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22/07/2023

13 ANS DE BLOG HAUTETFORT

Capture.JPG

13 ans que je blogue ici.

1577 notes.

18164 commentaires.

Au départ j'étais venu pour raconter une belle histoire d'amour impossible. 
Puis ce blog a évolué vers une sorte de bloc-notes où je racontais mon quotidien (pas toujours marrant);
J'avais commencé à y parler chansons, et mis en ligne le hit de SLC. Gros succès.
Et ma vie a évolué brusquement de telle façon qu'à partir de 2014 ce blog est devenu "musical". 

Je tiens à remercier mes fidèles commentateurs, des femmes tant que mon blog était intimiste, puis des hommes à partir du moment où j'ai commencé à parler musique.

Une seule a lu mon blog depuis le début, et continue à le faire : Françoise, qui signe "Teb".

Merci à tous.

Patrick.

 

19:03 Publié dans Blog, moi | Lien permanent | Commentaires (9)

08/07/2023

Handy

Je trouve qu'on parle beaucoup des handicapés à la télé, notamment dans le sport où on évoque "les Jeux Olympiquéparalympiques", avec comme illustration le "basket-fauteuil"...
Belle image mais combien sont-ils à faire ça ? Perso je ne me vois pas faire du basket !

Ca c'est la vitrine. Entrons un peu dans l'arrière-boutique.

Reçu ce matin de la MDPH (ex-cotorep):

 

Monsieur Cicztrice,

La MDPH a bien reçu votre demande déposée le 4 mai 2023.

Vous avez envoyé toutes les pièces obligatoires, votre dossier est recevable en date du 23 juin 2023.

La MDPH va commencer l'étude de votre demande.

Vous recevrez dans un délai de 4 mois un courrier de la MDPH pour vous informer de la décision prise pour votre demande.

 

Je précise que les phrases en gras l'étaient sur la lettre.
Donc je résume : un mois et demie pour "étudier la demande".
4 mois et demie pour envoyer les résultats de l'étude !

Je sais bien que nous sommes trois millions et demie de handicapés, mais quand même ! Il vaudrait mieux limiter une com qui doit coûter bonbon (y compris les JO) et accélérer les demandes, non ?

Je vous embrasse.

23/05/2023

Les "nouveaux wagons"

Je sais qu'en langage ferroviaire il faut dire "voitures" mais je préfère wagons pour les différencier des bagnoles.

De bagnole, nous n'en avions pas mes parents et moi, habitant Paris et y travaillant nous n'en avions pas besoin.
Restaient les vacances, mais là encore avec de bons mollets et des vélos, on s'en sortait.

Notre moyen de locomotion c'était le train. Train-vacances, train-permissions, j'adorais monter dans ces vieux wagons
téléchargement (1).jpg 

dont certains avaient fait la guerre, qui sentaient bon le rail, d'où l'on pouvait ouvrir les fenêtres, et surtout qui disposaient de compartiments.
Où l'on pouvait se détendre les muscles engourdis, les voyages dépassant souvent les six heures, en allant dans le couloir. 
A cela s'ajoutait le bruit des rails, qui donnaient un aperçu de la vitesse.


Cela dura jusqu'à mes 24 ans. A cette époque je voyageais énormément, bossant dans l'enfer de Roissy, je descendais chez mes parents dans les Cévennes, ou chez mon cousin Jean-Yves à Lorient.

