30/01/2022
Aujourd'hui PHIL COLLINS a 71 ans !
... Et moi aussi par la même occasion !
On a morflé tous les deux !
11:57 Publié dans Cica-chansons, moi, Musique | Lien permanent | Commentaires (18)
26/01/2022
Aujourd'hui Michel Sardou a 75 ans
Et à cette occasion, j'aimerais que vous me faites part de votre chanson préférée de son répertoire.
Pour moi, c'est celle-là.
Mais pendant très longtemps (40 ans) ce fut celle-ci.
Sinon, plein de pensées pour Florent Pagny à qui je souhaite de pouvoir fêter aussi son 75ème anniversaire.
Je vous embrasse.
21:36 Publié dans Cica-chansons, moi, Musique | Lien permanent | Commentaires (17)
29/12/2021
2021 : bilan
Année globalement positive.
Dans la colonne ad hoc, je mettrai :
- En premier lieu des réconciliations.
D'abord celle de chérie avec ma cousine germaine, qui, du coup, à 91 ans n'a pas hésité à se taper 1700 km en voiture pour venir nous voir.
Ensuite celle de chérie avec notre voisine d'Alleyras. Ca aussi ça me pesait.
- Des retrouvailles aussi. Comme celle avec mon plus grand ami d'adolescence François. 30 ans que je le cherchais ! Je savais très bien où il travaillait (36 quai des orfèvres, à Paris, commandant de police au RAID), et je le suivais grâce aux ouvrages de son chef, le commissaire Broussard, et d'autres collègues à lui. C'est grâce à une émission de télé sur le RAID - et aussi à un commentateur d'ici - que j'ai pu le retrouver, via M. POMART, à qui je dis un grand merci.
- Des connaissances, comme celle de nos nouveaux voisins, des gens très sympa et très serviables. Ca change de Sanary, une ville de grande solitude. 5 ans et demie sans rien d'autre qu'un rare bonjour, obligatoire en se croisant dans l'escalier....
- Puis l'amour, toujours aussi fort, de mon épouse. Qui arrive encore à me supporter (voir chapitre "santé") et surtout qui se fait toujours un sang d'encre en attendant le résultat d'examens médicaux.
- L'année a été paisible, sans déménagement / aménagement comme les deux précédentes et nous nous plaisons dans notre cadre de vie.
Dans la colonne "négatif", je mettrai en premier la santé.
La mienne et celle de mes proches.
En ce qui concerne la mienne, c'est loin de s'arranger. Je vois arriver le fauteuil avec angoisse... Heureusement j'ai gardé toute ma tête, mais pour le reste... Déjà, je ne peux plus écrire à la main. Je peux encore taper au clavier, mais c'est le parcours du combattant ! Ecrire une note me prend jusqu'à une semaine...
De plus en plus de mal à faire les gestes de la vie courante: par exemple manger, ma chérie doit me couper ma viande. Pour me coucher je dois "viser juste" car si je me couche trop bas ou trop haut, je sais que je ne pourrai pas me retourner ! Cette nuit par exemple j'ai été incapable de bouger pendant un long moment. Quand à ma démarche, j'ai tout de l'homme de Cro-Magnon !
Celle de mes proches, essentiellement ma cousine de Toulon, victime d'une septicémie d'origine nosocomiale.
- Puis la "situation sanitaire". Non pas à cause des décès dus au virus (le tabac tue autant) mais plutôt cette sale ambiance qui règne depuis deux ans. De ne plus voir de gens sourire à cause de la "muselière" (aussi efficace qu'une fenêtre ouverte pour empêcher de faire entrer les insectes), d'être obligé de se faire injecter un produit dont on ignore ses effets pour avoir le droit de vivre, d'entendre parler de "ça" à longueur de journée à la télé, de devoir moi-même mettre ce foutu masque qui m'étouffe à chaque fois que j'entre quelque part; ça me rappelle l'armée avec la gymnastique des couvre-chefs dehors/dedans !
- la disparition d'êtres chers. Cette année deux cousins (frère et soeur) qui m'avaient suivi toute ma vie. L'une avait été mon témoin de mariage, l'autre le parrain de ma fille.
