les colonies" (la Tunisie) où il épousera une Sarthoise, Louise-Eugénie.

Qui furent mes arrière-grands parents !

Quand au Mont St Michel, je peux dire que je m'y sens chez moi.

 

Je vous embrasse.

17:13 Publié dans histoire, moi | Lien permanent | Commentaires (8)

05/04/2022

Mes surnoms au travail

Pendant mes études à l'Ecole Supérieure de la Météorologie, on m'appelait Albert ! Albert pour Albert Simon, le Monsieur Météo de la radio. J'étais le plus passionné par mon boulot, que j'avais choisi par vocation, et mes camarades l'avaient remarqué.

Pas de surnom marquant ensuite, où j'étais simplement Patrick, jusqu'à Vannes.

Là mes adorables collègues me surnommèrent biloute, 11 ans avant la sortie de Bienvenue chez les ch'tis. Cette délicate attention en dit long sur ces braves garçons. Les langues se délient sur le harcèlement moral, mais c'est trop tard pour moi.

Heureusement j'arrivai à me sortir de ce marigot pour atterrir à Biarritz.
Où je fus illico appelé Patxi, ce qui signifie Patrick en Basque. 

Et c'est à Lons le Saunier que je finirai ma carrière, un poste que je convoitais depuis .... 1986 ! Et en plus, brigadiste, le Gérard Klein de là-bas, n'hésitant pas à bosser 75 heures par semaine pour venir au secours des stations manquant brutalement de personnel. Mes collègues m'adoraient et m'appelaient Patoche.

On était loin du biloute !

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J'en rajoute sur la photo, car si j'avais certes le coeur un peu serré pour mon pot de départ à la retraite, au fond de moi j'étais heureux d'avoir passé mes dernières années au sein de cette super équipe.

Je vous embrasse.

16:03 Publié dans météo, moi | Lien permanent | Commentaires (6)

10/02/2022

Ma "semaine terrible" est passée

Cela fait quelques années que je savais devoir passer une semaine tout seul "pour raisons familiales".

Jusqu'en 2019 je n'appréhendais pas trop, ma santé pouvait supporter la chose, même si ce n'était pas le Pérou.

Mais depuis deux ans, entre mes hernies discales et mon parkinson qui s'aggravait de jour en jour, je voyais arriver cette fameuse semaine avec de plus en plus d'inquiétude.

Plus le temps passait, plus je déclinais, plus je m'inquiétais. Comment allais-je faire ?

Bien sûr de "bons amis" et même de la famille s'était proposés à venir me tenir compagnie quand cela arriverait, mais c'est au pied du mur qu'on voit les maçons. Pas de surprise donc quand j'ai vu les désistements de ces personnes ! 

L'alarme a sonné jeudi dernier à 5h du matin.
Chérie - et la pénurie d'avions - ont fait que je n'ai eu que 75 heures à passer tout seul. Pas dans ma maison, beaucoup trop dangereuse avec des escaliers partout, mais dans une ville d'eaux chère à un candidat à la présidentielle, qui allie le calme, le choix et la modicité des prix.
Restait Minou, comment allait-il réagir ? 

Bien ! Il nous a bluffés, tout est resté intact dans la maison, si ce n'est une petite crotte de protestation devant l'entrée. Il avait de quoi manger et boire avec des distributeurs automatiques et il s'en est servi.

A présent que cette semaine est derrière moi, je revis, je déstresse et je sens que ma maladie a tendance à se stabiliser.

Je vous embrasse.

15:39 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (35)

30/01/2022

Aujourd'hui PHIL COLLINS a 71 ans !

... Et moi aussi par la même occasion !

 

 

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On a morflé tous les deux !

26/01/2022

Aujourd'hui Michel Sardou a 75 ans

Et à cette occasion, j'aimerais que vous me faites part de votre chanson préférée de son répertoire. 

Pour moi, c'est celle-là.

Mais pendant très longtemps (40 ans) ce fut celle-ci.

Sinon, plein de pensées pour Florent Pagny à qui je souhaite de pouvoir fêter aussi son 75ème anniversaire.

Je vous embrasse.