Mais un jour...
Alors que je m'apprêtais à prendre le Paris-Béziers, je vis sur le quai
les "nouveaux wagons" !

b10c10ux.jpg

Bien sûr, lecteur de la Vie du rail, j'en avais entendu parler mais je ne les avais jamais empruntés. 
Adieu les compartiments pour la plupart d'entre eux, c'était la disposition autocar... En pire ! Car pour faire des économies, la SNCF avait ajouté deux rangées de sièges dans chaque wagon, si bien que les fenêtres ne correspondaient plus aux sièges. Si l'on voulait profiter du paysage, valait mieux éviter les places "interfenêtres". Fenêtres qui ne s'ouvraient désormais plus, à cause de la "climatisation" (en fait de l'air soufflé réfrigéré). Soufflé mais pas discrètement et entendre ce bruit pendant des heures était plutôt pénible.
En revanche la suspension était améliorée, au détriment du fameux "bruit des rails" qui devait peu à peu disparaître au fil des décennies.
Par chance, tous les trains n'étaient pas "équipés" de ces voitures Corail que j'essayais d'éviter. Au début, souvent un "wagon vert" était incorporé à la rame, et je me jetais dessus. J'arriverai à en trouver jusqu'en 2005, sur un Bayonne-Toulouse.

 

Aujourd'hui, ce sont eux les "vieux wagons".
Ils se font de plus rares, remplacés d'abord par les TGV, puis par les rames automotrices. Ils ont entre 35 et 48 ans d'âge, et jusqu'il y a peu, j'étais content de monter dedans, me rappelant les années où j'étais dans la force de l'âge.
Je parle à l'imparfait, non pas parce qu'ils ont totalement disparu (on en trouve dans les "ouigo classiques") mais parce que désormais ma maladie fait que je ne peux plus y monter...

Je vous embrasse.

 

18:22 Publié dans moi, TRAINS | Lien permanent | Commentaires (12)

17/04/2023

Mes racines...

Si on regarde "en diagonale" je suis Parisien, né dans la capitale et y ayant vécu 23 ans (jusqu'en juin 72 et de février 74 à août 75).

Mon père est né à Marseille mais a surtout vécu au Vigan, dans les Cévennes (34 ans) et à Paris (34 ans aussi).
Ma mère était "pied-noire", 34 ans parisienne et 26 ans viganaise.

Pour se faire une idée de l'étendue de mes origines, prenons mes huit arrière-grands-parents. Ca part de tous les côtés !

- la mère de la mère de la mienne, Louise Daigneau (née en 1857) était de la Sarthe.

- son mari, Achille Pofilet (1845) du Haut-Doubs ! 

- la mère du père de la mienne, Justine Escande (1848) était de Carcassonne.

- tout comme son mari Pierre Bastide (1846) où il était garçon de café.

- le père du père de mon père, Alexis-Marie "Cicatrice", ébéniste, était breton des Côtes d'Armor, né à Plénée-Jugon en 1863.

- sa femme Anna Rizzo (1871) était Italienne.

Pour les deux autres aucune idée. Mon père a toujours nié sa mère, plongeait dans un grand mutisme quand j'avais le malheur d'y faire allusion. Ce n'est qu'à sa mort en 2006 que, via son livret de famille, je finirai par apprendre qu'elle s'appelait Julie Bonnet. Sans autre précision.

C'est une tradition, chez les "Cicatrice", de cacher les grands-parents à leurs petits-enfants...

Je vous embrasse.

16:01 Publié dans détripage, moi | Lien permanent | Commentaires (0)

15/03/2023

1500 ème note (longue) : une belle "synchronicité'

En ce été 70, mon père m'avait promis une mobylette si j'obtenais mon bac. En guise de mob il m'achètera un solex (flash) d'occasion...Capture.JPG C'est avec lui que je traverserai l'année d'après le tunnel du Mont-Blanc ! C'est à Lorient que je l'étrennerai, au cours d'un mois de juillet formidable avec mes cousins.
Hélas août se présentait sous de moins bons auspices. Un mois dans un bled perdu du Doubs ! E
t j'étais prêt à parier à 100 contre un que j'allais m'ennuyer ferme dans ce coin de France, pourtant très joli, à un jet de pierre de la Suisse.