Et toujours, le même président !
Je vous embrasse.
15:26 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (10)
08/12/2021
Par monts et par vaux
Quézaco ? L'état de mes finances ? Les températures moyennes de Moscou? La coupe en relief de la France ?
Non, rien de tout cela. Simplement l'altitude des endroits où j'ai vécu !
Ca commence par du bas, Paris, pendant 21 ans. Puis une tentative d'échappée en 1972, 4 mois au Mont-Aigoual. Mais les 7 premiers mois étant encore Parisien et le dernier charentais (armée) on tombe sur une altitude bâtarde de 560 m. Nouveau creux en 1974 (Roissy, à partir de février) et envolée vers le Dauphiné en septembre 1975 (musique je pars, de Nicolas Peyrac), altitude 400. Mine de rien, ces 4 ans seront mon top 6 des endroits où je vivrai le plus longtemps !
1980 : je monte encore, d'abord à Embrun (850 m) puis à Châteauroux les Alpes (990 m) qui sera - en altitude je précise ! - le toit de ma vie.
Puis je redescends un peu, 740 m à Mende pendant 11 ans (1987/1997), qui sera mon top 2 côté longévité, et même numéro un CHOISI en éliminant mes 23 (21.5 + 1.5) ans parisiens.
Puis mutation à Vannes en 1997, mutation "obligée" qui me fera descendre à zéro, tant côté altitude que côté moral.
Ce diagramme aurait dû s'interrompre le 23/2/2003, mais il s'avère que non, et l'été de la canicule me voit partir pour Biarritz, après 4 ans et 10 mois à Séné (56), un top 4 dont je serais bien passé !
Toujours proche de zéro en altitude mais très haut dans le coeur. 4 ans et deux mois à Boucau (64), qui est donc mon top 5 côté durée. Mais le climat du Pays Basque ne me convient pas, et dès janvier 2005 je fais construire une maison dans le Odou (Haut-Doubs) en vue de ma retraite. Auparavant je bosse mes 4 dernières années au pied du Jura, à Lons le Saunier (315 m).
Finalement je ne profiterai de ma grande maison que 3 ans, de 2010 à 2013.
Après ce sera le sud, 6 mois à Toulon, 5 ans 5 mois à Sanary sur Mer, sur le podium des durées. Second "choisi".
Et enfin ce sera l'Auvergne, où je suis depuis deux ans. Probablement ma dernière demeure, mais je finis en beauté !
Je vous embrasse.
18:56 Publié dans les délires de Cica, moi | Lien permanent | Commentaires (5)
30/11/2021
Les chansons du "Luco"
Le "Luco" c'est ainsi que "de mon temps" on nommait le jardin du Luxembourg.
Le Luco c'est mon enfance et mon adolescence, le seul endroit qui n'ait pas changé de toute mon existence (à condition d'oublier cette affreuse tour Montparnasse qui se dresse en arrière-plan). Je l'ai fréquenté activement de 1951 à 1970.
1951/1952 ce fut en poussette. Puis les jeudis de 1953 à 1966. Tout y était fait pour me plaire : le bassin où je faisais voguer mon bateau à moteur au milieu des voiliers, les allées où je faisais foncer ma patinette, faisant peur aux vieux de 50 ans et plus, qui pourtant avaient connu voire fait la guerre (voir la chanson de Brel les bourgeois !), le sulky où je me transformais en Fangio, le guignol que de temps en temps ma mère me payait, et surtout le manège à chevaux de bois où j'étais devenu un as de la rondelle. J'étais déjà de gauche car je n'admettais pas que l'on dût payer pour s'asseoir sur une chaise, les "pauvres" devant se contenter des bancs surchargés.
De 1961 à 1964 ce fut carrément 4 fois par jour, pour me rendre au lycée Montaigne. 1964 me vit "demi-pens" et ce ne fut plus que deux traversées quotidiennes, jusqu'en 1966. Pendant les 4 ans qui suivirent, je ne l'abandonnai pas pour autant, car c'était - vers le bassin - le seul endroit où le vacarme parisien se faisait plus discret, même si je lui fis des infidélités en me rendant parfois à Montsouris.