29/12/2021

2021 : bilan

Année globalement positive.

Dans la colonne ad hoc, je mettrai :

- En premier lieu des réconciliations.
D'abord celle de chérie avec ma cousine germaine, qui, du coup, à 91 ans n'a pas hésité à se taper 1700 km en voiture pour venir nous voir.
Ensuite celle de chérie avec notre voisine d'Alleyras. Ca aussi ça me pesait.

- Des retrouvailles aussi. Comme celle avec mon plus grand ami d'adolescence François. 30 ans que je le cherchais ! Je savais très bien où il travaillait (36 quai des orfèvres, à Paris, commandant de police au RAID), et je le suivais grâce aux ouvrages de son chef, le commissaire Broussard, et d'autres collègues à lui. C'est grâce à une émission de télé sur le RAID - et aussi à un commentateur d'ici - que j'ai pu le retrouver, via M. POMART, à qui je dis un grand merci.

- Des connaissances, comme celle de nos nouveaux voisins, des gens très sympa et très serviables. Ca change de Sanary, une ville de grande solitude. 5 ans et demie sans rien d'autre qu'un rare bonjour, obligatoire en se croisant dans l'escalier....

- Puis l'amour, toujours aussi fort, de mon épouse. Qui arrive encore à me supporter (voir chapitre "santé") et surtout qui se fait toujours un sang d'encre en attendant le résultat d'examens médicaux. 

- L'année a été paisible, sans déménagement / aménagement comme les deux précédentes et nous nous plaisons dans notre cadre de vie.



Dans la colonne "négatif", je mettrai en premier la santé.
La mienne et celle de mes proches.

En ce qui concerne la mienne, c'est loin de s'arranger. Je vois arriver le fauteuil avec angoisse... Heureusement j'ai gardé toute ma tête, mais pour le reste... Déjà, je ne peux plus écrire à la main. Je peux encore taper au clavier, mais c'est le parcours du combattant ! Ecrire une note me prend jusqu'à une semaine...
De plus en plus de mal à faire les gestes de la vie courante: par exemple manger, ma chérie doit me couper ma viande. Pour me coucher je dois "viser juste" car si je me couche trop bas ou trop haut, je sais que je ne pourrai pas me retourner ! Cette nuit par exemple j'ai été incapable de bouger pendant un long moment. Quand à ma démarche, j'ai tout de l'homme de Cro-Magnon !
Celle de mes proches, essentiellement ma cousine de Toulon, victime d'une septicémie d'origine nosocomiale.

- Puis la "situation sanitaire". Non pas à cause des décès dus au virus (le tabac tue autant) mais plutôt cette sale ambiance qui règne depuis deux ans. De ne plus voir de gens sourire à cause de la "muselière" (aussi efficace qu'une fenêtre ouverte pour empêcher de faire entrer les insectes), d'être obligé de se faire injecter un produit dont on ignore ses effets pour avoir le droit de vivre, d'entendre parler de "ça" à longueur de journée à la télé, de devoir moi-même mettre ce foutu masque qui m'étouffe à chaque fois que j'entre quelque part; ça me rappelle l'armée avec la gymnastique des couvre-chefs dehors/dedans !

- la disparition d'êtres chers. Cette année deux cousins (frère et soeur) qui m'avaient suivi toute ma vie. L'une avait été mon témoin de mariage, l'autre le parrain de ma fille.

Et toujours, le même président !

Je vous embrasse.

15:26 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (10)