Hélas je ne m'étais pas trompé, malgré le solex, malgré la Suisse toute proche, les deux premières semaines furent pour moi très très mornes. Pour la première fois de ma vie, je n'attendais qu'une chose, le retour à Paris, la rentrée universitaire où j'allais côtoyer un monde nouveau - et mixte surtout ! - après les grises années lycéennes Louis-Le-Grandesques.

Pourtant le petit village était sympa, tout en longueur au milieu des "juralpages" (les alpages jurassiens !) vraiment parfait pour se reposer d'une année trépidante, mais à 19 ans, soyons justes, même en 1970 on a d'autres horizons...

Tout bascula le 16 août. Ce jour-là c'était la fête au village, et je fis la connaissance d'une jeune fille, Brigitte. Elle était un peu plus jeune que moi, et on se plut tout de suite.
Ce fut sur la chanson "Gloria" que l'un et l'autre échangeâmes notre premier baiser... Sensation si étrange sur le moment qui vous laisse ensuite avec une envie irrésistible de recommencer !

Aux 15 premiers jours de mortel ennui succédérent alors 15 jours de rêve. Elle travaillait dans une épicerie pour se faire un peu d'argent de poche, mais tous les soirs nous nous donnions rendez-vous sur un banc près de chez elle, et là nous faisions de beaux projets d'avenir.
Lors d'une autre fête du village, les jeunes nous élirent carrément "le couple de l'année" tant nous étions mignons ! Oui, mignons, mais O combien naïfs...

Arriva ce foutu mois de septembre, celui qui brise les unions, et comme tant d'autres nous dûmes nous séparer, se promettant  - comme tout le monde - de nous revoir le plus tôt possible. Un mois après, très exactement, quand elle reviendrait de ses vacances avec ses parents, en Vendée.

Je ne rentrais en fac que le 25 octobre, j'avais le temps. Les hôteliers du village, émus par notre petit couple, m'offraient même la pension complète gratuite si je revenais ! Mais restait le billet de train.

Et là, mon père fut intraitable. Pas question de débourser le moindre centime pour aller revoir "cette petite paysanne"... Et puisque j'étais en âge de "courir les filles", je devais me donner les moyens de le faire !

Coincé j'étais. C'est alors que j'entendis une annonce à la radio. On recherchait des vendangeurs dans le Bordelais.
Pourquoi pas ? C'est vrai que j'étais aussi doué pour ce genre de choses que Laurent Roumejko en météorologie, et surtout je n'étais pas du tout mais alors pas du tout "manuel". Mais quand même j'étais prêt à tout pour rejoindre ma petite fiancée.
Et je me lançai alors dans la grande aventure !

Ce coup-là, mon père était d'accord pour me payer le billet de train (pourtant bien plus cher !)...Rien que pour avoir le plaisir de me revoir revenir la queue basse le surlendemain.

Ma mère, elle, était angoissée en me voyant partir, et moi je n'en menais pas large non plus.

On m'en avait parlé, des vendanges, du fameux mal de dos qui élimine 80% des candidats les 3 premiers jours, des conditions plutôt éprouvantes.


Non seulement cela se révéla exact, mais le temps exceptionnellement caniculaire de cette fin septembre 1970 n'arrangea pas les choses. Gelée blanche le matin, avec parfois un brouillard à couper au couteau,  33 degrés à l'ombre l'après-midi... De toutes façons il n' y avait pas d'ombre !

Pour se désaltérer entre deux rangs de vigne, pas d'eau, seulement...du vin ! Du Graves quand même, mais du vin. Moi qui n'avais jamais bu autre chose que de l'eau...
Lever à 5 heures,  coucher à 23, dans des baraquements qui n'avaient rien du trois étoiles.

Je tins miraculeusement le premier jour. Mon sécateur à la main, je regardais le bout du rang de vigne, et je voyais Brigitte qui m'y attendait...

Le second jour ce fut encore pire, j'étais à deux doigts d'abandonner mais je savais pourquoi j'étais là, je ne devais pas flancher.