A partir de 1970, mes études supérieures me rendirent moins disponible, et mon cher Luco me vit beaucoup moins.
Je connais 4 chansons qui parlent de ce jardin.
Hypothétique évoque MacArthur Park dans un commentaire. La première chanson à parler du jardin est justement, en 1968, une des adaptations (avec Séverine) de cette chanson par... Nicoletta !
C'est ICI.
Malgré la voix sublime de Nicole, cette version est à mon sens ratée, puisque raccourcie par rapport à la version originale, ce qui, contrairement à Séverine, la dénature complètement.
8 ans plus tard, c'est la version de Joe Dassin . Douze minutes de pur bonheur qu'on ne voit pas passer. Ma préférée de l'année 1976 donc. L'histoire d'un homme qui a réussi sa vie professionnelle au détriment de sa vie sentimentale, qui a laissé s'enfuir l'amour de sa vie.
Et puis il décide de choisir, ce sera l'amour, qui, vu les paroles de la chanson, n'est pas définitivement perdu, elle pense encore à lui. C'est alors une minute 40 de crescendo sublime qui me laisse à chaque fois en larmes, moi qui, un jour de novembre, à la gare Montparnasse, n'ai pas eu le courage de choisir. Pour ce que j'y ai gagné...
On saute encore les années, et on arrive en 1985 avec Renaud qui, lui, ne nomme pas le jardin dans sa chanson mistral gagnant. Et pourtant, où donc ailleurs que dans les "baraques à bonbons" du Luco, pouvait-on trouver les Coco Bauers (à sniffer), les roudoudous (coquille remplie de sucre), les bonbons à un franc (un centime) et les fameux "mistrals gagnants" ?
Je n'ose pas penser à du sordide, genre copyright, qui ferait du jardin une marque déposée, qui obligerait à cracher au bassinet à chaque citation ?
Ce jardin est en fait celui du Sénat, voulu par Marie de Médicis. Il n'y a pas que des sénateurs au Sénat, il faut du personnel pour faire tourner la boutique. Et parmi ce personnel se trouvait M. Palaprat. Dont le fils Gérard, qui avant de se lancer dans le spectacle, a grandi dans le jardin. On en a discuté tous les deux, et je dois reconnaître qu'il m'a révélé des trucs dont j'ignorais l'existence.
En 2007, il en a fait une magnifique chanson qui montre que, près de 40 ans après les orgues de Berlin, sa voix est restée intacte.
Lui aussi évoque les voiliers du bassin, les sulkys (les chevaux sauvages), et bien sur le Grand Palais où il a grandi.
Je vous embrasse.
15:13 Publié dans Cica-chansons, détripage, moi, Musique | Lien permanent | Commentaires (8)
05/11/2021
Petites cases
Cela fait 11 ans et demie que j'ai entamé ce blog.
Blog totalement généraliste où j'avais l'intention de raconter ma vie, la trouvant hors du commun, et aussi de tenir un petit journal où je consignerais mon quotidien, à la manière d'un Bouvard ou d'un Guillon.
Il n'était point encore question de musique.
Parmi les premières notes de ce blog: ma tristesse devant la disparition de Fignon et de Cauvin; des photos de Malte où j'avais passé quelques jours; la généalogie, une de mes quatre passions; la loi Hadopi (j'étais assez branché sur la mule); mes démêlés avec la SNCF...
La catégorie "Cica-chansons" n'arrivera qu'au bout d'un mois et demie, et de manière hebdomadaire. Je réserverai le jour du Seigneur à une autre de mes quatre passions : la musique.
Ce fut comme ça pendant trois ans, une note musicale pour 4 à 6 notes "générales". Jusqu'au jour où ma vie bascula, et que mon blog fut espionné.
A partir de 2014 mon blog devint surtout musical, entrecoupé de rares notes "coups de gueule" ou "coups de coeur". Comme celle sur l'assurance-vie de La Poste, Cachemire 2, qui me fera perdre plusieurs centaines d'euros.
Ce blog musical sera très suivi, avec environ 300 visites par jour, et des "fidèles", qui me suivront passionnément, formant un petit club très sympa.