08/12/2021

Par monts et par vaux

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Quézaco ? L'état de mes finances ? Les températures moyennes de Moscou? La coupe en relief de la France ?
Non, rien de tout cela. Simplement l'altitude des endroits où j'ai vécu !
Ca commence par du bas, Paris, pendant 21 ans. Puis une tentative d'échappée en 1972, 4 mois au Mont-Aigoual. Mais les 7 premiers mois étant encore Parisien et le dernier charentais (armée) on tombe sur une altitude bâtarde de 560 m. Nouveau creux en 1974 (Roissy, à partir de février) et envolée vers le Dauphiné en septembre 1975 (musique je pars, de Nicolas Peyrac), altitude 400. Mine de rien, ces 4 ans seront mon top 6 des endroits où je vivrai le plus longtemps !
1980 : je monte encore, d'abord à Embrun (850 m) puis à Châteauroux les Alpes (990 m) qui sera - en altitude je précise ! - le toit de ma vie.
Puis je redescends un peu, 740 m à Mende pendant 11 ans (1987/1997), qui sera mon top 2 côté longévité, et même numéro un CHOISI en éliminant mes 23 (21.5 + 1.5) ans parisiens.
Puis mutation à Vannes en 1997, mutation "obligée" qui me fera descendre à zéro, tant côté altitude que côté moral. 
Ce diagramme aurait dû s'interrompre le 23/2/2003, mais il s'avère que non, et l'été de la canicule me voit partir pour Biarritz, après 4 ans et 10 mois à Séné (56), un top 4 dont je serais bien passé !
Toujours proche de zéro en altitude mais très haut dans le coeur. 4 ans et deux mois à Boucau (64), qui est donc mon top 5 côté durée. Mais le climat du Pays Basque ne me convient pas, et dès janvier 2005 je fais construire une maison dans le Odou (Haut-Doubs) en vue de ma retraite. Auparavant je bosse mes 4 dernières années au pied du Jura, à Lons le Saunier (315 m). 
Finalement je ne profiterai de ma grande maison que 3 ans, de 2010 à 2013.
Après ce sera le sud, 6 mois à Toulon, 5 ans 5 mois à Sanary sur Mer, sur le podium des durées. Second "choisi".
Et enfin ce sera l'Auvergne, où je suis depuis deux ans. Probablement ma dernière demeure, mais je finis en beauté !
Je vous embrasse.

30/11/2021

Les chansons du "Luco"

Le "Luco" c'est ainsi que "de mon temps" on nommait le jardin du Luxembourg.

Le Luco c'est mon enfance et mon adolescence, le seul endroit qui n'ait pas changé de toute mon existence (à condition d'oublier cette affreuse tour Montparnasse qui se dresse en arrière-plan). Je l'ai fréquenté activement de 1951 à 1970.
1951/1952 ce fut en poussette. Puis les jeudis de 1953 à 1966. Tout y était fait pour me plaire : le bassin où je faisais voguer mon bateau à moteur au milieu des voiliers, les allées où je faisais foncer ma patinette, faisant peur aux vieux de 50 ans et plus, qui pourtant avaient connu voire fait la guerre (voir la chanson de Brel les bourgeois !), le sulky où je me transformais en Fangio, le guignol que de temps en temps ma mère me payait, et surtout le manège à chevaux de bois où j'étais devenu un as de la rondelle. J'étais déjà de gauche car je n'admettais pas que l'on dût payer pour s'asseoir sur une chaise, les "pauvres" devant se contenter des bancs surchargés.
De 1961 à 1964 ce fut carrément 4 fois par jour, pour me rendre au lycée Montaigne. 1964 me vit "demi-pens" et ce ne fut plus que deux traversées quotidiennes, jusqu'en 1966. Pendant les 4 ans qui suivirent, je ne l'abandonnai pas pour autant, car c'était - vers le bassin - le seul endroit où le vacarme parisien se faisait plus discret, même si je lui fis des infidélités en me rendant parfois à Montsouris.
A partir de 1970, mes études supérieures me rendirent moins disponible, et mon cher Luco me vit beaucoup moins.

Je connais 4 chansons qui parlent de ce jardin.
Hypothétique évoque MacArthur Park dans un commentaire. La première chanson à parler du jardin est justement, en 1968, une des adaptations (avec Séverine) de cette chanson par... Nicoletta !
C'est ICI.
Malgré la voix sublime de Nicole, cette version est à mon sens ratée, puisque raccourcie par rapport à la version originale, ce qui, contrairement à Séverine, la dénature complètement.