Le troisième jour je reçus une lettre de Brigitte, qui me disait entre autres " je t'aime tu sais, bien plus que tu ne peux le croire"...

Y avait-il un rapport ou pas ? Je pense que oui si j'en juge de mes exploits au sprint.
Le 4 ème jour mon mal de dos avait disparu, et à partir de là je me mis à foncer comme un malade ! On me surnommait "la formule 1 du rang de vigne" (rien à voir avec les hôtels, qui n'existaient pas encore !), à tel point que je devins le chouchou des patrons, content d'avoir un "employé" si zélé, à 15 francs (l'équivalent de 20 euros actuels) par jour... En plus, je faisais le clown tous les soirs, avec quelques imitations. Notamment celle du fils de la maison !

Comme je leur avais dit d'entrée, je ne restai pas jusqu'au dernier jour, la fameuse "gerbebaude"...
Je partis le 6 au soir, afin de retrouver ma Brigitte pour sa fête, le surlendemain.
Toute la troupe au complet m'accompagna à la gare de Libourne pour prendre le train de nuit, je m'étais fait beaucoup d'amis pendant ces trois semaines, et certains le sont restés très longtemps.

1200 km de train plus tard, j'étais de retour dans le petit vilage, le coeur battant.

Mais elle n'était pas là. Ses parents l'avaient mise en pension, voyant d'un très mauvais oeil cette relation avec un "parisien"... Grâce à la fille de mes hôteliers, je parvins à la voir ...quelques minutes à travers une grille de son lycée. Elle pleurait, moi aussi.

Néanmoins je n'abandonnai pas. C'est De Gaulle qui vint à mon secours !
Plus exactement sa mort, ce qui occasionna un jour de deuil national. Si bien que j'avais un week-end de trois jours.  Ce qu'il fallait à mes voisins horticulteurs pour aller chercher des chardons. Et où ça donc ?  Oui, dans le Haut-Doubs.

Je sautai sur l'occasion pour leur demander s'il y aurait une place pour moi, la réponse fut oui, à condition que ça ne me dérange pas d'être serré et de voyager à bord d'une voiture d'avant-guerre !
Bien entendu je n'avais pas prévenu Brigitte. Je voulais lui faire la surprise. D'autant, m'avait-elle dit, qu'elle serait parée de ses plus beaux atours car elle était de mariage.

La Châtelaine Peugeot de 1938 roulait à fond, en ce samedi 14 novembre, sur l'autoroute en direction de ma bien-aimée. A fond, c'est à dire entre 65 et 70 km/h !!
Pouilly en Auxois, sortie pour Dijon, puis Dole, Salins, Levier et enfin Pontarlier. Ils me firent une fleur, celle de me déposer 10 km plus loin, dans le village de Brigitte où j'arrivai en pleine nuit.

Ses copains (copains version années 60/70) étaient surpris de me voir là, et admiratifs que j'aie accompli un tel exploit. Là-bas, tout était blanc, et le village en était transformé...
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Rien à voir avec l'été.
 

Le lendemain, alors que les cloches sonnaient, d'un pas hésitant je me dirigeai vers le cortège, dans lequel je vis ma Brigitte avec une belle robe et des fleurs dans les cheveux. Elle manqua de défaillir quand elle me vit, et me fit signe qu'on se verrait après.
Les minutes étaient longues, et quand enfin le cortège fut terminé, c'est non pas Brigitte que je vis, mais sa soeur.
Qui me dit "va-t'en, ma soeur ne veut pas te voir".
 
Le coeur arraché, je m'en allai vers ma pension où les hôteliers faisaient ce qu'ils pouvaient pour me consoler.
Le lendemain, départ pour Paris, et durant le trajet, je n'avais qu'une envie : qu'une voiture venant d'en face nous percute... Hélas le trajet se faisait en majorité sur la nouvelle autoroute A6 !
 