Oui mais voilà. Prisonnier je suis devenu, et gare à moi si je m'écarte de la musique, si je ne rentre plus dans les petites cases qui m'ont été attribuées. Telle ma note sur le réchauffement climatique, qui m'a pris 6 heures, et qui a été "récompensée" par une roue de bicyclette en guise de commentaires (à l'heure où j'écris c'est à dire le surlendemain). Une de mes notes les plus commentées (200 coms) m'a demandé 6 secondes !
J'ai compris la leçon, j'arrête les notes "à contenu" qui me tiennent à coeur, je resterai dans la musique, de toutes façons comme je l'ai dit j'adore ça.
Certains journalistes sont accueillis les bras ouverts quand ils se lancent dans la politiques, mais le chroniqueur musical que je suis devenu n'est pas trop compris quand il se lance dans l'évolution du climat.
Même si, à la base, c'est quand même mon métier...
Allez, sans rancune !
18:30 Publié dans Blog, détripage, moi, non politiquement correct | Lien permanent | Commentaires (41)
17/10/2021
Mes chanteurs préférés de 1970 à 1975 d'après mes tops chansons
Voilà 4 semaines je vous avais livré le résultat pour les 5 premières années de la décennie.
L'année 1975 va-t'elle bouleverser le classement ?
En tête, oui. Johnny perd son trône, à l'avantage de GERARD PALAPRAT qui, avec 10 chansons prend la pole position. Qu'il perdra ensuite car il ne sortira plus grand-chose jusqu'au mitan des années 2000.
Johnny ne perd pas que son trône, il se fait chiper la seconde place par JULIEN CLERC qui totalise également 10 titres. 76 le mettra-t'il en tête ? Réponse dans un mois !
Avec 9 titres, JOHNNY HALLYDAY est donc troisième.
De plus en plus surprenant, CHRISTOPHE classe 8 titres et se place quatrième en gagnant une place !
C'est MIKE BRANT qui en fait les frais et perd une place malgré ses 7 titres.
Avec 6 titres,
n°6 MICHEL DELPECH (inchangé)
n°7 ELTON JOHN qui gagne 11 places !
n°8 NICOLETTA (-1)
n°9 MICHEL FUGAIN (-1)
n°10 MICHEL POLNAREFF (-1)
Avec 5 titres,
n°11 SERGE LAMA (=)
n°12 DANIEL GUICHARD (+8)
n°13 THE WHO (+2)
n°14 MICHEL SARDOU qui fait son entrée
n°15 GEORGE HARRISON (+4)
Et avec 4 titres :
n°16 MARIE (-6)
n°17 TRIANGLE (-5)
n°18 RINGO WILLY CAT (-3)
n°19 RICHARD ANTHONY qui fait une furtive apparition !
n°20 PIERRE GROSCOLAS (-7)
2 entrées, 2 sorties : Ringo Starr et Claude François.
Bonne soirée.