8 ans plus tard, c'est la version de Joe Dassin . Douze minutes de pur bonheur qu'on ne voit pas passer. Ma préférée de l'année 1976 donc. L'histoire d'un homme qui a réussi sa vie professionnelle au détriment de sa vie sentimentale, qui a laissé s'enfuir l'amour de sa vie. 
Et puis il décide de choisir, ce sera l'amour, qui, vu les paroles de la chanson, n'est pas définitivement perdu, elle pense encore à lui. C'est alors une minute 40 de crescendo sublime qui me laisse à chaque fois en larmes, moi qui, un jour de novembre, à la gare Montparnasse, n'ai pas eu le courage de choisir. Pour ce que j'y ai gagné...

On saute encore les années, et on arrive en 1985 avec Renaud qui, lui, ne nomme pas le jardin dans sa chanson mistral gagnant. Et pourtant, où donc ailleurs que dans les "baraques à bonbons" du Luco, pouvait-on trouver les Coco Bauers (à sniffer), les roudoudous (coquille remplie de sucre), les bonbons à un franc (un centime) et les fameux "mistrals gagnants" ?

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Je n'ose pas penser à du sordide, genre copyright, qui ferait du jardin une marque déposée, qui obligerait à cracher au bassinet à chaque citation ?

Ce jardin est en fait celui du Sénat, voulu par Marie de Médicis. Il n'y a pas que des sénateurs au Sénat, il faut du personnel pour faire tourner la boutique. Et parmi ce personnel se trouvait M. Palaprat. Dont le fils Gérard, qui avant de se lancer dans le spectacle, a grandi dans le jardin. On en a discuté tous les deux, et je dois reconnaître qu'il m'a révélé des trucs dont j'ignorais l'existence. 
En 2007, il en a fait une magnifique chanson qui montre que, près de 40 ans après les orgues de Berlin, sa voix est restée intacte.
Lui aussi évoque les voiliers du bassin, les sulkys (les chevaux sauvages), et bien sur le Grand Palais où il a grandi.

Je vous embrasse.

05/11/2021

Petites cases

Cela fait 11 ans et demie que j'ai entamé ce blog.
Blog totalement généraliste où j'avais l'intention de raconter ma vie, la trouvant hors du commun, et aussi de tenir un petit journal où je consignerais mon quotidien, à la manière d'un Bouvard ou d'un Guillon.
Il n'était point encore question de musique.

Parmi les premières notes de ce blog: ma tristesse devant la disparition de Fignon et de Cauvin; des photos de Malte où j'avais passé quelques jours; la généalogie, une de mes quatre passions; la loi Hadopi (j'étais assez branché sur la mule); mes démêlés avec la SNCF...
La catégorie "Cica-chansons" n'arrivera qu'au bout d'un mois et demie, et de manière hebdomadaire. Je réserverai le jour du Seigneur à une autre de mes quatre passions : la musique.

Ce fut comme ça pendant trois ans, une note musicale pour 4 à 6 notes "générales". Jusqu'au jour où ma vie bascula, et que mon blog fut espionné. 
A partir de 2014 mon blog devint surtout musical, entrecoupé de rares notes "coups de gueule" ou "coups de coeur". Comme celle sur l'assurance-vie de La Poste, Cachemire 2, qui me fera perdre plusieurs centaines d'euros.
Ce blog musical sera très suivi, avec environ 300 visites par jour, et des "fidèles", qui me suivront passionnément, formant un petit club très sympa.

Oui mais voilà. Prisonnier je suis devenu, et gare à moi si je m'écarte de la musique, si je ne rentre plus dans les petites cases qui m'ont été attribuées. Telle ma note sur le réchauffement climatique, qui m'a pris 6 heures, et qui a été "récompensée" par une roue de bicyclette en guise de commentaires (à l'heure où j'écris c'est à dire le surlendemain). Une de mes notes les plus commentées (200 coms) m'a demandé 6 secondes !

J'ai compris la leçon, j'arrête les notes "à contenu" qui me tiennent à coeur, je resterai dans la musique, de toutes façons comme je l'ai dit j'adore ça.

Certains journalistes sont accueillis les bras ouverts quand ils se lancent dans la politiques, mais le chroniqueur musical que je suis devenu n'est pas trop compris quand il se lance dans l'évolution du climat.
Même si, à la base, c'est quand même mon métier...

Allez, sans rancune !