A Noël je lui envoyai une lettre, et par retour du courrier elle confirma qu'elle ne voulait plus me voir, en disant : "je ne veux pas m'engager si jeune".

Les années passèrent, 2 très exactement. Et en ce mois d'octobre 1972 j'étais avec une jeune fille, qui allait devenir ma femme. La première. Brigitte vint sur le tapis, et elle me demanda comment ça s'était passé.
Je lui racontai tout d'un bout à l'autre, et comme ma fiancée était très romantique, elle était très émue de mon récit.
Mais elle était également méfiante, et, carrément, écrivit à Brigitte pour lui demander des explications. Lui précisant qu'on allait se marier et qu'elle voulait savoir si je racontai ou non des bobards.
Brigitte lui répondit dans la semaine, disant que ses parents lui avaient bourré le mou, et qu'ils l'avaient persuadée que j'étais venu... pour l'espionner ! Qu'elle regrettait, et qu'elle avait de la chance d'être tombée sur quelqu'un d'aussi romantique que moi. Se taper les vendanges uniquement pour revoir une jeune fille, on devait être peu dans ce cas...


Le temps passa encore, chacun fit sa vie. Elle se maria, moi aussi.  Et, pendant 30 ans, j'évitai soigneusement ce petit village.
Ca me faisait mal. Les rares fois que j'avais à le traverser (il est situé sur une route internationale) c'était une véritable épreuve. S'ils avaient mis un radar, j'aurais eu mon permis de retiré depuis longtemps....

En 2002 j'étais très mal. Très très mal, et je sentais au fond de moi que j'avais atteint la fin de "mon voyage". Et je décidai alors de passer 8 jours là-bas. Juste avant de tirer ma révérence.
Ma femme et ma fille étaient contentes que j'accepte enfin de faire ce deuil. Sans trop savoir pourquoi.

Pendant cette semaine, malgré un soleil radieux, je n'étais pas très bien, j'avais une drôle de sensation...Toujours cette satanée hyperintuition !

Et le dernier jour, le vendredi, sur l'insistance de "mes nanas" (qui certainement voulaient en finir avec cette histoire), je me décidai quand même à me rendre chez elle.
J'y trouvai alors une dame, qui me déclara être sa belle-soeur. A l'évocation de Brigitte, je vis son visage se fermer.

"Vous la connaissez" ?

Je répondis que j'avais été son premier amour.
Et là je vis son visage presque s'illuminer l'espace d'un instant puis, m'avoua alors que Brigitte avait depuis longtemps quitté le village.

Qu'elle avait habité la Vendée, à quelques deux heures de voiture de chez moi à l'époque.

Et elle m'apprit aussi... qu'elle était morte du cancer deux ans auparavant.

J'y passerai plein de fois, dans le petit cimetière de Saint Avaugourd des Landes, pour fleurir celle qui fut mon premier véritable amour. J'y ai déposé une plaque :"à mon amie". Cela par rapport à son mari et ses enfants, dont j'apprendrai plus tard qu'elle leur parlait de temps en temps de moi...

 

L'histoire aurait pu s'arrêter là.  Mais très récemment j'appris que dans son boulot, à la Roche sur Yon, elle avait côtoyé pendant quelques années le père du commentateur le plus prolifique de mon blog, qui l'avait trouvée gentille.


Une belle "synchronicité"....

Je vous embrasse.

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14/12/2022

27 minutes !