19:28 Publié dans Cica-chansons, moi, Musique | Lien permanent | Commentaires (13)
21/08/2021
MON TOP 75 DE 1974
ANIMA MIA | Dalida |
ANNIE'S SONG | John Denver |
AU JARDIN D'ALICE | Patrick Juvet |
BRUXELLES | Dick Annegarn |
BYE BABY BYE | Sweepers |
C'EST MOI | C.Jérôme |
CAN'T GET ENOUGH | Barry White |
CHANSON POUR ANNA | Daniel Guichard |
CHAQUE MATIN IL SE LEVE | Eddy Mitchell |
CHEZ MOI | Serge Lama |
DADDY | Lydia Verkine |
DERNIERE HISTOIRE PREMIER AMOUR | Gigliola Cinquetti |
DEVIL WOMAN | Ringo Starr |
DIRTY OL MAN | Three Degrees |
DIS PAPA TELEPHONE-MOI | Lena |
ET PUIS CA SERT A QUOI | Mina |
FEMME | Michel Chevalier |
GLORY ALLELUIA | Nicoletta |
HAVING MY BABY | Paul Anka |
HEY MAMY | Dick Rivers |
HISTOIRE VECUE | Yves Jouffroy |
I CAN'T HELP | Billy Swan |
JE L'ATTENDAIS | Michel Delpech |
JE PENSE A TOI | Michel Delpech |
JE SUIS MOI | Françoise Hardy |
JE VOUS ECRIS | Gérard Lenorman |
KUNG FU FIGHTING | Carl Douglas |
L'ALGERIE | Serge Lama |
L'AMITIE | Bernard Sauvat |
L'HIRONDELLE | Gilbert Bécaud |
LA MARCHE EN AVANT | Michel Sardou |
LA VIEILLE DAME | Sacha Distel |
LAY LADY LAY | Pierre Groscolas |
LE COUPLE | Sheila |
LE PREMIER PAS | C M Schonberg |
LE TELEPHONE PLEURE | Claude François |
LES GLYCINES | Serge Lama |
LES PARADIS PERDUS | Christophe |
LES SECONDES | Daniel Guichard |
LES VILLES DE SOLITUDE | Michel Sardou |
LIFE IS A ROCK | Reunion |
LOVE THEME | Love Unlimited |
LOVER LOVER LOVER | Leonard Cohen |
LUI | Gigliola Cinquetti |
MA PETITE FILLE DE REVE | Jean-Michel Caradec |
MAMA | Christophe |
MISSING YOU | Ravi Shankar |
MON VIEUX | Daniel Guichard |
MY CUCACHOO | Alvin Stardust |
MY LOVE IS LOVE | Enfants de Dieu |
NOTHING FOR NOTHING | Billy Preston |
ON M'ATTEND LA-BAS | Véronique Sanson |
ON NE PEUT PAS VIVRE SANS AMOUR | Gilles Olivier |
PETITE FEMME | Santiana |
PRENDS MA VIE | Johnny Hallyday |
QUELQUE CHOSE ET MOI | Gérard Lenorman |
REBEL REBEL | David Bowie |
RIK RAK | Marie |
ROCK N ROLL | Rock n roll children |
SENORITA | Christophe |
SERRE LES POINGS ET BATS-TOI | Mike Brant |
SHALALA | Claude François |
SOUMINA | Crazy Horse |
SUGAR BABY LOVE | Rubettes |
SWEET WAS MY ROSE | Velvet Glove |
TENTATION | Ringo Willy-Cat |
THE BITCH IS BACK | Elton John |
THE MOST BEAUTIFUL GIRL | Charlie Rich |
THIS TOWN AIN'T BIG ENOUGH | Sparks |
TONIGHT | Rubettes |
TOUT VA CHANGER | Michel Fugain |
TOUTES LES COULEURS | Mike Brant |
VANINA | Dave |
VIENS CE SOIR | Mike Brant |
WHATEVER GETS YOU TROUGH THE NIGHT | John Lennon |
En gras mon top 25 et en rouge mon top 3, Du très bon Guichard cette année-là.
Je vous embrasse.