C'est le temps (entre 22h05 et 22h32) que j'ai mis hier soir, du fauteuil télé à mon lit position allongée, pour aller me coucher !
Je détaille :
- d'abord sortir du fauteuil. Disons entre 1 et 2 mn.
- opération pipi. Pas (trop) de problèmes pour m'y rendre et m'y installer. Mais en revanche pour en sortir, c'est pire que pour le fauteuil ! Et une fois sorti, il faut remonter le pantalon, et boutonner. Avec une main tremblante je vous dis pas. Bref, 5 bonnes minutes sont passées.
- monter l'escalier. 13 marches de bonne hauteur, montées doucement une par une. Entre une et deux minutes.
- prendre les médocs. C'est rapide pour les comprimés, mais prend du temps pour les gouttes, avec un compte-gouttes à piston qui se coince ! là aussi entre 2 et 4 mn.
- Encore 6 marches pour atteindre la chambre, et c'est l'opération déshabillage. 
Et notamment le déchaussage et surtout le déchaussettage ! Je ne mens pas, un soir je n'y suis pas arrivé... Enfin bref là encore 4 à 7 minutes.
- Pour finir Un gros morceau : l'escalade du lit. Autant voilà encore deux ans je ne réfléchissais pas trop quand je me glissais sous les draps, autant là je dois tout calculer : l'angle d'attaque (par les genoux ou en m'asseyant), et l'endroit exact où je pourrais avoir la tête sur l'oreiller ! Encore quelques minutes, et finalement hier je suis arrivé à 27...
Je pense avoir fait "mieux" au mois de mai dernier, quand je n'étais que douleur.

Chacun ses petites misères !

Je vous embrasse.

10/10/2022

1500 ème note !

 

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Hé oui ! Un peu plus de 12 ans que j'ai commencé ce blog, à l'été 2010. J'avais déjà "blogué" sur un autre site, de 2005 à 2010. Puis ici avec d'abord Cica 2010 (le four total), puis tomber 7 fois se relever 8, même sanction. A l'époque j'avais un tel besoin de reconnaissance que je carburais à l'audimat...
Et puis finalement j'ai décidé de ne plus regarder les statistiques. De me faire plaisir en me racontant.

Une vie très remplie : Vendanges par amour, tour d'Europe en solex, ermite au Mont Aigoual, animateur radio vedette, grande histoire d'amour contrariée par un sadique, d'où méga dépression, zombie total dans les années 1990, remontée professionnelle spectaculaire dans les années 2000, à l'inverse de mon moral.
Sauvé par le gong, à savoir le Net.
Grâce auquel, au soir de ma vie, je rencontrerai celle qui veillera tendrement et amoureusement sur mes vieux jours, ma fille ayant coupé les ponts voilà 9 ans avec un père dont le seul tort fut d'avoir voulu sauver sa peau. Et me privera de mes petits-enfants. La "grande" aura 7 ans samedi prochain.
Mais bon arrêtons de ruminer, ça ne changera rien, et venons-en au blog.

C'est au bout de 4 mois, en novembre 2010, que je vais commencer à glisser des notes "musicales". J'en ai effacé pas mal car basées sur le livre "50 ans de tubes" de Daniel Lesueur, qui se révèlera être incomplet et inexact (il n'y est pas fait mention de "Gabrielle"). Mais je n'avais que ça comme base voilà 12 ans.
Puis dès décembre je me mettrai à faire une sorte de journal, où je raconterai ma vie quotidienne, mes humeurs, notamment sur le plan politique. Les notes musicales s'intercaleront dans ce blog-notes tout en restant minoritaires.

C'est le 15 avril 2012 que j'ai mis en ligne pour la première fois un hit-parade de SLC. J'avais prévu de les mettre tous en ligne à raison d'une fois par mois (jusqu'en 2035, j'étais optimiste !) Un seul commentaire, celui de Marc.
Parallèlement j'évoquais les carrières des 50 principaux chanteurs selon SLC. J'ignore s'ils les ont lu, mais un l'a fait et me l'a dit : Gérard Palaprat. Et c'est ainsi que je deviendrai copain avec lui, voire un de ses confidents dans ses cinq dernières années de vie. 
Un seul com aussi pour le second hit, celui de Renaud. Mais je vais persister, et en juin c'est Cristophe qui m'encouragera. Cependant les hits SLC ont failli s'arrêter avec septembre 63 le 1er octobre 2012 où je recueillerai une roue de bicyclette en nombre de commentaires, et où je commencerai à passer l'essentiel de mon temps sur un jeu blind-test sur Facebook : Song-pop. Car c'est bien joli de parler musique, encore faut-il avoir des connaissances ! Et j'avoue que je tirerai assez bien bon épingle du jeu.

A l'été 2013 les hits deviendront hebdomadaires, à la grande joie de quelques commentateurs. Mais il y aura une grosse interruption de 2 mois en novembre décembre 2013, due à ma "fuite". Quand, le 15 novembre, je suis parti, j'ai tout laissé, à commencer par... mon ordinateur ! Retour à la normale début 2014, jusqu'au dernier hit, celui d'août 1976, publié pile 40 ans plus tard !

Mais après ? Par chance s'étaient créés 2 sites : celui de Fabrice Ferment, nettement plus fiable que celui de Lesueur, mais avec quelques bizarreries, et un second, excellent, Chartsingles et en plus très précis.
Mais en cet été 2016 il n'en était qu'à 1972 ! Problème de CM1 : à raison d'une semaine tous les 3 jours, à quelle date arriverait-il à l'été 76 ? Je vous passe le calcul, ce sera en octobre 2017.
Pas question d'attendre 15 mois, ce sera donc avec le premier site que, aidé d'un tableur Excel, je me lancerai dans les mois post-SLC. Mais ces compilations me prendront un temps fou...
Un temps de plus en plus fou, car arrivera quelque chose que je n'avais pas prévu : parkinson...
Dès 2018 je me rendrai compte que je ne pourrai plus publier quelque chose de régulier, et le top 35 de décembre 1979 sera le dernier. De ci de là je publierai quand même quelques listes, aidé par l'excellent blog de Stéphane.
Lequel me permettra de pondre des notes peu fatigantes comme la liste des numéros un d'une année.

Sinon, entre les notes musicales, très majoritaires, je continue mon "blog-notes" où je parle de moi, surtout de ma santé. Car si le Patrick de 2018 pouvait crapahuter en tous sens et escalader des montagnes, pour celui de 2018 le fait de se retourner dans son lit représente un exploit ! J'espère que la progression sera logarithmique et non pas linéaire, et ma foi, me mettre à rêver d'une 2000ème ?

Je vous embrasse en attendant.

26/09/2022

Ce sera le 13

13 octobre, au CHU de Clermont-Ferrand. Aller et retour en train, deux nuits là-bas.

Je l'avoue, je compte beaucoup sur cette infiltration.

Je sais qu'elle ne m'enlèvera pas mon parkinson, mais au moins que je puisse arrêter de me bourrer d'anti-douleur, anti-inflammatoires, et autres anti.

Je sais (j'ai du mal à l'admettre) que je ne pourrai plus jamais conduire, que je devrai toujours être un assisté côté déplacements.

Mais au moins que je puisse remarcher comme ne serait-ce qu'en mars dernier. Que je puisse redevenir un homme. Que je sois moins un boulet pour ma pauvre épouse qui avait connu Richard Gere voilà bientôt 10 ans et qui se retrouve avec le grabataire de la pub MAAF qui dit vous avez échoué...

Saloperies de maladies !

17:14 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (13)

17/09/2022

Mes disques passent mal à la radio

Surtout L5 !

Je rigole mais je ne devrais pas...

Hier consultation d'une neurochirurgienne du CHU 63 qui, au vu de mes scanners et autres radios m'a dit qu'en fait de double hernie, j'aurais surtout un déplacement de vertèbres.

Que la kinésithérapie est non seulement déconseillée mais rigoureusement interdite, sous peine de paralysie !

Je ne voudrais pas donner raison à mon cousin Jean-Yves qui me prédit le fauteuil d'ici le printemps prochain, aussi il est urgent d'agir.  La toubib va me programmer dans un premier temps une infiltration, mais l'opération - délicate - semble nécessaire.