17:47 Publié dans Cica-chansons, moi, Musique | Lien permanent | Commentaires (36)
15/08/2021
TOP MENSUEL VENTES 45 TOURS NOVEMBRE 1962
1 | 1 | J'ENTENDS SIFFLER LE TRAIN | Richard Anthony | 1 | 5 | |
2 | 21 | L'IDOLE DES JEUNES | Johnny Hallyday | 2 | 2 | |
3 | 6 | TOUS LES GARCONS ET LES FILLES | Françoise Hardy | 3 | 3 | |
4 | 8 | JE L'ATTENDS | Dalida | 4 | 2 | |
5 | 3 | LES COMEDIENS | Charles Aznavour | 5 | 3 | |
6 | 22 | LOIN / FAITS POUR S'AIMER | Richard Anthony | 6 | 2 | |
7 | 2 | CHARIOT | Petula Clark | 7 | 5 | |
8 | 11 | LES COMEDIENS | Compagnons de la Chanson | 8 | 3 | |
9 | 23 | LE JOUR LE PLUS LONG | John William | 9 | 2 | |
10 | 15 | LOCOMOTION | Little Eva | 1 | 3 | |
11 | 19 | GUITAR TANGO | Shadows | 2 | 2 | |
12 | 25 | LE LOCOMOTION | Sylvie Vartan | 10 | 2 | |
13 | 30 | A QUOI CA SERT L'AMOUR | Edith Piaf & Théo Sarapo | 11 | 2 | |
14 | 16 | L'ARBRE DE VIE | Leny Escudéro | 12 | 3 | |
15 | e | MADISON TIME | Les Pirates | 13 | 1 | |
16 | 5 | PARCE QUE TU SAIS | Chaussettes Noires | 14 | 3 | |
17 | 17 | AH SI J'ETAIS RESTE CELIBATAIRE | André Verchuren | 15 | 2 | |
18 | e | UNE PETITE FILLE/LE JAZZ ET LA JAVA | Claude Nougaro | 16 | 1 | |
19 | e | KING OF THE WHOLE WIDE WORLD | Elvis Presley | 3 | 1 | |
20 | e | CE QUI ME VIENT DE VOUS | Billy Bridge | 17 | 1 | |
21 | e | TELSTAR | Tornadoes | 18 | 1 | |
22 | 4 | PAS CETTE CHANSON | Johnny Hallyday | 19 | 5 | |
23 | e | BABY JOHN | Dick Rivers | 20 | 1 | |
24 | 12 | JE REVIENDRAI | Chats Sauvages | 21 | 3 | |
25 | 7 | POUR UNE AMOURETTE | Leny Escudéro | 22 | 5 | |
26 | e | THE MADISON TIME | Ray Bryant | 4 | 1 | |
27 | e | OUBLIE-MOI | Chaussettes Noires | 23 | 1 | |
28 | e | LE JOUR LE PLUS LONG | James Award | 24 | 1 | |
29 | e | LE PLAT PAYS | Jacques Brel | 25 | 1 | |
30 | 14 | YOU DON'T KNOW ME | Ray Charles | 5 | 3 | |
2,3 |
Aujourd'hui 15 août, c'est d'abord pour moi un anniversaire, 9 ans aujourd'hui qu'après avoir échappé la veille à un "hominicide" (c'est grâce à feu ma voisine Lucienne que je m'en suis sorti) j'ai réalisé qu'il fallait que je me bouge si je voulais arriver à un âge respectable.
Ensuite bonne fête à toutes les Marie.
Enfin bonne nouvelle, je vais mieux, et je suis de plus en plus confiant sur le fait de pouvoir suivre les JO de Paris.
Venons-en au vif du sujet. Top de novembre 62, mois béni où j'ai eu la télé. Laquelle compensait mon absence de fratrie. Une seule chaîne, en noir et blanc, mais dont les programmes étaient adaptés à tous, où les soirées commençaient à 20h30 après le journal télévisé, sans tunnels de pub pour les chaînes privées, et entente avec les publiques pour commencer à près de neuf heures dix du soir.
C'est Richard Anthony qui se taille la part du lion, en tête pour la 4ème fois consécutive avec son train, et 6ème avec loin, le "follow-up". Johnny se verra une fois de plus relégué à la seconde place, qui sera du reste souvent la sienne niveau vente de disques jusqu'en 1965, le pénitencier inclus. Françoise Hardy se rapproche de la médaille d'or, qu'elle gardera tout l'hiver. Dalida va rester au pied du podium avec une de ses plus belles chansons. Terminus pour les Compagnons, mais pas pour John William.
Il faut arriver au top 10 pour voir une chanson étrangère. Toujours les mêmes noms : Ray Charles, les Shadows, Elvis, et des étoiles filantes, comme Little Eva ici.
Terminus pour Mr et Mme Sarapo, Leny Escudéro et... la jeune Sylvie Vartan, qui fait quand même un top 12.
10 entrées. Les Pirates n'iront pas plus loin, ainsi que la vogue du madison.
Entre à la 18ème place un nouveau jeune, mais qui ne fera pas partie de la "vague yéyé" : Claude Nougaro. Avec une galette d'anthologie puisqu'elle comprend une petite fille, le jazz et la java, mais aussi le cinéma et les Don Juan !! Pas cher payé pour un tel disque...
A la 21 ème place arrive un instrumental de légende : Telstar. Qui sera dans le top 20 jusqu'au printemps avec un pic à la 5ème place. Un one hit wonder, ce qui ne sera pas le cas du n°23, Dick Rivers, qui laisse ses chats sauvages pour entamer une carrière solo qui dépassera le demi-siècle ! Débuts prometteurs, Baby John frôlera le top 10.
Enfin, notons l'arrivée du plat pays de Brel, qui ne dépassera pas le top 15. Mais avant qu'on me le fasse remarquer, Brel était surtout un vendeur d'albums, et à la radio c'est Rosa qu'on entendait le plus, jamais sorti en 45 tours.
On dit au-revoir à Colette Deréal, Gilbert Bécaud, les Fantômes, Marie-José, Harold Nicholas et Nana Mouskouri.
Je vous embrasse.
17:05 Publié dans Cica-chansons, moi, Musique | Lien permanent | Commentaires (3)
04/08/2021
Mes olympiades à moi
Pour ceux qui s'intéressent uniquement au côté sportif, j'avais pondu voilà 5 ans une note sur ce seul sujet.
Mais là je voudrais expliquer (et illustrer en chansons) comment j'avais vécu ces épreuves en leur temps.
- TOKYO 64. Paris. J'étais en 3ème, "petit chose" de 13 ans, malmené par des mastards d'une tête de plus que moi. Nous avions reçu durant quelque temps un cousin Toulousain, qui m'offrira mon premier Teppaz, sur lequel j'écouterai en boucle Romuald, Alain Barrière, les Beatles et Johnny Hallyday.
La chanson qui, en ces deux semaines d'octobre, était en tête des ventes était celle-ci
- MEXICO 68. Paris. Côté harcèlement plus de problème puisque je redoublerai ma 3ème (volontairement) et ma seconde (la marche entre la 3ème classique à Montaigne et la seconde C à Louis-le-Grand était vraiment très haute). Donc première D pour moi, cette fois très à l'aise avec 13 de moyenne.
A l'époque les épreuves d'athlétisme se passaient l'après-midi, donc la nuit pour les français cause décalage horaire. Nous n'aurons qu'une médaille d'or, mais pas n'importe laquelle, celle du 400 m féminin où une jeune prof bordelaise inconnue, Colette Besson, remontera une à une ses concurrentes... J'étais là, à 3h du matin, pleurant en écoutant la Marseillaise, hymne qui en cette année secouée, était pourtant pour moi le symbole de la répression !
Pendant cette quinzaine, la chanson en tête des ventes était un slow d'enfer !
MUNICH 1972. Mont-Aigoual. Enfin dans la vie active. Après avoir eu mon bac sans problème en 1970, après un an de tourisme à Jussieu, j'ai intégré l'école de la Météorologie. A ma demande expresse et avec le piston de mon père, je bosse dans un endroit magique : le Mont-Aigoual. Mais là-bas voilà 49 ans pas de télé, et c'est à la radio que je suis ces JO marqué par la boucherie palestinienne.
Radio qui passait en boucle ceci je ne vous apprendrai rien !
MONTREAL 1976. Saint Etienne de Saint Geoirs, petit village de l'Isère où se situe l'aéroport de Grenoble, après avoir essuyé les platres de celui de Roissy en 1974/75. Je suis marié et enfin, j'ai les toilettes chez moi, et même une salle de bains dans mon HLM que je considère comme un petit palais. Côté chanson, là encore pas de discussion !
MOSCOU 1980. Millau. Ces jeux-là je les regarderai en couleur, via un poste de location. Médaille d'argent des JO les plus tristes de mon existence, car ma jeune épouse m'a quitté. 30 kilos de moins depuis son départ, donc adieu mes cheveux (qui repousseront) et mes défenses immunitaires. Cela va commencer par une grippe carabinée qui me clouera au lit, et du coup je ne louperai aucune épreuve. Côté chanson, celle-ci en tête des hit-parades.
LOS ANGELES 1984. Châteauroux les Alpes. Toujours malade, mais d'une mononucléose. JO roses en revanche car je m'apprête à être papa. Sinon la musique commençait à être pauvre...