Tout cela se fera au CHU 63, à 130 km. Voiture (y compris VSL) déconseillée mais j'ai de la chance dans mon malheur, c'est que dans mon petit village de 50 habitants se trouve une gare !
Où passent 6 trains par jour : 3 pour Alès et Nîmes et 3 pour Clermont.  C'est donc par ce moyen de transport que j'irai me faire tripoter le dos.

Dès que j'ai d'autres précisions, je vous les donne.

Je vous embrasse.

24/08/2022

Moody moody sunday

Double et triste anniversaire que ce 24 aout.

D'abord celui de mon frère, mort à sa naissance le 24 aout 1949.
Je ne dirai pas que ça m'a bouleversé toute ma vie, mais il est des moments où j'aurais vraiment eu besoin d'une épaule où m'appuyer. Notamment entre 1998 et 2003. S'il avait été là, il n'y aurait peut-être pas eu de "2003"...

Mais surtout, oh surtout, cela fait 25 ans aujourd'hui que j'ai vu ma mère pour la dernière fois.

Jusque-là j'étais à 2h de chez mes parents, et nous allions souvent les voir dans leur petite ville cévenole. 
Moins depuis que le "zombisme" m'avait - sagement - fait renoncer à conduire. Mais c'était quand même un week-end tous les 2 mois.

Mon zombisme, engendré par la prise de médocs due à la méga-dépression où j'étais plongé depuis 3 ans.

Harcèlement, voire persécution au boulot par un petit chef jaloux. Une des raisons (pas la principale) qui m'avait fait poser une mutation pour la Bretagne. Où j'avais un frère de substitution, mon cousin Jean-Yves.
Las, à peine arrivé, il m'annoncera qu'il partait à l'autre bout du monde...

Mais là n'est pas le sens de ma note.
Mende-Le Vigan, c'est donc deux heures, deux heures et demie. Mais Vannes-Le Vigan c'est 10 heures !
Donc en ce 24 Aout 1997, en disant au-revoir à ma mère, c'était pour 4 mois. Pour Noel très exactement. Et ma mère voyait très bien que j'étais en dép, sans toutefois vraiment savoir pourquoi. J'avais été directeur du centre météo en 1993/94, je n'allais pas dire à mes parents que j'y étais désormais torturé par un cheffaillon...

Ma mère pleurait, ma fille pleurait, mon ex au volant s'impatientait. Triste dimanche que ce 24 aout.

Donc 4 mois à attendre. Pendant lesquels mon ex fera construire une maison, nous mettant un crédit ruineux sur le dos. Pendant lesquels je perdrai pied au boulot. Pendant lesquels ma fille se fera moquer d'elle à cause de son accent du sud, où elle avait grandi depuis 13 ans.

Jusqu'au jour où mon ex me dira que finalement, vu que son père était "gravement malade" (en fait parkinson..) Noel se passerait en Normandie et non en Languedoc. Où, promis-juré, on irait en février.

Ce qui se fera mais ce sera pour assister à l'enterrement de ma mère...

J'étais tellement zombie que je ne pouvais qu'obéir.

Une des raisons pour lesquelles, un vendredi de 2013, je me suis fait la malle.
Le dimanche d'avant ma fille m'avait joué au téléphone viens viens de Marie Laforêt. En ajoutant que si je ne revenais pas je pourrai faire une croix sur mes futurs petits-enfants. Elle avait dû oublier le "moody sunday".
En tout cas elle a tenu parole, c'est Google qui m'a appris leur existence.
Ce sera peut-être Google qui un jour leur apprendra la mienne !

Mais je ne regrette rien, je suis avec la femme que j'aime, qui m'aime, héroïque face à la sale maladie qui me dégrade de jour en jour. Sans elle je ne serais plus rien, plus là.

Je vous embrasse.

18:11 Publié dans détripage, moi | Lien permanent | Commentaires (6)