SEOUL 1988. Mende. RAS, existence "pépère" sans grand relief en dehors de visites aux urgences tous les mois pour mon épouse qui a une saloperie de maladie. Pas d'amélioration côté musique ....
BARCELONE 1992. Mende. Existence toujours aussi "pépère", au point que j'ai failli repartir à St Etienne de St Geoirs, mais cette fois en tant que chef. J'ignore encore que ma vie s'apprête à bouger grave. En attendant je me passionne pour les exploits de Marie-Josée Pérec, double médaillée d'or, alors que côté chanson ça a l'air de s'améliorer...
ATLANTA 1996. Mende toujours. Après avoir été chef (la gloire !) je demanderai à être relevé n'aimant pas trop le travail de bureau. Arrivera un jeune c... bête méchant et sadique. je serai l'objet d'une persécution de sa part, qui me fera tomber en grave dépression. C'est dans la brume occasionnée par les anti-dépresseurs et antianxyolitiques que je verrai - de loin - ces jeux. La chanson de ces jeux, c'est sans surprise celle-là.
SYDNEY 2000. Séné. J'ai fini par demander ma mutation pour la Bretagne, où je pourrai retrouver mon cousin/frère Jean-Yves. Qui filera aussitôt à Tahiti, car pas de travail. Ma mère est morte deux ans auparavant, et ma fille, méprisée par sa mère, commence à mal tourner. Je prie le Ciel de ne pas connaître les jeux de 2004... Seule chose positive : la musique !
ATHENES 2004. Biarritz. J'ai failli ne pas les voir, et une nouvelle mutation me remet provisoirement d'aplomb, avec des collègues "normaux". Ca change ! Provisoirement car ma fille quitte notre foyer, ce qui va me destabiliser grave entre avril et décembre. Mais la chanson qui ponctue ces jeux est plaisante.
PEKIN 2008. Lons le Saunier. Enfin une belle année olympique pour moi ! J'ai fait construire une maison dans le Haut-Doubs pour ma retraite, en attendant je finis ma carrière au bas des montagnes, avec un poste d'itinérant" qui flattera mon égo et mon compte en banque ! C'est moi le Gérard Klein de la maison Grenouille..
Avec une chanson assez ensoleillée.
LONDRES 2012. Ouhans. Ma retraite commence mal. On a trépané mon épouse six ans auparavant pour essayer de lui enlever sa sale maladie, mais ça a foiré et elle est devenue méchante, envers moi et aussi les voisins. Pire, le 14 août, je découvrirai qu'elle ne rêve que de me voir disparaître. Notre médecin traitant aussi le découvrira, m'enjoignant de mettre les bouts le plus vite possible !
C'est à l'hôpital que je regarderai ces jeux, où je me retrouverai après ce que j'ose qualifier de tentative de meurtre par conjoint. La musique aussi se portait mal.
RIO 2016. Sanary. J'ai suivi les conseils du docteur et j'ai refait ma vie avec une femme aimante et dévouée. Le divorce m'aura coûté 170.000 euros, les ponts coupés avec ma fille et des petits-enfants que je ne connaîtrai jamais. Mais en cette année 2016 je suis en forme... olympique, et me sens plus jeune que jamais.
Mais de pire en pire côté musique.
TOKYO 2021. Le Puy. Encore un déménagement ! Le dernier j'en ai bien peur. A mon tour d'avoir la santé en compote, entre deux hernies discales, un diabète, une tachycardie et parkinson. J'ai épousé celle qui a bien voulu finir sa vie avec le vieux ronchon ne tenant plus debout que je suis devenu. Elle m'aide à m'habiller, me coupe ma viande, est aux petits soins pour moi, dont elle devine que je ne ferai pas de vieux os.
Moi qui voulais mourir en 2003 et ai tout fait pour ça, là je veux vivre, mais quand je compare 2016 à 2021, je suis lucide et réalise que je n'aurai que très peu de chances d'être là pour PARIS 2024, que j'attendais depuis des années...
Je vous embrasse.
17:13 Publié dans Cica-chansons, moi, Sport | Lien permanent | Commentaires (11)